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16/04/10 – Formation à la qualité environnementale pour les maîtres d’ouvrage

La direction de l'Equipement de Mayotte, le Conseil d'architecture d'urbanisme et d'environnement (CAUE) de la Réunion, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) Mayotte, et la direction de l'Architecture et du patrimoine (Dapa) organisent une formation sur le thème "Qualité environnementale du projet architectural et urbain à Mayotte".

Cette formation s'adresse aux maîtres d'ouvrages publics ou privés, aux services d’urbanisme, aux services techniques des collectivités territoriales et sociétés d'économie mixte, aux concepteurs, architectes, urbanistes, bureaux d'études, paysagistes, économistes, programmistes… Elle vise à leur fournir des capacités d’analyse et d’élaboration de projets de grande qualité environnementale.

Elle se déroule en cinq modules, répartis entre mai et novembre 2010, et qui se dérouleront dans les locaux de la Direction de l'Equipement. Les stagiaires s'engagent à participer aux cinq modules dans leur totalité et à l’issue une attestation d'aptitude peut être délivrée par le CAUE de la Réunion. Le nombre de stagiaires étant limité à 25, nous vous invitons à vous inscrire le plus rapidement possible. Pour vous inscrire ou pour avoir plus d’informations contactez Oana Pavageau, architecte conseil à la DE de Mayotte. Tél : 0269 64 83 64, email : oana.pavageau-buticas@developpement-durable.gouv.fr, ou Catherine Morel, CAUE Réunion, tél. : 0262 21 60 86.

16/04/10 – Un pêcheur porté disparu

Mercredi après midi, un homme qui pêchait sur une pirogue à balancier du côté de Poroani a été porté disparu. C'est un groupe de pompiers en stage à M'tsangabeach qui a donné l'alerte en voyant passer le bateau à la dérive alors qu'ils avaient vu le pêcheur quelques instants plus tôt. Une vedette et l'hélicoptère de la gendarmerie ont été mis en oeuvre pour le retrouver sans aucun résultat. Aujourd'hui l'homme est toujours porté disparu.

16/04/10 – Hirachidine Saïndou à l’honneur dans Punch mag

Le champion d'Europe de kick-boxing originaire de Mayotte, Hirachidine Saïndou, est à l'honneur du magazine Punch mag ce mois-ci. En effet, le magazine spécialisé dans la boxe et les sports de combat offre un DVD du dernier combat du redoutable Mahorais qui s'est déroulé à Tarbes contre le Belge Arnaud Lixon.

16/04/2010 – Tribune libre

 

1. sur la composition de la délégation mahoraise

Depuis le 16 décembre 2008, date à laquelle les élus mahorais étaient reçus à l’Elysée par le Président de la République, le format de la délégation mahoraise est la suivante : les parlementaires, le président du Conseil général, les représentants des partis politiques représentés au Conseil général ainsi que les anciens parlementaires.

C’est à ce titre que se sont retrouvés à l’Elysée les quatre anciens parlementaires mahorais : Marcel Henry, Jean-François Hory, Henri Jean-Baptiste et moi-même.

Cette même délégation dans cette même composition s’est retrouvée le 29 avril 2009, soit un mois seulement après la consultation du 29 mars au ministère de l’Intérieur sous la présidence de Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, de l’Outremer et de l’Aménagement du territoire, à l’exclusion du sénateur Henry qui n’avait pas souhaité pour des raisons personnelles faire le déplacement.

Enfin, à la dernière rencontre du 1er avril dernier, cette fois, je fus le seul ancien parlementaire à être présent et à participer aux travaux du comité, pour des raisons qui ne regardent que ces mêmes anciens parlementaires.

La polémique regrettable que certains cherchent à développer me surprend à moitié. En effet, c’est dès le 28 avril 2009, alors que nous étions à Paris, que mes amis Moussa Abdou et Saïd Omar Oili m’ont affirmé s’être étonnés auprès de certains élus de la majorité actuelle du Conseil général de mon exclusion du comité local de suivi de la départementalisation et d’avoir eu confirmation de ce que le format local était conçu de telle manière à m’exclure.

 

2. Sur le fond des travaux proprement dits du comité de suivi

J’entends la profonde déception de Madame la conseillère générale de Dembéni qui, manifestement, n’est pas prête à repartir à la bataille en 2011.

Sauf qu’elle s’en prend à moi gratuitement car la délégation mahoraise n’était pas unanime sur cette question de renouvellement partiel ou général des représentants des cantons.

En effet, trois positions mahoraises se sont opposées :

– Celle des parlementaires et notamment des deux sénateurs qui ont rappelé avec force et à juste titre que le débat sur cette question de renouvellement partiel ou général du conseil général n’avait pas lieu d’être, la loi organique du 2 août 2009 ayant déjà tranché la question, conformément aux orientations du Pacte pour la départementalisation

– Celle des principales formations politiques qui, par la voix respective de Messieurs Ali Mohamed, secrétaire général du MDM et Ali Souf, secrétaire départemental de l’UMP, ont exigé le respect de ce point du Pacte pour la départementalisation et la tenue des élections générales

– Celle des élus du Conseil général enfin qui ont défendu leurs intérêts personnels et qui ne souhaitaient ni un renouvellement général ni un redécoupage des cantons.

Seuls notre député et moi-même n’avions pas cru devoir prendre position publiquement, même si Monsieur Aly avait à juste raison considéré que "la position des élus du Conseil général n’était pas défendable".

En clair, il est injuste d’accuser le gouvernement de mépriser les élus mahorais. Au contraire, la ministre de l’Outremer a écouté toutes les parties qui se sont exprimées avant d’arrêter sa position dans le respect de la loi républicaine et de la promesse politique faite aux Mahorais, comme l’ont exigé les sénateurs Giraud et Ibrahim, le MDM et l’UMP.

Il est également injuste de soutenir que le gouvernement n’a écouté que l’UMP alors que cette position une fois encore était celle partagée par tous les Mahorais toutes tendances confondues, à l’exclusion des élus du Conseil général.

Sinon, le gouvernement a abordé des sujets majeurs qui intéressent non plus les seuls élus, mais l’ensemble de la population de Mayotte. C’est le cas du projet de loi statutaire qui doit étendre à Mayotte le Code général des collectivités territoriales, notamment dans ses parties intéressant les départements et les régions, le volet communal ayant d’ores et déjà fait l’objet d’une extension.

Sur ce point, les affirmations de Mme Mouhoussoune m’ont également surpris car elles sont en contradiction avec ce qui a été dit, puisque sur mon intervention, le gouvernement a confirmé qu’il n’entendait pas dans l’immédiat transférer au département de Mayotte la construction des collèges et lycées, dans le respect d’ailleurs de la loi DSIOM du 21 février 2007, et compte tenu des enjeux démographiques qui pèsent sur Mayotte.

De même, le gouvernement a annoncé l’augmentation sur trois ans des aides de l’Allocation spéciale personnes âgées et de l’Allocation adulte handicapé, la généralisation de l’aide à la restauration scolaire dans l’ensemble des communes pour l’ensemble des enfants de l’île scolarisés dans le primaire et dans le secondaire, la dotation injectée à cet effet dans l’économie devant s’élever à plus de 10 millions d’euros.

Ainsi, le gouvernement envisage de valoriser les deux premières allocations à hauteur de 32.00 € par mois au titre de l’année 2010, 34.00 € par mois au titre de l’année 2011 et 35.00 € par mois au titre de l’année 2012.

Je note d’ailleurs sur ce point que seul le sénateur Giraud et moi-même avons insisté auprès du gouvernement pour qu’il fasse un effort supplémentaire compte tenu du retard pris dans la revalorisation de ces minima ces deux dernières années et le poids du coût de la vie actuellement à Mayotte.

Je ne suis pas sûr que les bénéficiaires de ces minima sociaux seront choqués de savoir que leur préoccupation a été légitimement relayée auprès du gouvernement par un de ses enfants, même si celui-ci n’est plus élu. N’en déplaise à certains.

Enfin et sur mon interpellation, le gouvernement a confirmé la réforme pour la prochaine rentrée scolaire. Ainsi, l’Etat versera l’allocation de rentrée scolaire directement et en totalité aux parents, à la différence de ce qui se faisait jusqu’ici.

Quant à la carte vitale, le gouvernement a confirmé l’accord de principe intervenu depuis plusieurs mois et s’est engagé à se rapprocher de la Caisse d’Assurance Maladie pour s’assurer de la mise en œuvre du projet. Nationale

Au total, la réunion du comité de suivi a permis de vérifier que le gouvernement est totalement mobilisé pour Mayotte. Les quelques sujets repris ici ne relatent pas le travail fait sur deux réunions étalées sur toute la journée du 1er avril. D’autres sujets structurant tels que la TNT, le haut débit, etc., ont été également abordés.

Je comprends que certains se soient focalisés sur la seule question du renouvellement général ou partiel de l’assemblée du Conseil général.

Je comprends aussi qu’ils n’aient entendu que le sujet du renouvellement. Finalement, ce qui est profondément regrettable n’est point ma participation aux travaux du comité de suivi pour la départementalisation en qualité d’ancien parlementaire à l’instar des autres anciens parlementaires de Mayotte.

Ce qui est déplorable est que la forte délégation du Conseil général qui s’est rendue à Paris ne s’est finalement intéressée qu'à la seule question du renouvellement de leur mandat, malgré les nombreux sujets économiques et sociaux qui intéressent cette charmante et belle île de Mayotte.

Je comprends également leur déception, mais en même temps je suis heureux du travail extrêmement important engagé par Nicolas Sarkozy au service de l’ensemble de la population de Mayotte et notamment les plus faibles dont la jeunesse, les personnes âgées et les handicapés.

Je comprends enfin l’amertume de Madame Mouhoussoune et de certains qui ont raison de s’opposer au renouvellement général, puisqu’il est acquis qu’en trois ans de mandat, ils ne laisseront dans leur canton aucun souvenir de leur passage au Conseil général.

Mais là c’est déjà un autre problème qui m’échappe et qui ne m’intéresse ni ne me concerne d’ailleurs.

 

Mansour Kamardine

Ancien député de Mayotte

16/04/2010 – Tribune libre : Sport / Basket-ball

 

 

 

{xtypo_dropcap}D{/xtypo_dropcap}es membres influents du comité directeur de la ligue ont tout fait pour éliminer Vautour des play-off, pour donner plus de chance à leur équipe de remporter le titre suprême. Ils ont trouvé un exécuteur des basses œuvres pour mettre en œuvre leur projet d’éliminer Vautour, en la personne du président de la commission de qualification et d’homologation de la ligue de basket-ball de Mayotte.

Ce monsieur a des relations très étroites avec l’argent. C’est ainsi qu’un jour, ce monsieur s’approche d’un membre du bureau de Vautour pour lui demander de l’argent, car il avait des problèmes personnels. Au passage, le président de commission informe notre collègue dirigeant que sa commission avait à l’étude le cas d’un de nos joueurs qui aurait commis une grosse bêtise qui pourrait coûter très cher à Vautour. Il rassure aussitôt notre collègue en lui disant qu’il n’avait rien à craindre tant que lui serait président de la commission.

Notre collègue a refusé de payer des dessous de table. S’il avait accepté de donner l’argent demandé, notre dirigeant aurait évité ce qui s’appelle aujourd’hui l’affaire Vautour. Vautour a été sanctionné de deux matchs perdus par pénalité. Et malgré ces sanctions, le classement publié à la FFBBème place. C’est d’ailleurs le classement publié par la presse sportive le vendredi dernier. (Fédération française de basket-ball) place Vautour à la 3

Pourquoi alors Vautour a été éliminé des play-offs qui opposent les quatre meilleures équipes ? Nous ne pouvons pas répondre à cette question car notre président n’arrive pas à entrer en contact téléphonique avec le président de la ligue depuis vendredi dernier. Les rumeurs disent que Vautour est déclaré forfait général et effacé du classement général. Il se dit même que Vautour sera rétrogradé de deux divisions. Mais notre élimination des play-offs laisse à penser que tout cela est vrai.

Deux matchs perdus par pénalité suffisent-ils pour déclarer une équipe forfait général et rétrogradée ? Si la réponse est oui, pourquoi alors l’équipe de Jeunesse Canon qui avait perdu trois matchs par pénalité la saison dernière n’a pas été rétrogradée ? Jeunesse Canon aurait même pu participer aux play-offs si leurs résultats sur le terrain avaient été meilleurs ? Il est vrai que Jeunesse Canon a les faveurs de la commission de qualification et d’homologation.

 

"Nous n’avons reçu aucune notification écrite de la ligue, ni sur le forfait général, ni sur la rétrogradation"

 

En effet, la saison dernière, la commission a qualifié pour Jeunesse Canon un joueur malgache détenteur d’un visa de tourisme. Plusieurs clubs se sont étonnés de cette affaire et ont demandé des explications à la commission de qualification présidée par le même homme. Mais ils n’ont pas obtenu des réponses satisfaisantes.

Jeunesse Canon, toujours lui, a perdu sur le terrain contre Sada le match comptant pour le premier tour de la coupe de France. Alors qu’il n’y avait aucun problème sur l’arbitrage, le président de la commission d’homologation décide que le match devait être rejoué car, semble-t-il, l’un des arbitres n’était pas qualifié. Pourtant une simple vérification dans les fichiers de la fédération permettait de constater que cet arbitre, désigné par la ligue et non par Sada, était bien qualifié.

L’équipe de Sada, excédée par cette décision injuste, a refusé de participer à la mascarade et ne s’est pas présentée au match à rejouer. Jeunesse Canon a pu alors poursuivre tranquillement sa route en Coupe de France. Notre commission d’homologation est spécialiste des matchs à rejouer avec des raisons bizarres. Demandez aux jeunes de Rapides Eclairs pourquoi il y a deux ans ils n’ont pas accédé à la division supérieure, pour une histoire de match bizarrement à rejouer alors qu’ils ont dominé sur le terrain tous leurs adversaires ?

Pour en revenir aux reproches que la commission d’homologation fait à Vautour, nous vous donnons la chronologie des évènements. Le 9 juin 2006, le jeune Youssoufa Hassane Ali Mohamed obtient la décision de la Crec lui signifiant que désormais il s’appelle Saïd Ali Mohamed. Il part à la préfecture demander une nouvelle carte nationale d’identité (CNI) qu’il obtient en 2007. Au moment de déposer son dossier, la préfecture lui retire son ancienne CNI devenue obsolète et lui remet un titre d’identité provisoire. Il n’a donc plus aucun document portant son ancien nom depuis 2006.

Il signe une demande de licence pour Vautour en nous donnant copie de sa nouvelle CNI. Mais il avait un projet de quitter Mayotte et délaisse le basket-ball. Il effectue une saison blanche. En 2007, il abandonne le projet de quitter Mayotte et se remet au basket. Il renouvelle sa licence à Vautour et il joue quelques matchs avec la deuxième équipe de Vautour, avec une licence de type A délivrée par la ligue et enregistrée à la FFBB.

En 2008, il renouvelle sa licence avec Vautour, toujours en fournissant copie de sa nouvelle CNI. En 2009, pour la saison en cours et qui se termine en 2010, il renouvelle encore sa licence pour Vautour. Il est qualifié pour Vautour pour cette nouvelle saison depuis octobre 2009. Chaque année, chaque joueur doit fournir tous les éléments pour renouveler ou créer sa licence en faveur de l’équipe de son choix, et il doit signer l’imprimé de création ou de renouvellement. Et c’est là que tout devient flou.

 

La naissance de l'affaire Vautour

 

En effet Jeunesse Canon envoie à la ligue en 2007 une demande de licence pour le même joueur au nom de Youssoufa Hassane Ali Mohamed. Une licence est alors créée par la ligue de Mayotte et enregistrée à la FFBB sous ce nom. La saison 2007 se termine et personne ne détecte une irrégularité dans tout cela. Mais en décembre 2009, la commission – dont le président rappelez-vous a des relations intimes avec l’argent – se réunit pour juger une réserve que Jeunesse Canon a formulée contre notre joueur, en montrant un document de mutation semble-t-il signé par le jeune joueur, et qui montrerait que ce joueur n’était pas qualifié pour Vautour mais pour Jeunesse Canon.

Mais cette mutation porte toujours l’ancien nom du joueur, et le dossier contient une copie de l’ancienne CNI du joueur. Rappelez-vous, le jeune Saïd Ali Mohamed n’a plus cette ancienne CNI qui lui a été retirée par la préfecture en 2006. Comment Jeunesse Canon a pu se procurer une copie d’un document qui n’existe plus depuis trois ans ? Dans sa longue enquête, la commission de qualification et d’homologation constate que la mutation demandée par Jeunesse Canon était nulle car entachée d’un faux en signature. Autrement dit, ce n’est pas le joueur qui a signé l’imprimé de mutation.

Pour ceux qui ne le savent pas, une mutation est demandée par un joueur qui désire quitter son club et qui envoie un exemplaire à son club pour l’avertir ainsi de sa décision de partir ailleurs, qui envoie un exemplaire à la ligue pour annoncer qu’il quitte son club, et qui après signe pour un nouveau club. Donc ce n’est jamais le club d’accueil qui demande la mutation pour le joueur qui désire le rejoindre. Mais la commission décide qu’il y a faux en signature, elle se refuse de mener une enquête pour savoir qui a signé le document de mutation à la place du jeune.

La même enquête pouvait aussi mener à connaître qui, en 2007, a signé la demande de licence pour ce jeune sous son ancien nom et en faveur de Jeunesse Canon ! Comment un même joueur pouvait en 2007, donner à Jeunesse Canon la copie de son ancienne CNI, et à Vautour la copie de sa nouvelle CNI ? Avait-t-il alors deux cartes d’identité délivrées par la République Française ? Bien entendu toutes ces questions n’ont aucun intérêt pour ceux qui ont un seul objectif commun : éliminer Vautour pour deux ans avec une affaire aussi risible, sans même mettre les formes réglementaires.

S’il faut que Vautour paie des dessous de table à un président de commission pour obtenir en coulisse la conformation de ses victoires acquises sur le terrain, Vautour est prêt à prendre le risque de perdre tous ses matchs, en respectant l’étique sportive.

 

"Les play-offs risquent alors d’être rejoués avec Vautour début mai"

 

Et le président de la ligue, comment peut-il laisser faire tout cela ? Nous avons fait appel de la sanction auprès de lui en décembre 2009, et nous lui avons envoyé un courrier de rappel en lui demandant de nous recevoir rapidement, mais depuis pas de réponse. Le jeudi dernier, il nous avait annoncé avoir demandé conseil à la FFBB et obtenu une réponse de nature à nous réhabiliter dans le classement pour nous attribuer la première place du classement et bien sûr la participation aux play-offs.

Il nous avait même annoncé que les play-offs allaient débuter le mardi 13 et le mercredi 14 avril. Mais surprise, le lendemain vendredi 9 avril, il laisse ces messieurs de la commission d’homologation et de qualification se réunir pour achever leur travail de destruction, et organiser les play-offs dès le samedi 10 avril, sans prendre le temps de publier un classement définitif des matchs aller et retour. Tant que ces messieurs les conspirateurs n’organisent pas une pétition pour le destituer de la présidence de la ligue, ce monsieur qui se présente pourtant comme un patriarche, un sage capable de remettre de l’ordre dans la gestion du basket mahorais, est disposé à laisser faire les petits arrangements entre amis.

Bien sûr, Vautour a fait appel de ces décisions injustes auprès de la Chambre fédérale d’appel qui délivrera ses conclusions au plus tard le 30 avril. Les play-offs risquent alors d’être rejoués avec Vautour début mai. Il sera alors trop tard pour le champion de Mayotte régulièrement désigné, de jouer la finale zone océan Indien contre le champion de la Réunion. Ce dernier obtiendra le droit d’aller en Métropole pour jouer la phase finale du championnat de nationale 3, comme ce fut le cas il y a deux ans où nos joueurs ont été privés de cette formidable opportunité sportive.

Mais en termes de privation, ils commencent hélas à s’habituer ! Ils avaient acquis le droit de représenter Mayotte lors de la Coupe des clubs champions de l’océan Indien qui s’est déroulée en 2009 à Antanarivo. Mais malgré nos correspondances envoyées à la ligue et restées jusqu’à ce jour sans réponse, notre équipe n’a pas été envoyée par la ligue pour participer à ce rendez-vous sportif très important, auquel ils s’étaient pourtant beaucoup préparé, et où ils nourrissaient des ambitions très sérieuses et légitimes.

Il est vrai que nous n’avons pas été les seuls privés de participation, car les filles du Basket club de M'tsapéré ont elles aussi hélas suivi les exploits de leurs adversaires à travers la presse. Il semblerait que les équipes mahoraises n’avaient pas été envoyées à Antananarivo faute de financement… Pourtant dans les autres disciplines (handball, volley-ball), les équipes mahoraises ont obtenu le financement. Le champion des Comores a participé à la CCCOI; pas Mayotte !

Vive le basket mahorais !

 

Le staff du Vautour club de Labattoir

16/04/10 – Sport / Foot corpo : Les leaders se détachent

Vendredi dernier, la pelouse du stade de Kavani accueillait quatre des meilleures équipes du football corpo. En fin d’après-midi les hommes de la mairie de Mamoudzou affrontait les policiers. Le résultat final est lourd de sens et marque la fin d’une époque. Les policiers ont pris 7 buts pour n’en rendre que 4. Au-delà du talent des hommes de la mairie et de leur attaquant prolifique R’leké (5 buts à lui seul), c’est de motivation, d’envie et d’esprit collectif qu’il a manqués à l’équipe du commissariat de Mamoudzou. Le manque d’entrainement disent les plus optimistes, le déclin d’une génération, rassasiée de titres, disent les plus lucides.

Dans la rencontre qui suivait OGC Tilt-OIDF jouait contre Mago sport. Dominé en première période par la vivacité adverse, le champion en titre n’était toutefois pas mis en danger devant ses buts. Quelques contres rondement menés par Hervé Durand et l’insaisissable Kirikou semant le feu par ses dribbles annonçaient le premier but marqué par Paul, joueur retrouvé après six mois de passage à vide dans le jeu.

En seconde mi-temps, les changements de l’imprévisible coach André donnait une nouvelle vigueur au jeu collectif des rouges qui marquaient une seconde fois par Nicolas, après un centre magnifique de Kirikou. Mago sport butait sur une défense solide et un gardien des grands soirs qui, sur une parade et une sortie dans les pieds pleine d’autorité, assurait la victoire.

A l’issue de la journée, la mairie de Mamoudzou et l'OGC TILT-OIDF étaient seules en tête du championnat et avaient creusé un léger écart sur leurs poursuivants.

16/04/2010 – Vie des communes : M’tsangamouji

 

 

 

{xtypo_dropcap}P{/xtypo_dropcap}our beaucoup de Mahorais et de nos visiteurs, notre île est belle, mais trop de comportements risquent de mettre cette beauté en danger. Pour la Semaine du développement durable, les établissements scolaires de la commune de M'tsangamouji et la municipalité ont entrepris des actions pour sensibiliser les élèves et leurs parents aux problématiques d’un environnement négligé.

Dans toutes les écoles primaires et même dans certaines classes de maternelle, les enseignants ont établi un projet pédagogique à la fois de sensibilisation mais aussi d’action. Ramassage et tri de déchets, plantation d’arbres, balisage des sentiers Ampriyana et Vouma, concours de la classe la plus propre, nettoyage de toutes les plages de la commune ont été organisés afin de donner des notions d’éco-citoyenneté aux élèves, mais aussi de les responsabiliser pour ce qui concerne leur environnement de travail et leur environnement naturel.

La Daf a été l’un des partenaires de l’opération pour la plantation des arbres et les parents ont été sollicités pour donner un coup de main, mais aussi pour que le message passe également auprès d’eux. Toutes ces actions ont fait, aussi bien au collège que dans les écoles primaires et maternelles, l’objet d’exposés, de discussions et d’exercices dans diverses matières autour du développement durable.

Si les enfants sont ciblés selon MM. Jean-Claude Le Drezen et Issouf Madi Moula, respectivement principal du collège et maire de la commune de M'tsangamouji, c’est pour qu’ils apprennent dès maintenant à reconnaître l’importance de ne pas gaspiller les ressources naturelles, pour ne pas compromettre l’avenir de la planète.

 

Un peu, pour tous, pour toujours

 

“Un peu, pour tous, pour toujours”, tel pourrait être le slogan en matière de développement durable et les élèves l’ont appliqué en apprenant les gestes permettant d’économiser l’eau ou l’électricité. Dimanche dernier, la municipalité a pour sa part organisé avec la population le creusement d’un chenal sur la plage de M'tsangamouji pour évacuer l’eau stagnante d’un cours d’eau vers la mer.

“Cette eau est dangereuse sanitairement car elle est stagnante, des nids à moustiques s’y forment et certains habitants peu scrupuleux y déversent leurs eaux usées. De plus, détournée de son cours naturel car la mer bouche le lit de la rivière en rapportant du sable, l’eau est déviée et met en danger les arbres que nous avons plantés et la digue construite”, souligne Assani Moustoifa, 1er adjoint chargé de l’aménagement et du foncier de la commune de M'tsangamouji.

Pour lui et sa collègue Anchoura Saïndou, 8e adjointe en charge des cérémonies, ce chenal doit aussi permettre de sauvegarder la plage d’Ambato, qui a un fort potentiel touristique. “C’est une opération à renouveler au moins une fois tous les ans pour sensibiliser la population au développement durable et leur faire comprendre l’intérêt de protéger notre environnement. Les mentalités sont difficiles à changer, mais en insistant, on y arrivera”, espère Mme Saïndou.

En effet, le développement durable c’est un combat qui se gagne en agissant tous les jours, dans tous les domaines, et non pas une fois de temps en temps.

 

Faïd Souhaïli

16/04/2010 – Société : Vie syndicale

 

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}a CFE-CGC est attachée au protocole d’accord-cadre signé le 8 avril 2009 concernant l’intégration dans la fonction publique de tous les agents en poste avant le 31 décembre 2008. Un décret d’application est sorti pour concrétiser cette intégration avant la date fatidique du 31 décembre 2010, mais pour le dirigeant de la CFE-CGC Mayotte, Soulaïmana Noussoura, cela ne suffit guère.

“Cela doit être ratifié par une loi afin d’éviter toute contestation, puisque l’intégration était prévue au départ par une loi”, insiste le syndicaliste. Il rappelle que si son organisation a paraphé l’accord, c’est parce que celui-ci prévoit que les fonctionnaires mahorais seront à long terme intégrés complètement dans l’une des trois fonctions publiques (État, hospitalière, territoriale) de droit commun et que le passage intermédiaire au sein d’un corps propre ne pourra durer que 5 ans maximum.

La CFE-CGC reste vigilante et tient à ce que l’expérience et l’ancienneté des agents soient prises en compte, aussi bien dans l’intégration, mais également pour les retraites. Concernant ce dernier sujet, il y a urgence pour le président de la CFE-CGC. “Il faut négocier rapidement pour connaître ce que l’on fera pour préserver les pensions des retraités actuels et pour connaître le devenir des 6 salariés de la Caisse de retraites des fonctionnaires mahorais (CFRM). Celle-ci a vocation à disparaître pour entrer au sein d’une caisse nationale”, explique Soulaïmana Noussoura.

 

Seuls 20% des Mahorais sont salariés

 

Celui-ci a également émis le souhait que l’indexation des salaires soit appliquée à tous les fonctionnaires mahorais en raison du coût de la vie. Quant au Fonds de développement économique et social, censé être mis en place pour doper la création d’emplois, il ne doit pas devenir un énième outil visant à faire des Mahorais des personnes dépendant uniquement des prestations sociales.

“Ce fonds doit être mis en place le plus tôt possible pour développer l’activité économique, car actuellement seuls 20% des Mahorais ont une activité salariée et peuvent acheter des choses. Nous demandons à ce que ce fonds serve à la formation des personnes et au soutien des entreprises pour qu’elles puissent résister aux changements en cours et puissent continuer à travailler.”

Dans ce même domaine économique, le dossier du haut débit pour internet est une priorité pour la CFE-CGC, en vue de développer l’activité des entreprises. Enfin, la CFE-CGC a indiqué qu’elle organiserait un congrès en mai afin de renouveler son bureau et s’aligner sur la maison mère hexagonale en termes de mandat électoraux.

 

Faïd Souhaïli

16/04/2010 – Départ de Christophe Peyrel

 

 

 

{xtypo_dropcap}"J'{/xtypo_dropcap}ai vécu à Mayotte plus de moments difficiles que de moments faciles et pourtant, au moment de partir, le bilan de ces 25 mois est indéniablement et très largement positif. Peut-être parce que les moments faciles ont été d'une intensité particulière et parce que les moments difficiles ont toujours été très instructifs."

"C'est pourquoi je m'apprête à quitter cette île à la fois avec le sentiment d'être soulagé d'un poids lourd, celui de mes responsabilités professionnelles, exigeantes, mais aussi d'un isolement et un enfermement pas seulement géographiques, dans cette île exiguë où la vie est pesante, à l'image de l'humidité et de la chaleur des saisons humides, mais aussi avec le sentiment de quitter un endroit envoûtant, magique, magnifique, où la vie, quoique compliquée, est légère, où mes sens, mes sentiments, ma raison, ma culture ont été chaque jour stimulés, déroutés, remis en cause, où j'ai connu des plaisirs professionnels, personnels et familiaux intenses."

"Je veux dire à quel point j'ai ressenti la difficulté à appliquer avec le dosage idoine de fermeté et d'humanité, la politique indispensable, mais très délicate et parfois douloureuse, de lutte contre l'immigration irrégulière. J'ai ressenti comme tous les agents de la préfecture, les fonctionnaires de la police, les militaires de la gendarmerie et de nombreux Mahorais, intervenant sociaux, associations, médecins et particuliers, à quel point la vague migratoire comorienne nous heurte et ne nous laisse aucun choix facile entre accueil humain et protection de notre souveraineté et bouleverse la vie de l'île."

"Heureusement la réalité mahoraise ne ressemble pas à ce qu'inlassablement et sans grande imagination ni talent, certains médias nationaux se bornent à nous montrer. J'ai connu ici des moments merveilleux, de fraternité, de beauté, d'espoir, de réflexion, qui ont enrichi ce séjour et je le crois ma personnalité."

"Je garde en mémoire des heures parfois trop longues, mais toujours productives passées avec les syndicats, les personnels publics ou salariés, lors de conflits marquants qui ont émaillé mon séjour ici et que malgré tout je classe quand même parmi les bons moments de mon séjour."

"Et puis bien sûr je garderai gravé en moi, la beauté de Mayotte. Le lagon bien sûr, mais j'ai aussi arpenté la brousse de long en large, les montagnes, les crêtes, les mangroves, les champs de Mayotte, ses villages, sont aussi sa richesse et sa beauté et pour moi Mayotte, c'est les deux : le lagon et la brousse."

"Enfin, il y a une chose que j'ai apprécié ici, par-dessus tout, qui pour moi a tout sauvé dans les moments les plus tendus, les plus difficiles, c'est le rire des Mahorais, leur sens de la dérision, leur facilité à entrer en contact, et à embellir la réalité avec leur humour, si facile et dévastateur. C'est une richesse fondamentale et rare. Préservez-là !"

"Vous l'aurez compris, j'ai adoré Mayotte et cette période, ce qui n'empêche que je suis content de partir."

16/04/2010 – Société : Jeunes citoyens entreprenants

 

 

 

{xtypo_dropcap}E{/xtypo_dropcap}ntourés de nombreux partenaires, les bénévoles de la JCE ont détaillé les axes d'une programmation ambitieuse et éclectique – coaching de jeunes créateurs d'entreprises, mission scientifique pour connaître la qualité de notre air, mise en place d'un conseil municipal des jeunes, concours littéraire, formation à l'utilisation d'outils issus des nouvelles technologies de communication et d'information…, dont le point commun et de "créer des changements positifs pour les habitants de la cité", selon le président de la JCEM 2010.

"Être une force de proposition et d'action pour la cité." Si le crédo de la JCEM peut paraître présomptueux de prime abord, l'énoncé de la liste des commissions 2010 et des objectifs poursuivis avec conviction par leurs membres montre combien cette association a su prendre progressivement une place prépondérante dans le paysage des acteurs publics mahorais en moins d'une décennie d'existence.

Pour preuve, le concours Mon livre mon trésor, dont la commission d'organisation est présidée par Faïza Bacari, a réuni pour sa première phase plus 3.000 élèves de CM2 de toute l'île, qui se sont départagés autour de trois épreuves au choix : lecture expressive à voix haute, écriture d'un récit et écriture d'un texte poétique.

Ludique et convivial, cet événement a pour objectif, au travers une compétition en trois épreuves, de donner le goût de lire et de l'écriture aux enfants de Mayotte, et pourquoi pas de "contribuer à l'éclosion de nouveaux talents littéraires", explique Mlle Bacari. Afin de se préparer au mieux, chaque classe a reçu de la part des partenaires trois exemplaires de six livres et romans, ainsi que deux dictionnaires. Le concours se déroule ainsi sur la base de documents et de texte étudiés préalablement en cours.

 

Donner envie de lire et d'écrire aux plus jeunes

 

Ce samedi se dérouleront d'ailleurs les demi-finales de l'épreuve à la salle de cinéma de Mamoudzou, et le 29 avril la grande finale prendra place dans l'hémicycle du conseil général. Grace à la participation et aux financements d'une cinquantaine de partenaires, des cadeaux seront remis à tous les participants et de très beaux lots, comme des ordinateurs, aux gagnants.

La JCE, dite aussi association des Jeunes citoyens entreprenants, s'investit également pour contribuer au développement économique du territoire. Ainsi, la commission présidée par Farid Ellouz, baptisée "Coaching des jeunes chefs d'entreprises", est composée d'experts comptables, de banquiers, d'avocats d'affaires, d'ingénieurs commerciaux et de gérants d'entreprises, membres de la Jeune chambre, qui prodigueront des conseils dans leurs domaines de compétence respectifs aux créateurs d'entreprises.

"L'idée de cette commission part d'un constat simple : nous voyons beaucoup de jeunes entreprises de la place se heurter très vite après leur création à des difficultés, et ce non pas parce que le projet n'est pas économiquement viable, mais plutôt par manque d'accompagnement ou de connaissance techniques", explique M. Ellouz.

Les candidats éligibles à cette action sont en priorité les membres de la Jeune chambre et les créateurs aidés par la Boutique de gestion. Toutefois, M. Ellouz n'exclue pas d'accompagner d'autres postulants, du moment que ces derniers sont "suffisamment motivés".

Cette année, la JCE devrait également initié la création d'un Conseil municipal des jeunes (CMJ). L'objectif des CMJ est de promouvoir le civisme, de responsabiliser les enfants et leur offrir un cadre propice à un investissement concret pour améliorer la vie quotidienne de la cité, autour d'actions liées à la culture, au sport et à l'environnement.

"Un conseil municipal des jeunes constitue un véritable lieu d'apprentissage de l'engagement individuel et collectif, ainsi que de la démocratie. Il apporte aux enfants et aux jeunes une connaissance de la vie locale et des institutions grâce à une réflexion et en association avec les services municipaux, associations et experts. Un CMJ favorise le rapprochement entre les générations et le dialogue entre les citoyens et leurs représentants élus. De par les propositions des jeunes émises au sein du conseil, celui-ci permet également une amélioration de la politique pour la jeunesse des collectivités", résume Jonathan Abla, porteur de l'action et de l'idée.

 

Mesurer la qualité de l'air que l'on respire à Mayotte

 

Du coté de l'environnement, la JCE, par le biais Mathieu de Hermile, directeur de la commission "L'air de Mayotte", se propose de lancer une grande opération visant à mesurer le taux de pollution de l'air sur l'ensemble du territoire et par zones géographiques, afin d'établir un état des lieux de la qualité de l'air que l'on respire à Mayotte. "Après recoupement statistique des données et à l'aide de photographies aériennes, nous essayerons d'établir des relations entre la densité de population et le niveau de pollution enregistré. Puis nous proposerons des actions de sensibilisation pour diminuer cette pollution et endiguer les comportements qui la provoquent", a expliqué M. Hermille.

Abdou Lihariti Antoissi s'est quant à lui lancé dans une vaste action de démocratisation de l'utilisation des logiciels libres auprès des acteurs socio-économiques, et notamment des communes. "Nous voulons accompagner les mairies dans l'utilisation de deux logiciels de gestion des listes électorales et des élections : OpenElec et OpenRésultats", dévoile le directeur de commission. Le test sera mené dans des communes pilotes, et s'il s'avère concluant, l'utilisation de ces logiciels pourrait être généralisée dans l'ensemble des mairies de l'île.

Pour finir, l'organisme local de Mayotte aimerait participer au Congrès mondial des Jeunes chambres économiques à Osaka, au Japon en octobre prochain, afin de faire connaître et promouvoir Mayotte auprès des homologues internationaux, et pourquoi pas "ouvrir des pistes de collaboration aux entrepreneurs mahorais dans le cadre des rencontres B2B", comme l'a souligné Ahamada Chadouli Ben, directeur de la commission chargée de rechercher des partenariats et des sponsorings afin d'organiser ce grand voyage.

Comme l'a expliqué M. Abdou Ntro, les actions lancées par le JCE ont vocation à être pérenniser grâce à leur transmission à des partenaires et acteurs de la vie publique. Ainsi, le training job café, lancé l'an dernier, sera maintenu grâce au soutien du Crij, du Pôle emploi et de la DTEFP. Le but de cette action est de former des jeunes actifs aux techniques d'entretien d'embauche sous le principe du "speed dating", à la rédaction de CV et de lettre de motivation, afin d'optimiser leurs chances de succès dans la recherche d'emploi.

La JCEM devrait de nouveau solliciter la participation de cadres et chefs d'entreprises de l'île, qui s'étaient gracieusement prêtés au jeu l'an passé. De même, l'action "Les nuits du cinéma", lancée par Douriati devrait prochainement faire son retour avec la projection en plein air d'un ou plusieurs films dans les commune de l'île.

 

FM

 


 

Contact :

Jeune Chambre Economique de Mayotte -Le Mouvement des Jeunes Citoyens Entreprenants.

Maison des Associations – Route du Stade de Cavani -97600 Mamoudzou.

Tél : 0639 69 38 43 – Télécopie : 0269 61 38 61 – Mail : jcim@hotmail.fr

16/04/2010 – Editorial

 

 

 

{xtypo_dropcap}D{/xtypo_dropcap}epuis 10 ans, nous vous présentons les projets, nous assistons aux conférences de presse auxquelles on nous invite, pour vous présenter ce qui se passe, ce sur quoi certains travaillent, parce que vous n'auriez pas le temps d'y aller. Nous suivons les meetings politiques, pour relayer les messages, les discours, que vous puissiez vous faire une idée des propositions des uns et des autres.

Depuis 10 ans nous sommes là, vaillants, à faire, comme tant d'autres, notre travail de notre mieux. Nous essayons de valoriser les belles initiatives, les projets ambitieux, les réussites. Ce n'est pas toujours facile.

Parfois certaines portes nous sont fermées, alors on passe par la fenêtre. Parce que savoir ce qui se passe est une nécessité. La démocratie, l'argent public sont des biens trop rares, trop fragiles, pour que l'on n'y prête pas une attention particulière.

Mais un journal participe aussi du lien social, par les rencontres qu'il provoque, qu'il suscite, par les passions qu'il transmet, par les joies qu'il procure.

C'est un peu à tout ça que Mayotte Hebdo essaye de participer depuis 10 ans, avec une équipe qui évolue, se développe, fait de son mieux, avec nos modestes moyens. Mettre l'accent sur la culture et les loisirs avec le Tounda, sur l'activité économique avec Mayotte Eco, sur les sports avec Mayotte Hebdo sports… Vous informer au quotidien avec Flash infos ou relayer les infos pratiques et les annonces gratuites avec Zaléo, par internet. Voilà quelques unes des missions que l'on essaye d'assurer de notre mieux.

10 ans, c'est pas mal pour un journal, alors que le monde traverse des crises, que Mayotte évolue à grande vitesse. Il faut s'adapter en permanence, pour survivre, pour se développer. L'arrivée de la télévision par satellite, d'internet, bientôt du haut débit obligent à évoluer. Les moyens de vous transmettre l'information changent, mais le travail des journalistes – raconter ce qui se passe – reste le même depuis la nuit des temps et espérons-le pour longtemps encore…

 

Laurent Canavate

 


 

Une petite fête pour l'anniversaire

Un concert gratuit est organisé ce samedi soir à M'tsangabeach, pour tous les amis du journal, avec une douzaine d'artistes et quelques invités surprises. Deux troupes traditionnelles nous ont aussi fait l'honneur de venir dès 17h00. Dimanche sera une journée plus "familiale" et reposante, toujours sur la plage de M'tsangabeach, alors peut-être à ce week-end…

15/04/10 – Formation sur l’architecture durable

La Direction de l'équipement de Mayotte, le CAUE Réunion (Conseils d'architecture, d'urbanisme et d'environnement), l'Ademe Mayotte, et la Dapa (Direction de l'architecture et du patrimoine) organisent une formation sur le thème: "Qualité environnementale du projet architectural et urbain à Mayotte". Cette formation s'adresse aux maîtres d'ouvrages publics ou privés, aux services d'urbanisme, aux services techniques des collectivités territoriales et S.E.M., aux concepteurs, architectes, urbanistes, bureaux d'études, paysagistes, économistes, programmistes…Elle vise à leur fournir des capacités d'analyse et d'élaboration de projets de grande qualité environnementale. Elle se déroule en cinq modules, répartis entre mai et novembre 2010, et qui se dérouleront dans les locaux de la DE.

Les stagiaires s'engagent à participer aux cinq modules dans leur totalité et à l'issue, une attestation d'aptitude peut être délivrée par le CAUE de la Réunion. Le nombre de stagiaires étant limité à 25, les personnes intéressées sont invitées à s'inscrire le plus rapidement possible. Pour vous inscrire ou pour avoir plus d'informations contactez Oana Pavageau, architecte conseil à la DE Mayotte 0269.64.83.64 – oana.pavageaubuticas@developpementdurable.gouv.fr ou Catherine Morel, CAUE Réunion 0262.21.60.86.

15/04/10 – La CFE-CGC veut que l’intégration passe par une loi

Lors d'une conférence de presse organisée dans ses locaux de la rue de la Pompe, la CFE CGC a rappelé qu'elle était attachée au protocole d'accord cadre signé le 8 avril 2009 concernant l'intégration dans la fonction publique de tous les agents en poste avant le 31 décembre 2008. Un décret d'application est sorti pour concrétiser cette intégration avant la date fatidique du 31 décembre 2010, mais pour le président de la CFE-CGC Mayotte, Soulaïmana Noussoura, cela ne suffit guère. "Cela doit être ratifié par une loi afin d'éviter toute contestation puisque l'intégration était prévue au départ par une loi" insiste le syndicaliste. Il rappelle que si son organisation a paraphé l'accord, c'est parce que celui-ci prévoit que les fonctionnaires mahorais seront à long terme intégrés complètement dans l'une des trois fonctions publiques (Etat, hospitalière, territoriale) de droit commun et que le passage intermédiaire au sein d'un corps propre ne pourra durer que 5 ans maximum.

La CFE-CGC reste vigilante et tient à ce que l'expérience et l'ancienneté des agents soient prise en compte aussi bien dans l'intégration mais aussi pour les retraites. Soulaïmana Noussoura a également émis le souhait que l'indexation des salaires soit appliquée à tous les fonctionnaires mahorais en raison du coût de la vie. Quant au fonds de développement économique et social censé être mis en place pour doper la création d'emploi, il ne doit pas devenir un énième outil visant à faire des Mahorais des personnes dépendant uniquement des prestations sociales. "Ce fonds doit être mis en place le plus tôt possible pour développer l'activité économique car actuellement seuls 20% des Mahorais ont une activité salariée et peuvent acheter des choses. Nous demandons à ce que ce fonds serve à la formation des personnes et au soutien des entreprises pour qu'elles puissent résister aux changements en cours et puissent continuer à travailler." Dans ce même domaine économique, le dossier du haut-débit est une priorité pour la CFE-CGC afin de développer l'activité des entreprises.

Enfin, la CFE-CGC a indiqué qu'elle organiserait un congrès en mai afin de renouveler son bureau et s'aligner sur la maison mère hexagonale en terme de mandat électoraux.

15/04/10 – Air Madagascar recrute

 

14/04/10 – 100% pêche aux poulpes sur Kanal Austral

La prochaine émission de 100% Mayotte diffusée ce mercredi 14 avril sur Kanal Austral est consacrée à "une tradition locale qui se perd" : la pêche aux poulpes.

"Aziza a 27 ans et aujourd'hui elle a décidé d'apprendre à pêcher le poulpe. Accompagnée d'une fundi, elle veut perpétuer une tradition, car ici à Bouéni ce sont les femmes qui pêchent le poulpe. Patrick Millan sera évidemment du voyage pour découvrir la technique de cette pêche si particulière. Une marée basse, deux petits bâtons pointus et surtout une bonne dose de courage, car il faut enfoncer le bras à l'aveugle dans un trou et laisser le poulpe s'accrocher…! Parfois les surprises sont au rendez-vous, avec de véritables monstres dignes des plus grands films de science-fiction".

La pêche aux poulpes, ce mercredi 14 avril à 19h, rediffusions les 16 avril à 11h, 18 avril à 17h et 19 avril à 6h30.

14/04/10 – Le nouveau clip de Comoriano

Le jeune rappeur originaire de Labattoir et résidant à Strasbourg a sorti le premier clip de son premier album solo "Ecrire pour exister". Distribué en Métropole, l'album devrait bientôt être disponible sur l'île aux parfums.

Pour son clip, Comoriano a choisi la chanson "Dangerous" enregistrée à Mayotte en featuring avec le chanteur Bo Houss. Les deux artistes se sont rencontrés lors d'un séjour de Comoriano sur l'île en 2008 et en ont profité pour poser le morceau au studio de Bo Houss.

"Dangerous" est visible via youtube avec le lien suivant : http:/www.youtube.com/watch?v=-ICxQoIkfDk&feature=player_embedded

 

M.C.

14/04/10 – Nouveau service à la Daf

Suite à la fusion du service vétérinaire (SV) et du service de la protection des végétaux (SPV), un nouveau service dénommé "Service de l'Alimentation et des Filières Agro-alimentaires" (Safa) a été créé au sein de la Daf de Mayotte à compter du 1er avril 2010. Monsieur Guillaume Chenut, actuel chef du service vétérinaire, est nommé chef du Safa à compter de ce même jour. Ce service conserve l'intégralité des missions des deux services fusionnés. L'ensemble des personnels répartis actuellement sur les sites de Dembeni (laboratoire PV), Mamoudzou (SPV) et Kawéni (SV) sera regroupé sur le site de Kawéni avant la fin de l'année.

14/04/10 – La grève du 22 sera suivie

Les différentes confédérations locales ont décidé de reprendre la revendication des syndicats de l'éducation nationale sur l'indexation des salaires, en appelant à se mobiliser sur ce thème dans les jours à venir. Bien qu'il se félicite de cette unanimité, le syndicat majoritaire dans l'enseignement primaire, Snuipp Mayotte, regrette "que ces syndicats n'aient pas accepté de coordonner leurs initiatives ni d'adopter une stratégie commune avec l'intersyndicale de l'Education Nationale qui appelle à la grève le 22 avril." Le syndicat récise également que le Préfet aurait, lors d'une réunion avec les confédérations locales vendredi dernier, proposé d'aborder le débat sur l'indexation des salaires en septembre prochain. "Le Snuipp Mayotte se demande pourquoi le Préfet n'a-t-il pas réagi lorsque plus de 50% des enseignants à Mayotte étaient en grève le 23 mars dernier pour l'indexation des salaires. Le Préfet veut-il écarter les enseignants de ce sujet très important ?" demande le syndicat qui annonce son refus d'attendre 6 mois supplémentaires pour ouvrir des négociations sur la question. "En effet, en mars 2007, la préfecture avait déjà proposé aux instituteurs d'attendre le mois septembre … 3 ans plus tard, ils sont toujours dans la rue !"

14/04/10 – Conseils aux voyageurs : évitez les Comores

Le Quai d'Orsay vient de publier une recommandation concernant les voyages aux Comores, note le site tourmagazine.fr. "Toute personne n'ayant pas de raison impérieuse – familiale ou professionnelle- de se rendre à Mohéli est invitée à s'abstenir de s'y rendre dans les prochaines semaines, en raison de la situation tendue dans cette île", insiste le ministère des Affaires étrangères sur son site Internet consacré aux conseils aux voyageurs. Cette recommandation fait écho à la situation politique de plus en plus tendue des Comores à l'approche du 26 mai 2010. Pour l'opposition politique comorienne, cette date marque la fin officielle du mandat du Président Sambi, récemment prolongé jusqu'en novembre 2011. "Les Français qui se trouveraient de passage aux Comores, quelle que soit l'île, sont vivement invités à se faire connaître auprès du consulat de France à Moroni ou Anjouan", conseille le Quai d'Orsay.

14/04/2010 : Musique

 

 

 

{xtypo_dropcap}E{/xtypo_dropcap}n 2008, alors que la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de Musique recensait à Mayotte à peine une quarantaine de sociétaires, aujourd'hui ils sont plus de 70. Quant aux diffuseurs, ils sont une centaine à avoir signé des contrats, leur imposant de payer une redevance à la Sacem qui servira à payer les droits des sociétaires.

Pour l'heure, seule la région de Mamoudzou a été entièrement recensée par les représentants de la Sacem. Lors de leur passage en janvier dernier, ils ont sillonné le sud de l'île et la semaine dernière ils se sont rendus dans le nord. Dans les mois à venir, l'ensemble des établissements diffuseurs de l'île (magasins, bars, restaurants…) auront l'obligation de payer des droits à la Sacem.

Mais outre ce travail de recensement, la délégation de la Sacem était venue accompagnée de trois partenaires : Jean-Max Figuin du label Akord, producteur-diffuseur, Jean-Pierre Laselve, ethnomusicologue et Virginie Clichet, directrice de Master CD Lab, société de pressage de disques.

"Nous avons pris l'engagement de venir avec des partenaires afin de faire profiter les Mahorais des actions que nous mettons en place pour les sociétaires réunionnais. A titre d'exemple, lors de notre prochaine permanence, nous viendrons avec un coach musical et Serge Trouillet, organisateur du prix Musique océan Indien", explique Michel Mey, délégué régional.

 

Vers une suppression de la taxe à l'importation sur les albums

 

Parmi les avancées notables, la Sacem compte mettre en place des actions de formation pour les sociétaires mahorais. "Nous ne voulons pas empiéter sur le travail des acteurs locaux, nous voulons travailler car nous sommes convaincus que la mutualisation des moyens et des savoir-faire est la seule solution pour faire avancer la musique", ajoute le délégué régional.

A moyen terme, la Sacem compte saisir la préfecture et le conseil général afin de faire supprimer – ou du moins diminuer – la taxe à l'importation de disques. De l'ordre de 41%, elle dissuade les diffuseurs et les acheteurs puisque les CD et DVD deviennent hors de prix pour les consommateurs locaux, d'autant plus qu'elle n'existe pas dans le reste de la France !

"Par le biais de cette mesure, nous souhaitons sensibiliser à la lutte contre le piratage. En contrepartie, la taxe copie privée devrait être mise en application sur les supports permettant de copier un album ou un film (CD, DVD, clé USB, lecteur DVD ou MP3…). Une partie de cette taxe est reversée aux sociétés d'auteurs et de producteurs, dont la Sacem, qui ont par la suite l'obligation d'investir 25% des sommes perçues dans l'action culturelle", détaille Michel Mey.

Cette année d'ailleurs, la Sacem sera partenaire pour la première fois sur le festival Milatsika les 15, 16 et 17 octobre prochains à Chiconi, elle avait par ailleurs déjà aidé le projet Afrique du Soleil Levant mettant en avant Trio Ngazi, Mikidache, Diho et Maalesh.

 

Marion Châteauneuf

 


 

Une plateforme de téléchargement légal pour l'océan Indien

Virginie Clichet, directrice de la société Master CD Lab, pressage de CD et DVD, était présente lors de cette permanence de la Sacem en tant que partenaire. Cette dernière est associée avec deux autres professionnels sur un projet indépendant de création d'une plateforme de téléchargement concernant tous les artistes de l'océan Indien.

En clair, Artis Mundi, qui devrait voir le jour d'ici la fin d'année, proposera gratuitement une page de présentation aux artistes de la zone (Madagascar, Seychelles, Réunion, Maurice, Mayotte et Comores). Ces derniers rempliront les rubriques prédéfinies et pourront ainsi vendre en ligne leurs œuvres partout dans le monde. "Le site sera réparti en 5 univers : musique, danse et théâtre, littérature et BD, photographie et enfin peinture", explique Virginie Clichet.

L'accès est gratuit pour les artistes, un pourcentage sera prélevé sur les ventes et la plateforme sera financée en grande partie par la publicité présente uniquement sur les pages générales, mais pas sur les profils d'artistes. Selon la créatrice, les artistes de la zone semblent déjà très demandeurs et impatients que la plateforme Artis Mundi voit le jour.

 

M.C.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes