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« Les îles aux parfums », la web-série qui tient en haleine les Comores

Tounda : Pour commencer, quel est votre parcours et comment en êtes-vous arrivé à la production audiovisuelle ?
Moundji Ahmed : j’ai 24 ans je suis né à Toulouse, mais je suis issu d’une famille anjouanaise. J’ai fait des études de commerce et je n’ai pas forcément de spécialisation en audiovisuel. Tout a commencé à l’âge de 15 ans, je montais des petits clips de rap de mes potes et moi-même. Mais c’est à l’âge de 20 ans que je me suis lancé dans « la web série ». Mon petit frère et ses amis ont créé un groupe qui s’appelait Les 1provistes. J’ai fi ni par reprendre le groupe et filmer, réaliser et monter cette web-série que nous produisons dans mon quartier de La Reynerie.

Tounda : D’où vous est venue l’idée de la série et quel a été le processus de création ?
Moundji Ahmed : Cette idée n’est pas récente, car j’ai déjà une vingtaine de courts métrages à mon actif. J’ai toujours voulu montrer la beauté de mon pays et particulièrement celle de mon île, l’enthousiasme et l’harmonie de la population. Car l’image véhiculée par les médias est toujours celle de l’anjouanais clandestin. Par amour pour mes racines, j’ai choisi de réaliser cette série.
Le processus n’a pas vraiment été long et plutôt simple. J’ai créé une page Facebook en mars 2014 (Les îles aux parfums) afin de mobiliser les gens, par la suite j’ai écrit le scénario et j’ai passé des annonces pour trouver quelques comédiens.

Tounda : Beaucoup de ceux que l’on surnomme les « je viens de » et d’habitants des Comores et de Mayotte se retrouveront dans les scènes, tant des situations sont réelles. Vous êtes-vous inspiré de votre propre vécu ou d’anecdotes qui vous ont été rapportées ?
Moundji Ahmed : Je me suis plus inspiré d’anecdotes et histoires que j’ai entendues que de mon vécu.

« Cette série est dédiée à tous les Comoriens »

Tounda : Comment s’est passé le tournage ? Comment avez-vous trouvé tous les comédiens ?
Moundji Ahmed : Le tournage a été selon moi la chose la plus difficile, car en comparaison avec mes expériences en réalisation en France les personnes qui m’ont accompagné sur ce tournage ne savaient pas du tout comment se tourne une web-série et tout le mécanisme qu’il y a derrière, donc pour les motiver ça a été très difficile ! A l’origine, mon rôle était d’être derrière la caméra, mais vu le manque de disponibilité et d’assiduité de certaines personnes j’avais déjà anticipé et je me suis autoproclamé acteur principal, et j’ai eu raison d’ailleurs, car arrivé au pays, certains n’ont pas pris la série au sérieux et ont préféré profiter de leurs vacances, ça se comprend !
Du coup, la plupart des comédiens sont des cousins à moi, comme Nabil et Ounaïs, la seule personne que j’ai prise via Facebook est Nazedia, qui joue le rôle d’Amira.

Tounda : Depuis combien de temps pilotez-vous ce projet ? Et combien de temps vous a pris la postproduction ?
Moundji Ahmed : Comme je vous l’ai dit plus tôt, je pilote ce projet depuis mars, et concernant la postproduction, c’est-à-dire le montage, je fonctionne au coup par coup, épisode après épisode. Car j’ai une vie à côté et je ne peux pas tout enchaîner sachant que j’ai mis en ligne le premier épisode à peine un mois après la fin du tournage.

Tounda : Pourquoi avoir choisi de faire une web-série, accessible à tous, et ne pas avoir essayé de vendre votre concept à une chaîne locale ?
Moundji Ahmed : Justement comme vous l’avez dit, en passant par une chaîne locale, la série n’aurait pas forcément été accessible et la qualité de l’image n’aurait pas été à la hauteur.
Étant la première personne à avoir lancé un concept de ce genre aux Comores, dans ma tête cela aurait été terriblement dommage que beaucoup de Comoriens ne puissent pas y avoir accès.
Cette série, ce n’est pas la mienne, elle est dédiée à tous les Comoriens. Mais qui sait, pour l’avenir on cherchera peut-être à la diffuser sur une chaîne TV…

Tounda : Le premier épisode mis en ligne le 3 octobre dernier a déjà plus de 13.000 vues, était-ce votre ambition ou est-ce une surprise ?
Moundji Ahmed : Je voulais que l’épisode 1 atteigne entre 10 000 et 15 000 vues donc on peut dire que l’objectif est atteint.

Tounda : À travers les situations, souvent comiques, dans lesquelles vous placez votre personnage, on sent beaucoup de tendresse et d’amour pour Anjouan et sa culture. Etait-ce ce que vous vouliez faire transparaître ? Quel message voulez-vous faire passer dans cette fiction ?
Moundji Ahmed : Le but de cette série était de faire la promotion des Comores, mais en particulier d’Anjouan. Et oui, mon vrai coup de foudre est pour Anjouan et non pour Amira (rires).
À travers cette web-série j’ai essayé de montrer les coutumes et la culture de mon île, mais aussi son paysage et ces lieux mystérieux et mythiques, il reste encore beaucoup à voir dans les prochains épisodes !

« Pourquoi une romance ? Parce que toutes les mamans sont fans des Feux de l’amour ! »

Tounda : Pourquoi avoir choisi de mettre en scène une romance et non les simples aventures du personnage principal ?
Moundji Ahmed : Pourquoi une romance ? Eh bien, parce que toutes les mamans comoriennes regardent les feux de l’amour, Marina et Frijolito ! Ainsi pour encore plus leur donner envie de regarder il fallait faire apparaître une histoire d’amour pour se rapprocher des télénovelas sud-américaines. Mais la romance est un prétexte pour mettre en avant mon île, vous le verrez par la suite.

Tounda : Vous en êtes au 4ème épisode, jusqu’où comptez-vous aller ?
Moundji Ahmed : Je n’ai pas encore défini exactement le nombre d’épisodes, car il y a des changements de dernière minute.

Tounda : Quel est l’avenir de la série, aimeriez-vous qu’elle soit diffusée à la télévision ?
Moundji Ahmed : Pour l’instant je me consacre à la diffusion sur la toile, mais c’est sûr que par la suite une diffusion dans la boite à image ce ne serait pas mal ! Mais ce qui m’importe c’est que les Comoriens y aient accès facilement avant de passer à un éventuel format de série télévisé.

Tounda : Si l’audiovisuel n’est pas votre métier premier, cette première série vous donne-t-elle envie de poursuivre dans cette voie ?
Moundji Ahmed : Vous savez, j’aime le travail d’équipe et cette série à mobiliser pas moins d’une cinquantaine de personnes – entre les comédiens et les techniciens – et ce genre d’aventure me plait bien. Mais il faut avouer qu’il y a eu aussi beaucoup de moments de découragement, heureusement que l’on s’est serré les coudes et que l’on s’est motivé pour avancer. Suivant là où me mène la web série, pourquoi pas recommencer une nouvelle aventure ? Mais j’ai besoin d’un break avant de me replonger dans un tel travail !

Retrouvez les aventures de Moundji lors de ses vacances à Anjouan sur la chaîne Youtube et la page Facebook « Les îles aux parfums ». Un nouvel épisode sort tous les vendredis.

Du capitaine de l’équipe au président de la République…

La vie continue ainsi. Il y a ceux qui prennent des responsabilités, qui osent, qui ont de l’ambition, qui fédèrent autour de projets ou même qui se retrouvent à des postes de direction par leur implication, leurs investissements, leurs engagements, leur motivation. Et il y a tous les autres, qui travaillent, qui œuvrent aussi. Il y a le gardien de but, les défenseurs, et il y a ceux qui marquent, mais tous jouent dans l’équipe. Dans une entreprise c’est pareil, et à l’échelle d’un territoire aussi, seuls les enjeux changent.

Une équipe, pour gagner, pour avancer, a besoin de forces, de compétences – ça passe par l’éducation, la formation, l’entrainement -, mais aussi une motivation forte qui la rassemble, un projet fédérateur – la victoire, la hausse des ventes, le retour de la croissance ou la baisse du chômage… -, et enfin une direction, avec des objectifs à fixer, à contrôler et à tenir. Ce sont ces trois points qui permettent d’avancer. Si l’un des trois éléments vient à manquer, l’échec est patent.

Une équipe avec un projet, mais sans chef se dispersera. Un chef avec un super projet, mais sans équipe n’ira pas loin. Et une équipe avec un chef, mais sans projet mobilisateur ne bougera pas…

Ces trois éléments, rassemblés au niveau d’une salle de classe par exemple, permettent de mobiliser les élèves, de les tirer vers l’avant. Une équipe sportive, un groupe de musique pourront viser haut et loin. Les seules limites deviendront les objectifs fixés par leur chef, en accord avec son équipe et en adéquation avec les compétences et forces dont ils disposent. Un entraineur, pendant la mi-temps dans les vestiaires, pourra remobiliser ses joueurs s’il trouve les bons mots, qui touchent.

Un chef de classe, qui aura découvert là ses premières joies devant les responsabilités, pourra y prendre goût. Un leader dans son équipe de sport, qui aura mené son groupe vers la victoire, et parfois même aura su lui faire accepter certaines défaites, aura lui aussi grandi. Il lui faudra mettre chacun là où il est le meilleur, là où il apporte à son équipe.

Un candidat, qui aura su mobiliser les électeurs sur son projet, portera la responsabilité de mettre en pratique ses ambitions. Il devra constituer son équipe et faire avec l’administration qu’il trouvera. Il devra mobiliser, motiver, fixer des règles, des limites pour pouvoir atteindre son but. Il se retrouvera comme le petit garçon, ou la petite fille, qui veut entraîner ses copains à jouer à cache-cache et qui cherche à les motiver.

Il se retrouvera comme le capitaine qui veut remonter le moral de son équipe et leur redonner le goût de la victoire. Comme le chef d’entreprise qui doit rassembler toutes ses troupes pour rappeler les objectifs, les raisons d’y parvenir, les moyens qui y sont consacrés, les délais à respecter. Il faudra élever le niveau de compétences de son équipe, son niveau technique, par des recrutements, par des formations, par de l’implication de chacun. Il faudra que le chef soit bon, honnête, et fasse sa part de travail. Car il n’y a pas d’autres solutions pour y arriver, pour avancer.

Du chef de classe, du capitaine de l’équipe de sport au président de la République, les principes sont les mêmes : une équipe avec un objectif ou plusieurs, et un chef pour les conduire, pour les guider, pour les accompagner. La finalité est la même : la victoire, la réussite pour le plus grand nombre, le progrès du groupe en tant qu’entité, mais aussi à titre individuel.

Gérer une équipe, l’encadrer, la motiver, la mobiliser sur des projets, la manager disent certains. C’est le quotidien de beaucoup d’entre nous, c’est stimulant, enthousiasmant, passionnant, surtout quand, malgré les obstacles ou les difficultés qui ne manquent pas de survenir, on réussit à atteindre nos objectifs, à mener l’équipe vers des victoires quotidiennes ou hebdomadaires, comme la sortie de ce journal…

Laurent Canavate

De la bouse et de l’urine au CG

Bouses et urines de zébus ont été répandues dans les bureaux des élus du conseil général. Les agriculteurs mahorais mécontents ont fait une entrée surprise, mais remarquée au conseil général hier dans la journée. Ils étaient juste une quinzaine, arrivés en intersyndicale réunissant la FDSEA, les Jeunes agriculteurs et la Coordination rurale.

Ils ont exprimé leur colère face à l’absence de réponses des élus quant aux courriers qu’ils ont envoyés. “Cinq ans que Zaïdani a été élu et on ne l’a jamais rencontré”, explique Naouirddine Mattoir, secrétaire général du syndicat des Jeunes agriculteurs. Ils ont plusieurs revendications, mais la plus urgente concerne la problématique du foncier. “On a un problème d’installation et de foncier. Les terrains appartiennent au conseil général et ils les donnent à certains fonctionnaires qui ont des doubles activités”, accuse le jeune agriculteur.

Face à leur colère, ils ont rencontré Soiderdine Madi, le cinquième vice-président du conseil général, mais la rencontre a été infructueuse.
Rendez-vous est donné aujourd’hui à 15h30 avec d’autres élus pour discuter des problèmes de la profession.
Parmi les autres revendications des jeunes agriculteurs, il sera question des moyens de financement jugés insuffisants et notamment l’aide au démarrage. Ils aborderont également les problématiques de législation concernant notamment la PAC, les directives environnementales et le coût du travail. Enfin, il sera question des vols dans les exploitations agricoles et de la formation dans les métiers liés à l’agriculture : un enjeux important pour l’avenir de l’agriculture à Mayotte !

Kalathoumi Abdil-Hadi

L’AVC n’est pas une fatalité

L’objectif de cette journée est de rappeler les signes de reconnaissance d’une attaque cardiaque. La mort ou des dégâts cérébraux irrémédiables peuvent en effet être évités si la victime d’un AVC est prise en charge rapidement.
Le thème de cette journée qui se tiendra au Centre hospitalier de Mayotte, dans le hall du bureau des entrées est “AVC, agir vite c’est important”. L’ouverture de la journée de prévention est à 9h et se poursuivra jusqu’à 15h.

À Mayotte, 146 patients ont été hospitalisés en 2013 suite à un AVC. Longtemps considérée comme une fatalité, l’AVC est provoqué par un arrêt brutal de la circulation sanguine, dans ce cas, il est appelé infractus cérébral. Il peut aussi se produire suite à la rupture d’une artère, phénomène que l’on désigne par l’hémorragie cérébrale. Dans les deux cas il entraîne la mort des cellules cérébrales et l’arrêt du cerveau. Plus l’action est rapide face à un cas d’AVC, plus le patient a de chances de s’en sortir indemne.

On a dénombré 130 000 nouveaux cas d’AVC en France en 2013, et à peu près le même nombre chaque année. 25% des cas d’AVC concerne des personnes de moins de 65 ans. C’est aussi une cause de handicap, car un AVC a la capacité d’endommager définitivement des zones du cerveau, provoquant perte de mémoire et des dommages cérébraux irréparables.

Les maladies cardiovasculaires constituent la troisième cause de mortalité prématurée (avant 65 ans) sur le plan national.
À la Réunion, elles occupent la 1ère place à la différence de la métropole où les cancers devancent les maladies de l’appareil circulatoire. Une surmortalité prématurée par maladie cardiovasculaire, s’élevant à + 82,1% a été observée dans l’île. “On note d’ailleurs une surmortalité de + 109,3% pour les maladies cérébrovasculaires ainsi qu’une surmortalité de 89,5% pour les cardiopathies ischémiques”.

Les maladies de l’appareil circulatoire ont été responsables de près de 141 000 décès en 2011 en métropole, la majorité survenant chez des personnes âgées de plus de 75 ans (81%). La mortalité cardiovasculaire prématurée (avant 65 ans) représente environ 10% de la mortalité cardiovasculaire (15 000 décès/an en moyenne).
Elle est 3 fois plus élevée chez les hommes. La mortalité due aux pathologies cardiovasculaires a diminué de manière régulière et de près de 40% depuis le début des années 80.
“Cette diminution peut être attribuée à un meilleur contrôle des principaux facteurs de risque cardiovasculaire et à une amélioration de la prise en charge des patients lors de la phase aiguë d’une part et de la prévention des récidives et des complications d’autre part”, a noté l’Observatoire régionale de la santé dans son dernier rapport sur l’AVC.
Les taux de mortalité cardiovasculaire sont d’ailleurs parmi les plus faibles de l’Union européenne. Cependant, de fortes disparités existent entre les régions françaises. “Les inégalités sociales sont très marquées, avec une mortalité cardiovasculaire quatre à six fois plus importante dans les groupes socioprofessionnels les moins favorisés par rapport aux plus favorisés”.

A.T.

Coups de marteau contre le comité de surveillance

Samedi aux alentours de minuit, un homme circule à scooter dans Mtsapéré avec une passagère alors qu’il se trouve dans une rue en sens interdit. Il est stoppé par le comité de surveillance des citoyens de Mtsapéré. Ces derniers le rappellent à l’ordre, mais le ton monte, les versions divergent alors.
D’après les dires de l’homme, il aurait été encerclé par une trentaine d’individus hostiles, qui l’auraient giflé et admonesté.
Mais au lieu de porter plainte au commissariat, l’homme se rend chez lui et retourne sur les lieux de son délit armé d’un marteau. Là, pour se venger de l’humiliation qu‘il a subie d’après sa version des faits, il frappe “quatre ou cinq personnes” du comité avec son ustensile.
Suite au dépôt de plainte du comité, l’agresseur a été placé en garde à vue, où il a reconnu avoir porté des coups de marteau et expliqué sa version de l’histoire.
L’enquête de la police suit son cours.

 

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PIB : Mayotte toujours à la traîne

Pour certains acteurs économiques, le PIB de Mayotte était un mystère. Certains se souvenaient qu’il avait été calculé en 2005 et en 2009, mais il n’y avait pas d’élément suffisamment étoffé pour satisfaire les exigences de la Commission européenne.

Devenue département en 2011 et région européenne ultrapériphérique en 2014, Mayotte doit désormais se doter de statistiques fiables. Le PIB est l’élément de base à avoir et l’INSEE a pu calculer son montant définitif pour Mayotte pour l’année 2011 (NB : La Réunion n’a pas encore cette donnée).

Pour Christian Monteil, responsable des comptes à l’INSEE Réunion, les chiffres 2009 n’ont pu être pris en compte pour des considérations méthodologiques.
Le PIB 2011 s’élève 1 575 millions d’euros en 2011, soit 7 900 € par habitant. En 2005, il était de 954 millions d’euros, soit 5 200 € par habitant. Le PIB a progressé de 65% en six ans, soit une croissance de 8,7% par an (contre 1% au niveau national et 4,4% à la Réunion).

Le PIB par habitant de Mayotte est toutefois loin de ceux des autres DOM, notamment la Guyane (15 100 €/hab en Guyane, 18 900 €/hab à la Réunion) ou encore de l’Hexagone (31 500 €/hab).
En revanche, dans la région il se situe sur le podium derrière la Réunion et les Seychelles et devant Maurice.

À Mayotte, la croissance du PIB est due à trois moteurs. Le premier vient des dépenses de consommation finale des administrations publiques. De nombreuses administrations se sont installées à Mayotte durant cette période avec l’avènement des chambres consulaires, la Caisse d’allocation chômage passée depuis au Pôle emploi. Les fonctionnaires d’État (hors défense) ont plus que doublé passant de 3 500 en 2005 à 7 400 en 2011 et les prestations sociales en nature (remboursements de soins ou de médicaments, allocation logement, etc.) ont augmenté contribuant à ses dépenses. Néanmoins avec seulement 4 900 € dépensés par les administrations par habitant, Mayotte est encore loin de ce qui se fait à la Réunion (6 200 € par habitant) ou encore au niveau national (7 500 €).

La prééminence de l’administration fait que 62% du PIB de Mayotte est de son fait. À la Réunion, ce taux est de 37% et au niveau national, ce taux est de 26%. Comme toutes les structures du département ne sont pas encore là, la part du public risque d’être importante longtemps. D’autant plus que les investissements pour leur part augmentent faiblement.
Avec 246 millions d’euros en 2011, ils ne représentent que 15% du PIB (25% au niveau national). La progression a surtout été le fait des ménages et des entreprises individuelles. À noter qu’en 2011, il y a eu la grève contre la vie chère et que celle-ci a coupé net les initiatives, même si elle a affecté le dernier trimestre de l’année “seulement”.
Les administrations ont peu investi (-6%), non seulement en raison de la grève contre la vie chère, mais aussi parce qu’à cette date le conseil général, l’un des premiers investisseurs de l’île était en redressement financier.

En revanche les exportations sont bien inférieures aux importations. Pour un euro exporté, on en a importé 18 en 2011. Le déficit des échanges avec l’extérieur s’élève à 460 millions d’euros.

Par ailleurs, même si la valeur ajoutée des sociétés non financières a cru de 50% de 2005 à 2011, sa part reste faible dans la génération de la richesse de Mayotte avec 20% de la valeur totale du PIB (contre 35% à la Réunion et 57% au niveau national). Celle des administrations publiques représente plus de 52% du PIB (18% au niveau national), mais malgré tout, le nombre de fonctionnaires par habitant à Mayotte est inférieur à la moyenne nationale (6 fonctionnaires pour 100 habitants contre 7,2% dans l’Hexagone). Enfin l’INSEE souligne que les entreprises mahoraises participent peu à la production économique de l’île.

Au vu de ces chiffres, Mayotte se situe à mi-chemin entre les pays du Nord et du Sud. Malgré un niveau très éloigné de l’Hexagone et de la Réunion, Mayotte fait partie des îles les plus riches de l’océan Indien occidental. Son PIB est dix fois supérieur à celui des Comores et vingt fois supérieur à celui de Madagascar.
Néanmoins, Maurice rattrape son retard et on observe que les modèles de développement sont totalement différents. Alors que Mayotte dépend des transferts publics venant de l’Hexagone, Maurice se développe grâce à ses entreprises, puisque les dépenses de consommation du service public ne représentent que 13% du PIB mauricien.

M’zouasia remporte enfin la coupe de France régionale

Les spectateurs autour du stade d’Ouangani sont venus en masse pour cette finale inédite.

C’est l’attaquant de pointe des Jumeaux, “Logobi”, qui a inscrit l’unique but de la partie en début de première période.

Encore en lice en coupe de Mayotte et leaders de DHT avec une avance confortable sur leurs poursuivants, les Etincelles pourraient se consoler avec une accession en première division (DH) à la fin de la saison.
Quant aux sudistes de M’zouasia, ils peuvent achever le championnat en toute sérénité, eux les champions de DHT 2013 promus en DH cette saison, et pas loin d’obtenir le maintien à six journées de la fin de la saison.
“C’est le travail de tout un groupe qui a payé aujourd’hui”, s’est réjoui l’entraîneur adjoint de l’ASJM Saïd Douchina au coup de sifflet final.

Les vainqueurs de la coupe régionale de France 2014 ont reçu leur trophée des mains du président de la ligue mahoraise de football Mohamed Boinariziki et du maire de la commune d’Ouangani, Ali Ahmed Combo.

Ouildane Idrissa sur le podium du Trail de Bourbon

Ouildane Idrissa s’est élancé dans la nuit de vendredi à samedi à l’assaut du Trail de Bourbon, une des 3 courses que compte le Grand Raid, l’épreuve mythique de La Réunion.
Au terme de 92 km de course parcourus en 13h57mn55s, Ouildane s’est classé troisième, améliorant nettement sa performance de l’année passée où il avait terminé dixième.
Ouildane a réussi une très belle course puisqu’il n’a eu de cesse de remonter au classement : 13ème au premier pointage, il a à chaque étape grignoter son retard pour finir sur cette très belle 3ème marche du podium.
Une performance qui lui permettra sans doute d’être davantage reconnu et de décrocher des contrats intéressants avec de nouveaux sponsors pour enfin vivre de sa passion.

 

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Mayotte et La Réunion sur France Ô

Dans son 2ème épisode de Passion Outremer, France Ô proposera ce dimanche soir “Des îles de la Réunion à Mayotte”.
Durant deux heures, nous pourrons découvrir deux documentaires sur notre région, présentés par Daniel Picouly.
Il y aura ainsi “Les couleurs de l’océan Indien” et “Mayotte, Réunion, îles Éparses, les joyaux de l’océan Indien”, un documentaire de 50 minutes. Il présente certaines des richesses de notre région : “Avec l’île de la Réunion et Mayotte, les îles Éparses constituent les îles françaises de l’océan Indien, lesquelles possèdent toutes des milieux naturels à sensibilité écologique forte et d’intérêt majeur pour des espèces migratrices”.
Il y sera aussi question d’un voyage à la Réunion, avec ses richesses naturelles spectaculaires comme le piton de la Fournaise, les cirques et remparts du parc naturel inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2010, ou encore de ses cases créoles.
À Mayotte, on retrouvera la culture de l’ylang-ylang, une fleur utilisée depuis plus d’un siècle par les plus grands parfumeurs, et Hassani Soulaïmana, fils d’agriculteur, qui a décidé de sauvegarder ce savoir-faire insulaire.
L’émission sera diffusée sur France Ô ce dimanche 26 octobre 2014 à partir de 22h45 (heure de Mayotte) et rediffusée le mardi 28 octobre à 4h35.

 

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160 000 € pour la venue de Frédéric François à La Réunion

Lors du festival Florilèges du Tampon, sur une initiative du maire, André Thien-Ah-Koon, la ville a prévu d’accueillir le chanteur de variétés françaises Frédéric François pour deux concerts les 28 et 31 octobre prochain.
Or, l’artiste se produit avec un groupe de 17 personnes. La commune va donc financer sa résidence artistique à hauteur de 160 000 euros.
Un montant que nombre de concitoyen trouve un peu trop élevé à leur goût, surtout que les concerts sont payants. Pour justifier ce tarif important au regard du statut de l’artiste, la Ville du Tampon explique avoir contacté les producteurs de Stromae. « Il fallait 260 000 euros, sans les frais d’approche », déclarait André Thien-Ah-Koon
Malgré cela, la ville du Tampon assure que l’artiste français fera déplacer les foules. Entre 12000 et 15000 personnes assisteront aux deux concerts selon ses prévisions.

 

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Changement d’heure en métropole

Cette nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre aura lieu le passage à l’heure d’hiver en métropole. A 3 heures du matin, il leur faudra retirer 60 minutes. Il sera donc 2 heures.
Un changement qui permettra aux métropolitains de « gagner » une heure de sommeil, mais qui peut également provoquer des dérèglements du biorythme notamment des plus fragiles, comme les enfants et les personnes âgées.
Si à Mayotte, on ne change pas d’heure, cela risque néanmoins de perturber le sommeil de certains : en effet les assidus aux programmes télévisés de la métropole ou encore les fans de football hexagonal devront veiller une heure de plus pour encourager leur équipe favorite !

 

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La victime était une usurpatrice

Lundi soir à 20h, une femme de 32 ans se présente au commissariat pour dénoncer une agression dont elle a été victime.
Sans que les agents ne le lui aient demandé, elle présente sa pièce d’identité. Or, la photographie ne correspond pas du tout à son visage.
Finalement, la femme, ressortissante comorienne finit par avouer une usurpation d’identité.
Elle est donc mise en garde à vue car le délit est constitué.
Son dépôt de plainte a tout de même été jugé recevable.
 

 

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Biodiversité et climat de l’Outremer : une grande richesse en grand danger

Elle se doit d’aboutir à un engagement fort de la France et de l’Union européenne pour préserver le patrimoine naturel exceptionnel des Outremers. Car la France, grâce à ces territoires, bénéficie d’une richesse formidable, mais en danger : ils abritent plus de biodiversité que toute l’Europe continentale, mais sont au 9ème rang mondial du nombre d’espèces menacées par pays, selon la Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Seul pays d’Europe abritant 5 des 34 « points chauds » de la biodiversité mondiale, les Outremers français et européens constituent un patrimoine biologique exceptionnel à sauvegarder.

Pour France nature environnement (FNE), il est essentiel de participer à cette conférence internationale afin de faire entendre la voix de la société civile. « Nous souhaitons inciter les pouvoirs exécutifs des territoires ultramarins, les Etats membres et la Commission européenne à s’engager pour des financements et des priorités opérationnelles en faveur de la biodiversité et du climat sur la période 2015-2020. »

FNE relève plusieurs axes majeurs de travail. Il convient d’aménager le territoire avec la protection de la biodiversité comme objectif prioritaire.
De nombreux projets d’aménagements tels que l’extension des ports dans les Caraïbes, des exploitations minières en Nouvelle-Calédonie et en Guyane, la nouvelle route sur le littoral à la Réunion, l’extension de l’aéroport de Mayotte, l’exploration en vue d’une exploitation de pétrole offshore en Guyane… ne sont pas « climato-compatibles ».
C’est toute la logique d’aménagement du territoire qui doit être repensée. Le principe de droit français éviter, réduire et compenser les nuisances environnementales doit s’appliquer en Outremer, tout comme le refus des pertes nettes de biodiversité lors de la compensation.

Pour protéger la biodiversité, il faut mieux la connaître et construire des réseaux fonctionnels d’aires protégées terrestres et marines, constituant des infrastructures écologiques avec le territoire.
La connaissance en constitue le support, avec l’identification des enjeux de conservation des espèces et des habitats rares et menacés Cette conférence doit permettre d’établir une stratégie de création d’aires protégées et de développer notre connaissance pour l’établir.
Il faut également étendre la réglementation et les initiatives européennes (biodiversité, air, climat, déchets…) aux départements d’Outremer. FNE regrette également que la société civile ne soit pas suffisamment associée aux processus décisionnels : il faut mettre en place une gouvernance plus représentative. Les financements au développement, à la recherche et aux expertises locales méritent d’être prioritaires dans les affectations de budget. La conférence se doit enfin de préparer les perspectives de l' »Après conférence de la Guadeloupe ».

Pour Denez L’Hostis, « La biodiversité en Outremer est d’une incroyable richesse insuffisamment pris en compte par le droit français et européen. Le message de la Guadeloupe doit être concis, clair, opérationnel et bien s’articuler avec les objectifs de la conférence d’Aïchi. La biodiversité ne peut plus être la victime collatérale du mal développement.
Elle doit devenir l’épine dorsale de notre transition écologique. Certains aménagements, non contents de détruire la nature, amplifient les effets négatifs du dérèglement climatique ».

De l’importance des partis politiques en démocratie

 

L’objectif me semblerait, pour les candidats, d’être élu, afin de faire partie de la future majorité. Ils pourraient alors ainsi mettre en œuvre leurs ambitions, leurs espoirs, leurs orientations qu’ils auraient présenté durant la campagne. C’est pour cela que les partis politiques ont été créés. Se rassembler pour être plus forts et être capables de constituer une majorité.

Les partis, avec leurs différences, leurs sensibilités, permettent aux candidats de se reconnaître dans les uns ou les autres et de s’y retrouver. Ils y apportent aussi leurs idées, débattent, puis se mettent d’accord sur les grandes lignes, les grands principes, qu’ils adoptent pour eux. Ils vont ensuite diffuser la bonne parole dans leurs quartiers et villages et essayer de faire rêver leurs électeurs potentiels.

C’est ce rêve commun, partagé par certains, qui peut rassembler suffisamment de suffrages et être porté au pouvoir pour se mettre en application. Les partis assurent là un socle de valeurs partagées par leurs militants, et garantissent une inscription dans la durée, à travers différentes élections. Les citoyens faisant aussi leurs « armes » progressivement, se frottant aux responsabilités politiques, à la gestion de la chose publique, grimpant éventuellement, pour les plus ambitieux, jusqu’aux plus hautes responsabilités.

Les rêves, les ambitions, les orientations portés par les partis évolueraient certes avec le temps, mais constitueraient des repères et des socles de valeurs. Aux citoyens d’adhérer, ou non. Les candidats solliciteraient alors le parti le plus proche de leurs valeurs et défendraient ensuite ses idées.

Les candidats auraient tout intérêt à se rapprocher du parti dont ils se sentent le plus proche, pour espérer faire partie d’une majorité. Ils apporteraient leur force, leur motivation à ce parti pour diffuser ses idées et mobiliser des troupes, d’autant qu’eux seraient convaincus par ces valeurs… et respecteraient les consignes données.

Mais des discussions de ces derniers jours, j’ai le vague sentiment que les partis sont bien négligés. Si l’investiture est obtenue tant mieux, sinon ce sera une candidature dissidente… Les candidats veulent se servir d’un parti, et pas le contraire. Et surtout, beaucoup pensent à leur élection, personnelle, mais pas aux projets à mettre en œuvre, avec quelle majorité. Ils verront après, négocieront des postes, des billets d’avion, des soutiens de circonstances. Faute d’élections à la proportionnelle, il risque encore d’y avoir des majorités instables, à la merci du chantage de l’un, des ennuis judiciaires d’un autre, des envies de voyages d’un dernier. Voilà ce que je retiens de quelques discussions.

J’espère me tromper, mais j’ai l’impression que les partis sont bien mal en point. Les grands hommes ne tiennent plus les baraques et des rapaces se servent sur la bête. De jeunes loups ont voulu prendre le pouvoir, pour « manger » à leur tour, mais sans légitimité suffisante, sans imposer de discipline ou la respecter, sans parler de projets, d’ambitions pour le territoire, sans rassurer sur leur engagement pour la défense de l’intérêt général. Sans faire rêver la population à l’après-départementalisation. Les partis, pour être forts, nécessitent du temps, de l’énergie. Ils doivent assurer des formations, avant et après les élections, dans plein de domaines, apporter de la matière aux candidats pour orienter leurs discours, leurs futures actions. Ils doivent disposer de relais localement et au plan national, pour avoir plus de forces et permettre d’avancer concrètement.

Mais les grands projets ne sont même plus évoqués, même plus défendus, les grands combats mobilisateurs sont oubliés. Les mamans ne sont plus que rarement rassemblées pour un mbiwi géant ou un maoulida shengué.

Le MPM a sombré le jour où Younoussa Bamana a perdu les sénatoriales. Le MDM n’a plus de capitaine à bord et les caciques sont très fatigués ou morts. Le Parti socialiste a été trusté par une ou deux personnes qui essayent d’exclure tous les autres. L’UMP, le plus organisé, compte des dissidents à tous les étages. Le Modem ou l’UDI ont surtout été activés par des candidats qui n’avaient pas trouvé de sièges d’élus disponibles par le biais d’autres partis et voulaient être « présidents » de « leur » formation. Il reste alors des unions sans lendemain, des rassemblements qui ne dépassent pas les limites du village, de la tambouille électorale sans grandeur, pas à la hauteur des enjeux.

Les partis, qui devraient être les socles, les lieux de réflexion, de préparation de l’avenir, ne sont plus que des caisses enregistreuses pour les candidats, à l’approche des élections.

Et la formation sur les fonds européens, comme le projet de réflexion Mayotte 2025 ne rassemblent que très peu de monde. Ni les partis, ni les futurs candidats ne semblent penser ou préparer demain… C’est inquiétant à l’approche de nouvelles élections.

Peut-être leurs programmes sont-ils déjà prêts. Peut-être les découvrirons-nous bientôt, lorsque la frénésie électorale aura gagné tout ce monde. Peut-être une fois élus, certains percevront l’ampleur de la tâche, le poids des responsabilités et les assumeront parfaitement, courageusement, travaillant en étroite osmose avec le pouvoir économique, avec l’Etat, l’Europe, au profit de Mayotte… Peut-être…

Laurent Canavate

La chaîne M6 en tournage à Mayotte

“Fallait le faire !”, l’émission proposée par 2P2L, suit le parcours de quatre passionnés qui souhaitent concrétiser leur projet, que ce soit artistique, professionnel, musical ou aventurier. Parmi les centaines de candidats, le dossier de Claire a retenu l’attention du jury.
“L’idée de porter un éclairage sur Mayotte nous a plu, car l’on en parle très peu dans les médias en métropole, et montrer une jeune femme entrepreneure avec un projet comme celui-là était séduisant”, relate Philippe Plunian, réalisateur. La jeune femme proposait de créer son entreprise autour de sa passion, la pâtisserie.
Baptisé Grain de sucre, son bar à pâtisserie fait également office de salon de thé et d’atelier culinaire.

Pour les besoins de l’émission, un local a été mis à disposition, aménagé, une identité visuelle trouvée et tout le matériel a été acheté grâce au sponsor, la marque informatique Lenovo, et la jeune femme a même bénéficié d’une formation express par une chef pâtissière venue de La Réunion.

Hier soir, Claire Chane-Fan faisait goûter ses premières créations à une poignée de privilégiés à l’occasion de l’inauguration filmée par l’équipe de M6. Dans la réalité, l’entreprise devrait voir le jour dans deux mois, au sein de la maison d’hôtes Guetali à Passamaïnty.

Au final, les retombées sont inespérées pour la créatrice d’entreprise. Si elle hésitait au départ à se lancer dans l’aventure, le fait que son projet retienne l’attention d’un jury professionnel et qu’une équipe se déplace pour cinq jours de tournage, lui a clairement donné envie de concrétiser.

L’idée lui est venue il y a trois ans, alors qu’elle a toujours fait de la pâtisserie et elle a organisé des ateliers culinaires qui se sont avérés être un succès, surtout grâce à ses fameux macarons.

Laure Fridmann, chef pâtissière du Palm hôtel et spa, un hôtel 5 étoiles de l’île Bourbon, a apporté ses précieux conseils en matière de recettes, mais aussi d’organisation, d’aménagement d’espace et de matériels. “J’ai trouvé son projet très sympathique, l’idée d’un salon de thé c’est à la mode et c’est le moment de le faire, d’autant qu’à ce que j’ai pu voir, il n’y a pas de pâtisserie haut de gamme sur l’île”, précisait la chef. “C’est une superbe aventure” s’enthousiasmait Baptiste Jung, le mari de la jeune-femme qui la soutient depuis le départ et qui s’est beaucoup investi dans le projet. Les cinq jours de tournage auront été éprouvants pour tous, d’autant qu’au final, ce programme court se déclinera en quatre épisodes d’à peine 1m10, retransmis à partir de la mi-novembre.

“Fallait le faire” sera diffusé le dimanche soir à 20h45, heure de métropole, soit avec un jour de décalage à Mayotte, juste avant l’émission Enquête exclusive. Un reportage de 15 minutes sera quant à lui mis en ligne sur les sites Internet de l’émission et du sponsor Lenovo.

Marion Châteauneuf

Le comité olympique veut faire rejouer le match M’zouasia-Sada

Ce samedi à Ouangani est programmée la finale de la coupe régionale de France entre l’AS Jumeaux de M’zouasia et les Etincelles de Hamjago. Mais hier soir à Paris, le Comité national olympique et sportif français (Cnosf) a recommandé à la Ligue mahoraise de football (LMF) de reprogrammer la demi-finale ayant opposé M’zouasia à l’AS Sada, et qu’avait remporté M’zouasia (3-2) il y a trois semaines. Le Cnosf donne ainsi raison à l’ASS qui contestait l’organisation de cette demi-finale à M’zouasia contrairement au règlement. Les dirigeants de la LMF se sont réunis ce matin. Ils ont la possibilité d’ignorer la recommandation du Cnosf et maintenir la finale. L’AS Sada pourrait alors saisir le tribunal. Affaire à suivre… 

 

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Coup de chaud sur le Mont Choungui

Dimanche 19 octobre, à 13h40, les militaires de la section aérienne de Pamandzi sont sollicités par le Samu 976 pour un homme qui présente les symptômes d’un coup de chaud au sommet du mont Choungui.
L’équipe médicale est récupérée au stade de Cavani et transportée sur site. La victime se trouve sur un chemin escarpé, 100 m en dessous du sommet.
Le médecin, l’infirmier et le personnel d’intervention de la gendarmerie sont hélitreuillés. La victime, conditionnée pour le transport, est évacuée vers les urgences du CH de Mamoudzou. Fin de mission à 15h31.
 

 

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Un grand homme du théâtre à la rencontre des étudiants en lettres

Quoi de mieux pour les quatre vingt dix étudiants en première année de licence de lettres modernes que de rencontrer l’auteur de la pièce qu’ils décortiquent actuellement dans l’atelier théâtre ? Profitant de la venue de ce grand homme de théâtre – écrivain et ancien directeur du département théâtre du conservatoire du grand Avignon – en tant qu’invité d’honneur de la compagnie Ariart, la chef du département des lettres et sciences humaines du CUFR l’a donc convié à rencontrer ses étudiants.

Durant trois heures, il aura été question de théâtre, de mise en scène, de la pièce “Pirogue” qui sera jouée vendredi soir à Kani-Kéli par le collectif Bleu d’Armand, tant sur le fond que sur la forme.
Et c’est avec plaisir que Jean-Yves Picq s’est livré aux jeunes, répondant avec simplicité aux questions de toutes sortes. “Pour la première fois cette année, nous avons choisi une pièce en concordance avec la programmation de la compagnie Ariart”, expose Linda Rasoamanana, chef du département LSH, maître de conférence en langue et littérature française et professeur de théâtre. Et à en croire les réactions à la sortie de la conférence, les étudiants étaient ravis de cet échange. “C’est très spécial de pouvoir rencontrer M. Picq aujourd’hui, on a pu poser beaucoup de questions et mieux comprendre le texte”, expliquait Saïda.
La rencontre avec la comédienne Dalfine de la compagnie de Kani-Kéli a également ravi les jeunes, voyant en elle une concrétisation de la possibilité d’être comédien professionnel à Mayotte.

L’écrivain est à Mayotte en tant qu’invité d’honneur de la programmation de la compagnie Ariart s’est dit très heureux de pouvoir partager avec ces jeunes gens. En parallèle, il travaille d’arrache pied avec la compagnie le Bleu d’Armand.
En tant qu’ex-directeur du département théâtre du conservatoire d’Avignon, il a d’ailleurs côtoyé Dalfine lorsqu’elle était étudiante et El Madjid Saindou, directeur d’Ariart, à La Réunion. “C’est un réel plaisir de voir comme ces jeunes se sont organisés et implantés. Je peux constater de visu leur sérieux et leur engagement, j’apprécie beaucoup l’esprit dans lequel ils travaillent” soulignait Jean-Yves Picq.

M.C.

Un nouveau défi sportif pour Ouildane Idrissa

Ouildane Idrissa s’envole ce mardi pour la Réunion où il participera au Trail de Bourbon, une des 3 courses que compte le Grand Raid, l’épreuve mythique de l’île. Ce raid d’une distance de 94 km (dont 5 655 mètres de dénivelés) est organisé en parallèle de la Diagonale des Fous (162 km) et de la Mascareignes (67 km).
Après avoir participé en 2013 au Grand Raid des Pyrénées sur lequel il s’est classé douzième et à la précédente édition du Trail de Bourbon (arrivé dixième) Ouildane a remporté l’édition 2013 du Mahoraid. Il espère cette année encore améliorer ses performances en se confrontant à des coureurs de niveau international.
Il sera accompagné de son petit frère Mohamed et de son entraîneur. Un déplacement financé par le partenaire du trailer, la société mahoraise de location de véhicules en longue durée, AVIS. 

 

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Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes