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19/12/2008 – Fortes pluies : Un record sans précédent depuis 1949

Beaucoup de Mahorais se sont réveillés lundi matin les pieds dans l’eau, les uns se sont retrouvés bloqués dans des embouteillages, sur des routes coupées par des glissements de terrain, et d’autres ont dû trouver refuge chez des voisins au sec. Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur Mayotte ont été exceptionnelles par leur intensité : elles ont causé d’innombrables inondations et glissements de terrain un peu partout sur l’île, mais aucune victime n’est à déplorer.

Deux jours après cet épisode orageux, une centaine d’agents de la DE était toujours à pied d’œuvre pour déblayer les voies de circulation, obstruées par des glissements de terrains, des coulées de boue et des arbres en travers de la route. « Cette montée des eaux est exceptionnelle », souligne Didier Jan, responsable des infrastructures à la DE, « il est tombé en un jour autant qu’en un mois de pluies de décembre ».

Météo France a enregistré des cumuls records de précipitations : »Ce cumul est le plus élevé depuis 1949, c’est-à-dire depuis les premiers relevés effectués à la création de la station de Pamandzi », a constaté Noël Carton, délégué de Météo France à Mayotte. « La dépression ne faisait que 1009 hectopascals, il n’y avait pas vent mais des masses convectives, très actives dans la nuit de dimanche à lundi, se sont développées juste au-dessus de Mayotte. Si elles s’étaient formées à 50 km des côtes, on aurait presque rien eu. Les convections sont comme des bulles qui explosent par endroit. Elles se sont évacuées vers l’Ouest, mais il y a toujours une instabilité météorologique dans la région ».

Aéroport fermé et barges suspendues

19/12/2008 - Fortes pluies - Un record sans précédent depuis 1949

Au SIDPC (Service interministériel de défense et de protection civile), un service de la préfecture qui met en relation tous les services de l’Etat, comme la Daf, la DE, la Dass, les militaires, la gendarmerie et la police, une mini-cellule de crise s’est tenue pour lancer une alerte dès samedi soir. « Dans la nuit de lundi à mardi, un pré-dispositif d’hébergement dans les écoles a été mis en place avec les maires pour parer à toute éventualité », explique Emmanuel Bafour, le chef du SIDPC. Finalement, l’alerte a été levée mardi en fin d’après-midi.

Les transports aériens et maritimes ont également été touchés : la barge a arrêté ses rotations pendant une heure lundi matin et l’aéroport est resté fermé toute la journée. Tous les vols ont été annulés et des avions supplémentaires ont été affrétés le lendemain et le surlendemain pour un retour rapide à la normale. La Dass a envoyé un communiqué pour rappeler que l’eau du robinet doit être bouillie pendant au moins 48 heures après de fortes pluies car l’alimentation en eau est perturbée et expose la population à.des risques sanitaires tels que gastro-entérites, typhoïde ou hépatite A.

En 48 heures, les sapeurs-pompiers ont reçu plus de 300 appels pour effectuer des évacuations et mettre en sécurité les populations les plus fragiles. Ils sont également intervenus aux urgences du CHM pour pomper l’eau qui s’y était engouffrée et qui menaçait d’arriver au niveau des transformateurs électriques. « On devait déménager vers les nouvelles urgences, mais les entreprises n’ont pas pu venir. Il y a eu un peu d’eau, ce qui nous a obligé à reporter le déménagement et nous installer jeudi au lieu de mercredi », indique Véronique Mousillat, directrice par intérim du CHM. Les pompiers ont également aidé la DE à déblayer la chaussée en évacuant la boue grâce à leurs lances à incendie.

Des tonnes de boues et de déchets dans le lagon

Les dégâts les plus importants se sont situés sur la RN2 à Ironi-Bé, dans le virage de la Guinguette, où un gros glissement de terrain sur 100 mètres de long a empêché la circulation vers le Sud jusqu’en milieu d’après-midi. Le pont dans le virage d’Hajangua a également été très gravement touché : la montée des eaux a provoqué le déplacement d’un mur extérieur de 5 mètres de haut qui a chuté de 2 mètres et s’est déplacé de 10 mètres vers l’aval, emportant avec lui le radier. Le pont est toujours praticable mais la DE doit encore effectuer des réparations d’urgence : « Nous sommes en train d’étudier la technique à employer car il y a un risque d’affouillement de l’ouvrage, qui peut s’effondrer à cause d’un trou en-dessous », explique M. Jan.

Le Nord a également beaucoup souffert, entre Majicavo et Longoni, où 20 agents de la DE ont passé plusieurs jours à déblayer branches, pierres et boue. En Petite Terre, les agents de la DE ont travaillé jusqu’à 20h lundi soir pour rétablir les voies de circulation. Mercredi, la route menant vers la plage de Moya était la seule à être encore coupée.

19/12/2008 - Fortes pluies - Un record sans précédent depuis 1949

Ces fortes pluies se sont abattues dans un contexte où des records de pluviométrie avaient déjà été atteints, avant même lundi. Du 1er octobre au 13 décembre, le cumul des précipitations était déjà un record pour de nombreuses stations : 501 mm à Bandrélé contre 345 mm en 1986 (au moment de la création de la station), 749 mm à Dembéni contre 346 mm en 2004, et 511 mm à Pamandzi, contre 459 mm en 1978. Le kashkazi cette année s’annonce particulièrement pluvieux, ce qui ne va pas arranger la qualité de la chaussée, encore plus dans les rues des agglomérations où ce sont les communes qui ont la charge d’effectuer le déblaiement.

Ces tonnes de boues et de déchets divers qui se sont rués dans les rues, ont terminé leur course dans le lagon.

Julien Perrot

 


L’équipe municipale de Mamoudzou s’avoue quasiment impuissante

Mardi matin, une délégation composée d’adjoints au maire de Mamoudzou, de conseillers municipaux et d’une partie de l’équipe administrative de la commune s’est déplacée dans les rues de la commune pour évaluer les dégâts causés par les fortes pluies de lundi et recueillir les plaintes des administrés sinistrés. La commune de Mamoudzou est celle qui a été le plus touchée par ces pluies diluviennes, qui ce soit à Kawéni, M’gombani, Cavani, M’sapéré, Passamaïnty, Tsoundzou ou Vahibé.

La délégation a d’abord fait une halte aux chambres d’hôtes de Dougal Bond dans le quartier Bandrani de Kawéni, qui a accueilli lundi matin plus de 70 personnes, enfants et mères allaitantes, qui résidaient dans le quartier. En réponse aux remerciements du conseil municipal, Sophie, la compagne de M. Bond, a déclaré : « on ne l’a pas fait pour la reconnaissance, on l’a fait pour les gens ». Les terrains autour de la maison étaient tous inondés et le couple a offert gîte et couvert aux sinistrés. « Sur la colline de Kawéni, la déforestation a créé des nouvelles ravines et des nouvelles rivières ont déferlé sur la route et dans les cases », a constaté Sophie.

La délégation s’est ensuite rendue dans le quartier de Lazérévouni où les dégâts sur la voirie, pourtant récente, sont très importants. « C’est comme après une nuit de bombardements ! », s’est exclamé Moutuidine Yahaya, l’adjoint au maire chargé de l’aménagement, « nous avons voulu montrer à la population qu’on va les accompagner, même si la commune a très peu de moyens. » Le déblaiement des rues et des édifices publics, comme l’école de Kawéni recouverte de boue, ainsi que les trottoirs et les caniveaux le long des routes, doit normalement être assuré par les communes, mais M. Yahaya a reconnu que « pour cette année, le budget est épuisé ».

19/12/2008 – Production locale : Brique de terre compressée

La BTC va peut-être enfin sortir de l’ombre… Pour l’instant, la norme provisoire XP-P901, sortie des cartons en 2000, ne permet pas d’utiliser la BTCla BTC devrait reprendre l’année prochaine, grâce au soutien de la DE par le biais du ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire qui va débloquer les 20.000 euros nécessaires à l’étude préliminaire. comme n’importe quel matériau de construction car il manque les DTU (Documents techniques unitaires) qui permettent aux bureaux de contrôle de garantir que la construction est suffisamment solide pour pouvoir être assurée. Sous l’impulsion de l’association « Arterre Mayotte » qui regroupe une vingtaine d’acteurs de la construction, le programme de normalisation de

Vincent Liétar, directeur de projet à la Sim (Société immobilière de Mayotte), se réjouit de la relance de ce programme, qui entre dans l’air du temps : « Nous allons pouvoir bénéficier de l’effet « Grenelle de l’environnement », qui offre des facilités pour certaines dispositions réglementaires qui encadrent les « matériaux innovants ». Grâce à ces dispositions, un avis technique a la même valeur qu’une norme pour les ingénieurs, les architectes et les professionnels du BTP, avec une procédure plus facile et moins chère ». L’avantage de l’avis technique est qu’il devrait coûter environ 100.000 euros et aboutir fin 2009, contre 150.000 euros pour la norme définitive qui pourrait aboutir courant 2010.

Pour payer les études des experts du CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment), l’association envisage un co-financement Etat/Collectivité, car la brique est un atout pour Mayotte, grâce aux nombreux emplois liés à cette production locale. Mustoihi Mari, président de l’association et conseiller général de Bandrélé, est confiant pour obtenir une subvention de la DEDD (Direction de l’environnement et du développement durable) : « Nous allons établir un dossier pour demander au moins 60.000 euros lors d’une délibération au conseil général vers le mois de février ou mars. Avant cela, il faut qu’il y ait un travail de communication et de sensibilisation au niveau du territoire, pour qu’il y ait une prise de conscience des pouvoirs publics ».

Un potentiel d’un million de briques par an

Au mois d’octobre dernier, Vincent Liétar a rencontré à l’école d’architecture de Grenoble Patrice Doat et Hugo Huben, les deux fondateurs de CRATerre (Centre international de recherches et d’applications pour la construction en terre), une ONG qui a conduit le premier travail de normalisation de la BTC de Mayotte en 1998. Ils se sont dits prêts à conduire cette démarche jusqu’à son terme. Et il est temps qu’elle le soit, car les carrières de granulats de Mayotte seront épuisées dans moins d’une vingtaine d’années : « A la Réunion, les graviers naturels sont épuisés », a constaté M. Liétar, « cela montre que ce n’est pas si loin que ça ».

Actuellement, quelques programmes de construction en BTC sont en cours, notamment portés par le cabinet d’architectes de Dominique Tessier, avec l’extension du lycée agricole de Coconi et l’érection d’un T11 à Tsoundzou 2. La Sim est également en train de construire une quinzaine de logements sociaux, notamment à Majiméouini, au sud de l’île. Un autre programme en locatif social va également démarrer avec 16 appartements à Cavani et des études sont en cours pour 58 autres logements locatifs intermédiaires en Petite Terre, à Mamoudzou et à Combani. Pour l’instant, les briqueteries de Vahibé et Dzoumogné sont les seules à fonctionner, mais la commande reste très faible. En tout, 5 briqueteries ont été identifiées – en 1981, au moment de l’âge d’or de la brique, il y en avait 17 – et elles représentent un potentiel d’un million de briques par an avec 11 presses, soit environ 250 logements de taille moyenne.

Mais tant que la norme définitive ou l’avis technique du CSTB ne sont pas sortis, la BTC ne pourra pas sortir de sa marginalité. Quand ce sera le cas, Mustoihi Mari souhaite que les pouvoirs publics donnent l’exemple : « On demandera d’intégrer un minimum de 20% de BTC dans tous les édifices publics nouvellement construits. L’Etat et le Smiam, pour la construction des écoles, devront le mettre dans le cahier des charges des concours ». Car non seulement la brique est solide, respectueuse de l’environnement et génératrice d’emplois qualifiants, mais elle est aussi et surtout une partie de l’identité architecturale de Mayotte.

Julien Perrot

 


Une association qui exporte le savoir-faire mahorais

L’association « Arterre Mayotte » a été créée en décembre 2007 et a permis de mettre en place quelques projets. Vincent Liétar s’est rendu récemment à Madagascar pour participer quelques jours à un chantier de BTC réalisé Jean-Pierre Excoffier, un briquetier-maçon qui s’est installé à Mayotte en 1984 et qui est parti cette année avec deux presses cédées par la Sim. Pour ce projet immobilier d’un hôtel à Majunga respectueux de l’environnement, Vincent Liétar a effectué quelques dessins et établi un diagnostic de cette nouvelle filière. En 2009, une vingtaine de villas seront construites grâce au savoir-faire de Mayotte.

Dans le courant de l’année 2009, une exposition sur la BTC mahoraise se tiendra dans la Maison de l’Architecture à Paris, grâce au soutien de Dominique Tessier, président du conseil régional des architectes d’Ile-de-France, qui a ouvert à Mayotte un bureau secondaire de son cabinet d’architectes en 2001. Une initiative qui va permettre à Mayotte de se faire connaître en Métropole et dans le monde pour autre chose que ses naufrages de kwassas, sa production de vanille ou d’ylang-ylang…

UNE Mayotte Hebdo N°409 – Vendredi 19 décembre 2008

UNE Mayotte Hebdo N°409 - Vendredi 19 décembre 2008Rencontre d'élus mahorais avec le Président de la République

LE PACK DEPARTEMENT

 > Pluies diluviennes – Un record sans précédent depuis 1949
 > SIEAM – Maoulida Soula, nouveau président
 > Petit Déjeuner Mayotte Hebdo – Sarah Mouhoussoune & Serge Castel
 > Magazine – Braconnage des tortues
 > Tounda – Spectacles & Loisirs
 > Mayotte ECO – Recyclage, Enzo veut nettoyer Mayotte

 

18/12/08 – Rencontre avec Sarkozy : référendum le 29 mars

Le Président de la République a reçu à l'Elysée une délégation des représentants de Mayotte regroupés au sein du comité pour la départementalisation de Mayotte en présence d'Yves Jégo, Secrétaire d'Etat chargé de l'Outre-mer. A cette occasion, les principales étapes de ce que pourrait être la marche vers la départementalisation ont été présentées par le Chef de l'Etat à savoir : le 29 mars 2009 : consultation de la population de Mayotte sur l'évolution vers la création d'un département. Eté 2009 : adoption de la loi organique mettant en oeuvre le choix des Mahorais, en cas de réponse positive. La loi organique prévoit que le département est créé le jour de l'installation de la nouvelle assemblée élue au plus tard en mars 2011. Eté 2009 – début 2011 : prise des textes législatifs et réglementaires nécessaires à la traduction de la "feuille de route" dans tous les domaines.

Ces textes prévoient les adaptations nécessaires ainsi que la progressivité de certaines mesures. 2009 – 2012 : Fiabilisation de l'Etat civil de l'ensemble des Mahorais. Première revalorisation des prestations déjà en vigueur à Mayotte (AAH – APA – APL – Allocations familiales). Avril 2011 : installation de la nouvelle assemblée, création du 101ème département français. 1er janvier 2012 : Mise en place des prestations sociales non encore étendues à Mayotte avec un taux correspondant à 25% du taux moyen national. Début de l'alignement progressif sur 20-25 ans des taux. A la demande du Président de la République, Yves Jégo se rendra à Mayotte les 8 et 9 janvier 2009 pour arrêter définitivement cette feuille de route dans la perspective de la consultation du 29 mars qui permettra aux Mahorais de se prononcer sur le processus de départementalisation voulu par tous. La date de la visite à Mayotte du président Sarkozy n'a pas été annoncée.

18/12/08 – Le concours littéraire Francojeune 2008-2009 est lancé

 

Le concours littéraire Francojeune revient sous le thème : "Des mots pour dire demain". Les candidats ont jusqu'au 1er février 2009 pour déposer leurs œuvres. La finale aura lieu du 4 au 9 mai, dans la région de Diana, au nord de Madagascar. Alors, à vos plumes, prêts, écrivez !

Le concours Francojeune 2008-2009 est organisé par le Centre de documentation pédagogique de Mayotte (CDP), sous le haut patronage du président du conseil général de Mayotte et de la chef de la région Diana de Madagascar, avec le soutien du vice-rectorat de Mayotte et le partenariat de l'association des bibliothécaires de cette région malgache.

Lancé depuis le 1er novembre 2008, Francojeune est ouvert aux jeunes de moins de 25 ans dans les catégories élémentaire, collège, lycée et supérieure. Les candidats doivent être nés ou résider à Mayotte, Madagascar (Majunga, Tuléar, Antsirabé, Antananarivo, région Diana : Diego, Ambilobe, Nosy-Be, Ambanja) ou dans les 3 îles de l'Union des Comores.

Le thème de cette édition est "Des mots pour dire demain" et s'articule autour de dix mots : ailleurs, capteur, clair de terre, clic, compatible, désirer, génome, pérenne, transformer et vision. Les concurrents doivent utiliser ces dix mots pour écrire un poème, une nouvelle ou un conte.

La longueur de leur texte est de 6 pages au minimum et de 20 pages au maximum. "Le candidat a la possibilité de faire participer un ou plusieurs textes dans un ou plusieurs des genres proposés, mais uniquement dans la catégorie qui le concerne. Toutefois une seule œuvre du même auteur, le cas échéant, sera primée." Et les critères prépondérants pour la sélection sont : "l'usage correct et original de la langue française témoignant de sa maîtrise par le candidat, le plaisir procuré par la lecture de l'œuvre et la pertinence du choix et de l'utilisation des dix mots".

Enfin, les fiches de candidature sont à retirer puis à déposer dans les bureaux de l'Alliance française, dans les collèges et lycées pour Madagascar, Anjouan, Mohéli et Grande Comore, à la Bibliothèque départementale de prêt (BDP), au CDP, dans les CDI des collèges et lycées pour Mayotte.

Rafik

Pour tous renseignements : David Jaomanoro – Tél. 02 69 64 82 43 ou 02 69 64 82 38.

18/12/08 – Vendredi 19 décembre à M’gombani – Concert de lutte contre l’alcoolisme

Initialement prévue ce samedi 20 décembre à la MJC de M'gombani, la finale du concours de hip-hop pour lutter contre l'alcoolisme galopant chez les jeunes mahorais a été décalée, le lieu étant déjà réservé. L'évènement a lieu ce vendredi 19 décembre, au même endroit et à partir de 14h.
L'entrée est gratuite et tout le monde est invité. Il s'agit d'un concours. Il est organisé par l'association Mad, à l'initiative de l'Aprédéma, avec la collaboration du Cotes, de la Dass, du service culturel et de la société Mayco. Deux groupes sont en compétition : les Sages poètes de la rue, originaires de M'tsangadoua, et MC One de M'tsahara. Le gagnant sera désigné par un jury. Il pourra enregistrer un single sur le thème de l'alcoolisme. La distribution du disque sera assurée le plus largement possible pour être un outil pédagogique de lutte contre l'alcoolisme juvénile.
En plus des messages préventifs des jeunes rappeurs, un intervenant du Cotes viendra expliquer aux jeunes les dangers liés à l'alcool.

18/12/08 – Semaine du polar à la BDP – Dévoilez vos « Sombres desseins »

La bibliothèque départementale organise du 16 au 21 février une semaine consacrée au roman policier. Bibliographie spéciale, expositions, animations, rencontres d'auteur et ciné-polar sont au programme de cette semaine d'intrigues. A l'issue de la semaine seront dévoilés les gagnants du concours de nouvelles qui débute dès maintenant. A vos plumes.

Enigme à la bibliothèque… Pour ses 10 ans, la BDP vous propose de mener l'enquête et d'écrire votre fiction policière. Deux à quinze pages, récit bref et intense, peu de personnages, et surtout un des trois extraits au choix à faire apparaître dans votre polar :

"– Tout le monde est-il là ? Bien, allons… le cadavre se trouve dans la bibliothèque."

"- Quelle raison l’attaché culturel de la mairie pourrait-il bien avoir pour tenter d’assassiner une bibliothécaire, hein ?"

"Quel bruit ! Comme si une douzaine de chevaux invisibles galopaient dans la bibliothèque. Et des cliquetis d’épées, comme si l’on se battait. Et encore un cri dans l’air : – Morbleu ! Je vais lui couper l’oreille !"

Ouvert à tous, ce concours de nouvelles* se divise en trois catégories, enfants moins de 13 ans, jeunes de 13 à 18 ans et adultes. Les textes sont à rendre avant le 10 février prochain à la BDP, et seront lus par un jury comprenant l'auteur de polars jeunesse Jack Chaboud, invité par la BDP à sa Semaine du polar, du 16 au 21 février, à l'issue de laquelle les lauréats seront dévoilés et gagneront un bon d'achat à la Maison des Livres, un abonnement au cinéma, ainsi que la publication de leur nouvelle dans Mayotte Hebdo.

Expos, quizz et cinéma

Genre littéraire désormais reconnu, le polar est "une culture et un imaginaire qui irriguent toutes les formes d’expression artistique, de la littérature au cinéma, du théâtre à la musique en passant par la BD et les arts plastiques", explique Mary-Noëlle Bessier, responsable des animations à la BDP. "C’est tout cela que la BDP, en partenariat avec le service culturel désire faire découvrir ou redécouvrir aux habitants de Mayotte à travers la Semaine du polar."

Les principaux concernés, en dehors des lecteurs assidus des bibliothèques de l'île, seront bien sur les scolaires, du primaire à la terminale, qui bénéficieront des interventions de Jack Chaboud, de trois expositions sur "Le polar jeunesse", "Détective de l'étrange" et "Le polar adapté au cinéma", d'un rayon spécial polar dans chaque bibliothèque, d'un quizz sur le roman policier ou encore d'adaptations cinématographiques de polars célèbres (voir encadré). Les nouvelles lauréates du concours seront également à la disposition des lecteurs.

Hélène Ferkatadji

* retrouvez l'intégralité du règlement sur www.mayottehebdo.com.


Ciné-polar

Pendant la Semaine du polar, le cinéma de Mamoudzou diffusera deux fois par jour un film tiré d'un roman policier :

  • "From Hell" ("Jack l’Eventreur"), d'Albert et Allen Hughes, adapté de la BD d’Alan Moore
  • "Le nom de la rose", de Jean-Jacques Annaud, adapté du roman d'Umberto Eco
  • "Mort sur le Nil", de John Guillermin, adapté du roman d'Agatha Christie
  • "Les diaboliques", d'Henri-Georges Clouzot, adapté du roman "Celle qui n’était plus" de Boileau-Narcejac
  • "L’inconnu du Nord Express", d'Alfred Hitchcock, adapté du roman de Patricia Highsmith

18/12/08 – Rencontre avec Sarkozy : référendum le 29 mars

Le Président de la République a reçu à l'Elysée une délégation des représentants de Mayotte regroupés au sein du comité pour la départementalisation de Mayotte en présence d'Yves Jégo, Secrétaire d'Etat chargé de l'Outre-mer. A cette occasion, les principales étapes de ce que pourrait être la marche vers la départementalisation ont été présentées par le Chef de l'Etat à savoir : le 29 mars 2009 : consultation de la population de Mayotte sur l'évolution vers la création d'un département. Eté 2009 : adoption de la loi organique mettant en oeuvre le choix des Mahorais, en cas de réponse positive. La loi organique prévoit que le département est créé le jour de l'installation de la nouvelle assemblée élue au plus tard en mars 2011. Eté 2009 – début 2011 : prise des textes législatifs et réglementaires nécessaires à la traduction de la "feuille de route" dans tous les domaines.

Ces textes prévoient les adaptations nécessaires ainsi que la progressivité de certaines mesures. 2009 – 2012 : Fiabilisation de l'Etat civil de l'ensemble des Mahorais. Première revalorisation des prestations déjà en vigueur à Mayotte (AAH – APA – APL – Allocations familiales). Avril 2011 : installation de la nouvelle assemblée, création du 101ème département français. 1er janvier 2012 : Mise en place des prestations sociales non encore étendues à Mayotte avec un taux correspondant à 25% du taux moyen national. Début de l'alignement progressif sur 20-25 ans des taux. A la demande du Président de la République, Yves Jégo se rendra à Mayotte les 8 et 9 janvier 2009 pour arrêter définitivement cette feuille de route dans la perspective de la consultation du 29 mars qui permettra aux Mahorais de se prononcer sur le processus de départementalisation voulu par tous. La date de la visite à Mayotte du président Sarkozy n'a pas été annoncée.

18/12/08 – Le concours littéraire Francojeune 2008-2009 est lancé

 

Le concours littéraire Francojeune revient sous le thème : "Des mots pour dire demain". Les candidats ont jusqu'au 1er février 2009 pour déposer leurs œuvres. La finale aura lieu du 4 au 9 mai, dans la région de Diana, au nord de Madagascar. Alors, à vos plumes, prêts, écrivez !

Le concours Francojeune 2008-2009 est organisé par le Centre de documentation pédagogique de Mayotte (CDP), sous le haut patronage du président du conseil général de Mayotte et de la chef de la région Diana de Madagascar, avec le soutien du vice-rectorat de Mayotte et le partenariat de l'association des bibliothécaires de cette région malgache.

Lancé depuis le 1er novembre 2008, Francojeune est ouvert aux jeunes de moins de 25 ans dans les catégories élémentaire, collège, lycée et supérieure. Les candidats doivent être nés ou résider à Mayotte, Madagascar (Majunga, Tuléar, Antsirabé, Antananarivo, région Diana : Diego, Ambilobe, Nosy-Be, Ambanja) ou dans les 3 îles de l'Union des Comores.

Le thème de cette édition est "Des mots pour dire demain" et s'articule autour de dix mots : ailleurs, capteur, clair de terre, clic, compatible, désirer, génome, pérenne, transformer et vision. Les concurrents doivent utiliser ces dix mots pour écrire un poème, une nouvelle ou un conte.

La longueur de leur texte est de 6 pages au minimum et de 20 pages au maximum. "Le candidat a la possibilité de faire participer un ou plusieurs textes dans un ou plusieurs des genres proposés, mais uniquement dans la catégorie qui le concerne. Toutefois une seule œuvre du même auteur, le cas échéant, sera primée." Et les critères prépondérants pour la sélection sont : "l'usage correct et original de la langue française témoignant de sa maîtrise par le candidat, le plaisir procuré par la lecture de l'œuvre et la pertinence du choix et de l'utilisation des dix mots".

Enfin, les fiches de candidature sont à retirer puis à déposer dans les bureaux de l'Alliance française, dans les collèges et lycées pour Madagascar, Anjouan, Mohéli et Grande Comore, à la Bibliothèque départementale de prêt (BDP), au CDP, dans les CDI des collèges et lycées pour Mayotte.

Rafik

Pour tous renseignements : David Jaomanoro – Tél. 02 69 64 82 43 ou 02 69 64 82 38.

18/12/08 – Vendredi 19 décembre à M’gombani – Concert de lutte contre l’alcoolisme

Initialement prévue ce samedi 20 décembre à la MJC de M'gombani, la finale du concours de hip-hop pour lutter contre l'alcoolisme galopant chez les jeunes mahorais a été décalée, le lieu étant déjà réservé. L'évènement a lieu ce vendredi 19 décembre, au même endroit et à partir de 14h.
L'entrée est gratuite et tout le monde est invité. Il s'agit d'un concours. Il est organisé par l'association Mad, à l'initiative de l'Aprédéma, avec la collaboration du Cotes, de la Dass, du service culturel et de la société Mayco. Deux groupes sont en compétition : les Sages poètes de la rue, originaires de M'tsangadoua, et MC One de M'tsahara. Le gagnant sera désigné par un jury. Il pourra enregistrer un single sur le thème de l'alcoolisme. La distribution du disque sera assurée le plus largement possible pour être un outil pédagogique de lutte contre l'alcoolisme juvénile.
En plus des messages préventifs des jeunes rappeurs, un intervenant du Cotes viendra expliquer aux jeunes les dangers liés à l'alcool.

18/12/08 – Chila arrive avec ses danseuses pour une fin d’année électrique

L'association Passikéli Sud Athlé fait revenir la chanteuse malgache Chila cette fin d'année à Mayotte, pour une série de cinq concerts. La star malgache Chila arrive le lundi 22 décembre avec ses musiciens et ses danseuses.

Cinq concerts de l'infatigable dame de fer du salegy malgache sont prévus à Mayotte. Deux au sud, les 23 et 26 décembre à Poroani puis à Kani-Bé, deux dans la capitale mahoraise, au 5/5, les 24 et 27 décembre et un à Koungou le 25 décembre.

Vaiavy Chila sait se mettre au diapason de ses admirateurs. Et à chaque fois qu'elle se produit, les salles sont bondées. Et n'en parlons pas si elle se produit avec ses danseuses ! L'ambiance sera électrique.

 

Concerts à partir de 21h. Entrée 10 euros.

18/12/08 – Semaine du polar à la BDP – Dévoilez vos « Sombres desseins »

La bibliothèque départementale organise du 16 au 21 février une semaine consacrée au roman policier. Bibliographie spéciale, expositions, animations, rencontres d'auteur et ciné-polar sont au programme de cette semaine d'intrigues. A l'issue de la semaine seront dévoilés les gagnants du concours de nouvelles qui débute dès maintenant. A vos plumes.

Enigme à la bibliothèque… Pour ses 10 ans, la BDP vous propose de mener l'enquête et d'écrire votre fiction policière. Deux à quinze pages, récit bref et intense, peu de personnages, et surtout un des trois extraits au choix à faire apparaître dans votre polar :

"– Tout le monde est-il là ? Bien, allons… le cadavre se trouve dans la bibliothèque."

"- Quelle raison l’attaché culturel de la mairie pourrait-il bien avoir pour tenter d’assassiner une bibliothécaire, hein ?"

"Quel bruit ! Comme si une douzaine de chevaux invisibles galopaient dans la bibliothèque. Et des cliquetis d’épées, comme si l’on se battait. Et encore un cri dans l’air : – Morbleu ! Je vais lui couper l’oreille !"

Ouvert à tous, ce concours de nouvelles* se divise en trois catégories, enfants moins de 13 ans, jeunes de 13 à 18 ans et adultes. Les textes sont à rendre avant le 10 février prochain à la BDP, et seront lus par un jury comprenant l'auteur de polars jeunesse Jack Chaboud, invité par la BDP à sa Semaine du polar, du 16 au 21 février, à l'issue de laquelle les lauréats seront dévoilés et gagneront un bon d'achat à la Maison des Livres, un abonnement au cinéma, ainsi que la publication de leur nouvelle dans Mayotte Hebdo.

Expos, quizz et cinéma

Genre littéraire désormais reconnu, le polar est "une culture et un imaginaire qui irriguent toutes les formes d’expression artistique, de la littérature au cinéma, du théâtre à la musique en passant par la BD et les arts plastiques", explique Mary-Noëlle Bessier, responsable des animations à la BDP. "C’est tout cela que la BDP, en partenariat avec le service culturel désire faire découvrir ou redécouvrir aux habitants de Mayotte à travers la Semaine du polar."

Les principaux concernés, en dehors des lecteurs assidus des bibliothèques de l'île, seront bien sur les scolaires, du primaire à la terminale, qui bénéficieront des interventions de Jack Chaboud, de trois expositions sur "Le polar jeunesse", "Détective de l'étrange" et "Le polar adapté au cinéma", d'un rayon spécial polar dans chaque bibliothèque, d'un quizz sur le roman policier ou encore d'adaptations cinématographiques de polars célèbres (voir encadré). Les nouvelles lauréates du concours seront également à la disposition des lecteurs.

Hélène Ferkatadji

* retrouvez l'intégralité du règlement sur www.mayottehebdo.com.


Ciné-polar

Pendant la Semaine du polar, le cinéma de Mamoudzou diffusera deux fois par jour un film tiré d'un roman policier :

  • "From Hell" ("Jack l’Eventreur"), d'Albert et Allen Hughes, adapté de la BD d’Alan Moore
  • "Le nom de la rose", de Jean-Jacques Annaud, adapté du roman d'Umberto Eco
  • "Mort sur le Nil", de John Guillermin, adapté du roman d'Agatha Christie
  • "Les diaboliques", d'Henri-Georges Clouzot, adapté du roman "Celle qui n’était plus" de Boileau-Narcejac
  • "L’inconnu du Nord Express", d'Alfred Hitchcock, adapté du roman de Patricia Highsmith

17/12/08 – Aucune victime mais de nombreuses routes endommagées

Les fortes pluies de lundi matin ont causé d'innombrables inondations et glissements de  terrain un peu partout sur l'île, mais aucune victime n'est à déplorer. Mardi soir, la centaine d'agents de la DE était toujours à pied d'œuvre pour déblayer les voies de circulation. "Cette montée des eaux est exceptionnelle", souligne Didier Jan, responsable des infrastructures à la DE, "il est tombé en un jour autant qu'en un mois de pluies". Météo France a enregistré des cumuls records de précipitations : "ce cumul est le plus élevé depuis 1949, c'est-à-dire depuis les premiers relevés effectués à la création de la station de Pamandzi", a constaté Noël Carton, délégué de Météo France à Mayotte. "Il n'y avait pas vent mais des nuages orageux, très actifs dans la nuit de dimanche à lundi, se sont développés juste au-dessus de Mayotte. S'ils s'étaient formés à 50 km des côtes, on n'aurait presque rien eu."

Les dégâts les plus importants se sont situés sur la RN2 à Ironi-Bé, dans le virage de la Guinguette, où un gros glissement de terrain sur 100m de long a empêché la circulation vers le Sud jusqu'en milieu d'après-midi. Le pont dans le virage d'Hajangua a également été très gravement touché : la montée des eaux a provoqué le déplacement d'un mur extérieur de 5m de haut qui a chuté de 2m et s'est déplacé de 10m vers l'aval, emportant avec lui le ravier. Le pont est toujours praticable mais la DE doit encore effectuer des réparations d'urgence : "nous sommes en train d'étudier la technique à employer car il y a un risque d'affouillement de l'ouvrage, qui peut s'effondrer à cause d'un trou en-dessous", explique M. Jan. Le Nord a également beaucoup souffert, entre Majicavo et Longoni, où 20 agents de la DE sont encore en train de déblayer branches, pierres et boue. En Petite Terre, les agents de la DE ont travaillé jusqu'à 20h lundi soir pour rétablir les voies de irculation. Mardi soir, la route menant vers la plage de Moya était toujours coupée.

17/12/08 – Outremer : La Jeanne d’Arc en 32e de finale de la Coupe de France

Les Portois de la Jeanne d'Arc ont réussi l'exploit de se qualifier en 32e de finales de la Coupe de France de football. Ils ont pour cela éliminé à Saint-Denis le club nordiste de Feignies (CFA 2) 3 buts à 2, lui-même tombeur du représentant guadeloupéen au tour précédent sur ce même score. Depuis que les clubs ultramarins entrent au 7e tour (1993-1994), seule la Saint-Louisienne a réussi cet exploit. Les Portois seront recevront le Tours FC (L2), tombeur l'an dernier de Foudre 2000, en métropole. L'AS Cannes qui avait battu Foudre 2000 à Kavani (3-1) s'est inclinée contre Montpellier (L2) aux tirs aux buts (4-2, 0-0 ap). Le parcours de la Jeanne d'Arc vient confirmer que les Réunionnais sont bien la première force ultra-marine du football. L'AS Tefana de son côté a dû s'incliner (2-0 ap) à Papeete contre Arras (CFA 2), tombeur au 7e tour du RC Lens de Toifilou Maoulida.

17/12/08 – Football : Tournoi féminin à sept

Après une belle saison 2008 et un sacre de championne de Mayotte au bout, l'école de football du Baobab (EFB) met en place un tournoi féminin à sept, dimanche 21 au stade de Kavani à partir de 8h. Les seize équipes invitées au tournoi intitulé "le foot, la femme, la fête" sont les suivantes : Jumelles, Bandrélé foot, Miracle du sud, Ascj M'liha, AJ Kani-Kéli, AJ M'tsahara, Racine du nord, Papillon d'honneur, AS Neige Malamani, FC Chiconi, AS Sada, Tchanga SC, RC Barakani, ASJ Miréréni, FC Mawa et bien sûr l'Efb. Pour tous renseignements complémentaires, contactez Mlle Anrifina Issoufi au 0639.40.56.86.

17/12/08 – « La suppression de la publicité sur RFO va permettre la diversité audiovisuelle »

Le secrétaire d'Etat à l'Outremer Yves Jégo a estimé vendredi dernier que la suppression de la publicité sur RFO va permettre la naissance et le développement de la diversité audiovisuelle en Outremer. "Grâce à cette décision, l'Outremer va pouvoir entrer pleinement dans une logique de diversité télévisuelle qui sera facilitée et renforcée par l'arrivée en 2010 des 10 chaînes gratuites de la TNT sur tout l'Outremer", affirme M. Jégo dans un communiqué.

"Elle permet d'établir une véritable égalité de traitement du service public audiovisuel entre la Métropole et l'Outremer", ajoute-t-il, et "RFO, ainsi libérée des contraintes de la publicité qui ne représente aujourd'hui que 7% de son budget, pourra jouer pleinement son rôle de chaîne publique de proximité". Selon M. Jégo, "cette décision permettra aussi l'émergence de nouvelles chaînes locales très attendues" par tous les Ultramarins.

L'Assemblée nationale a adopté vendredi un amendement visant à supprimer, à l'échéance de 2011, la publicité sur RFO, en télé, puis en radio, afin là aussi de permettre à des opérateurs privés de se développer et d'offrir une diversité de programmes, sans avoir à affronter une concurrence "déloyale" d'un service public qui dispose de la manne colossale de l'Etat, mais vient aussi ponctionner le marché local de la publicité, seule ressource des opérateurs privés.

16/12/08 – Vigilance fortes pluies

 

Un système dépressionnaire responsable des fortes pluies actuellement sur l'île était situé à 3h ce matin à environ 180km dans le Nord- Nord-Est de Mayotte. Les masses nuageuses, les plus actives demeurent toujours sur notre zone. Les seuils de forte pluie peuvent être atteint ou même dépassé à certains endroits. Selon les prévisions Météo France, le vent souffle de secteur Sud-Est de 30 à 40km/h, avec des rafales de vent de l'ordre de 80km/h sous grains. Aucune amélioration n'est prévue avant la soirée de lundi, par conséquent l'alerte "fortes pluies" est maintenue jusqu'à amélioration. Arrêté vers 9h30 ce matin, le trafic des barges a repris environ une heure après. En revanche le trafic aérien est interrompu jusqu'à l'amélioration des conditions climatiques. La piste de l'aéroport a d'ailleurs été inondée.

Rappel des consignes à la population : Tenez-vous au courant de l'évolution de la situation météorologique en écoutant les informations diffusées dans les médias par Météo- France et les autorités ; ne vous déplacez qu'en cas de nécessité ; s'il vous est absolument indispensable de vous déplacer, soyez très prudents, respectez, en particulier, les déviations mises en place ; tenir les enfants à distance des caniveaux qui peuvent à tout moment déborder ; ne tentez jamais de franchir, à pied ou en voiture, les ravines et les rivières en crue ou qui peuvent l'être soudainement, ainsi que les radiers submergés ; signalez votre départ, votre destination et votre arrivée à vos proches ; dans les zones inondables, prenez toutes les précautions nécessaires à la sauvegarde de vos biens face à la montée des eaux, même dans les zones rarement touchées par les inondations ; prévoyez des moyens d'éclairage de secours et faites une réserve d'eau potable ; si vous utilisez un dispositif d'assistance médicale (respiratoire ou autre) alimenté par l'électricité, prenez vos précautions en contactant votre établissement de santé ou votre association de prise en charge ; faites attention à l'eau du robinet : ne pas oublier qu'elle peut rester impropre à la consommation au moins 48h après l'arrêt des pluies.

A noter que depuis début octobre, nous connaissons de nombreux épisodes pluvieux sur Mayotte avec de forts cumuls qui atteignent parfois des records. Pamandzi bat un record jamais égalé depuis 1978 pour cette période de l'année, Bandrélé bat un record de 1986.

15/12/08 – L’avenir de l’entreprenariat menacé ?

Le bilan des échanges, parfois houleux, qui se sont tenus durant la conférence débat organisée ce vendredi par la JCE Mayotte, fait état d'un paradoxe inquiétant. Malgré une croissance mahoraise qui continue d'avancer, soutenue par une consommation des ménages aussi dynamique que l'activité des services marchands, le bâtiment, secteur clef de l'économie locale –le BTP représente 30% des entreprises locales, et emploi 36% des actifs – fait face à de nombreuses difficultés, et les perspectives 2009 tendraient à dramatiser la situation. En cause, la collectivité et les communes. Mauvaises payeuses à la gestion hasardeuse, les institutions publiques, premiers clients du secteur, "laissent sur le carreau de nombreuses entreprises, dont certaine ont 50% de leur chiffre d'affaires inscrit comme créance", précise Pascal Labriet, directeur de la SMTPC et représentant de la FMBTP. De plus, les collectivités n'ont pas renouvelé les commandes de projets structurants pour l'année à venir (gymnases, écoles, collèges, routes…), pourtant nécessaires au développement de l'île. "2009 sera une année charnière. Les quelques chantiers que l'on trouve éparpillés sur l'île aujourd'hui ne sont rien d'autre que les arbres qui cachent la forêt."

Pour faire face à cette situation, le soutien des banques est impératif. Dans ce sens, Madi Issouf, représentant la BFC, a promis que les conditions d'accès à l'emprunt et la confiance dans les partenaires sont maintenus. Une position que ne semble pas partager M. Labriet, qui a expliqué que la multiplication des créances, imputables à l'attitude des collectivités, conduit les banques à refuser l'emprunt. Sans ressources et privé de l'accès au crédit bancaire, les entreprises revoient leurs investissements à la baisse. Un cocktail explosif qui conduira inévitablement à des licenciements, ont prévenu la Capeb et la FMBTP. Et si les "gros" arrivent à se maintenir, grâce au soutien de leur maison mère, la situation devient "très difficile pour les petits artisans", comme l'a expliqué le représentant de la Capeb.

D'autant plus difficile que ces artisans qui "tablent sur le marché des particuliers pour tenter de se relancer, sont concurrencés déloyalement par le travail illégal", selon le représentant du Medef, Marc Bailleul, qui a dénoncé un renoncement de l'Etat et des pouvoirs publics à combattre l'économie parallèle. "Ceux qui opèrent dans la légalité sont en train de mourir"a-t-il conclu. On regrettera que les chambres consulaires (CCI, Capam, CMA) n'aient pas porté plus le ou les messages de leurs adhérents, bien qu'elles aient toutes trois insisté sur l'importance de maintenir et d'intensifier la formation, tout comme la Boutique de gestion, qui conclura sur une note positive : les porteurs de projets sont de plus en plus nombreux.

12/12/08 – Hichima, une belle « récompense » pour les artistes

Le service culturel veut terminer sa programmation 2008 en beauté. Hichima, la soirée de gala entièrement dédiée aux artistes de Mayotte et qui récompense les meilleurs de cette année, se déroulera ce samedi 13 décembre au cinéma Alpa Joe. Après les récompenses, le public est invité à faire un retour musical dans le passé et revivre les sonorités des Rapaces et Globisine… Le premier Hichima attribuera sept prix aux artistes locaux : trois en musique pour les meilleurs album, concert et interprète, deux en danse (traditionnelle et contemporaine), un pour le meilleur spectacle de théâtre et le dernier pour la littérature. Dernière action du SC de cette année 2008, Hichima se veut être symbolique et fédératrice. L'idée de récompenser les meilleurs artistes est à saluer. Le SC cherche en effet à valoriser à la fois l'artiste et le genre. Une façon pour lui de "confirmer sa politique" et "permettre au grand public de découvrir les arts". "Nous allons récompenser ce qui semble le mieux abouti cette année 2008", précisait le directeur du SC Alain-Kamal Martial aux membres du jury.

L'évènement commencera à 20h, une demiheure après l'arrêt du vote du public pour le meilleur album. Pour ce prix, les albums nominés sont au nombre de quatre : "Yayo nde mahabari" de Babadi, "Ulindra Uhodza" de Trio, "Marahaba" d'Eliasse et "Tsenga" de Mikidache et M'toro Chamou. La cérémonie d'attribution des trophées des meilleurs artistes 2008 sera suivie d'une soirée de gala jusqu'à une heure du matin. Elle sera spécialement consacrée à la musique mahoraise des années 60 et 70. L'entrée à la soirée est de 10 euros et seulement 150 places sont disponibles, précise le SC. La recette de cette soirée sera entièrement versée à l'Association des musiciens qui est présidée par Jean-Raymond Cudza, et à la formation des auteurs de Mayotte, "afin de permettre leur inscription à la Sacem ou à la Saced", précise le SC.

UNE Mayotte Hebdo N°408 – Vendredi 12 décembre 2008

UNE Mayotte Hebdo N°408 - Vendredi 12 décembre 2008Lieu-dit "Choungui" (4 pages)

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