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14/05/09 – 279 messages d’insultes en 10 mois

La seconde affaire instruite par le tribunal correctionnel ce mercredi est aussi la plus originale: Djamaïla*, une jeune femme séduisante de Koungou, est accusée d'avoir envoyé des centaines de messages d'insultes à une infirmière enceinte de son ex amant. Pendant 10 mois, cette femme, pourtant mariée et mère d'un enfant de cinq ans, va envoyer quelques 279 SMS violents et grossiers sur le téléphone portable professionnel, puis privé de sa "concurrente". La victime a reçu certains jours jusqu'à 30 messages qui l'accusaient d'être "une salope", d'être "sale" ou qu'elle allait "accoucher d'un chien"… Il a fallu beaucoup de temps à la police pour identifier la prévenue car elle utilisait des numéros différents avec les téléphones de sa famille ou de ses amis. Elle a finalement été entendue le 6 mars dernier et a reconnu qu'elle harcelait sa victime car elle était jalouse. Le petit ami a également porté plainte pour harcèlement et appels malveillants. 

Me Kondé, qui représentait la victime, a expliqué que sa cliente a été "très perturbée par ces messages car la prévenue connaissait des détails de sa vie privée, comme le nom de son chien ou la date du voulé d'anniversaire de son fils, ce n'était pas des insultes générales". Elle est ainsi devenue méfiante à l'égard de tous les gens qu'elle croisait, par peur qu'ils fournissent à Djamaïla des informations sur sa vie privée et celle de son compagnon, qui l'a réduit à vivre dans "un climat psychologique malsain". Me Kondé a demandé 7.500€ de dommages et intérêts. Le vice-procureur s'est montré surpris par le fait que la prévenue ne demande pas de comptes à son ex amant, plutôt que d'envoyer des messages d'insultes à sa nouvelle compagne. Il a demandé à la Cour de suivre la demande de dommages et intérêts de la partie civile, et a requis une amende de 200 € pour cette infraction pénale "relativement peu grave". Me Kamardine, qui défendait Djamaïla, a demandé à la Cour un complément d'information, car c'est la victime qui l'aurait appelé la première pour l'insulter, en trouvant son numéro dans le répertoire téléphonique de son petit ami. Elle n'aurait ainsi eu que "le retour du bâton qu'elle avait lancé". Le jugement sera rendu le 10 juin.

14/05/09 – 6e Salon des artistes peintres et sculpteurs

La 6e édition du Salon des artistes peintres et sculpteurs de Mayotte se tiendra du vendredi 22 mai au 5 juin 2009, à la galerie L'Arabesque, située à M'tsapéré M'balamanga, près de la grande mosquée de vendredi. Vingt-cinq artistes, professionnels ou amateurs de la peinture à l'huile, à l'eau, du dessin et de la sculpture, viendront exposer leurs oeuvres. Le public est invité à les découvrir et à partager de beaux moments picturaux. Le vernissage du salon 2009 aura lieu le vendredi 22 mai à L'Arabesque, à partir de 18h. Un cocktail sera organisé et le public est attendu nombreux à ce rendez-vous inaugural. Comme chaque année, un jury est invité à sélectionner les meilleures oeuvres et attribuer des prix honorifiques à leurs auteurs, à savoir le "Grand Prix", "Prix de la peinture à l'huile", "Prix de l'aquarelle", "Prix des techniques contemporaines" et "Prix de la sculpture". Les membres du jury invités sont attendus le 22 mai à 17h pour effectuer leurs choix parmi les oeuvres qui seront exposées. Pour tous renseignements, galerie L'Arabesque 0639.23.12.44 (Gil).

14/05/09 – Réunion des chefs des marines de l’océan Indien

Les chefs des marines de 34 pays riverains de la région de l'océan Indien vont se réunir les 21 et 22 mai prochains à Colombo, au Sri Lanka, pour discuter des moyens de renforcer la sûreté, la sécurité, la stabilité et la coopération maritime dans la région. L'Indian Ocean Naval Symposium-2009 (IONS) sera accueilli par la marine du Sri Lanka. Le thème de cette année est " les mécanismes pratiques de coopération, pour un soutien technique au sein de l'océan Indien". Au travers du séminaire IONS, la marine du Sri Lanka souhaite accroître la coopération technique entre les marines et les agences maritimes des pays de l'océan Indien en fournissant un forum pour des discussions des problèmes, à la fois régionaux et mondiaux, a indiqué un porte-parole de la marine sri-lankaise. Les chefs des marines vont discuter de la charte du symposium, des questions d'adhésion, de financements, d'observateurs et de défis devant les autres marines. Participeront à ce symposium des représentants des marines d'Arabie Saoudite, de Singapour, d'Erythrée, du Brésil, des Seychelles, du Koweït, du Qatar, de l'Ile Maurice, de Madagascar, du Myanmar, d'Oman, du Sri Lanka, des Emirats Arabes Unis, du Kenya, de Djibouti, d'Egypte, du Mozambique, d'Afrique du Sud, du Soudan, de Tanzanie, de Malaisie, des Iles Maldives, d'Indonésie, d'Australie, de Thaïlande et de France.

14/05/2009 – 3ème Fête de la Nature ce week-end

 

{xtypo_dropcap}L’{/xtypo_dropcap}association Fête de la Nature est créée par l’ensemble des réseaux publics et associatifs de protection de la nature rassemblés au sein de l'Union internationale pour la conservation de la nature (l’UICN) et Terre Sauvage, le magazine de nature édité par Milan Presse. La Fête de la Nature est organisée en partenariat avec le ministère de l’Ecologie, du développement et de l’aménagement durables. Elle est l’occasion de rassembler tous les acteurs de la protection de la nature et le grand public en un évènement au cœur de la nature, organisé à l’échelle de tout le territoire national (Métropole et Outremer).

A Mayotte, la fête est soutenue par l'association des Naturalistes qui, ce week-end, invite le public mahorais à découvrir ou redécouvrir les richesses naturelles, pour renouer des liens forts avec l'environnement.

L'édition 2008 de la Fête de la Nature a connu un vif succès, rendu possible à Mayotte par l'association des Naturalistes et la vive participation du public. Cette année encore l'engouement est de mise. Pour cette troisième fête, nos amoureux de la nature proposent en premier lieu l'exposition "Mohéli, l'île nature". Conçue par Kélonia, le centre des tortues marines de la Réunion et l'ADSEI d'Itsamia, arrive après la conférence sur "Mohéli et l'implication des communautés sur le développement éco touristique de l'île", livrée le 23 janvier dernier par Anfani Msoili.

"Mohéli, l'île nature" est une invitation au voyage, à la découverte de la plus petite des quatre îles de l’archipel des Comores. Biodiversité, coopération et écotourisme sont les thèmes que présente l'exposition, en neuf grands panneaux illustrés. "Un film documentaire d'une dizaine de minutes vous plonge au coeur d’un lieu surprenant où l’isolement géographique, la nature du climat et des reliefs ont favorisé le développement d’une biodiversité animale et végétale aussi riche que variée", ajoutent les naturalistes.

Le vernissage de l'exposition aura lieu ce samedi 16 mai, à 14h, à l'écomusée de la vanille et de l'ylang-ylang (à Jimawéni au sud de Sada). "Mohéli, l'île nature" est à découvrir jusqu'au 24 mai.

Le second volet de la fête mahoraise de la nature repose sur les sorties et quatre sont proposées par les naturalistes ce week-end. Prévue ce samedi 16 mai, la première est une visite découverte d'une exploitation d'ylang-ylang dans la commune de Ouangani. Les trois autres sont programmées ce dimanche 17 mai, une dans la matinée et deux l'après-midi, respectivement une sortie ornithologique sur le lac Karéhani, une balade à pied pour découvrir la mangrove et une sortie kayak vers l'île blanche. Pour participer, il suffit de contacter les responsables des sorties*.

 

Les manifestations organisées ce week-end seront l'occasion de sensibiliser aux urgences et aux enjeux de la protection de la biodiversité. La Fête de la Nature permet à tous de s’interroger sur la place de l’homme dans la nature et sur sa responsabilité dans la conservation de la biodiversité. Alors, soyez parmi ceux qui garantissent la protection de la nature et de l'environnement.

 

Rafik

 


 

Fête de la Nature les 16 et 17 mai

Suite au succès de la fête de 2008, la nouvelle association Fête de la Nature, créée par l'UICN et le magazine Terre Sauvage, lance la troisième édition de la Fête de la Nature, les 16 et 17 mai 2009. A Mayotte pour cette troisième édition, l'association des Naturalistes de Mayotte organise diverses sorties sur le week-end. L'objectif est de transmettre à un large public le plaisir de découvrir ou redécouvrir la nature proche, de (re)nouer des liens avec l'environnement. Pour participer il vous suffit de contacter les responsables des sorties.

 

  • Samedi 16 mai

Visite découverte d'une exploitation d'ylang-ylang sur la commune de Ouangani organisée par les Naturalistes de Mayotte. Inscription : 2 euro adh, 5 euro non adh – Faïdine Combo : faidine.houmadi@gmail.com (0639 28 36 46)

  • Dimanche 17 mai

Sortie ornithologique sur le lac Karéhani (matinée) organisé par les Naturalistes de Mayotte. Inscription : 2 euro adh, 5 euro non adh – Fabrice Cugny : fabrice.cugny@naturamay.org (0639 28 43 15).

Sortie découverte à pied de la mangrove (après-midi) organisé par les Naturalistes de Mayotte. Inscription : 2 euro adh, 5 euro non adh – Carolines Cremades (0639 29 23 48)

Sortie kayak vers l'île blanche (après-midi) organisé par les Naturalistes de Mayotte. Inscription : 27euro adh, 30 euro non adh) – Fabrice Cugny : fabrice.cugny@naturamay.org (0639 28 43 15).

 

14/05/2009 – Exposition

 

{xtypo_dropcap}I{/xtypo_dropcap}l suffit de marcher dans les rues de Mamoudzou pour voir à quel point la femme mahoraise aime les couleurs vives. Salouvas chatoyants, bleus ciel, rouges écarlates, ors… un arc en ciel de tissus. Un esprit que l'on retrouve dans les 24 peintures de Bernard Dartois exposées au sein de la Maison des livres, place Mariage à Mamoudzou.

Professeur d'arts plastiques de 1998 à 2002 à Mayotte, l'artiste est lui aussi tombé sous le charme de l'habit traditionnel de la femme mahoraise. "Je suis très attiré par le mouvement des lambas. Les couleurs sont toujours très vives. Quand les femmes marchent le mouvement ressort beaucoup. J'essaie de rendre au maximum ce mouvement du corps dans le lambas."

De retour sur l'île depuis le mois de septembre, le peintre en est à sa troisième exposition. Un travail de plusieurs mois où la couleur des lambas joue le rôle de fil directeur. Les motifs floraux des salouvas sont directement inspirés de ceux des femmes croisées dans la rue. On retrouve d'ailleurs certains "best off" de la mode des années passées.

Des peintures à l'acrylique dont certaines sont particulièrement mises en valeur par le choix des matériaux utilisés. C'est le cas de cette peinture représentant une femme mahoraise de dos avec un shiromane vert sur fond aluminium. Pour cette toile, Bernard Dartois a privilégié l'usage de la toile de cocotier. "La toile de cocotier ressemble à de la toile de jute. Je la colle et je peins par dessus."

Sur d'autres toiles, le choix des couleurs pour le fond rappelle les masques de beauté couleur gingembre, et les bijoux en or dont les mahoraises aiment compléter leurs tenues.

Halda

 

"La femme mahoraise" de Bernard Dartois, exposition à la Maison des livres, jusqu'au 30 mai 2009.

14/05/2009 – Création du Réseau des musiques de l’océan Indien

{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}ombien d’artistes mahorais rêvent de se produire à l’extérieur de notre lagon ? Avec la création du Réseau des musiques de l’océan Indien (Rémoi, ou IOMN : Indian ocean music network en anglais), cela peut devenir plus accessible. C’est en tout cas la volonté d’Alain-Kamal Martial, directeur de la Dilce (direction de l’ingénierie et la logistique culturelles, ex-service culturel).

L’initiative de l’IOMN remonte à 5 années. Alain Courbis, responsable du Pôle régional des musiques actuelles à la Réunion, Yusuf Mahmoud, directeur du festival Sauti za Busara à Zanzibar et Dan Chiorboli du Music Mix de Durban avaient émis le souhait de créer une organisation permettant de fédérer les musiques de l’océan Indien. L’IOMN doit être un outil mis à disposition des artistes et des promoteurs de spectacle.

L’objectif de l’IOMN est aussi d’identifier les artistes, leur permettre de se produire de manière durable, promouvoir les économies d’échelle et le partage des ressources mutuelles, tout en respectant la diversité culturelle. Ainsi, un site web sera mis en ligne pour permettre à tout le monde de connaître les dates des festivals de la région, ainsi que les coordonnées des programmateurs.

Cette rencontre, organisée dans le cadre de la saison de l’île de la Réunion en Afrique du Sud, a permis à 40 personnes venues de 12 pays différents de se rencontrer et de nouer des contacts. Avec le soutien de l’Alliance française, du conseil général et régional de la Réunion et du gouvernement français, sans oublier la participation financière de l’Union européenne, l’objectif de promouvoir l’île de la Réunion en Afrique du Sud a été largement dépassé dans le but d’établir un projet de coopération culturelle sur le long terme dans la région. La prochaine réunion de l’IOMN aura lieu à Johannesburg en septembre prochain.

 

Faïd Souhaïli

 


 

Composition du conseil d’administration de l’IOMN

 

Afrique continentale

  • Yusuf Mahmoud (Sauti za Busara / Zanzibar, président IOMN)
  • Dan Chiorboli (Music Mix Durban / Afrique du Sud, vice-président IOMN)
  • Paulo David Sithoe (Logaritimo/Mozambique)
  • Lee Walters ( Moshito Music Conference/Afrique du Sud)
  • Hilda Kiel (Dhow Countries Music Academy /Zanzibar and Worlds of Indian Ocean / Kenya)
  • Rashid Lombard (Capetown Jazz Festival / Afrique du Sud)

Îles de l’océan Indien

  • Alain Courbis (Pôle Regional Musiques Actuelles / Réunion, secrétaire IOMN)
  • Alain Kamal Martial Henry (Festival Intermizik / Mayotte, secrétaire adjoint IOMN)
  • Miera Savy (Festival Kreol / Seychelles)
  • Percy Yip Tong ( Samemsa Festival / Maurice)
  • Max Etangsale (Artkenciel Festival /Réunion )
  • Pierre Emmanuel Fega (Angaredona Festival Antananarivo/Madagascar)

13/05/09 – L’accès de Longoni aux navires menacé

L'activité du port de Longoni s'est brutalement interrompue la semaine dernière : plus un seul remorqueur pour faire entrer ou sortir les navires qui sont restés en rade attendant que la situation évolue. En cause, le non-versement d'une dotation de la CDM à la société Boluda, anciennement Somarsal, cumulé au retrait par les affaires maritimes de la Réunion du permis de navigation du seul remorqueur présent, le Chambon Bora. Le deuxième, le Bambo, était à l'île Maurice en réparation. "Depuis 2005, nous avons un reliquat de subvention que le conseil général promet de verser avec retard. Il doit encore 16.000€ uniquement pour l'année 2005, ce qui porte la dette totale à 900 000€. Or, cette somme était indispensable au remplacement du remorqueur Chambon Bora qui arrive en fin de carrière. Le blocage du règlement a empêché ce remplacement, et ce n'est pas, contrairement à certains bruits qui courent, le passage de la zone à risque somalienne qui retarde le rapatriement d'un autre remorqueur. Cela fait 4 ans que nous multiplions les contacts avec le conseil général, la préfecture, certains élus locaux, la direction de l'Equipement et la Capitainerie…. Sans succès.", a expliqué le capitaine en pied des remorqueurs, Georges Stru llu, depuis l'île Maurice. 

Pendant 48 heures, le port n'a accueilli aucun bateau de commerce, car aucune sécurité n'a pu être proposée aux usagers de Longoni. Le remorquage étant obligatoire par décret préfectoral, sans assistance au pilote, les navires ont mouillé en rade ou ce sont détournés. Pour éviter un blocage sur plusieurs semaines, les Affaires maritimes de la Réunion ont accordé une dérogation exceptionnelle au Chambon Bora pour trois mois. "Mais cette période échue, le problème se reposera, un autre remorqueur est donc indispensable", prévient M. Strullu. Le conseil général s'était pourtant engagé, le 2 février dernier, à adopter "un protocole transactionnel qui reprend les termes de la convention", reconnaissant ainsi que la CDM avait signé avec la Somarsal une délégation de service public.

13/05/09 – 13 agents du CDTM toujours en grève

Suite aux propos tenus par le vice président du comité du tourisme de Mayotte sur l'antenne de RFO radio ce mardi, les salariés grévistes ont tenu à réagir en confirmant que 13 agents ont reconduit la grève pour mercredi. "Ces propos ne font que démontrer le mépris qui existe envers les agents", estiment dans un communiqué les grévistes du syndicat FO. Les salariés du CDTM souhaitent également préciser qu'"il est inadmissible que les agents qui établissent les salaires soient tenus pour responsable du retard des salaires. Discréditer les salariés représente, encore une fois, une forme de mépris. Il ne faut pas nier le fait que depuis plusieurs mois, les salaires sont versés vers le 9 du mois suivant. Au lieu du 27 du mois en cours." Rappelant que le CDTM est ce qu'il est aujourd'hui  râce à ces agents, le syndicat tient à faire cesser la rumeur qui affirme que les salariés touchent des salaires "mirobolants", à l'origine des problèmes financiers de la structure.

13/05/09 – Une session de formation de l’IHEDN pour le mois de juin

L'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) organise du 25 mai au 13 juin à la Réunion, une session de formation destinée en priorité aux candidats réunionnais, malgaches et mahorais. Organisme de formation placée directement sous l'autorité du Premier ministre, l'IHEDN a pour mission de diffuser la "culture de la Défense". Celle-ci repose sur trois piliers : la défense militaire, la défense civile et la défense économique.

13/05/2009 – Concerts à Tsimkoura, les 15 et 16 mai

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}a vedette de la soirée sera l’Ivoirien Tiken Jah Fakoly, un habitué de la scène mahoraise, puisque ce sera sa troisième venue sur notre sol. En tournée dans l'océan Indien, Tiken Jah Fakoly s'est produit le dimanche 10 mai à la Halle des Manifestations du Port à la Réunion. Il est arrivé dans l'île ce jeudi 14 mai, accompagné d'Alain-Kamal Martial, directeur de la Dilce, et de Jérôme Galabert, directeur du festival Sakifo. Au-delà du fait de venir assister à la première scène du 3e Festival Jah Marley, Jérôme Galabert viendrait pour initier une collaboration avec la Dilce. D'après AKM, il est probable que des artistes mahorais participent au Sakifo 2009, qui se déroulera du 5 au 9 août à Saint-Pierre (Réunion).

Pour l'artiste ivoirien, pourfendeur des injustices qui sévissent sur le sol africain, le festival de Tsimkoura sera l’occasion de faire passer un message d’humanisme auprès de la jeunesse mahoraise. “Ouvrez les frontières”, “Quitte le pouvoir” ou bien encore “Un Africain à Paris” devraient être entonnés par le chanteur qui a du s’exiler à Bamako durant la guerre civile ayant opposé les Nordistes de Guillaume Soro et les forces armées du président Gbagbo.

L'édition 2009 du Festival Jah Marley se déroule en deux jours, ces vendredi 15 et samedi 16 mai. Tiken Jah Fakoly, la tête d'affiche se produit ce vendredi soir. Ce festival est l’occasion pour les artistes de Mayotte du genre de se montrer. La star ivoirienne sera précédée Babadi, Wubani Spirit, Diho, Lathéral et Mwalim Klan.

Les groupes locaux Jimmy, Combo, Babadi et Daddy Happy complèteront le programme, ce samedi 16 mai. Cette deuxième scène sera devancée, à 18h, par une projection d'une rétrospective de l'édition 2006 avec Steel Pulse.

 

3e Festival Jah Marley, les 15 et 16 mai à Tsimkoura. Début des concerts à 20h. Entrée 10 €.

 

 

Concerts à Tsimkoura, les 15 et 16 mai  - Tiken Jah Fakoly en guest star du 3e Festival Jah Marley

 

13/05/2009 – Deux semaines de festivités autour de l’Afrique

 

{xtypo_dropcap}M{/xtypodropcap}ayotte a beau faire partie du continent africain, beaucoup de Mahorais ne connaissent pas grand-chose sur l’Afrique. L’Amicale des Africains de Mayotte créée il y a plus de 12 ans a pour objectif de réunir les amoureux du continent noir et les personnes originaires des pays africains pour faire découvrir ses mille et une richesses. Cette année, l’Amicale des Africains a concocté un programme riche. Ainsi, elle s’est associée aux jeunes de Tsimkoura pour la venue du reggaeman ivoirien Tiken Jah Fakoly pour l’ouverture des Journées d’Afrique, avec les Voix de Mayotte et Maore Jazz pour deux autres concerts.

Deux conférences seront aussi données au conseil général. La première, conduite par Bertin Mzelomono, professeur d’histoire au lycée de Sada et Alain-Kamal Martial, directeur de la Dilce et dramaturge, sera consacrée à la Conférence de Brazzaville initiée par le général de Gaulle il y a 65 ans et intitulée “Aux origines du colonialisme “éclairé”. La seconde se penchera sur la cohabitation complète entre langues locales ou nationales et les langues dominantes, officielles ou d’enseignement privilégié d’origine étrangère dans la perspective du développement des anciennes colonies.

Moins studieuses mais toutes aussi intéressantes, les séances de cinéma aussi bien pour les enfants avec plusieurs films du réalisateur burkinabé Gaston Kaboré et 3 films : un nigérian sur les enfants soldats, un malien d’Abderrahmane Cissoko sur la Banque mondiale et le FMI jugés dans la cour d’une maison et un film sénégalais de Sembène Ousmane sur l’excision et le droit d’asile.

 

Tiep bou dieune et grande soirée dansante le 23 mai à Koropa

 

Un jeu de l’oie saupoudré de questions de culture générale sur l’Afrique et Mayotte clôturera le premier week-end le 17 mai sur la plage de Bambo Est. Le clou des Journées d’Afrique sera comme souvent la grande soirée dansante qui se fera à Koropa le 23 mai, accompagnée d’un diner gastronomique qui comprendra du tiep bou dieune (riz au poisson).

Pour Philippe Sarr, président de l’Amicale des Africains de Mayotte, l’association commence à être reconnue et le nombre d’adhérents a doublé depuis l’an dernier (80 aujourd’hui), avec l’entrée de nombreux Mahorais. “Ils sont très dynamiques et contribuent fortement à la notion de vivre ensemble que nous voulons promouvoir.” Philippe Sarr se félicite également des bonnes relations que l’association a avec le conseil général.

Parmi les priorités à venir, l’Amicale des Africains envisage de mener des actions de proximité et de cohésion sociale dans les quartiers des villages mahorais. Philippe pour sa part souhaite qu’elle évite un grand écueil. “J’espère qu’avec l’augmentation des effectifs, notre amicale ne va pas se transformer en une fédération d’amicales nationales. Il faut éviter que les Sénégalais restent entre eux, les Mahorais d’un côté, les Congolais de l’autre, etc.”

 

Faïd Souhaïli

 

 

Deux semaines de festivités autour de l’Afrique

 

12/05/09 – La grève se durcit au CDTM

Deuxième semaine de conflit au comité du tourisme de Mayotte, et toujours pas d'issue. Lundi matin, un groupement de 17 salariés grévistes demandait à rencontrer le président du conseil général et le président de la commission des finances, Hadadi Andjilani, en vain. Ils réclament toujours l'assurance du versement des salaires pour les mois à venir. "La situation budgétaire du comité nous fait craindre le pire, e  nous avons refusé de signer un premier protocole d'accord qui ne nous rassure sur aucun point", a déclaré la semaine dernière un représentant du personnel, à l'issue des premières négociations, durant lesquelles l'hypothèse d'une demande de subvention spéciale auprès du conseil général avait été avancée pour "boucler le budget", avant d'être aussitôt écartée par la présidence, qui s'est déclarée incompétente en la matière.

Au-delà des garanties financières, c'est aussi la reconnaissance de leur travail que les employés du CDTM réclament : "on ne veut pas que l'on puisse dire un jour que si le comité a coulé, c'est à cause des salariés. La situation actuelle résulte uniquement de mauvais choix de gestion de la présidence. Nous réclamons d'ailleurs une enquête officielle pour lever tout soupçon", affirme avec force une salariée. Le conseil d'administration s'était réuni jeudi dernier, et aurait convenu de renoncer à recourir à des licenciements pour restaurer l'équilibre financier du CDTM. Les salariés attendent désormais que cette position soit officialisée par le président Douchina.

12/05/09 – Le primaire en grève mercredi et jeudi

Un nouvel appel à la grève a été lancé par les syndicats enseignants du primaire pour les 13 et 14 mai. L'intersyndicale SE CGT Mayotte, Sud Education Mayotte, Sima Snudi FO, Snuipp et SE Unsa appelle à la mobilisation pour réclamer encore une fois l'indexation des salaires des enseignants du 1er degré, la mise en place d'un dispositif de reclassement avec prise en compte de l'ancienneté générale de service, la mise en place d'un plan pluriannuel devant aboutir à l'intégration de l'ensemble des personnels enseignants de Mayotte dans le corps des Professeurs des Ecoles au 1er janvier 2012, la titularisation des contractuels dans le corps de Professeurs des Ecoles par voie de concours réservé sans condition de diplôme et la mise en extinction du corps des instituteurs de la fonction publique de l'Etat recrutés à Mayotte à compter du 1er janvier 2010. Lancé au début du mois, le préavis de grève n'a pas semblé attirer l'attention du vice recteur, suscitant la colère des syndicats.

"Dans nos différents écrits, l'intersyndicale des instituteurs et des professeurs des écoles n'a eu de cesse de rappeler au Vice Recteur la loi d'août 2008 qui impose des négociations préalables avant tout mouvement de grève. Le Vice Recteur affiche ostensiblement son mépris à l'égard des enseignants du 1er degré, des organisations syndicales qui les représentent ainsi que de la loi de la République, en refusant d'ouvrir les négociations préalables et pourtant obligatoires," estime le SE CGT Ma. Ce mercredi 13 mai, le rassemblement est fixé à partir de 8h30, sur le parking du vice rectorat.

12/05/09 – La CFDT Conseil général appelle à la grève

La CFDT Conseil général est en colère et le fait savoir. Celle-ci avait réclamé l'intégration de tous les agents du Conseil général de Mayotte et était parvenue le 7 octobre 2008 à un accord avec les élus pour intégrer les agents, gérer les contrats précaires et reconnaître le droit des agents. Un nouveau protocole signé le 8 avril 2009 ne l'a pas été selon les règles du dialogue social selon le syndicat. "Le préavis de grève est lancé pour désavouer certains points liés aux conditions d'intégrations des fonctionnaires locaux "tchempwéré" car ce protocole fera d'eux des vieux cons et des vieilles connes, méconnaissant gravement leurs droits fondamentaux" indique le communiqué syndical. Ils revendiquent entre autres le paiement des heures supplémentaires, le reclassement en fonction de l'ancienneté, une généralisation de l'indexation et la prise en compte de l'ancienneté totale dans la nouvelle situation. La grève d'une durée illimitée doit commencer à compter de mercredi.

12/05/09 – La CFE-CGC toujours mobilisée pour l’intégration des agents

Lors de sa réunion le 1er mai au Smiam, la CFE-CGC Mayotte est revenue sur l'accord du 8 avril dernier au sujet de l'intégration des fonctionnaires des collectivités dans les fonctions publiques de droit commun et sur sa participation aux états généraux de l'Outremer. Soulaïmana Noussoura, le président de l'union départementale de la CFE-CGC, a par ailleurs confirmé la venue à Mayotte du 17 au 21 juin de Charles Bonissol, président des Fonctions publiques CGC (en charge des 3 fonctions publiques à la CFE-CGC), qui rencontrera notamment le président du CG, le maire de Mamoudzou et le préfet. Au sujet de l'accord du 8 avril qui prévoit l'intégration de tous les agents de la fonction publique de Mayotte dans les fonctions publiques nationales d'ici le 31 décembre 2010, le syndicat se félicite de l'avoir signé car il "donne à ces nouveaux futurs intégrés dans les fonctions publiques nationales, le droit de prétendre les mêmes droits. Voilà pourquoi nous avons signé ce protocole d'accord.

Nous savons que du travail reste à faire et nous comptons sur votre soutien et votre participation pour avancer dans cette dynamique pour la reconnaissance de l'ancienneté, la retraite, la protection sociale…", a souligné M. Noussoura. Concernant la participation du syndicat aux ateliers des états généraux de l'Outremer prévus d'ici le mois de juin, le président a précisé que "la négociation se faisant par pallier, nous considérons que le pallier le plus urgent est la fonction publique c'est-à-dire les intégrations des agents de la fonctions publiques de Mayotte dans les fonctions publiques nationales". Le syndicat continue de revendiquer l'indemnisation des déplacements professionnels, l'extension du chèque-déjeuner et l'alignement progressif des prestations sociales, "l'urgence étant à l'alignement dans les conditions et le montant de l'allocation de rentrée scolaire et à l'accès au logement social pour les familles nombreuses".

Le syndicat souhaite également la concrétisation du rôle de l'observatoire des prix et des revenus, la réalisation du débat sur la retraite à Mayotte dès 2009 ou l'évolution du droit de travail, avec l'application des conventions collectives, du droit syndical ou le passage au 35h. Enfin, M. Noussoura envisage de se rendre en Métropole du 25 mai au 2 juin pour assister à un certain nombre de réunions, notamment le rendez-vous CNFPT à Nancy le 29 mai où il prévoit de rencontrer le Ministre du travail Brice Hortefeux et le Secrétaire d'Etat à la Fonction publique.

12/05/09 – Les électeurs Sadois seront fixés vendredi

Onze mois après avoir été tranché en première instance devant le tribunal administratif de Mamoudzou, le contentieux opposant le maire Hamada Binali et le conseiller général Ibrahim Aboubacar d'une part contre deux électeurs UMP d'autre part va être examiné par le Conseil d'Etat ce vendredi 15 mai. Pour rappel, le tribunal administratif avait prononcé l'annulation des élections cantonales et municipales en juin dernier à Sada, considérant que l'émargement des votes par procuration n'avait pas été effectué selon les règles. Le même cas de figure s'était aussi à Chiconi et Tsingoni. Dans la première commune, les nouveaux élus n'ont pas fait appel et ont été reconduits, alors que dans le second Ibrahim Boinahery et Issouf Hamada ont fait un pourvoi au Conseil d'Etat. Les communes d'Acoua et M'tsangamouji attendent elles aussi le verdict du Conseil d'Etat.

11/05/09 – Le vol Réunion-Mayotte de vendredi dernier fait deux fois demi-tour

Les passagers du vol Réunion-Mayotte d'Air Austral de vendredi ont eu la mauvaise surprise d'être ramenés à deux reprises sur le sol réunionnais. L'avion était cloué au sol à Gillot après deux demi-tours en plein ciel. Alors que le vol UU 274 était dans les airs depuis 45 minutes, le commandant de bord a annoncé à ses passagers qu'en raison d'un problème sur le système de freinage, il devait faire demi-tour. Une fois de retour à Gillot, les passagers sont restés à bord. Tandis qu'on leur servait un repas, les mécaniciens tentaient de résoudre le problème. L'avion a décollé une nouvelle fois, mais le commandant a dû à nouveau se résoudre à revenir à la Réunion. Le vol a été annulé. Les passagers ont dû passer la nuit à la Réunion, en attendant de pouvoir décoller ce samedi.

11/05/09 – Le PS en campagne pour les européennes

Après le Modem et les Verts, c'était au tour du PS de présenter, jeudi au bar Le 5/5, ses candidats dans la section océan Indien de la circonscription outremer aux élections européennes du 7 juin prochain. C'est Abouchirou Saïd, une jeune adjointe au maire de Tsingoni chargée du sport, qui a été désignée par la fédération de Mayotte du PS pour figurer en troisième sur une liste dont la tête est Erika Bareits, adjointe au maire de Saint-Denis et présidente de la Communauté intercommunale du Nord à la Réunion, qui doit se rendre prochainement à Mayotte. Après la consultation du 29 mars, "ce scrutin est l'occasion pour Mayotte de bien se positionner dans cette nouvelle donne statutaire", a déclaré Ibrahim Aboubacar, premier secrétaire de la fédération de Mayotte du PS, en ouverture de cette réunion. "Les Mahorais auront l'occasion de dire qu'ils veulent être transformés en Rup", une région ultrapériphérique européenne prévue pour 2014 selon le Pacte pour la départementalisation.

Les fonds européens qui viendront avec le statut de Rup permettront d'assurer "l'éducation de nos enfants, le logement social car ils financent les stations d'épuration, les routes ou les gros équipements comme le port ou l'aéroport", a précisé M. Zettor, directeur de campagne de Mme Bareits, qui a ajouté que l'Europe est également synonyme "d'investissement dans les individus, pour que les Mahorais trouvent leur juste place dans la société, avec des emplois d'encadrement et de direction". Ibrahim Aboubacar s'est quant à lui prononcé pour que des accords de partenariat économique soient signés avec les pays voisins de Mayotte "pour nous sentir moins isolés demain dans l'océan Indien et dans d'autres instances" et améliorer la coopération financée par l'UE dans la région.

M. Zettor a également rappelé que le Parti Socialiste Européen (PSE) est le seul à avoir élaboré une plateforme commune aux 27 partis sociaux-démocrates des Etats membres, un "manifesto" signé à Madrid au mois de décembre dernier, qui "a pris des engagements forts pour l'Europe sociale contre le capitalisme sauvage et le monde des affaires". L'un des objectifs du PSE est par exemple d'atteindre au moins 60 % du salaire médian européen dans tous les Etats membres, pour que l'harmonisation sociale se fasse par le haut. Pour M. Zettor, l'origine de la crise économique internationale vient de l'absence de régulation du marché, incarné par José Manuel Baroso, le président de la Commission. Rappelant que l'abstentionnisme est le "plus grand ennemi" de ces élections, M. Zettor a souligné qu'au contraire, "l'Europe, c'est notre quotidien, une chance pour Mayotte. Il faut aller voter pour l'avenir de nos enfants, pour les protéger avec des normes qui encadrent le libéralisme".

11/05/09 – Mayotte épargnée par la grippe porcine

Mayotte est épargnée, mais la préfecture veut prendre les devants pour prévenir l'apparition du virus A (H1N1), la grippe porcine, dont les premiers cas de contamination ont été signalés au Mexique, où 26 personnes décédées pour 840 cas. Le virus est désormais présent dans 21 pays : les Etats-Unis, le Canada, l'Espagne et le Royaume Uni figurent parmi les pays les plus affectés. En France, les cas de survenance de cette maladie restent limités avec 4 cas avérés à ce jour et aucune forme sévère de la maladie. Mayotte n'est pas atteinte par ce phénomène épidémiologique en raison de son éloignement, de son insularité et de l'absence de liens particuliers avec les principaux foyers de contamination, notamment l'Amérique du Nord (Mexique, Etats-Unis). Toutefois, les moyens de communication modernes et la fréquence des déplacements internationaux des personnes dans le monde contemporain, rendent possible la contamination de Mayotte, prévient la préfecture. A titre préventif, les autorités sanitaires locales ont ainsi pris toutes dispositions utiles pour suivre u quotidien l'évolution de cette pandémie et être en mesure d'apporter une réponse immédiate à une éventuelle contamination de l'île, avec notamment la constitution d'un premier stock de 100.000 masques et de 10.000 traitements antiviraux pour les professionnels de santé et l'ensemble de la population, entreposés au CHM.

07/05/09 – Une rencontre qui n’a pas répondu à toutes les attentes

Les élus mahorais ont été reçus le 29 avril dernier par Michèle Alliot-Marie et Yves Jégo au ministère de l'Intérieur pour discuter du processus de départementalisation. Cette rencontre n'a pas apporté grand-chose de nouveau selon Saïd Omar Oili, président du Néma. " Nous avons été très surpris du contenu de cette rencontre qui n'a débouché sur aucune information nouvelle pour le processus de départementalisation, la date pour la présentation du projet de loi organique étant déjà connue.(…) Le gouvernement a-t-il un vrai projet élaboré pour Mayotte ?" s'est-il interrogé dans un communiqué parvenu mardi. M'hamadi Abdou, 1er vice président du Conseil général s'attendait à avoir plus de précisions sur ce qui va se passer dans les prochains mois. "J'ai l'impression que ce voyage ne nous a pas apporté beaucoup plus que ce que l'on savait auparavant. Je m'attendais à avoir un tableau de bord et les priorités du gouvernement. J'ai dit précédemment qu'il fallait un Plan Marshall pour Mayotte. On a tout à faire, et comme c'est l'Etat qui a l'argent, je m'attendais à ce qu'il nous fixe les priorités. Nous avons des projets, mais pour nous tout est important. Les indications qu'on a eues me semblent vagues, contrairement à ce qui se fait pour les Etats Généraux" explique le conseiller général de Bandraboua.

Saïd Omar Oili pour sa part a eu l'impression que les élus mahorais avaient été convoqués pour "se faire remonter les bretelles" quant aux projets qui font du surplace car ceux ci ne parviennent pas au gouvernement. "En clair, si les choses ne vont pas bien c'est de votre faute, vous les Mahorais. Nous déplorons cetype de rapports qui sous prétexte de mettre chacun face à ses responsabilités ne permettent pas de faire avancer les dossiers mahorais. Les élus du NEMA ont répondu que les dossiers étaient connus comme l'extension de l'aéroport, les constructions scolaires qui sont de la responsabilité de l'Etat, que le PADD n'était pas encore sorti plus d'un an après la présentation au Conseil d'Etat" argumente le conseiller général de Labattoir. M'hamadi Abdou n'a pas eu l'impression de "se faire remonter les bretelles", mais rejoint M. Oili sur le fait que tout n'est pas à mettre sur le dos des élus locaux.

"L'état civil farfelu que nous avons, ce n'est pas de notre fait. Quand la France est arrivée, il y avait 8 000 âmes à Mayotte. Il était bien plus facile de mettre en place cet état civil à l'époque, mais malheureusement, les choses ont été faites autrement." Quoi qu'il en soit, le Néma affirme qu'il fera des propositions prioritaires pour le développement de Mayotte et qu'elles seront transmises aussi bien au gouvernement qu'à l'exécutif du Conseil général à la fin du mois de mai.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes