Me Kondé, qui représentait la victime, a expliqué que sa cliente a été "très perturbée par ces messages car la prévenue connaissait des détails de sa vie privée, comme le nom de son chien ou la date du voulé d'anniversaire de son fils, ce n'était pas des insultes générales". Elle est ainsi devenue méfiante à l'égard de tous les gens qu'elle croisait, par peur qu'ils fournissent à Djamaïla des informations sur sa vie privée et celle de son compagnon, qui l'a réduit à vivre dans "un climat psychologique malsain". Me Kondé a demandé 7.500€ de dommages et intérêts. Le vice-procureur s'est montré surpris par le fait que la prévenue ne demande pas de comptes à son ex amant, plutôt que d'envoyer des messages d'insultes à sa nouvelle compagne. Il a demandé à la Cour de suivre la demande de dommages et intérêts de la partie civile, et a requis une amende de 200 € pour cette infraction pénale "relativement peu grave". Me Kamardine, qui défendait Djamaïla, a demandé à la Cour un complément d'information, car c'est la victime qui l'aurait appelé la première pour l'insulter, en trouvant son numéro dans le répertoire téléphonique de son petit ami. Elle n'aurait ainsi eu que "le retour du bâton qu'elle avait lancé". Le jugement sera rendu le 10 juin.
14/05/09 – 279 messages d’insultes en 10 mois
14/05/09 – 6e Salon des artistes peintres et sculpteurs
14/05/09 – Réunion des chefs des marines de l’océan Indien
14/05/2009 – 3ème Fête de la Nature ce week-end
{xtypo_dropcap}L’{/xtypo_dropcap}association Fête de la Nature est créée par l’ensemble des réseaux publics et associatifs de protection de la nature rassemblés au sein de l'Union internationale pour la conservation de la nature (l’UICN) et Terre Sauvage, le magazine de nature édité par Milan Presse. La Fête de la Nature est organisée en partenariat avec le ministère de l’Ecologie, du développement et de l’aménagement durables. Elle est l’occasion de rassembler tous les acteurs de la protection de la nature et le grand public en un évènement au cœur de la nature, organisé à l’échelle de tout le territoire national (Métropole et Outremer).
A Mayotte, la fête est soutenue par l'association des Naturalistes qui, ce week-end, invite le public mahorais à découvrir ou redécouvrir les richesses naturelles, pour renouer des liens forts avec l'environnement.
L'édition 2008 de la Fête de la Nature a connu un vif succès, rendu possible à Mayotte par l'association des Naturalistes et la vive participation du public. Cette année encore l'engouement est de mise. Pour cette troisième fête, nos amoureux de la nature proposent en premier lieu l'exposition "Mohéli, l'île nature". Conçue par Kélonia, le centre des tortues marines de la Réunion et l'ADSEI d'Itsamia, arrive après la conférence sur "Mohéli et l'implication des communautés sur le développement éco touristique de l'île", livrée le 23 janvier dernier par Anfani Msoili.
"Mohéli, l'île nature" est une invitation au voyage, à la découverte de la plus petite des quatre îles de l’archipel des Comores. Biodiversité, coopération et écotourisme sont les thèmes que présente l'exposition, en neuf grands panneaux illustrés. "Un film documentaire d'une dizaine de minutes vous plonge au coeur d’un lieu surprenant où l’isolement géographique, la nature du climat et des reliefs ont favorisé le développement d’une biodiversité animale et végétale aussi riche que variée", ajoutent les naturalistes.
Le vernissage de l'exposition aura lieu ce samedi 16 mai, à 14h, à l'écomusée de la vanille et de l'ylang-ylang (à Jimawéni au sud de Sada). "Mohéli, l'île nature" est à découvrir jusqu'au 24 mai.
Le second volet de la fête mahoraise de la nature repose sur les sorties et quatre sont proposées par les naturalistes ce week-end. Prévue ce samedi 16 mai, la première est une visite découverte d'une exploitation d'ylang-ylang dans la commune de Ouangani. Les trois autres sont programmées ce dimanche 17 mai, une dans la matinée et deux l'après-midi, respectivement une sortie ornithologique sur le lac Karéhani, une balade à pied pour découvrir la mangrove et une sortie kayak vers l'île blanche. Pour participer, il suffit de contacter les responsables des sorties*.
Les manifestations organisées ce week-end seront l'occasion de sensibiliser aux urgences et aux enjeux de la protection de la biodiversité. La Fête de la Nature permet à tous de s’interroger sur la place de l’homme dans la nature et sur sa responsabilité dans la conservation de la biodiversité. Alors, soyez parmi ceux qui garantissent la protection de la nature et de l'environnement.
Rafik
Fête de la Nature les 16 et 17 mai
Suite au succès de la fête de 2008, la nouvelle association Fête de la Nature, créée par l'UICN et le magazine Terre Sauvage, lance la troisième édition de la Fête de la Nature, les 16 et 17 mai 2009. A Mayotte pour cette troisième édition, l'association des Naturalistes de Mayotte organise diverses sorties sur le week-end. L'objectif est de transmettre à un large public le plaisir de découvrir ou redécouvrir la nature proche, de (re)nouer des liens avec l'environnement. Pour participer il vous suffit de contacter les responsables des sorties.
- Samedi 16 mai
Visite découverte d'une exploitation d'ylang-ylang sur la commune de Ouangani organisée par les Naturalistes de Mayotte. Inscription : 2 euro adh, 5 euro non adh – Faïdine Combo : faidine.houmadi@gmail.com (0639 28 36 46)
- Dimanche 17 mai
Sortie ornithologique sur le lac Karéhani (matinée) organisé par les Naturalistes de Mayotte. Inscription : 2 euro adh, 5 euro non adh – Fabrice Cugny : fabrice.cugny@naturamay.org (0639 28 43 15).
Sortie découverte à pied de la mangrove (après-midi) organisé par les Naturalistes de Mayotte. Inscription : 2 euro adh, 5 euro non adh – Carolines Cremades (0639 29 23 48)
Sortie kayak vers l'île blanche (après-midi) organisé par les Naturalistes de Mayotte. Inscription : 27euro adh, 30 euro non adh) – Fabrice Cugny : fabrice.cugny@naturamay.org (0639 28 43 15).
14/05/2009 – Exposition
{xtypo_dropcap}I{/xtypo_dropcap}l suffit de marcher dans les rues de Mamoudzou pour voir à quel point la femme mahoraise aime les couleurs vives. Salouvas chatoyants, bleus ciel, rouges écarlates, ors… un arc en ciel de tissus. Un esprit que l'on retrouve dans les 24 peintures de Bernard Dartois exposées au sein de la Maison des livres, place Mariage à Mamoudzou.
Professeur d'arts plastiques de 1998 à 2002 à Mayotte, l'artiste est lui aussi tombé sous le charme de l'habit traditionnel de la femme mahoraise. "Je suis très attiré par le mouvement des lambas. Les couleurs sont toujours très vives. Quand les femmes marchent le mouvement ressort beaucoup. J'essaie de rendre au maximum ce mouvement du corps dans le lambas."
De retour sur l'île depuis le mois de septembre, le peintre en est à sa troisième exposition. Un travail de plusieurs mois où la couleur des lambas joue le rôle de fil directeur. Les motifs floraux des salouvas sont directement inspirés de ceux des femmes croisées dans la rue. On retrouve d'ailleurs certains "best off" de la mode des années passées.
Des peintures à l'acrylique dont certaines sont particulièrement mises en valeur par le choix des matériaux utilisés. C'est le cas de cette peinture représentant une femme mahoraise de dos avec un shiromane vert sur fond aluminium. Pour cette toile, Bernard Dartois a privilégié l'usage de la toile de cocotier. "La toile de cocotier ressemble à de la toile de jute. Je la colle et je peins par dessus."
Sur d'autres toiles, le choix des couleurs pour le fond rappelle les masques de beauté couleur gingembre, et les bijoux en or dont les mahoraises aiment compléter leurs tenues.
Halda
"La femme mahoraise" de Bernard Dartois, exposition à la Maison des livres, jusqu'au 30 mai 2009.
14/05/2009 – Création du Réseau des musiques de l’océan Indien
{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}ombien d’artistes mahorais rêvent de se produire à l’extérieur de notre lagon ? Avec la création du Réseau des musiques de l’océan Indien (Rémoi, ou IOMN : Indian ocean music network en anglais), cela peut devenir plus accessible. C’est en tout cas la volonté d’Alain-Kamal Martial, directeur de la Dilce (direction de l’ingénierie et la logistique culturelles, ex-service culturel).
L’initiative de l’IOMN remonte à 5 années. Alain Courbis, responsable du Pôle régional des musiques actuelles à la Réunion, Yusuf Mahmoud, directeur du festival Sauti za Busara à Zanzibar et Dan Chiorboli du Music Mix de Durban avaient émis le souhait de créer une organisation permettant de fédérer les musiques de l’océan Indien. L’IOMN doit être un outil mis à disposition des artistes et des promoteurs de spectacle.
L’objectif de l’IOMN est aussi d’identifier les artistes, leur permettre de se produire de manière durable, promouvoir les économies d’échelle et le partage des ressources mutuelles, tout en respectant la diversité culturelle. Ainsi, un site web sera mis en ligne pour permettre à tout le monde de connaître les dates des festivals de la région, ainsi que les coordonnées des programmateurs.
Cette rencontre, organisée dans le cadre de la saison de l’île de la Réunion en Afrique du Sud, a permis à 40 personnes venues de 12 pays différents de se rencontrer et de nouer des contacts. Avec le soutien de l’Alliance française, du conseil général et régional de la Réunion et du gouvernement français, sans oublier la participation financière de l’Union européenne, l’objectif de promouvoir l’île de la Réunion en Afrique du Sud a été largement dépassé dans le but d’établir un projet de coopération culturelle sur le long terme dans la région. La prochaine réunion de l’IOMN aura lieu à Johannesburg en septembre prochain.
Faïd Souhaïli
Composition du conseil d’administration de l’IOMN
Afrique continentale
- Yusuf Mahmoud (Sauti za Busara / Zanzibar, président IOMN)
- Dan Chiorboli (Music Mix Durban / Afrique du Sud, vice-président IOMN)
- Paulo David Sithoe (Logaritimo/Mozambique)
- Lee Walters ( Moshito Music Conference/Afrique du Sud)
- Hilda Kiel (Dhow Countries Music Academy /Zanzibar and Worlds of Indian Ocean / Kenya)
- Rashid Lombard (Capetown Jazz Festival / Afrique du Sud)
Îles de l’océan Indien
- Alain Courbis (Pôle Regional Musiques Actuelles / Réunion, secrétaire IOMN)
- Alain Kamal Martial Henry (Festival Intermizik / Mayotte, secrétaire adjoint IOMN)
- Miera Savy (Festival Kreol / Seychelles)
- Percy Yip Tong ( Samemsa Festival / Maurice)
- Max Etangsale (Artkenciel Festival /Réunion )
- Pierre Emmanuel Fega (Angaredona Festival Antananarivo/Madagascar)
13/05/09 – L’accès de Longoni aux navires menacé
Pendant 48 heures, le port n'a accueilli aucun bateau de commerce, car aucune sécurité n'a pu être proposée aux usagers de Longoni. Le remorquage étant obligatoire par décret préfectoral, sans assistance au pilote, les navires ont mouillé en rade ou ce sont détournés. Pour éviter un blocage sur plusieurs semaines, les Affaires maritimes de la Réunion ont accordé une dérogation exceptionnelle au Chambon Bora pour trois mois. "Mais cette période échue, le problème se reposera, un autre remorqueur est donc indispensable", prévient M. Strullu. Le conseil général s'était pourtant engagé, le 2 février dernier, à adopter "un protocole transactionnel qui reprend les termes de la convention", reconnaissant ainsi que la CDM avait signé avec la Somarsal une délégation de service public.
13/05/09 – 13 agents du CDTM toujours en grève
13/05/09 – Une session de formation de l’IHEDN pour le mois de juin
13/05/2009 – Concerts à Tsimkoura, les 15 et 16 mai
{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}a vedette de la soirée sera l’Ivoirien Tiken Jah Fakoly, un habitué de la scène mahoraise, puisque ce sera sa troisième venue sur notre sol. En tournée dans l'océan Indien, Tiken Jah Fakoly s'est produit le dimanche 10 mai à la Halle des Manifestations du Port à la Réunion. Il est arrivé dans l'île ce jeudi 14 mai, accompagné d'Alain-Kamal Martial, directeur de la Dilce, et de Jérôme Galabert, directeur du festival Sakifo. Au-delà du fait de venir assister à la première scène du 3e Festival Jah Marley, Jérôme Galabert viendrait pour initier une collaboration avec la Dilce. D'après AKM, il est probable que des artistes mahorais participent au Sakifo 2009, qui se déroulera du 5 au 9 août à Saint-Pierre (Réunion).
Pour l'artiste ivoirien, pourfendeur des injustices qui sévissent sur le sol africain, le festival de Tsimkoura sera l’occasion de faire passer un message d’humanisme auprès de la jeunesse mahoraise. “Ouvrez les frontières”, “Quitte le pouvoir” ou bien encore “Un Africain à Paris” devraient être entonnés par le chanteur qui a du s’exiler à Bamako durant la guerre civile ayant opposé les Nordistes de Guillaume Soro et les forces armées du président Gbagbo.
L'édition 2009 du Festival Jah Marley se déroule en deux jours, ces vendredi 15 et samedi 16 mai. Tiken Jah Fakoly, la tête d'affiche se produit ce vendredi soir. Ce festival est l’occasion pour les artistes de Mayotte du genre de se montrer. La star ivoirienne sera précédée Babadi, Wubani Spirit, Diho, Lathéral et Mwalim Klan.
Les groupes locaux Jimmy, Combo, Babadi et Daddy Happy complèteront le programme, ce samedi 16 mai. Cette deuxième scène sera devancée, à 18h, par une projection d'une rétrospective de l'édition 2006 avec Steel Pulse.
3e Festival Jah Marley, les 15 et 16 mai à Tsimkoura. Début des concerts à 20h. Entrée 10 €.

13/05/2009 – Deux semaines de festivités autour de l’Afrique
{xtypo_dropcap}M{/xtypodropcap}ayotte a beau faire partie du continent africain, beaucoup de Mahorais ne connaissent pas grand-chose sur l’Afrique. L’Amicale des Africains de Mayotte créée il y a plus de 12 ans a pour objectif de réunir les amoureux du continent noir et les personnes originaires des pays africains pour faire découvrir ses mille et une richesses. Cette année, l’Amicale des Africains a concocté un programme riche. Ainsi, elle s’est associée aux jeunes de Tsimkoura pour la venue du reggaeman ivoirien Tiken Jah Fakoly pour l’ouverture des Journées d’Afrique, avec les Voix de Mayotte et Maore Jazz pour deux autres concerts.
Deux conférences seront aussi données au conseil général. La première, conduite par Bertin Mzelomono, professeur d’histoire au lycée de Sada et Alain-Kamal Martial, directeur de la Dilce et dramaturge, sera consacrée à la Conférence de Brazzaville initiée par le général de Gaulle il y a 65 ans et intitulée “Aux origines du colonialisme “éclairé”. La seconde se penchera sur la cohabitation complète entre langues locales ou nationales et les langues dominantes, officielles ou d’enseignement privilégié d’origine étrangère dans la perspective du développement des anciennes colonies.
Moins studieuses mais toutes aussi intéressantes, les séances de cinéma aussi bien pour les enfants avec plusieurs films du réalisateur burkinabé Gaston Kaboré et 3 films : un nigérian sur les enfants soldats, un malien d’Abderrahmane Cissoko sur la Banque mondiale et le FMI jugés dans la cour d’une maison et un film sénégalais de Sembène Ousmane sur l’excision et le droit d’asile.
Tiep bou dieune et grande soirée dansante le 23 mai à Koropa
Un jeu de l’oie saupoudré de questions de culture générale sur l’Afrique et Mayotte clôturera le premier week-end le 17 mai sur la plage de Bambo Est. Le clou des Journées d’Afrique sera comme souvent la grande soirée dansante qui se fera à Koropa le 23 mai, accompagnée d’un diner gastronomique qui comprendra du tiep bou dieune (riz au poisson).
Pour Philippe Sarr, président de l’Amicale des Africains de Mayotte, l’association commence à être reconnue et le nombre d’adhérents a doublé depuis l’an dernier (80 aujourd’hui), avec l’entrée de nombreux Mahorais. “Ils sont très dynamiques et contribuent fortement à la notion de vivre ensemble que nous voulons promouvoir.” Philippe Sarr se félicite également des bonnes relations que l’association a avec le conseil général.
Parmi les priorités à venir, l’Amicale des Africains envisage de mener des actions de proximité et de cohésion sociale dans les quartiers des villages mahorais. Philippe pour sa part souhaite qu’elle évite un grand écueil. “J’espère qu’avec l’augmentation des effectifs, notre amicale ne va pas se transformer en une fédération d’amicales nationales. Il faut éviter que les Sénégalais restent entre eux, les Mahorais d’un côté, les Congolais de l’autre, etc.”
Faïd Souhaïli

12/05/09 – La grève se durcit au CDTM
Au-delà des garanties financières, c'est aussi la reconnaissance de leur travail que les employés du CDTM réclament : "on ne veut pas que l'on puisse dire un jour que si le comité a coulé, c'est à cause des salariés. La situation actuelle résulte uniquement de mauvais choix de gestion de la présidence. Nous réclamons d'ailleurs une enquête officielle pour lever tout soupçon", affirme avec force une salariée. Le conseil d'administration s'était réuni jeudi dernier, et aurait convenu de renoncer à recourir à des licenciements pour restaurer l'équilibre financier du CDTM. Les salariés attendent désormais que cette position soit officialisée par le président Douchina.
12/05/09 – Le primaire en grève mercredi et jeudi
"Dans nos différents écrits, l'intersyndicale des instituteurs et des professeurs des écoles n'a eu de cesse de rappeler au Vice Recteur la loi d'août 2008 qui impose des négociations préalables avant tout mouvement de grève. Le Vice Recteur affiche ostensiblement son mépris à l'égard des enseignants du 1er degré, des organisations syndicales qui les représentent ainsi que de la loi de la République, en refusant d'ouvrir les négociations préalables et pourtant obligatoires," estime le SE CGT Ma. Ce mercredi 13 mai, le rassemblement est fixé à partir de 8h30, sur le parking du vice rectorat.
12/05/09 – La CFDT Conseil général appelle à la grève
12/05/09 – La CFE-CGC toujours mobilisée pour l’intégration des agents
Nous savons que du travail reste à faire et nous comptons sur votre soutien et votre participation pour avancer dans cette dynamique pour la reconnaissance de l'ancienneté, la retraite, la protection sociale…", a souligné M. Noussoura. Concernant la participation du syndicat aux ateliers des états généraux de l'Outremer prévus d'ici le mois de juin, le président a précisé que "la négociation se faisant par pallier, nous considérons que le pallier le plus urgent est la fonction publique c'est-à-dire les intégrations des agents de la fonctions publiques de Mayotte dans les fonctions publiques nationales". Le syndicat continue de revendiquer l'indemnisation des déplacements professionnels, l'extension du chèque-déjeuner et l'alignement progressif des prestations sociales, "l'urgence étant à l'alignement dans les conditions et le montant de l'allocation de rentrée scolaire et à l'accès au logement social pour les familles nombreuses".
Le syndicat souhaite également la concrétisation du rôle de l'observatoire des prix et des revenus, la réalisation du débat sur la retraite à Mayotte dès 2009 ou l'évolution du droit de travail, avec l'application des conventions collectives, du droit syndical ou le passage au 35h. Enfin, M. Noussoura envisage de se rendre en Métropole du 25 mai au 2 juin pour assister à un certain nombre de réunions, notamment le rendez-vous CNFPT à Nancy le 29 mai où il prévoit de rencontrer le Ministre du travail Brice Hortefeux et le Secrétaire d'Etat à la Fonction publique.
12/05/09 – Les électeurs Sadois seront fixés vendredi
11/05/09 – Le vol Réunion-Mayotte de vendredi dernier fait deux fois demi-tour
11/05/09 – Le PS en campagne pour les européennes
Les fonds européens qui viendront avec le statut de Rup permettront d'assurer "l'éducation de nos enfants, le logement social car ils financent les stations d'épuration, les routes ou les gros équipements comme le port ou l'aéroport", a précisé M. Zettor, directeur de campagne de Mme Bareits, qui a ajouté que l'Europe est également synonyme "d'investissement dans les individus, pour que les Mahorais trouvent leur juste place dans la société, avec des emplois d'encadrement et de direction". Ibrahim Aboubacar s'est quant à lui prononcé pour que des accords de partenariat économique soient signés avec les pays voisins de Mayotte "pour nous sentir moins isolés demain dans l'océan Indien et dans d'autres instances" et améliorer la coopération financée par l'UE dans la région.
M. Zettor a également rappelé que le Parti Socialiste Européen (PSE) est le seul à avoir élaboré une plateforme commune aux 27 partis sociaux-démocrates des Etats membres, un "manifesto" signé à Madrid au mois de décembre dernier, qui "a pris des engagements forts pour l'Europe sociale contre le capitalisme sauvage et le monde des affaires". L'un des objectifs du PSE est par exemple d'atteindre au moins 60 % du salaire médian européen dans tous les Etats membres, pour que l'harmonisation sociale se fasse par le haut. Pour M. Zettor, l'origine de la crise économique internationale vient de l'absence de régulation du marché, incarné par José Manuel Baroso, le président de la Commission. Rappelant que l'abstentionnisme est le "plus grand ennemi" de ces élections, M. Zettor a souligné qu'au contraire, "l'Europe, c'est notre quotidien, une chance pour Mayotte. Il faut aller voter pour l'avenir de nos enfants, pour les protéger avec des normes qui encadrent le libéralisme".
11/05/09 – Mayotte épargnée par la grippe porcine
07/05/09 – Une rencontre qui n’a pas répondu à toutes les attentes
Saïd Omar Oili pour sa part a eu l'impression que les élus mahorais avaient été convoqués pour "se faire remonter les bretelles" quant aux projets qui font du surplace car ceux ci ne parviennent pas au gouvernement. "En clair, si les choses ne vont pas bien c'est de votre faute, vous les Mahorais. Nous déplorons cetype de rapports qui sous prétexte de mettre chacun face à ses responsabilités ne permettent pas de faire avancer les dossiers mahorais. Les élus du NEMA ont répondu que les dossiers étaient connus comme l'extension de l'aéroport, les constructions scolaires qui sont de la responsabilité de l'Etat, que le PADD n'était pas encore sorti plus d'un an après la présentation au Conseil d'Etat" argumente le conseiller général de Labattoir. M'hamadi Abdou n'a pas eu l'impression de "se faire remonter les bretelles", mais rejoint M. Oili sur le fait que tout n'est pas à mettre sur le dos des élus locaux.
"L'état civil farfelu que nous avons, ce n'est pas de notre fait. Quand la France est arrivée, il y avait 8 000 âmes à Mayotte. Il était bien plus facile de mettre en place cet état civil à l'époque, mais malheureusement, les choses ont été faites autrement." Quoi qu'il en soit, le Néma affirme qu'il fera des propositions prioritaires pour le développement de Mayotte et qu'elles seront transmises aussi bien au gouvernement qu'à l'exécutif du Conseil général à la fin du mois de mai.