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31/03/10 – Transport scolaire : retour à la case départ !

Le tribunal administratif a suspendu la délibération du conseil général du 3 décembre dernier organisant le transport scolaire en lot unique. Saisis par Mirhane Ousseni, conseiller général Nouveau Centre de Bouéni et quatrième vice président du conseil général, les magistrats ont retenu comme principal considérant que "le moyen présenté par M. Ousseni tiré de la violation de l'article 37 du règlement intérieur du conseil général parait en l'état d'instruction propre à créer un doute sérieux quant à la légalité de l'article II de la délibération litigieuse". La délibération est partiellement suspendue et le dossier sera donc jugé sur le fond dans les prochaines semaines. Sur la forme, le tribunal administratif pourrait alors donner raison à M. Ousseni, car en l'espèce, deux éléments jouent en faveur de sa saisine : d'abord, le rapport a été remis hors délai. Ensuite, le jour du vote, M. Douchina a proposé un amendement qui a fondamentalement changé l'esprit du texte, et les élus ont finalement adopté une délibération organisant le marché du transport scolaire autour d'une délégation de service public, confiée à un prestataire unique. Problème, cet amendement n'a pas été accolé au texte par écrit…

Enfin, l'article 37 du règlement intérieur de la collectivité précise dans quels cas le président de l'assemblée de la CDM est habilité à signer un marché, ce qui ne semble pas être présentement le cas. Rappelons que sur le fond, M. Ousseni à motivé sa décision par le fait que ce mode de marché serait trop couteux (entre 15 et 20M€) dans un contexte de restriction budgétaire et ne profiterait pas aux petits et moyens transporteurs locaux. "Les différentes missions d'observations menées par le conseil général au sujet du transport scolaire ont prouvé que des collectivités d'outremer payent ce service moins cher pour plus d'élèves transportés et moins de kilomètres parcourus" avait -il déclaré la semaine dernière. Au delà de l'aspect réglementaire, cette affaire recèle un enseignement politique important : le délitement du bureau de l'exécutif et de la majorité présidentielle à l'approche des élections de mars 2011.

31/03/2010 – Musique

 

 

 

{xtypo_dropcap}C'{/xtypo_dropcap}est à l'âge de 5 ans que Bob Mursala est tombé sous le charme du plus célèbre des reggaeman, Bob Marley : "je me rendais dans le banga de mon grand frère pour écouter Marley, c'est d'ailleurs ce qui m'a valu d'être surnommé Bob !". Destiné à une carrière musicale, Bob Mursala s'envole en 2002 pour la Réunion, où il poursuit ses études au Conservatoire à rayonnement régional de la Réunion et se destine à carrière de professeur.

Mais en arrivant sur l'île Bourbon, Bob Mursala qui jusqu'alors écrivait des poèmes et des récits, se met à écrire et composer des chansons. Ce sont ces dernières qui donneront naissance à "Partout riké ensemble", dans les bacs depuis le 3 mars dernier.

Bob Mursala est d'ailleurs l'inventeur d'un nouveau style musical, le "folklogae". "Le folklore n'est pas assez reconnu dans le monde, donc pour passer mes messages au delà des frontières, je me sers du reggae", explique le musicien actuellement en tournée sur la Réunion.

Pour ce premier album, Bob Mursala a travaillé seul jusqu'à son entrée au studio à Antananarivo où il a travaillé avec des musiciens malgaches et confié la direction artistique à son ancien professeur du Conservatoire, Eric Sidha Chetty.

 

Des concerts à Mayotte d'ici la rentrée prochaine

 

Originaire de Kani-Kéli, Bob Mursala a grandi dans la langue shiboushi, mais aussi le français et le shimaoré, ainsi dans ses textes il jongle entre ces trois langues ainsi qu'avec le créole réunionnais, l'anglais et l'espagnol, au gré de sa poésie, pour mettre en valeur ses messages.

Original et atypique, Bob Mursala devrait venir sur l'île d'ici la rentrée prochaine afin de promouvoir son album, mais comme pour tous les artistes vivant à l'extérieur, il ne lui est pas facile de garder le contact avec les organisateurs de concerts, d'autant plus qu'avec ses locks et sa philosophie rasta, il n'est pas apprécié de tous.

"En tant que musulman je dois encore me battre pour me faire accepter avec mes locks !", explique l'artiste qui pourtant ne devrait qu'être jugé sur sa musique et non sur son physique…

 

Marion Châteauneuf

 

"Partout riké ensemble" est disponible auprès de l'association Utamaduni à Cavani, contact : 0269.61.30.89.

Quelques morceaux sont en écoute libre sur le myspace de Bob Mursala : www.myspace.com/bobmursala

31/03/2010 – Tribune libre

 

 

 

{xtypo_dropcap}L’{/xtypo_dropcap}eau est essentielle à la vie sur Terre. Pour que les populations humaines et les écosystèmes puissent se développer, l’eau doit être propre, elle doit rester propre et surtout elle doit être accessible à tous. La Journée mondiale de l’eau 2010 a ainsi pour thème "De l’eau propre pour un monde sain".

Alors que nous célébrons cette journée, examinons les faits dans notre île. Avec ses 17 communes, Mayotte est alimentée en eau potable par un réseau unique interconnecté au niveau de la ressource, de l’adduction et/ou de la distribution. Le réseau d’eau potable est récent et l’ensemble de l’île est raccordé au réseau depuis moins de 10 ans. Le taux de raccordement est de 74%. L’île de Mayotte dispose de quatre types de ressources (rivières, retenues collinaires, forages, mer). Les rivières de Mayotte pérennes ont un régime hydrologique marqué par deux saisons très distinctes : la saison sèche et la saison des pluies.

L’île de Mayotte vit une période de développement important qui se traduit par une hausse de la démographie importante (+100% tous les 12 ans) et donc, une évolution rapide des besoins en eau. A Mayotte, l’accès de la population à l’eau potable est limité par deux facteurs principaux qui sont le niveau d’équipement des logements et le prix de l’eau.

En effet, à Mayotte, 26% des ménages ne disposent pas toujours de branchement particulier au réseau public, auxquels se surajoutent les clandestins. Et le tarif le plus bas, correspondant à la tranche sociale, engendre un prix de l’eau élevé au regard du niveau des revenus de certains ménages (taux de chômage élevé avec un faible revenu moyen des ménages). Par ailleurs, pour les personnes qui habitent en dehors des centres urbanisés, le branchement au réseau d’approvisionnement en eau est assez difficile, voire impossible dès lors que la construction se situe à plus de 500 mètres du réseau primaire d’approvisionnement.

Les bidonvilles sont aussi d’une insalubrité extrême. Situés sur des pentes dangereuses, avec des habitations non étanches, les points d’eau (payants) sont souvent très loin. Les gens creusent des puits et captent l’eau de pluie en saison des pluies. Une telle situation représente une terrible tragédie humaine, et un obstacle majeur pour le développement. Avec les maladies liées à l’eau et les difficultés financières supplémentaires qu’elles impliquent, les chances qu’ont les familles pauvres de donner une éducation à leurs enfants se réduisent. La génération suivante se trouve ainsi privée de la possibilité d’améliorer ses propres conditions de vie et de briser le cycle de la pauvreté et de la misère dans lequel elle se trouve enfermée.

Une eau propre et des installations sanitaires correctes pour tous sont donc la clé de tout. Pour relever le défi de l’accès de tous à de l’eau propre, il est indispensable de s’attacher à prévenir et contenir la pollution et à adopter des stratégies de remise en état. De nombreux cours d’eau, naguère sources de prospérité pour le Mahorais et d’abondance pour les espèces sauvages, sont à présent fortement polluées. En ces temps de réduction des dépenses, alors que les difficultés économiques remettent en cause l’investissement pour le développement, il faut dire clairement que les bénéfices qui découlent du développement compensent amplement les coûts occasionnés.

 

Salim Mouhoutar

30/03/10 – Cambriolages : les victimes sont appelées à se signaler

La gendarmerie appelle toute personne ayant été victime de vol dans les derniers mois à se mettre en contact avec la brigade de Sada au 0269.62.19.22 afin de pouvoir identifier des objets susceptibles de leur appartenir. La semaine dernière, de nombreux objets volés ont été retrouvé dans le cadre d'une perquisition chez un suspect. L'homme a été interpellé mardi soir dans le village de Sada. Il circulait dans un véhicule faussement immatriculé. Lors de l'interrogatoire, il a avoué être mêlé à une dizaine de cas de cambriolages commis sur tout le territoire entre novembre 2009 et mars 2010. L'individu est actuellement emprisonné à Majicavo en attendant sa comparution immédiate qui devrait avoir lieu d'ici demain. L'enquête suit son cours pour retrouver d'autres suspects.

30/03/10 – Un enfant de cinq ans meurt dans un incendie

Le drame s'est déroulé samedi 27 mars à Mliha, dans la commune de M'tsangamouji. Il est 20h30, lorsque les parents qui étaient à l'extérieur du banga en tôle, entendent les cris de leurs quatre enfants. Une lampe à pétrole qui éclairait les lieux a provoqué un violent incendie. Le plus âgé ayant réussi à sortir de la case, les parents et les voisins ont ensuite sorti deux autres enfants du banga de six pièces. Le dernier est resté coincé. Après l'enquête d'usage, son corps a été rendu à la famille dès le lendemain.

30/03/10 – Tout est bien qui fini bien

Dans l'édition de vendredi, nous vous faisions part de l'annulation au dernier moment d'une visite de collégiens de M'tsangamouji à RFO dans le cadre de la semaine de la presse à l'école. En fait, après insistance des enseignants auprès de la direction, les collégiens iront bien visiter la station de Pamandzi. La chaîne n'avait pas souhaité faire de commentaires lorsque nous avions joint un de ses représentants, mais il s'avère que des travaux sont en cours à Pamandzi. En temps normal, de telles visites sont susceptibles de modifier quelque peu le fonctionnement d'une rédaction, cela est encore plus vrai en période de travaux. Les collégiens auront donc la chance et le privilège de voir les coulisses de la petite lucarne.

29/03/10 – Sport / Football – Coupe de Mayotte : c’est déjà fini pour Kawéni

Les vainqueurs de la coupe de France régionale, l'ASC Kawéni, n'ont pas réussi à entrer dans une dynamique victorieuse à l'image de leur bourreau Quevilly qui disputera les demi-finales de l'épreuve dans quelques jours. En effet, lors du premier tour de la coupe de Mayotte disputé samedi, les Kawéniens se sont inclinés contre une équipe hiérarchiquement inférieure (DHT), en l'occurrence, les Jumeaux de Mzouasia (2-0). La facture aurait pu être bien plus lourde si les attaquants des Mauves ne s'étaient pas montrés maladroits. Désormais, les Kawéniens devront se concentrer sur le championnat et la défense de leur titre acquis en Coupe de France, alors que les Jumeaux, vainqueurs dans les deux coupes, devront ouvrir leur compteur de victoires en championnat.

29/03/10 – Projection de « Bambao, reine des Comores »

Le réalisateur de télévision Denis Buttner a tourné un documentaire télévisuel de 52 minutes sur l'histoire de la société Bambao. Cette société possédait de nombreux domaines aux Comores et notamment à Mayotte (domaine de Combani). Ce film est l'occasion de retracer l'histoire coloniale de l'archipel à travers l'histoire de cette société.Ce film a déjà été diffusé sur RFO. En accord avec le réalisateur, l'association des Naturalistes organisera une projection de ce film au public le mardi 30 mars à 18h, dans l'hémicycle du Conseil général, avec la participation du réalisateur Denis Buttner et de l'historien Mahmoud Ibrahim qui animeront un débat après la projection. Entrée gratuite.

26/03/10 – La CSSM envoie 1.500 contraintes de paiements

La Caisse de sécurité sociale de Mayotte vient d'envoyer 1.500 courriers de contraintes de paiement aux entreprises, ainsi qu'aux particuliers qui emploient des personnels de maison, qui ne sont pas encore manifestés pour le paiement de leurs cotisations sociales. Les contraintes de paiement sont le dernier stade avant la mise en recouvrement par un huissier. Des avis amiables, des appels téléphoniques et des courriers ont déjà été envoyées aux entreprises et aux personnes concernées, qui doivent renvoyer au plus vite les documents obligatoires liés au recouvrement que sont les déclarations de revenus et les déclarations d'emploi de personnels de maison. L'année dernière à la même période, ce nombre s'élevait à 800 courriers.

26/03/10 – Réunion du MPM ce dimanche

Le président du MPM Ibrahim Bacar et son secrétaire général Ibrahim Kamal informent les membres du bureau politique, les sympathisants et les adhérents du MPM qu'une réunion du bureau élargie se tiendra au foyer des jeunes de Bouéni ce dimanche 28 mars à partir de 9h.

L'ordre du jour portera sur la préparation du budget prévisionnel 2010, la distribution des cartes d'adhésion 2010, la préparation de l'AG, le remaniement du bureau et les questions diverses. A partir de midi, prévoir 7€ pour un repas à partager ensemble avec les invités des autres formations politiques sur les sujets suivants : les problématiques de l'île, les finances publiques de Mayotte et les prochaines élections de 2011, 2012 et 2014.

26/03/10 – La gendarmerie de Sada trouve le gros lot

Mardi soir, un individu a été interpellé dans le village de Sada. Une arrestation qui vient conclure plusieurs semaines d'enquête sur des vols commis en grande terre. Au cours des fouilles, la gendarmerie a découvert de nombreux objets volés, allant du matériel informatique au téléphone portable. Dans les jours qui viennent, un numéro spécial va être mis en place pour permettre aux victimes de vols de se signaler afin de pouvoir identifier des objets qui seraient susceptibles de leur appartenir.

26/03/10 – Remma ferme ses portes

Suite à des problèmes financiers, le Remma, l'association phare mise en place pour les Mahorais de Marseille va devoir fermer ses portes. La structure qui s'est vu refuser l'aide du Conseil Général tente malgré tout de mobiliser les Mahorais ainsi que tous ceux qui se sentent concerné par le sort de l'association. Le 11 avril prochain, une rencontre aura lieu au sein des locaux de l'association à 14h. Abdallah Ali Baco, le président invite tous ceux qui le souhaitent à apporter leur contribution pour permettre le sauvetage du Remma. 25 rue Lautard BT H 13003 Marseille. Tel 04.91.07.23.92.

26/03/10 – Extradition du Singapourien Sa Saïd

"Notre ami n'est pas un criminel"

Vendredi dernier, Sa Saïd, le pizzaiolo singapourien de Labattoir qui a défrayé la chronique, s'est envolé en direction de la Grande-Bretagne. Devant les autorités britanniques, il devra prouver son innocence dans une affaire de délit d'initié dans laquelle il aurait escroqué pour plusieurs centaines de milliers d'euros.

Selon les agents du FSA, il était complice d'un couple. C’est lui qui recevait l’argent pour acheter les actions de sociétés avant leur vente. Il les revendait ensuite avec un fort bénéfice. Une partie de cet argent était envoyé à Mayotte.

Après l'afflux d'informations diverses qui ont circulé dans les médias, ses amis Mattéo Romali et Jenny Anderson ont décidé de donner leur version des faits, leur vérité sur son compte. Selon eux, M. Saïd n'était pas à Mayotte pour se cacher. Il tenait un café à Londres lorsque la crise financière a frappé le pays de plein fouet. C'est à ce moment qu'il a décidé de venir à Mayotte. "Il a un ami mahorais qu'il a rencontré à Londres. C'est comme ça qu'il a découvert Mayotte. Il est venu deux, trois fois et a vu qu'il y avait des opportunités ici", explique Mattéo.

L'Italien a travaillé plusieurs années avec lui dans son café londonien avant de le suivre à Mayotte. A leur arrivée en 2008, ils se sont installés à Labattoir et non pas à Coconi, où ils comptaient juste ouvrir une pizzeria. Tous les trois vivaient en colocation en Petite Terre où le Singapourien était parfaitement intégré. "On a raconté qu'il est venu se cacher ici, mais si c'était le cas il serait allé aux Comores. D'autant plus qu'à Labattoir, tout le monde le connait. Il allait à la mosquée et discutait avec les gens. S'il voulait se cacher, il serait parti n'importe où ailleurs en Afrique, dans le Pacifique, mais pas en France dans un futur département."

En ce qui concerne l'escroquerie financière, le couple d'amis a une toute autre version de l'histoire. "Comme beaucoup de monde, il faisait des placements en bourse", se rappelle Mattéo Romali, "parfois il gagnait et parfois il perdait de l'argent. Un jour il a eu de la chance, il a pu acheter des actions à très bas prix, ce qui lui a permis de gagner beaucoup en les revendant."

Sa Aïd aurait ainsi gagné plusieurs centaines de milliers d'euros. Selon eux, c'est à partir de là qu'il aurait été soupçonné d'avoir bénéficié du délit d'initié. Même s'ils n'ont pas pu le voir depuis son arrestation, ils savent que dès qu'il le pourra, leur ami va revenir à Mayotte. "Il veut aller résoudre ses problèmes avant de revenir."

26/03/2010 – Sport : Handball – Excellence masculine

 

 

 

{xtypo_dropcap}L'{/xtypo_dropcap}incompréhension était dans l'esprit des joueurs du TH Mamoudzou qui, vendredi dernier, venaient à Tsingoni tenter de rééditer l'exploit du match aller, lorsqu'ils livraient au champion de Mayotte en titre sa première défaite du championnat, la seule jusqu'à présent. L'incompréhension lorsqu'ils virent les rouges tsingoniens en plein entraînement, lorsqu'ils apprirent le décalage de leur rencontre à deux jours, soit le dimanche qui suivait. L'ASC Tsingoni rejouait un match mercredi soir face au Tchanga HB, il semblait normal pour la ligue de handball de Mayotte de repousser la rencontre ASCT-THM à dimanche au lieu de vendredi…

Seulement voilà, "le règlement stipule que pour toute modification de programme, celle-ci doit être indiquée deux semaines avant aux clubs concernés, et non pas quarante-huit heures seulement avant le match", grogne le président du club de la capitale. Du coup, joueurs et staff du THM ont refusé de se déplacer une deuxième fois. Au même moment, ce vendredi-là, les joueurs du Combani HC (3ème) se trouvaient à Labattoir (9ème) où le plateau polyvalent sur lequel ils devaient jouer avait un souci d'éclairage.

Le staff du HCL informe alors le CHC que le gymnase est disponible, mais les joueurs de tennis de table ne voulant pas mettre un terme à leur entraînement avant 19h30, Combani refuse d’attendre plus longtemps et souhaite remplir la feuille de match en indiquant les faits, une feuille de match qu’ils n’auront jamais selon les visiteurs : "ils n’ont pas voulu nous la donner. C’était soit on joue, soit on s’en va sans".

Deux affaires loin d’être finies à ce jour. En attendant les décisions de la commission d’homologation de la LHM, une chose est sûre, le THM, auteur d’une saison moyenne est actuellement bon dernier du championnat après huit défaites par pénalité infligées par la LHM. Et pour cause, suite à deux réserves du HC Passamaïnty et de l’ASC Tsingoni, l’enquête de la ligue a révélé que lors de toutes ces rencontres, quatre licences B – ou mutés – étaient alignés au lieu de trois comme le veut le règlement. Le succès face au champion au match aller n’aura donc servi à rien.

Tsingoni, invaincu donc, affronte le Tchanga HB, son dauphin, ce samedi à M’tsangamouji. En cas de victoire, les protégés de Vincent Deprez seront de nouveau sacrés champions de Mayotte à quatre journées de la fin du championnat.

 

I.M

26/03/2010 – Semaine de la presse à l’école

 

 

 

{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}ette idée originale de Mme Belarbi, la documentaliste, a été relayée par Mme Arnault, leur professeur d'arts appliqués. 8 élèves ont été sélectionnés pour travaille sur le thème du "banga presse", le reste a réalisé des affiches pour annoncer cet événement dans les couloirs de l'établissement. "Le banga fait partie de la culture : c'était une façon de se l'approprier à l'intérieur de l'espace scolaire, dans une démarche pédagogique", explique Mme Bélarbi.

"On a commencé par faire des petites maquettes à partir du 15 février, puis on a réalisé la façade du banga à partir de cartons sur lesquels on a collé des pages de journaux. On a ensuite pris des feuilles de cocotier qu'on a tressées pour faire le toit et des châles pour faire les rideaux. On amis des poufs et des journaux à l'intérieur pour que les élèves soient attirés, comme dans une exposition", raconte Chama, l'une des élèves.

"Ca nous a permis de mieux connaître la presse ici, parce qu'on reste toujours à regarder la télé, mais la presse nous explique beaucoup plus de choses", constate Ibrahim. Pour Fatima, l'avantage de la presse écrite est qu'"on peut y retourner, c'est gravé et pas diffusé juste une fois comme à la télé ou à la radio".

Yousouf, qui s'est lui aussi beaucoup investi dans ce projet pédagogique, en réalisant une affiche et les dessins pour décorer les petites maquettes, ajoute que cet espace de lecture qu'ils ont créé permet d'intéresser les autres élèves à la lecture de la presse, qui "permet de savoir ce qui se passe dans le monde et de devenir un bon citoyen, attentif à ce qui se passe autour de lui".

 

JP

26/03/2010 – Construction / BTP

 

 

 

{xtypo_dropcap}D{/xtypo_dropcap}e la lisibilité dans les prix des matériaux et des prestations du BTP à Mayotte, plus d'un en désespérait. C'était sans compter sur la bonne idée de Gaël Cloarec. Avec l'aide d'architectes de la place, la complicité d'artisans du BTP et la bonne volonté des enseignes de fourniture de matériaux, ce chef d'entreprise, directeur d'Urban Construction a, durant quatre mois, recensé scrupuleusement tous les prix des matériaux et le coût de leur pose. Il en tire une synthèse comparative dans un mémento. Soit un livre de 52 pages, qui sera prochainement disponible à la Maison des livres, chez Cananga, Mr Bricolage, à Combani et dans des points de vente du sud de l'île, pour 15 euros.

Le document est construit en trois parties, dont une affiche un sous-titre qui peut paraitre prétentieux : "Tous les prix à Mayotte, fourniture et pose pour le terrassement, VRD, maçonnerie, charpente, couverture, électricité, plomberie, faux plafond, cloison sèche et menuiserie." Si l'on devine la tache ardue, M. Cloarec affirme avoir relevé le challenge. Et pas seulement par altruisme : "Il y avait trop de disparités. Des choses incompréhensibles. Des plaques de placo qui coûtent 10€ pièce, certains les posent pour 11€, d'autres pour 100€. Personnes ne s'y retrouve, et c'est tout un marché qui est faussé. Ce qui nous révoltait, c'est qu'au milieu de cette anarchie, ce sont souvent les entreprises sérieuses qui sont pénalisées", déplore le chef d'entreprise.

Ce livre démontre par ailleurs combien le prix – des matériaux ou de la réalisation – n'est pas toujours le seul critère à prendre en compte. Il y a aussi d'autres ratios, comme le temps de mise en œuvre, la productivité, le niveau de formation des entrepreneurs et de ses ouvriers ou encore la qualité des matériaux. "Poser un mètre carré de carrelage en une heure, ce n'est pas vraiment la même chose que de poser un mètre carré en une heure", résume avec un soupçon de malice M. Cloarec.

L'ouvrage consacre également toute une partie aux normes en vigueur et à venir dans le secteur de la construction : "Nous avons voulus donner des éléments pratiques aux lecteurs, des conseils techniques simples, comme par exemple le temps de séchage minimum après avoir coulé une dalle de béton, ou comment réaliser un circuit électrique aux normes. Avec la départementalisation, ce sont autant de contraintes que devront respecter les foundis qui travaillent encore à l'ancienne. Ce livre est aussi fait pour eux, pour qu'ils s'adaptent plus facilement", explique M. Cloarec.

Enfin, un chapitre entier rappelle le contenu des différents dispositifs de défiscalisation immobilière applicables à Mayotte. En définitive, ce guide – qui est amené à être mis à jour périodiquement – s'avère aussi précieux pour les professionnels que pour les particuliers, qui y trouveront des repères et des comparatifs essentiels pour tous leurs projets de construction ou de rénovation.

 

FM.

26/03/2010 – Ce que j’en pense

 

 

 

{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}ontrairement à la Métropole et aux Dom qui bénéficient du dispositif d’aide à la presse et où, malgré cela, les journaux sont en difficulté, nous continuons notre activité, nous la développons, sans aucune aide publique, malgré nos demandes réitérées ici comme auprès de la Direction des médias, service dépendant directement du Premier ministre, et malgré de nombreuses promesses.

Aujourd’hui, la Somapresse emploie 21 salariés. Comptablement nous sommes chaque année à l’équilibre, au prix d’efforts et de travail acharnés de la part de toute l’équipe, persuadée de l’importance de réaliser un journal pour Mayotte. Nous sommes aujourd’hui confrontés à une très grave difficulté de trésorerie, qui peut mettre le journal en péril, du seul fait des retards de paiement de nombreux clients, notamment publics : Collectivité départementale, syndicats intercommunaux et communes. Nous ne restons évidemment pas les bras croisés et mobilisons quasiment trois personnes à plein temps uniquement pour ce travail de recouvrement. Avec un chiffre d’affaires annuel de près d’un million d’euros, nous avons actuellement 600.000 euros d’impayés !

Faute de paiement dans les plus brefs délais, nous serons obligés de mettre la clé sous la porte, comme de nombreux journaux avant nous. Nous ne demandons pas l’aumône, une quelconque aide ou subvention, nous demandons seulement à ce que les factures pour services faits soient honorées.

Certain de l’intérêt que vous portez à l’existence à Mayotte d’un journal, dans son rôle pour la démocratie et le développement de cette île, je vous prie de bien vouloir faire ce qui est en votre pouvoir pour remédier à cette situation.

En vous remerciant par avance pour la suite que vous donnerez à ce courrier et en restant à votre disposition, je vous prie de recevoir, M. le président, M. le préfet, mes très sincères et respectueuses salutations.

 

Laurent Canavate

 


 

Les collectivités locales et autres administrations croient pouvoir se servir des entreprises comme de banques chez qui elles ont des découverts énormes. Elles engagent des dépenses au-delà de leurs capacités, gèrent mal, pour la plupart d'entre elles, et mettent en difficulté des gens qui essayent de vivre honnêtement de leur travail. Les entreprises supportent beaucoup trop !

Ces dettes, ces impayés qui s'accumulent dans les entreprises les mettent en difficulté. Elles-mêmes ne peuvent plus payer leurs fournisseurs et l'économie locale se bloque, se fige. Les entreprises ne peuvent plus investir, ni embaucher. Elles ne peuvent parfois même plus payer leurs salariés, alors elles ne renouvellent pas certains contrats, elles licencient. Le nombre de salariés a diminué à Mayotte ces derniers mois. C'est inadmissible !

Et la consommation se tasse, comme l'an dernier, les importations baissent, les rentrées douanières se restreignent et le conseil général est en faillite avec ses frais de fonctionnement qui ont augmenté de près de 50% en trois ans, avec 100 millions d'euros de dépenses de fonctionnement supplémentaires !…

Les services publics vivent, payent leurs salariés avec les impôts et taxes du secteur privé. Ce sont essentiellement les entreprises qui créent des emplois, des richesses réelles. Elles sont taxées, imposées, font rentrer de l'argent avec les douanes. Et en plus elles ne sont même pas payées pour le travail déjà réalisé. Et la CSSM les agresse, les harcèle par des courriers impersonnels, des huissiers payés avec leurs cotisations ! Alors que le reste de l'Outremer est dispensé de ces cotisations…

La justice devrait être beaucoup plus ferme avec ceux qui ne savent pas gérer les fonds publics, les gaspillent, ou les détournent par des emplois fictifs, des subventions douteuses ou des dépenses somptuaires. Ils mettent en danger l'économie locale alors qu'ils devraient en être les moteurs, les dynamiseurs par les infrastructures qu'ils doivent mettre en place : routes en état et circulation plus fluide, internet haut débit, marchés territoriaux, salles de conférences pour accueillir des séminaires, foires, salons et autres colloques internationaux…

La jeunesse de cette île va constituer une armée de chômeurs en colère. Il sera alors facile aux élus qui ont été incapables de gérer la situation, de préparer l'avenir, de dire que c'est la faute de l'Etat, de la France, des clandestins ou des autres…

 

Laurent Canavate

25/03/10 – « Piscine de Kawéni » : six entreprises lancent une procédure judicaire

Un groupe composé de six entreprises riveraines de "la piscine de Kawéni" a décidé de mener une action en justice pour régler le problème. Cela fait plus d'un an que la route qui part du rond point SFR et qui longe Hyper Discount est littéralement coupée en deux par un immense trou rempli d'eaux usées, transformant la chaussée en une piscine boueuse. Les canalisations mal entretenues sont totalement bouchées et les eaux pluviales se déversent directement sur la route, aggravant les crevasses et les conditions de circulation. Las de voir situation s'éterniser, les commerces de la zone ont décidé d'agir. Hier un huissier est venu constater les dégâts. Depuis plusieurs mois, ces difficultés ont vidé les magasins de leur clientèle. A part quelques actions sporadiques, personne ne veut prendre les travaux en charge. De leur côté, les grandes entreprises de la zone ont décidé de proposer un accord à la mairie de Mamoudzou afin de régler le problème au plus vite. Elles espèrent ainsi mettre en place des démarches pour rétrocéder la route à la commune. En contrepartie, elles ont décidé de financer une partie des travaux pour la remise en état du tronçon.

25/03/10 – Le député soutient les instituteurs

Dans un communiqué de presse transmis ce mercredi au sujet de la grève du Snuipp Mayotte pour l'indexation des salaires, le député de Mayotte Abdoulatifou Aly annonce qu'il reconnaît "le bien-fondé de cette action syndicale, notamment au regard de l'impérieuse nécessité de généraliser l'indexation des salaires à Mayotte par souci d'égalité entre les agents publics de l'île, d'application scrupuleuse du droit commun national et de relance de l'économie locale". Le député estime l'indemnité d'éloignement dont bénéficient les fonctionnaires venus de métropole "incontestablement discriminatoire dans la mesure où elle est réservée à certains agents de l'État" et "manifestement illégale puisque ces dispositions sont largement contraires à la loi n° 50-772 du 30 juin 1950 relative "aux conditions d'attribution des soldes et  indemnités des fonctionnaires civils et militaires relevant du ministère de la France d'outre-mer", toujours en vigueur dans notre pays."

25/03/10 – L’agence régionale de santé Réunion-Mayotte au Conseil des ministres

Au Conseil des ministres de ce mercredi 24 mars une ordonnance a été examinée. Elle porte extension et adaptation aux collectivités régies par l'article 74 de la Constitution, à la Nouvelle- Calédonie, aux Terres australes et antarctiques françaises ainsi qu'à la Réunion et à la Guadeloupe de dispositions de la loi n°2009- 879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (ministère de la santé et des sports). Cette ordonnance, prise sur le fondement de la loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relatif aux patients, à la santé et aux territoires, a pour objet de mettre en cohérence les dispositions législatives applicables en la matière à Saint Pierre-et-Miquelon, la Guadeloupe, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Réunion, Mayotte, Wallis et Futuna, la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et dans les Terres australes et antarctiques françaises, avec les dispositions de cette loi.

Elle prévoit notamment la création de deux agences régionales de santé communes à plusieurs collectivités : celle de la Guadeloupe, de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin d'une part, et celle de la Réunion et de Mayotte d'autre part. En revanche les modalités d'organisation du service public de la santé restent spécifiques à Saint-Pierre et Miquelon, sous l'égide du préfet, à Wallis et Futuna, dans le cadre de l'agence de santé, dans les Terres australes et antarctiques  françaises, ainsi qu'en Polynésie française et en Nouvelle Calédonie.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes