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28/04/2010 – Exposition

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}e vernissage de l'exposition aura lieu le mardi 4 mai à 18h en présence de Michel Perrot, président de la Maison de l'architecture d'Île-de-France, de Dominique Tessier, président du conseil régional de l'Ordre des architectes d'Ile-de-France, de Mustoihi Mari, maître d'ouvrage au Smiam et président de l'association Art-Terre, et de Vincent Liétar, architecte à la Sim et commissaire de l'exposition. Il sera suivi d'une soirée-débat à 19h sur le thème "Architecture et développement local" avec Patrice Doat, fondateur de "CraTerre", Attila Cheyssial, architecte-sociologue, Mustoihi Mari, Fayaduiddine Maanli et Vincent Liétar.

Voici la présentation de cette exposition intitulée "Construire en terre mahoraise". "Jeunes diplômés des écoles d'architecture de Paris ou de Lille, ils sont partis il y a plus de trente ans dans l'océan Indien et ont commencé leur pratique d'architecte à Mayotte, petite collectivité de 375 km² considérée sans ressources ni technologie locale. Un des tous premiers facteurs du développement économique et social, la latérite, terre du sol mahorais, transformée en brique de terre comprimée (BTC), a été un formidable instrument d'essor du bâtiment et de production d'une architecture moderne autour du logement social et des équipements à créer. Ils ont fait appel à CraTerre, centre de recherches spécialisé dans la construction en terre à l'école de Grenoble, et aux Compagnons du devoir pour former les artisans, maçons, charpentiers, menuisiers.

Avec la "cellule habitat" de la direction de l'Equipement, avec la Sim, l'opérateur local de l'habitat, ils ont mis en place les outils financiers, techniques et opérationnels de l'accession au logement pour près de 18.000 familles. Avec des milliers de logements et des dispensaires, écoles, collèges, lycées…, la BTC a fait ses preuves pour ses performances économiques, thermiques, architecturales. Il reste à la confirmer aujourd'hui comme le meilleur facteur du développement durable, d'une urbanisation devenue plus délicate et des nouveaux enjeux qui s'imposent à la société mahoraise en pleine mutation."

26/04/10 – Formation des policiers municipaux

Le CNFPT (Centre National de Fonction Publique Territoriale) Délégation Régionale de Mayotte s'est engagé à organiser la première promotion de formation initiale des agents de police municipale de Mayotte, suite au protocole d'accord d'avril 2009. L'ouverture officielle e ce dispositif est prévue ce lundi 26 avril, avec de 9h à 12h une réunion du comité de pilotage, en présence du commissaire divisionnaire, de la direction générale de la police nationale, Alain Winter et de la référente nationale de la police municipale du CNFPT, Annick Droal. De 13h à 16h30 aura lieu l'ouverture officielle de la formation, en présence des stagiaires (20 policiers municipaux). Cet événement se déroulera, à Kawéni, salle de formation du restaurant l'Orient Express.

26/04/10 – Baignade sur le site de N’Gouja

Suite à la survenue d'irritations diverses, chez des personnes ayant fréquenté la plage de N'Gouja, les autorités sanitaires ont procédé à des analyses bactériologiques et à des investigations environnementales autour du site. Compte tenu des résultats partiels obtenus à ce jour, la baignade n'est plus déconseillée. Néanmoins, en cas de survenue de troubles cutanés ou respiratoires, il est recommandé de les signaler aux autorités sanitaires. Numéro contact : 06 39 69 14 29

26/04/10 – Conférence des Naturalistes

Grenelle de l'environnement, Grenelle de la mer : quels changements pour l'environnement et l'Outre-Mer ? Que reste t-il des grandes négociations sur les enjeux environnementaux qui ont été menées au cours des dernières années ? Le Grenelle de l'environnement, puis le Grenelle de la mer ont mobilisé pendant plusieurs mois plus d'une centaine de représentants selon une méthode de négociation inédite : autour des tables de négociation étaient réunis à parts égales des représentants de cinq collèges : Etat, élus, employeurs, salariés, fédérations d'associations environnementales. Ces travaux ont débouché sur des propositions qui ont été partiellement reprises par le Parlement sous forme de loi (Grenelle 1). Pour la première fois les défenseurs de l'environnement étaient directement associés à travers leurs organisations nationales. La plus importante fédération, France Nature Environnement (FNE), à laquelle les Naturalistes de Mayotte sont affiliés, a joué un rôle essentiel au cours de ces négociations. Le vice-président de France Nature Environnement, Christian Garnier, qui a dirigé les délégations de FNE au cours de ces deux négociations, donnera à Mayotte une conférence le lundi 26 avril à 18h au Conseil Général.

23/04/10 – 18 cas de dengue confirmés

Dans le cadre de la surveillance épidémiologique renforcée mise en place à Mayotte, de nouveaux cas de dengue ont été mis en évidence. Le bilan épidémiologique au 21 avril s'élève à 18 cas confirmés (dont 14 cas importés, 3 cas autochtones et 1 en cours d'investigation), 7 cas probables. Les cas confirmés sont répartis sur l'ensemble de l'île et aucune forme grave n'a été identifiée. Les autorités sanitaires ont pris les mesures suivantes : une information à destination des voyageurs, par le biais d'affiches et de flyers, le renforcement de la surveillance épidémiologique, visant à détecter le plus précocement possible d'éventuels nouveaux cas, le renforcement des mesures de lutte contre les moustiques mises en place par le service de lutte anti-vectorielle de l'Agence de Santé Océan Indien : actions de démoustication autour des cas signalés, traitement des gîtes larvaires, rappel des gestes de prévention des piqûres de moustique. Une opération de nettoyage de l'île dénommée "Nayenchi Ourahafou" est en cours d'organisation. Elle est prévue pour fin mai 2010. Pour faciliter les actions de démoustication mises en place par le service de lutte anti-vectorielle de l'Agence de Santé Océan Indien, un numéro est à votre disposition : 0269.61.73.93.

23/04/10 – Une charte pour développer le soutien scolaire

Jeudi après midi, le préfet, le président du conseil général et le vice recteur ont signé une Charte de l'accompagnement scolaire, élaborée dans le cadre de la politique de la ville. Cette Charte est intégrée au tout nouveau Guide de l'accompagnement à la scolarité, un manuel élaboré conjointement par les services du vice rectorat, du Greta, du Cefsm, de la politique de la ville et l'association de soutien scolaire Wahachilizy de Doumogné. Ce guide vise à uniformiser les pratiques d'accompagnement à la scolarité organisé par les associations financées dans le cadre des Cucs (politique de la ville). "Au départ les actions de soutien scolaire financés par les Cucs se faisait de manière non harmonisée. Nous avons voulu, avec ce guide, donner un cadre à ces pratiques, et un outil de travail pour les associations et les accompagnateurs", explique Pierre Bonnet-Dupeyron, délégué du préfet à la politique de la ville qui a coordonné ces travaux.

Largement inspiré du guide national déjà existant, le Guide de Mayotte comprend plusieurs fiches pratiques adressées aux associations, aux accompagnateurs et, c'est une spécificité locale, aux parents "qui peuvent accompagner leurs enfants même s'ils ne parlent pas français et ne comprennent pas vraiment le système scolaire", affirme M. Bonnet-Dupeyron. Le président du conseil général a d'ailleurs l'importance d'intéresser les parents à l'éducation. Distribué à tous les chefs d'établissements, les chefs de projets des Cucs, les 27 associations qui travaillent dans les Cucs, le guide est également disponible au CDP, dans les Pij et les bibliothèques. Il sera imprimé à la demande et doit s'enrichir au fil des ans et du travail mené en partenariat par tous les acteurs. Le guide servira également de base pour des formations à destination des bénévoles des associations, qui seront mises en places avec le Cesfm et le Greta.

23/04/2010 – Exposition

 

 

{xtypo_dropcap}S{/xtypo_dropcap}i la collection est tenue secrète pour des raisons évidentes, l'artiste a accepté de lever le voile sur quelques éléments de cette grande exposition qui aura lieu du 24 mai au 5 juin dans la galerie du centre commercial Jumbo Score.

Exposition : Quand la danse et la peinture se rencontrent

L'une des surprise que Marcel nous a autorisé à dévoiler est une série de 10 tableaux réalisés avec le Ballet de Mayotte. En effet, c'est lors d'une représentation il y a déjà quelques années que Marcel Séjour a découvert la compagnie de Jeff Ridjali. Travaillant depuis plusieurs années sur les corps, Marcel y a vu une occasion d'allier son travail à celui des danseurs. "Les différences culturelles nous rapprochent", précise Marcel Séjour.

Ces dix tableaux ont été réalisés en 6 semaines, entre séances de photographies et de poses, Jeff Ridjali, Soimnou Mohamed, Balthazar Saïd Mohamed et Abdillah Mohamadi, se sont prêtés au jeu et le résultat est éclatant de réalisme. Au final, les tableaux seront vendus aux enchères au profit du Ballet de Mayotte.

Marcel un artiste au grand cœur ? La modestie l'empêche de le dire, mais ses actes le prouvent. "Jusqu'à cette année, je profitais des décrochages pour remercier des amis, des gens qui m'avaient donné un coup de main en leur donnant les tableaux. Cette année, je me suis dit pourquoi ne pas en faire profiter les autres ? Du coup, les 9 tableaux actuellement exposés dans le magasin Jumbo Score seront donnés au Lion's Club et vendu aux enchères au profit de leurs œuvres caritatives".

Mieux vaut profiter de cette exposition, puisqu'après 17 ans passés entre Mayotte et les Comores, Marcel envisage de se rapprocher de la Métropole. Il est d'ailleurs invité cet été au Marché d'été de la peinturlure de l'association Afriqu'autrement, au mois d'août à Saint-Gilles-Croix-de-Vie en Vendée.

 

Marion Châteauneuf

 

L'exposition de Marcel Séjour aura lieu du 24 mai au 5 juin dans la galerie du centre commercial Jumbo Score. Vernissage le 24 mai à partir de 19 heures.

Blog de l'artiste : http:/comores-mayotte-art.blogspot.com

 

Retrouvez toute l'actualité culturelle de Mayotte chaque semaine dans Tounda – 1€ en kiosque.

23/04/2010 – Sport : UNSS – Finales de kayak monoplace

 

 

{xtypo_dropcap}L’{/xtypo_dropcap}activité kayak est proposée dans le cadre de l’UNSS aux élèves de collèges et de lycées de l’île. Dans un premier temps, "il y a une phase d’initiation tous les mercredis pour la découverte de l’activité avec différentes formules liées au kayak", comme le précise Lionel Marin, directeur du sport scolaire à Mayotte au sein de la cellule EPS. Puis par la suite, on procède à des compétitions de district.

Ainsi, ce mercredi à Musicale plage, trois districts étaient représentés. Le premier concerne les collèges de Kani-Kéli, de Tsimkoura et les lycées de Sada et Chirongui. Le deuxième intéresse les élèves des collèges de Dembéni et Bandrélé. Enfin, le troisième district rassemble les collégiens de M’gombani, Doujani et Labattoir. Chaque district a procédé à des rencontres pour permettre à cinq élèves de participer à la finale académique du jour.

Les catégories engagées concernaient les benjamins et benjamines, les minimes filles et garçons et les cadets-juniors également en filles et garçons. Quatre-vingt dix élèves étaient présents à ces finales académiques. Les élèves se sont affrontés aux cours de séries sur un parcours composé de bouées. Le départ s’effectue lancé de la plage, et la première difficulté rencontrée par les participants est de monter le plus rapidement possible dans l’embarcation pour commencer à pagayer.

Le passage des bouées constitue également un temps fort de la course, puisque les jeunes doivent le plus habilement possible effectuer ce changement de direction avant de reprendre de la vitesse. L’arrivée est, elle, jugée sur la plage à l’endroit où les kayakistes ont débuté leur épreuve.

 

"Faire le pont entre le sport scolaire et le sport fédéral"

 

A l’issue de chaque série, deux élèves sont qualifiés pour la suite et les meilleurs troisièmes ont été repêchés au temps. C’est ainsi que se sont enchaînés les manches tout au long de l’après-midi dans une ambiance conviviale et sous les encouragements des camarades et des professeurs présents. A noter que le sport scolaire insiste sur la participation des élèves à l’organisation et au suivi des épreuves.

Ainsi, on peut voir de "jeunes officiels" qui donnent le départ et prennent les temps au chronomètre. D’autres sont sur le parcours pour veiller au bon déroulement de l’épreuve comme Anis, en classe de 4ème au collège de Dembéni : "Je fais l’arbitre pour voir si les élèves respectent bien les règles du kayak. Je suis juge pour le passage des bouées". Ce sont également des élèves qui effectuent les classements.

Le développement des activités nautiques est un des axes forts pour l’UNSS à Mayotte. L’île, avec comme atout majeur son lagon, offre un formidable terrain de jeu pour les élèves des collèges et lycées. Le kayak est un bel exemple, à l’image de Chanfi, du collège de Bandrélé, champion académique dans la catégorie minime : "En fait j’aime toutes les activités nautiques : voile, kayak et catamaran".

"Lors du dernier raid, il y avait les conseillers techniques kayak qui étaient présents aussi. Créer des liens entre les ligues et le sport scolaire pour que les élèves se retrouvent le week-end dans les compétitions. Pour l’instant, il y a très peu de ligues et de comités qui proposent aux jeunes des activités", comme le précise Lionel Marin.

 

Olivier Beloeil

 


Classements

 

Benjamims

1 Daniel Aboubacar (Tsimkoura)

2 Garbin Richard (Labattoir)

3 Ahamadi Mouhamaddi (Labattoir)

Benjamines

1 Perrine Guégan (Doujani)

2 Bastoi Fraida (Kani Kély)

3 Remery Bérénice (Labattoir)

Minimes garçons

1 Bédimansy Chanfi (Bandrélé)

2 Mouhamadi Abdallah (Tsimkoura)

3 Moustoifa Moudjitaba (Tsimkoura)

Minimes filles

1 Issouffou Abassi Charmia (Bandrélé)

2 Said Houriati (Doujani)

3 Soudjae Dhoinifati (Tsimkoura)

Cadets-Juniors

1 Benjoumoi (Chirongui)

2 Yassiri Ahamadi (Sada)

3 Mohamed Abdallah (Bandrélé)

Cadettes-juniors filles

1 Ahamadi Nassinati (Sada)

2 Hassani (Chirongui)

3 Ahamadi Mafouzana (Sada)

23/04/2010 – Vie des communes : Mamoudzou

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}e développement de Mamoudzou était au cœur des discussions mercredi soir dans la salle des délibérations de la mairie. Tout d'abord la Zac (Zone d'aménagement concerté) d'Hamaha, dans les cartons depuis de nombreuses années. C'est la première opération d'aménagement mixte public-privé à Mayotte et l'unique opportunité pour une offre nouvelle de logements à très court terme.

Il y a d'abord un problème technique sur l'arrêté de DUP (déclaration d'utilité publique) qui doit être réglé rapidement, promet la préfecture. Le plan de financement, qui prévoit près de 18 millions d'euros d'investissement étalés de 2010 à 2015, a été validé par les trois partenaires (Etat, CDM et commune), mais il reste à fixer la part respective de chacun.

Enfin, le dernier obstacle concerne le financement de l'aménagement du rond-point d'accès, qui doit être situé à l'entrée de la zone, avec un accès de l'autre côté à la décharge et à la plage du Pendu. Evalués à 2,4 M€, les travaux devraient débuter d'ici 2011, grâce aux 100.000 € de crédits de paiement votés cette année par le CG pour financer les études préalables.

 

Le transport urbain ne fait pas partie du Contrat de projet

 

Deuxième sujet d'importance : la création d'une ligne de transport collectif dans le Grand Mamoudzou. Depuis 1995, les différentes études ont constaté que la voiture particulière est favorisée par rapport aux autres modes de transport, et observent une congestion croissante des réseaux, surtout sur l'axe RN1/RN2.

Depuis un an, la mairie a entamé des démarches pour agir en 2 étapes : une optimisation de cet axe pour des actions "flash" en 2010-début 2011 et la création de la ligne proprement dite en 2010-2013 avec une assistance à maîtrise d'ouvrage (AMO). La ville a sollicité 2,4 M€ au comité de pilotage du Contrat de projet, financé à 80% par la CDM et 20% par l'Etat. Elle a déjà reçu les offres pour l'AMO, mais toutes les procédures ont subitement été suspendues depuis le mois de février.

Alors que le transport urbain était inscrit dans le document du Contrat de projet daté d'avril 2008, le préfet a appris à l'assistance qu'il ne s'agissait en fait que du transport inter-urbain, puisque le transport collectif à Mamoudzou relève d'une compétence communale. Il a demandé à ce que la commune participe aussi financièrement à ce projet, en concertation avec le conseil général qui vient également de lancer une AMO pour le transport interurbain.

La première étape prévue par la mairie pour les études d'optimisation de l'axe RN1/RN2 doit coûter 350.000 €, mais seuls 100.000 € ont été débloqués par le conseil général. Le plan de financement doit donc être revu, avec peut-être une partie du Fonds exceptionnel d'investissement (FEI) du ministère de l'Outremer et un complément possible par le 10ème Fed (Fonds européen de développement) qui sera consacré aux transports.

 

La "piscine de Kawéni" sera asséchée mécaniquement…

 

Troisième sujet abordé : la désormais célèbre "piscine de Kawéni", officiellement propriété du conseil général. Alors que les agents s'attendaient à ce qu'elle s'assèche avec la fin de la saison des pluies, il s'avère que la piscine est en réalité alimentée en permanence, vraisemblablement par les réseaux d'eaux usées de l'immeuble Coralium et de la caserne des sapeurs-pompiers. Une vérification par le Sieam (Syndicat d'eau et d'assainissement de Mayotte) est en cours.

Le remblaiement de l'ancienne plate-forme des Hydrocarbures aurait aggravé ce problème récurrent depuis quelques années. La première action du conseil général sera d'assécher mécaniquement la "piscine" et de faire une intervention "pansement" cette année, pour rétablir la circulation.

Pour trouver une solution à plus long terme, une étude préalable de 60.000€ sera financée cette année par le FEI, car la réhabilitation complète du réseau d'eaux pluviales sur cette zone ne fait pas partie du programme du 9ème Fed, bien qu'elle concerne quasiment toute la zone industrielle. La maîtrise d'ouvrage sera confiée à la commune, même si le financement de la réhabilitation des réseaux d'eaux pluviales, qui n'ont fait l'objet d'aucune concertation lors de leur construction, sera assuré par le conseil général et l'Etat.

Un projet datant de 2007 visant à refaire le CCD14, qui supporte 10.000 véhicules par jour, pour un coût évalué à l'époque à 4 M€, devrait également être réactivé.

 

Une approche par secteurs pour aménager le front de mer

 

Enfin, dernier dossier en souffrance : l'aménagement global du front de mer. En 2007-2008, un groupe de travail et un comité de pilotage formé de représentants de l'Etat, de la CDM, de la mairie, de la CCI et de la Sim avait préconisé la consultation pour un mandat d'études d'orientation à 900.000€. En 2009, le conseil général avait assuré qu'il financerait cette opération, mais a finalement annoncé en février 2010 qu'il n'accompagnera pas la ville dans la mise en œuvre de ce projet, à cause des difficultés financières qu'il rencontre depuis le contrôle de la Chambre territoriale des comptes.

Selon la préfecture, l'avant-projet dessiné par la Sim est suffisant et il faut désormais avoir une approche par secteurs, plus réaliste qu'une AMO globale, afin d'être opérationnel à court terme face à la pression des investisseurs, notamment le projet de l'hôtel Président sur la jetée, qui doit sortir de terre en 2011.

Le ponton des croisiéristes, celui des pêcheurs, la marina, la gare routière, l'espace des brochettis, l'aménagement de l'arrivée de la barge, le parking du marché prochainement géré par la CCI… Tous ces projets ont déjà bien avancé et une nouvelle étude d'aménagement global ne serait pas nécessaire, car les enjeux sont urgents et l'approche trop complexe.

Rappelant que l'Etat est propriétaire du front de mer via la ZPG (Zone des pas géométriques) qu'il a vocation à rétrocéder à la commune, le préfet a proposé que se mette en place une équipe projet au niveau de la mairie pour coordonner les différents projets, plutôt que de verser près d'1M€ à un bureau d'études.

 

Julien Perrot

23/04/10 – La brique mahoraise à la Maison de l’architecture

Annoncée en septembre dernier lors de l'assemblée générale de l'association Art-Terre, l'exposition sur la brique de terre compressée (BTC) de Mayotte aura lieu du 4 mai au 4 juin à la Maison de l'architecture en Ile-de-France. Les panneaux de cette exposition pourront ensuite être utilisés dans d'autres écoles d'architecture en Métropole et à la Réunion, et bien sûr à Mayotte.

Le vernissage aura lieu le mardi 4 mai à 18h en présence de Michel Perrot, président de la Maison de l'architecture en Ile-de-France, de Dominique Tessier, président du Conseil régional de l'Ordre des architectes d'Ile-de-France, de Mustoihi Mari, maître d'ouvrage au Smiam et président de l'association Art-Terre, et de Vincent Liétar, architecte à la Sim et commissaire de l'exposition. Il sera suivi d'une soirée-débat à 19h sur le thème "Architecture et développement local" avec Patrice Doat, fondateur de "CRATerre", Attila Cheyssial, architecte-sociologue, Mustoihi Mari, Fayaduiddine Maanli et Vincent Liétar.

Voici la présentation de cette exposition intitulée "Construire en terre mahoraise" : "Jeunes diplômés des écoles d'architecture de Paris ou de Lille, ils sont partis il y a plus de trente ans dans l'océan Indien et ont commencé leur pratique d'architecte à Mayotte, petite collectivité de 375 km² considérée sans ressources ni technologie locale.

Un des tous premiers facteurs du développement économique et social, la latérite, terre du sol mahorais, transformée en brique de terre comprimée (BTC), a été un formidable instrument d'essor du bâtiment et de production d'une architecture moderne autour du logement social et des équipements à créer. Ils ont fait appel à "CRATerre", centre de recherche spécialisé dans la construction en terre à l'école de Grenoble, aux "Compagnons du devoir" pour former les artisans, maçons, charpentiers, menuisiers.

Avec la "cellule habitat" de la direction de l'Equipement, avec la Sim, l'opérateur local de l'habitat, ils ont mis en place les outils financiers, techniques et opérationnels de l'accession au logement pour près de 18.000 familles. Avec des milliers de logements et des dispensaires, écoles, collèges, lycées…, la BTC a fait ses preuves pour ses performances économiques, thermiques, architecturales.

Il reste à la confirmer aujourd'hui comme le meilleur facteur du développement durable et d'une urbanisation devenue plus délicate et des nouveaux enjeux qui s'imposent à la société mahoraise en pleine mutation."

23/04/2010 – Les 10 ans de Mayotte Hebdo

 

 

Les 10 ans de Mayotte Hebdo : 10 ans… de perles

 

 

Une étape importante pour Mayotte qui vient d'affranchir un pas de géant

 

Faux départ pour le quadruple champion sortant, clouté au standing bloc.

 

Ni sa mère ni sa sœur n'ont pu l'arraisonné.

 

Un Mahorais résonne désormais comme un Européen

 

Les voleurs se sont frayé un passage à travers le grillage, soigneusement ciselé

 

Les pensionnaires de la maison d'arrêt de Majicavo ont paniqué à la suite d'un débit d'incendie

 

Des discours à base de morale laïque, de respect des valeurs humaines, républicaines, de foie et de traditions locales"

 

De par son expérience dans sa vie professionnelle, et notamment son passage aux "Printemps Osmane", respectable magasin de mode à Paris,

 

Thierry Vigneron, ex-champion de France en course à la perche

 

Un coup de pied l’atteint au bras droit et lui cause une fissure du tibia.

 

Un peu plus tard, j’ai découvert à travers l’Histoire et mes diverses lectures : Lénine, Staline, de Gaule, Rodolphe Hitler, Mahatma Gandhi, Ché Guevara, Fidel Castro, J. F. Kennedy, Martin Luterking, pour ne citer que ceux-là.

 

Histoire de donner la chance à tout un chacun de se retrouver dans son assiette au long de ce mensuel de recueil divin.

 

Toutefois, la gélation des affaires courantes du conseil général

 

Qui dit dossiers dit politique de développement, notamment en ce qui concerne la circonscription de la carte subdivisionnaire territoriale.

 

des systèmes d'irrigations, déclinables en pendulaire ou en goûte à goûte

 

La boue et les flaques d'eau remplacent la terre, et les parchemins deviennent de vrais parcours du combattant

 

Encore six ans pour jouir du travail réalisé dans les scolaires

 

L'acier des structures a été galvanisé à la chaux puis peint avec de la peinture epoxy

 

D'entrée de jeu, deux grandes formations ont jeté l'étalier.

 

Odeurs nauséabondes et détritus des W.C. (papiers culs, couches géniques et autres) accompagnés des eaux usées qui débordent des fuites de fosse optique desservant le bâtiment

 

Repousser les thoniers senneurs à 30.000 nautiques

 

L'offre en lampes électroniques se substitue peu à peu à celle des lampes indécentes.

 

Apprécié par les femmes, il vente la beauté de nos îles

 

Qualification étrillée pour Jeunesse canon et Scolo dunks

 

L'arbitrage de Saïd Moigni, très contesté, a failli mettre la poudre au feu…

 

Le week-end dernier, la commission technique, sous le Gide du trio Naouirou Issoufali, Anrchimed Maturaf et Darouèche Maeva

 

Les matches auront lieu mardi 11 novembre prochain, journée fériée commémorative de l'armistice, prise de la Bastille.

 

Pour le déplacement, elle a facturé au vice-rectorat et aux classes AIS de PPF la maudite somme de deux cents euros.

 

bien que ça ne fasse pas partie de leur tas de thé

 

ses deux bourses lui suffisent amplement pour joindre les deux bouts tous les mois.

 

Contrairement aux autres femmes ultramarines, métropolitaines, qui se sont effrayées un chemin

 

telles sont les tâches auxquelles doit se marteler le SIDPC

 

Mais ceux qui se sont levés de bonheur ont pu passer

 

Le coach des oranges et noirs de la Colas, Raymond Payet, chef de sentier dans l'entreprise

 

Etait-il saint d'esprit lorsqu'il a commis cet acte, lui seul connaît la réponse.

 

Pour si retrouvez avec la numérotation téléphonique

 

beaucoup de Mahorais qui s'appelaient au départ M'ku en sont arrivés à s'appeler Mohamed, Abderéhmane ou encore Saïd pour railler de leur passé une vie de servitude

 

une coalition de gauche à Mayotte, "faite de briques et de brocs

 

Encrée dans le domaine de la marine depuis plus de deux ans

 

Youssouf tente ici et là de gagner son calepin,

 

la déception se lisait sur les lèvres des sinophiles qui s'étaient déplacé en masse pour voir ce court métrage qui retrace l'histoire de Mayotte avant l'arrivée de la Sim

 

Nous puisons l'eau dans des puits qui se trouvent un peu plus bas du jardin. Nous la ramenons dans des sots sur nos têtes jusqu'ici

 

Opter pour le lavage à la main n'est pas une tache facile

 

Ses partenaires restent quasiment les mêmes, principalement la Colas, la Sogéa, Télérama…

 

Le lundi 26 mars de la semaine suivante, des agents de la Police de l'Air et des Sans Frontières débarquent sur les lieux

 

D’où l’idée essoufflée par une organisation française non gouvernementale

 

Le Cnam résonne d'ailleurs plus en terme de projet que de diplôme.

 

"vendre plus de 50 litres dans des jerricanes en plastique c'est interdit. Et en flux métallique, pas plus de 200 litres"

 

Une nouvelle enseigne commence à gagner ses jalons de qualité par le bouche à oreille.

 

Elle va s’acquérir de trois engins début octobre dont un Tract-Opel.

 

le clandestin s'en est pris à l'agent de la Paf en lui assommant plusieurs coups sur le visage, avec un marteau et une pierre de biche

 

M. Chebane a été un grand enseignant, un grand monsieur qui a éduqué les plus grands politiciens de l'île : le dessinateur Adrien Giraud, l'ancien sénateur Martial Henry.

 

Il a donné un coup de tête à son interlocuteur, lui occasionnant 15 jours de RTT.

 

Depuis 3 saisons, le FCM alimente son box-office avec des titres de champion, qui ont commencé à partir de l'air Zaïdou Tavanday

 

des enfants dans les chants d'ylang

 

mais leur réveil s'est avéré être un grain trop tardif.

 

Pas vraiment de surprises dans la constitution du groupe. Mais les taux se resserrent

 

C’est vrai qu’au pays des aveugles les bornes sont rois

 

une première séance de dégustation est organisée pour sélectionner les variétés qui plaisent au palet mahorais

 

il travaille sur le montage de projet, apprend de nouveaux jeux et de nouveaux comtes

 

dans les anales très remplies de cette école déjà connue

 

Une partie des constructions en taule a disparu

 

à pied ou en taxi ils sont prêts des endroits stratégiques

 

Abdoul Anziz, est un musicien imminent de la formation musicale de son village Scolopendre

 

sur son siège qui surplombe l'étendue d'eau rosie par les centaines de milliers de flamands rose

 

Pompiers, policiers et agents de la direction de l'Equipement se sont déployés pour dégager le corps de la victime enfoui sous les dégâts.

 

Un exploit parmi tant d'autres pour lui depuis son adhérence au sein du RCM en 2005.

 

Le responsable administratif de DNC estime qu'il y a "l'anguille sous la roche" dans cette affaire.

 

le choix individuel des joueurs et le schéma tac-tic du jeu

 

l'association de water-polo de Mayotte continue de se faire plaisir les mercredis soirs, tout en tentant d'encrer la pratique au sein de quelques villages mahorais

23/04/2010 – Musiques du monde

 

 

{xtypo_dropcap}S{/xtypo_dropcap}orti précisément le 29 mars 2010 chez l'éditeur Harmonia Mundi dans la collection Ocora sous le thème des musiques traditionnelle de la chaîne Radio France, l'album "France – Mayotte, Debaa, Chant des femmes soufies" met en avant le debaa qui n'est autre que le genre musical mahorais le plus pratiqué à Mayotte par les femmes. Chaque village a au moins un shama (un groupe) de debaa en son sein.

Ayant obtenu le Prix France Musique des Musiques du monde en 2009, le chant des femmes soufies de Mayotte méritait d'être exposé au monde. Radio France se devait de sortir un album dédié au debaa de Mayotte. Sous la direction artistique de Françoise Degeorges, une équipe de la chaîne française est venue enregistrer les belles voix mahoraises, pendant 12 jours en décembre 2009. La prise de son et le mixage ont été réalisés par Yann Costa et le montage par Philippe Malidin.

L'album sur le debaa de Mayotte est réalisé avec les cinq meilleures madrassatis (écoles) locales, celles qui ont été sélectionnées à l'issue du concours de debaa organisé à Mayotte en janvier 2008 par la direction des affaires culturelles du conseil général. Nidhoimiya de Hamjago, Salamia de Bambo-Ouest, Madania de Bouéni, Toyaria de M'tsangadoua et Nourania de Tsimkoura composent cet album, interprétant chacune deux titres, un shadi et debaa.

L'album sur le debaa de Mayotte est accompagné d'un livret illustré expliquant en français et en anglais les origines et la pratique du genre et présentant les interprètes et les titres. Le texte est signé Abdoul-Karime Ben Said et Victor Randrianary et les photographies Charles Le Gargasson.

 

Un disque avec les meilleures madrassatis de l'île…

 

La madrassati Nidhoimiya de Hamjago existe depuis 31 ans. Shama connue et reconnue pour son talent, Nidhoimiya est le lauréat du concours de debaa organisé à Mayotte en 2008. Un prix qui lui a permis de représenter dignement Mayotte aux Orientales en France. Missiki Madi et Raïmina Soufiane sont les interprètes de la célèbre formation de Hamjago.

La madrassati Salamia de Bambo-Ouest fête ses dix ans cette année et compte aujourd'hui 80 membres. Elle est présentée comme la plus jeunes des formations locales. Salamia a eu l'occasion de partager son savoir-faire en France métropolitaine et en Belgique. En 2009, elle a participé aux festivals "Les temps chauds", "Musiques d'ici et d'ailleurs", "Boulogne" et "Sfinks Festival" à Bruxelles. Ansifati Halidi et Bibi Mariame Halidi sont les principales chanteuses de Salamia.

La madrassati Madania de Bouéni existe depuis 22 ans. Madani fait partie des ensembles les plus actifs de l'île. Elle a pu étoffer son image en 2005, grâce à l'émission de France 5 animée par Rachid Arab "J'ai rendez-vous avec vous" tournée dans l'île. Madania a aussi eu l'occasion d'exposer son talent sur plusieurs scènes internationales : "Womad Festival" en Grande-Bretagne, "L'été musical" à Bergerac (France), "Uppsala" en Suède, "Womex" au Danemark ou encore à l'île de la Réunion. Les deux principales interprètes de cette formation bouénienne sont Saloua Abaine et Anziza Abdou.

 

… et distribué à l'échelle internationale

 

Un des plus anciens shama de debaa, la madrassati Toyaria de M'tsangadoua, promeut les danses traditionnelles mahoraises, plus particulièrement le debaa, depuis 36 ans et est composée de 50 membres. Toyaria a participé l'an dernier au Festival "Babel Med Music" à Marseille (France) à l'issue duquel le Prix France Musique des Musiques du monde a été décerné au genre debaa. Les chanteuses vedettes de la troupe sont Nourou et Faïdati Mognéhazi.

La madrassati Nourania de Tsimkoura est fondée en 2000. Après s'être plusieurs illustrée à Mayotte, Nourania a brillamment participé l'année dernière au festival des "Musiques sacrées de Fès" au Maroc, à l'issue duquel elle a enregistré un titre promotionnel pour France Musique. Les deux chanteuses principales de la formation de Tsimkoura sont Haouria Dahalani et Fatima Hamada.

Avec l'album "France – Mayotte, Debaa, Chant des femmes soufies", distribué à l'échelle internationale, le debaa mahorais a de beaux jours devant lui et les premiers à être au comble du bonheur sont ses ferventes défenseuses.

 

Rafik

 

L'album est disponible sur le site internet de Radio France, à l'adresse www.kiosque.radiofrance.fr

 

Retrouvez toute l'actualité culturelle de Mayotte chaque semaine dans Tounda – 1€ en kiosque.

23/04/2010 – Editorial

 

 

{xtypo_dropcap}I{/xtypo_dropcap}l y a parfois des dents qui grincent, qui nous accusent de trop taper sur les uns ou sur les autres. Là-dessus nous sommes toujours dans l'esprit du premier numéro. Nous préférerions relayer l'inauguration d'un collège, d'un lycée, du dispensaire de Dzoumogné, d'une aérogare définitive, se féliciter de l'arrivée du haut débit, célébrer la baisse du chômage… Nous avons pour principes de mettre en valeur les uns et les autres, les initiatives qui nous paraissent heureuses, ambitieuses, courageuses, constructives. Nous pensons qu'un mauvais produit, qu'un mauvais élu, qu'un mauvais esprit s'éteindra de lui-même, disparaîtra tout seul, faisant confiance là à la loi du marché, à la démocratie et à la clairvoyance des citoyens. Pour cela la presse, l'information a toute sa place.

A des collégiens venus nous rendre visite dans nos locaux cette semaine, comme souvent, j'ai rappelé l'importance de la lecture, de l'information. Leurs grands-parents, leurs parents se sont battus pour qu'ils puissent notamment accéder à une éducation de qualité. Ils ont à leur disposition des CDI, des bibliothèques municipales. Ce sont des sources de savoirs, de connaissances, d'ouverture sur le monde. Toute la connaissance du monde est dans les livres. Il suffit de les ouvrir. C'est comme le journal pour notre territoire de Mayotte. Il faut le lire chaque semaine, l'acheter, le faire circuler, car là se raconte le passé, là s'écrit le présent, et se prépare l'avenir. Chacun doit y trouver son intérêt, des idées, des perspectives, des espoirs. C'est ce que nous essayons de réaliser chaque semaine à notre petit niveau. Depuis 472 semaines…

Merci de votre soutien, de votre confiance.

Merci à tous les lecteurs, merci aussi aux annonceurs, aux entreprises, aux uns et aux autres qui se servent du journal pour diffuser leurs messages, relayer leurs informations commerciales, proposer leurs nouveautés. C'est grâce à tous que ce journal a pu exister et se développer pendant ces 10 dernières années, et avec vous tous qu'il pourra continuer pour les décennies à venir, avec vous.

Merci encore

 

Laurent Canavate

22/04/10 – Soutien aux victimes de l’incendie de Kawéni

Lundi 12 avril dernier, un incendie a eu lieu dans le quartier de "mahabourini" à Kawéni. Plus d'une quinzaine de bangas ont été détruits par le feu et une vingtaine de familles vivant déjà dans la précarité se sont retrouvées à la rue, dépendant de la solidarité du voisinage. Afin de répondre aux besoins, l'association humanitaire Solidarité Mayotte a répondu présent à l'appel du service social de la Mairie de Mamoudzou et a proposé de les accueillir en dehors des distributions habituelles, le vendredi 16 avril au matin dans ses locaux, pour une distribution de paniers alimentaires d'urgence. Ainsi, ce sont 20 familles, dont 80 enfants, qui ont été aidés dans le cadre de cet accueil. Les paniers alimentaires ont été préparés en fonction de la configuration familiale et étaient composés de produits de base notamment du riz, du sucre, de la farine, des conserves (sardines et légumes), de l'huile, des céréales, des biscuits et des arachides. L'association précise qu'un "généreux don" de la part de la Laiterie de Mayotte, leur a également permis de leur offrir des yaourts aux fruits. L'association s'est engagée à soutenir certaines de ces familles pour une aide d'urgence mensuelle, aux côtés des aides d'urgence proposées par la Maire de Mamoudzou et la Croix Rouge, "ceci afin d'améliorer leur quotidien et les soutenir pendant ce moment d'extrême difficulté".

22/04/10 – Des regrets pour les Mahorais à Clairefontaine

La sélection U 15 (joueurs nés en 1995) de football de Mayotte dispute actuellement la Coupe nationale de la catégorie à Clairefontaine au Centre technique national de football. Lors de la première journée lundi, les Mahorais ont affronté les Lorrains et se sont inclinés 4 buts à 3. Toutefois, les Mahorais ont effectué des débuts catastrophiques en étant menés 4-0. Ils ont fini par inscrire 3 buts et rendre la défaite moins amère. Hier ils étaient exempts et doivent reprendre la compétition aujourd'hui contre la Corse, la Bretagne, la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie ou encore la Corse. Mayotte est dans la même poule que la Réunion, la Polynésie française, Paris-Ile de France, Rhône-Alpes, Atlantique, la Lorraine, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, la Corse, la Bretagne, le Maine, la Nouvelle- Calédonie, Aquitaine et la Basse-Normandie.

21/04/10 – La circulation aérienne se normalise

Les compagnies aériennes ont profité hier d'une amélioration des conditions météorologiques pour faire partir leurs vols de et vers Paris et Marseille. L'éruption du volcan Eyjafjallajökull a provoqué la fermeture de la majorité des aéroports français depuis jeudi soir empêchant les liaisons vers Paris, Lyon ou Marseille de se faire depuis la Réunion, Mayotte ou Nairobi. Pour Air Austral, seule compagnie reliant Mayotte à l'Hexagone tous les jours, tous les passagers bloqués (environ 150) depuis vendredi ont pu partir hier (mardi) et avant-hier (lundi). "Deux vols sont partis de la Réunion lundi, un en direction de Toulouse et pour Paris. Hier, deux vols sont partis de Paris pour la Réunion alors qu'un vol a décollé pour Paris et un autre pour Marseille" nous a indiqué Didier Salaün, directeur régional d'Air Austral à Mayotte.

Aujourd'hui, ce sont encore deux vols qui partiront de la Réunion pour l'Hexagone. Pour Corsairfly, le vol annulé de vendredi dernier a été programmé hier soir et doit arriver ce matin à 7 h 45 à Pamandzi, mais à l'heure où nous écrivions ces lignes, la confirmation n'était pas encore faite. Les responsables de la compagnie affirment avoir prévenu les 160 passagers que leur vol en direction d'Orly via Antananarivo est programmé ce matin à 9 h. En cas de changement, ils seront prévenus, mais Corsairfly se veut optimiste. En revanche, un nouveau nuage se profile à l'horizon et pourrait bien bloquer à nouveau les aéroports européens dans les jours à venir. Le trafic régional lui fonctionne normalement. Concernant Air Madagascar, le trafic doit reprendre normalement dès ce mercredi.

21/04/10 – Les agents de l’Insee en grève pour être payés à la fin du mois

Les agents de l'antenne de l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) à Mayotte sont en grève depuis jeudi matin pour être payés à la fin du mois, comme tous les autres fonctionnaires du ministère des Finances et leurs homologues réunionnais de la direction régionale. En effet, depuis la réforme des payes opérée début janvier qui les a centralisé au niveau national, les 5 agents (les 2 autres étant mis à disposition du conseil général) ont vu le jour de leur paye fluctuer sans raison apparente : ils n'ont été payés que le 20 février pour le mois de janvier, début mars pour le mois de février, et le 10 avril pour le mois de mars .

"Mayotte ne peut pas être sous le régime de paye sans ordonnancement préalable, car les taux de cotisation sont différents ici. L'administration n'aime pas les cas complexes, l'exception de Mayotte a été mal anticipée", explique Matthieu Morando, le directeur de l'antenne de l'Insee, qui n'est pas en grève mais soutient les revendications "légitimes" des agents. "On n'a pas d'explication sur le motif réel de ces retards. On nous a envoyé une note nous disant qu'on ne pouvait pas entrer dans le nouveau système informatique national de paye et qu'on serait payé vers le 5 du mois, ou sinon on devra donner l'alerte à la direction réunionnaise qui la transmettra à la direction nationale… C'est inadmissible !", tempête pour sa part Jean-Claude Auguste, le directeur adjoint, qui rappelle les contraintes de virements bancaires dans la vie personnelle des agents. "Une lettre qui sera envoyée à la direction générale à Paris est en préparation pour demander une paye à la fin du mois", nous apprend mardi soir M. Morando.

21/04/10 – Grève générale prévue pour jeudi et le 28 avril

De nombreux syndicats seront dans les rues pour suivre les revendications de la journée de grève générale nationale (salaires, emplois précaires), mais aussi pour porter des revendications plus locales. Le rassemblement se fera à partir de 8 h sur le parvis du Comité de tourisme et les principaux points de revendication sont les suivants : l'intégration de tous les agents au sein des fonctions publiques territoriales entre autres. La CGT-Ma et la Cisma-CFDT seront dans les rues le mercredi 28 avril pour les mêmes revendications toujours à 8 h.

21/04/2010 : Festival

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}e Festival des arts traditionnels de Mayotte et la commémoration de l’abolition de l’esclavage ne font plus qu’un, et si la programmation a été réduite sur 5 jours, elle n’en est pas moins intéressante. La Dilce a l’ambition de faire de ce festival « un musée vivant ». « Ce grand évènement entre cette année dans sa troisième édition, il ambitionne, encore une fois, d’être l’espace public d’exhibition de toute la diversité de notre culture à travers ses danses, ses chants et son artisanat ».

En effet, cette année, la culture swahilie est mise à l’honneur avec entre autre la venue d’artistes kenyans : musiciens, danseurs… La troupe Kitana Bin Kalam, composée de percussionnistes, danseurs et chanteurs, se produira à deux reprises sur le parvis du front de mer de Mamoudzou. Ces derniers proposent des chants et danses kenyans, mais aussi mélangés avec d’autres rythmes africains de la côte est-africaine. Ils chantent en swahili, français, anglais et giriama.

Sandra Nkaké en concert unique le 24 avril

Le spectacle « Mnavi vuta, nkivuté », basé sur un poème en swahili littéraire, sera également présenté à deux reprises par une troupe kenyane, « proche du cérémonial soufi, le spectacle cherche à exalter les sens par les mots et les sonorités musicales… »

Autre évènement de ce festival, la venue de la chanteuse Sandra Nkaké en concert le 25 avril au cinéma de Mamoudzou. La chanteuse d’origine camerounaise a présenté son premier album « Mansaadi » cette année et est déjà considérée comme une artiste soul incontournable, dont la musique se situe dans la lignée d’Eryka Badu et Macy Gray. « A Mayotte, elle fera un concert unique qui tonnera comme un rappel de l’héritage africain de la diaspora du grand continent », affirme la Dilce.

Tout au long du festival, une exposition intitulée « Les portes swahilies » sous-titrée « Influences croisées et partagées le long de l’océan Indien occidental », sera visible dans le hall du comité du tourisme. L’exposition a été réalisée par Marie-Pierre Ballarin, chercheuse de l’IRD, et Abdullah Mubarak Abdulqadir, conservateur au musée de Lamu (Kenya), et « met en lumière la diversité et la constance des influences culturelles (de la côte swahilie) ».

Kabar poétique pour la commémoration de l’abolition de l’esclavage

Une conférence aura lieu dans la salle de cinéma le 24 avril, portant sur « les chants soufis dans les société swahilies de l’Afrique de l’Est, fonction sociale et pratique spirituelles ». Des démonstrations de débah, maoulida ya shengé et dahira auront évidemment lieu durant le festival.

Enfin, le jour de la commémoration de l’abolition de l’esclavage, mardi 27 avril, le kabar poétique de Mlaili Kondro intitulé « Malo » sera présenté sur le front de mer de Mamoudzou dans la soirée. « Malo est une évocation basée sur les textes phares des chantres de la liberté de l’Homme noir et de l’Homme tout court, tels Aimé Césaire, Edouard Maunnick. (…) « Malo » s’inspire de la cérémonie du rumbu en donnant la parole aux esprits des esclaves à travers le récit de la légende de Malo ».

Ce jour-là, un village traditionnel sera monté sur le front de mer, ainsi qu’un défilé sur les tenues swahilies et macuas aura lieu dans l’après-midi.

Marion Châteauneuf

Tous les évènements de la troisième édition du Fatma et toute l’actualité culturelle chaque semaine dans Tounda – 1€ en kiosque.

20/04/10 – Grève générale prévue pour les 22 et 28 avril

La journée de jeudi va peut-être paralyser l'île puisque de nombreux syndicats seront dans les rues pour suivre les revendications de la journée de grève générale nationale (salaires, emplois précaires), mais aussi pour porter des revendications plus locales. Le rassemblement se fera à partir de 8 h sur le parvis du Comité de tourisme et les principaux points de revendication sont les suivants : l'intégration de tous les agents au sein des fonctions publiques territoriales, d'Etat et hospitalière en tenant compte des anciennetés passées au sein de la fonction publique de la CDM, la titularisation de tous les contractuels, l'alignement immédiat et sans condition du SMIG local sur le SMIC national, l'indexation des salaires, la retraite, etc. La CGT-Ma et la Cisma-CFDT remettront le couvert le mercredi 28 avril pour les mêmes revendications toujours à 8h.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes