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21/09/2007 – Naufrages de kwassas : des autorités comoriennes commencent à réagir

Selon le maire de la ville Mohamed Mahamoud, cet énième accident a fait quatre victimes dont une femme et le copilote, parmi les 16 personnes qui se trouvaient à bord de cette embarcation de fortune qui était partie sur une plage de Bambao vers deux heures du matin à destination de Mayotte. Si on ne dénombre pas d’enfants parmi les victimes, cet accident a tué des parents, des chefs de familles et fait augmenter la liste des orphelins, enfants des victimes des naufrages des kwassa-kwassa dont M. Absoir, 29 ans qui vivait à Mayotte depuis quatre ans, qui était marié et père de deux enfants, selon ses proches, rencontrés par HZK-Presse. Moustakima, un jeune d’une vingtaine d’années originaire de la région d’Itsandra en Grande Comore a aussi trouvé la mort dans cet accident, a affirmé « José » un de ses camarades, avec qui, ils étaient arrivés ensemble à Bambao.

Une mission de l’Unicef qui a séjourné dans l’île la fin de la semaine dernière s’est intéressée du sort des enfants dont les parents ou l’un d’eux ont péri dans ces traversées « de la mort » et compte faire une étude sur l’impact de ces accidents sur ces enfants presque « abandonnés. » L’alerte a été donnée par les rescapés qui ont trouvé refuge dans un village proche du lieu de l’accident et dont certains pourraient être sérieusement blessés, nous a déclaré le maire de la ville.

Mohamed Mahamoud a accusé les gendarmes du port de Mutsamudu de « complicité avec les organisateurs » de ces voyages périlleux, a confié à HZK-Presse qu’il est « déterminé à lutter contre les réseaux implantés dans sa ville et qu’il entend prendre deux mesures importantes dans les deux jours à venir« . « Les propriétaires des maisons qui hébergent les candidats seront notifiés, des patrouilles seront effectuées sur tout le littoral des limites de la commune et les vedettes de type Koma 4 qui font ces traversées seront ramassées et confisquées à la gendarmerie« , a-t-il dit.

« Le circuit est long puisque les candidats viennent de partout« , reconnaît-il, avant de conclure qu’il va agir et qu’il compte sur le soutien de son ministre de l’intérieur.

 

Hamid Ahmed

UNE Mayotte Hebdo N°348 – Vendredi 14 septembre 2007

UNE Mayotte Hebdo N°348 - Vendredi 14 septembre 2007

Dossier santé, offre de soins – 4 pages

Mayotte région au 1er janvier 2008

 > Mayotte Eco – le thé du ramadan
 > Education – lutte contre l'illéttrisme
 >
Mahoraid SFR – 3 jours intenses

UNE Mayotte Hebdo N°348 – Vendredi 14 septembre 2007

UNE Mayotte Hebdo N°348 - Vendredi 14 septembre 2007

Dossier santé, offre de soins – 4 pages

Mayotte région au 1er janvier 2008

 > Mayotte Eco – le thé du ramadan
 > Education – lutte contre l'illéttrisme
 >
Mahoraid SFR – 3 jours intenses

14/09/2007 – La fabuleuse histoire de l’ylang ylang à Mayotte

Cet ouvrage n’est pas le premier que le couple fait éditer aux Deux Océans (voir « Les femmes de Jésus » et autres…). L’idée de raconter l’aventure de cette fleur mythique, qui a pignon sur rue sur le marché mondial de la cosmétique, leur est venue au cours d’une visite à Paris. La grisaille automnale ramenait sans cesse à leur esprit les belles couleurs de notre lagon et les verts collines de Grande Terre… et naturellement les fortes senteurs de l’ylang-ylang. Le projet reçut immédiatement l’approbation de leur éditrice.

De retour à Mayotte, les Moatty se sont mis à la recherche de documents divers traitant de la fleur. Mais n’ayant rien trouvé de significatif sur son introduction dans l’île au début du siècle passé, ils ont auditionné différentes personnes en rapport avec son exploitation et sa commercialisation, avant de se déplacer sur les îles de Nossy-Bé (Madagascar), au Conservatoire botanique des Mascareignes à la Réunion, puis à l’île Maurice.

Ces déplacements et les recherches entreprises leur ont permis de retracer l’histoire et la route de l’ylang jusqu’à Mayotte. « Si tu veux me connaître, il faut venir jusqu’à moi…« , dit l’un des poèmes insérés dans cet ouvrage, pour illustrer la fragilité de cette fleur qui constitue une richesse naturelle pour les populations locales, à sauvegarder et transmettre aux générations futures, « afin qu’elles rendent grâce de son existence« .

Devant l’absence de données techniques et de supports de références sur l’ylang-ylang à Mayotte, Yves et Marie–Céline Moatty ont obtenu un soutien financier du Stabex moyennant la mise à disposition d’un certain nombre d’exemplaires de ce livre. Une collaboration qui leur a permis d’apporter une qualité d’impression, en couleur, sur du papier glacé.

Saïd Issouf

14/09/2007 – Un château gonflable pour les plus jeunes

Dix villages ont été sillonnés avec le trampoline élastique. Des journées de démonstrations qui ont fonctionné à merveille à l’exception de celle de Mamoudzou, un jour de pluie. Et la société vient tout juste de s’équiper d’un énorme château gonflable, pour le plus grand plaisir des enfants de moins de douze ans. « Les enfants entrent dans le château et sautent sur le trampoline intégré et conçu pour eux« . Cette structure gonflable peut être empruntée pour des animations ou des anniversaires. Le coût serait de 200 euros la matinée et 300 euros la journée.

Avec quinze ans de gymnastique et un titre de champion de France, Julien, par ailleurs gérant du restaurant La Mangrove (dans la zone Nel), souhaite créer dans quelques temps une équipe d’acrobates et effectuer des spectacles dans les villages mahorais. En attendant, l’entrepreneur de trente ans donne des cours de trampoline, tout à fait sécurisé, avec des élastiques attachés au niveau des hanches et une structure en métal.

Le passage dans le château gonflable est de deux euros. Pour le trampoline, le passage est à cinq euros et le poids raisonnable pour en pratiquer est fixé entre quinze et quatre-vingt quinze kilos. Durant un quart d’heure, Julien apprend aux apprentis acrobates à faire un salto arrière et pour finir lance « la fusée« , en tirant au maximum les élastiques vers le bas pour lâcher d’un seul coup et envoyer le client dans le ciel.

« Quand une personne fait un salto, il se perd, ne sait plus trop où il est dans l’espace ni comment il va retomber. J’apprends aux personnes à gérer cette sensation au fil des heures« . Le trampoline de l’entreprise Mayotte Sensation est installé à Majicavo Koropa le temps que le propriétaire trouve un siège fixe.

Contact : Julien au 0639.21.29.81 ou sur mayottesensations@wanadoo.fr

Septembre 2007 – Société – Les enfants des poubelles

Ils se déplacent toujours en groupes et se rassemblent fréquemment autours des grandes boutiques de la capitale. Dans quelle tranche de vie peut-on les placer ? Leurs vies tanguent au fil des rencontres. Tantôt ils sont les pauvres petits enfants mendiants, victimes de l'immigration clandestine. Tantôt ils deviennent des petits monstres capables des pires insultes et des pires vols et cela sans aucun scrupule. Mineurs pour la plupart, la justice a les poings et les mains liés face à leurs agissements. A moins qu'un réseau d'adultes se cache derrière cette misère infantile ?

Interrogez ces gamins sur le butin qu'ils ont ramassé dans les poubelles diverses ou à la décharge de Majicavo et vous obtiendrez toujours la même réponse : "c'est pour mon chien", semblent-ils s'être donné le mot. Pourtant Mayotte est une île musulmane qui prêche l'éloignement des chiens car ce sont des animaux impurs. Et tous les enfants rencontrés à fouiller dans les poubelles répètent le même refrain : "ces aliments sont pour nos chiens". Admettons un instant que cela soit la vérité, pouvez-vous nous conduire chez vous, pour qu'on puisse voir vos chiens ? Un long moment de silence s'installe alors. Il est vrai que rien ne pousse ces enfants à nous conduire chez eux, mais certains acceptent.

Les trois enfants que nous suivons vivent dans les bidonvilles de Kawéni. Ils ont entre 12 et 14 ans. Pour revenir dans leur quartier, les petits empruntent des chemins invisibles : "nous sommes les seuls à passer par là. Nous connaissons ces endroits comme nos poches", se vante un des enfants. Vêtement sales et déchirés, les enfants ne font pas attention à leur look : "nous n'avons pas les moyens de nous acheter des beaux vêtements", expliquent-ils en arrivant aux abords de leur maison. Des cases faites de bric et de broc. Sans eau, sans électricité. Retirées au fin fond de Kawéni.

 

Pour dormir, une chambre de 2 mètres sur 2 empestant la pisse, un bout de matelas délabré et un drap moisi…

Dans une grande cour vide, des adultes sont assis et jouent au domino. Sans inquiétude, les enfants se dirigent vers les plus grands, cartons tendus. "Déposez ça là et allez préparer le feu !", lance une voix sortie de nulle part. Dans les cartons, des restes amenés des poubelles des grands magasins : des œufs, des tranches de jambon encore emballées dans leurs paquets, des poires… Puis une voix nous interrompt : "aucun journaliste ici. Pas de journaliste !…", stoppe brutalement un adulte assez costaud pour faire obtempérer le plus gaillard des hommes. Tous les enfants reculent, regards effrayés. Un moment de pourparlers s'entame alors, puis le contact est noué.

Les enfants sont mis en retrait. Les adultes ressentent le besoin de s'expliquer : "c'est moi qui a sauvé ce petit de la misère. Ses parents ont été expulsés par la police. Depuis 2 ans je m'occupe de lui. Mais ce petit est incontrôlable. Il pille les poubelles, vole aux supermarchés. Tous les jours la police vient nous voir à cause de leurs bêtises, je ne sais plus quoi faire", braille l'adulte tout en nous conduisant vers le lieu où sont supposés loger les petits. Une chambre de 2 mètres sur 2, empestant la pisse. Un bout de matelas délabré sert de couchage aux petits. Les draps sont moisis… Les détails sont indescriptibles tant le lieu est invivable. Une porcherie diront certains…

Les enfants admettent, hors la présence des adultes, vivre effectivement dedans, "mais pas toujours. Des fois nous dormons chez des amis, c'est mieux". Les déclarations des adultes pleuvent d'un peu partout : "c'est moi qui l'aide", "non c'est moi", "non c'est plutôt moi", se bousculent-ils. Sur l'histoire des petits, chacun veut s'expliquer. Nous apprendrons alors que l'un des gamins vit seul à Mayotte depuis 2 ans. Il aurait 14 ans. Du haut de ses trois pouces, on lui donnerait à peine 12 ans.

 

L'enfant dénonce des maltraitances physiques

Il est arrivé à 8 ans à Mayotte accompagné de ses parents. La suite de l'histoire, le petit Abou très timide accepte de la raconter. Il réfute les explications des grands : "ma mère est rentrée d'elle-même à Anjouan. Mon père n'est jamais venu, il a toujours vécu là-bas. Ici, ma mère m'a laissé à la charge de mon beau-père qui est propriétaire de la cabane où je vis. Mais maintenant, je ne le vois presque plus, il vit à Mamoudzou".

Et tous ces gens, qui sont-ils par rapport à toi ? La tête et les yeux du gamin font comprendre qu'il ne veut pas s'exprimer dans le cercle de ses dits protecteurs. S'en défaire avec l'enfant devient alors un casse-tête chinois. Mieux vaut partir, nous le retrouverons à un autre moment. Deux heures plus tard l'enfant, assis avec un de ses amis, est de nouveau plongé dans les poubelles. Nous en profitons pour poursuivre notre conversation. La langue du petit se délie alors : "le gars qui se vantait m'aider, là-bas, c'est un menteur. Il me bat quand je ne ramène pas de quoi manger le soir. Il me demande de le payer pour manger ce qu'ils font à manger. C'est en plus un voleur. Il dit que j'en suis un, mais quand je reviens avec des trucs à moi, il me les pique", dénonce inlassablement le jeune garçon.

Le regard reste tout de même inquiet, le visage est triste… Puis petit à petit d'autres enfants le rejoignent. Ceux là, ils ont des parents à Mayotte. "Allons dans la mangrove, jouer !", invitent-ils. Heureusement, la vie de gamin existe encore pour les petits comme Abou.

Denise Marie Harouna

UNE Mayotte Hebdo N°347 – Vendredi 07 septembre 2007

UNE Mayotte Hebdo N°347 - Vendredi 07 septembre 2007

Dossier santé, offre de soins – 4 pages

Le malade va mieux

 > Mondialisation – l'ouverture du cocon
 > Education – restauration pour 19.700 élèves
 >
Mayotte Eco – l'ylang, le retour de l'or vert

UNE Mayotte Hebdo N°347 – Vendredi 07 septembre 2007

UNE Mayotte Hebdo N°347 - Vendredi 07 septembre 2007

Dossier santé, offre de soins – 4 pages

Le malade va mieux

 > Mondialisation – l'ouverture du cocon
 > Education – restauration pour 19.700 élèves
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Mayotte Eco – l'ylang, le retour de l'or vert

07/09/2007 – Beaucoup d’anciens parmi les nouveaux professeurs

En tout deux fois huit heures passées à écouter dans le hall du collège, un exercice plutôt difficile pour ceux qui sont habitués à être ceux qu’on écoute. Mardi d’ailleurs, une coupure d’électricité pendant le discours sur la fiscalité a permis à certains « mauvais élèves » de s’enfuir discrètement, une initiative qui leur a valu de vives remontrances le lendemain matin… Globalement, ce séminaire fait plutôt bonne impression.
Une surprise en tout cas, parmi ces nouveaux on trouve beaucoup d’anciens, des enseignants déjà venus il y a plusieurs années, qui se félicitent d’ailleurs de la création de ce séminaire. « Le vice-recteur estime que l’on vient ici pour trois choses : la prime, le lagon et la mission d’éducation. Je pense que je suis revenu pour les trois« , reconnaît honnêtement cet enseignant déjà venu de 2000 à 2004, qui trouve cependant que les discours sur la société mahoraise ne sont pas assez approfondis, qu’on ne mentionne pas la place de l’Islam par exemple.
Une autre « ancienne » approuve, on parle trop peu de la famille et de la place de l’enfant selon elle. La plus critique est une jeune enseignante mahoraise, nouvelle arrivante puisqu’elle vient de terminer ses études en métropole : « le tableau fait de la société mahoraise est vraiment négatif. Je suis moi-même critique avec les miens, mais vraiment on nous fait apparaître comme des ignorants, analphabètes, des femmes soumises à leurs maris… Je comprends mieux le discours de certains profs si c’est ce qu’on leur sert quand il arrivent. » Ce séminaire n’aura pas été inutile, certains ont retrouvé des copains, anciens de Guyane ou d’autres Dom, jeudi la récréation est terminée, les cours ont repris.

Hélène Ferkatadji

07/09/2007 – 150 inscrits au Cnam en 2007

Les enseignements sont assurés par des professeurs présents sur place et d’autres à distance. Plusieurs outils, à l’instar de la visioconférence, d’internet, du chat et des discussions sur forum permettent aux inscrits de poursuivre leurs études sans contrainte. Les formations les plus en vogue concernent les domaine du management (économie, gestion, finance…), l’informatique et la gestion des ressources humaines. Le domaine des énergies renouvelables et aussi froid et climatisation sont en train de monter en force.
Au-delà des formations générales, d’autres viennent de voir le jour. Il s’agit de l’anglais, de la bureautique et à la demande de la CDM, un diplôme préparatoire aux études supérieures d’une durée d’un an servant de période de transition entre la terminale et l’université.
Pour attirer et informer le plus grand nombre de personnes, le centre avait ouvert ses portes tout le long de cette semaine. Les gens affluaient surtout en début de matinée, puis dans l’après-midi.
150 personnes se sont déjà inscrites contre 120 l’année dernière. Le taux de réussite s’élève à 60%.

UNE Mayotte Hebdo N°346 – Vendredi 31 août 2007

UNE Mayotte Hebdo N°346 - Vendredi 31 août 2007

Dossier spécial environnement – 3 pages

L'urgence d'agir

 > Collectivité – les finances mises à mal
 > Enseignement primaire – 100% de rotation à mamoudzou
 >
Magazine – les grandes marées
 
 

UNE Mayotte Hebdo N°346 – Vendredi 31 août 2007

UNE Mayotte Hebdo N°346 - Vendredi 31 août 2007

Dossier spécial environnement – 3 pages

L'urgence d'agir

 > Collectivité – les finances mises à mal
 > Enseignement primaire – 100% de rotation à mamoudzou
 >
Magazine – les grandes marées
 
 

31/08/2007 – Des orques à Mayotte !

« Le lagon de Mayotte a les caractéristiques pour accueillir tous les mammifères marins du monde« , précise Yannick Stéphan. C’est ainsi que l’on a croisé par deux fois des baleines bleues l’an dernier. Mais cela justifie également que les baleines à bosses, nos visiteurs réguliers, viennent mettre bas dans le lagon. Dehors, requins et, on le sait maintenant, orques, guettent. « Super prédateurs, opportunistes des océans, du phoque à l’éléphant de mer, du dauphin à la baleine bleue en passant par le cachalot, aucun animal ne leur fait peur. » (univers-nature.com à propos des orques nomades)

« Quand une baleine pénètre dans le lagon, c’est pour y mettre bas, précise Yannick, si à ce moment elle se retrouve entourée d’une dizaine de bateaux qui viennent l’observer elle prend peur et ressort, et son baleineau se retrouvera à la merci des prédateurs qui attendent dehors. Ces orques ne sont pas là par hasard, il faut être prudent quand on observe les baleines. » Ces magnifiques mammifères n’ont pas été revus les jours suivants, mais maintenant c’est sur, ils sont bien là.

31/08/2007 – L’Europe lutte contre les padzas

31/08/2007 - L'Europe lutte contre les padzas

Plus d’un million d’euros va être injecté par l’Union européenne afin de reboiser les zones d’érosion de Mayotte. Les brûlis agricoles, les constructions anarchiques, clandestines, dangereuses provoquent une déforestation très dommageable et polluante. Les glissements de terrains sont plus fréquents car la terre n’est plus retenue par les arbres. La terre atterrit ainsi dans le lagon et asphyxie les coraux, raréfie la ressource alimentaire des poissons, appauvrit le lagon.

Des zones dans cinq communes ou villages ont été identifiées pour être reboisées. Il s’agit d’Acoua, Kahani, M’bouini, Mtzamboro et Vahibé. Pour l’instant, l’acacias mangium constitue l’arbre référence car il pousse vite, mais les choses pourraient changer. « Nous sommes arrivés à un stade où nous devons réfléchir aux moyens de luttes contre l’érosion. Penser à d’autres arbres, quoi faire des coupes, quel recyclage mettre en place, etc.« , se questionne la direction des affaires européennes du conseil général. Des études vont donc être menées. Une véritable production de charbon de bois pourrait se mettre en place par exemple, même si sa réputation pourrait gêner les écologistes souvent présents dans les couloirs de Bruxelles. Le projet d’une immense pépinière constituée de 150.000 plantes diverses est aussi évoqué.

UNE Mayotte Hebdo N°345 – Vendredi 24 août 2007

UNE Mayotte Hebdo N°345 - Vendredi 24 août 2007

Deux pages sur la rentrée scolaire

Des avancées insuffisantes

  > Emplois à domicile – accélérer la régularisation
 > Communes – des moyens arrivent
 >
Kwassa – enterrement des victimes
 > Etudiants – une mission du cg face aux échecs
 > Réinsertion – un chantier-école

UNE Mayotte Hebdo N°345 – Vendredi 24 août 2007

UNE Mayotte Hebdo N°345 - Vendredi 24 août 2007

Deux pages sur la rentrée scolaire

Des avancées insuffisantes

  > Emplois à domicile – accélérer la régularisation
 > Communes – des moyens arrivent
 >
Kwassa – enterrement des victimes
 > Etudiants – une mission du cg face aux échecs
 > Réinsertion – un chantier-école

24/08/2007 – « On l’a échappé belle »

« Nous avons décollé normalement et tout allait bien. Une demi-heure après, nous étions déjà arrivés sur Madagascar, nous avons entendu quelque chose exploser. L’avion s’est mis à trembler et a commencé à descendre tout doucement. Puis on n’entendait plus de bruit. Le tremblement a cessé. Quelques instants plus tard, le commandant de bord nous a appris qu’il y avait un problème technique et que nous étions contraints de retourner à Mayotte« , raconte Pierre Feutren, un des passagers.
De retour sur l’aéroport de Pamandzi, le B777 est immobilisé. « Il paraît qu’il y a eu des mouvements de panique. Une femme aurait crié. Un monsieur m’a confié qu’il a fait pipi sur lui, mais l’équipage a été super, il a bien réagi et rapidement. On l’a échappé belle. » Immédiatement les équipes d’Air Austral se mobilisent : « trois heures après, nous avons embarqué à bord d’un autre avion venu de la Réunion et nous avons atterri là-bas vers minuit« , ajoute monsieur Feutren.
Joint par téléphone, le directeur d’Air Austral à Mayotte nous a appris que le problème sera résolu d’ici ce dimanche. Les horaires des vols seront malheureusement perturbés jusqu’à ce week-end. Les retards s’étalent entre 3 heures et 24 heures. Les vols Air Austral transportent en moyenne 490 passagers par jour.
« Des techniciens spécialisés de San Francisco seront au complet ce vendredi. Ils prendront en charge à Roissy un réacteur de rechange convoyé en partie démonté à Mayotte, via la Réunion. Le moteur de rechange sera acheminé jusqu’à Mayotte via un Hercule C 630« .
Pour tout renseignement, il est conseillé aux voyageurs de contacter Air Austral au 0825 013 012, votre agence de voyages ou de se connecter sur le site internet http:/www.air-austral.com

24/08/2007 – Un goûter sain pour tous

« Fini les chips et les jus de fruits !« , promet le maire Ben Ali Mohamed. « Il y aura des produits laitiers et des fruits. Nous sommes soucieux de ce que mangent nos enfants et si la commune peut participer à une bonne nutrition des enfants, c’est une bonne chose« , continue le premier magistrat. Près de 1.800 élèves seront concernés par cette mesure et contrairement à ce qui se passait auparavant, même ceux dont les parents ne peuvent leur offrir de goûter pourront y avoir droit.

Pour offrir des goûters à tous les élèves, la commune de M’tzamboro a signé une convention avec la Caisse d’allocations familiales (Caf) dans le courant de la semaine. Celle-ci va financer à hauteur d’un euro par enfant et par jour les goûters des élèves de la commune de M’tzamboro, soit près de 36.000 par mois. « C’est une somme considérable. Tous les mois, la mairie devra rendre compte du nombre d’élèves qui ont effectivement pris ces goûters« , précise Anli Mari, responsable du service social à la mairie de M’tzamboro.

Jusqu’alors, chaque parent fournissait un goûter à ses enfants, du moins ceux qui en avaient les moyens. « A M’tsahara et Hamjago, des associations organisaient l’achat de goûter grâce à la cotisation de parents. Mais là, on prend cela en charge. On va faire un appel d’offres et une société agréée par la Dass et la Caf sera chargée de fournir les goûters. Celle-ci devra respecter des normes d’hygiène strictes puisque la DSV vérifiera si tout est en ordre« , prévient le maire.

Cette convention entre la Caf et la commune semble avoir séduit les élus, mais aussi les parents. Cette opération permettra de sensibiliser tout le monde à l’importance d’une alimentation équilibrée. En revanche, les mamas goûters qui vendent des friandises ou des pains tartinés au chocolat verront leur rôle remis en question. « Nous discuterons avec nos futurs partenaires pour voir dans quelles mesures ces personnes-là peuvent être intégrées au dispositif« , explique Ben Ali Mohamed.

Ce projet qui initie un début de restauration collective était dans les cartons depuis longtemps à M’tzamboro. Mais ce n’est qu’à partir de cette année que la municipalité a décidé de postuler à des aides de la Caf dont l’existence est récente. La distribution de ces goûters est prévue à partir de la mi-octobre, le temps que la procédure d’appel d’offres soit lancée puis complétée. Une première que d’autres communes ont choisi de suivre également.

UNE Mayotte Hebdo N°344 – Vendredi 17 août 2007

UNE Mayotte Hebdo N°344 - Vendredi 17 août 2007

Dossier: "Les enfantsen danger"

Du kwassa à la rue

 > Dossier : "Les enfants en danger"
 > Kwassa – la tragédie continue
 >
Foncier à sada – détruire pour reconstruire
 > Etudiants – une mission du cg face aux échecs
 > Réinsertion – un chantier-école

UNE Mayotte Hebdo N°344 – Vendredi 17 août 2007

UNE Mayotte Hebdo N°344 - Vendredi 17 août 2007

Dossier: "Les enfantsen danger"

Du kwassa à la rue

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Foncier à sada – détruire pour reconstruire
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Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes