Le président Douchina a informé les conseillers généraux que "le préfet a donné des avis conformes sur ces amendements", rappelant qu'"il faut tout faire pour qu'il soit adopté par le Conseil d'Etat". Le 2e vice-président, Ahamada Madi Chanfi a voté contre ces modifications qui reviennent selon lui à reconnaître que les Mahorais qui ont construit leur maison sans permis pourront voir leurs habitations détruites. Le Padd concerne 9 sites et demeure un préalable au développement de projets touristiques à Mayotte.
01/10/08 – Le Padd encore une fois révisé
30/09/08 – Les instits non satisfaits de la visite de Jégo
Le SE CGT Mayotte et le Sima Snudi FO ont pris acte du désintérêt du Secrétaire d'Etat chargé de l'Outremer à l'égard des instituteurs de Mayotte et des enfants qu'ils enseignent. La réunion multi partite (préfecture, vice rectorat, conseil général et syndicats) du mercredi 1er octobre sera l'occasion pour l'intersyndicale de confirmer (ou d'infirmer) ce constat amer." Pour l'heure le vice rectorat n'a pas confirmé sa présence à cette réunion, quoi qu'il advienne l'intersyndicale appelle tous les instituteurs à participer à l'assemblée générale qui aura lieu samedi 4 octobre au conseil général à 9h.
30/09/08 – Le PS demande à l’Etat de régler sa dette à la CDM
Le Parti socialiste considère que le retard par l'Etat du paiement de sa contribution constitue un véritable frein à la mise en place des équipements vitaux rendus indispensables face à l'explosion démographique. Il s'avère d'autant plus urgent de combler cette dette que la question de l'évolution statutaire de Mayotte ne saurait être obérée par la situation financière de la collectivité départementale, situation dont est en grande partie responsable l'État. Enfin, il tient à alerter les pouvoirs publics sur les constructions scolaires à Mayotte qui relèvent de la compétence de l'Etat. Celles-ci sont aujourd'hui dans une situation particulièrement inquiétante : en effet l'Etat n'hésite pas à recréer de véritables "collèges Pailleron", en construisant des établissements scolaires en préfabriqué pour un coût de 3 M€ contre près de 30 M€ pour un établissement neuf.
Aussi, le Parti socialiste demande à Yves Jégo d'indiquer directement aux Mahorais dans quel délai le gouvernement compte payer sa dette de 45 M€ et de prendre des engagements chiffrés pour les constructions scolaires dans le second degré alors que la démographie scolaire continue à progresser et que des efforts de rattrapage sont encore nécessaires.
30/09/08 – Fadul, nouveau président du Comité de bassin
29/09/08 – L’aéroport, équipement moteur du développement de Mayotte
A peine débarqué du Boeing 777 d'Air Austral vendredi, le secrétaire d'Etat à l'Outremer Yves Jégo a passé en revue les troupes du GSMA et s'est dirigé vers le nouveau hangar de Mayotte Air Service, qu'il a inauguré avec le préfet Denis Robin et le président du Conseil général Ahamed Attoumani Douchina. Ce nouvel outil de travail permettra à l'entreprise de Paul Issouffali de développer ses activités aéroportuaires. "L'aéroport doit être un équipement moteur du développement de l'île. Les études de 2 millions d'euros pour la piste longue et la nouvelle aérogare ont été lancées. La piste sera écologique, car on doit préserver le lagon. Pour le financement, le tour de table doit mobiliser tout le monde : Union européenne, Etat et collectivités locales" a lancé le secrétaire d'Etat. ans le même temps, il a affirmé que l'amélioration de l'aéroport faisait partie du programme de campagne du président Nicolas Sarkozy et qu'une fois fini, il devrait permettre à toutes les compagnies de le desservir t en premier lieu Air France dont il envisage e rencontrer les dirigeants à ce sujet dans un venir proche. Par ailleurs, Yves Jégo a émis le ouhait de voir des dispositifs comme le chèque ransport accessible aux Mahorais pour que le prix des billets d'avion en direction de 'Hexagone et de la Réunion soit moins onéreux.
29/09/08 – Création du GIR
Samedi à 12h30, Yves Jégo a officiellement annoncé la création du GIR (Groupe d'intervention régional) pour succéder au GIM (groupe d'intervention de Mayotte). Le secrétaire d'Etat a déclaré que la création de cette nouvelle structure, qui fédère les forces de la gendarmerie, de la police nationale, de la police aux frontières, des douanes et du fisc, est "un cran de plus dans l'action de l'Etat contre l'immigration clandestine, pour faire la chasse aux trafiquants d'êtres humains, mais aussi à tous ceux qui emploient des clandestins à Mayotte". Le GIR aura en effet la possibilité d'effectuer des contrôles fiscaux et douaniers pour mener des investigations en profondeur et démanteler les réseaux. Félicité par M. Jégo, Gérard Gauthier (à droite) lieutenant de gendarmerie responsable de l'OPJ et actuel directeur du GIM aura vraisemblablement la charge de diriger le GIR de Mayotte.
29/09/08 – Le président comorien accuse la France
Le président comorien Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a accusé, jeudi sur la tribune de l'ONU, la France de tenter de "départementaliser l'île comorienne de Mayotte", rapporte l'agence de presse chinoise Xinhua. Lors du débat annuel de la 63e Assemblée générale des Nations Unies, il a souligné que les déclarations officielles de la France sur ce dossier "ne cadrent pas avec le respect du droit international". M. Sambi a déclaré que la détermination affichée ces derniers temps par les autorités françaises pour l'organisation d'un référendum l'an prochain sur la départementalisation de Mayotte "n'est pas de nature à favoriser un dialogue franc et constructif" entre les deux parties. Lorsque les Comores composées de Mayotte, Anjouan, Mohéli et de la Grande Comore ont été admises dans l'ONU en 1975, Paris n'a pas manifesté son opposition à cette admission, a-til dit pour expliquer le bien-fondé de la revendication comorienne sur l'île de Mayotte.
Le président Sambi a affirmé que son pays considérait donc comme étant nulle et non avenue toute consultation qui serait organisée dans le cadre de la départementalisation de l'île de Mayotte. Il a exprimé sa confiance sur une bonne volonté du président français Nicolas Sarkozy à trouver une solution au problème de Mayotte, tout en appelant les autorités françaises à oeuvrer dans le sens de préserver un climat favorable au dialogue engagé, pour parvenir à une solution négociée et prendre en compte la préoccupation comorienne sur son unité nationale et son intégrité territoriale. M. Sambi a aussi exhorté la communauté internationale à aider au rapprochement des vues des deux parties dans ce sens, parce que "l'unité des quatre îles des Comores ainsi que la paix et la stabilité durable de cet archipel sont nécessaires à son développement harmonieux". Il a remercié à cette occasion l'Union africaine, la Ligue arabe, la Tanzanie, le Soudan, la Libye, le Maroc, le Sénégal, la France et les Etats-Unis pour leur soutien moral, matériel et financier à la solution de la rébellion sans effusion de sang et à la restauration de la légalité constitutionnelle sur l'île d'Anjouan en juin dernier.
UNE Mayotte Hebdo N°397 – Vendredi 26 septembre 2008
Dossier 5 pages
L'Islam et la République
> Consommation – "nous demandons la fin de l'anarchie des prix"
> Entretien avec Sophie Blanchy – "la révision de l'état civil est un problème"
> Environnement – Sur le lagon avec la brigade nature
26/09/2008 – Sur le lagon avec la Brigade nature
“Normalement les gendarmes devaient être avec nous, mais ils ont eu un empêchement”, explique Antonny Grolleau. En effet la Brigade nature, dont les missions se focalisent autour de la police de l’environnement (protection de la faune, de la flore et des réserves naturelles), effectue des interventions communes avec les Affaires maritimes (règlementation de la circulation en mer et de la pêche) et la gendarmerie pour pouvoir appréhender toutes sortes d’individus qui enfreindraient la loi dans le lagon. A la barre, Antonny Grolleau met le cap vers le Nord. La radio est branchée sur la fréquence de Sea Blue Safari. Avec plusieurs embarcations dans leur flotte, les capitaines des bateaux échangent entre eux des tuyaux pour repérer les baleines.
A l’avant du M’kombé, Kamal scrute l’horizon avec des jumelles surpuissantes dont la portée est supérieure à 250 mètres. Après 10 minutes de navigation, il voit quelque chose devant lui. “Regardez à 100 mètres, il y a un opérateur et des baleines !”, dit-il sûr de lui à ses collègues. Effectivement, à une centaine de mètres, à quelques encablures du port de Longoni, un bateau de Lagon Aventure s’approche d’une baleine.
“On coupe les moteurs et on observe”, glisse Antonny Grolleau. Le bateau et ses touristes sont désormais à 80 mètres du M’kombé. Il a coupé son moteur et s’approche d’une baleine qui sort son dos à quelques mètres, suivie de son baleineau. Le spectacle est grandiose et les touristes ne seront pas venus en mer pour rien. Ils profitent même de l’aubaine pour se jeter à l’eau et nager aux côtés du mammifère géant.
"Un jet-ski n’a pas le droit de s’éloigner à plus de deux milles du rivage"
Désormais sans jumelles, Kamal toujours à l’affût voit surgir un jet-ski sur la gauche du M’kombé. Celui-ci a coupé le moteur et a à son bord trois passagers. “Les jet-ski, c’est interdit”, nous signale-t-il. Antonny Grolleau précise qu’en plus l’embarcation a enfreint la législation nautique puisqu’un jet-ski n’a pas le droit de s’éloigner à plus de deux milles du rivage. Dans son malheur, l’embarcation s’est arrêtée à la perpendiculaire de celle de Lagon Aventure et se trouve sur la trajectoire de la baleine, ce qui est également interdit. Finalement la baleine s'éloigne. Les baigneurs de Lagon Aventure, encore abasourdis par la proximité et l'imposante taille des cétacés, remontent tous contents sur leur bateau. Jean Mehn décide d’approcher le jet-ski pour faire un rappel de la réglementation.
– Bonjour madame, bonjour messieurs, nous sommes de la Brigade nature. Connaissez-vous les règles d’approche des mammifères marins ?
– Je ne m’en rappelle plus très bien, indique le pilote.
– Est-ce la première fois que vous approchez une baleine ?
– Non.
– Tout d’abord, vous n’avez pas le droit d’approcher les baleines avec un jet-ski. De plus, vous ne devez pas dépasser la zone de deux milles. Enfin, vous devez vous placez en parallèle de l’animal comme l’a fait l’autre bateau.
– J’ai coupé le moteur et puis la baleine s’est dirigée vers nous, nous ne sommes pas venus à sa recherche, explique le pilote. On a le droit de plonger à côté de la baleine ? Les baigneurs ne la dérangent-ils pas plus que nous ?, continue le jeune homme.
– Ils ont le droit de plonger à l’eau, mais ne peuvent pas toucher l’animal, répond très pédagogue Jean Mehn.
Pour cette fois-ci, les passagers du jet-ski ne seront pas sanctionnés et auront droit à un sourire et une plaquette d’informations sur l’approche des mammifères marins et des tortues.
“On vérifie s’ils ne transportent pas de viande de tortue”
Quelques minutes après, le M’kombé repart et file vers la passe de M’tzamboro. “C’est la Brigade nature qui est à côté de toi”, crache la radio. “On passe au téléphone”, répond une seconde voix, qui n’a visiblement pas très envie de voir les agents de la brigade écouter leur conversation. D’ailleurs, les trois agents rient de bon cœur. “Ces deux opérateurs s’entendent plutôt bien. Mais il y en a qui ne s’entendent pas du tout”, révèle Antonny Grolleau.
Entre la Brigade nature et les opérateurs touristiques le courant passe. “Nous avons fait des réunions avec tous les opérateurs pour qu’ils soient informés. Ils ont bien compris que s’ils enfreignent les règles, ce sont les animaux qui sont menacés et par conséquent leur travail. En revanche, nous faisons souvent des sorties le week-end car il y a beaucoup de nouveaux arrivants à la rentrée à Mayotte. Bon nombre achètent un bateau et ne savent pas toujours comment se comporter face aux animaux”, continue le plus ancien des agents métropolitains.
La Brigade nature travaille sur instruction du procureur de la République. Et pour bien faire comprendre dans quelles conditions ils travaillent, Jean Mehn et ses hommes emmènent souvent en mission des magistrats ou des personnalités administratives. Récemment, le nouveau préfet Denis Robin est ainsi monté à bord du M’kombé.
Après une heure et quart, le M’kombé arrive dans la passe de M’tzamboro. Des petits poissons argentés nagent en bancs à la surface de l’eau. Kamal décide de monter sur le toit du navire. Ses collègues à la barre stoppent le radar. Celui-ci sert surtout lors des sorties nocturnes pour détecter des embarcations ou des animaux. Désormais, la boussole et le GPS suffiront pour guider le M’kombé.
Il est 10h et le navire se trouve en dehors du lagon. Le moteur vrombit de toutes ses forces et le M’kombé file à la vitesse de 15 nœuds. Le bathymètre indique 36 mètres de profondeur. Des pêcheurs dans leurs pirogues font figure de nains face au bien nommé M’kombé. Ceux-ci saluent les brigadiers. A chaque pirogue croisée, Kamal est aux aguets. “On vérifie s’ils ne transportent pas de viande de tortue”, indique-t-il. La patrouille fait route vers la Petite Terre. Au fur et à mesure de notre avancée, le récif corallien se dévoile.
"Nous savons bien que la protection de l’environnement passe après le fait qu’ils doivent gagner leur vie. Mais quel lagon vont-ils laisser à leurs enfants ?"
A une centaine de mètres à tribord, l’eau devient turquoise. De l’autre côté du M’kombé une vingtaine de dauphins s’amusent à cache-cache. La matinée aura été riche en visions animales, puisqu’un peu plus tard au large de Moya notre expédition apercevra une tortue. En revanche Kamal, seul agent parlant shimaore, aura la désagréable surprise de découvrir des pêcheurs sur le récif de Petite Terre en train de pêcher au filet. La première pirogue appréhendée a voulu s’enfuir par-dessus la barrière de corail. Mais les agents ne se sont pas laissé prendre. Très énervé, Kamal fait savoir vertement aux pêcheurs qu’il est strictement interdit de pêcher au filet sur le récif et que la prochaine fois, les choses se passeront nettement moins bien pour eux s’ils récidivent.
Pour la deuxième embarcation, la Brigade nature procède autrement. Jean Mehn muni d’un appareil photo prend un flagrant délit de pêche au filet. Celui-ci mesure au moins 300 mètres. Dans ces conditions, impossible de rater ce qu’il y a dans l’eau… y compris les jeunes poissons et le corail. Mais pour verbaliser, il faut la présence d’un agent des Affaires maritimes. Au large de l’aéroport, le M’kombé est obligé de se diriger vers la passe en S avant d’arriver à Dzaoudzi pour aller chercher un fonctionnaire des Aff’mar’.
Malheureusement d’autres obligations nous obligent à finir notre équipée sur le M’kombé à Dzaoudzi. Toutefois, on apprendra que par la suite la Brigade nature et les Affaires maritimes auront interpellé 5 personnes, dont 4 en situation irrégulière à Mayotte. Deux d’entre eux s’enfuiront en plongeant à l’eau, alors que les trois autres, dont le propriétaire mahorais, seront entendus par la gendarmerie puis verbalisés.
“Ce sont des choses qui arrivent. Mais si on relâche notre surveillance, ils recommenceront. Ils avaient pêché plus de 100 kilos de poissons. Nous savons bien que la protection de l’environnement passe après le fait qu’ils doivent gagner leur vie. Mais quel lagon vont-ils laisser à leurs enfants ? Les poissons pêchés dans le lagon sont de plus en plus petits”, constate un brin désabusé Antonny Grolleau.
Mammifères marins et tortues, la règlementation
La règlementation concernant la capture ou l’approche des mammifères marins et des tortues est claire et précise. Il est interdit de blesser, tuer, capturer les tortues et les mammifères marins du lagon. On ne peut vendre, acheter ou utiliser des objets issus de ces animaux. Pour éviter que ces animaux se prennent dans les filets de pêche, ceux-ci sont interdits d’usage sur le récif corallien, à moins de 100 mètres des animaux. Ne pas respecter ces règles peut provoquer une amende s’élevant à 9.000 € et à une peine de prison de 6 mois.
Par ailleurs, lorsqu’on approche un dugong ou une baleine, il faut couper son moteur à 100 mètres de l’animal. Si plusieurs embarcations sont proches de l’animal, elles doivent se mettre en parallèle du mammifère, être au maximum 2 et rester dans ce périmètre au maximum une demi-heure. Pour les dauphins, la distance pour couper le moteur est ramenée à 30 mètres.
Un responsable sensibilisé à la faune et la flore tropicales
Jean Mehn est le nouveau responsable de la Brigade nature. Il remplace Franck Charlier. Tout comme ce dernier il a déjà une expérience de l’Outremer, puisqu’avant de venir à Mayotte il a officié pendant 4 ans à la Martinique et 2 ans en Guyane. “Ma mission va consister à faire augmenter le nombre d’agents commissionnés et assermentés au sein .de la Brigade. Pour l’instant nous sommes 3, mais nos agents mahorais se forment et j’espère qu’ils pourront dresser des PV et être armés comme nous le sommes”, indique-t-il.
Les missions de la Brigade nature contiennent un gros volet d'information en direction des scolaires, mais aussi des professionnels du tourisme, de la pêche ou de toute personne désireuse de connaître la règlementation en matière de police de l’environnement. La Brigade nature participe également à des recherches (thèses, études diverses) et à des comptages d’animaux ou d’espèces végétales dans les milieux protégés.
Un lagon protégé
Le lagon est un véritable aquarium vivant, magnifique, exceptionnel et l’expérience d’une plongée marque à jamais les esprits de celui ou celle qui s’y essaie. Pour le protéger, des aires marines protégées ont été mises en place. Dans la passe en S, autour de la pointe de Saziley ou à N’gouja, il est interdit de pêcher au fusil sous-marin, au filet, à l’hameçon (autorisé à Saziley).
Par ailleurs, il existe des périodes de reproduction pendant lesquelles les crustacés ne doivent pas être ramassés (novembre à mars). Toute contravention peut entraîner la confiscation du matériel de pêche et des captures, une amende de 457 à 22.867 €, la saisie du navire et parfois l’emprisonnement (braconnage de tortue ou de mammifère marin).
26/09/2008 – « Nous demandons la fin de l’anarchie des prix »
Plus de contrôles dans les magasins, stimuler et relancer la concurrence, réprimer les ententes, limiter les marges des importateurs jugées trop excessives, augmenter la production locale, développer la coopération économique dans la région… l'association propose plusieurs pistes de solutions à cette crise.
"Ils ne pensent pas réellement au problème de fond et à l'avenir de Mayotte"
"Ils disent qu'ils font tout ce qu'ils peuvent, ils s'appuient sur la liberté des prix, mais en fait ils ne font rien !", tempête le président de l'association à la sortie de l'entretien avec le secrétaire général de la préfecture, accordé suite à la manifestation. "La loi dit qu'en période de crise, ou de pénurie, l'Etat peut intervenir, ici ça n'est jamais fait. Je m'attendais à ce discours mais je suis quand même déçu. Ils disent qu'ils vont tenter de nous faire rencontrer Yves Jégo mais je n'en crois rien."
La rencontre avec le président du conseil général a été plus satisfaisante pour les manifestants. Celui-ci s'est engagé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour enrayer la crise. "Mais cela ne doit pas se faire au détriment de la collectivité", avertit le président de l'Ascoma, "c'est-à-dire en supprimant les droits de douane, comme le suggère la préfecture." Malgré le renfort en nombre incontestable apporté par les syndicats – CGT, FO, CGC, CFDT – les dirigeants de l'Ascoma se déclarent "déçus".
"Chacun veut prêcher pour sa paroisse et récupérer des avantages pour se poser en leader de son groupe. Ils ne pensent pas réellement au problème de fond et à l'avenir de Mayotte. Le dossier sur les prix, nous l'avons rédigé à deux, avec l'aide de quelques associations, pourtant nous étions 15 à entrer à la préfecture pour l'entretien… Je suis déçu devant la récupération politique de ce mouvement."
L'association et ses partenaires, les femmes leader de la vie publique et Oudaïlia haki za Maore, doivent décider rapidement des suites du mouvement. Une chose est certaine, ils ne comptent pas en rester là et envisagent de porter leurs revendications jusqu'à Paris.
26/09/08 – « De la rigueur pour une nouvelle culture administrative »
26/09/08 – Ibrahim Bahedja futur docteur en géographie et aménagement
26/09/08 – Le Mahoraid annulé
25/09/08 – La validation du PADD ajourné par le Conseil d’Etat
l'Outremer Yves Jégo, qui arrive vendredi à Mayotte, devrait éclaircir ce point. Dans les couloirs de la maison décentralisée, la confusion régnait encore hier après midi : "on nous demande des précisions. Je n'ai pas encore précisément connaissance desquelles, mais le rapport complémentaire élaboré par le service de l'aménagement du territoire devrait bientôt nous être communiqué", à déclaré Mirhane Ousseni, conseiller général de Boueni.
> Ce rapport, dans lequel on retrouvera les points soulevés par le Conseil d'Etat, et, il est permis de le penser, des réponses, sera présenté aux élus lundi matin, lors de la prochaine session plénière du CG. Cette nouvelle tombe au plus mauvais moment, puisque la semaine dernière, lors de la tenue du salon Top résa à Paris, Georges Mecs, le directeur du comité du tourisme, faisait part à M. Jégo de l'intérêt de quelques investisseurs privés pour les neufs sites dédiés au tourisme par le PADD.
25/09/08 – De la viande surgelée transportée à 18°
Lors d'un contrôle routier de grande envergure réalisé mardi matin, les hommes du lieutenant de police Chamassi ont fait une belle prise, peu en rapport avec les infractions du Code de la route. Un camion frigorifique d'un grand distributeur installé à Majicavo s'est fait prendre en train de transporter 2 tonnes de viande surgelée… à plus de 18°C. Interviewée par nos confrères de RFO, la direction a indiqué qu'il y avait eu erreur du chauffeur puisque celui-ci venait juste de rejoindre l'entreprise. Celui-ci aurait pris un camion en panne sans le savoir. Les services de la DSV sont aussitôt intervenus pour sanctionner une entorse évidente à la chaîne du froid et faire comprendre qu'on ne doit pas jouer avec la santé des consommateurs.
25/09/08 – La validation du PADD ajourné par le Conseil d’Etat
l'Outremer Yves Jégo, qui arrive vendredi à Mayotte, devrait éclaircir ce point. Dans les couloirs de la maison décentralisée, la confusion régnait encore hier après midi : "on nous demande des précisions. Je n'ai pas encore précisément connaissance desquelles, mais le rapport complémentaire élaboré par le service de l'aménagement du territoire devrait bientôt nous être communiqué", à déclaré Mirhane Ousseni, conseiller général de Boueni.
> Ce rapport, dans lequel on retrouvera les points soulevés par le Conseil d'Etat, et, il est permis de le penser, des réponses, sera présenté aux élus lundi matin, lors de la prochaine session plénière du CG. Cette nouvelle tombe au plus mauvais moment, puisque la semaine dernière, lors de la tenue du salon Top résa à Paris, Georges Mecs, le directeur du comité du tourisme, faisait part à M. Jégo de l'intérêt de quelques investisseurs privés pour les neufs sites dédiés au tourisme par le PADD.
25/09/08 – Trois nouvelles formations au Greta
25/09/08 – De la viande surgelée transportée à 18°
Lors d'un contrôle routier de grande envergure réalisé mardi matin, les hommes du lieutenant de police Chamassi ont fait une belle prise, peu en rapport avec les infractions du Code de la route. Un camion frigorifique d'un grand distributeur installé à Majicavo s'est fait prendre en train de transporter 2 tonnes de viande surgelée… à plus de 18°C. Interviewée par nos confrères de RFO, la direction a indiqué qu'il y avait eu erreur du chauffeur puisque celui-ci venait juste de rejoindre l'entreprise. Celui-ci aurait pris un camion en panne sans le savoir. Les services de la DSV sont aussitôt intervenus pour sanctionner une entorse évidente à la chaîne du froid et faire comprendre qu'on ne doit pas jouer avec la santé des consommateurs.
24/09/08 – Yves Jégo à Mayotte pour deux jours
Yves Jégo, secrétaire général chargé de l'Outremer, se déplacera à Mayotte le vendredi 26 et samedi 27 septembre. Il arrivera par la ligne régulière vendredi 26 à 11h30 à l'aéroport de Pamandzi, où aura lieu un accueil protocolaire et populaire, suivi d'une séquence "développement économique". Certaines séquences du programme sont toujours en cours de finalisation, nous signale la préfecture. Par ailleurs M. Jégo tiendra un point presse samedi 27 septembre en début d'après midi à la Case Rocher de Dzaoudzi. L'horaire, ainsi que le détail des déplacements en Grande Terre ne nous ont pas encore été communiqués par la préfecture.