Renseignement et inscription : 0269 62 95 85. Entrée 2€ adhérent, 2,5€ non adhérent.
26/03/09 – Le renouveau de la cocoteraie mahoraise
26/03/09 – Jour de tradition : Un dinaho au plateau de Koungou ce samedi 28 mars
C'est un art traditionnel particulier et typiquement mahorais que nous propose de découvrir la direction de l'ingénierie culturelle : le dinaho. Il est organisé avec l’association Chababidine ce samedi 28 mars au plateau de Koungou.
"Le jour de Dinaho, fête de célébration du prophète, est une tradition ancestrale perpétuée en premier lieu par les sultans, les princes, les notables kabaila de l’île, avant de se populariser et de se teinter d’influences malgaches, de cultes vaudouisants et de macoua danse et chant", présente la Dic.
On parle d'un jour de tradition du fait que le dinaho nécessite une véritable organisation. Celle-ci sera commencée en fin de matinée et se poursuivra tout au long de la journée. Outre l'installation et la décoration du lieu, la préparation de la nourriture qui sera servie aux associations invitées donne de l'éclat à la manifestation.
Le dinaho commencera à 21 heures. Sera proposé un ensemble de chants et de danses cultuels en langue arabe, réalisés traditionnellement à l’occasion du jour de dinaho. Avis à tous ceux qui veulent découvrir les traditions mahoraises : c'est une journée à ne pas manquer !
26/03/2009 – Aquathlon : Une discipline qui commence à gagner ses galons
{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}e sport pour les tout petits est en train de prendre son essor à Mayotte. Si dans les disciplines phares (football, handball), des rassemblements sont régulièrement organisés en dehors du sport scolaire, pour la natation et la course à pied, c’est plus rare. L’association Tousport, présidée par Jack Passe, a voulu associer ces deux disciplines pour offrir un défi à la mesure des capacités physiques des jeunes. Dimanche après-midi à Sohoa, ce sont près de 50 jeunes filles et garçons âgés de 9 à 19 ans qui ont du nager (50 mètres pour les poussins, 300 pour les juniors) puis courir (400 m pour les poussins, 2000 pour les juniors). Une grosse averse a retardé le début de l’épreuve, mais en bon organisateur habitué des événements sportifs, Jack Passe ne s’est pas inquiété. “Ca va passer”, prédit-il. Et en bon fundi de la météo mahoraise, sa prévision s’avère exacte.
Parés de leur bonnet et de leur masque, les concurrents se sont d’abord élancés dans l’eau sous les encouragements des adultes. Crawl pour les uns, brasse pour les autres, la distance réglementaire est parcourue avec plus ou moins de difficulté. A la sortie de l’eau, les masques volent sur le sable et la foulée s’allonge. Les appareils photos sont de sortie alors que le soleil a fait sa réapparition, ainsi que les lunettes protectrices. Les encouragements se font plus nourris, certains parents courent aux côtés de leurs enfants pour les soutenir dans cette épreuve qui ressemble à un parcours du combattant sur la fin.
Etre le premier Mahorais à finir sur le podium du triathlon
A l’arrivée, tout le monde applaudit et se rue sur le goûter offert par les partenaires Loéla et Orange. Pour certains comme Ouildane Idrissa, l’aquathlon est une manière de préparer le triathlon qui se déroulera en mai prochain à Sakouli. “J’aime courir et je ne me débrouille pas trop mal à vélo. Je m’entraîne pour le triathlon car je n’ai jamais vu de Mahorais sur le podium depuis que cette épreuve existe. Cela fait un an que j’ai appris à nager, j’ai la possibilité d’aller à Koropa pour cela. Mon objectif est de terminer sur le podium”, indique ce jeune homme de 19 ans originaire de Passamaïnty.
Il regrette que ses amis ne soient pas aussi accrocheurs que lui. “Ils disent que la natation c’est trop dur.”Son petit frère a lui aussi fait le déplacement et s’est bien classé dans la catégorie cadets masculins. Pour Florine, 14 ans, l’aquathlon a été une vraie épreuve. Sortie en tête de l’épreuve de natation, garçon compris, elle participait à son deuxième aquathlon. “ Je suis surtout venue pour la natation. Ca s’est bien passé dans l’eau, mais pour la course ça été un peu plus difficile”, concède-t-elle. Néanmoins, elle finit première de sa catégorie et espère bien être de la fête pour la troisième et dernière épreuve de la saison le 17 mai à Sakouli.
“Le triathlon pour les adultes aura lieu le même jour, mais le matin. Les inscriptions sont ouvertes, il suffit de se rendre chez Orange ou Intersport”, indique Sandrine Sestier-Carlin.
Faïd Souhaïli
26/03/2009 – Le Collège de Passamainty à l’heure de l’entreprise
{xtypo_dropcap}I{/xtypo_dropcap}l était donc question en cette fin du 2ème trimestre de se rendre dans la plus grande entité économique de Mayotte, c’est-à-dire le port de Longoni, créé en 1992. Ainsi, ils ont pu se rendre compte par eux-mêmes tant du fonctionnement de ce poumon économique, que des métiers qu’on y exerce.
Accueillis par le directeur adjoint de l’exploitation du port, les élèves sont invités à prendre place dans la salle de conférence pour y écouter son exposé. Le directeur explique tour à tour la genèse du port, la capacité de tonnage de 500 conteneurs par jour. En 2002 il y a eu 196.031 tonnes de marchandises transbordées, en 2006c'est monté à 242.814 et en 2007 à 294.977. Depuis le port sont exportés le poisson, l'ylang ylang, la vanille. En retour, il importe des tonnes de riz, de viande, de matériaux de construction et reçoit des tonnes de bagages des fonctionnaires affectés sur l’île.
Les bateaux viennent de l’Afrique du sud, de l’Asie, de l’océan Indien et de l’Europe. Sur une carte du port, l’exposant montre le terminal conteneur et le nouveau quai construit pour agrandir le port. Dans l’exposé, les élèves apprennent que c’est la Chambre de commerce qui gère tout le port.
Visite concrète sur les lieux
Les métiers exercés dans et autour du port sont : docker, comptable, chef des opérations du port, douanier, capitaine du port, transitaire, transporteur logistique, conducteur d’engin, magasinier, commercial, administratif, facteur… Une zone d’hydrocarbures du port a même été créée pour stocker l’essence, le gasoil, le pétrole… Les zones du port sont contrôlées par la sécurité 24h/24h.
Après avoir répondu aux questions des élèves, ils visitent le site en passant par le quai vrac et marchandises diverses, la zone de vie, le parc frigo, le terminal à conteneurs et l’emplacement du bateau pilote qui va en haute mer guider les bateaux jusqu’au port.
La visite commence par l’Agence maritime de service qui travaille avec le port en gérant des bateaux qui mouillent dans le port de Longoni. Cette compagnie loue les services des dockers pour décharger les bateaux rapidement et au moindre coût. Ensuite c'est au tour de l’entreprise Tilt de présenter ses activités : stockage de marchandises enlevées au port dans leurs entrepôts, puis livraison de celles-ci aux clients qui le souhaitent.
Les élèves de la classe DP3
25/03/09 – La dernière année du Cnam de Mayotte ?
Lors de la session du 2 mars au conseil général, l'opposition avait clairement accusé les élus de la majorité d'avoir retardé le vote de la subvention pour porter préjudice à Mistoihi Mari. Ibrahim Aboubacar avait alors proposé de signer une convention entre le Cnam et le CG pour plusieurs années, afin d'éviter que ce problème se représente, "la demande a été faite mais je n'ai eu aucune nouvelle du CG", déplore M. Mari, qui précise qu'"on m'a reproché d'avoir démarré l'année scolaire sans être sûr du budget que me fournirait la collectivité, je choisi donc de ne rien prévoir pour l'année prochaine tant que je ne suis pas certain d'avoir une subvention."
25/03/09 – Plus de garde des médecins libéraux les week-end et jours fériés
25/03/09 – Un consultant en mission à Mayotte pour préparer le Pedma
25/03/09 – Les pompiers de Mayotte et de la Réunion se rapprochent
25/03/09 – Izilda, 9ème de la saison
Les météorologues de météo France prévoient son passage en tempête ce mercredi, puis en cyclone jeudi dans la soirée en s'orientant vers le Sud-Ouest, passant à quelques encablures au Sud de l'îlot Europa, à la hauteur de Tuléar. Cette perturbation serait alors baptisée Izilda, 9ème perturbation ayant atteint le stade de tempête de cette saison des pluies qui se termine.
25/03/2009 – Musique : Ils se bougent !
{xtypo_dropcap}D'{/xtypo_dropcap}un courage indomptable, Trio et Chakires continuent à se battre pour faire valoir leur passion musicale. Tous deux auteurs, compositeurs et interprètes, s'adonnant parfaitement à la guitare, ils ont chacun un parcours remarquable.
De son vrai nom Ahmad Halidi, Trio, la quarantaine, a à son actif deux albums : "Yatima" ("Orphelin") qui date de 1998 et "Ulindra Uhodza" ("La patience a des limites"), sorti 10 ans après le premier, en mars dernier. Il s'adonne aux accords jazz, aux rythmes m'godro et reggae. Artiste confirmé et qui continue à se former et à échanger, il est l'ambassadeur de Mayotte de 2008 pour l'opération musicale 9 semaines et 1 jour. Un titre qui lui a permis de participer, en juillet dernier, aux Francofolies de la Rochelle. Après avoir partagé la scène avec Eliasse, le 5 décembre dernier au 5/5, l'homme populaire de M'gombani se livre cette fois avec Chakires.
De son vrai nom Sakira Issoufo M'dziani, Chakires, né à Diego Suarez (Madagascar), débute sa carrière très jeune dans les années 80 à Moroni d'où ses parents sont originaires. Il débarque à Mayotte en 1994, fait la rencontre de nombreux musiciens et crée la formation acoustique Chakires et Oulanga, avec laquelle il a participé à de nombreuses scènes locales. Il est l'auteur de trois albums : "Alkamar" en 1999, "Baswar" en 2004 et "Comment tu vois" en 2006. Après quelques années d'absence sur l'île, Chakires revient avec un "best of" regroupant les meilleurs titres de ses trois premiers albums. Et depuis son retour, l'artiste ne cesse de multiplier les représentations scéniques.
Les deux troubadours vous donnent rendez-vous ce samedi soir au 5/5 à Mamoudzou, pour découvrir ce qu'ils font. L'ambiance sera très acoustique.
Rafik
25/03/2009 – Evènement : Plateau reggae le 2 avril à M’gombani
{xtypo_dropcap}D{/xtypo_dropcap}ans l'île, les fanatiques de reggae attendent impatiemment cet évènement. A l'instar des inconditionnels du genre musical, Tom ne manquera pas ce rendez-vous. "J'irais découvrir ces deux artistes. Je ne les connais pas personnellement, mais je sais ce qu'ils ont fait. Ce sont des piliers du reggae roots, qui l'ont porté au-delà de la Jamaïque. Je sais que U Roy fait partie des précurseurs du mouvement dub et Pablo Moses est un des artistes phares du label Studio One qui a collaboré dernièrement avec Groundation sur l'abum "Upon the bridge", présente le passionné.
L'année dernière, en étroite collaboration avec l'association réunionnaise Makaroots, la direction de l'ingénierie culturelle a déjà fait venir à Mayotte des grands noms de reggae : Ki-Mani Marley, Morgan Héritage et Ras Iqulah. Deux concerts étaient programmés les 18 et 19 avril au terrain de foot de Chirongui. Suite logique du plateau reggae de 2008, celui de cette année n'est pas moindre. Il présente en effet deux monstres sacrés du reggae jamaïcain.
Attendus à Mayotte le mardi 31 mars en provenance de la Réunion, Pablo Moses et U Roy se produiront le 2 avril à M'gombani, aux côtés des stars du reggae mahorais : Babadi, Bob Dahilou et Daddy Happy.
Concert le jeudi 2 avril au plateau de M'gombani, à 20h. Entrée 10€.
Pablo Moses, poète au rêve révolutionnaire
Jamaïcain, poète au rêve révolutionnaire, Pablo Moses nous chante son message depuis quinze ans à travers dix albums qui constituent une des oeuvres les plus importantes de la musique de cette île caribéenne. Rendez-vous avec un visionnaire.
"I man a Grasshopper", la première chanson enregistrée par Pablo Moses, est déjà un appel à la tolérance et une dénonciation des maux de la société portée par cette poésie imagée qui a fait toute l'originalité du grand chanteur jamaïcain.
Né à Plowden, dans le comté rural de South Manchester, le jeune Pablo manifeste très tôt un penchant pour la musique. Il forme plusieurs groupes au lycée, mais ne tardera pas à ressentir le besoin de tenter sa chance dans la capitale, Kingston. Contrairement à tant d'autres musiciens de reggae de l'époque, Pablo poursuit ses études dans une école commerciale, tout en fréquentant le milieu de la musique.
Tous les moyens sont bons et, avec une vieille guitare qu'il répare, il se met à répéter et écrire. Ses efforts donnent leurs fruits en 1975, quand il est invité par le célèbre producteur Lee "Scratch" Perry à son studio Black Ark.
Le titre "I man a Grasshopper" est enregistré et le public l'adore. Adepte du mouvement rasta, versé dans la pensée de militants-philosophes noirs comme Steve Biko, Marcus Garvey et Stokely Carmichael, avec une vision engagée du sort de l'homme noir en général et de la Jamaïque en particulier, Pablo Moses sort son premier album "Revolutionary dream".
Grâce au disque, Pablo jouit rapidement d'un grand succès et d'une notoriété internationale, mais il cherche toujours à se dépasser. Il s'inscrit à l'Ecole jamaïcaine de musique où il acquiert une grande connaissance dans la théorie et l'arrangement, ce qu'il met en pratique dans son deuxième album "A Song", enregistré en 1980Grand innovateur, il expérimente avec des sons jazz et rock dans l'album "Pave the way", enregistré juste un an plus tard. Visionnaire d'une originalité totale (il n'a jamais enregistré de reprise), depuis quinze ans, Pablo Moses nous livre sa poésie de rasta révolutionnaire.
U Roy, précurseur du mouvement dub
U Roy, né Ewart Beckford le 21 septembre 1942 à Jones Town, (Jamaïque), est un deejay reggae jamaïcain, également connu sous les noms de The Originator, Hugh Roy ou "Daddy U Roy", en raison de son statut de "parrain" du style deejay.
Sa carrière musicale commence en 1961, quand il devient DJ de différents sound systems. Il travaille ainsi avec King Tubby à l'époque où il expérimente le dub. Avec U Roy comme DJ, le sound system de King Tubby devient extraordinairement populaire et U Roy connaît alors la célébrité. Il enregistre pour la première fois Dynamic Fashion Way en 1969. Il travaille par la suite avec Lee Perry, Peter Tosh, Bunny Lee et Lloyd Daley.
En 1970, le chanteur jamaïcain John Holt remarque la technique de U Roy. En travaillant avec Duke Reid, la renommée de U Roy s'accroît, notamment avec une série de singles historiques, incluant "Wake the town" et "Wear you to the ball".
S'il n'est pas le premier deejay jamaïcain à avoir enregistré – Sir Lord Comic et King Stitt l'ont précédé – U Roy est le premier à avoir réalisé des tubes et est à l'origine de l'explosion du style deejay dans les années 1970. Ce style devient ensuite dominant dans le reggae des années 1980 jusqu'à celui d'aujourd'hui. Environ 70% des artistes vocaux jamaïcains actuels sont des deejays contre seulement 30% de chanteurs. Ce style deejay reggae est considéré comme l'un des pères du rap pour la partie vocale.
Le succès de U Roy perdure tout au long des années 70 et son sound system King Sturgav continue de révéler de nouveaux DJ jusqu'au début des années 80.
24/03/09 – Quand l’identité basque rencontre l’identité mahoraise
Jean Lassalle, député Modem des Pyrénées atlantiques, est arrivé samedi à Mayotte à l'invitation du député Abdoulatifou Aly, pour soutenir la campagne de Force de l'Alternance et participer à des meetings à M'tsamboro, Bandraboua et Bandrélé. Avant son départ lundi après-midi, il a tenu une conférence de presse à Foungoujou Beach aux côté du député de Mayotte. "Pour la première fois à Mayotte, un homme politique métropolitain est venu faire campagne dans l'île, aussi bien dans les meetings que dans la campagne officielle", a précisé M. Aly, "à travers cette solidarité, c'est la culture béarnaise, l'identité basque qui rencontre l'identité mahoraise".
Dans le spot de campagne qu'ils ont tourné ensemble, le député Aly arbore un chechia et Jean Lassalle un béret basque pour démontrer que "la France de la diversité n'est pas l'assimilation", a martelé M. Aly, ajoutant que M. Lassalle, célèbre pour avoir fait une grève de la faim dans la salle des Quatre Colonnes de l'Assemblée Nationale pour défendre l'emploi dans sa vallée, "est un homme déterminé qui représente la France du terroir". M. Aly s'est dit indigné d'avoir "été privé de parole" dimanche soir à Labattoir, où la MJC qui lui avait été promise a finalement été attribuée à des jeunes pour une soirée. "J'ai retrouvé mon pays, mon enfance, ce bilinguisme qui a fait ma singularité" a déclaré M. Lassalle, ajoutant qu'"aujourd'hui, nous avons tous besoin de connaître nos racines". "Tu es moi et moi je suis toi" a-t-il dit à son ami en lui tenant les mains. A la fin du déjeuner, M. Lassalle a distribué son livre et des bérets basques, avant d'entonner le chant des montagnards de sa voix de stentor.
24/03/09 – Mashababi, le journal pour les jeunes naturalistes
24/03/09 – Le député de Mayotte guignolisé

23/03/09 – Mayotte : 37 personnes interpellées pour 30 kg de cannabis saisis
68 gendarmes et policiers ont été mobilisés pendant quatre jours la semaine dernière pour "démanteler un réseau international organisé de trafic de stupéfiants" a déclaré le lieutenant de gendarmerie Gérard Gautier, chef du GIR (Groupe d'intervention régional) de Mayotte vendredi dernier. 37 interpellations et perquisitions ont permis la saisie de 30kg de cannabis (24kg d'herbe et 6kg de résine), de 11.000 euros en liquide et d'une voiture et de deux scooters "achetés avec l'argent de la drogue". L'enquête, qui avait lieu depuis le mois d'août, a permis de présenter devant le juge d'instruction 8 personnes, dont une femme, pour leur mise en examen : 5 sont aujourd'hui incarcérées et 3 placées sous contrôle judiciaire. "Nous avons pu nous attaquer à la structure même du réseau : le chef du réseau et toute sa logistique", a souligné M.Gautier. Le chef du réseau était un Comorien en situation irrégulière qui bénéficiait d'une couverture depuis plusieurs années qui lui permettait d'agir "au su et au vu de tout le monde".
19 revendeurs et gros consommateurs font également partie des personnes arrêtées. Toutes les communautés de l'île sont touchées : Mahorais, Métropolitains, Comoriens en situation régulière ou non. C'est la première grande opération du GIR de Mayotte, dont la création est récente, qui a permis le travail en complémentarité de toutes les forces de l'ordre dont l'objectif est de "lutter contre toutes les formes d'économie souterraine". Le trafic de cannabis, mais aussi de cocaïne, avec la saisie en septembre dernier de 4kg de coke dans une embarcation, venait de Tanzanie, puis arrivait à Mayotte via Anjouan par kwassa-kwassa. Un trafic très lucratif puisque la demi-tonne d'herbe de cannabis était achetée 5.000 euros en Tanzanie pour être revendue 650 à 700 euros le kg ici. L'enquête est toujours en cours et des contacts ont actuellement lieu avec l'ambassade de France en Tanzanie pour mettre en place des commissions rogatoires internationales.
23/03/09 – Marie-Luce Penchard vient soutenir la fédération UMP
Arrivée vendredi à Mayotte, Marie-Luce Penchard est venue pour la première fois à Mayotte pour soutenir la fédération UMP en campagne pour le "oui". Conseillère politique de Nicolas Sarkozy sur les questions d'Outremer au sein du conseil national de l'UMP, elle est également la tête de liste pour les européennes dans la circonscription Outremer pour la section "Océan Atlantique". Elle a participé aux meetings de Tsingoni et Bandrélé avant de repartir ce dimanche. Fille de la sénatrice guadeloupéenne Lucette Michaux- Chevry, Marie-Luce Penchard s'est déclarée touchée par "le côté authentique que Mayotte a conservé. Mayotte a une âme mais ses atouts ne sont pas valorisés aujourd'hui. On peut tirer de Mayotte une démarche de développement". Selon elle, il y a la possibilité de développer ici un tourisme classique avec une option de développement durable, à condition de passer par une phase de construction des grands équipements que sont les extensions du port et de l'aéroport.
Au moment où les Antilles et la Guyane veulent revenir à l'article 74 de la Constitution, Marie-Luce Penchard, qui estime que la situation économique et sociale à Mayotte est comparable à celle des Dom à la fin des années 1960, affirme que "qu'on ne peut contester que la départementalisation a été un bienfait pour ces territoires. Aujourd'hui, l'application du droit commun doit permettre à Mayotte d'assurer son propre développement grâce à un statut qui répond à la demande des Mahorais d'aujourd'- hui." Pour couper court à l'image qu'a l'Outremer en Métropole, elle a déclaré que par exemple "l'effort de solidarité nationale qui s'exerce en matière d'éducation n'est pas du gaspillage. Les Ultramarins en ont assez d'être considérés comme des Français à part dans la République. Il n'y a qu'une France et c'est l'ensemble de ses populations qui constitue la République. Nous demandons plus de justice sociale, plus d'égalité sociale". Pour elle, il faut que les mesures qui s'appliquent en Métropole soient les mêmes qu'en Outremer, car les Ultramarins ne sont pas contre l'instauration de nouveaux impôts et sont désireux de travailler. Elle s'est prononcée pour un développement économique endogène, notamment par le biais de la coopération régionale, pour faire changer le regard qu'ont les Français hexagonaux sur l'Outremer.
20/03/09 – L’AMM soutient Ahamada Fahardine
"Le maire de Bandraboua devait prendre ses décisions car que deviens une mairie si on laisse l'obligation fondamentale des agents publics, celle d'obéissance, bafouée par un groupe d'entre eux ? Que peut dire le maire à une population en besoin de secours si un service de sécurité juge à sa guise de l'opportunité de son intervention ? Qui va pardonner au maire l'accident survenu alors qu'il n'aurait pas pris toutes les précautions tel que prévu par la loi Fauchon sur la responsabilité pénale des élus ?" lit-on sur le communiqué. Les maires voient en l'attitude de leur collègue une prise de décision responsable, conforme à ce que l'on attend d'un élu d'une collectivité décentralisée et de ce qui sera la règle une fois le département adopté.
20/30/09 – Pour l’égalité des pensions veuvage à Mayotte
"Cette inégalité de traitement entre des conjoints de salariés n’est pas sans conséquences dans la vie des familles qui ne peuvent prétendre, dans ce cas de figure, d’aucune autre ressource", peut-on lire en conclusion du courrier. Bien qu'il n'ait pas réussi à organiser un grand colloque sur les retraites, faute de financements, M. Noussoura entend bien ouvrir ce débat à Mayotte, au nom de la justice sociale.
20/03/09 – Marie-Luce Penchard et Jean Lassalle en renfort pour le « oui »
Ce week-end arriveront à Mayotte des personnalités nationales pour soutenir les partisans du "oui" dans leur campagne. C’est d’abord Marie-Luce Penchard, secrétaire nationale chargée des fédérations Outremer de l’UMP et conseillère technique à l’Elysée qui foulera le sol mahorais ce vendredi.
Elle sera présente aux meetings de campagne pour le "oui" de Tsingoni ce vendredi et Bandrélé samedi, avant de tenir une conférence de presse dimanche matin. Ensuite, Jean Lassalle, député Modem des Pyrénées-Atlantiques débarquera samedi pour soutenir la campagne FA-Modem d’Abdoulatifou Aly à M’tzamboro tout d’abord, puis à Bandraboua par la suite. Dimanche, le Béarnais célèbre pour sa grève de la faim sur les bancs de l'Assemblée, sera à Bandrélé puis à Labattoir et tiendra une conférence de presse lundi à Foungoujou.
20/03/09 – 90 jeunes s’essayent au journalisme
Elles devront rencontrer des personnes ressources, prendre des photos, écrire des articles puis les saisir sur ordinateurs. De la conférence de rédaction le matin à 8h, jusqu'au bouclage à 15h30, les élèves vont vivre toutes les phases de production d'un article. L’ensemble des articles écrits au cours de cette journée seront publiés dans un numéro spécial de Soma. Au total, ce sont plus de 90 jeunes de lycées et collèges, accompagnés d’une vingtaine d’enseignants, qui participeront à ce rassemblement qui s’inscrit dans le cadre du projet académique.