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Marine nationale : Ils ont répondu à l’appel de la mer et au goût de l’aventure

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Houmadi Farouk signe le contrat d'engagement qui fait de lui un marin à part entière.

Un contrat de deux ans renouvelable une fois, une multitude de carrières intéressantes possibles au sein des forces armées françaises. Deux jeunes Mahorais de 19 ans ont eu la chance d’intégrer la Marine nationale ce jeudi matin au cours d’une cérémonie solennelle organisée au sein de la base navale de Mayotte à Dzaoudzi où ils ont été accueillis avec leurs parents par le commandant de la place, le capitaine de frégate François-Xavier Pilven.

La base navale de Mayotte (sur le rocher de Dzaoudzi) a vécu un moment intense en émotion ce jeudi matin avec la signature – pour la première fois localement –  de contrats d’engagement au profit de deux jeunes Mahorais, Ahamada Nathan Belkassem et Houmadi Farouk (respectivement originaires de Kani-Kéli et Dzaoudzi-Labattoir). Âgés de seulement 19 ans, ils ont officiellement intégré les rangs de la Marine nationale française, à la grande satisfaction du commandant de la base navale, le capitaine de frégate François-Xavier Pilven.

“Un métier qui continuera à vous structurer”

Cette brève cérémonie marque un nouveau point de départ pour notre département car si la Marine nationale compte en son sein de nombreux éléments originaires de son sol, il leur a fallu se trouver dans l’hexagone ou sur l’île voisine de La Réunion pour réussir à se faire recruter. Pour ne prendre que l’exemple de la base navale située sur le rocher de Dzaoudzi, une quinzaine de militaires (sur un effectif total de 50) sont des natifs du territoire qui ont demandé à y être affecté pour se rapprocher de leurs familles ou servir dans leur île natale pendant un certain temps. « Aujourd’hui c’est quelque chose d’un peu inédit, vous ouvrez un petit peu le chemin qui doit inciter, je l’espère, un grand nombre de jeunes Mahorais à s’engager dans les armées, à s’engager dans la Marine », a déclaré le capitaine de frégate aux désormais nouveaux marins.

Aux parents venus accompagner leurs enfants et vivre avec eux cet instant solennel, il leur a adressé ses chaleureux remerciements pour l’éducation structurante qu’ils leur ont offerte et sans laquelle ils n’auraient pas choisi cette voie. « Un métier qui continuera à vous structurer quel que soit votre avenir. Là, vous mettez un premier pas dans l’institution, dans la Marine, dans les forces armées, ça va être pour vous une occasion de découvrir un métier extraordinaire, ou un métier ordinaire dans un cadre extraordinaire ». Une manière pour le commandant de la base navale de Mayotte de faire comprendre aux deux futurs quartier-maîtres qu’ils auront la possibilité d’apprendre des métiers existants dans le civil ou d’autres plus spécifiques aux forces armées.

L’espoir d’une carrière militaire

Pour Ahamada Nathan Belkassem, c’est avec une très légère pointe de regret qu’il tourne la page de sa vie civile. L’appel de la mer et le goût de l’aventure ont su motiver sa décision d’intégrer la Marine nationale, soutenu dans cette démarche par sa mère. Il désire embrasser une longue carrière de mécanicien et pourquoi pas se donner les moyens de suivre les formations en vue de gravir les échelons pour devenir un jour officier. Houmadi Farouk attendait impatiemment de pouvoir parapher son contrat d’engagement. Lui, à l’inverse de son collègue, a connu un parcours qui l’a tout naturellement conduit à choisir de devenir marin. Il a fréquenté deux années durant le centre de formation maritime à Dzaoudzi, ce qui lui a procuré une envie d’approfondir ses connaissances en apprenant un autre métier dans la Marine. Son rêve est de se retrouver un jour sur la passerelle d’un bateau entouré d’instruments de navigations high-tech. Il désire ardemment commander un navire au cours de sa future carrière militaire. Les deux jeunes marins prendront l’avion ce samedi pour Paris, d’où ils rejoindront la grande base navale de Toulon (Var) avant d’intégrer dès dimanche soir le pôle école Méditerranée à Saint-Mandrier pour quatre semaines de formation initiale préalable à une affectation.

Semaine de l’innovation : “Mettre en lumière les initiatives innovantes sur le territoire”

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La première édition de la Semaine de l’Innovation, organisée par l’Agence de développement et d’innovation de Mayotte (Adim), a accueilli 150 participants en 2023.

Du 17 au 20 septembre, la Semaine de l’Innovation revient après une première édition réussie en 2023. Cette année, l’accent est mis sur la transition écologique. Les projets les plus innovants pourront à nouveau recevoir un accompagnement, grâce au concours Innov’action 976.

Pas d’innovation sans transition écologique

La Semaine de l’Innovation revient pour une deuxième année consécutive sur le territoire mahorais. Organisée par l’Agence de développement et d’innovation de Mayotte (Adim), cet événement se tient du 17 au 20 septembre. Cette édition étant placée sous le thème de la transition écologique, le mardi sera consacré à la présentation de projets innovants notamment dans le domaine de l’énergie, de 9h à 16h, au siège de la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) à Mamoudzou, sur invitation. “On a souhaité faire un gros focus sur la transition écologique, car on n’envisage pas le développement économique sans le respect de l’environnement”, déclare Soumaya Soulaimana, responsable innovation à l’Adim, qui est en charge de la semaine. Les programmes de financement pour les initiatives novatrices et dans le sens du développement durable seront également présentés. Plusieurs tables rondes auront lieu pour favoriser les échanges. “Le but de cette semaine est vraiment que les différents acteurs se rencontrent, qu’ils puissent faire écosystème, et favoriser aussi les partenariats publics privés”, développe l’organisatrice.

Le concours Innov’action 976 de retour

Les 18 et 19 septembre et la matinée du 20 septembre seront notamment consacrés au concours Innov’action 976. La compétition se déroulera au Pôle d’excellence rurale (PER) de Coconi, à Ouangani. À partir de 13h, le mercredi, les différents candidats présenteront leurs projets. De 8h à 16h le jeudi, les participants présélectionnés seront coachés par des experts et des entrepreneurs pour affiner leurs projets. De 9h à 12h le vendredi, ils devront présenter leurs pitchs finaux et cinq lauréats seront sélectionnés. Ils bénéficieront d’un accompagnement par des experts de Schoolab pendant six mois pour développer leurs idées. Chacun recevra une subvention de 10.000 euros. “Nous voulons mettre en lumière les initiatives innovantes sur le territoire”, insiste Soumaya Soulaimana. Les inscriptions pour le concours sont ouvertes jusqu’au samedi 14 septembre à minuit, sur la plateforme du conseil départemental, qui soutient l’événement.

Les portes de la Technopole de Dembéni s’ouvrent

Le vendredi après-midi, de 14h à 16h, sera consacré aux portes ouvertes de la Technopole de Dembéni, dans le but d’offrir aux visiteurs un aperçu des services, équipements et projets de recherche voués à être hébergés sur le site. Une nouveauté pour cette deuxième édition. Ce lieu est en effet destiné à accompagner des entreprises mahoraises en mettant à leur disposition du matériel et des laboratoires pour renforcer leur potentiel technologique. Une incarnation architecturale de cette semaine dédiée à l’innovation.

Infos pratiques : Mardi 17 septembre : 9 h à 16 h à la CCI de Mamoudzou. Mercredi 18 septembre : à partir de 13h au PER de Coconi. Jeudi 19 septembre : de 8h à 16h au PER de Coconi. Vendredi 20 septembre : de 9h à 12h au PER de Coconi et de 14h à 16h à la Technopole de Dembéni. Pour s’inscrire au concours Innov’action 976, il faut se rendre sur le site : https://lecd976soutientmonprojet.fr. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au samedi 14 septembre 2024 à minuit.

Un multirécidiviste condamné à douze ans de prison pour tentative de meurtre

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Fahadi Abdou Chef a été condamné à douze ans de prison, avec interdiction de porter une arme et interdiction de quitter le territoire français.

La cour d’assises de Mayotte a prononcé, ce jeudi 12 septembre, une peine de douze ans de prison à l’encontre d’un homme, auteur multirécidiviste de violences, pour tentative de meurtre en 2020 à Cavani. Aujourd’hui âgé de 23 ans, il avait roué de coups au visage un ressortissant burundais, provoquant des lésions au cerveau et une infirmité permanente chez la victime.

Une peine de douze ans de prison ferme a été prononcée à l’encontre de Fahadi Abdou Chef, ce jeudi 12 septembre. Depuis mercredi, cet homme de 23 ans comparaissait devant la cour d’assises de Mayotte pour tentative de meurtre et violences en réunion sur un individu né au Burundi. Le 11 septembre 2020 dans la soirée, un groupe de cinq personnes jettent des pierres sans raison apparente sur deux Burundais dans le quartier de Cavani (Mamoudzou). L’un d’eux tombe au sol, Fahadi Abdou Chef lui porte alors des coups répétés à la tête et lui écrase le visage avec le talon. La victime se retrouve gisant dans une flaque de sang, les premiers témoins de la scène le croient mort. Ces blessures provoquent un traumatisme crânien grave chez la victime, qui souffre aujourd’hui d’une infirmité permanente.

Fahadi Abdou Chef était donc jugé mercredi et jeudi pour tentative de meurtre et violences en réunion. Le jury a décidé de le condamner à douze années d’emprisonnement, avec interdiction de porter une arme pendant cinq ans et interdiction de quitter le territoire français.

« L’intention de commettre un homicide ressort clairement »

Une peine qui correspond aux réquisitions de l’avocat général, Yann Le Bris. Dans son réquisitoire, ce dernier a insisté sur « l’agression incompréhensible qui a saccagé la vie de la victime en quelques minutes. Le 11 septembre 2020, cette dernière, âgée de 33 ans, avait des projets, des espoirs, des amis. Le 12 septembre, tout cela s’est envolé. Désormais, il vit au ralenti en ayant perdu toute vitalité physique ».

« L’intention de commettre un homicide ressort clairement », selon le représentant du ministère public, à la fois « dans la répétition des coups, dans leur violence et aux endroits où ils ont été portés. » Il analyse l’agression de ce soir-là « presque comme une suite logique » dans le parcours de l’individu, « comme un refus de prendre en compte les avertissements judiciaires » alors qu’il a été condamné à sept reprises. Des condamnations très proches dans le temps. En août 2018, il est jugé pour vol avec violence, en septembre 2018 pour vol en réunion, en novembre 2018 pour violence sur personne chargée de l’autorité publique, en novembre 2018 encore pour violence aggravée par deux circonstances etc. L’avocat général estime que la prison ferme est la réponse la plus adaptée au comportement de l’individu : « Dans le cas de profils comme ce garçon, quand la justice leur a tendu la main, ils ont pu avoir la capacité de se transformer ». 

« La seule école qu’il a connue c’est la rue »

De son côté, Maître Soumetui Andjilani, l’avocat de la défense, considère que l’intention de perpétuer un homicide n’est pas clairement établie. « Voulait-il le tuer ? Non, moi je veux répondre « non » à cette question. Il n’y a pas assez d’éléments dans le dossier qui permettent de prouver cela ». Dans sa plaidoirie, il décrit un jeune garçon qui a connu «  l’hostilité du quartier de Cavani », son profil lui rappelle celui de nombreux autres jeunes également « entrés dans le moule de la délinquance ». « Fahadi Abdou Chef n’avait pas assez d’argent pour se nourrir, alors il a rejoint la bande de Cavani », justifie-t-il. A la mort de sa grand-mère, alors qu’il avait 13 ans, « la seule école qu’il a connue, c’est la rue ». Tandis que l’intéressé se trouve en détention provisoire depuis quatre ans, son avocat déclare « c’est déjà beaucoup. La prison ne construit pas un homme ». Du fait des quatre années déjà purgées, il reste aujourd’hui huit années de prison à Fahadi Abdou Chef.

Comores : Six passeurs de migrants jugés devant le tribunal correctionnel

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Le délibéré sera connu le 10 octobre prochain. Photo d’illustration.

Deux passeurs sont poursuivis pour homicide involontaire après le décès de passagers qui voulaient rejoindre Mayotte. Une seconde affaire implique en revanche des prévenus qui auraient participé à l’hébergement de ressortissants d’Afrique des Grands Lacs que l’Etat s’apprête à expulser. Le délibéré pour les deux dossiers sera connu le 10 octobre prochain.

Le tribunal correctionnel de Moroni a jugé six personnes ce jeudi 12 septembre, poursuivies pour des faits de trafic illicite de migrants. La première affaire concerne quatre Comoriens accusés d’avoir aidé des continentaux à entrer illégalement sur le territoire de l’Union des Comores. Le 22 août, 24 migrants qui seraient originaires essentiellement du Burundi et de la République Démocratique du Congo, ont été débarqués sur une plage de Vanamboini, une localité située à plus de 10 km de la capitale, Moroni.

Selon le chef du parquet, Ali Mohamed Djounaid, ce n’est qu’une semaine plus tard que les autorités apprennent leur arrivée. D’où la comparution des quatre personnes soupçonnées d’avoir porté assistance à ce groupe de personnes qui voulaient rejoindre Mayotte. A la barre se trouvaient le propriétaire de la maison qui les accueille jusqu’alors, mais aussi celui qui est allé demander les clés de la résidence sise à la plage, et l’autre prévenu anjouanais qui était en contact avec le boss burundais. Ce dernier a reconnu devant les jurés avoir reçu un coup de fil depuis le Burundi pour partir à la recherche de migrants arrivés à la Grande Comore. « J’ai ainsi exigé que l’on m’envoie treize personnes, seulement des hommes. Je ne voulais pas d’enfants ni de femmes dans le contingent. Ils sont venus à Anjouan et j’ai trouvé un endroit où les héberger. Et le quatrième jour après leur venue, j’ai été arrêté« , a-t-il indiqué, devant le tribunal.

“Je suis juste venu en aide à des personnes en détresse”

Le même homme, inculpé pour trafic illicite de migrants a admis qu’il a reçu 3.000 euros (1,5 million de francs comoriens) pour accomplir le travail. Il a utilisé une partie de cet argent pour l’achat de moteurs, lesquels ont été confisqués, d’après lui, par les forces de l’ordre. Ce passeur anjouanais dit avoir aussi accepté la mission pour subvenir aux besoins de sa famille. Pour le moment, le reste des migrants est pris en charge par l’Etat qui cherche un moyen de les renvoyer chez eux, à en croire le parquet de Moroni.

Devant les jurés, le père de famille qui s’est approché en premier des migrants s’est défendu de toute implication en tant que complice et a juré qu’il n’a touché aucun argent en contrepartie. « Je suis juste venu en aide à des personnes en détresse, parmi lesquelles des enfants âgés entre 3 et 7 ans« , a-t-il martelé. Un argument repris par son avocat, Maître Youssouf Imani, qui a mis en avant le côté humanitaire de son client, pour réclamer sa relaxe, après la prononciation des réquisitoires du parquet. Le ministère public a en effet cité la nouvelle loi sur le trafic illicite de migrants votée en juin dernier et promulguée un mois plus tard, pour demander la condamnation des prévenus. Le parquet s’est appuyé sur près de quatre dispositions qui répriment le trafic lui-même, mais également toute complicité, fait qui inclut l’hébergement de personnes entrées illégalement sur le territoire.  Le ministère a ainsi requis des peines de trois ans de prison ferme pour les quatre prévenus, assorties d’une amende de 20 millions de francs comoriens, soit 40.000 euros chacun. Le délibéré est attendu le 10 octobre prochain. C’est ce jour-là que le sort de deux autres passeurs qui comparaissaient ce jeudi sera connu.

Un trafic de cigarettes

Les deux hommes risquent jusqu’à 10 ans de prison ferme, si le tribunal suit le réquisitoire du parquet. A l’origine de leur inculpation, les décès survenus en 2019 et 2021 de passagers (des Comoriens) qu’ils transportaient à Mayotte. Ce n’est pas tout. D’autres charges concernant du trafic de cigarettes et de stupéfiants les visent également. Pour les traversées, les deux hommes ont d’abord nié avoir aidé à conduire depuis 2011 des passagers à Mayotte, a précisé l’un d’eux. « La deuxième fois c’est au début de 2024 quand le président de l’assemblée, Moustadroine Abdou, m’a sollicité pour faciliter le transport de quatre personnes à Mayotte, dont un blessé lors d’un accident de circulation dans le cadre des travaux de réfection des routes à Anjouan« , a clarifié le père de dix enfants. Son coaccusé, a reconnu pour sa part qu’il lui est arrivé de rechercher de temps en temps des clients en particulier ceux de son village pour les confier à des commandants de kwassa-kwassa.

Au terme des débats, le ministère public a demandé des peines allant de 5 à 10 ans de prison et une amende de 5 millions de francs comoriens (10.138 euros) pour chacun. Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense, dont Maître Fahmi Saïd Ibrahim, ont jugé les réquisitoires sévères. « La qualification est erronée car on ne peut pas parler de trafic pour le transport des Comoriens vers Mayotte. Vous savez, depuis l’indépendance, il y a eu cinq constitutions, elles stipulent toutes que Mayotte est comorienne. A cela s’ajoutent 22 résolutions des Nations Unies qui abondent dans le même sens. Il faut être cohérent. Je suis choqué que le parquet, gardien de droit, poursuive des Comoriens pour un trafic de personnes« , a déploré l’avocat Fahmi Saïd.

Céta’Maoré organise un comptage de baleine dimanche

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L’association mahoraise de protection des mammifères marins Céta’Maoré en appelle aux bénévoles ce dimanche 15 septembre pour participer à une journée synchronisée de comptage des baleines à bosse. Le rendez-vous est donné à deux points stratégiques de l’île : au bord du lac Dziani de Petite-Terre pour couvrir l’Est ou au Mont Chiconi pour couvrir l’Ouest. L’évènement, organisé avec IndoCet Consortium, peut durer toute la journée en fonction du nombre de bénévoles. Pour les conditions de participation, se rendre sur la page Facebook de l’association à l’adresse suivante : https://www.facebook.com/cetamaore.

La première Fête de l’Aviation à Mayotte

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Du 27 au 29 septembre, les habitants pourront fêter pour la première fois l’aviation à l’aéroport de Pamandzi. Organisée simultanément dans plusieurs territoires de France et d’Outre-mer, la Fête de l’Avion souhaite mettre en lumière l’importance de l’aviation dans notre quotidien et son rôle stratégique pour le développement de l’île. Durant trois jours, festivités et activités seront co-organisées par le Cluster Aéronautique de Mayotte et l’association M’Safara, pour petits et grands, professionnels et amateurs.

La déchetterie mobile passe à Koungou ce samedi

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Quatre bennes seront déployées samedi 14 septembre de 8h à 12h sur la place de la Poste dans la commune de Koungou pour récupérer gratuitement déchets verts, encombrants, ferraille, déchets électroménagers et ampoules. Plus d’informations sont disponibles sur la page Facebook « Communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte ».

« Les 2e samedis de Hamouro » ce samedi 14 septembre

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Ce samedi 14 septembre, « Les 2e samedis de Hamouro » sont de retour de 8h à 13h. Ce marché agricole, artisanal et gustatif « permet de faire vibrer vos sens, tout en mettant à l’honneur les richesses de notre territoire », annonce Sud tourisme de la Communauté de communes du Sud de Mayotte. Cet événement convivial et familial vise à célébrer la culture locale. Les visiteurs pourront acheter des produits maraîchers et artisanaux, choisir sur les étals des produits frais issus de l’agriculture locale ainsi que des créations artisanales. Il est aussi possible de déguster des plats traditionnels. Une randonnée gratuite est aussi prévue, participation possible à partir de 10 ans. Rendez-vous à 8h munis de chaussures de marche. Pour plus d’informations : caribou@sudtourisme.yt , contact@sudtourisme.yt ou 06 39 06 37 03

Droit de réponse de la CCPT concernant l’article sur le projet de fusion des polices municipales

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Dans l’édition Flash Infos n°5747 du mardi 10 septembre, l’article intitulé « Du blues dans les rangs de la police municipale de Dzaoudzi-Labattoir » mentionne un projet de fusion des polices municipales refusé, présenté à l’approbation des élus communautaires.

La Communauté de Communes de Petite-Terre représentée par son président Monsieur Archadi Abassi a souhaité exercer son droit de réponse : « Il n’existe pas à ce jour de « projet de fusion refusé » puisque la fusion des polices municipales est une idée collective et non un projet. Cette idée d’unir les polices municipales de nos deux communes est née d’un constat commun de nos deux maires, Monsieur Mikidache Houmadi et Monsieur Madi Madi Souf, que notre Président partage fortement. La fusion de nos forces de police est à ce jour la meilleure réponse pour pallier l’inefficacité opérationnelle sur le périmètre frontalier de La Vigie, dans le cadre de la lutte contre la délinquance. Cette proposition d’union s’inscrit également dans un esprit de mutualisation. Le premier but est la montée en puissance et en compétences de nos deux polices municipales réunies, dont l’objectif est la lutte contre toutes les formes de délinquance et d’assurer notre mission de prévention sur l’ensemble du territoire de la Petite-Terre. Le deuxième but est l’augmentation des moyens financiers : A l’instar du fonctionnement au niveau national, une police intercommunale aura plus de moyens pour garantir la sécurité de la population que deux polices communales. L’intervention de Monsieur Mohamed Elamine Abdourahamane, adjoint au Maire et élu en charge de la sécurité à Pamandzi, sur cette idée de fusion est une opinion personnelle sur un sujet n’ayant pas à ce jour évolué en projet et n’ayant pas été présenté comme tel lors d’un conseil communautaire. De ce fait, cette opinion n’est pas « un refus sans détour (…) côté Pamandzi », mais un avis hors contexte qui n’engage que sa personne. »

Un jeune décède après avoir reçu plusieurs coups de couteau en Petite-Terre

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Un jeune decede a Labattoir

La commune de Labattoir, en Petite-Terre, a été secouée par une agression mortelle ce mercredi soir. Aux alentours de 18h, un jeune, qui serait âgé d’une quinzaine d’années, a reçu plusieurs coups de couteaux. Son pronostic vital engagé, il a été conduit au Centre Hospitalier de Mayotte (CHM), où il décède quelques heures plus tard. La gendarmerie nous confirme qu’après avoir déployé un important dispositif de recherche, plusieurs interpellations ont eu lieu. Trois suspects auraient été appréhendés et un autre se serait rendu. Une enquête est actuellement en cours. Le parquet n’a, pour l’heure, pas encore communiqué sur cette affaire. 

Pour éviter les représailles liés généralement à ce type d’agression, des gendarmes en renfort sont venus de Grande-Terre pour assurer le calme pendant la nuit et au moment de l’arrivée des élèves à l’école.

Le recteur s’est rendu dans l’établissement de la victime

Dans la matinée de jeudi, le recteur de l’académie de Mayotte, Jacques Mikulovic, s’est rendu au lycée de Petite-Terre où était scolarisée la victime pour apporter son soutien aux élèves et au personnel. Un communiqué du rectorat adressant ses condoléances à la famille informe aussi qu’une cellule psychologique sera mise en place dans l’établissement pour soutenir les élèves et le personnel. “Nous appelons chacun à faire preuve de responsabilité et de retenue en évitant notamment la diffusion de rumeurs sur les réseaux sociaux”, peut-on lire également.

« J’étais énervé, je n’ai pas pu me contrôler »

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L’homme est accusé de tentative de meurtre et de violences en réunion.

Dans la nuit du 11 septembre 2020, un Burundais est roué de coups au visage à Cavani (Mamoudzou). Ce déchainement de violences provoque un traumatisme crânien grave chez la victime. L’accusé, un homme de 23 ans, comparaît devant les assises ce mercredi et jeudi pour tentative de meurtre et violences en réunion.

La scène s’est passée dans le quartier de Cavani à Mamoudzou le 11 septembre 2020 dans la soirée. Un groupe de cinq jeunes hommes croise deux Burundais. Ils leur balancent des pierres et même des chaises sans raison apparente, les hommes visés s’enfuient en courant, jusqu’à la chute de l’un d’eux. Malgré celle-ci, des pierres continuent à leur être jetées. Alors que l’une des victimes est au sol, l’accusé porte des coups répétés à sa tête et lui écrase le visage avec son talon. L’homme lui aurait crié d’arrêter mais l’auteur des coups âgé de 19 ans au moment des faits aurait continué de le battre. Ce dernier comparaissait donc ce mardi au tribunal accusé de tentative de meurtre et de violences en réunion ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) de moins de huit jours.

Le soir de l’agression, un voisin est interpellé par le vacarme dans la rue, il entend « au secours », dehors il découvre un homme gisant dans une mare de sang. Ce dernier a perdu connaissance. D’abord, transféré au Centre Hospitalier de Mayotte (CHM), il est finalement évacué en urgence à La Réunion pour être soigné.

Six condamnations

Dès l’interrogatoire, le jeune homme reconnaît les faits. Ce mardi 11 septembre lors du procès, seul lui comparait sur les cinq membres. Deux sont mineurs et seront jugés par le tribunal des enfants. Pour les deux autres, un non-lieu a été décidé en l’absence d’éléments à charge. La victime est également absente, car elle déclare n’avoir aucun souvenir de l’agression car elle était inconsciente.

Ce mardi, le jeune homme au visage rond et juvénile appelé à la barre n’est pas inconnu de la justice. En effet, la présidente du tribunal Nathalie Brun l’a déjà jugé lorsqu’elle était juge des enfants. Son casier compte déjà six condamnations, pour vol avec violences, violences aggravées avec arme, port d’arme illégitime. Mineur lors de ses premières condamnations, il a été accompagné par la Protection judiciaire de la jeunesse.

Les magistrats cherchent donc à déterminer pourquoi l’accusé a causé ces violences gratuites. « Pourquoi cet acharnement sur cet homme ? Pourquoi continuez-vous à le battre ? Les autres avec vous disaient que c’était suffisant », questionne Nathalie Brun. « C’est dommage, ce qui est arrivé, ce n’était pas mon objectif », répond l’intéressé. Tout au long de l’audience, le jeune qui s’exprime en shimaoré se montre taciturne. La présidente le pousse dans ses retranchements pour comprendre ses motivations. « J’étais énervé, je n’ai pas pu me contrôler », concède-t-il, affirmant que les Burundais ont frappé un de ses amis, alors il a « tapé très fort » parce qu’il était « en colère ».

« Des troubles visuels et auditifs irrémédiables »

Ses coups ont provoqué chez la victime une infirmité permanente. Ce dernier a subi un « traumatisme crânien grave et un enfoncement d’une partie du crâne », explique Marius Cardinal, médecin-légiste intervenu au cours de l’audience pour éclairer le jury. Il a perdu un œil, son champ de vision est réduit et son audition a baissé. Il n’est également plus autonome et a besoin d’un accompagnement pour s’habiller et faire sa toilette. « On lui a estimé un déficit fonctionnel permanent entre 70 et 85 %, avec des troubles visuels et auditifs irrémédiables », indique le médecin.

Cette nuit du 11 septembre, l’accusé avait consommé de l’alcool, avec un taux évalué à 2,2 g/litre de sang. Une substance qui s’avère être omniprésente dans sa vie. L’instruction a montré qu’il « boit de manière compulsive pour oublier les problèmes dans sa tête. L’alcool est utilisé comme anxiolytique», rapporte la présidente. Sous son influence, les violences qu’il commet sont renforcées mais l’analyse psychiatrique n’a pas révélé « d’altération du jugement ».

Déscolarisé en CM2

Des problèmes d’alcool à mettre en parallèle avec ses difficultés dans sa vie quotidienne. Né de parents comoriens, ces derniers ont été expulsés lorsqu’il était enfant, il a alors été confié à sa grand-mère qui est décédée quand il a eu 13 ans.  Une femme « identifiée comme l’unique élément stable de sa famille », évoque Nathalie Brun. Il quitte l’école en CM2, sa scolarité est entravée par son bégaiement. A ce moment-là, il se met alors à boire et à fumer. A l’âge de 17 ans, il est arrêté une première fois pour vol de nourriture.

Après quatre ans de détention provisoire à la prison de Majicavo, il affirme lors de l’audience, avoir « grandi mais ne pas avoir d’avenir, je retourne dans mes problèmes à chaque fois », dit-il. S’il exprime des regrets, « ce n’est pas pour la victime mais c’est plutôt pour lui-même », estime une magistrate. Son incarcération était aussi perçue comme un moyen d’éviter les représailles de la communauté burundaise qu’il craignait. A la question de savoir, s’il compte se faire soigner d’un point de vue psychologique pour éviter une nouvelle escalade de violences, l’accusé a répondu qu’il n’en « avait pas l’intention ».

Magnégné news : le nouveau média qui tourne en dérision l’actu mahoraise

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le créateur présente Magnégné news comme : “L'hebdo de merde qui vous ressemble, l'hebdo de merde qui vous rassemble.”

Un hebdo parodique en ligne vient d’être créé par un m’zungu installé à Mayotte. Dans ses articles, il tourne en ridicule les problèmes sur l’île : pénurie de soignants, crise de l’eau etc… Des articles drôles pour rire des galères du quotidien.

Un hebdomadaire décalé a fait son apparition dans le paysage médiatique mahorais. Magnégné News. “L’hebdo de merde qui vous ressemble, l’hebdo de merde qui vous rassemble”, peut-on lire en préambule sur le site. On est dans l’ambiance. Le créateur et unique rédacteur de ce média parodique – qui souhaite rester anonyme – tourne en ridicule les travers des institutions de Mayotte en maniant avec talent l’humour absurde.

“Quand je suis arrivé à Mayotte il y a trois ans, je me suis retrouvé face à des situations qui me semblaient improbables. Je les racontais à mes amis mais je me suis dit jamais ils ne me croiront”, se souvient le métropolitain. Ses expériences sur l’île l’inspirent, quand une situation l’amuse, « pendant un repas, une réunion… », il prend des notes sur son téléphone avant de lancer le site il y a trois semaines.

“Initiatives de Santé Transversales ou encore IST”

Dans le premier article publié, il dévoile “La médecine autonome à Mayotte, la nouvelle stratégie audacieuse” de l’hôpital pour répondre à la pénurie de soignants. Jean-Marc Defour, le directeur du Centre Hospitalier de Mayotte (CHM) incarne un défenseur de la médecine autonome. Pour s’y former, les patients doivent s’inscrire en ligne sur le site Jéjébobo.yt, et les cas les plus graves sur le site Jéjégrosbobo.yt.  Ils apprennent lors d’un atelier “à esquiver les coups de machette, à s’enfuir rapidement, puis à préparer un garrot en moins de 10 secondes. C’est un peu comme le triathlon, mais avec plus d’adrénaline et de sang. Je ne désespère pas de voir cette pratique apparaître aux JO lorsque Mamoudzou les accueillera en 2070, insh’Allah” lit-on dans la bouche du directeur parodié. Ce programme s’inscrit dans un projet plus large appelé “Initiatives de Santé Transversales ou encore IST”, inspiré du système de santé malgache, qui rappelle étrangement le sigle des infections sexuellement transmissibles. “J’ai récemment discuté avec des élus de Koungou qui disaient être revenus de leur voyage à Madagascar avec beaucoup d’IST !”, continue le n°1 satirique du CHM.

“Un troisième bras qui pousse” avec l’eau de la SMAE

Dans le second article, le pseudo-journaliste s’attaque à une autre institution et non des moindres, la Société Mahoraise des Eaux, avec une plongée dans ses coulisses en compagnie de la directrice Françoise Fournial, également parodiée. “Je bois de l’eau du robinet tous les jours et avant que vous me posiez la question non, aucun rapport avec le troisième bras qui est en train de pousser“ est-il écrit en référence à des propos qu’elle avait tenus en 2021 : “Je bois l’eau du robinet tous les jours, mes filles aussi”. Dans la société, les salariés jouent au puissance 4 et au coinche, chacun représente un village et lorsque l’un d’entre eux perd, le village subit alors une coupure d’eau inopinée. “Ah, là, vous voyez ? Djamila vient d’être éliminée… C’est Dembeni qui va déguster. C’est une manière de motiver tout le monde et de créer un environnement de travail stimulant”, découvre-t-on.

L’auteur du média qui est un grand fan du Gorafi (journal parodique), compte moquer les différentes institutions de Mayotte, la Cadema, le Conseil départemental etc… Une démarche qui ne vise pas à simplement critiquer avec un regard de métropolitain. “Je rencontre plein de wazungu qui dénoncent le fonctionnement des collectivités mais souvent ils travaillent pour elles. En fait ce que je veux dire, c’est qu’on fait tous partie du problème, à tout niveau chacun fait de la merde, moi aussi”, estime-t-il.

En revanche, à ses yeux, les dysfonctionnements des institutions sont peut-être plus saillants à Mayotte et donnent matière à l’absurde. “Chaque année, de nouveaux scandales éclatent avec la crise de l’eau, la mairie, le conseil départemental. Les têtes changent mais les problèmes restent”. Une chose est sûre selon lui : “Avec tous les problèmes qu’on a à Mayotte, je ne risque pas d’être en manque d’inspiration”.

Magnégné news, un site à suivre donc pour se divertir et rire des problèmes du quotidien à Mayotte. L’auteur y publie un article chaque week-end. Il les poste également sur les groupes Facebook : Mayotte Expat et Infos routes à Mayotte (IRM).

Prison et tatouage peuvent faire bon ménage

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8,9% des détenus se font tatouer durant les trois premiers mois de leur incarcération, selon Gilles Penavayre.

À l’occasion du colloque Mayotte en Santé, une conférence s’est tenue sur la prévention des risques liés au tatouage dans le milieu carcéral. Si cette pratique faite de manière non conventionnelle en prison est dangereuse pour la santé, une expérimentation en métropole pourrait bien offrir des pistes de solution.

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Le docteur Yves Aubry, responsable de l’unité sanitaire en milieu pénitentiaire (USMP) de la prison de Majicavo, et Gilles Penavayre, chargé de mission Halte Soin Addictions (HSA) pour l’association Oppelia, ont animé une conférence sur les risques liés aux tatouages en milieu carcéral au colloque Mayotte en Santé.

“On a toujours marqué les prisonniers. En se tatouant eux-mêmes, c’est une façon de se réapproprier leur corps”, commence Gilles Penavayre, chargé de mission Halte Soin Addictions (HSA) pour l’association Oppelia, basée à Lyon (Rhône). Ce mercredi, une des conférences du colloque Mayotte en Santé, qui se tient jusqu’à jeudi au Pôle d’excellence rurale de Coconi, était consacrée à la prévention des risques liés au tatouage dans les prisons.

Peu d’infections dans la prison mahoraise

Le docteur Yves Aubry, responsable de l’unité sanitaire en milieu pénitentiaire (USMP) de la prison de Majicavo, qui entamait la rencontre, a fait un état des lieux de la pratique du tatouage dans le milieu carcéral à Mayotte. Ce dernier a réalisé une étude en juin 2024, portant sur 50 nouveaux entrants en détention. Sur cet échantillon, 30 avaient déjà au moins un tatouage, un chiffre important selon le médecin. “Puis ils en font aussi beaucoup en incarcération”, ajoute-t-il. Alors qu’en France les tatoueurs sont soumis à des réglementations notamment au niveau de l’hygiène, les méthodes utilisées par les prisonniers ne sont pas conventionnelles : bétadine séchée, doliprane brûlé ou cendre pour faire l’encre ; lames de rasoir, pots de yaourt brûlés pour faire l’aiguille. Le tout, mal désinfecté.

Si cette pratique mal encadrée peut avoir des conséquences sur la santé, notamment au niveau de la transmission d’infections, de maladies type VIH ou hépatite quand le matériel est partagé, ou des réactions allergiques à l’encre artisanale, la population carcérale de Majicavo est plutôt épargnée par ces complications. “Sur les deux dernières années, on a seulement eu trois ou quatre cas de grosse infection”, constate le médecin, ajoutant que la majeure partie du temps, ces tatouages provoquent surtout des rougeurs. Il déplore néanmoins le peu de conscience des risques des détenus mahorais, dont un tiers imagine seulement le cancer comme conséquence à ces tatouages, quand bien même il n’y a pas de lien véritablement établi entre cette pratique et cette maladie.

Vers une pratique encadré du tatouage carcéral

Gilles Penavayre a poursuivi la conférence en présentant le projet de réduction des risques qu’il a mis en place dans une prison en France hexagonale. Il a ainsi créé un programme de tatouage sécurisé consistant à faire venir un tatoueur professionnel une fois par mois auprès des détenus. “Il y a aussi un aspect d’apprentissage. Les détenus peuvent amener leur propre matériel et apprendre les techniques de dessin et règles d’hygiène avec le tatoueur”, développe le chargé de mission. Les prisonniers ont même l’autorisation de se faire tatouer par leur camarade, sous la supervision du professionnel, et ce dernier est finalement souvent préféré à l’amateur. Une solution qui a permis de réduire les risques pour la santé, mais aussi de créer des vocations, et qui pourrait peut-être servir d’inspiration dans la prison mahoraise.

Des sixièmes du collège K1 ont écrit un livre

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Dans la classe de permanence du collège Kawéni 1 (Mamoudzou), parents et enfants se sont réunis ce mardi 10 septembre pour découvrir le fruit du travail de la classe de sixième 608 parcours excellence. Les regards s’émerveillent et les poitrines se bombent à la distribution du précieux livre « Sauvons Ifara », dessiné et écrit par les jeunes collégiens. C’est la première fois qu’ils le découvrent édité, sous le regard admiratif de Sylvia Randrianjohany, professeur de lettre qui a encadré le projet. Sur 20 pages, les aventures d’Ifara, qui tente de se libérer des griffes d’un monstre, sont racontées en dessins colorés. Ce projet a été réalisé dans le cadre du dispositif « Dessine-moi une histoire » en partenariat avec l’Agence Régionale du Livre et de la Lecture (ARLL). Fiers, les parents le sont tout autant. À la fin de la présentation, qui s’est déroulée en la présence du recteur de l’académie de Mayotte Jacques Mikulovic, une mère d’élève prend la parole. « C’est une surprise ! Je suis très très fière », exprime-t-elle sous un tonnerre d’applaudissements. Un dispositif qui sera reconduit l’année prochaine. Le recteur en a profité pour rappeler l’importance de l’écriture et de l’expression.

Dix sapeurs-pompiers partis en renfort dans l’Hexagone félicités

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A l’aéroport de Mayotte, ce mercredi 11 septembre, les dix sapeurs-pompiers partis dans l’Hexagone récemment ont été chaleureusement accueillis par la direction du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) mahorais. Durant 15 jours, ils ont été détachés dans les différentes équipes de secours du département des Yvelines pour prêter main forte aux équipes durant les Jeux Paralympiques. Le président du Conseil d’administration du SDIS, Abdoul Kamardine, s’est déclaré très satisfait de cette opération et a félicité les sapeurs-pompiers mahorais pour leur travail exemplaire.

Ramassage des déchets à Tsoundzou ce dimanche

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Le rendez-vous est donné ce dimanche 15 septembre de 7h à 13h à Tsoundzou (Point de rendez-vous devant le collège de Kwalé), par la ville de Mamoudzou, en collaboration avec plusieurs associations pour nettoyer le village. L’opération de ramassage des déchets, comme celles qui ont été organisées à Mrowahandra, Hauts-Vallons, Hamaha ou encore Kawéni, a pour but de sensibiliser les citoyens à la propreté urbaine.

La Semaine de l’Innovation 2024 décalée d’un jour

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Si la Semaine de l’Innovation devait commencer lundi 16 septembre, elle débutera finalement mardi 17, en raison de la fête de Maoulida (jour férié), et s’étalera jusqu’au 20 septembre. La deuxième édition de l’événement met l’accent sur la transition écologique à travers la présentation de projets et d’initiatives de la filière énergétique, des tables rondes, des sessions coaching et un concours d’innovations Innov’ACTION976. Cofinancé par le Fonds Européen de Développement Régional, l’évènement est organisé par l’Agence de Développement et d’Innovation de Mayotte (ADIM).

73.408 touristes venus à Mayotte en 2023

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 A l’occasion du Salon du Tourisme et des Loisirs de Mayotte, l’Agence d’attractivité et de développement du tourisme à Mayotte (AaDTM) a organisé pour la 2ème année un temps consacré aux professionnels du tourisme du territoire. L’observatoire touristique y a présenté les chiffres clefs du tourisme en 2023. Cette année-là, le territoire a comptabilisé 73.408 touristes extérieurs, 1.687.735 nuitées et 88 millions d’euros de retombées économiques. Pour 60 %, venir à Mayotte est un voyage affinitaire, pour 23 % un voyage d’affaires, pour 15 %’un voyage d’agrément. Ces données “montrent le dynamisme du secteur et le potentiel de développement encore disponible”, souligne l’AaDTM. Cette réunion a également été l’opportunité de revenir sur l’évolution de l’organisme depuis sa transition de Comité Départemental du Tourisme (CDT) à Agence d’Attractivité et de Développement Touristique en 2021. L’AaDTM a aussi présenté ses actions à venir en 2024 et 2025.

Une semaine dédiée à la contraception à Bandrélé

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Le 24 et 25 septembre prochain, le CCAS de Bandrélé, dans le cadre de son Contrat Local de Santé, invite la population à la semaine de la contraception. Une matinée sera dédiée à la sensibilisation sur la contraception au marché couvert de Hamouro et un théâtre forum autour des grossesses précoces aura lieu au Centre Social de Nyambadao.

Les inscriptions au Salon de l’étudiant et de l’apprenti sont ouvertes

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Du 14 au 18 octobre, le Département de Mayotte organise le Salon de l’étudiant et de l’apprenti avec pour thème « Construire l’avenir : éducation, innovation et opportunité ». Les entreprises exposantes peuvent à présent s’inscrire. 500 visiteurs par jour sont attendus. Un service de transport gratuit sera alloué. Des rencontres sous forme de speed dating sont prévues, ainsi que des cafés-débats entre professionnels.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes