Accueil Blog Page 746

UNE Mayotte Hebdo N°401 – Vendredi 24 octobre 2008

UNE Mayotte Hebdo N°401 - Vendredi 24 octobre 2008Finances Publiques

Où va l'argent des communes ? (2ème partie)

 > Evénement – Semaine Bleue des personnes âgées
 > Justice – L’affaire de la carrière de Kangani
 > Santé – Revalorisation des tarifs infirmiers
 > Région – Mohéli refuse la révision constitutionnelle
 > Economie – 4e Forum économique des îles de l’Océan Indien
 > Dossier exceptionnel 5 pages – Les communes sont-elles ruinées ? (2éme partie) / Entretien avec le Préfet

23/10/08 – 40km de routes retracées

Depuis ce week-end vous avez peut être noté que les lignes blanches des routes sont toutes neuves. La Direction de l'Equipement a lancé une opération d'envergure de marquage des routes nationales, sur le réseau allant de Tsararano à Longoni sont refaites les lignes des axes et de bordures de chaussées, ainsi que les céder le passage, les lignes de stop, etc. sur le reste du réseau national, à savoir de Tsararano à Sada, de Dembéni à Tsimkoura, et de Longoni à M'tsahara, seuls les axes de milieu de route sont refaits. Cette deuxième partie sera effectuée cette année ou début 2009 après la saison des pluies selon les moyens dont disposera la DE. Mayotte ne disposant pas d'enterprise compétente dans ce domaine, c'est une société réunionnaise qui a obtenu le marchée, épaulée par les agents de la DE.

Le cout de l'opération pour l'axe Longoni-Tsararano est de 170.000€. "Nous avons choisi une peinture de bonne facture qui respecte les nouvelles normes," tient à préciser M. Mercier, chef de la subdivision territoriale de la DE. "Elle est homologuée pour un million de passage de roues, et est saupoudrée de billes de verres qui réfléchissent dans les phares des voitures, pour une meilleure sécurité de nuit. Par ailleurs elle est anti glissante, pour éviter des accidents de scooter en saison des pluies." Pour cette opération la DE a obtenu des crédits spécifiques qui lui permettent de refaire un axe de 40 km en une seule fois, au lieu de petits tronçons d'une dizaine de kilomètres par an, comme cela est le cas d'habitude. Le marquage devrait être fini à la fin du mois si la pluie ne vient pas gêner les travaux.

23/10/08 – 40km de routes retracées

Depuis ce week-end vous avez peut être noté que les lignes blanches des routes sont toutes neuves. La Direction de l'Equipement a lancé une opération d'envergure de marquage des routes nationales, sur le réseau allant de Tsararano à Longoni sont refaites les lignes des axes et de bordures de chaussées, ainsi que les céder le passage, les lignes de stop, etc. sur le reste du réseau national, à savoir de Tsararano à Sada, de Dembéni à Tsimkoura, et de Longoni à M'tsahara, seuls les axes de milieu de route sont refaits. Cette deuxième partie sera effectuée cette année ou début 2009 après la saison des pluies selon les moyens dont disposera la DE. Mayotte ne disposant pas d'enterprise compétente dans ce domaine, c'est une société réunionnaise qui a obtenu le marchée, épaulée par les agents de la DE.

Le cout de l'opération pour l'axe Longoni-Tsararano est de 170.000€. "Nous avons choisi une peinture de bonne facture qui respecte les nouvelles normes," tient à préciser M. Mercier, chef de la subdivision territoriale de la DE. "Elle est homologuée pour un million de passage de roues, et est saupoudrée de billes de verres qui réfléchissent dans les phares des voitures, pour une meilleure sécurité de nuit. Par ailleurs elle est anti glissante, pour éviter des accidents de scooter en saison des pluies." Pour cette opération la DE a obtenu des crédits spécifiques qui lui permettent de refaire un axe de 40 km en une seule fois, au lieu de petits tronçons d'une dizaine de kilomètres par an, comme cela est le cas d'habitude. Le marquage devrait être fini à la fin du mois si la pluie ne vient pas gêner les travaux.

22/10/08 – Le patrimoine musical Mahorais passe à la trappe au FIM

L'ouverture du Festival InterMizik de Mayotte s'est faite en grande fanfare lundi et malgré les retards éternels, apparemment tout le monde a apprécié la prestation des groupes extérieurs Amampodo (Afrique du Sud), Koomurri (Australie), mais aussi des locaux Jimmy et du duo Bedja-Soundi. Toutefois des rencontres professionnelles intéressantes intitulées "Regard sur le patrimoine musical mahorais" était programmée à 16 h au plateau de Passamaïnty. Mais oh surprise, lorsque nous arrivons, nous voyons un plateau télé (en l'occurrence Mwendro de RFO et non prévu au programme envoyé la veille à 15 h) sur lequel figure justement le directeur du service culturel Alain-Kamal Martial et d'autres invités censés participer aux rencontres professionnelles. Des intervenants extérieurs venus de la Réunion, de France hexagonale mais aussi du Maroc, organisant des festivals, dénichant de nouveaux talents grâce autres des prix qu'ils mettent en place, travaillant à la Sacem attendaient cette réunion également.

Nous pensions poser des questions essentielles sur la sauvegarde du patrimoine musical mahorais.Y-a-t-il un lieu où l'on peut consulter des chansons des groupes musicaux mahorais des années 70 ? Si oui à quelles conditions ? Eston capable de dire combien de titres différents ont créé Viking, Alpa Joe, Scolopendre, les Rapaces, Jimawé ou les formations religieuses de débah ou de moulidi ? A l'heure actuelle, RFO possède une mine incroyable dans ses archives sur bandes magnétiques. La station de Pamandzi les a-t-elle numérisées ? Que compte-t-elle en faire ? Non pas que la responsabilité en incombe seulement à RFO, mais pour ce qui est de la culture mahoraise nous sommes tous responsables et ne rien dire est tout simplement inadmissible. Malgré la présence du directeur du service culturel, nous n'avons eu aucune explication sur le programme et la réunion ne s'est tout simplement tenue. Nous aurions aimé le savoir avant de nous déplacer et nous regrettons d'être passés à côté d'une rencontre essentielle. Peut-être ce n'est que partie remise, qui sait ?

22/10/08 – Le patrimoine musical Mahorais passe à la trappe au FIM

L'ouverture du Festival InterMizik de Mayotte s'est faite en grande fanfare lundi et malgré les retards éternels, apparemment tout le monde a apprécié la prestation des groupes extérieurs Amampodo (Afrique du Sud), Koomurri (Australie), mais aussi des locaux Jimmy et du duo Bedja-Soundi. Toutefois des rencontres professionnelles intéressantes intitulées "Regard sur le patrimoine musical mahorais" était programmée à 16 h au plateau de Passamaïnty. Mais oh surprise, lorsque nous arrivons, nous voyons un plateau télé (en l'occurrence Mwendro de RFO et non prévu au programme envoyé la veille à 15 h) sur lequel figure justement le directeur du service culturel Alain-Kamal Martial et d'autres invités censés participer aux rencontres professionnelles. Des intervenants extérieurs venus de la Réunion, de France hexagonale mais aussi du Maroc, organisant des festivals, dénichant de nouveaux talents grâce autres des prix qu'ils mettent en place, travaillant à la Sacem attendaient cette réunion également.

Nous pensions poser des questions essentielles sur la sauvegarde du patrimoine musical mahorais.Y-a-t-il un lieu où l'on peut consulter des chansons des groupes musicaux mahorais des années 70 ? Si oui à quelles conditions ? Eston capable de dire combien de titres différents ont créé Viking, Alpa Joe, Scolopendre, les Rapaces, Jimawé ou les formations religieuses de débah ou de moulidi ? A l'heure actuelle, RFO possède une mine incroyable dans ses archives sur bandes magnétiques. La station de Pamandzi les a-t-elle numérisées ? Que compte-t-elle en faire ? Non pas que la responsabilité en incombe seulement à RFO, mais pour ce qui est de la culture mahoraise nous sommes tous responsables et ne rien dire est tout simplement inadmissible. Malgré la présence du directeur du service culturel, nous n'avons eu aucune explication sur le programme et la réunion ne s'est tout simplement tenue. Nous aurions aimé le savoir avant de nous déplacer et nous regrettons d'être passés à côté d'une rencontre essentielle. Peut-être ce n'est que partie remise, qui sait ?

21/10/08 – Jimmy, gagnant des Tremplins Musiques Sacem/Mayotte

Samedi après-midi, quelques heures après son arrivée, la délégation des Prix Musiques Océan Indien a participé à la conférence de presse annonçant les Tremplins Musiques Sacem / Mayotte et le dixième Festival InterMizik de Mayotte dont l'ouverture s'est déroulé lundi soir au stade de Passamainty. Six groupes choisis par le Service culturel, à savoir Tif'Ac, Jimmy, Tenor, Soundi, Moilim Klan et Diho, se sont produit devant un jury professionnel, qui était composé pour partie des membres du Prix Musiques OI et pour une partie des personnes choisis par le SC. A l'issu de leur prestation, l'artiste Jimmy est déclaré gagnant des tremplins, suivi de Ténor et Diho. Les trois artistes suivent, depuis ce lundi, une formation scène, administration et management auprès des professionnels invités.
 
Jimmy, le premier de la liste, participera à la présélection du Prix Musiques Océan Indien 2009 qui se déroulera à Madagascar. La participation de Mayotte à ce prix a été confirmé samedi après-midi au CG : la Sacem a remis un chèque de 11.960€ à Presque Bleu, une des structures déléguées. "Jimmy, Ténor et Diho bénéfieront d'autres formations musicales en 2009", avance le SC. La délégation des Prix Musiques, à Mayotte jusqu'au 23 et 24 octobre, participe depuis lundi aux manifestations du FIM, plus particulièrement aux rencontres professionnelles.

21/10/08 – Jimmy, gagnant des Tremplins Musiques Sacem/Mayotte

Samedi après-midi, quelques heures après son arrivée, la délégation des Prix Musiques Océan Indien a participé à la conférence de presse annonçant les Tremplins Musiques Sacem / Mayotte et le dixième Festival InterMizik de Mayotte dont l'ouverture s'est déroulé lundi soir au stade de Passamainty. Six groupes choisis par le Service culturel, à savoir Tif'Ac, Jimmy, Tenor, Soundi, Moilim Klan et Diho, se sont produit devant un jury professionnel, qui était composé pour partie des membres du Prix Musiques OI et pour une partie des personnes choisis par le SC. A l'issu de leur prestation, l'artiste Jimmy est déclaré gagnant des tremplins, suivi de Ténor et Diho. Les trois artistes suivent, depuis ce lundi, une formation scène, administration et management auprès des professionnels invités.
 
Jimmy, le premier de la liste, participera à la présélection du Prix Musiques Océan Indien 2009 qui se déroulera à Madagascar. La participation de Mayotte à ce prix a été confirmé samedi après-midi au CG : la Sacem a remis un chèque de 11.960€ à Presque Bleu, une des structures déléguées. "Jimmy, Ténor et Diho bénéfieront d'autres formations musicales en 2009", avance le SC. La délégation des Prix Musiques, à Mayotte jusqu'au 23 et 24 octobre, participe depuis lundi aux manifestations du FIM, plus particulièrement aux rencontres professionnelles.

20/10/08 – Des mahorais coincés à Moroni

L'équipe de handball de Passamainty, partie cette semaine à Moroni, a bien failli ne pas pouvoir en repartir. Alors que leur départ est fixé pour ce mardi, ils ont appris durant le week end que les conditions de sortie du territoire avaient changé. Jusqu'alors, il fallait s'acquitter de 1 euro pour obtenir un visa de sortie, mais les conditions ont visiblement changé ce weekend, sans faire l'objet d'aucune annonce officielle, et le montant du visa est passé brusquement à 60 euros pour les personnes qui n'ont pas la nationalité comorienne ! La délégation de handball comprenant 13 personnes, elle est censée verser 780€ pour quitter le territoire, sans cette somme qui n'est évidemment pas en possession de l'équipe, les autorités comoriennes refuseraient leur départ. Aux dernières nouvelles, le maire de Mamoudzou, en voyage avec l'équipe, aurait accepté d'avancer l'argent pour leur permettre de rentrer comme prévu mardi. L'ambassadeur de France aux Comores se serait saisi du dossier.

20/10/08 – Des mahorais coincés à Moroni

L'équipe de handball de Passamainty, partie cette semaine à Moroni, a bien failli ne pas pouvoir en repartir. Alors que leur départ est fixé pour ce mardi, ils ont appris durant le week end que les conditions de sortie du territoire avaient changé. Jusqu'alors, il fallait s'acquitter de 1 euro pour obtenir un visa de sortie, mais les conditions ont visiblement changé ce weekend, sans faire l'objet d'aucune annonce officielle, et le montant du visa est passé brusquement à 60 euros pour les personnes qui n'ont pas la nationalité comorienne ! La délégation de handball comprenant 13 personnes, elle est censée verser 780€ pour quitter le territoire, sans cette somme qui n'est évidemment pas en possession de l'équipe, les autorités comoriennes refuseraient leur départ. Aux dernières nouvelles, le maire de Mamoudzou, en voyage avec l'équipe, aurait accepté d'avancer l'argent pour leur permettre de rentrer comme prévu mardi. L'ambassadeur de France aux Comores se serait saisi du dossier.

17/10/2008 – Ecodas retraite les déchets infectieux

600 à 700 kg de déchets à risque infectieux sont produits chaque jour par le CHM. Aujourd'hui, avec la machine "Ecodas", la contamination des Dasri va enfin être éliminée de manière réglementaire : grâce à un procédé qui allie pression, chaleur à 138°C et cycle d'une durée d'une demi-heure à trois quarts d'heure. Cette machine permet d'éliminer seringues, tubes, pansements et petits déchets anatomiques de façon définitive, en stérilisant le broyat et le jus qui ne sont dès lors plus contaminés. Les résidus broyés et rendus inertes sont ensuite enfouis. Tous les bacs sont lavés et désinfectés avant de ressortir du bâtiment. Chaque bac possède un numéro qui lui est propre, ce qui permet d'avoir une traçabilité de chacun d'entre eux. Grâce à un logiciel informatique, toutes les données peuvent être transmises à l'hôpital en cas de problème.

L'acquisition de cette machine par le CHM, qui a coûté 400.000 euros, était programmée depuis 2005 mais il a fallu attendre une subvention de 200.000 euros de l'Etat pour que cette filière de retraitement voie le jour. La chaudière et le compresseur appartiennent à l'entreprise Nicollin, qui est chargée de collecter et de transporter les Dasri sur toute l'île. Les locaux ont été construits par la municipalité de Mamoudzou qui les loue à Nicollin lequel a signé une convention avec l'hôpital, notamment grâce au travail de Marie-Lilian Malaviolle, directrice adjointe des ressources matérielles au CHM.

 Le même système qu'à la Réunion

"Cette terre est un peu un laboratoire. L'hôpital s'est installé dans un terrain vierge. C'est vrai que le CHM est responsable de ses déchets, mais pas des filières d'élimination qui n'existaient pas il y a 6 ans", explique Alain Daniel. Avant le 2 juillet dernier, les Dasri étaient brûlés à l'air libre sur une plateforme en béton, ce qui provoquait des fumées toxiques. Une technique d'incinération qui est normalement interdite.

"C'est une démarche de progrès", se félicite le directeur du CHM, "nous avons été en lien avec la Drire (Direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement), l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) et le service environnement du conseil général pour pouvoir monter ce dossier. Nous avons choisi ce système car c'est le même que celui utilisé par les hôpitaux et les cliniques de la Réunion : si jamais il y a des pièces détachées à acheter, ce sera plus facile".

Un travail de formation de 6 mois a dû également être mis en place pour les 10 agents hospitaliers qui collectent ces déchets. Abdou Bacar, responsable de cette équipe chargée de la collecte des Dasri, explique que "la collecte s'effectue sur trois plateformes : au niveau des urgences, de la logistique et de la maternité. Depuis l'arrivée d'"Ecodas", c'est un grand pas pour l'environnement. Aujourd'hui, il faut que tous les personnels respectent les bacs : jaunes pour les Dasri et verts pour les déchets ménagers".

En plus des 600 à 700 kg de Dasri produits chaque jour par le CHM, les agents doivent également collecter tous ceux des dispensaires et maternités partout sur l'île… Par exemple, les maternités de Kahani ou M'ramadoudou produisent chacune 120 à 200 kg de Dasri par jour.

 Tous les professionnels de la santé sont concernés

 C'est pourquoi il a également fallu former tous les personnels au tri des déchets des quelques 80 services du CHM, et ceux qui sont répartis sur la trentaine de sites qui lui sont rattachés, c'est-à-dire plus de 150 personnes. "Ils doivent désormais faire le tri entre ce qui est contaminé et ce qui ne l'est pas, et ne pas mélanger les Dasri avec des objets métalliques ou du plastique par exemple", précise Alain Daniel.

Le CHM produit environ 95% des Dasri de Mayotte, le reste vient des médecins et des infirmières libéraux, des médecins spécialistes, de la protection maternelle et infantile ou même du vice-rectorat, par le biais des infirmières scolaires. Le CHM paye l'intégralité du marché et met progressivement en place des conventions avec ces praticiens extérieurs. "Nous prenons en charge les déchets en fonction du poids des déchets, avec une facture établie à partir d'un forfait, comme cela se fait en Métropole", précise le directeur du CHM, "il faut convaincre tous les libéraux car eux aussi ont cette obligation réglementaire et ne doivent pas mélanger les Dasri avec les déchets ménagers".

Christel Thuret, chargée de mission énergie et déchets à l'Ademe, ajoute que son organisme va donner des aides financières au CHM afin d'établir un diagnostic de ses déchets et mettre en place un tri encore plus sélectif pour les déchets ménagers de l'hôpital. En attendant, la filière de l'"Ecodas" semble déjà presque saturée, comme le souligne Alain Genin, le directeur de Nicollin Réunion, une entreprise qui gère déjà tous les Dasri sur l'île Bourbon.

"En 2005, on imaginait 250 tonnes de Dasri par an à Mayotte. Aujourd'hui, nous en sommes à 310-320 tonnes. Le prix est dégressif en fonction du poids, ce qui revient aujourd'hui à 1,219 euro par kg traité. Dans le dossier initial, on avait prévu un véhicule et 2 personnes, mais nous sommes aujourd'hui à 2 camions et 4 employés. Cela prend beaucoup plus de temps de traitement, d'autant que les points de collecte ont augmenté. Nous ne pouvons pas faire fonctionner la machine plus de 12 heures par jour, c'est pourquoi on s'oriente déjà vers l'acquisition d'une seconde machine de 300 litres. Elle permettra également de pallier un risque de panne, car les Dasri doivent être traités en 72 heures maximum selon la loi".

Il existe également des machines de 1.000 litres, mais le plafond du bâtiment est trop bas pour l'accueillir. Avec cette nouvelle machine, Mayotte est enfin entrée dans une ère où la gestion des déchets respecte la loi, pour le bien-être et la santé de tous…

 Julien Perrot

17/10/08 – Le député s’engage aux côtés des instituteurs

Ce mercredi, le conseil syndical du SE CGT Ma  reçu le député Abdoulatifou Aly. Cette réunion a été provoquée par le syndicat pour traiter des revendications des instituteurs que ceux-ci estiment "bloquées à cause de la mauvaise volonté de l'administration." Le député a soutenu que des initiatives ont été déjà entreprises, notamment lors de sa première intervention à l'Assemblée Nationale, et par des questions écrites au gouvernement. Il a annoncé "prendre acte" des observations des délégués du SE CGT Ma et a suggéré des actions au tribunal pour contraindre l'administration à appliquer les lois, mais s'est surtout engagé à activer ses démarches pour obtenir des réponses politiques aux différentes revendications des instituteurs.

Il s’est engagé à, avant le 21 octobre, adresser un courrier au préfet pour lui préciser sa position par rapport aux revendications des instituteurs. Il interpellera le gouvernement sur le respect des lois et règlements à Mayotte, notamment la loi organique de février 2007 et l'identité législative en matière de fonction publique ainsi que l'ordonnance du 21 décembre 2007 sur les constructions et fonctionnement des écoles, la majoration de la DSI de 25% et l'IUFM. Enfin, concernant la situation des instituteurs contractuels, "dont les contrats sont dans l'illégalité totale", estime le syndicat, il demandera au ministre de l'Education Nationale de le recevoir avec une délégation de syndicalistes pour aborder le statut des enseignants, la formation des maîtres, les conditions de travail et les moyens pour l'éducation, et demandera au Secrétaire d'Etat chargé de l'Outremer de le recevoir avec une délégation de syndicalistes afin de relancer le dossier de l'indexation des salaires à Mayotte.

UNE Mayotte Hebdo N°400 – Vendredi 17 octobre 2008

UNE Mayotte Hebdo N°400 - Vendredi 17 octobre 2008Finances Publiques

Où va l'argent des communes ?

 > Evénement – Le logement social enfin concrétisé
 > Politique – Saïndou Dadaï coupe les parties
 > Santé – Ecodas retraite les déchets infectieux
 > Education – "Les enjeux prioritaires: l'élève et sa réussite"
 > Dossier exceptionnel 5 pages – Les communes sont-elles ruinées ?

17/10/2008 – Le logement social enfin concrétisé

Avoir sa propre maison est le rêve de tous les Mahorais. Au niveau national, le Président Sarkozy aimerait que le taux de propriétaire de leur logement (56%) atteigne celui des Espagnols (près de 75%)… ou bien celui des Mahorais (proche de 80%). Malgré ce taux très fort, de nombreux Mahorais attendent encore un logement. Certains devaient bénéficier de la case Sim, mais ce programme lancé dans les années 80 pour améliorer l’habitat (construction simple, mais en dur, d’une case de deux pièces avec varangue et cour) ne répond plus aux besoins des habitants aujourd’hui.

Le Conseil de l’habitat en 2005 a décidé de remplacer la case Sim par le logement à accessibilité très sociale (LATS). Celui-ci comporte une surface habitable de 30 à 90 m² (du T2 au T5) selon les cas, mais ont une cuisine, un séjour, des sanitaires et peuvent être évolutifs. “C’est un produit de remplacement (NDLR : de la case Sim) solide et de qualité et répond aux besoins des familles”, a affirmé Denis Robin, préfet de Mayotte, mercredi lors de l’inauguration et de la remise des clés à Mme Aynou Halidi dans le village de Hajangua.

Ce premier logement doit marquer le début d’une longue série puisque selon les objectifs du Padd (Plan d’aménagement et de développement durable), il faut construire 500 logements sociaux (2.300 au total) par an à Mayotte pour que tout le monde ait un toit décent. Accueillie sous les claquements des m’biwis dans sa nouvelle demeure, Aynou Halidi n’a pu cacher son émotion. “Je suis très contente, je remercie tout le monde. Cela fait plus de 10 ans que j’attendais d’avoir ma maison”, explique cette mère de 9 enfants. A Hajangua, d’autres personnes recevront aussi leur LATS bientôt, mais le foncier reste un problème majeur.

 Le foncier, problème majeur pour construire des logements sociaux

 “Outre les difficultés liées à l’adaptation des textes réglementaires et à l’absence de financement, la question foncière reste très préoccupante et centrale. Le prix des terrains a fortement augmenté, rendant difficile les négociations avec les propriétaires et pénalisant de fait la réalisation de projets publics”, a souligné Soihibou Hamada dans son discours d’inauguration. Une réunion a eu lieu à la MJC de Hajangua avec les élus de Dembéni mais aussi d’autres communes, le préfet, le directeur de la Sim Mahamoud Azihary et les services de la DE pour que chacun expose ses désirs, ses possibilités et que des solutions puissent être proposées pour faire avancer ce dossier.

La perspective paraît plutôt encourageante selon la conseillère générale Néma de Dembéni Sarah Mouhoussoune. “Une vraie politique de l’habitat doit se développer. Chacun tirait de son côté auparavant. Avec le partenariat Etat, collectivités locales, Sim, Caf, cela devrait mieux fonctionner”, a confié l’élue originaire de Hajangua.

Lors de cette réunion, il a aussi été évoqué plusieurs dispositifs sociaux concernant le logement à venir. Il s’agit du LAS (logement à accessibilité sociale), du LLS (logement locatif social) et du LLTS (logement locatif très social). “Ces nouveaux produits, tout comme le LATS, les Mahorais ne les connaissent pas. Nous devons expliquer ce qu’ils sont”, a rappelé Denis Robin. Bien que les Mahorais préfèrent la propriété, il a rappelé que le locatif pouvait être une solution pour ceux qui n’ont pas de terrain. Reste maintenant à faire passer le message et souhaiter que les candidats au LATS pourront obtenir rapidement leur logement.

 Faïd Souhaïli

16/10/08 – Le CDTM se moque de Costa Croisières

Alors que le premier paquebot de la compagnie est attendu pour la mi novembre, aucun consensus n'a encore était trouvé entre le CDTM et le croisiériste. Le leader mondial du secteur commence à douter sérieusement de la volonté politique de l'île de recevoir ses passagers. L'objet de la discorde est toujours le même depuis des mois, le lieu de débarquement des touristes. Après de nombreuses réunions, le CDTM avait proposé que le débarquement des passagers excursionnistes se fasse au ponton croisiéristes de Mamoudzou, certes modeste mais prévu à cet effet, et de faire transiter les passagers libres par Petite Terre et de leur faire prendre la barge avant de les réceptionner au quai dit "Colas". Une option, qui même si elle est réalisable techniquement, n'est pas en adéquation avec les critères de sécurité, qualités et de timing que le groupe Costa attendait trouver à Mayotte, comme cela avait été le cas l'an dernier, et devait l'être cette année.

La compagnie, dans un mail adressé à l'agent portuaire Smart, s'étonne légitiment quant aux raisons de ce chambardement de dernière minute et surtout de la candeur de telles propositions, d'autant qu'elles émanent d'un comité de tourisme. N'importe quelle compagnie touristique ne peut se permettre de faire du ségrégationnisme entre ses clients, aux risques de les perdre définitivement. Dans tout les cas, avec le retrait annoncé du Royal Star, si le groupe Costa annule ses rotations faute de propositions sérieuses de la part de la collectivité, c'est 80% du marché local des croisières qui s'écroulerait. Une catastrophe que l'économie touristique mahoraise ne peut se permettre.

15/10/08 – Concours Talents : 27.000€ pour soutenir les créateurs d’entreprise

Mardi en fin d'après-midi au resto-bar "Le Mhaju" de Musical Plage, la remise des chèques du concours Talents Mahorais 2008 organisé par la Boutique de Gestion et doté principalement par la politique de la Ville de la préfecture a permis de récompenser les lauréats régionaux. Des porteurs de projets qui ont créé leur entreprise entre le 1er janvier 2007 et le 31 mars 2008 et ont été accompagnés par une structure d'appui à la création (CMA, CCI, Adie, BG). Pour cette deuxième édition, l'un des lauréats régionaux a réussi à être sélectionné au niveau national et à remporter le prix spécial du jury au niveau national de sa catégorie "dynamique rurale" : il s'agit d'Omar Boitcha, un jeune agriculteur, qui se verra remettre son prix le 23 octobre prochain à Paris. Il suit ainsi les traces d'Alban Jamon, responsable de l'entreprise Apnee, qui a gagné en tout 13.000€ l'année dernière. A noter que parmi les 1.000 dossiers en Métropole et dans les Dom-Tom, seulement 16 sont sélectionnés au niveau national.

Présent lors de la remise des chèques, qui ont totalisé 27.000€, le préfet Denis Robin a déclaré que les candidats à ce concours "donnent un contenu réel au développement économique de Mayotte et donnent du sens au mot "entreprendre"". Tous les lauréats se sont ensuite exprimés à la tribune pour encourager les Mahorais à créer eux aussi leur entreprise. Haloua Haribou, qui a gagné le prix du "meilleur commerçant" doté de 1.000€ par la CCI, a décidé d'en reverser la moitié à Madi Saïd, un paysagiste handicapé d'une jambe, "coup de coeur du jury" dans la catégorie "services", qui a par ailleurs reçu 500€ de la part du Rotary Club et du Crédit Agricole. "Ce geste reflète l'esprit des porteurs de projets car basculer d'une recherche d'emploi à une création d'entreprise apporte une humilité", a constaté Jean-François Demontis, le directeur de la BG.

14/10/08 – Création d’un comité de pilotage pour le débat sur les retraites

Soulaïmana Noussoura, le président de la CFECGC de Mayotte, a convié la semaine dernière au Smiam tous les acteurs publics et privés concernés par le débat sur les retraites à Mayotte que son organisation syndicale souhaite organiser du 26 au 28 novembre prochains. M. Noussoura a décidé d'organiser ce colloque quand il a appris que les pensions de reversions pour les veuves ne durent que 2 ans à Mayotte. Une situation qui augure des futurs débats sur l'entrée de Mayotte dans les régimes de retraite nationaux, avec l'intégration prochaine dans le droit commun : "Mieux vivre notre vie d'aujourd'hui nous oblige à penser et à organiser notre vie de demain" se plaît à répéter l'infatigable représentant syndical. C'est pourquoi M. Noussoura souhaite que ce projet de colloque devienne public, avec un comité de  pilotage ouvert à tous, qui vient d'être créé lors de cette dernière réunion :

"La CFE-CGC est prête à céder ce projet à caractère public. Je suis étonné qu'il n y' ait pas plus d'engouement sur ce sujet très important pour Mayotte". En effet, sur la quarantaine de personnes conviées, seule une dizaine avait fait le déplacement. La Caisse nationale d'assurance vieillesse a assuré M. Noussoura de son soutien financier et a salué la création de ce comité de pilotage à caractère public mais l'appui du conseil général fait encore défaut pour l'instant. Des représentants de la préfecture, du conseil général, des syndicats de salariés et de patrons, les associations, les maires et même les particuliers sont attendus pour la prochaine réunion qui aura lieu au Smiam le 22 octobre à 14h.

13/10/08 – L’équipe municipale de Chiconi reconduite

Dimanche, les habitants de Chiconi votaient pour le "troisième tour" des élections municipales. Pour cette nouvelle élection suite à l'invalidation de celle de mars, deux listes seulement étaient en compétition. C'est encore une fois la liste "Mouvement pour les intérêts de la commune de Chiconi", avec à sa tête le maire Issouf Madi M'Chindra dit Saindou Dadaï, qui l'emporte. Avec 1538 voix contre 875 pour l'alliance MDM-PS-UMP, soit 63.74% des voix contre 36.26%, l'équipe déjà élue en mars renforce son assise puisqu'elle gagne 3 conseillers municipaux, portant leur nombre à 24. La participation est en légère baisse, 57.32% des inscrits se sont déplacés dans les bureaux de vote alors qu'ils étaient plus de 60% en mars.

L'élection de mars dernier avait été invalidée par le tribunal administratif en même temps que celles de plusieurs autres communes, Chiconi étant la seule à ne pas avoir fait appel de la décision, elle est aussi la seule à avoir tenu de nouvelles élections pour le moment. L'invalidation avait été prononcée pour des défauts de procédures dans les procurations, à savoir l'absence du nom de la personne ayant procuration notée à l'encre rouge. L'élection a été suivie avec soin par une délégation spéciale et des gendarmes, les résultats ont été annoncés un peu avant 21h.

13/10/08 – Le Crédit Agricole inaugure sa deuxième agence

Vendredi soir, le Crédit Agricole inaugurait, en présence du directeur général de sa caisse régionale de la Réunion Pierre Martin, sa nouvelle agence, située dans le quartier des Hauts vallons. Arrivé en 1995 à Mayotte, l'établissement de crédit est aujourd'hui le deuxième de la place, avec 17% des parts de marché. Bénéficiant de l'appui de la caisse régionale de la Réunion, la banque mutualiste poursuit donc sa pénétration du marché mahorais, seulement deux ans après la création d'une caisse locale. "Il y a deux avantages à être mutualiste. D'une part, on minimise les risques en bénéficiant du soutien d'un réseau, et d'autre part cela permet de mieux connaître nos clients, ce qui favorise l'ajustement de l'offre de nos produits", a expliqué M. Martin.

 

Dans le contexte financier actuel, il est vrai que les banques mutualistes tirent leur épingle du jeu, car elles conservent souvent la majorité de leur fonds propre à l'écart des marchés financiers. "Nous ne sommes pas inquiets, mais prudents", explique le directeur général. "Les mécanismes inter bancaires sont grippés et les banques ont du mal à se refinancer. Elles ne se font plus confiance". Une récession internationale et nationale qui ne freine pas pour autant la croissance de l'établissement bancaire au niveau locale, puisque la caisse régionale devrait afficher en fin d'année un résultat de 5 à 10% en hausse par rapport aux prévisions. Et à Mayotte, avec un million d'euros d'investissement réalisé pour ce nouvel espace et trois nouveaux emplois crées, le Crédit Agricole espère augmenter son gain de part de marché, pour l'heure de 1% par trimestre.

13/10/08 – CHM : le service maternité fête ses 50 ans

A l'occasion du cinquantenaire des services de maternité du Centre hospitalier de Mayotte, la direction de l'hôpital organise deux conférences ouvertes au public les mardi 14 et jeudi 16 octobre, à partir de 17 heures. Les débats seront animés par Mme Said Hachim et se dérouleront dans l'hémicycle Younoussa Bamana du conseil général. Egalement au programme, une journée portes ouvertes le samedi 18 octobre dans les maternités des communes de Mamoudzou, Dzaoudzi, Kahani et M'Ramadoudou.

UNE Mayotte Hebdo N°399 – Vendredi 10 octobre 2008

UNE Mayotte Hebdo N°399 - Vendredi 10 octobre 2008 Energie renouvelable

L'île solaire

 > Internet – Des cyber-bases dans 6 communes
 > Education – Des enseignants de Kani-Keli font venir une romancière
 > Politique – De la rigueur dans la gestion des finances publiques
 > Droit des enfants – Un rapport spécial pour le Président de la République
 > Vie des communes – Elections municiplales à Chiconi
 > Magazine – L'histoire de Mayotte racontée  aux collégiens
 > Syndicat des eaux – Le SIEAM sans président
 > Coupe de l'Outremer – Les footballeurs s'expliquent
 > Justice – Cataldo, un escroc à la barre pour 260 000 €

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes