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30 000 clandestins depuis 2007

Vendredi, à 3h10, la brigade nautique de Pamandzi intercepte une embarcation de type kwassa-kwassa.
À cette occasion, le 30 000 ème clandestin est contrôlé depuis la mise en place de l’embarcation Kondzo le 1er mai 2007. Il se trouvait à bord du 1 254 ème kwassa intercepté par cette unité pour la même période.

Par rapport aux années précédentes, le nombre d’interceptions globales effectuées par la brigade nautique a augmenté de +23 par rapport à 2011 (année de la crise franco-comorienne ayant vu le blocage des reconduites), +53 par rapport à 2012 et +59 par rapport à 2013.
Pour l’année 2014 et à ce jour, 295 kwassas ont été interceptés. La barre tragique des 500 kwassas pourrait être franchie avant la fin d’année.
Pour mémoire, en 2013, 476 kwassas ont été interceptés dont 241 par la brigade nautique soit 51 % des interceptions réalisées.

 

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Démantèlement d’un trafic de stupéfiants

L’enquête ouverte sur commission rogatoire permet de procéder au cours des sept derniers mois à l’interception de trois bateaux dans lesquels sont saisis environ 300 kilogrammes de “bangué”. Par ailleurs, les investigations permettent d’établir l’existence d’autres voyages d’importation entre février 2013 et octobre 2013. Une fois à Mayotte, les produits stupéfiants sont écoulés via un réseau structuré de revendeurs que l’enquête permet d’identifier.
Au fur et à mesure de ces interceptions, sept personnes sont interpellées, présentées au juge d’instruction, mises en examen et placées en détention.

Le 5 août, une opération coordonnée de police judiciaire visant à l’interpellation de la probable tête de réseau locale et de membres potentiels de ce trafic est lancée.

Le principal importateur, ses lieutenants et les dealers importants sont placés en garde à vue (5 auteurs), tandis que de nombreux consommateurs sont entendus.

À l’issue de 96 heures de garde à vue, les cinq mis en cause sont présentées devant le juge d’instruction et mis en examen. Trois d’entre eux sont placés sous mandat de dépôt, tandis que les deux autres sont laissées libres sous contrôle judiciaire.

Cette enquête menée depuis plusieurs mois par les enquêteurs de la section de recherches de Mayotte a permis de mettre un terme à un trafic international de cannabis entre Madagascar et Mayotte ainsi que de stopper une filière d’immigration clandestine malgache puisqu’à chaque traversée, en moyenne 15 clandestins montaient à bord des embarcations, au prix de 700 euros environ la traversée, par personne.

Au total, 12 personnes ont été interpellées dont 10 sont actuellement incarcérées. Il est formellement établi que les trafiquants ont effectué au cours des 12 derniers mois, 5 voyages entre Madagascar et Mayotte à bord de bateaux spécialement équipés pour transporter des clandestins et des stupéfiants. Dans ce laps de temps, plus de 450 kilos de cannabis ont été importés sur Mayotte dont 300 kilos ont pu être saisis, soit un prix total à la revente sur Mayotte de 225 000 euros. Trois navires puissamment motorisés ont également été saisis.

La croix rouge et la DEAL, ensemble pour la caravane du secourisme

il s’agit durant cette opération intitulée « caravane du secourisme » d’initier les habitants aux gestes de premiers secours et les prévenir des dangers de la route. 

Pour leur première action, les intervenants ont reçu une trentaine de personnes à la MJC de Hajangua, dans la commune de Dembéni. « On travaille en partenariat avec les communes et notamment leurs services animation. Ceux-ci se chargent de la communication dans les villages, auprès de leurs administrés », révèle Boinali Ibrahim, directeur territorial de l’urgence et du secourisme à la Croix-Rouge française. 

À Hajangua, ce sont des jeunes majoritairement qui sont venus participer à cette matinée de prévention. Concentrés et attentifs aux consignes des intervenants pour les gestes de premier secours, ils le sont un peu moins sur le simulateur de conduite de deux roues. Dessus, les adolescents sont sérieux, mais quelque peu déconcentrés par les camarades, et chambrés lorsqu’ils provoquent un accident de la route…
L’ambiance est bonne, les jeunes se plaisent, les intervenants font passer les messages : la caravane du secourisme a bien démarré. Une matinée ne suffisant pas pour s’imprégner entièrement de ces mesures de prévention, la croix rouge espère, grâce aux communes, revoir les plus grands au cours d’une formation plus officielle.

« Les initiations que nous faisons, ce n’est qu’une partie de la formation « prévention secours et civique de niveau 1″. Derrière, l’objectif est d’inciter la population à venir faire la formation complète, indique Boinali Ibrahim. Durant la caravane du secourisme, on propose simplement certains modules, notamment comment réagir face à une personne victime d’un arrêt cardiaque, devant une victime inconsciente, mais qui respire. On présente aussi des modules sur les incidents domestiques : les brûlures, les chutes, les blessures… ». La caravane du secourisme a lieu chaque matin dans une commune différente. elle s’achève le 25 juillet à Mamoudzou.

I.M

Project-îles, la Zanzibar en littérature

Cela fait quatre ans que la revue existe et explore cette région si unie et si désunie en même temps. une région avec une littérature bien abondante, mais si peu connue à l’exemple de Zanzibar. Qui connait la littérature zanzibarite par ici ? Il n’y a pas grand monde, pourtant Adam Shafi Adam a été traduit dans le monde entier avec « Le giroflier de Zanzibar », une œuvre évoquant la révolution dans le pays.
Lire ces livres rapproche de cet ailleurs qui peuple l’imaginaire. parce que bien avant l’existence des compagnies aériennes pour desservir la Tanzanie, des relations existaient entre les îles Comores et l’île tanzanienne. Une littérature en swahilie qui facilite encore plus le rapprochement linguistique et ouvre l’imaginaire vers cet espace qui pourrait être le nôtre.
Au-delà de Zanzibar, ce sont les îles de l’océan indien et toute l’Afrique australe qui s’expriment par la voie des auteurs comme le malgache David Jaomanoro, le comorien Salim Hatubou, le sud-africain Kabelo Sello Duiker. Project-îles comme une escale, une parenthèse dans les îles de la lune, unifiées, loin des querelles diplomatiques, ici Les comores sont rêvées, chantées, désirées et exposées.

Kalathoumi Abdil-Hadi

Miss Salouva : une miss ancrée dans les traditions

Mais qui, surtout, souhaiteraient devenir ambassadrices de cette tenue traditionnelle qu’est le salouva. Les mensurations des candidates ne font pas partie des critères de sélection. Toutes les tailles sont acceptées. L’élection aura lieu le jour de l’Aïd à Kavani. À la clef de ce concours, un lot de cadeaux offert par les sponsors de l’événement.
Partie du constat que le salouva est de plus en plus délaissé par les jeunes Mahoraises ou n’est plus porté que le vendredi ou le jour où elles ne trouvent plus rien à porter dans leurs garde-robes, l’Aceek a créé Miss Salouva en 2009 dans le but de promouvoir le port de ce vêtement. «Pour montrer que la femme est aussi élégante en Salouva», nous explique Hana Charfati, présidente de l’association. Pour elle, il est important de «préserver cette mode qui fait partie des traditions mahoraises», car porter cette tenue c’est «aussi assumer sa culture et son identité».
En plus d’être connue pour l’élection de l’ambassadrice de cette tenue traditionnelle, l’association est surtout populaire pour les actions diverses et variées qu’elle mène dans le domaine de l’éducation et l’environnement. Elle propose un soutien scolaire qui se traduit par de l’aide aux devoirs et des cours de théâtre pour lutter contre l’échec scolaire des écoliers de Kavani.
Pendant les vacances scolaires, des sorties sont organisées pour permettre aux jeunes de faire des activités en dehors de l’école. Sur le plan écologique, elle tente d’initier la population de Kavani au tri sélectif et à la lutte contre les décharges sauvages a n d’être en accord avec son environnement.
L’association espère, dans un futur proche, pouvoir diversi er ses champs d’action avec la revalorisation des plats d’antan mahorais. Avec ce projet supplémentaire à son actif, l’Aceek n’a pas ni de faire parler d’elle à Kavani.

Saïnda Malide

Un palliatif au système public

Si, il y a quelques années, mettre son enfant à la crèche semblait incongru, aujourd’hui, ces structures rares sont très recherchées, surtout par les parents qui travaillent et qui ne souhaitent pas laisser leur progéniture aux mains des grands-mères (qui traditionnellement s’occupaient de cette tâche) ou des “nounous”de circonstance (souvent non diplômées et non déclarées).

Les tarifs des crèches se font souvent en fonction des revenus des parents et selon un quotient familial imposé par l’Établissement des allocations familiales. En général, les tarifs représentent 12 % des revenus des parents soumis à un plancher ou un plafond. Par exemple, à la crèche Owazaza de Sada, pour un enfant qui est accueilli cinq jours à temps plein, le plancher est à 160 € par mois, le plafond à 470 € (510 pour les parents gagnant plus de 50 000 € par an). Le tout est déductible à 50 % des impôts.
Pour les écoles maternelles et primaires, la donne n’est pas tout à fait la même. En effet, contrairement aux crèches qui n’ont pas de pendant public, les écoles publiques de l’île sont bien là. Mais le niveau peut être faible selon les établissements ou les classes. Les bâtiments ne sont pas forcément des modèles de sécurité et les moyens alloués aux écoles sont parfois dérisoires. De nombreux parents (ceux qui en ont les moyens financiers) préfèrent donc avoir affaire au secteur privé ou associatif. Quitte à payer le prix fort. Ces établissements ont l’avantage de ne pas être surchargés, d’offrir des thèmes pédagogiques originaux et surtout, ils ont les moyens de leur ambition en offrant des conditions optimales aux élèves et aux enseignants.
Nous vous avons donc dressé un aperçu le plus exhaustif possible de l’offre présente à Mayotte.

Saïnda Malide et Faïd Souhaïli

Comment occuper vos enfants pendant les vacances ?

 

Voici donc un tour d’horizon de quelques activités et adresses susceptibles de plaire à “ceux qui restent”.

L’été peut être l’occasion d’initier les enfants, à partir de 8 ans, à la plongée sous-marine. Un baptême qui pourra avoir lieu dans l’un des nombreux clubs de l’île. Et si le “baptisé”veut en voir un peu plus, il peut, à partir de 12 ans, tenter de passer son niveau 1 de plongée.
Au-dessus de l’eau cette fois, le kayak et le paddle sont des disciplines sportives de plein air moins onéreuses que la plongée en bouteille. À Ololo, sur la plage de Sakouli, on peut louer son équipement toute la journée.

Le wake-board peut aussi faire l’objet d’initiations, dès 7 ans. Pour un baptême, il vous en coûtera 30 € auprès de Wake Paradise, club fermé en juillet. Des stages seront organisés à partir du lundi 4 août et jusqu’à la rentrée scolaire (250 € les 5 demi-journées). Moins physiques, des sessions de bouées tractées sont aussi proposées par Wake Paradise, dès 20 € les 2h. Pour faire de la voile, peu de structures persistent alors même que la saison des alizées bat son plein. L’école de voile de l’association des croiseurs hauturiers de Mayotte rouvre ses portes vers le 10 août et organisera des stages d’Optimiste pour les plus jeunes, et de planche à voile, pour les plus grands, et ce jusqu’à la rentrée. Des cours de natation, d’apnée, ou de nage avec palmes sont proposés par Thierry Lagane aux enfants de 4 à 12 ans tous les après-midi, du lundi au vendredi, à partir du 21 juillet. Ces après-midi, qui peuvent aussi comporter d’autres jeux aquatiques, se déroulent en piscine ou en lagon, et comprennent un gouter pour un tarif total de 25 €.

Sur terre, le centre équestre d’Hajangoua propose plusieurs formules. Des courtes balades à dos de poney ou de cheval, mais aussi de vraies randonnées à cheval de 1h (35 €), 2h (70 €) ou 3h (100 €), sur une plage, des journées poney aussi pour les 4 à 12 ans tous les jeudis de juillet et mardis du mois d’août avec repas et gouter sur place (65 €). Le centre propose également de passer une “aprèm détente”(Forfait 14 € comprenant un thé ou café ou boisson fraiche, une boisson fraiche enfant et une balade poney de 30 min) ou une “journée famille”(Avec activités équestres, forfait à partir de 240 € : 2 adultes et 2 enfants, puis 40 €/enfant supplémentaire). Il est indispensable d’appeler le centre avant d’y passer afin de vérifier la disponibilité des bêtes. Des locations de quad existent également (à partir de 15 € de l’heure). Et si le conducteur devra être un adulte possédant au moins le BSR, les passagers à partir de 6 ou 7 ans sont acceptés par Léza Loc, une société établie à Bandraboua. Autre possibilité, la location de VTT (dès 2,5 € de l’heure) pour les plus de 16 ans.
Des stages de danse contemporaine seront aussi animés par la compagnie Jeff Ridjali à la MJC de Miréréni. La première session d’ateliers aura lieu le mercredi 23 juillet pour les enfants de 6 ans à 12 ans (6 € l’atelier) et le jeudi 24 juillet pour les ados à partir de 13 ans (8 € l’atelier). Des tarifs “groupe”, à partir de 5 personnes, existent. Enfin, pour prendre de la hauteur,
pourquoi ne pas offrir un petit tour en ULM à votre progéniture ? Les vols de découverte sont possibles dès 6 ans. Et à partir de 15 ans, les plus intéressés pourront même passer leur brevet de pilotage.

 

JD

Édito : au rythme des vacances scolaires

 

Ces grandes vacances marquent ainsi une trêve, une pause dans ce rythme quotidien, dans ces habitudes qui se créent, déteignant sur toute l’activité de l’île. Elles marquent aussi une rupture. Les changements de classe, d’établissement, les déménagements, les étudiants qui vont partir découvrir la Réunion ou la Métropole, les fonctionnaires qui changent d’affectation. Chacun va y perdre un peu, et y gagner sûrement. De nouvelles fréquentations, de nouveaux amis, de nouveaux cadres de vie, avec de nouvelles règles. De nouveaux enseignants et de nouveaux élèves. De nouveaux voisins, de nouveaux repères.

Ces grandes vacances scolaires constituent une étape aussi, comme le 1er janvier. C’est l’occasion de faire un bilan sur l’année écoulée, l’occasion de faire une pause et de se pencher un peu sur ce qui a marché et ce qui n’a pas été réalisé, les espoirs déçus et les bonnes nouvelles. Ces bilans d’étape sont toujours utiles, pour mieux préparer la reprise, la rentrée. C’est l’occasion de prendre de bonnes résolutions, pour les vacances, et pour après… si on arrive à s’y tenir.
Les grandes vacances permettent de prendre le temps, le temps de la lecture, le temps de la réflexion. Le temps d’en passer un peu plus avec ceux qu’on aime, avec ses parents ou ses enfants, avec ses amis. Le temps de se consacrer à ses passions, d’assouvir ses envies, de dormir plus tard, de se promener, de voyager.

Avec 10 à 12 avions qui quittent Mayotte chaque jour à cette période, et autant qui arrivent, l’île connaît sa grande migration annuelle, ses départs et ses arrivées. Ses départs et ses retours définitifs. Ses séparations déchirantes et ses retrouvailles émues. Les enfants prodiges reviennent, d’autres vont aller continuer leurs études.
Pour ceux qui continuent à travailler, le rythme change tout de même. Il y a cette atmosphère de vacances dans l’air, ces services et ces entreprises qui fonctionnent en effectifs réduits souvent, cette décontraction qui s’instaure, un certain détachement, une insouciante légèreté.

La rentrée sera là bien assez tôt. En attendant, ce sont pour beaucoup les vacances. Il est temps de souffler, de se reposer, de reprendre des forces, de profiter un peu plus de son temps. Et ça fait toujours du bien.
Mayotte vit au rythme de l’année scolaire et les grandes vacances sont là ! Bonnes vacances et à très bientôt !

Laurent Canavate

Un an ferme pour le pilote de kwassa téméraire

Lorsque ce sans-papier est intercepté par un bateau de la gendarmerie, il tente le tout pour le tout et essaie de s’enfuir d’une manière bien cavalière, en fonçant sur le navire. Profitant de l’effet de surprise et des dommages assez légers causés, il reprend sa route avant d’être de nouveau sommé de s’arrêter, 5 minutes plus tard. Et là encore, Bacar se dirige droit vers le navire des forces de l’ordre.
Cette fois, sa course est stoppée par le choc et tous les passagers sont arrêtés.

À la barre, ce jeune homme à la mine simple ne nie pas l’aide à l’entrée et au séjour. Arborant un tee-shirt rouge et jaune portant l’inscription « Ségolène », il explique néanmoins n’avoir pas obtempéré lors du contrôle, car il n’aurait pas vu l’embarcation. Il était 21h. À cet argument, le procureur Joël Garrigue rétorque que le bateau des gendarmes possède les lumières classiques permettant la signalisation des embarcations de nuit, mais aussi un projecteur. Il raconte que les gendarmes étaient postés là « en standbye », qu’ils auraient tourné leur projecteur vers le kwassa quand il l’aurait entendu arriver.

Concernant la seconde offensive, le prévenu dit n’avoir pas « fait exprès ». La présidente Viviane Peyrot interroge : « vous êtes pêcheur. Vous savez bien piloter. Il n’y avait pas d’autres possibilités ? »

Pour le procureur, « il savait pertinemment ce qu’il faisait et il a délibérément mis des vies en danger ». Il requiert 3 ans de prison et une interdiction du territoire français de 5 ans.

Maitre Simon défend Bacar. Concernant l’aide à l’entrée et au séjour, il demande à la cour d’appliquer « ses barèmes automatiques de peines ».

Pour le refus d’obtempérer dont il convient qu’il est « caractérisé », il en appelle à la compréhension du tribunal. Enfin pour les violences « avec arme », l’arme étant la barque, l’avocat plaide la relaxe.

Les délibérations seront longues, le temps pour les gendarmes de rejoindre la salle d’audience.
Car Bacar écope d’un an de prison et d’une interdiction du territoire français de 3 ans, avec mandat de dépôt. Arrivé libre le matin, il ressortira menotté. Les gendarmes s’approchent de lui, l’avocat et l’interprète sont à ses côtés pour lui expliquer la situation, qu’il a dix jours pour faire appel. Sonné, l’homme se laisse faire et sort à pas feutrés, couverts par les sanglots d’une femme assise dans l’assistance.

JD

*prénom d’emprunt

8 millions d’euros pour l’entretien des routes

Tous l’ont fait à force de tomber dans un traître trou, camouflé dans l’ombrage des arbres ou alors bien rempli d’eau, après le passage de la pluie. Cela n’est sans doute pas « pour demain la veille » que nos routes seront meilleures et que parcourir l’île sera une partie de plaisir pour nos véhicules. Mais le conseil général s’attelle à l’amélioration des conditions de circulation ; du moins, c’est ce qu’ils disent.

Hier après-midi, dans la salle DRH du conseil général se sont réunis le président Daniel Zaïdani, le préfet Witkowski, le directeur de la Deal, Daniel Courtin et son chef du service routier, Christophe Trollé, ainsi que Mustoihi Mari le DGA en charge des infrastructures et Jean-Pierre Salinière, le DGS du département.

La rencontre avait lieu pour présenter la reconduite de la convention liant le département et l’État pour l’entretien des routes départementales.
Une convention triennale qui n’en est pas à sa première donc, mais médiatisée cette année parce que, dit-on, les finances du département vont mieux, tellement mieux que le conseil mettra 8 millions d’euros pour cette année 2014 pour l’entretien des chaussées. Et s’il le faut, il délibérera d’autres sommes, assure l’exécutif du département.

À la fin de l’année 2013, les évaluations du service des infrastructures du conseil général ont révélé que 50% du réseau routier mahorais est correct. Pour le reste, l’enveloppe pour l’amélioration du réseau routier a été augmentée.

Des travaux d’identification ont été réalisés également pour boucher les trous infernaux qui massacrent les voitures des automobilistes sur les 144 km des routes départementales.

« Aujourd’hui, l’équilibre financier du conseil général permet de le faire », justifie fièrement le président Zaïdani. Dans les prochaines années, le département devrait aussi prendre en charge les 90 km de routes nationales. Actuellement, nous sommes encore le seul territoire français où l’État entretient les routes nationales. La décentralisation n’est pas encore totale à Mayotte.

Daniel Zaïdani assure vouloir faire en sorte que d’ici la fin de l’année, il n’y ait plus aucun trou sur les routes mahoraises.

Le directeur de la DEAL, Daniel Courtin préconise quant à lui qu’un trou soit rebouché dans un délai de 10 jours maximum. Les rebouchages des trous ne sont pas forcément des solutions puisque parfois l’état de la chaussée exige la réfection totale de la couche de roulement. Mais pour cela, il faut attendre que les finances du conseil général aillent très bien.

Kalathoumi Abdil-Hadi

Les routes mahoraises en chiffre

41 km des routes sont en bon état
52 km en état moyen
47,9 en mauvais état

Il faut au minimum 20 millions d’euros pour la réalisation de la couche de roulement de ces routes en mauvais état.

Déjà 3268 bacheliers de plus

Cette nouvelle session révèle des résultats en hausse. Pour le bac général, le taux de réussite au premier tour est de 47% (contre 43.8 % l’an passé). En France, ce taux est en moyenne de 80.2%. C’est la série économique et sociale qui montre la plus forte progression (+ 10.2 points avec 51 % de réussite), la série littéraire voit ses résultats augmenter de 2.5 points tandis que les scientifiques ont été moins performants qu’en 2013 avec 46.65 % de réussite contre 49.4 % en 2013.

Le bac professionnel obtient un taux de réussite de 58.9 % (contre 47.1 % en 2013) et le bac technologique 38.1 % (contre 38.3 % en 2013).

Pour ceux qui figurent sur la liste des admissibles et dont la moyenne des épreuves se situe donc entre 8 et 10/20, les repêches auront lieu en début de semaine dans les deux centres d’examens désignés : le lycée Younoussa Bamana et le lycée de Dembeni.
À Mayotte, traditionnellement, les oraux permettent de remonter assez largement le taux de réussite.
Les résultats définitifs devraient être affichés dès mercredi après-midi.

Concernant les CAP, les BEP et le brevet, les résultats définitifs sont également tombés vendredi.
91.8% de réussite pour les CAP (contre 89.6 en 2013), 74.3% pour les BEP (contre 78.9% en 2013) et 68.6% pour le brevet (contre 65.7% en 2013).

Les meilleurs récompensés

Parmi les admis, de plus en plus de mentionnés.
Les 101 bacheliers ayant reçu une mention Bien et les 25 une mention Très bien se sont vus délivrer leur diplôme samedi matin au cours d’une cérémonie organisée au vice-rectorat.

Souvent accompagnés de leurs proches dans les yeux desquels la fierté était visible, certains s’étaient mis sur leur 31, salouvas des grandes occasions, vestes de costume et même noeuds papillon, d’autres arrivaient très en retard, débraillés, le casque audio autour du cou.

Très applaudis par l’assistance, ils ont été félicités par le directeur de cabinet Jean-Michel Garcia et se sont vus remettre divers cadeaux, dont des tablettes numériques et deux billets d’avion régionaux pour les deux meilleurs.

C’est Eline Perron, en terminale S au lycée de Petite-Terre, qui a décroché la meilleure moyenne de Mayotte avec 19.57/20. La jeune fille attend de savoir si elle est reçue en Institut d’études politiques. Sinon, elle intégrera une pépra économique à la rentrée.

JD

Le juge Karki en garde à vue : viol ou manipulation ?

Selon les médias réunionnais, il est accusé de viol par une fonctionnaire de l’éducation nationale, âgée d’une trentaine d’années.
Ils rapportent que selon cette dernière, le viol aurait eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi dernier. Les deux protagonistes auraient passé la soirée ensemble lors d’un dîner chez des connaissances. Le juge aurait alors proposé de la ramener chez elle, là, ils auraient eu des rapports sexuels.

Selon le Journal de l’île, le juge reconnait le déroulement des événements. Toutefois, selon sa version, la femme était consentante, ce que nie la dame en question. Le médecin qui a examiné la femme aurait relevé des traces de coups. Ce qui pourrait attester de sa version des faits. Les convives du dîner auquel ont participé les deux protagonistes ont aussi été entendus. Selon l’avocat du juge Karki, celui-ci « souhaite la confrontation » avec la présumée victime. Rappelons que le juge Karki est présumé innocent jusqu’au délibéré du procès ou s’il livre des aveux.

Le juge a mandaté les avocats Yanis Souhaïli et Emilie Briard pour défendre ses intérêts sur place, en attendant son avocat parisien, maître Léon-Lef Forster. D’après ce dernier, la divulgation de ces informations dans la presse constitue de la part des personnes qui ont fait fuiter les informations, une violation du secret professionnel. S’il reconnait que le juge Karki a bien été placé en garde à vue et entendu, il ne confirme aucune des informations livrées par nos confrères.

Cependant, l’avocat du juge Karki a déjà fait part de son intention de porter plainte pour violation du secret de l’instruction. Selon lui, on cherche à « déstabiliser un homme et à médiatiser une affaire ». Il voit derrière cette manière de procéder une « instrumentalisation » de l’affaire, contre un homme qui était déjà au centre du viseur pour ses prises de position dans plusieurs affaires en cours.

En effet, Hakim Karki est le juge qui a fait éclater l’affaire Roukia, dans laquelle plusieurs membres du Groupement d’Intervention Régional de la gendarmerie ont été mis en examen pour avoir présumément fourni la drogue qui aurait tué la jeune fille. Dans ce cadre-là, son bureau avait été placé sous surveillance suite à des fuites dans la presse. Il avait aussi été convoqué devant la justice pour des propos insultants sur l’appareil judiciaire, tenus face à un avocat.

Ce qui est sûr, c’est que le juge Karki dérange en haut-lieu, tant dans le milieu judiciaire qu’au niveau de l’exécutif. De là, à penser qu’on l’aurait piégé pour le faire tomber. Seule la justice le dira.

En attendant, cette nouvelle affaire ébranle le monde judiciaire dans le sens où elle remet en cause le fonctionnement et l’image même de la justice. Car, soit le juge Karki est innocent des faits pour lesquelles on l’accuse et dans ce cas, les fuites dans la presse constituent une tache indélébile sur son image, et l’accusation serait entachée d’un soupçon de complot pour abattre un homme.

Soit il est déclaré coupable ou fait des aveux et dans ce cas, la confiance des justiciables envers les juges eux-mêmes est ébranlée. En effet, si même un juge se transforme en le pire des monstres pour violer une femme, vers qui l’honnête homme peut-il se tourner pour croire à l’ordre social ?

Adrien Theilleux

Mairie de Mamoudzou

Mairie de Mamoudzou

Hollande à Mayotte

Hollande à Mayotte

SMCI

SMCI

CCI

CCI

Édito : L’équation mahoraise est difficile à résoudre

 

Il n’est même pas question là de résorber les rotations. Les écoles sont « sur-utilisées », les coûts d’entretien augmentent, mais ne sont de toute façon pas suffisamment réalisés et près de 80% des écoles n’auraient toujours pas l’avis favorable de la commission hygiène et sécurité ! Ces rotations ont surtout un impact dramatique sur les enfants, sur les rythmes scolaires, sur l’impossibilité de mettre en place des activités extra-scolaires dans les établissements… Le seul point positif serait une utilisation optimale de ces investissements. Il reste encore des créneaux la nuit…

Entre les promesses de scolariser les enfants dès trois ans, de construire des écoles pour mettre fin à ces rotations et la réalité, il y a juste des enfants sacrifiés. Depuis des années. Et ça continue, avec des résultats dramatiques aux évaluations nationales de français et de mathématiques, même si les salles de classes ne font pas tout… Ca continue avec des enfants qui doivent passer en classe supérieure quel que soit leur résultat, car il n’y a pas de place pour les garder ou les faire redoubler. Il faut débiter. Ca continue avec des notations souvent « aménagées » pour le baccalauréat, pour ne pas faire apparaître trop violemment cette injustice en fin de cycle. Et les générations sacrifiées se succèdent, avec à peine 30% des actifs qui travaillent à Mayotte.

Une conférence sur les inégalités dans les Outremer a eu lieu mercredi dernier à Paris, organisée par l’Agence Française de Développement. Ce fut l’occasion de présenter cette situation dramatique à Mayotte en présence du sénateur de Mayotte Thani Mohamed Soilihi, du sénateur de la Martinique et président de la délégation sénatoriale à l’Outremer Serge Larcher, de la déléguée interministérielle pour l’égalité des chances des Français d’Outremer Sophie Elizéon et du délégué général des Outremer Thomas Degos.

Le sénateur Thani Mohamed Soilihi a demandé la production de données statistiques précises sur la situation de Mayotte, qui améliorerait la mise en place de politiques publiques efficaces pour lutter contre les inégalités. Pour sa part, et « pour briser la fracture des inégalités à Mayotte », l’ancien préfet de l’île Thomas Degos a annoncé que « l’Etat français s’engageait à faire construire un collège et un lycée par an à Mayotte », considérant que « les diplômes sont les premiers remparts aux inégalités ». Nous avons déjà eu ce type de promesses à Mayotte, à plusieurs reprises, avec à chaque fois beaucoup d’espoir. Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ?

Nous avons déjà une université, l’Institut de formation aux soins infirmiers, nous avions même le Cnam. Mais pour les écoles, il faut des moyens. L’Etat pourra-t-il les mettre ? Les mettra-t-il ?

Le Président de la République lors de son déplacement s’engagera vraisemblablement en faveur de l’éducation, c’est une base tellement évidente, le préalable à tellement de choses, qu’il serait difficile qu’il en soit autrement. Mais ces promesses, ces engagements seront-ils suivis d’effets ?

Et les chantiers prioritaires, préalables, stratégiques sont encore nombreux à Mayotte : piste longue, assainissement, résorption de l’habitat insalubre, pont Petite-Grande Terre, rocade de contournement de Mamoudzou par les hauts, transports en commun, attractivité de l’île, comblement du désert médical, valorisation du patrimoine historique et culturel…

Et un point essentiel est toujours négligé, dans une île où plus de 50% du PIB est créé par le secteur public (17% en Métropole qui bat déjà des records !) : le développement économique. C’est lui seul qui permettra à terme de créer des emplois pour éviter un embrasement progressif de l’île auquel on assiste impuissant aujourd’hui, et qui permettra de financer en partie tout cela en donnant des moyens aux acteurs publics.

Les collectivités locales ne créeront plus d’emplois, elles sont déjà étouffées et seront progressivement submergées par l’intégration et l’indexation de leurs agents. Treize collectivités territoriales de Mayotte font l’objet d’un plan de redressement, a rappelé le procureur de la Chambre régionale des comptes lors de la présentation du rapport d’activités 2013 cette semaine à la Réunion. Il y a 10 communes sur les 17, le SIDS, le Sieam et le département.

« L’évolution de la situation budgétaire des collectivités territoriales de Mayotte reste aussi préoccupante que lors des années précédentes », a sobrement déclaré le procureur. Et le président d’ajouter : « Pour plus de la moitié de la moitié (des saisines), le rétablissement prévu parait difficilement envisageable ». C’est inquiétant. Seul le conseil général a obtenu un satisfecit, il faut le signaler, le président Daniel Zaïdani avait d’ailleurs fait le déplacement.

Mais globalement, la situation des collectivités locales est très tendue et l’Etat manque cruellement de moyens. Il cherche à faire des économies, notamment sur le fonctionnement des collectivités locales dont les budgets ont explosé ces dernières années, par des dérapages sûrement, par des missions nouvelles à assurer aussi.

L’équation mahoraise est difficile à résoudre. Il faut des moyens pour l’éducation, pour construire les infrastructures de base. Cela permettra d’amorcer le développement économique, de créer des emplois et ensuite de générer un auto-financement par des prélèvements douaniers, sociaux et fiscaux. Mais la pompe d’amorçage semble bien en panne. Le Président François Hollande viendra-t-il avec sa trousse à outils ? Le changement est-il pour bientôt ? Beaucoup l’espèrent encore.

 

Laurent Canavate

Les maires de Mayotte contre les nouveaux rythmes scolaires

Mais au-delà de ce rejet, c’est une réflexion globale sur l’école mahoraise qu’ils semblent vouloir en filigrane.
Quelle école pour Mayotte quand on accuse toujours le déficit des centaines de salles de classe dans le département. Une situation inexistante dans aucun autre territoire français.

Mais il faut dire que la situation mahoraise est hors du commun de la France hexagonale.
Des écoles se construisent, mais elles ne sont pas suffisantes et sont de moins en moins suffisantes compte tenu de la pression de l’immigration clandestine. Désormais, les mairies construisent en hauteur, afin de pouvoir pallier le problème foncier avec la forte pression des effectifs, d’autant plus que 80% d’entre elles ne sont pas aux normes de sécurité et qu’aucune ne dispose de cantine scolaire. Mais déjà avoir une restauration scolaire est considérée comme un luxe parce que même des cahiers et des livres, elles en manquent bien souvent.

C’est dans ce contexte que le gouvernement décide de la mise en place d’un nouveau rythme scolaire. Si Mayotte est parfois exemptée de certaines lois républicaines, elle ne dérogera pas à celle-ci. Ne dit-on pas que le rythme scolaire tel qu’il est appliqué à Mayotte est en opposition complète avec le biorythme de l’enfant ? L’État a donc décidé d’y remédier.

De nombreuses communes scolarisent les enfants au rythme des rotations, seuls moyens pour respecter la loi sur la scolarisation des enfants de trois à seize ans.

Que les rythmes scolaires ne s’appliquent qu’en 2015

À partir de la rentrée prochaine, les écoles en rotations bénéficieront, elles, d’une dérogation, mais pour les autres, les maires ont l’obligation d’appliquer la loi. Sinon, ils seront dans l’illégalité et seront condamnés comme l’a souligné Benoit Hamon le ministre de l’Éducation nationale le 12 juin dernier.

Dans ces conditions, les maires de Mayotte avec à leur tête, leur président Saïd Omar Oili se sont réunis lundi dernier et ont examiné la réforme. Dans la foulée, ils ont écrit une missive adressée au préfet Jacques Witkowski pour expliquer leur refus d’appliquer les rythmes scolaires. En premier lieu, ils reviennent sur les rotations scolaires, dues, disent-ils à l’arrêt des programmes sur les constructions scolaires.
Mais les maires reviennent surtout sur l’absence de moyens financiers et « personnels formés et compétents pour la prise en charge des enfants dans les activités périscolaires ».
Ils mettent également en avant « les charges inhérentes à la mise en oeuvre de la réforme et l’inexistence de la restauration scolaire ».
Dans ces conditions, les élus demandent au gouvernement de « prendre en compte leurs préoccupations » qu’ils disent « fondées ». Et dans le fond, ils proposent l’introduction « d’une nouvelle réflexion et une concertation poussée avec l’ensemble des collectivités locales, les acteurs concernés dans le domaine éducatif et celui des activités périscolaires » pour réellement faire reculer l’échec scolaire. Ils espèrent que l’État acceptera de repousser « peut-être en 2015 » l’application de la réforme à Mayotte.

Dans la salle de réunion du Smiam où s’est déroulée la rencontre avec la presse, une délégation du Snuipp était présente pour surveiller ou voir si les élus disaient bien ce qui a été convenu. Même si ça n’est pas avoué, le Snuipp n’est pas étranger au positionnement des élus.

8500 heures de cours pour l’écolier métropolitain contre 4500 pour le Mahorais

Le syndicat a déjà déposé une notification de grève pour le 26 août prochain à cause de la réforme. L’élève mahorais est visiblement le dernier de la République à tout point de vue.
Quand un élève métropolitain reçoit 8500 heures de cours de la maternelle au CM2, le jeune mahorais quant à lui en suit 4500, soit moitié moins. « On demande l’application des principes de réalité » expose Saïd Omar Oili, qui appuie les difficultés financières que les mairies subissent. Le maire de Pamandzi, Mahafour Saïdali, assure quant à lui venir d’une réunion à l’établissement d’allocation familiale de Mayotte et il s’avère selon lui que jusqu’alors, il n’est pas sûr que les mairies de Mayotte puissent bénéficier des 90 euros alloués par enfant et par an, mais seulement de 40 euros.
« Les élèves de Mayotte sont lésés, on est dans l’impossibilité de mettre ça en oeuvre » explique l’élu sous le regard approbateur des ses homologues présents. Pratiquement toutes les mairies de l’île ont affiché leur détermination et étaient présentes. Saïd Omar Oili conclut en demandant que « les vrais problèmes de Mayotte ne soient pas esquivés ».

Kalathoumi Abdil-Hadi

Journée mondiale sans sacs plastiques

Symbole de notre société de consommation, le sac plastique est devenu de part sa prolifération une véritable pollution et une menace pour de très nombreuses espèces animales.
Si depuis quelques années on constate une prise de conscience internationale concernant cette problématique (notamment en France où la ministre de l’écologie, Ségolène Royal, a annoncé cette année que les sacs en plastiques devront avoir disparu des caisses de nos supermarchés dés le 1er janvier 2016) il n’en reste pas moins que le problème reste flagrant à Mayotte.
Les sacs en plastiques présentent en effet le double désavantage d’être très peu biodégradables et de se disperser très facilement au gré des vents et des courants jusqu’à finir dans le lagon où les tortues et autre faune marine les confondent avec de la nourriture !
Alors faites un geste pour la nature : remplacez les par des sacs réutilisables et recyclables !

 

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Le logo des JIOI ne plaît pas aux Comores

Le logo des 9e Jeux des Iles vient d’être dévoilé en présence des délégués des Comores. Les 7 courbes représentent les 7 îles participant aux jeux à savoir : Comores, Mayotte, Madagascar, Maurice, Seychelles, Maldives et la Réunion.
Le logo représente donc Mayotte comme un territoire séparé des Comores, puisqu’il s’agit d’un département français.
Si les membres comoriens du Conseil international des Jeux (CIJ) n’ont rien eu à dire à propos de ce logo, cela pose en revanche un énorme problème au ministère des Relations extérieures qui considère toujours qu’il s’agit d’un archipel relevant du même pays. Le “Mirex” avait en effet publié un communiqué le 21 mars dernier dans Al Watwan, indiquant que : « l’État comorien considère dès lors comme irrecevable tout propos ou document écrit, officiel ou non officiel, de nature à présenter Mayotte comme un territoire autre que comorien ». Au vu de cette déclaration, certains se demandent si les Comores oseront annuler leur participation aux 9èmes jeux des îles.

 

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Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes