Accueil Blog Page 690

27/08/2009 – Danse contemporaine

 

 

{xtypo_dropcap}D{/xtypo_dropcap}ans la continuité de sont travail initié dans l'île en juin dernier, plus particulièrement l'organisation des "Rencontres de la danse contemporaine", la formation de danse mahoraise est partie à Madagascar, en Grande Comore et à Anjouan "échanger avec les autres chorégraphes", exposer ce qu’elle fait à Mayotte et surtout "entamer un travail de recherche dans la région". Un périple régional qui prend appui sur les Alliances françaises des îles respectives.

Suivant la composition des deux dernières créations de la compagnie, "Shaaba" et "Shakasha", qui sont interprétées par un duo et un trio, Jeff Ridjali a effectué cette tournée régionale avec deux danseurs : Baltazard Said Mohamed et Soimmnou Mohamed. Le Ballet de Mayotte s’est rendu d’abord à Madagascar, du 2 au 8 août dernier. Là-bas, raconte Jeff Ridali, ils ont entre autres participé à une session pédagogique sur la danse et donné une formation aux jeunes artistes.

La troupe de danse mahoraise a ensuite débarqué à Moroni (Grande Comore), pour trois jours de "stages intensifs", du 11 au 15 août, à l’Alliance franco-comorienne de Moroni. Ils ont travaillé avec deux associations : "7000 volts" qui les a accueillis et "Péléo la Comore".

Avant de rentrer au pays le 20 août, le Ballet de Mayotte a fait escale à Anjouan pour se livrer en spectacle. Jeff et ses danseurs ont offert au public anjouanais une démonstration de "Shaaba" et "Shakasha".

 

Jeff a pu rencontrer les autorités comoriennes

 

En expression locale, "Shaaba" est avant tout une pierre précieuse, un élément solide. Pour Jeff Ridjali, cette création est une "traversée intérieure", "une véritable quête de l''autre". Elle essaie de rendre compte de "la souffrance des hommes" de par "la recherche intérieure" qu'elle entreprend. "Shakasha", la seconde composition, est une danse locale très ancienne. Avant de l'exposer en spectacle contemporain, Jeff a voulu d'abord comprendre comment elle a été créée et de savoir ensuite "comment l'extrapoler, l'élargir et la mettre en espace". Telle est la quête ethnologique menée sur cette danse d'origine "guerrière".

Cette première escapade du Ballet de Mayotte dans les îles comoriennes a comblé Jeff de joie à tel point qu'il répète à satiété l'enthousiasme qu'il éprouve. Il dit avoir vécu de très bons moments avec les danseurs comoriens. "Ils sont réceptifs et ont vraiment envie de faire de la danse". Le fundi de danse mahorais avoue, sans arrière-pensée malveillante mais plutôt bienveillante, qu'il était "surpris de voir qu'aux Comores il y a un théâtre digne de ce nom, avec une vraie scène flottante et un vrai plateau pour accueillir la danse".

Jeff Ridjali est rentré à Mayotte comblé, surtout d'avoir pu rencontrer des personnalités comoriennes de conséquence, œuvrant de loin ou de près pour la danse. Jeff se rendra en Grande Comore en septembre en vue d'organiser avec ses homologues comoriens un grand spectacle de danse à la Maison du peuple à Moroni.

 

Jeff Ridjali à Madagascar en septembre pour le 6e I’Trôtra

 

Fin septembre, la compagnie Jeff Ridjali est attendue à Tananarive où elle est programmée au 6ème I’Trôtra, le Festival international de la danse contemporaine de Madagascar qui se déroule du 27 septembre au 4 octobre 2009.

I’Trôtra, en dialecte betsimisaraka à l'Est de Madagascar, signifie "se rencontrer". Dédié à la danse contemporaine, le festival, auquel participeront des troupes et chorégraphes de renommée internationale, est fondé sur la rencontre. "Depuis sa création, I’Trôtra vise à établir des rencontres culturelles pérennes entre chorégraphes, danseurs, auteurs, compositeurs, tant amateurs que professionnels, au niveau national, régional et international", présente la compagnie Vahinala organisatrice de l'évènement. I’Trôtra propose depuis sa création de nombreuses activités d'échanges autour de la danse contemporaine, de l'écriture chorégraphique aux résidences-créations en passant par les ateliers, les conférences-débats, les concours, etc.

Lors de l'édition 2008, Baltazard Saïd Mohamed, danseur de la compagnie Jeff Ridjali, avait suivi les ateliers. Cette année, notre formation de danse est placée en tête de la liste des compagnies invitées. Elle aura le plaisir de présenter ses deux dernières créations. Le Ballet de Mayotte n'a pas fini de parler de lui.

 

Rafik


La nouvelle saison pédagogique débute en octobre

 

La saison pédagogique 2009/2010 du Ballet de Mayotte commencera en octobre prochain. Les cours auront toujours lieu au "laboratoire" du Ballet de Mayotte, au sein du collège de Tsingoni. Au programme : une réflexion sur le patrimoine culturel mahorais. Des répétitions publiques et des conférences seront assurées par Jeff Ridjali avec une continuité des débats entamés durant les Etats généraux "Identité, mémoire et culture".

Pour le grand public, le Ballet de Mayotte informe que les ateliers de danse contemporaine se feront par sessions de stages les samedis après-midi sur inscriptions. Il faut distinguer deux catégories de stages : "Sentir Agir" pour tous niveaux. Ce premier stage sera dirigé par Isabelle Camatte, le samedi 3 octobre à 14h30. "Ecriture et Espace", le second stage, est réservé aux niveaux confirmés et sera conduit par Jeff Ridjali. Les dates ne sont pas encore arrêtées.

Pour tous renseignements : 0639 25 85 70.

27/08/2009 – Portrait : Fahdedine Madi Ali, champion de France espoir de javelot

 

 

{xtypo_dropcap}R{/xtypo_dropcap}ien de tel que des vacances à la maison pour se ressourcer ! Fahdedine Madi Ali (Fahdedine Abdou avant le jugement de la Crec) finit son séjour de 7 semaines chez ses parents à Chiconi. “C’est la première fois que je prends autant de repos. Je me dégage du poids de la pression et de la compétition”, affirme le jeune (21 ans) lanceur de javelot du Nice Côte-d’Azur Athlétisme. Il y a été un peu forcé par des douleurs récurrentes aux muscles lombaires (dos) et une déchirure aux adducteurs à 3 mois du championnat de France. Mais cela ne l’a pas empêché de garder son titre de champion de France espoir avec un jet de 67,92 m, alors qu’il n’avait repris l’entraînement que quelques jours auparavant.

“C’est quand même positif dans la mesure où je ne pensais même pas y participer”, concède Fahdedine. Il a en revanche été contraint de faire l’impasse sur le championnat de France élite d’Angers. Mais pour lui, ce n’est que reculer pour mieux sauter. Pensionnaire du Creps de Boulouris, Fahdedine s’entraîne dur deux fois par jour pour une durée totale pouvant atteindre 25 heures par semaine. Il doit reprendre cette semaine par de légers footings (20 min) après la rupture du jeûne. Le retour pour Nice est prévu le 6 septembre, afin de poursuivre sa formation de préparateur physique et de coach sportif.

 

"À Mayotte, on a tendance à se contenter de peu"

 

“Je prépare un brevet d’état dans ce domaine et parallèlement j’en prépare un en athlétisme. Je pense déjà à ma reconversion et à l’ouverture d’une salle de sport à Mayotte”, explique le jeune homme qui a pour coéquipière Tanzila Jean-Jacques. Pour la saison prochaine, Fahdedine Madi Ali compte participer aux championnats de France hivernaux et intégrer l’équipe de France senior.

“Pour cela, il faut que je sois dans les trois meilleurs. C’était ma dernière année en tant qu’espoir. Mais le plus dur est de garder son niveau. Il faut être ambitieux et croire en soi. À Mayotte, on a tendance à se contenter de peu. Les compétitions internationales telles que les Jeux des îles européennes, ceux de l’océan Indien ou les matches avec l’équipe de France, ça motive et ça donne envie d’aller plus loin”, avance-t-il.

Plus loin, comme la Finlande par exemple, pays où le javelot est la discipline reine en athlétisme. “J’ai pu y faire un stage de 10 jours. Je me suis entraîné avec les meilleurs lanceurs du monde. Là-bas, un enfant de 5 ans t’apprend à lancer un javelot. Cela a été très enrichissant. D’ailleurs, c’est le problème des athlètes à Mayotte. Ils restent ici dans leur bulle, ils n’ont pas les moyens de faire des stages ailleurs pour découvrir ce qu’il s’y passe. Les lanceurs finlandais ou norvégiens se rendent pendant plusieurs mois en Afrique du Sud par exemple”, déclare l’ancien pensionnaire du Zazatsara.

 

Objectif Londres 2012

 

Contrairement à son ami Zoubert Hadhirami qui n’a pu se déplacer à Bondoufle pour le championnat de France faute de moyens financiers, Fahdedine n’a pas de souci de ce côté-là. Son club s’occupe de toute la partie transport, hébergement et inscription pour les compétitions, sans oublier la mise à disposition d’un entraîneur et de ses installations. En retour, il doit participer aux championnats de France inter-clubs, qui permettent de situer la valeur des clubs au niveau national.

Pour lui, le soutien autour d’un athlète est très important. “Certes il y a nos résultats sur la piste, mais il faut un entourage qui nous soutienne, surtout dans les moments difficiles. C’est aussi bien la famille, les amis, le club que les partenaires. Je prends l’exemple de la Jamaïque. Usain Boltla Jamaïque. Je ressens la même chose quand je lance, c’est moi, mais aussi la France et Mayotte que je représente, un peu comme Miss Mayotte. Mais parfois j’ai l’impression que pour les sportifs on oublie cette dimension, sauf quand les Jeux des îles de l’océan Indien approchent. D’ailleurs, j’ai l’impression qu’ici on accorde beaucoup plus d’importance à cette épreuve qu’à un championnat de France, alors que le niveau est comparable à un championnat régional en France”, dévoile-t-il. dispose d’un encadrement solide, sa fédération, son pays, sa famille sont tous derrière lui. Quand il court, il devient un ambassadeur pour

Son ambition est de participer aux Jeux olympiques de Londres en 2012. Le chemin est encore long, mais Fahdedine sait ce qu’il lui reste à faire pour devenir le premier athlète mahorais intégrant une délégation olympique française.

 

Faïd Souhaïli

 


Un matériel onéreux

Si les années précédentes Fahdedine Madi Ali a pu compter sur une aide du conseil général pour payer son inscription au Creps de Boulouris, ainsi que son matériel, pour la saison 2009/2010, rien n’est sûr en raison des difficultés financières rencontrées par la CDM. Le minimum nécessaire pour un athlète se constitue de pointes (120 à 160 €), d’un javelot (800 à 1000 €), d’une ceinture maintenant le dos (125 €) et divers maillots et shorts.

“Pour le javelot, c’est mieux si on en a plusieurs, ça évite d’aller le chercher à chaque lancer”, estime l’athlète. Blessé il y a quelques mois, Fahdedine a dû avoir recours à des séances d’ostéopathie pour se soigner. “À raison de 50 € la séance et sachant qu’il en a fallu une douzaine, cela fait beaucoup, d’autant plus que ce n’est pas remboursé par la Sécurité sociale”, avance Fahdedine. Il appelle donc tous ceux qui le souhaitent à l’aider lui, mais aussi d’autres jeunes athlètes mahorais qui se qualifient régulièrement pour les compétitions nationales et internationales.

26/08/09 – Douchina contre attaque

Dans un communiqué envoyé à la presse, le président du conseil général, Ahamed Attoumani Douchina, regrette "l'agitation médiatique lancé depuis quelques temps par l'ancienne majorité et Said Omar Oili", suite à la saisine de la chambre régionale des comptes, et accuse son prédécesseur de se défausser de ses responsabilités: "L'ancienne majorité, consciente de ses responsabilités, est entrée depuis quelques jours dans une agitation médiatique tant en Métropole qu'à Mayotte appelant à cette union sacrée, dont Saïd Omar Oïli a déjà bénéficié de 2004 à 2008 et qui n'avait fait naître qu'une grande déception. Il n'y a là que mémoire courte et grande inconscience", peut-on lire dans le communiqué. "En désignant comme responsable l'actuelle majorité que je préside ainsi que l'Etat, son objectif est de faire oublier sa responsabilité première que [l'ancienne majorité] refuse de reconnaître".

Si M. Douchina précise que "ces questions sont trop graves pour qu'elles soient abordées dans un esprit polémiste", et qu'il "ne souhaite pas rentrer dans ce jeu stérile", il tient cependant à préciser qu'il a "régulièrement dénoncé la gestion hasardeuse et le train de vie de l'ancienne majorité qui avait abouti chaque année à consommer les ressources de deux années de budget" et ajoute "qu'il a fallu plus d'un an pour faire ressortir la situation, tant les choses étaient cachées, et notamment les factures non payées ou les engagements non respectés". "Je laisse travailler la chambre qui se doit de faire un état de la situation et je rencontrerai dans ce cadre les conseillers de la chambre dès que cette étape de leur mission sera achevée", poursuit le président du CG, qui souligne que "les conclusions de la CRC, avec des chiffres indiscutables  que je porterai à la connaissance des citoyens très prochainement, permettront de rétablir la vérité".

Avant de conclure qu'"il n'est pas nécessaire de gesticuler à tout propos ni de communiquer sans éléments tangibles et avant l'heure. Mon souci n'est pas de désigner des coupables comme le fait l'opposition. Il est d'analyser la situation. […] En ce qui me concerne, je préfère me tourner vers l'avenir et réussir le challenge difficile du redressement de la situation financière du conseil général en faisant en sorte que cela ait le moins d'impact possible sur le développement de Mayotte"

26/08/09 – Mayotte en 200 questions

Nouvel ouvrage édité par Orphie cette année : "Mayotte en 200 questions et réponses", signé par deux spécialistes de l'île aux parfums, Marie-Céline et Yves Moatty, rapporte le site Clicanoo. Après "Ylang Ylang", les auteurs ont eu envie d'en dire un peu plus sur notre île trop souvent méconnue. Alors, sous l'allure d'un guide qui jouerait les quiz, ce livre truffé de références et d'images balaie en 200 points la géographie historique, politique, religieuse, pour mieux se concentrer sur la juridiction, la tradition, l'art de vivre. Avant de sacrifier aux beautés, paysages, faune, flore, lagon, avec des infos précises sous forme de réponses aux questions qui se posent à la curiosité des visiteurs. Comme une encyclopédie résumée pour pallier l'absence de livres de références sur cette petite terre de France. "Mayotte en 200 questions et réponses" de Marie Céline et Yves Moatty, aux Éditions Orphie, 12 €.

26/08/09 – « Je veux que la République soit respectée à Mayotte »

C'est en ces termes que l'ancien président du Conseil général Saïd Omar Oili a débuté sa plaidoirie hier au tribunal administratif au cours de l'audience en référé examinant sa requête déposée contre la CDM. Le 15 juillet dernier, les élus de l'assemblée exécutive avaient décidé de prolonger de 6 mois l'avenant déléguant le transport scolaire à la CMTS. "La loi doit être appliquée ici comme partout ailleurs. J'ai alerté la préfecture dès le lendemain de cette décision illégale, le directeur des affaires juridiques de la CDM a lui-même dit au président en session plénière que l'acte qui allait être pris serait illégal. C'est dommage que l'on se retrouve ici" a ainsi déploré le requérant.

Pour lui, l'objectif n'est pas de priver les élèves de transport scolaire et il affirme que prolonger de 6 mois l'avenant serait illégal (une prolongation a déjà été faite et celle-ci ferait dépasser le délai de 12 mois autorisé), mais désorganiserait aussi le transport des élèves puisqu'il faudrait lancer un appel à candidature en plein milieu de l'année scolaire. "La CDM en est incapable" a répété le conseiller général de Labattoir. M. Lebrun, représentant de la CMTS et M. Siaka, représentant la CDM n'ont fait aucune observation orale. Dans leur mémoire cependant, ils ont insisté pour souligner que la prolongation de l'avenant ne faisait pas dépasser le délai de 12 mois. Finalement, le tribunal a décidé de donner raison à Saïd Omar Oili en rejetant la décision du 15 juillet. On peut donc s'attendre à un appel à candidature émanant du CG rapidement.

25/08/09 – La grève de la rentrée est un échec

La tentative des instituteurs de se faire remarquer dès le jour de la rentrée n'a pas fonctionné. Après un moment de flottement suite à la rencontre du vice recteur avec l'intersyndicale du primaire, il semblerait que seul le Snuipp de Rivo (anciennement SE CGT) ait choisit de maintenir la grève ce lundi, suivie à seulement 8% selon le vice rectorat, le syndicat n'avance aucun chiffre. "Il fallait marquer le coup", estime le leader du Snuipp dans un communiqué, dans lequel il estime que plusieurs paramètres ont gêné le suivi de la grève, comme le ramadan ou… la rentrée. Le Snuipp annonce "attendre de pied ferme" la réunion avec le vice recteur prévue le 17 septembre pour laquelle il attend "des propositions concrètes", attendu que le vice recteur aura rencontré le ministre de l'Education nationale entre temps. De plus, le secrétaire national du Snuipp doit lui aussi rencontrer le ministre ce mercredi pour traiter des problèmes de Mayotte, le syndicat annonce donc une prochaine grève le 26 octobre, la rentrée des vacances de la Toussaint, en cas d'insatisfaction d'ici là.

Le syndicat profite du communiqué pour marquer son insatisfaction concernant les effectifs de cette rentrée, notamment en maternelle où les classes dépassent 28 et "tournent à 37 enfants par classes en moyenne". Le vice recteur a précisé à ce sujet dans la matinée que ce chiffre maximum de 28 enfants par classe, annoncé par François Fillon, ne concerne que l'élémentaire, et qu'il sera respecté, la maternelle tourne selon lui à environ 32 enfants par classe. "Ne parlons pas des enfants en âge scolaire qui ne sont pas scolarisés, des fournitures scolaires qui ne seront livrées qu'en janvier, des problèmes d'hygiène et de sécurité dans les écoles, des problèmes de remplacement,…", énumère le communiqué. Des problèmes qui ne manqueront pas d'être évoqués lors de la réunion du 17 septembre.

25/08/09 – Les chiffres de la rentrée

Cette année 77.643 élèves sont attendus pour la rentrée dont 48.993 en primaire (+5.7%) et 28.650 en secondaire (+7.7%). 100 postes ont été créés dans le primaire, dont 40 sortant de l'IFM, 100 autres postes ont été créés dans le secondaire de même que 19 postes d'assistants d'éducation, 3 de personnel de direction et 2 nouveaux postes d'inspecteurs d'académie. Plusieurs formations ont été ouvertes, des classes de 5e Segpa sont créées dans les collèges de Kawéni, Tsingoni et Dembéni pour suivre la 6e créée l'an dernier, une autre Segpa est ouverte au collège de Dzoumogné. Une UPI, pour l'enseignement aux handicapés, est ouverte au collège de Passamainty. Enfin l'option Mathématiques est désormais accessible à la Cité du Nord de M4tsangadoua qui doit devenir un lycée uniquement, les 6e ayant déménagé cette année au collège de M'tsangamouji qui récupérera progressivement les autres sections dans les années suivantes.

25/08/09 – Les parents d’élèves de Choungui en colère

Rentrée mouvementée dans la commune de Kani-Kéli ce matin, qui a vu débarquer une cinquantaine de villageois de Choungui bien décidés à faire fermer la mairie. Les parents d'élèves réclament depuis 2008 des bancs et des tables pour l'école du petit village, furieux de ne les avoir toujours pas, ils s'en sont pris à l'administration. Le conflit s'est réglé dans la matinée après que le maire ait reçu les parents pour leur assurer qu'une commande avait été passée mais jamais honorée et que ce problème serait réglé au mois de septembre. Les villageois en ont profité pour aborder le sujet du plateau sportif et du foyer qu'ils réclament depuis longtemps, un rendez vous a été pris avec le maire pour en reparler.

Dans la même matinée, les parents d'élèves du village de Kani-Kéli ont pris exemple sur leurs voisins de Choungui et ont eux aussi fait un scandale dans la mairie. En cause une classe fermée par le vice rectorat dans l'école maternelle, ce qui entrainerait des classes surchargée. La salle de classe étant inoccupée, ils réclament son utilisation.

25/08/09 – Le transport scolaire au tribunal administratif

C'est ce mardi que le tribunal administratif va examiner la demande en annulation d'une délibération du Conseil général transmise au tribunal par le conseiller général Saïd Omar Oili. En effet, celui-ci conteste la légalité d'une décision qui a prolongé de 6 mois la délégation de service public du transport scolaire attribué à la CMTS. Selon lui, un appel d'offres aurait du être effectué puisque la DSP avait déjà été pro longée au-delà du délai légal. L'audience se tiendra cet après-midi à 14h30.

24/08/09 – Une rentrée qui risque d’être perturbée

Ils sont 77.643 élèves, de la maternelle à la Terminale, à reprendre cette semaine le chemin de l'école. Auront-ils tous ce matin un enseignant en face d'eux ? Rien n'est moins sur. Après un moment de flottement suite à la rencontre, mercredi dernier, entre le vice recteur et l'intersyndicale des enseignants du primaire, le préavis de grève illimitée qui prend effet à compter de ce lundi a été maintenu. C'est la première fois qu'une grève à lieu dès la rentrée scolaire, aucune manifestation particulière n'a été annoncée. Le vice recteur s'envole cet après midi pour Paris, où il a promis aux syndicats de faire remonter leurs revendications au nouveau ministre de l'Education, Luc Chatel, et fait donc sa traditionnelle tournée de rentrée sur Petite Terre, en commençant par la maternelle de Labattoir 6, suivie par l'école primaire de Labattoir 2 et conclue par le lycée de Petite Terre qui a récemment inauguré son extension. Le nouveau préfet Hubert Derache l'accompagnera.

Vendredi déjà, Jean-Claude Cirioni faisait une tournée à Mamoudzou, accompagné du maire du chef lieu et du conseiller général de Mamoudzou 1, Assani Ali, pour la rentrée des enseignants. La tournée s'est achevée par la visite du nouveau collège, le K2, construit entièrement en bâtiments modulaires sur le même principe que le lycée de Chirongui. Le K2 est encore en chantier, la dernière partie du collège sera livrée après les vacances de la Toussaint. Le vice recteur s'est excusé auprès de l'équipe enseignante pour ces conditions de rentrée et a tenu à expliquer aux nouveaux arrivants – environ un tiers de l'assemblée – les problématiques du foncier et de démographie qui conduise à ces constructions provisoires, tout en précisant que le lycée de Chirongui au départ très décrié est finalement apprécié de tous pour l'avantage de l'isolement et de la climatisation qu'offrent les modulaires.

M. Cirioni a tenu à donner quelques chiffres de la rentrée pour démontrer au nouveaux l'ampleur de l'éducation à Mayotte : 4.000 élèves de plus qu'à la rentrée dernière et 540 postes supplémentaires. "Vous êtes dans un département en construction, l'investissement qui vous sera demandé sera important. A Mayotte on travaille plus qu'ailleurs", a-t-il précisé. Parmi les nouveaux postes, un inspecteur d'académie spécialisé en Français langue étrangère (FLE) rejoint l'équipe du vice recteur, il veillera entre autres à l'utilisation des heures rajoutées spécialement pour la pratique de la langue française.

24/08/09 – La saison de football interrompue

Des rencontres avaient été programmées pour ce week-end, samedi, la ligue mahoraise de football prévoyant que le Ramadan débuterait au plus tôt dimanche. Toutes les rencontres ont été annulées en raison du début mois de jeûne qui a commencé samedi. Les journées de championnat et de coupe de Mayotte sont remises au mois d'octobre, les dates devraient être fixées dans la semaine. Majoritairement, les joueurs ainsi que les dirigeants ont pu se consoler avec le foot ramadan organisé un peu partout sur l'île.

21/08/09 – 4ème cas de grippe A(H1N1) à Mayotte

Dans son premier point épidémiologique du17 août, la cellule inter-régionale d'épidémiologie (Cire) Réunion-Mayotte annonce que 4 cas de grippe A(H1N1) ont été confirmés à Mayotte, dont 3 cas importés (2 de la Réunion et 1 d'Australie) et 1 cas autochtone. La Cire rappelle que le système de surveillance de la grippe saisonnière a été mis en place au mois de juin à Mayotte afin de détecter rapidement toute évolution anormale des virus grippaux. Elle rapporte par ailleurs que 7 autres cas de grippe A saisonnière (non H1N1) ont été identifiés depuis le 1er juillet mais qu'il n'y a pas pour l'instant d'augmentation significative du nombre de consultations pour fièvre ou toux aux services des urgences de Mamoudzou.

La transmission du virus est aérienne ou par contact direct avec un malade ou son environnement. Après une incubation maximale de 7 jours, l'infection se traduit par l'installation brutale d'un syndrome associant des signes généraux (fièvre, frissons, malaise général, céphalées, myalgies) et des signes respiratoires (catarrhe des voies aériennes supérieures, toux, dyspnée). Pour se prévenir de la contamination, il convient d'appliquer les mesures d'hygiène systématiques, comme se laver les mains et utiliser une solution hydro-alcoolique. En cas de diagnostic de grippe, suivre les conseils du médecin, porter un masque chirurgical antiprojections, protéger les personnes en contact en cas de toux ou d'éternuement par des mouchoirs à usage unique.

21/08/09 – Baisser le montant du FIP n’arrangera rien

Mardi, le président du Conseil général de Mayotte, Ahamed Attoumani Douchina avait affirmé au micro de Radio Mayotte qu'il envisageait de demander à ce que la part des recettes fiscales et douanières destinée à financer le FIP passe de 20% à 10 %. "C'est inadmissible ! Je tiens à dire que contrairement a ce qui a été dit, cet argent n'est pas versé aux communes par la CDM. Il est collecté par l'Etat qui en verse 20% aux communes et 80% au Conseil général. Je suis conscient de l'insuffisance des crédits par rapport aux besoins, mais ce n'est pas en modifiant ce montant à la baisse pour nous que cela résoudra les problèmes financiers de la CDM. Tout le monde a besoin de ces crédits. La solution serait plutôt que l'on s'assoit autour d'une table et que l'on négocie avec l'Etat pour qu'il puisse nous verser un peu plus de fonds" a déclaré le président de l'AMM et maire de Tsingoni, Ibrahim Boinahery. Le FIP a représenté 34 millions d'euros pour les communes en 2008 et 167 millions pour la CDM.

21/08/09 – Le CG met Opaclia en péril

Dans un communiqué adressé à la presse, le Conseil Economique et Social de Mayotte fait état d'une motion adoptée à l'unanimité en faveur d'Opcalia Agefome, après avoir a été saisi quant à la situation financière difficile que traverse l'agence de Mayotte. "Pour rappel, par des courriers du 27 février et 9 juin 2009, l'agence Opacalia interpelle les autorités sur le reversement de la taxe sur la formation professionnelle pour les années 2007 et 2008. Faute de ressources, l'organisme n'est plus en mesure d'assurer les missions de formation des salariés et d'insertion des jeunes depuis avril dernier", indique le communiqué. 4 En effet, le reversement de la taxe sur la formation professionnelle, collectée par les services du conseil général, n'a toujours pas été enregistré pour les années 2007 et 2008. Le conseil économique et social rappel qu'Opcalia Mayotte est le seul organisme paritaire agrée pour gérer les fonds de la formation des salariés du secteur privé, et se déclare solidaire de la volonté manifestée par le Président d'Opcalia d'oeuvrer pour la préservation de cet organisme. Il exhorte donc le Conseil général, dans le respect du dispositif réglementaire en vigueur, à procéder au versement de la taxe sur la formation professionnelle pour l'année 2007 et 2008 afin de solutionner les difficultés financières que rencontre cet organisme.

21/08/09 – Un plateau tout neuf à Chirongui

Mercredi après-midi devant une centaine de personnes, en présence d'Echati Maanrifa, directrice de la Dsaj et représentante du Conseil général et d'Issihaka Abdillah, président du Smiam, la mairie de Chirongui présentait son premier aboutissement depuis l'élection de la nouvelle équipe en 2008 : le plateau polyvalent. Issihaka Abdillah, ainsi que le Maire de la commune Roukia Lahadji et la conseillère municipale déléguée au Smiam Hidahya Mahafidhou ont, dans leur discours, insisté sur le respect et l'entretien de ce nouvel équipement, mais également sur une prise de conscience de chacun concernant les travaux accomplis au cours de ces six mois; "Il faut être clair là-dessus et se dire les choses en face.", s'exclame le Président du Smiam.

"Souvent au cours d'un projet, on est pressé, on n'est pas content parce que ça dure, alors on ferme les mairies, on fait des barrages (…) Il faut que ça cesse, un projet est une succession d'obstacles tant foncier, ce qui n'a pas été le cas pour ce dossier", précise-t-il, "que technique  et surtout financier". L'objectif premier de la réhabilitation du plateau polyvalent étant de "mieux faire apprécier le sport", les habitants de la commune -pratiquants une activité physique ou pas- ont été invités à s'y rendre plus souvent. Un m'biwi, un pot et une démonstration de hand et de basket ont clôturé l'événement. La mairie de Chirongui va dorénavant se pencher sur la rénovation du plateau polyvalent de Tsimkoura.

21/08/2009 – Handisport : 1ère journée organisée par l’AHCPT

 

 

{xtypo_dropcap}P{/xtypo_dropcap}etite Terre, patronne incontestée du basket-ball mahorais vient d’expérimenter une adaptation du gros ballon orange : le fauteuil basket. A l’initiative de l’action se trouve la toute fraîche Association de handisport et culture de Petite Terre (AHCPT) et sa dizaine d’adhérents, la plupart invalides. "Il y a beaucoup de jeunes d’ici qui ne savent pas ce qu’on fait, certains ne savent pas que ce type de structure pour les personnes handicapés existe. Cette journée nous permet de sortir un peu de l’ombre, de montrer ce que l’on fait", explique Souplesse, un des membres fondateurs du handisport en 1997.

Pendant que cinq équipes disputent le tournoi, suite à une initiation générale en tout début de matinée, les plus jeunes sont initiés à la sarbacane dans une des salles de l’AJP. Ce premier challenge de fauteuil basket prend parfois des allures d’auto-tamponneuses. La fatigue est facilement distinguable chez les débutants, jeunes ou moins jeunes. Passe manquée s'accorde souvent avec ballon perdu. Surtout après cinq courtes minutes de jeu où, majoritairement, les joueurs ne se demandent plus s'ils doivent réactiver leurs biceps pour pousser une nouvelle ces énormes roues.

Pas facile le fauteuil basket, pas facile le handisport. "Moi je joue déjà donc j'ai l'habitude", déclare le champion de Mayotte avec le Vautour Club de Labattoir, Omar, "mais j'avoue que ça fait mal aux épaules".

 

Elus, entrepreneurs, associations, habitants… mobilisation générale pour le handisport

 

Du kayak au programme de cet après-midi, comme toujours ensoleillée. Deux groupes de quinze se sont adonnés au plaisir de cette pratique aquatique. Pour cet événement, l'AHCPT a bénéficié d'un soutien précieux, celui de la municipalité de Pamandzi. En prenant en charge le transport des fauteuils entre les deux terres ainsi que vingt-cinq repas, et en mettant à disposition des organisateurs l'AJP et la sono, les élus de la commune démontrent tout leur intérêt envers les personnes atteintes d'un handicap physique ou mental.

"Merci beaucoup à la mairie de Pamandzi qui a grandement contribué à la réussite de cette journée", rend grâce Thomas Petit de l'association Cap sport art amitié aventure (Capsaaa). "Si cet échange s'est déroulé ici, c'est bien sûr parce que la structure organisatrice est de Petite Terre, mais aussi parce que nous ne sommes pas autorisés à jouer sur le plateau de Kavani, comme le terrain n'est pas aux normes. Faire traverser les invalides, les fauteuils, le matériel, c'est tout un travail et la mairie a répondu à notre appel".

Certaines entreprises ont également participé au bon déroulement de cette rencontre : Casal Sport et Intersport pour les lots, le Céméa pour les jeux que l'AHCPT proposait en parallèle du fauteuil basket, et Papajan qui a réalisé une peinture dans la matinée, dédiée au handisport et qui restera à l'AJP.

Se rencontrer et s'amuser constituaient les mots d'ordre de la journée, ce qui fut le cas. En outre, les principaux acteurs espèrent réitérer l'opération au sein des communes de Grande Terre. Ces mêmes acteurs recherchent des sponsors qui permettraient à la sélection de handisport de Mayotte de répondre à l'invitation de Maurice, à l'occasion de la prochaine Coupe des clubs champions de l'océan Indien (CCCOI) en novembre.

 

Ichirac Mahafidhou

21/08/2009 – Athlétisme : Jannot Bacar, vice-champion de France du 400 mètres

 

 

{xtypo_dropcap}M{/xtypo_dropcap}]ayotte Hebdo : 2009, une belle saison pour vous ?

Jannot Bacar : La meilleure de toutes celles que j'ai pu faire jusqu'à présent !

 

MH : Vous venez pourtant d'être battu en finale.

JB : Mon objectif bien sûr était de l'emporter comme l'an dernier, je n'ai pas réussi à reproduire cette performance. Mais je suis fier de moi, car une fois de plus je suis sur la boite. En février je gagne, cet été je finis deuxième, c'est difficile de faire mieux ! Mais, dans l'ensemble, cette saison est très satisfaisante.

 

MH : Selon vous, où avez-vous perdu la course ?

JB : Je dirais que ça s'est joué dans la tête. Avant le championnat, j'étais en tête du bilan national jusqu'à ce que Martial Myniem (champion de France 2009) effectue un meilleur chrono. Mon coach me met au courant, me met en garde, et bien que je prenne un air de dire "ça va aller, t'inquiètes pas !", ça me travaille. J'avais un peu peur de ça à vrai dire. Lors des séries, tout se passe bien. Le jour de la finale par contre, j’étais stressé. Dans mon couloir 4, je n'ose pas partir fort comme je le faisais lors de mes précédentes courses, et Martial, dans le couloir 3, est positionné juste derrière moi. Je ne le vois pas et lui contrôle ma course, mon allure… j'étais dans sa ligne de mire en quelques sortes. Finalement, dans la dernière ligne droite, il passe et gagne la course. Je dirais que je n'étais pas dans mon truc, comme les autres fois où je partais sans me poser de questions. Cette année, j'ai trop réfléchi, j'ai trop calculé.

 

MH : C'est tout de même un cinquième championnat de France depuis 2006, et un cinquième podium…

JB : Effectivement ! Et je remercie mon coach pour tout ce qu'on a pu découvrir à ses côtés depuis nos débuts. De cadet 1 à junior 2 je suis sur tous les podiums et je participe à deux championnats du Monde. Je ne serais pas là où j'en suis sans lui. Là encore pour la saison estivale, il a fait en sorte que l'on puisse courir de gros meetings et être en jambes le jour du championnat. Il nous faut de la confrontation et on a besoin de courir pour pouvoir obtenir des résultats. C'est essentiel pour nous de participer à tous ces meetings, aux côtés d'athlètes renommés, pour le physique et surtout le mental, çà nous donne des repères. C'est ce qui nous permet depuis toutes ces années de décrocher des titres, d'atteindre les sommets de l'athlétisme national et d'y rester.

 

MH : L'an prochain vous courrez en catégorie espoir. Comment allez-vous préparer cette saison 2010 ?

JB : Ça ! Seul mon coach pourra vous répondre. Tout ce que je sais, c'est que l'entraînement a repris lundi dernier et qu'on va travailler beaucoup plus dur qu'avant. Espoir, c'est une autre catégorie, çà devient sérieux et je veux être à la hauteur de mes espérances et de celles de mon coach. Pour tout ça, je ne vais rien lâcher !

 

Propos recueillis par Ichirac Mahafidhou

 


Avis sur la saison de Jannot

Pour moi Jannot fait une belle saison, mais je crois qu’il est parti au combat sans disposer de toutes ses armes. Il a été gêné par une douleur derrière la cuisse, au niveau de l’insertion basse des ischios-jambiers et a de ce fait manquer quelques séances importantes de fin de préparation. Psychologiquement, cela l’a affecté car il s’est rendu compte dès le premier meeting auquel il a participé qu’il ne disposait pas du finish de la saison passée. Il monte tout de même une fois de plus sur un podium national, se classe troisième de la finale B des championnats «Nationaux », termine 6ème et réalise le deuxième temps junior de l’année en 48’’30. On ne peut pas gagner à chaque fois, ou alors il faut s’appeler Usain Bolt ! des championnats d’Afrique

21/08/09 – Il faut toujours remplir ses chèques soi-même

C’est ce que Saïd* a appris à ses dépens il y a quelques jours. Prêtant sa voiture à son frère pour accompagner un membre de leur famille à l’aéroport de Pamandzi, il a aussi laissé un chèque en blanc pour remplir son réservoir de carburant. Arrivé à la pompe, le frère veut inscrire le montant sur le chèque (21 €), mais le pompiste lui dit que vu l’affluence, il le fera lui-même. Mal lui en prend, puisque Saïd découvrira une semaine plus tard que le montant débité n’a pas été de 21 € mais de 95 €. Il a contacté sa banque puis s’est déplacé à la station-essence de Pamandzi pour avoir des explications, sans succès.

Ayant fait l’erreur de ne pas garder le reçu de son achat, il a néanmoins porté plainte à la gendarmerie de Pamandzi pour que la lumière soit faite sur cette affaire. Ce qui pourrait le sauver est le fait que les stations essence n’acceptent plus les chèques supérieurs à 50 €. Comment se fait-il qu’un montant de 95 € a été débité au profit de la station-essence ? Ce sera l’un des points à expliquer si l’affaire se finit devant un juge.

 

*Prénom d’emprunt

21/08/2009 – Football : Championnat DH

 

 

{xtypo_dropcap}A{/xtypo_dropcap}vec un match de plus et un point de retard, la mission de l’AS Sada était simple en venant à Passamaïnty : empocher les 4 points pour passer devant l’AS Rosador et relancer la course au titre. Défaits à l’aller 5-2 à Tsingoni, les Jaunes sont rentrés sur le terrain déterminés. Ce sont eux qui dominent les débats dans l’entrejeu, mais sans pour autant inquiéter le portier des Verts Moussa Mouayadi.

Les Passamaïntiens procèdent par des contres fulgurants. Lancé sur le côté gauche, Ben Yamin M’za déborde et centre au quart d’heure de jeu vers Jakson Kasongo. Trop court, celui-ci ne peut reprendre le ballon. Les Sadois répliquent quelques minutes plus tard. Après une progression en triangle au milieu du terrain, l’arrière droit Haïdar Ahmed renverse le jeu pour son ailier gauche Attoumani Amir alias Cham Kalo. Mais celui-ci ne prend pas l’intervalle libre disponible derrière son vis-à-vis Abdallah Saïndou. L’attaquant de pointe de l’ASS Andjilani Siradji essaie de se dépêtrer de l’arrière-garde verte. S’il élimine quelques adversaires, il n’arrive pas à se mettre en position dangereuse.

Au contraire, les Verts auront deux occasions avant la mi-temps. Sur l’une d’elles, le gardien sadois Abdallah Mohamadi alias Zamouda dégage un corner des poings sur Soumaïla Saïd. Des 20 m, celui-ci tente d’ajuster le portier jaune, sans succès (40e). Ensuite, sur un coup franc du milieu de terrain, l’arrière-garde sadoise montée pour jouer le hors-jeu, se retrouve dépassée par deux attaquants.

 

Isaïas, feu follet de Rosador

 

Mais Zamouda veillait et sort de son but pour dégager au loin le ballon. Cette action provoque une grosse colère du capitaine sadois Abdoul-Karim Bamana qui dit ses 4 vérités aux milieux de terrain coupables d’un marquage élastique. Après la pause, c’est Rosador qui repart à l’attaque. Parti tout seul, Ibrahima N’daka alias Isaias est déséquilibré par Haïdar Ahmed à 20 m du but jaune. Les supporters de Rosador réclament un carton rouge, mais l’arbitre Chadhuli Touli en juge autrement (49e). Un quart d’heure plus tard, c’est Andjilani Siradji qui tombe dans la surface de réparation de Rosador, mais l’homme en noir estime qu’il n’y a pas faute au grand dam du banc sadois. Ça sent le KO de part et d’autre.

Isaias encore lui, intenable sur le côté droit de l’attaque, se retrouve seul à 30 mètres des cages de Zamouda. Il tente de se rapprocher des buts, mais est rattrapé in extremis par Haïdar Ahmed. Peu après, Isaïas hérite d’un ballon et a le champ libre pour aller défier Zamouda. Il se fait irrégulièrement stopper à l’entrée de la surface par Ben Djadid Omar qui prend un carton jaune (75e). Cinq minutes plus tard, ce diable d’Isaïas échappe à nouveau aux défenseurs de l’ASS.

 

Une bourde qui aurait pu coûter très cher

 

Mais l’attaquant de Passamaïnty pousse trop son ballon et gâche une occasion immanquable (80e). Conscients qu’ils peuvent perdre très gros en cette fin de partie, les hommes d’Ali Hassane Bahedja se ressaisissent. Cham Kalo lancé sur son côté gauche décroche une frappe puissante à l’entrée de la surface dans un angle fermé. Moussa Mouayadi se détend et détourne le ballon en corner (85e).

À une minute de la fin du temps réglementaire, Zamouda reçoit une passe en retrait, mais dégage le ballon sur Isaias. Celui-ci tergiverse alors que le but est vide et centre pour Kasongo qui rate son contrôle. Juste avant le coup de sifflet final, Moussa Mouayadi est encore sollicité. Suite à une balle mal renvoyé, Ambdoulatif Abdallah décoche un missile, mais le portier de Rosador veillait au grain.

A l’issue de la partie, les 2 équipes quittent le terrain avec le visage fermé. Mais c’est bien Rosador qui réalise la bonne opération du jour, d’autant plus que les autres poursuivants (Foudre 2000, Kawéni et FCL) n’ont pu s’imposer. Toujours invaincus, les Verts passeront un mois de ramadan l’esprit tranquille. Désormais, il faudra être très fort pour empêcher les Passamaïntiens d’ajouter un 8e titre de champion à leur palmarès.

 

Faïd Souhaïli

 

 

 

 

 

Fiche technique

AS Rosador et AS Sada (0-0)

Terrain : Passamaïnty

Arbitres : Chadhuli Touli (central), Darcoutouni Moussa et Hamissi Issouffou (assistants)

Avertissements : Ben Djadid Omar (75e) pour l’AS Sada

AS Rosador : M. Mouayadi – R. Nela, A. A. Mhadji, E.A Hassani (cap), A. Saïndou – L. Mguereza, R. Jafari Esombo, M. Bin Yamin, S. Saïd puis A. Mohamed (60e) – J. Kasongo et I. N’daka.

N’ont pas joué : D. Mambo et Y. B. Saïd

Entraîneur : Andjami N’daka

AS Sada : A. Mohamadi – M. Saïd, B. D. Omar, A-K Bamana (cap), H. Ahmed – A. Athoumani, M. Mohamed, Y. Aboubacar puis A. Abdallah (80e) – A. Amir, A. Siradji et A. Abdou puis E-N Sélémani (60e).

N’a pas joué : N. Assani Hanaffi

Entraîneur : Ali Hassane Bahedja

21/08/09 – Incendie à Kawéni : 5 familles sinistrées

Six cases en tôles et bois carbonisées et une voiture à moitié détruite, tel est le bilan d'un incendie domestique qui s'est déclaré sur les hauteurs de Kawéni, au lieu-dit Batrolo, très tôt dans la matinée du dimanche 16 août. Heureusement aucune victime humaine n'est à déplorer, mais les dégâts matériels sont assez considérables. On recense cinq familles sinistrées, avec une vingtaine d'enfants.

Les premiers témoignages avancent les thèses d'un incendie accidentel provenant d'un réchaud à pétrole qui s'est très vite propagé sur le site, alimenté, entre autre, par des installations électriques mal sécurisées.

Le début du feu est signalé aux environs de 7h selon des sources officielles, à 6h30 disent les premiers témoins. Les occupants ont eu juste le réflexe de quitter les lieux à temps, accompagnés de leurs enfants.

La réaction des soldats du feu de la caserne, située à quelques dizaines de mètres du lieu sinistré, dans la descente sur le rond-point de la ZI de Kawéni, n'a pas été facilitée par l'accès à la zone et les habitants n'ont pas eu la chance de pouvoir sauver quelques affaires. Tout est parti en cendres.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes