"Nous ne sommes pas contents. Si le 2 février les conseillers généraux reviennent sur la division en 10 lots minimum, nous ne descendrons pas dans la rue, mais nous irons au tribunal administratif. Mayotte est un pays de droit et nous utiliserons celui-ci pour faire valoir nos arguments" a clairement indiqué Chébani Saïndou. Pour Mohamed Houlame, si les choses restent en état, le 3 février, les bus seront à nouveau en grève. Les conseillers généraux sont donc pris entre le marteau et l'enclume et auront une décision lourde de conséquences à prendre la semaine prochaine.
28/01/09 – Le sort des transporteurs connu le 2 février
28/01/09 – Une étude sur les premiers cas de fièvre de la vallée du Rift à Mayotte
Dans son dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire du 27 janvier, l'Institut de veille sanitaire publie une étude documentée sur les 10 premiers cas de fièvre de la vallée du Rift (FVR) apparus à Mayotte entre le 1er septembre 2007 et le 31 mai 2008. La FVR est une maladie animale atteignant essentiellement les ruminants (ovins, bovins et caprins) qui se transmet ensuite à l'homme par contact direct avec des produits animaux contaminés (viande, avortons ou lait cru.) ou par inhalation d'aérosols infectieux. Il peut aussi être infecté par piqûre d'arthropodes, dont principalement les moustiques (une quarantaine d'espèces y sont impliquées) Chez une très faible proportion de patients (3 à 4%), l'infection évolue vers une pathologie très grave, prenant la forme de syndromes oculaire, méningo-encéphalitique ou hémorragique. En 2006-2007, une flambée épidémique a éclaté au Kenya et s'est propagée dans les pays voisins.
En août 2007, la transmission autochtone de ce virus a été confirmée aux Comores. En effet, la FVR a été diagnostiquée chez un enfant comorien de 12 ans lors de sa prise en charge à Mayotte dans le cadre d'une évacuation sanitaire. Ce garçon, souffrant d'encéphalite d'origine inexpliquée, n'avait jamais quitté son île natale auparavant. En réponse à cette situation, une surveillance biologique animale renforcée a été initiée, contribuant en mars 2008 à la documentation d'infections FVR récentes dans le cheptel de Mayotte. Parmi les 10 patients ayant une FVR confirmée, 9 étaient des hommes âgés de 16 à 53 ans. La moitié des personnes étaient nées à Mayotte, les autres venant d'une autre île de l'archipel comorien. Il n'a pas été observé de manifestation sévère classique de la FVR, ni de décès. Aucun voyage hors de Mayotte dans les trois semaines précédant le début des signes de la FVR n'a été rapporté par ces personnes qui ont en revanche eu de nombreux contacts avec les ruminants au cours d'activités familiales (élevage intra- ou péri-domiciliaire de moins de cinq animaux) et lors de préparatifs de fêtes communautaires ou religieuses (mariage, circoncision notamment). Chez un patient, seule la consommation régulière de lait cru local était alléguée. La circulation du virus de la FVR à Mayotte semble être une extension de l'épidémie est-africaine comme l'était l'épidémie de chikungunya en 2005-2006, considérée comme ayant démarré à Lamu (Kenya).
28/01/09 – JPP à Mayotte
28/01/2009 – 2ème Hip Hop Campz – Mystic en concert à Mayotte
Une star du rap français débarque à Mayotte pour asséner son flot et faire bouger les corps, en emportant dans ses bagages DJ H. Après Joey Star en 2007 et Admiral-T au dernier Fim, c'est Mystic qui vient se produire dans l'île, pour deux concerts qui s'annoncent grandioses. C'est grâce à l'entremise de Roland, membre actif de l'Equipe, que cet artiste de renommée internationale va pouvoir venir pour ces deux concerts. "J'ai rencontré Mystic quand il est arrivé en France en 1991. Avant il s'appelait Das Booga : c'était son premier nom de scène jusqu'en 1996 où il a fait un featuring avec Rockin' Squatt, le leader d'Assassins, dans l'album "L'underground s'exprime". C'est un peu moi qui lui ait donné son nom actuel au cours d'une soirée", se souvient Roland, qui a lié avec Mystic une grande amitié.
Après avoir tourné un court-métrage en 1994, ils ont joué ensemble dans le film "Ma 6T va cracker" sorti en 1997. En 2006, Roland, qui connaît bien le milieu underground du hip-hop parisien et marseillais, lui a déniché des featurings pour mettre en place le projet de son album "Dans les rues de Marseille".
Au terrain de foot du Baobab, Mystic jouera ses plus grands tubes, tirés notamment de ses premiers albums solo "Le chant de l'exilé" sorti en 2000 et "Naturel Mystic" en 2002 et des nouveautés comme son dernier single "Les ailes brisées" tiré de son prochain album "Magnitude 9" qui doit sortir dans le courant de l'année. A M'tsanga Beach, l'ambiance sera plus festive avec les DJ d'Atomix, DJ Black Diamond et DJ H. Le public pourra y entendre des textes plus engagés de Mystic.
En première partie des deux concerts, les artistes locaux du hip-hop mahorais auront également toute leur place, comme lors des derniers Hip Hop Campz, avec Bo Houss, Hadj MC et El Mafio de M'tsapéré, Tchill et Chaf Masta de Passamaïnty ou encore Djesh de Petite Terre. Quelques surprises seront au menu, nous signale Zamil, avec par exemple des démonstrations de skate-board par l'association Hadi's Salama.
"Du rap pour les exclus"
L'Equipe envisage également un travail d'écriture en studio avec les artistes locaux, grâce aux conseils avisés de Mystic, qui totalise plus de 12 ans de carrière. "Mystic est un exemple de longévité dans le hip-hop, surtout en solo. Beaucoup de rappeurs français ne chantent que 3-4 ans. La voix de Mystic, on l'entend à la radio chaque année", souligne Zamil. "A Mayotte, je vois la même chose qu'en Métropole : les jeunes sont là mais on les a mis de côté", constate Roland. "Je me suis dit que ce qu'on avait fait ensemble à Marseille, on pouvait le faire ici car Mystic a une bonne approche avec les jeunes. C'est un artiste qui vient du monde de l'underground et qui ne l'a jamais oublié, il a toujours fait du rap pour les exclus".
Le 14 février à Mtsanga Beach, une journée de l'artisanat est prévue, avant le début du concert, gratuite pour les enfants. La scène et la sono seront prêtées par le service culturel. Zamil veut aussi organiser des débats autour du hip-hop à Mayotte "pour qu'il soit reconnu dans la région et dans l'Hexagone".
Le hip-hop mahorais commence tout juste à s'engager sur la voie de la professionnalisation, avec Bo Houss et Djesh qui viennent de sortir leur premier album. Ce contact avec un artiste professionnel devrait permettre à ces jeunes prodiges de progresser encore plus dans leur expérience musicale, et d'en faire profiter le public !
Julien Perrot
Tarifs : 5 euros pour le concert du Baobab, 10 euros pour M'tsanga Beach. Boissons et restauration sur place. Réductions pour les adhérents.
*** Si vous voulez adhérer à l'association, vous pouvez joindre Zamil au 0639 67 71 25 ou Roland au 0639 27 03 90 ***
28/01/09 – La DSI toujours en suspens
Les lycéens de Mayotte réclament des bus !
Furieux de ne pas voir arriver les bus scolaires que le président du CG leur avait promis dimanche (promis pour dès lundi et non mardi comme nous l’annoncions hier NDLR), à la clôture d’âpres négociations avec les différents syndicats des transporteurs, les lycéens et collégiens de l’île ont entamé lundi matin un mouvement de protestation spontané. Des groupes de jeunes ont d’abord bloqué, aux environs de sept heures du matin, la sortie du boulevard du Commandant Passot, à Kawéni, puis le rondpoint de la barge. Certains se sont allongés sur la voie publique. Les forces de l’ordre, venues les déloger, ont été prises à partie et un policier a été légèrement blessé par des jets de pierre. S’en suivirent une série d’altercations et l’arrestation musclée d’un jeune homme à Mamoudzou et de trois autres à Tsoundzou qui bloquaient le pont de Kwalé. Ces interpellations ont provoqué la colère des collégiens qui ont investi les locaux du conseil général afin d’exiger une concertation avec les élus.
Reçue par le directeur de Cabinet, une délégation composée de dix délégués de classe des lycées de Kawéni, Dzoumogné, Kahani et Mamoudzou ont négocié une heure durant le rétablissement des dessertes de transport scolaire et la libération du jeune lycéen arrêté une heure plus tôt contre la levée des barrages. « On nous a promis des bus pour au plus tard mercredi. Nous espérons que les élus tiendront parole, car cela fait plus de deux semaines que nous n’allons plus en cours, et beaucoup d’entre nous commencent à s’inquiéter du retard quis’accumule », explique un élève de terminale BEP.
Vers 17h, l’ensemble des conseillers généraux et le président Douchina se sont réunis avec les représentants du Stim qui accepteraient, selon nos dernières informations, de reprendre le travail au plus tard mercredi sous réserve d’une réécriture du protocole d’accord et d’un réexamen de la DSP le 2 février prochain, en session plénière du CG. En acceptant les conditions du Stim, les élus ont, semble-t-il, voulu parer au plus pressé, à savoir éviter un nouveau mouvement lycéen, mais surtout une manifestation des parents d’élèves. Il reste que les deux autres syndicats pourraient bien se sentir lésés par ce revirement de situation, eux qui avaient accepté les principes de l’accord initial.
27/01/09 – La préfecture lance un appel à projets de coopération régionale
27/01/09 – Mystic en concert à Mayotte
En première partie des deux concerts, les artistes locaux du hip-hop mahorais auront également toute leur place, comme lors des derniers "Hip Hop Campz", avec Bo Houss, Hadj MC et El Mafio de M'tsapéré, Tchill et Chaf Masta de Passamaïnty ou encore Djesh de Petite Terre. L'Equipe envisage également un travail d'écriture en studio avec les artistes locaux, grâce aux conseils avisés de Mystic, qui totalise plus de 12 ans de carrière. "Mystic est un exemple de longévité dans le hip-hop, surtout en solo. Beaucoup de rappeurs français ne chantent que 3-4 ans. La voix de Mystic, on l'entend à la radio chaque année" souligne Zamil. "A Mayotte, je vois la même chose qu'en Métropole : les jeunes sont là mais on les a mis de côté" constate Roland. "Je me suis dit que ce qu'on avait fait ensemble à Marseille, on pouvait le faire ici car Mystic a une bonne approche avec les jeunes. C'est un artiste qui vient du monde de l'underground et qui ne l'a jamais oublié, il a toujours fait du rap pour les exclus".
26/01/09 – Le CG de Mayotte s’engage à transporter tous les élèves à partir de mardi
Suite à leur réunion avec les deux syndicats de transporteurs scolaires grévistes, le STIM et le SIM, les fédérations et associations de parents d'élèves avaient menacé eux aussi d'une grève et d'un blocage général pour protester contre le sort réservé à leurs enfants. Lors d'une réunion organisée avec eux ce dimanche, le président du conseil de Mayotte général Ahamed Attoumani Douchina, s'est engagé formellement à transporter tous les élèves vers leurs établissements dès mardi matin. Les parents d'élèves rangent donc les armes et attendent, "si mardi la promesse n'est pas tenue, nous descendons tous dans la rue", averti le président de la FCPE Ahamada Soilihi. Selon lui, 60 à 70% des cours ne se déroulent pas normalement à cause de cette grève.
26/01/09 – Eclipse annulaire du soleil ce lundi
L'éclipse annulaire se produit lorsque le diamètre apparent de la lune est inférieur au diamètre apparent du soleil, et donc ne masque pas complètement le soleil. La partie visible du soleil prend la forme d'un anneau. Pour observer cet événement dans de bonnes conditions de sécurité, il est fortement recommandé de se munir de protections spéciales complètement opaques à la lumière normale, en particulier chez les enfants. La préfecture de la Réunion a envoyé un communiqué pour prévenir les risques d'accidents ophtalmiques qui sont réels, notamment aux heures les plus proches du midi solaire, période à laquelle les ultraviolets sont le moins absorbés par l'atmosphère. En l'absence probable de disponibilité de lunettes adaptées, il est fortement déconseillé d'observer le phénomène. L'emploi de lunettes à monture cartonnée, déjà utilisées lors de précédentes observations, est totalement déconseillé, car elles sont à usage unique. Il en est de même pour l'utilisation de moyens de protection de fortune : verres fumés, films radiologiques, simples lunettes de soleil dont la faculté de protection est très insuffisante. En aucun cas le soleil doit être observé avec des instruments d'optique (jumelles, appareil photographique…).
La seule solution pour observer ce phénomène en toute sécurité est d'utiliser des verres de soudeur. Ce verre doit être conforme à la norme européenne (verre N°14, EN 169/1992). C'est un produit qui peut être réemployé et ne risque pas de se détériorer ou de se modifier dans le temps. Il constitue actuellement la meilleure protection à condition d'être correctement utilisé. Il convient de limiter à quelques minutes les observations du soleil et d'effectuer un temps de pause entre deux observations afin de reposer les yeux.
26/01/09 – Des billets moins chers vers les Dom
Voyager vers l'Outre-mer coûtera moins cher durant l'été. Les engagements pris par les compagnies aériennes Air France, Corsair et Air Caraïbes, pour assurer la continuité territoriale entre la Métropole et les départements d'Outremer, ont été signés vendredi. Ces trois compagnies s'engagent à assurer des tarifs préférentiels sur 15% des places au prix le plus bas de leur grille tarifaire entre le 15 juin et le 15 septembre. "Air France appliquera cette charte dès cette année. Les deux autres compagnies vont essayer de tenir leurs engagements. Ce sera donc réellement effectif pour toutes les compagnies dès 2010", précise Patrick Karam, le délégué interministériel pour l'Egalité des chances des Français d'Outremer. Au total, 48.000 places seront proposées à des tarifs préférentiels par Corsair pour la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion (16.000 pour chaque destination). Air Caraïbes proposera 32.000 sièges pour la Martinique et la Guadeloupe et 4.000 sièges pour la Guyane. Enfin, Air France proposera 40.000 sièges équitablement répartis entre la Guadeloupe et la Martinique et 7.000 pour la Guyane et entre 14.000 et 16.000 pour la Réunion. "Ces différences de nombre de places sont liées à l'activité des compagnies aériennes sur chaque destination", justifie Patrick Karam.
Quant en est-il des autres territoires français ? "Ils ne sont pas concernés car les compagnies aériennes qui les desservent n'auraient pas pu assumer cette charge économique supplémentaire", poursuit le délégué interministériel. Concrètement, les billets seront proposés entre 700 et 900 euros pour la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane, contre 2.000 à 2.100 euros aujourd'hui en pleine saison. Pour la Réunion, les vols aller-retour se négocieront entre 1.000 et 1.150 euros. Les compagnies se sont également engagées à faciliter les voyages pour les familles les plus démunies. "En période creuse, des réductions de 33 % seront appliquées pour permettre de voyager à des personnes vivant sous le seuil de pauvreté", poursuit Patrick Karam. Ce dispositif sera également ouvert aux Français d'Outremer n'ayant pu se rendre sur leur terre natale depuis plus de 10 ans. Ces places seront limitées en nombre. Des plans de financement particuliers permettront également d'échelonner le prix du billet entre la date d'achat du billet et le jour du départ, et ce à des "taux d'intérêt plus faible que ceux du marché.
Autre dispositif signé par les compagnies aériennes : un assouplissement des surcharges bagages. Chez Air France, au-delà de 25 kg, le pois excédent sera facturé au tarif pratiqué sur les lignes intérieures de la Métropole. Cette franchise est également de 25 kg pour la Réunion via Corsair et de 40 kg pour la Guadeloupe et la Martinique. Enfin, des tarifs spéciaux seront appliqués en cas de deuil, sur présentation de pièces justifiant le lien de parenté. Corsair s'engage à proposer des billets aller-retour à 500 euros pour la Martinique et la Guadeloupe et à 700 euros pour la Réunion. Air France proposera le prix le plus bas de sa grille tarifaire annuelle, tandis qu'Air Caraïbes appliquera une décote de 250 euros sur ses tarifs. Dans tous les cas, les billets seront échangeables sans payer de pénalités.
26/01/09 – Quand l’amour tourne au drame
26/01/09 – Première formation d’animateur professionnel
Pour la 1ère fois une formation professionnelle d'animateurs a été entièrement conduite à Mayotte grâce à un partenariat important fédéré autour de la Direction de la jeunesse et des sports. Compte tenu de l'évolution démographique, sociale, culturelle du territoire il est apparu en effet nécessaire de développer des compétences professionnelles fortes dans les secteurs de l'animation socio-éducative et culturelle, d'où la mise en place de cette formation BEATEP (Brevet d'Etat d'Animateur Technicien de l'Education Populaire) "animation de quartier". Diplôme professionnel délivré par le Secrétariat d'Etat de la Jeunesse et des Sports, le BEATEP sanctionne une formation de niveau IV. Il atteste une connaissance approfondie d'une spécialité et une capacité à l'utiliser dans le cadre d'une pratique professionnelle de l'animation. Il vise à former des animateurs professionnels impliqués dans des actions de développement et responsables d'activités dans des structures d'animation associatives ou auprès de collectivités locales.
La formation BEATEP, accompagnée et agrée par la Direction de la jeunesse et des sports, a été organisée par la Fedar Mayotte avec le soutien de la Fedar Réunion. La formation a réuni 15 stagiaires, 5 filles et 10 garçons, de septembre 2007 à décembre 2008. Conçue en alternance, cette formation comprenait également un stage de 2 mois dans une structure d'animation à La Réunion. Son financement dont le coût total s'est élevé à 136.000€ a fait appel à un large partenariat : l'Opcalia Agefom Mayotte, la CDM, la DTEFP, la Daf, l'ANT, la Caf et la DJS. Le jury final réuni le 10 décembre 2008 a attribué le BEATEP à 14 candidats, le 15e n'ayant pas satisfait à l'ensemble des épreuves. Tous ont retrouvé ou trouvé un emploi : 7 dans une association et 7 auprès d'une collectivité locale. La remise des diplômes BEATEP aura lieu ce mardi 27 janvier à 11h à la Mairie de Mamoudzou, en présence des diplômés, de leur employeurs, des partenaires de la formation et de la presse.
23/01/09 – Faysoil Zoubert élu président de la CGPME Mayotte
En attendant la validation par Paris qui doit se prononcer sous une quinzaine de jours, le conseil d'administration se compose de quinze personnes, dont chaque tiers provient du secteur de l'industrie et du BTP, du commerce et des services.
La composition du bureau est la suivante. Président : Faysoil Zoubert; vice-président représentant le secteur du commerce : Saïd Bastoi; vice-président représentant le secteur des services : Omar Simba; vice-président représentant le secteur de l'industrie et du BTP : Abdullah Hariti; trésorier : Wardi Magoma; trésorier adjoint : Abassi Harouna; secrétaire : Hamadi Housseni; secrétaire adjoint : Elisabeth-Léa Razafindramanitra.
23/01/09 – Achiraf Bacar correspondant territorial de la Défenseure des enfants
23/01/09 – Mayotte discute le recul des thoniers
23/01/09 – La STMM acquiert une embarcation pour les travaux maritimes
L'entreprise de travaux maritimes STMM dirigée par Olivier Martineau, par ailleurs directeur de l'Ecole d'apprentissage maritime (EAM), vient d'acquérir une embarcation dans le but de réaliser des opérations de maintenance portuaire et maritime, comme la soudure sous-marine ou la pose de balises, de bouées et autre corps morts. Ancien navire ostréicole, le bateau est actuellement transformé en navire de charge. Ce changement de statut doit encore être validé par les Affaires maritimes. Les dirigeants de la Société des travaux maritimes de Mayotte sont confiants et espèrent travailler avec les particuliers, mais également avec les institutions comme la CCI, dont le président Serge Castel déclarait récemment vouloir réorganiser et réglementer les rades de mouillages et le ponton plaisanciers de Mamoudzou, dont elle a la responsabilité, ou encore le marquage et le balisage de certains points du lagon, comme la passe en S.
23/01/09 – Air Austral commande deux A380
Aucun choix de moteur n'a été arrêté à ce stade. "Notre vision est de fournir un service low-cost avec un haut service de qualité sur l'itinéraire de circulation dense entre la Réunion et Paris, et l'A380 nous permet de faire de cette vision une réalité," a déclaré Gérard Ethève, président d'Air Austral. "L'A380 est aujourd'hui à la fois l'avion le plus favorable à l'environnement et celui qui présente le plus faible coût par siège, tout en fournissant un niveau élevé de confort aux passagers. Ceci permettra à Air Austral de proposer une meilleure desserte entre la Réunion et la Métropole à un prix inférieur", a-t-il ajouté.
23/01/09 – La centrale de Longoni officiellement livrée
23/01/2009 – Prix « Musiques Océan Indien », inscriptions ouvertes…
De nombreux prix internationaux existent pour les musiciens de la zone francophone. Mais pour la zone océan Indien, il y avait un manque. Presque Bleu, en partenariat avec la Sacem, le Fonds de création musicale (FCM), l’Organisation internationale de la francophonie, Culture France, la ville de Saint-Denis de la Réunion, le conseil régional de la Réunion et le conseil général de Mayotte, a donc jugé nécessaire de créer le Prix musiques océan Indien pour valoriser les musiques de cette aire géographique peu connue dans le reste du monde.
Ce prix peut être une très bonne opportunité pour faire décoller sa carrière à l’international. Le vainqueur du prix aura l’occasion de se produire dans de gros festivals de la zone (Sakifo et Kabardock à la Réunion, Angaredona à Madagascar, Sauti za Busara à Zanzibar, Milatsika à Chiconi), mais aussi en France et même au Maroc (Francofolies de la Rochelle, Fiestas du Sud à Marseille, Musiques Métisses à Angoulême ou encore Timitar à Agadir). Tous les voyages seront pris en charge, ainsi que les visas pour un maximum de 6 personnes pour les groupes.
“Les artistes auront un cachet et une assurance. Entre les dates des festivals, un tourneur se chargera de leur trouver des dates supplémentaires, c’est une des nouveautés par rapport à l’an dernier”, a expliqué Serge Trouillet, directeur de Presque Bleu. Le choix du jury se portera sur le groupe le plus apte à passer sur les scènes des festivals partenaires. “Maalesh se disait qu’il ne pouvait pas tenir sur ces grandes scènes. Pourtant, il en a été capable. Les Francofolies, c’est 120.000 personnes par soir sur 4 scènes. C’est pour cela que notre choix est important. Parfois, si un artiste n’est pas préparé, cela peut détruire sa carrière au lieu d’en faire sa promotion”, a justifié Serge Trouillet.
Presque Bleu a aussi affirmé que les artistes seront suivis pendant un an mais aussi au-delà. Cependant, une fois qu’ils auront eu l’opportunité de rencontrer des directeurs de festivals, des agents, des maisons de disques ou des tourneurs, il y aura un moment où ils seront amenés à faire des choix. Pour Maalesh, les choses ont plutôt bien tourné puisque désormais ses disques sont distribués par Harmonia Mundi, un label international très réputé pour la musique classique, mais aussi un grand distributeur pour la musique du monde.
Faïd Souhaïli
Les critères pour participer au Prix musiques océan Indien
- Ne pas dépasser 6 membres sur scène
- Résider à Mayotte, aux Comores, à la Réunion, à Maurice, Madagascar, Rodrigues ou aux Seychelles
- Ne pas avoir été l’un des 3 finalistes de 2007
- Etre un auteur, compositeur ou interprète dans le domaine des musiques actuelles
- Présenter des créations : compositions originales, adaptations ou arrangements
- Etre majeur à la date d’inscription et en conformité avec la législation du pays de résidence
- Fournir un support phonographique (CD, VCD, DVD) des œuvres et une traduction ou un résumé en français des chansons
- Ne pas être distribué internationalement, hors océan Indien
- Effectuer une prestation semblable lors la finale et de la tournée des festivals qui suivra.
Pour plus de renseignements, contacter le Service culturel ou aller sur le site web www.prixmusiquesoceanindien.com
Les inscriptions seront closes le 1er mai 2009. La finale (avec 3 ou 4 candidats) sera disputée à Antananarivo en direct à l’Alliance française le 25 septembre