Accueil Blog Page 624

A la rencontre de…Faridy Attoumane

{xtypo_dropcap}Q{/xtypo_dropcap}uand Faridy Attoumane a quitté l’île aux parfums avec son baccalauréat G2 (gestion et comptabilité), pour poursuivre des études d’AES, mention gestion des entreprises, il s’est juré de revenir pour s’investir dans la vie économique et sociale. Mais à l’époque, il ne se doutait pas qu’il agirait dans un domaine aussi primordial pour le développement de l’île que la lutte contre l’illettrisme.
Après plus de dix ans d’études entre Strasbourg et Paris, Faridy Attoumane revient s’installer à Mayotte avec une maîtrise d’AES gestion des entreprises et de sciences politiques, et c’est par le plus grand des hasards qu’il va entrer à la DTEFP. « En 99, la DTEFP jouait le rôle d’agence pour l’emploi et la personne que j’ai rencontrée, alors que je venais déposer ma candidature, m’a parlé de son propre poste qu’il allait quitter quelques mois plus tard. Il m’a fait rencontrer le directeur de l’époque, M. Philippe Nicolas qui m’a proposé un poste de chargé de mission accompagnement des publics adultes », se souvient M. Attoumane.

« Apprends à quelqu’un à pêcher plutôt que de lui donner à manger »

A l’époque, la plupart des dispositifs concernait les 16-25 ans; pour les demandeurs d’emploi plus âgés, rien n’était prévu. « L’avantage d’un territoire petit comme Mayotte, c’est que les résultats sont rapidement visibles. Ainsi, les 1ers premiers bénéficiaires des formations ont obtenu des emplois et cela a créé une sorte d’émulation… Je suis adepte du précepte : « apprends à une personne à pêcher plutôt que de lui donner à manger » », relate Faridy Attoumane.
Quatre ans plus tard, son nouveau supérieur lui propose de prendre le poste de coordonateur emploi et formation, fonction pour laquelle il participe activement à la réflexion et à la mise en place de la politique globale. Dans ce contexte, Faridy Attoumane contribue à l’élaboration de l’appel d’offres formation et en assure le suivi, il prépare le transfert de compétences de la DTEFP à la Collectivité et participe à l’élaboration du Contrat de projet. Faridy est, par exemple, à l’origine de la formation capitaine 200 et des actions mises en place pour la professionnalisation des acteurs de la mer.
Il accompagne, en partenariat avec la CDM, différentes structures d’insertion et de formation comme le GSMA, l’OIDF, l’Ecole d’apprentissage maritime, le Cemea, la Mission locale ou encore le Crij… Dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’appareil de formation prévue dans le Contrat de projet, l’Etat accompagne les organismes de formation dans leur recherche d’innovations pour les modalités techniques d’apprentissage, « tout ceci dans l’optique d’offrir aux jeunes la possibilité de se former sur place plutôt que de partir en métropole et risquer l’échec ».
C’est en 2005 que le poste de référent illettrisme à Mayotte est créé et lui est proposé. « Il a fallu construire ce poste et la tâche n’était pas facile car l’illettrisme était particulièrement tabou, surtout chez les politiques ! » Le dispositif « Ecole des parents » est alors créé en 2006, d’abord de manière expérimentale, puis élargi aux 17 communes de l’île dès l’année suivante. Aujourd’hui, le dispositif est reconnu à l’échelle nationale et l’on compte 28 sites sur l’île. Mayotte n’était pas inscrite au sein de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme et, malgré le soutien de cette institution, Faridy Attoumane a du mener des actions pour que l’île soit visible et reconnue.

« Dans notre société, il n’est plus possible de ne pas savoir écrire son nom, c’est une question de développement personnel et d’estime de soi »

L’ancien préfet Vincent Bouvier le nomme alors délégué à la lutte contre l’illettrisme, lui donnant ainsi toute latitude pour travailler. « Mon rôle se divise en trois missions : mesurer, organiser et outiller; ceci visant dans l’ensemble à fédérer et optimiser toutes les énergies pour que les actions soient visibles et efficaces », explique Faridy. Mais le délégué à l’illettrisme ne renie pas pour autant ce qui a été fait dans les années précédentes. « Beaucoup de choses ont été faites par l’Education nationale et si le taux d’illettrisme et d’analphabétisme est tel, cela n’a rien à voir avec l’école, c’est un retard général. Mayotte est un fabuleux laboratoire d’expérimentation, beaucoup de choses ont été faites ailleurs et le but n’est pas de les calquer ici pour reproduire les mêmes erreurs », insiste M. Attoumane.
Contrairement aux politiques, la population concernée est tout à fait consciente de ses lacunes et a adhéré dès le départ à l’Ecole des parents. « Dans notre société, il n’est plus possible de ne pas savoir écrire son nom, c’est une question de développement personnel et d’estime de soi. Les stagiaires veulent retrouver leur place au sein de leur famille et de la société mahoraise en général. Il faut savoir que contrairement aux autres formations, les parents ne sont pas rémunérés, et nous sommes le seul territoire de France où l’Education nationale accepte d’ouvrir les portes de ses établissements à un public adulte », précise Faridy.
Un grand travail de sensibilisation a été réalisé en parallèle auprès des autres partenaires, pour que les préjugés tombent : « une personne illettrée n’est pas bête ! », a du marteler le délégué pour que le public soit pris en charge de manière convenable. Au-delà de l’Ecole des parents, des actions sont mises en place à la maison d’arrêt de Majicavo, au centre de jour de l’association Tama à Kahani, avec Solidarité Mayotte ou encore Opcalia pour les salariés…
Les efforts de Faridy Attoumane ont été reconnus à l’échelle nationale, par le ministère de l’Outremer qui a publié une circulaire visant à étendre le dispositif « Ecole des parents » aux autres territoires d’Outremer. « Pour une fois que Mayotte est citée en exemple », plaisante Faridy, qui a été convié au Colloque régional sur l’illettrisme qui aura lieu en novembre prochain à l’ile Maurice. Avant de changer de casquette et devenir délégué politique de la ville et chargé de mission régionale illettrisme auprès du préfet. Dans cette nouvelle affectation, Faridy pourra d’avantage s’adresser au public jeune en mettant l’accent sur la petite enfance et les jeunes scolaires, ce qui lui tient à cœur.

 

Marion Châteauneuf

Le lycée de Sada se met à la JDC

{xtypo_dropcap}L'{/xtypo_dropcap}ambiance était studieuse mardi matin dans la salle audio du lycée de Sada. Une trentaine d’adolescents avaient les yeux rivés vers l’écran pour répondre aux questions du test de la JDC. Une télécommande à la main, les jeunes appuient sur la réponse qui leur semble la plus appropriée. Le test consiste à dire si un mot existe ou pas, à savoir si deux mots ont la même prononciation (énergie/énerjie ou encore naman/maman), ou à répondre à des questions sur des textes préalablement lus.
“Les tests étaient faciles, mais ça allait trop vite”, répondra à la fin de la matinée Mahamoud Ahamadi. Cette journée, il la trouve utile. “Cela nous apporte des connaissances sur la vie sociale et cela nous concerne tous. On voit un peu ce qui se passe dans le monde et ça fait réfléchir un peu”, continue-t-il, alors que ses camarades d’un jour se pressent vers la cantine du lycée.

{xtypo_rounded_left1}
Légende photo :
Les 33 participants à la JDC du lycée de Sada ont du répondre à des questions de compréhension sur un texte tiré du roman “Un sac de billes” de Joseph Joffo.
{/xtypo_rounded_left1}
La Journée d’appel de préparation à la défense, rebaptisée depuis juillet Journée défense et citoyenneté, ne se limite pas qu’à ses tests qui servent à repérer les personnes en difficulté avec la lecture. C’est aussi l’occasion de sensibiliser les jeunes Français aux valeurs citoyennes et à l’existence de l’armée.
Ainsi dans la présentation intitulée “Être citoyen français et européen”, l’intervenant du GSMA souligne l’importance du comportement de chacun pour le bien-être de la collectivité et le respect de la loi. “C’est important de tous travailler dans le même sens, de respecter les autres et soi-même. Il en est de même en matière de sécurité routière. Le code de la route doit être respecté, on ne doit pas s’arrêter dans un virage dangereux afin de ne pas mettre les autres en danger”, indique l’animateur. A sa question “quelle est la différence entre le cannabis et l’alcool ?”, l’assistance semble gênée.

La JDC, indispensable pour passer le bac ou son permis de conduire

Mais l’un des élèves, sûr de son fait, répond : “L’alcool, l’Etat gagne de l’argent avec, alors qu’avec le cannabis, il ne gagne rien !”. Les jeunes éclatent de rire alors que le militaire sourit mais avec un air embarrassé. “La différence est que l’alcool est autorisé par la loi sous certaines conditions. On ne doit pas circuler en voiture dans un état d’ébriété par exemple, alors que le cannabis est totalement interdit. Par ailleurs, sachez que quand vous achetez ici du cannabis, vous contribuez à alimenter en argent des mafias”, rétorque l’animateur du GSMA.
Par la suite, plusieurs films sur les conflits dans le monde, ou des reportages montrant des images d’attentats sont montrés. Quelques minutes auparavant, les adolescents ont du s’exprimer sur le sentiment de sécurité existant à Mayotte. Si globalement, ils se sentent en sécurité, certains ont tout de même cité les cambriolages comme source d’insécurité.
Evidemment, comparé à la guerre en Afghanistan, aux récents enlèvements de ressortissants français, malgache et togolais travaillant pour Areva au Niger ou aux menaces d’attentats pesant sur l’Hexagone, la situation mahoraise est bien meilleure. “Même si nous ne sommes pas confrontés à ces événements ici, il faut savoir qu’ils existent. A une heure d’ici, aller à l’école n’est pas forcément un droit. Il faut savoir que vous avez de la chance d’être Français”, se font rappeler les participants de la JDC.
Cette piqûre de rappel permettra à certains d’envisager peut-être une carrière au sein de l’armée, mais s’ils sont venus aussi nombreux, c’est bien parce que la JDC est une condition nécessaire pour passer des examens d’Etat. Sans le certificat de la JDC, il est impossible de passer le baccalauréat ou encore de passer l’examen du permis de conduire. Il est donc conseillé de la faire, quitte à ne pas en voir l’utilité dans un premier temps.

 

 

La JDC, indispensable pour passer le bac ou son permis de conduire

Mais l’un des élèves, sûr de son fait, répond : “L’alcool, l’Etat gagne de l’argent avec, alors qu’avec le cannabis, il ne gagne rien !”. Les jeunes éclatent de rire alors que le militaire sourit mais avec un air embarrassé. “La différence est que l’alcool est autorisé par la loi sous certaines conditions. On ne doit pas circuler en voiture dans un état d’ébriété par exemple, alors que le cannabis est totalement interdit. Par ailleurs, sachez que quand vous achetez ici du cannabis, vous contribuez à alimenter en argent des mafias”, rétorque l’animateur du GSMA.
Par la suite, plusieurs films sur les conflits dans le monde, ou des reportages montrant des images d’attentats sont montrés. Quelques minutes auparavant, les adolescents ont du s’exprimer sur le sentiment de sécurité existant à Mayotte. Si globalement, ils se sentent en sécurité, certains ont tout de même cité les cambriolages comme source d’insécurité.
Evidemment, comparé à la guerre en Afghanistan, aux récents enlèvements de ressortissants français, malgache et togolais travaillant pour Areva au Niger ou aux menaces d’attentats pesant sur l’Hexagone, la situation mahoraise est bien meilleure. “Même si nous ne sommes pas confrontés à ces événements ici, il faut savoir qu’ils existent. A une heure d’ici, aller à l’école n’est pas forcément un droit. Il faut savoir que vous avez de la chance d’être Français”, se font rappeler les participants de la JDC.
Cette piqûre de rappel permettra à certains d’envisager peut-être une carrière au sein de l’armée, mais s’ils sont venus aussi nombreux, c’est bien parce que la JDC est une condition nécessaire pour passer des examens d’Etat. Sans le certificat de la JDC, il est impossible de passer le baccalauréat ou encore de passer l’examen du permis de conduire. Il est donc conseillé de la faire, quitte à ne pas en voir l’utilité dans un premier temps.

Faïd Souhaïli

 

 

{xtypo_info}
La JDC, un dispositif pour détecter les jeunes illettrés
Le directeur du Centre du service national (CSN) de Saint-Denis de la Réunion, le lieutenant-colonel Pascal Morisot était mardi au lycée de Sada pour inaugurer le troisième site de la JDC de Mayotte, après le GSMA de Combani et le collège de Tsingoni. Au vu de la démographie en croissante augmentation et de l’impossibilité pour le GSMA d’accueillir tous les jeunes Français de Mayotte participant à la JDC, le CSN essaie de les décentraliser.
A l’avenir, Mamoudzou et Petite Terre (au Dlem) devraient eux aussi accueillir un site dédié à la JDC. Celle-ci sert à renforcer le lien Nation-Armée, mais aussi à détecter les jeunes en difficultés avec la lecture. A Mayotte, le taux de jeunes entrant dans cette catégorie est inquiétant car il atteint 73,4% (sur presque 3.000 participants à la JDC en 2009) contre 30,1% à la Réunion et 9,2% en Métropole.
Mardi, sur les 33 participants, seuls 7 ont été considérés comme ayant un niveau de lecture et de compréhension du français correct. Pour 10 d’entre eux, un signalement sera transmis à l’inspection académique et à leur établissement scolaire, s’ils le souhaitent. Enfin, pour les adolescents non scolarisés (16), un entretien est prévu avec les membres du CSN, avant d’être redirigés vers la Mission locale.

{/xtypo_info}

23/09/10 – Mise à disposition du public des listes électorales de la CCI

L’arrêté ministériel du 31 août 2010 a fixé la date des élections de la chambre de commerce et d’industrie au 8 décembre 2010. Les listes électorales de la CCI de Mayotte ont été transmises au préfet. Celles-ci sont mises à la disposition du public du jeudi 23 septembre au jeudi 7 octobre: à la préfecture, au secrétariat général pour les affaires économiques et régionales, bureau des affaires économiques à Mamoudzou, du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 14h à 16h ; à la chambre de commerce et de l’industrie, place Mariage à Mamoudzou, du lundi au jeudi de 8h à 12h et de 14h à 17h, le vendredi de 8h à 11h30 et sur le site internet de la préfecture, dans la rubrique « actualité – communiqué de presse », www.mayotte.pref.gouv.fr. Les listes électorales peuvent être consultées sans frais par tout intéressé qui peut également en prendre copie, à ses frais, à la chambre de commerce et de l’industrie de Mayotte, à la condition de s’engager à ne pas en faire un usage commercial.

23/09/10 – Un an de prison pour un pilote de kwassa

Dans la nuit du 20 septembre, les gendarmes maritimes les ont interceptés en mer au large de Dapani. Ils étaient une trentaine à bord d’un kwassa en provenance d’Anjouan. Selon les déclarations recueillis le jeune homme qui comparaissait ce mercredi serait l’un des passeurs. « Je remplissais de temps en temps le réservoir d’essence et j’aidais mais je ne suis pas le pilote », conteste-il. Malgré son jeune âge, ça n’est pas la première fois qu’il rend des comptes à la justice. Le procureur, véronique Compain rappelle qu’en 2009 « il a déjà été arrêté pour des faits similaires, à savoir pilote de kwassa. Il sait ce qu’il fait. » Et les faits ? Le président mentionne la mise en danger de la vie d’autrui dans la mesure ou il n’y avait ni gilets de sauvetages suffisants pour les trente passagers, notamment des enfants de 3 à 5 ans, ni GPS, ni téléphone mobile en cas de naufrage ou de problème. ?Est-ce que vous savez que la République française interdit l’entrée au sein de son territoire par voie irrégulière ? » L’accusé ne dit rien puis avance un « …oui » hésitant. « Donc vous le savez ! » rétorque Alain Mancini. Le jeune garçon est âgé de dix neuf ans selon les expertises osseuses, mais il est bien frêle. D’ailleurs le président Mancini suspend brusquement la séance…quelques minutes plus tard, la séance reprend, il aurait eu des doutes sur l’âge du prévenu… Son avocat plaide pour la clémence du tribunal et évoque « le travail des enfants qui frappe les pays pauvres et les Comores en particulier. Il n’a pas conscience du danger, c’est un enfant, d’ailleurs la plupart des passeurs que l’on voit ici sont très jeunes. C’est la misère et la pauvreté qui le guident. » Pendant que son avocat tente de lui éviter la prison dans une langue qu’il ne comprend pas ; l’adolescent regarde tout autour de lui, impressionné et peutêtre stressé, il bouge sans cesse ses jambes. Il est déclaré coupable et repart vers Majikavo pour purger une peine d’un an, à sa sortie il fera l’objet d’une reconduite à la frontière. Il est interdit de séjour sur le territoire français pour les dix ans à venir.

23/09/10 – Mise à disposition du public des listes électorales de la CCI

L’arrêté ministériel du 31 août 2010 a fixé la date des élections de la chambre de commerce et d’industrie au 8 décembre 2010. Les listes électorales de la CCI de Mayotte ont été transmises au préfet. Celles-ci sont mises à la disposition du public du jeudi 23 septembre au jeudi 7 octobre: à la préfecture, au secrétariat général pour les affaires économiques et régionales, bureau des affaires économiques à Mamoudzou, du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 14h à 16h ; à la chambre de commerce et de l’industrie, place Mariage à Mamoudzou, du lundi au jeudi de 8h à 12h et de 14h à 17h, le vendredi de 8h à 11h30 et sur le site internet de la préfecture, dans la rubrique « actualité – communiqué de presse », www.mayotte.pref.gouv.fr. Les listes électorales peuvent être consultées sans frais par tout intéressé qui peut également en prendre copie, à ses frais, à la chambre de commerce et de l’industrie de Mayotte, à la condition de s’engager à ne pas en faire un usage commercial.

22/09/10 – Le Mémento des prix de la construction en kiosques

De la lisibilité dans les prix des matériaux et des prestations du BTP à Mayotte, plus d’un en désespéraient. C’était sans compter sur la bonne idée de Gaël Cloarec : avec l’aide d’architectes de la place, la complicité d’artisans du BTP et la bonne volonté des enseignes de fourniture de matériaux, ce chef d’entreprise, directeur d’Urban Construction a, durant quatre mois, recensé scrupuleusement tous les prix des matériaux et le coût de leur pose. Il en tire une synthèse comparative dans un mémento. Soit un livre de 52 pages, disponible à la Maison des livres, chez Cananga, Mr Bricolage, à Combani et dans des points de vente du sud de l’île, distribué au prix de 12€. L’ouvrage est construit en trois parties, dont une intitulée : « Tous les prix à Mayotte, fourniture et pose pour le terrassement, VRD, maçonnerie, charpente, couverture, électricité, plomberie, faux plafond, cloison sèche et menuiserie. » L’ouvrage consacre également un chapitre aux normes en vigueur et à venir dans le secteur de la construction, ainsi qu’un développement sur le contenu des différents dispositifs de défiscalisation immobilière applicables à Mayotte. En définitive, ce guide – qui est amené à être mise à jour périodiquement – s’avère aussi précieux pour les professionnels que pour les particuliers, qui y trouveront des repères et des comparatifs essentiels pour tous leurs projets de construction ou de rénovation.

22/09/10 – Nouvelle grève jeudi

Suivant l’appel des syndicats nationaux pour une nouvelle journée de grève et de manifestation contre le projet de réforme des retraites ce jeudi, la CGT-Ma et la Cisma-CFDT annoncent leur association au mouvement et lancent un appel à la grève à l’ensemble des salariés du public et du privé de Mayotte. Les confédérations sont également rejointes par le Snuipp Mayotte, syndicat majoritaire de l’enseignement primaire, qui demande aux enseignants du premier degré de Mayotte de suivre massivement l’appel. « Dans la situation sociale de plus en plus tendue que connaît Mayotte, d’autres revendications spécifiques s’ajoutent », précise l’avis de la CGT et de la Cisma. « Comme en métropole, et en pire, les autorités et les employeurs poursuivent une politique inadaptée en termes d’emplois et de pouvoir d’achat qui accroît les inégalités. Les pressions se dont sur les salaires et l’Etat se désengage de ses missions de solidarité envers les foyers modestes. » Ainsi, les syndicats mahorais feront également grève pour réclamer entre autres la validation par les caisses de retraites nationales de l’ensemble des années de service, l’application des grilles salariales des branches et l’extension des conventions collectives nationales, l’application des régimes indemnitaires Dom Tom et l’application du code national du travail.

Aly Keita en concert unique le 26 septembre

C’est dans le cadre de sa tournée mondiale pour la sortie de son premier album « Akwaba Inisiene » (« Bienvenue en Afrique ») qu’Aly Keita, joueur de balafon, fera escale à Mayotte le 26 septembre. A peine son album sorti, il a été classé dans le top 20 européen des « world music charts ». Cet album rend hommage à la fois au pays où il a grandi, la Côte-d’Ivoire, et à son pays d’origine, le Mali; « Akwaba Inisene » signifie la même chose en Baoulé qu’en Malinke : « Bienvenue en Afrique ». Issu d’une famille de musiciens, Aly Keita a grandi au milieu d’instruments traditionnels tels que le djembe et la kora. Mais son instrument de prédilection deviendra le balafon qu’il construira très jeune de ses propres mains et dont il jouera sans relâche pour briller aujourd’hui aux côtés des meilleurs : Omar Sosa, Rhoda Scott, Etienne M’Bappé, Linley Marthe, Paolo Fresu, Paco Séry, Trilok Gurtu, HansLudemann ou Joe Zawinul… Aly Keita sera en concert le dimanche 26 septembre au cinéma Alpa Joe, à partir de 19 heures. Entrée : 10€.

22/09/10 – Le Mémento des prix de la construction en kiosques

De la lisibilité dans les prix des matériaux et des prestations du BTP à Mayotte, plus d’un en désespéraient. C’était sans compter sur la bonne idée de Gaël Cloarec : avec l’aide d’architectes de la place, la complicité d’artisans du BTP et la bonne volonté des enseignes de fourniture de matériaux, ce chef d’entreprise, directeur d’Urban Construction a, durant quatre mois, recensé scrupuleusement tous les prix des matériaux et le coût de leur pose. Il en tire une synthèse comparative dans un mémento. Soit un livre de 52 pages, disponible à la Maison des livres, chez Cananga, Mr Bricolage, à Combani et dans des points de vente du sud de l’île, distribué au prix de 12€. L’ouvrage est construit en trois parties, dont une intitulée : « Tous les prix à Mayotte, fourniture et pose pour le terrassement, VRD, maçonnerie, charpente, couverture, électricité, plomberie, faux plafond, cloison sèche et menuiserie. » L’ouvrage consacre également un chapitre aux normes en vigueur et à venir dans le secteur de la construction, ainsi qu’un développement sur le contenu des différents dispositifs de défiscalisation immobilière applicables à Mayotte. En définitive, ce guide – qui est amené à être mise à jour périodiquement – s’avère aussi précieux pour les professionnels que pour les particuliers, qui y trouveront des repères et des comparatifs essentiels pour tous leurs projets de construction ou de rénovation.

22/09/10 – Nouvelle grève jeudi

Suivant l’appel des syndicats nationaux pour une nouvelle journée de grève et de manifestation contre le projet de réforme des retraites ce jeudi, la CGT-Ma et la Cisma-CFDT annoncent leur association au mouvement et lancent un appel à la grève à l’ensemble des salariés du public et du privé de Mayotte. Les confédérations sont également rejointes par le Snuipp Mayotte, syndicat majoritaire de l’enseignement primaire, qui demande aux enseignants du premier degré de Mayotte de suivre massivement l’appel. « Dans la situation sociale de plus en plus tendue que connaît Mayotte, d’autres revendications spécifiques s’ajoutent », précise l’avis de la CGT et de la Cisma. « Comme en métropole, et en pire, les autorités et les employeurs poursuivent une politique inadaptée en termes d’emplois et de pouvoir d’achat qui accroît les inégalités. Les pressions se dont sur les salaires et l’Etat se désengage de ses missions de solidarité envers les foyers modestes. » Ainsi, les syndicats mahorais feront également grève pour réclamer entre autres la validation par les caisses de retraites nationales de l’ensemble des années de service, l’application des grilles salariales des branches et l’extension des conventions collectives nationales, l’application des régimes indemnitaires Dom Tom et l’application du code national du travail.

Aly Keita en concert unique le 26 septembre

C’est dans le cadre de sa tournée mondiale pour la sortie de son premier album « Akwaba Inisiene » (« Bienvenue en Afrique ») qu’Aly Keita, joueur de balafon, fera escale à Mayotte le 26 septembre. A peine son album sorti, il a été classé dans le top 20 européen des « world music charts ». Cet album rend hommage à la fois au pays où il a grandi, la Côte-d’Ivoire, et à son pays d’origine, le Mali; « Akwaba Inisene » signifie la même chose en Baoulé qu’en Malinke : « Bienvenue en Afrique ». Issu d’une famille de musiciens, Aly Keita a grandi au milieu d’instruments traditionnels tels que le djembe et la kora. Mais son instrument de prédilection deviendra le balafon qu’il construira très jeune de ses propres mains et dont il jouera sans relâche pour briller aujourd’hui aux côtés des meilleurs : Omar Sosa, Rhoda Scott, Etienne M’Bappé, Linley Marthe, Paolo Fresu, Paco Séry, Trilok Gurtu, HansLudemann ou Joe Zawinul… Aly Keita sera en concert le dimanche 26 septembre au cinéma Alpa Joe, à partir de 19 heures. Entrée : 10€.

Les parents bloquent l’école maternelle à Chiconi

 

Depuis vendredi matin, l’école maternelle de Chiconi Kavani est fermée par des parents d’élèves en colère. La raison : depuis la rentrée scolaire, une classe de moyenne section n’a pas d’instituteur. D’après les parents, un remplaçant assure la classe le mardi et le mercredi, et le reste de la semaine, les élèves sont répartis dans différentes classes. Cette situation devient problématique dans la mesure où certaines classes se retrouvent avec 42 élèves. « Vous imaginez un instituteur devant s’occuper de 42 élèves de maternelle, c’est impossible. Jusque là personne n’est venu nous parler, ni le vice recteur ni même la mairie. On ne s’arrêtera pas tant qu’il n’y aura pas un instituteur pour cette classe, » s’exclame une mère de famille. Pour l’heure, la grille de l’école reste cadenassée. Les instituteurs sont contraints de rester dehors, impuissants face à l’obstination des mères.

Exonération de charges : le Medef à la relance

 

« Le Medef réclame la convocation extraordinaire des conseils d’administration de la CSSM et de la CACM au plus tard le mardi 21 septembre sous l’égide de Monsieur le Préfet ou de son représentant pour décider l’exonération de toutes les charges sociales du mois de septembre 2010 et ainsi compenser forfaitairement les blocages de l’activité économique depuis le début de l’année », écrit le président du Medef Mayotte Michel Taillefer dans un communiqué. Ce dernier, qui avait appelé les chefs d’entreprises au calme lors des récents blocages orchestrés par les transporteurs du Stim, estime qu’à « situation exceptionnelle, solution exceptionnelle »: les entreprises mahoraises qui ont toutes été pénalisées par les successifs mouvements sociaux de la rentrée doivent désormais être dédommagées. Ce mot d’ordre, s’il est entendu, pourrait préfigurer de la visite sur l’île d’une mission interministérielle chargée de déterminer les possibles modalités d’exonération de charges atronales et de création de zone franche d’activité, comme cela est déjà en vigueur dans l’ensemble des autres Dom.

21/09/10 – Mort d’un pêcheur à Majiméouni

Un habitant de Tsimkoura, porté disparu depuis jeudi dernier, a été retrouvé sans vie samedi matin dans la mangrove de Majiméouni, petite localité se trouvant au carrefour de M'zouasia (Bouéni). Parti pour ramener de quoi se nourrir sur les eaux du sud, le pêcheur n'a plus regagné la terre, contrairement aux deux personnes qui l'accompagnaient. Ce sont ces derniers qui ont alerté les gendarmes, en vain. C'est ce mardi que le corps devrait être rendu à la famille du défunt pour qu'elle puisse procéder aux obsèques.

Les parents bloquent l’école maternelle à Chiconi

 

Depuis vendredi matin, l’école maternelle de Chiconi Kavani est fermée par des parents d’élèves en colère. La raison : depuis la rentrée scolaire, une classe de moyenne section n’a pas d’instituteur. D’après les parents, un remplaçant assure la classe le mardi et le mercredi, et le reste de la semaine, les élèves sont répartis dans différentes classes. Cette situation devient problématique dans la mesure où certaines classes se retrouvent avec 42 élèves. « Vous imaginez un instituteur devant s’occuper de 42 élèves de maternelle, c’est impossible. Jusque là personne n’est venu nous parler, ni le vice recteur ni même la mairie. On ne s’arrêtera pas tant qu’il n’y aura pas un instituteur pour cette classe, » s’exclame une mère de famille. Pour l’heure, la grille de l’école reste cadenassée. Les instituteurs sont contraints de rester dehors, impuissants face à l’obstination des mères.

Exonération de charges : le Medef à la relance

 

« Le Medef réclame la convocation extraordinaire des conseils d’administration de la CSSM et de la CACM au plus tard le mardi 21 septembre sous l’égide de Monsieur le Préfet ou de son représentant pour décider l’exonération de toutes les charges sociales du mois de septembre 2010 et ainsi compenser forfaitairement les blocages de l’activité économique depuis le début de l’année », écrit le président du Medef Mayotte Michel Taillefer dans un communiqué. Ce dernier, qui avait appelé les chefs d’entreprises au calme lors des récents blocages orchestrés par les transporteurs du Stim, estime qu’à « situation exceptionnelle, solution exceptionnelle »: les entreprises mahoraises qui ont toutes été pénalisées par les successifs mouvements sociaux de la rentrée doivent désormais être dédommagées. Ce mot d’ordre, s’il est entendu, pourrait préfigurer de la visite sur l’île d’une mission interministérielle chargée de déterminer les possibles modalités d’exonération de charges atronales et de création de zone franche d’activité, comme cela est déjà en vigueur dans l’ensemble des autres Dom.

Les fournitures scolaires devront encore attendre à Mamoudzou

 

Alors qu’il y a quelques jours, les parents de l’école de Tsoundzou 1 criaient leur colère quant à l’absence de fournitures scolaires pour leurs enfants, un conseil municipal à la mairie de Mamoudzou devait avoir lieu samedi pour résoudre le problème. Il s’avère en effet que, contrairement à ce qu’affirmait le chargé de développement éducatif à la mairie de Mamoudzou, Daroussi Ahamadi, les fournitures scolaires n’ont pas encore été commandées. Le conseil municipal devait donc prendre les dispositions pour lancer les commandes, mais la réunion a été annulée en catastrophe la veille à 15h. Les conseillers municipaux n’ont pas eu d’explications précises, mais il semblerait que le maire Abdourahamane Soilihi alias « Ladjo » ait eu peur de se retrouver en minorité samedi puisque certains de ses adjoints l’ont menacé de voter contre le budget modificatif et la commande des fournitures scolaires. En attendant que les élus de la majorité retrouvent leur cohésion, les élèves dans les écoles apprennent sans cahier ni stylo. Au mieux, ils les obtiendront dans 3 mois, soit après le 1er trimestre. Quant à ce conseil municipal, on ne sait pas encore à quelle date il sera reporté.

Education, les contractuels bientôt titularisés

 

Le 15 septembre dernier, le secrétaire général du Snuipp Mayotte, Rivomalala Rakotondravelo, s’est rendu à Paris au ministère de l’Education nationale pour rencontrer le conseiller technique du Ministre chargé des affaires financières, budgétaires et de l’Outremer, en compagnie de Sébastien Sihr et de Philippe Dupont, respectivement secrétaire général et secrétaire national du Snuipp. S’agissant du dossier des contractuels que le syndicat mène depuis 2007, le représentant du Ministre a annoncé que les projets de décret sur la titularisation des instituteurs contractuels ont beaucoup avancé et qu’ils seront probablement publiés avant la fin de l’année et mis en œuvre en 2011. Il a aussi précisé que la titularisation concernera l’ensemble des contractuels recrutés après juillet 2003.

 
 Le conseiller du ministre a également annoncé que le nombre d’intégration des instituteurs de la fonction publique de l’État recrutés à Mayotte dans le corps des professeurs des écoles sera une nouvelle fois revu à la hausse en passant de 108 intégrations cette année à 170 à la rentrée 2011. Pour ce qui concerne l’indexation des salaires, le ministère a renvoyé le syndicat aux ministères de l’Outre mer et de la fonction publique. Une réponse qui déplait à M. Rakotondravelo, « malgré des évolutions encourageantes, qui démontrent une fois de plus que les mobilisations sont nécessaires pour faire avancer les revendications, le Snuipp regrette que le ministère de l’Éducation Nationale refuse toujours de prendre en compte celles concernant l’indexation des salaires et n’apporte pas de réponse concernant les conditions de travail » déplore-t-il dans un courrier. Le Snuipp suivra à nouveau le mouvement de grève nationale du 23 septembre pour la défense des retraites, de même que ses confrères de la CGT et de la Cisma-CFDT, et demande aux enseignants du premier degré de Mayotte de suivre massivement l’appel.

Le CSA intervient auprès de M6 à cause d’un reportage sur Mayotte

 

Lors de son assemblée plénière du 29 juin 2010, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a décidé d’intervenir auprès de M6 après avoir constaté, dans l’émission Enquête exclusive diffusée le 11 octobre 2009, un reportage intitulé « Mayotte : les aventuriers de la France perdue », « dans lequel ont été insérées des images d’archives sans qu’aucune incrustation n’apparaisse à l’écran pour en informer les téléspectateurs, ce qui est en contradiction avec l’article 22 de la convention de la chaîne qui lui prescrit de faire preuve de rigueur dans la présentation et le traitement de l’information et de veiller à l’adéquation entre le contexte dans lequel les images ont été recueillies et le sujet qu’elles viennent illustrer ». Dans ce reportage, les images des émeutes du 27 mars 2008 occupaient une bonne partie du reportage et avaient été insérées de telle façon qu’elles semblaient illustrer le quotidien de la vie à Mayotte.

Les fournitures scolaires devront encore attendre à Mamoudzou

 

Alors qu’il y a quelques jours, les parents de l’école de Tsoundzou 1 criaient leur colère quant à l’absence de fournitures scolaires pour leurs enfants, un conseil municipal à la mairie de Mamoudzou devait avoir lieu samedi pour résoudre le problème. Il s’avère en effet que, contrairement à ce qu’affirmait le chargé de développement éducatif à la mairie de Mamoudzou, Daroussi Ahamadi, les fournitures scolaires n’ont pas encore été commandées. Le conseil municipal devait donc prendre les dispositions pour lancer les commandes, mais la réunion a été annulée en catastrophe la veille à 15h. Les conseillers municipaux n’ont pas eu d’explications précises, mais il semblerait que le maire Abdourahamane Soilihi alias « Ladjo » ait eu peur de se retrouver en minorité samedi puisque certains de ses adjoints l’ont menacé de voter contre le budget modificatif et la commande des fournitures scolaires. En attendant que les élus de la majorité retrouvent leur cohésion, les élèves dans les écoles apprennent sans cahier ni stylo. Au mieux, ils les obtiendront dans 3 mois, soit après le 1er trimestre. Quant à ce conseil municipal, on ne sait pas encore à quelle date il sera reporté.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes