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La Ville de Mamoudzou mobilisée aux côtés de La Poste

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Ce mercredi matin, le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla, s’est rendu sur le site de l’agence postale de Mamoudzou, détruite par le cyclone, en compagnie de Catherine Garnier-Amouroux, directrice déléguée du réseau du groupe La Poste en outre-mer.

Cette visite a permis de constater l’étendue des dégâts et l’ampleur des travaux à réaliser. Au-delà de la distribution du courrier, ce sont également les autres missions de service public assurées par La Poste qui sont dégradées au détriment des habitants de Mamoudzou. La Ville réaffirme son soutien pour permettre un retour rapide à la normale et assurer une continuité de service pour les usagers.

Un accueil dédié aux agriculteurs pour les démarches PAC 2025

La campagne PAC 2025 commence bientôt. À partir du 2 avril 2025, la Chambre de l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture de Mayotte (Capam) met en place un accueil dédié aux agriculteurs pour les accompagner dans leurs démarches. Horaires d’accueil : Du lundi au jeudi : 8h – 13h et le vendredi : 8h – 11h

Trois sites d’accueil selon votre secteur : La Capam Mamoudzou, le lundi et mercredi : Mamoudzou, Koungou, Bandrélé et les mardi et jeudi : Chirongui, Bouéni, Kani-Kéli, vendredi : Petite-Terre et autres communes. La Capam Hamjago : le lundi et mercredi : M’tsamboro, mardi et jeudi : Bandraboua, Acoua, le vendredi : ouvert à tous. Coconi (PER) : lundi : Tsingoni, mardi : Chiconi/Dembeni, mercredi : Sada/Ouangani, jeudi : M’tsangamouji et vendredi : ouvert à tous.

La Cadema organise une distribution de bacs à ordures ménagères

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Dans le cadre de son engagement pour une gestion optimale des déchets, la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) organise une distribution de bacs à ordures ménagères afin d’encourager un tri efficace et de préserver la propreté des espaces publics. La distribution se déroule aux adresses suivantes : 106, boulevard Halidi-Sélémani, Mamoudzou 97600 et à l’antenne de Tsararano, du lundi au jeudi, de 8 h à 12 h.

L’utilisation de ces bacs permet de limiter les dépôts sauvages et d’améliorer la collecte des déchets, de faciliter le tri et le recyclage et de contribuer à un cadre de vie plus sain et agréable. Pièces à fournir : pièce d’identité, facture récente (EDF, SMAE) et plan cadastral ou contrat de bail.

Avec les nouveaux tarifs douaniers américains, Mayotte sera taxée à 10%

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Devenue moyen de pression dans le cadre de sa politique étrangère, une augmentation de nombreux tarifs douaniers américains a été confirmé, ce mercredi, par Donald Trump. La hausse cible particulièrement la Chine, l’Union européenne, le Canada et le Mexique, des partenaires accusés de profiter des marchés américains. Les territoires ultramarins français, qui ont une fiscalité différente de la métropole, ne sont pas épargnés non plus. La Guadeloupe, la Martinique, la Polynésie française et donc Mayotte se voient infliger des taux à 10%. La Réunion et surtout Saint-Pierre-et-Miquelon sont moins chanceux puisque leurs produits sont taxés à 37% et 50% chez l’Oncle Sam.

En réalité, cette hausse a peu d’incidences sur l’économie mahoraise. Pour rappel, la balance commerciale du département reste largement déficitaire. En 2021, par exemple, le montant des importations de biens atteignait 874 millions d’euros, contre 7 millions d’euros d’exportations, notait l’Institut d’émission des départements d’Outremer. Ces dernières étaient à destination de l’Hexagone pour 26% d’entre elles et 43,5% vers les pays de l’océan Indien. Et là encore, l’institut rappelle que « les exportations mahoraises sont essentiellement constituées de réexportations », comme les médicaments importés depuis l’Europe puis réexpédiés vers les pays voisins.

« On peut vivre partout avec l’autisme »

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Ce mercredi 2 avril, marque la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Les professionnels du secteur se sont ainsi succédé afin de sensibiliser les plus jeunes à l’autisme lors d’une rencontre organisée au collège de Kwalé.

Ce mercredi 2 avril, à l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, Mlezi Maoré et Autisme Mayotte ont sensibilisé collégiens et professionnels au collège de Kwalé. L’occasion de rappeler l’urgence de la prise en charge par des professionnels médicaux.

« Nous sommes tous concernés par l’autisme », clame Ernestine Bakobog, directrice de l’association Autisme Mayotte, devant les collégiens et les professionnels de l’amphithéâtre du collège de Kwale. Ce mercredi 2 avril marque la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Les professionnels du secteur se sont ainsi succédé afin de sensibiliser les plus jeunes.

L’autisme est un trouble du neurodéveloppement (TND) qui se manifeste dès la petite enfance. Cela a été le cas de Gibran « comme le poète », confirme Raïssa, sa mère, originaire de la commune de Bouéni. Dès l’âge de 4 mois, l’une des grand-mères de Gibran décèle en lui une singularité : « Il y a quelque chose », confie-t-elle aux parents, tous deux enseignants et entrepreneurs. Pourtant, à cette époque, les spécialistes n’avaient remarqué rien d’anormal.

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Les parents de Gibran racontent que leur enfant est aujourd’hui épanoui grâce à l’accompagnement de la plateforme autisme : TND.

La difficulté du diagnostic

C’est à travers une vidéo YouTube que les deux parents confirment leurs soupçons : « L’enfant sur la vidéo reproduisait exactement les mêmes gestes et le même comportement que le nôtre ». Ayant vécu précédemment en métropole, ils ont songé à quitter Mayotte pour le suivi de leur enfant. Mais la rencontre avec la directrice d’Autisme Mayotte a changé leur plan. « On peut vivre partout avec l’autisme », a-t-elle déclaré aux parents inquiets.

Après l’accouchement de son enfant atteint de trouble autistique, Ernestine Bakobog s’est formée en Belgique puis aux Pays-Bas avant de revenir à Mayotte. « Aujourd’hui, je fais de la guidance », explique-t-elle. « Quand vous vous rendez compte que votre enfant est atteint de troubles du neurodéveloppement, vous doutez de vous. Les parents sont confrontés au rejet dû à une incompréhension. Je suis de culture bantoue, je les forme alors à comprendre. Nous rassemblons la famille autour d’un repas. Nous expliquons comment appréhender l’enfant et, en général, dès que la grand-mère comprend, toute la famille s’aligne », poursuit-elle.

Raïssa raconte que son fils Gibran est aujourd’hui un garçon épanoui. « Il dessine beaucoup, c’est un enfant dynamique. Il est aussi protégé par ses cousins », raconte son père. Il est en avance sur certains points du programme et scolarisé à l’UEEA (Unité d’enseignement en élémentaire autisme) de Bandrélé.

Cent enfants par an

Selon l’Institut Pasteur, 1 % de la population pourrait recevoir un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme. À Mayotte, on estime qu’il y a cent naissances par an d’enfants pouvant potentiellement être atteints d’autisme. Pour tenter de répondre à cette problématique spécifique, les plateformes autisme/TND existent depuis 2023, grâce à un consortium entre trois associations : Autisme Mayotte, Mlezi Maoré et la Fédération association pour adultes et jeunes handicapés (Apajh). Parents, enfants, aidants familiaux et professionnels territoriaux peuvent ainsi bénéficier de ressources, d’une équipe de diagnostic et d’un accueil de jour. En deux ans d’existence, cinquante diagnostics ont pu être rendus. Toutefois, la structure est face à un défi bien connu à Mayotte : l’absence de professionnels de santé. « Ce qui nous bloque, ce n’est pas le financement, nous avons des locaux, du matériel, mais pas de compétences. Il nous faut des neuropsychologues, orthophonistes, psychologues, pédiatres… Un panel de métiers qui manque. Les diagnostics prennent alors du temps, ce qui frustre les familles. »

Les familles le savent, c’est ce diagnostic qui permet une meilleure prise en charge scolaire et financière, ainsi qu’une reconnaissance auprès des institutions. Un manque encore présent à Mayotte, malgré cette initiative soutenue par l’Agence régionale de Santé (ARS).

La plateforme autisme est située au 16 de la rue Madi Mché, quartier Doujani à M’tsapéré, et accueille tous les jours de 7h30 à 15h30. Contact : plateformetnd@mlezi-maore.com

“L’impact de Chido sur le lagon de Mayotte a été très variable”

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Le conseil de gestion du Parc naturel marin de Mayotte a tenu sa première réunion de l’année 202, à la technopôle de Mayotte, à Dembéni, ce mercredi.

Le conseil de gestion du Parc naturel marin de Mayotte a tenu sa première réunion de l’année de 2025, ce mercredi. L’occasion de faire le point de l’impact du cyclone Chido sur le lagon et de définir les actions de la structure pour l’année en cours.

“L’impact de Chido sur le lagon a été très variable selon les endroits”, indique la directrice du Parc naturel marin de Mayotte, Annabelle Djeribi, au sortir de la première réunion de l’année du conseil de gestion de l’organisme, ce mercredi, à la technopôle de Mayotte, à Dembéni. Si le diagnostic exhaustif n’est pas réalisé, un “important suivi” va faire partie des missions du Parc pour cette année 2025. La directrice peut déjà indiquer qu’une partie des récifs coralliens ont fortement souffert. Le corail avait déjà été fragilisé l’année dernière par un épisode de blanchissement dû au phénomène El Nino qui a réchauffé les eaux du lagon, engendrant la perte de 35% à 39% du récif corallien. “L’impact de Chido a été démultiplié” à cause de ce phénomène qui avait déjà tué ou fragilisé les spécimens.

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Annabelle Djeribi est la directrice du Parc naturel marin de Mayotte.

La directrice tient à rappeler que la double barrière de corail a protégé l’île durant la tempête en diminuant la submersion des côtes. “Les récifs ont amoindri l’impact de la houle. À l’extérieur du lagon, il y avait des vagues de neuf mètres, à l’intérieur elles étaient de cinq mètres”, détaille-t-elle, ajoutant que la mangrove elle aussi a contribué à réduire l’érosion du littoral pendant le cyclone. “Les récifs, les mangroves nous protègent, donc il faut les protéger en retour”, en conclut Annabelle Djeribi. Pour ce faire, il faut préserver ce qui reste de ces écosystèmes qui ont été endommagés pendant Chido en évitant toute pression supplémentaire, comme la pollution et les déchets. “Les récifs sont en capacité de se régénérer s’ils sont dans un environnement sans pression”, insiste la directrice, qui écarte de potentielles opérations de bouturage corallien pour 2025.

Le ponton de Chiconi approuvé

La réunion du conseil de gestion du Parc a également été l’occasion de donner un avis conforme favorable pour la construction d’un ponton de pêche à Chiconi. “Sous réserve de préconisation, car on est là pour protéger le lagon de l’impact de ces structures”, stipule le président du conseil, Abdou Dahalani. Le conseil a également fait le bilan des activités de 2024, comme les différentes actions de sensibilisation, d’études, de police, d’accompagnement des acteurs de la mer pour un développement durable ou encore d’appels à projets, qui se répéterons en 2025. Ainsi, l’appel à projet des “ambassadeurs du lagon dans les villages” a été lancé ce même jour. Ce dispositif vise à soutenir des initiatives locales engagées dans la sensibilisation et la protection du patrimoine naturel et culturel marin. Les associations et collectivités ont jusqu’au 14 mai 2025 pour déposer leur candidature et bénéficier d’un accompagnement pouvant aller jusqu’à 20.000 euros de subvention.

La vente et le port de machette interdits à Mayotte sauf « motif légitime »

La vente de machettes est soumise à la présentation d’un « motif légitime » jusqu’au 31 octobre 2025.

Un arrêté pris par la préfecture de Mayotte limite désormais le port et la vente de machettes jusqu’au 31 octobre 2025. Cette mesure vise à baisser le nombre d’agressions avec arme sur le territoire.

Plusieurs faits-divers impliquant des personnes portant des machettes ont défrayé la chronique, ces dernières semaines. Un homicide à Passamaïnty, le 11 janvier, des affrontements avec des forces de l’ordre à Tsoundzou 1, trois jours plus tard, l’interpellation d’un de ces groupes armés toujours au sud de la commune de Mamoudzou, le 19 mars, ont mobilisé la police nationale. En réaction, la préfecture de Mayotte veut limiter à la fois le port et la vente de machettes et « d’objets assimilés ». Celle-ci estime que ces objets « circulent largement à Mayotte, sans lien avec leur destination agricole initiale ». Ainsi, via un arrêté en vigueur depuis ce mardi, « sont interdits la vente, le port, le transport et l’utilisation sans motif légitime de machettes, chombos et objets assimilés sur l’ensemble du département de Mayotte ».

Interrogés sur les motifs légitimes nécessaires, les services de l’État précisent qu’il faut que le chombo ait « un usage professionnel ou agricole (présentation d’une carte professionnelle, chantiers, etc) ». La vente aux mineurs est bien sûr exclue. Du côté des vendeurs justement, l’interdiction s’accompagne d’une obligation pour les vendeurs d’afficher dans leurs établissements l’arrêté en format A4. S’ils ne respectent par l’arrêté, la préfecture peut procéder à des fermetures administratives.

L’article 2 du même arrêté rappelle les sanctions qui existent déjà. Le port d’une machette toujours sans « ce motif légitime » peut entraîner un an d’emprisonnement et une amende de 15.000 euros. Si deux personnes armées sont appréhendées ensemble, l’amende peut grimper à 30.000 euros et la peine de prison à deux ans.

Un pompier-volontaire meurt dans un accident à Dzoumogné

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A la sortie du village de Dzoumogné, sur la route nationale 1, en direction de Bandraboua, une moto a percuté une voiture, ce mercredi matin, vers 8h15. Pour une raison inconnue, la première s’est déportée sur la voie de gauche. Son conducteur n’a pas survécu à ses blessures. Il s’agit du caporal-chef Tabidine Sidi, un pompier-volontaire rattaché à la caserne de Longoni. « Originaire de M’tsamboro et engagé depuis 2019, Tabidine Sidi, membre dévoué et respecté de notre équipe, incarnait la solidarité, le courage et le dévouement. Ses actions resteront gravées pour toujours dans l’histoire du Sdis976 », rapporte le service départemental d’intervention et de secours (Sdis), précisant que ses obsèques sont prévues à 15h30, au cimetière de M’tsamboro, ce mercredi.

Deux autres personnes ont été blessées légèrement dans l’accident et ont été transférées vers le centre hospitalier de Mayotte, la passagère de la moto et le conducteur de la voiture.

A Mamoudzou, un recensement des habitations sinistrées par Chido

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La Ville de Mamoudzou reprend le recensement de ses administrés dont les habitations ont été sinistrées par le cyclone Chido suite au décret n° 2025-251 du 20 mars 2025 prolongeant la période de calamité naturelle exceptionnelle à Mayotte.

Jusqu’au 30 avril 2025, les habitants sont invités à participer via l’enquête en ligne en suivant ce lien https://ee-eu.kobotoolbox.org/x/6QLWlNdq ou en se présentant au guichet dédié au sein du service « état civil » à l’Hôtel de Ville :

Jusqu’au 7 avril (période de Chawal) : du mercredi au jeudi de 8h à 14h et le vendredi de 8h à 11h. A partir du 8 avril : du mercredi au jeudi de 8h à 12h puis de 13h30 à 15h et le vendredi de 8h à 11h30. L’enquête en ligne est accessible depuis un smartphone ou un ordinateur. Il est recommandé de la remplir directement sur le lieu du sinistre en activant la géolocalisation. En cas d’impossibilité, veillez à fournir une adresse complète tenant compte des récentes révisions de l’adressage. Votre contribution est essentielle pour évaluer les impacts du cyclone sur vos habitations. Ces données constituent une étape importante pour une évaluation précise des dégâts et permettront de mieux penser les actions de reconstruction de la commune.

Des enseignants contractuels du premier degré recherchés à Mayotte

L’académie de Mayotte lance une nouvelle campagne de recrutement d’enseignants contractuels du premier degré (sans spécialité), afin de répondre aux besoins croissants en personnels d’enseignement dans les écoles du territoire. Ce recrutement s’adresse à toute personne souhaitant s’engager auprès de la jeunesse mahoraise et contribuer à sa réussite scolaire et citoyenne. Enseigner à Mayotte, c’est participer à la construction de l’avenir du territoire, en rejoignant une communauté éducative dynamique et solidaire.

Profils recherchés : Motivation pour transmettre des savoirs et accompagner les élèves dans leur parcours scolaire, volonté de s’investir pleinement dans une mission de service public, sens de l’engagement, de la responsabilité et du travail en équipe. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 30 avril 2025 à 23h59. Les candidatures sont à déposer sur la plateforme dédiée : https://recrutement.education.gouv.fr

Le court-métrage « Haraka Haraka » récompensé en Guadeloupe

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Le court-métrage documentaire hybride mahorais « Haraka Haraka »  a reçu le Grand prix du meilleur court-métrage documentaire à la 29ème édition du Festival régional et international de Guadeloupe. Le film  « made in Mayotte » de Germain Le Carpentier, produit par Daniel Chebani Chamssoudine (le duo derrière le court-métrage de fiction Laka) et la productrice associée Isabelle Fargier, fait le choix d’explorer au féminin, la légendaire course de pneus, à travers un projet unique et intemporel, dans un noir et blanc cinégénique. « Un vieux pneu concourt à l’historique course de pneus de Mayotte, où se croisent les destins de deux femmes, sous un soleil de plomb. »

Une consultation publique pour les travaux de Bazama-Bandrajou

Une phase de concertation pour le projet de résorption de l’habitat insalubre (RHI) à Bazama-Bandrajou, Kawéni, se tiendra du 10 avril au 10 mai. L’objectif est d’informer les habitants sur les futurs aménagements, recueillir leurs avis et propositions, et mobiliser la communauté autour du projet. Le dossier de concertation est consultable en ligne, à l’Epfam (établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte), à l’association ABK à Kaweni, et à la mairie de Mamoudzou.

Une réunion publique aura lieu le samedi 12 avril, à 9h, à la borne fontaine de Bazama-Bandrajou, avec des ateliers thématiques et des balades urbaines pour recueillir les observations des habitants. Ce projet est mené en partenariat avec la Ville de Mamoudzou et l’Epfam.

À Pamandzi, des temps d’échange autour de l’allaitement

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La communauté de communes de Petite-Terre et son lieu d’accueil enfants-parents (LAEP), en partenariat avec La Leche League France, proposent une série de rencontres gratuites autour de l’allaitement, du partage, du sommeil ou encore de la diversification alimentaire.

À partir du mois d’avril, trois matinées en présentiel sont prévues de 9h30 à 11h30 : le 25 avril, le 23 mai et le 20 juin. Des réunions à distance sont aussi mises en place sur différents sujets : le 10 avril de 10h à 11h30 sur le début de l’allaitement. Le 1er mai de 14h à 15h30 sur la reprise du travail et la poursuite de l’allaitement. Le 5 juin de 10h à 11h30 sur la diversification alimentaire et le sevrage. Le 3 juillet de 14h à 15h30 sur le sommeil des bébés.

Ces temps d’échanges s’adressent aux femmes enceintes, mamans allaitantes, bébés et jeunes enfants. Les rencontres se veulent inclusives, conviviales et ouvertes.

La communauté de communes de Petite-Terre rappelle que l’accès est gratuit, sans inscription et anonyme. Pour plus d’informations, veuillez contacter : 06 39 20 88 70 ou 06 39 40 09 89.

« Le centre d’enfouissement de Dzoumogné se remplit trop rapidement »

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Le casier numéro 2 va accueillir 1,3 million de mètres-cube de déchets.

En ouvrant le casier numéro 2 à Dzoumogné, le syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte (Sidevam) a dû répondre à une urgence, celle d’un casier numéro 1 arrivé bientôt à saturation tant le volume de déchets ne cesse de grossir d’année en année.

Casier numéro 2

Les travaux ne sont pas encore terminés, mais les premiers déchets ont déjà commencé à s’accumuler dans la première alvéole du casier numéro 2 de l’installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND) à Dzoumogné. Gérée par la Star Mayotte (dans le cadre d’une délégation de service public), la fosse inaugurée ce mardi matin concentrera bientôt la majeure partie des déchets produits à Mayotte. Celle-ci devenait indispensable au regard d’un casier numéro 1 proche de la saturation. En effet, il est presque à 700.000 mètres-cube. En comparaison, 1,3 million de mètres-cube pourront possiblement terminer dans les quinze prochaines années dans le nouveau casier. Toutefois, « il est impératif de souligner que ce centre d’enfouissement se remplit bien trop rapidement. La croissance démographique se ressent sur la production de déchets », alerte Houssamoudine Abdallah, président du syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte (Sidevam), ajoutant que la première alvéole a coûté 18 millions d’euros dont la moitié financée par l’Etat et six millions d’euros par l’Ademe.

Chido

L’inauguration a eu lieu, ce mardi, mais elle aurait pu intervenir quelques mois plus tôt. Les travaux ont été réceptionnés le 13 décembre, la veille du passage du cyclone Chido. L’événement climatique a saccagé 80% de l’alvéole, en particulier la membrane qui sépare les déchets du sol. « Je remercie nos partenaires, Mitch OI et Geobio, dont le personnel était mobilisé dès le 10 janvier pour la reconstruction », fait remarquer Ambroise Permalnaïck. Le directeur de la Star Mayotte loue également la cellule de crise de la préfecture de Mayotte pour gérer la crise des déchets qui a suivi le cyclone.

Sur la production de déchets, Chido a aussi une incidence considérable. « Sur les trois premiers mois de l’année, nous affichons près de 16.000 tonnes supplémentaires par rapport à l’année dernière », chiffre le président du Sidevam. Sur la soixantaine de zones-tampons mises en place après Chido, il en reste quatre aujourd’hui. La Star reconnaît que Petite-Terre demeure une zone compliquée à traiter. La rotation des deux barges, puis trois maintenant, pénalise les transferts, en les limitant à une rotation par jour maximum (soit 36 tonnes par jour). Le préfet indique qu’une quatrième barge devrait bientôt être remise à contribution. Rappelant que d’autres évènements climatiques de ce type sont encore à craindre, « il faut penser à des installations de demain pour soulager ou compléter l’ISDND », prévient Houssamoudine Abdallah (voir encadré).

Tri des déchets

C’est un objectif affiché par tous, que ce soit le Sidevam, les élus comme Abdoul Kamardine, le conseiller communautaire du canton de M’tsamboro, ou le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville. Le tri des déchets reste l’un des enjeux les plus importants pour éviter de dépasser les 85.000 tonnes enfouies par an. « L’éducation ou la pédagogie en matière de tri est un élément essentiel. Il faut que nous y travaillions. Je sais que le Sidevam s’y engage, j’attends que le Département s’y engage davantage », défend le préfet. Le directeur de la Star Mayotte estime ainsi que 15.000 tonnes par an, dont des bouteilles en plastique par exemple, n’ont rien à faire à Dzoumogné.

Casier numéro 1

Un peu plus haut, le casier numéro 1 atteint 130 mètres désormais et n’est pas totalement plein. « Il présentait des risques d’instabilité », admet Ambroise Permalnaïck. « Il y avait un risque de glissement si on en mettait plus. » Ainsi, la consolidation se fera au fur et à mesure que le numéro deux, qui a été fait contre son prédécesseur, se remplit. « Une fois qu’on aura monté, en 2026, on aménagera le haut du casier numéro 1 pour en remettre dessus », précise-t-il.

Des déchetteries attendues pour 2026

La réduction du nombre de déchets passera par un meilleur tri sur le territoire et notamment le développement des déchetteries. Si la première à Malamani peine encore à trouver son public, concède le Sidevam, ce dernier compte tout de même sur ces installations pour changer les habitudes. Deux autres, à Tsararano et Longoni, pourraient ainsi être en travaux dès 2026.
Le syndicat pousse également pour une unité de valorisation énergétique. Le projet, coûteux (300 millions d’euros), doit permettre à la fois de traiter les déchets et produire de l’électricité. Houssamoudine Abdallah estime que son syndicat pourrait générer alors « 20% de l’électricité » du réseau mahorais.

“A Mayotte Un assistant d’éducation doit gérer entre 200 et 300 élèves”

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Plusieurs assistants d’éducation (AED) et accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) étaient en grève ce mardi. Photo d’archives

La CGT Éducaction Mayotte a appelé à une grève de lensemble du personnel scolaire ce mardi, notamment en soutien aux assistants d’éducation (AED) et accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH). Plusieurs revendications ont été émises pour ce personnel précaire.   

Ce mardi 1er avril, plusieurs assistants d’éducation (AED) et accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) étaient en grève à l’appel de la CGT Éduc’action Mayotte, pour suivre celle organisée à échelle nationale. Le syndicat dénonce une situation trop précaire pour ce personnel. « Un AED doit gérer entre 200 et 300 élèves. Ils sont présents pendant toute la durée daccueil dans l’établissement, soit 41 heures, et ce sont les collègues les plus mal payés de l’éducation nationale, juste légèrement au-dessus du Smic », dénonce Bruno Dezile, secrétaire général du syndicat à Mayotte. De son côté, le rectorat, qui n’a pour l’heure pas répondu à nos sollicitations, chiffre officiellement qu’il y a 125 élèves pour un AED. Les 500 présents à Mayotte, outre leur mission de surveillance des élèves, doivent également faire de l’aide au devoir et un travail de communication. « Il faut un certain nombre de compétences et de savoirs », insiste le syndicaliste.

“Souvent, ils ne sont pas renouvelés”

À la rémunération insuffisante, s’ajoute la fragilité des contrats selon le syndicat. “À Mayotte, ce sont souvent des contrats dun an, renouvelables pendant six ans, avec possibilité de CDI après. Mais souvent, ils ne sont pas renouvelés”, constate Bruno Dezile. Il explique également que beaucoup n’ont pas de temps plein, ce qui précarise d’autant plus leur situation. Du côté des AESH, qui doivent suivre un ou deux élèves, « il nous en manque énormément », dit-il. Certains se retrouvent ainsi à s’occuper de trois ou quatre élèves répartis sur plusieurs établissements, tandis que certains qui sont en situation de handicap se retrouvent sans suivi.

Le syndicat demande ainsi des recrutements de nouveaux AED et AESH, une réduction du temps de travail, davantage de formations, un accès automatique au CDI à l’issue des contrats renouvelables et une grille pour que la rémunération puisse évoluer avec l’ancienneté. Une audience sera demandée au retour du recteur, Jacques Mikulovic, qui est actuellement en déplacement.

Tout le personnel était invité à se mobiliser, compte tenu de l’importance des AED et des AESH sur le bon fonctionnement de la vie scolaire, selon Bruno Dezile : « On a tous intérêt à ce que ça change le plus vite possible ».

A Mayotte, les grévistes de la Colas mobilisés depuis un mois

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Avec une nouvelle opération escargot, ce mardi, à Kawéni, une cinquantaine de salariés de l’entreprise de Colas ont voulu montrer que la mobilisation continue avec le soutien de la CGT-Mayotte. Cela a rendu difficile la circulation sur la route nationale durant toute une partie de la matinée. Sur chaque site du groupe de BTP (Bâtiment et travaux publics, des employés poursuivent le mouvement en se plaçant aux entrées. Depuis un mois, ils réclament une prime de 3.000 euros après le passage du cyclone Chido, le 14 décembre 2024, ainsi que des revalorisations salariales.

Selon eux, la dernière réunion avec la direction, ce vendredi, n’a permis aucune avancée.

Droit du sol : la commission mixte paritaire approuve la version des Républicains

Le texte retenu par la commission mixte paritaire comprend comme conditions d’accès à la nationalité française une durée résidence régulière d’un an avant la naissance pour les deux parents.

Le texte visant à restreindre davantage le droit du sol à Mayotte a été modifié à nouveau en commission mixte paritaire, ce mardi 1er avril. Si les conditions de résidence régulière avant la naissance sont portées à un an (contre trois mois aujourd’hui), cela pourrait concerner les deux parents.

Le passage au Sénat, le 25 mars, avait débouché sur une nouvelle version du texte proposé par le parti Les Républicains. Les sénateurs s’étaient entendus sur une nouvelle disposition obligeant, en cas de demande de nationalité française par le droit du sol à Mayotte, que l’un des deux parents soit sur le territoire légalement un an avant la naissance, contre trois mois aujourd’hui. Une modification a été apportée encore ce mardi, quand la commission mixte paritaire (composée de sept députés et sept sénateurs) s’est penchée dessus.

« La CMP a conservé la position du Sénat, qui visait à sécuriser juridiquement le dispositif adopté par l’Assemblée nationale, en fixant notamment à un an la durée de résidence régulière exigée à la date de naissance de l’enfant, pour que celui-ci puisse par la suite accéder à la nationalité française par le biais du « droit du sol ». Elle a également prévu que, sauf en cas de famille monoparentale, cette condition de résidence régulière concernera les deux parents de l’enfant », confirme le Sénat, par un communiqué. Avec cette extension aux deux parents et non un seul, c’est donc un retour à la proposition initiale des Républicains qui prévaut désormais avant la prochaine étape, une discussion en séance publique, ce jeudi 3 avril.

Autre changement apporté, la commission mixte paritaire a remis aussi « l’exigence de production d’un passeport biométrique pour faire figurer sur l’acte de naissance de l’enfant la mention de la durée de la résidence régulière des parents ».

Des vêtements offerts aux enfants du centre hospitalier

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La Fondation TAO, le Groupe 3M et la Fondation Mirwoir ont collaboré pour offrir des vêtements à une association venant en aide aux enfants malades du CHM. Dans un élan de générosité, la Fondation TAO a fait don de vêtements de qualité à la Fondation Mirwoir, via le Groupe 3M, qui s’est chargé de les transmettre à l’association locale Amalca. Celle-ci œuvre pour le bien-être des enfants hospitalisés à Mayotte. La remise officielle des vêtements s’est tenue, le jeudi 27 mars, à la boutique Tape à l’œil de Majicavo, en présence des représentants des trois partenaires. Cet événement a permis de souligner l’importance des actions solidaires et du soutien aux enfants en situation de fragilité. « Nous sommes honorés de collaborer avec la Fondation TAO, dont l’engagement en faveur des enfants fait écho à nos valeurs. Chaque vêtement remis aujourd’hui est bien plus qu’un simple don : c’est un symbole de soutien et d’humanité », a déclaré Maya Rinaldy la présidente de la Fondation Mirwoir

Les Républicains rendent hommage à Michel Fontaine

Décédé le jeudi 27 mars à Madagascar, Michel Fontaine était maire de Saint-Pierre et l’un des ténors du parti Les Républicains à La Réunion. La fédération mahoraise de son parti a rendu hommage à cet ancien sénateur par un communiqué, ce vendredi. « C’est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès de Michel Fontaine, maire de Saint-Pierre de La Réunion, président de la Civis et figure historique de la droite réunionnaise. En mon nom personnel, et au nom de la Fédération Les Républicains de Mayotte, je tiens à exprimer nos plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches, à ses collaborateurs, ainsi qu’aux habitants de Saint-Pierre qu’il a si longtemps et si profondément servis. Michel Fontaine n’était pas seulement un élu : il était un homme de conviction, un bâtisseur infatigable, un militant engagé dès sa jeunesse, un médecin dévoué à ses concitoyens, et un ardent défenseur des valeurs républicaines dans l’océan Indien. Son parcours exceptionnel force le respect », loue Abdoul Kamardine, le président des Républicains 976.

La CGT Éduc’action Mayotte appelle à la grève ce mardi

La CGT Éduc’action Mayotte appelle les assistants d’éducation (AED) et les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH), et les autres personnels en soutien, à faire grève ce mardi 1er avril.  Les AED et les AESH occupent une place centrale dans les établissements et les écoles, mais « sont précarisés et sous-payés », estime le syndicat. Par ailleurs « les moyens humains sont insuffisants en vie scolaire pour permettre aux élèves en situation de handicap de prendre toute leur place au sein de l’école inclusive », poursuit-il. En raison des festivités de l’Aïd et pour des raisons pratiques, il n’y aura pas de rassemblement devant le rectorat. En raison de l’absence du recteur, le 1er avril, une audience sera demandée ultérieurement pour porter nos revendications.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes