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Délits routiers à la pelle au tribunal correctionnel

L’audience de ce mardi 5 mai a vu s’enchaîner les procès pour des infractions au volant. Les conduites sans permis, en état d’ivresse et/ou sans assurance, étaient au programme.

Parmi ces affaires, celle d’un Sadois de 29 ans multirécidiviste arrêté en octobre dernier au volant d’une voiture sans permis de conduire et janvier dernier après avoir percuté un véhicule à l’arrêt. Dans le rappel des faits, le juge a souligné le mensonge du prévenu au moment des faits. Ce dernier disait avoir oublié son permis à son domicile alors qu’il n’avait plus aucun point. Le délinquant routier dit avoir été obligé de prendre le volant à cause d’une urgence. En effet, il affirme que sa femme se sentait mal d’où cette décision.

Deux infractions routières en quatre mois

De plus, un gendarme ayant opéré le contrôle routier accuse l’automobiliste d’avoir voulu le renverser, ce que nie ce dernier. « J’avais le soleil dans les yeux », répond-il simplement. Cet individu n’en est pas à son premier coup d’essai en termes de délit de la route. L’intéressé a déjà été rattrapé quatre fois par la justice pour des faits similaires depuis 2006. À chaque fois, la conduite sous l’emprise de l’alcool était mise en cause. Le président du tribunal Thibaud Soubeyran s’est agacé des demandes répétitives de pardon du prévenu : « je ne suis pas là pour vous remonter les bretelles, vous n’êtes pas un gamin », lâche-t-il avant d’ajouter, « vous attendez d’avoir tué quelqu’un avant de comprendre qu’il ne faut pas conduire sans permis et qui plus est en état d’ivresse? » Le récidiviste expliquait avoir retenu la leçon, ce à quoi le juge n’a pas hésité d’afficher ses doutes au vu du casier judiciaire du prévenu.

Le réquisitoire du procureur était sans appel. « Quand j’écoute le prévenu, j’ai l’impression qu’il s’agit d’un monsieur désolé car c’est le mot qui revient à chaque fois dans ces propos quand on le met face à ses responsabilités », reproche-t-il. À la fin de sa prise de parole, ce dernier requiert 12 mois d’incarcération dont 6 avec sursis.

 

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AT

 

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Un Week-end à Nosy Be ? Les milles senteurs d’Hell-ville

Le marché d’hell-ville, reconnaissable pour ces odeurs insaisissables représente une vraie curiosité pour la population non-autochtone. D’abord parce que lorsque l’on vit à Mayotte, on perd l’habitude de croiser des étals où les fruits et légumes de toutes sortes envahissent la place. La richesse du marché d’Hell-ville est en ce point surprenante.

Si l’on exclut la viande qui en fin de journée semble pour le moins abîmée, pour le reste, le marché est un vrai paradis pour les pupilles et les naseaux.

Poivre sauvage, baie rouge, cacao, Anice et curry vert, Cardamone, combava, piment rouge, cannelle, coriandre, ail, échalote, tomate, le paradis des chefs étoilés se trouve là, dans ce petit marché couvert. Citron vert, banane, mangue de toutes sortes, ananas, salades, thon séché, carotte, haricots verts, noix de coco. La liste est longue, les pupilles en alerte. Les bouteilles d’achar mangue piment ou les bouteilles de tamarins sont confectionnées chaque jour par les marchands quotidiens

Kastaka, kojy maventy, rodry Mena, tsasisa, pistasy, maïs ou encore pichay, les sacs de graines aux noms inconnus sont légion. Citrouille géante aux formes indescriptibles, brèdes, courgettes, tout est mélangé. Le marché de Hell-ville appelle à la découverte, à l’évasion. Les prix dérisoires laissent la place à toutes les envies. Coloré et animé, le marché est un lieu incontournable de la ville. La simplicité des étals est liée aux arrivages et aux envies des vendeurs.

Pécheurs, accapareurs, acheteurs négocient le meilleur prix pour offrir aux consommateurs des produits frais. Jao, marchand depuis plus de 7 ans s’exprime sur son étal : “chaque matin, je reçois des fruits et des légumes frais que mon frère est allé cueillir. Je prépare moi-même les bouteilles d’achar ou de tamarin. Tous les produits sont frais et mes épices viennent de l’îlot Nosy Comba.

J’organise mon étal en fonction des couleurs. Je place par exemple les tomates proches des haricots verts. Le rouge et le vert vont bien ensemble, sourit le vendeur de 33 ans.”

Comme Jao, les autres marchands s’évertuent à donner envie aux acheteurs. La concurrence est rude, les produits nombreux. Le marché de Hell-ville est un endroit incontournable, à visiter, à parcourir, à admirer. Véritable centre névralgique de la ville, le marché est entouré de boutiques en tout genre. Un lieu qui vaut le détour.

PB

Les directeurs mahorais pointés du doigt

Le passage de certaines écoles primaires mahoraises en zones d’éducation prioritaires (REP+) s’accompagne, selon les syndicats mahorais, de mesures jugées brutales et visant les directeurs de ces écoles. Ceux-ci seront en effet obligés de passer un entretien et de participer aux mutations faute de quoi une mutation d’office ou un retrait d’emploi pourrait leur être signifié sans qu’aucun reproche personnel ne leur soit adressé.

Ils peuvent redemander leur poste actuel mais sans garantie de l’obtenir. Les 60 directeurs de ces écoles, futures REP+, sont donc très fermement incités à formuler également d’autres vœux, y compris sur des postes d’enseignants, ce qui mettrait fin à leur fonction de direction s’ils y sont affectés. Les directeurs visés ont été informés de cette mesure via une lettre circulaire du vice-rectorat.

Les syndicats enseignants voient dans cette mesure une remise en cause collective de la compétence des directeurs affectés dans les écoles les plus difficiles du département, d’autant plus qu’elle est sans équivalent dans les autres départements français. Ils considèrent donc qu’il s’agit d’une stigmatisation du personnel mahorais, qui contribue pourtant depuis des années à la démocratisation de l’enseignement à Mayotte, malgré les conditions extrêmement difficiles dans lesquelles ils officient.

Les SAEM et la FAEN dénoncent donc cette mesure qu’ils considèrent comme une « punition collective » et ont formulé auprès de l’Education Nationale d’autres propositions concrètes pour une mise en place des écoles REP+ basées cette fois-ci davantage sur la formation et l’accompagnement des personnels. 

 

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Tensions inter villageoises : « La médiation ne marche plus, il faut prendre des sanctions »

 Les week-ends se suivent et se ressemblent à Koungou. La commune est impactée par des heurts entre les jeunes de Majicavo Lamir et de Majicavo Koropa.

« Les forces de l’ordre viennent me voir pour que je procède à de la médiation entre les deux parties », explique le maire de Koungou, Assani Baindou Bamcolo, au Flash Infos, « Mais la médiation ne marche plus. Aujourd’hui, il faut prendre des sanctions contre 2 ou 3 familles pour montrer l’exemple ». Problème : pour que des sanctions soient prises, encore faut-il que des personnes portent plainte. « J’appelle les habitants à le faire », dit l’élu.

Le maire dénonce, de plus, l’attitude de certains parents qui ne font rien pour empêcher les conflits entre les jeunes des deux villages. « Soit ils prennent la défense de leurs enfants soit ils sont complètement dépassés par leur éducation », estime-t-il.

« Nous vivons derrière des barreaux »

Samedi vers 22h, une quarantaine d’habitants de Majicavo Lamir ont érigé un barrage au niveau de la prison pour “défendre leur village” contre des jeunes de Majicavo Koropa. En réaction, une centaine de personnes ont également monté un barrage à Majicavo Koropa. Au cours de la soirée, une dizaine de véhicules ont été caillassés, mais aucune personne n’a été blessée, selon les forces de l’ordre. Après l’intervention de la gendarmerie et de la police nationale, qui n’ont pas eu besoin de recourir à la force, le calme est revenu après minuit. Mais le lendemain, un policier de la Paf, venu effectuer un contrôle d’identité dans la même zone, a été victime d’un jet de galet à la tête. Il a été emmené par les pompiers à l’hôpital, mais ses jours ne sont pas en danger. Le week-end dernier, des échauffourées avaient déjà eu lieu entre les habitants des deux villages.

Assani Baindou Bamcolo souligne par ailleurs que la situation n’est pas propre à sa ville mais à tout Mayotte : « Toutes les communes sont touchées. En témoigne les récentes tensions entre des jeunes de Tsingoni et de Combani. Face à cette insécurité, nous vivons aujourd’hui derrière des barreaux ».

OL

Futsal Féminin UNSS : Mayotte – Troyes, à 8000kms de la finale !

 

C’est l’histoire de 12 jeunes filles mahoraises, qui se retrouvent toutes les semaines pour jouer au foot : parfois sur l’herbe, parfois sur un terrain de handball pour faire du futsal.

C’est l’histoire d’une équipe qui se forme au fil de l’année scolaire; à force de jouer et de s’amuser tout en travaillant, ce groupe de filles réussit à grandir sans se perdre en chemin.

C’est l’histoire d’un objectif : les championnats de France UNSS futsal. Celui-ci vient à la suite de l’objectif de la finale académique de Mayotte, remportée avec succès avec deux victoires contre des collèges voisins.

La date de la finale académique de Mayotte a eu lieu le mercredi 15 avril 2015.

C’est aussi l’histoire de jeunes mahoraises qui n’ont jamais quitté Mayotte et qui n’ont jamais eu la chance de découvrir la métropole et notamment la capitale. La distance qui sépare Mayotte de Troyes est de 8000 kilomètres.

Les filles effectueront leurs matches du 02 au 06 juin 2015 afin de tenter de décrocher un titre national UNSS. Mais au delà de l’aspect sportif que nous offre l’UNSS, nous désirons enrichir culturellement ces jeunes demoiselles en découvrant Paris, la capitale française. Souhaitons leur bonne chance ! Plus de détails sur :Futsal Féminin UNSS

 

 

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Un magasin de produits agricoles mahorais en 2016 ?

Eric Bouyer espère l’ouverture pour l’année prochaine. Le dirigeant du cabinet conseil Berix Developpement est à l’origine d’un projet de création d’un magasin dédié à la vente de fruits et de légumes locaux. « C’est en discutant en 2005 avec un guide touristique de Mayotte sur un salon à Paris que j’ai eu l’idée de ce projet », raconte-t-il. « En 2012, je suis venu pour la première fois à Mayotte pour effectuer une mission d’observation pendant un mois. » Le consultant marketing est ensuite revenu en 2014 pour réaliser une étude des zones de chalandise (novembre-décembre 2014), et une étude qualitative avec la Chambre d’Agriculture et de la Pêche à Mayotte (CAPAM).

Une enquête a ainsi été menée auprès de 135 personnes les 7 et 10 avril 2015 à Mamoudzou, Dzoumogné et Chiroungi. Au terme de la phase de dépouillement, un constat : 42% des personnes interrogés estiment que l’agriculture locale est stagnante, en retard, sous-développée. D’autres déplorent son manque de visibilité dû aux nombreuses importations. Pourtant, les sondés reconnaissent le potentiel de l’île (terre fertile, des produits « bio » et de qualité). De même, les Mahorais se sentent proches de leur terre et aspirent à ce que leur patrimoine soit reconnu.

Magasin en forme de banga

Concernant les lieux d’achats actuels, seuls les clients des grandes surfaces (15% des achats globaux) sont satisfaits car l’effort fourni en termes de traçabilité, de qualité de produits et d’hygiène les convainc. Ceux qui achètent leurs produits et légumes sur le bord de la route (35%) et/ou au marché couvert (30%) ne sont pas du tout satisfaits (respectivement 58% et 40%). Entre 95 et 100% des personnes interrogés souhaitent qu’un magasin de produits locaux ouvre à Mayotte.

« Ce nouveau canal de distribution organisera la collecte des produits », explique Eric Bouyer. « Les exploitants ne pouvant livrer eux-mêmes leurs produits, la tentation de vendre sur le marché informel est inévitable. Il est donc nécessaire de mettre en place un système de collecte fonctionnel auprès des producteurs. Il soutiendra aussi les agriculteurs par une communication valorisante. De plus, il les encadrera par des formations professionnalisantes : modules/sessions/ateliers de formations agricoles et comptables et/ou d’accompagnement à la création et gestion d’entreprise. »

En ce qui concerne le magasin, Eric Bouyer imagine un bâtiment « en forme de banga, dont l’univers parle de l’histoire de Mayotte, de ses couleurs ». Il vise une implantation dans la commune de Mamoudzou. Afin de concrétiser le projet, il doit encore trouver « 10 à 20 » agriculteurs qui vont fournir les produits, monter un business plan et trouver le terrain. Affaire à suivre…

OL

Le prix du carburant continue d’augmenter

Les prix du carburant ne cessent leur lente progression à la hausse depuis le début de l’année. Le tarif pour un litre de supercarburant sans plomb a augmenté de 10 centimes depuis janvier. Compter à présent 1,47 € le litre de super. Le prix du litre de gazole, quant à lui, culmine à 1,18 € soit trois centimes par rapport à la même période. Le Mélange détaxé est passé de0,88 €/litre à >0,98 €/litre. Enfin, le pétrole lampant augmente de trois centimes avec un prix établi à 0,84 € le litre. C’est d’ailleurs le même tarif que le Go marine. Seul signe positif, la stabilité du prix de la bouteille de gaz de 12 kg fixée à 25,50 €

Les raisons de ces hausses sont à mettre sur le compte de la hausse du prix du baril de pétrole qui est passé de 50 à environ 59 $ ces quatre derniers mois. Cette conjoncture est due à la réduction de la production aux Etats-Unis et par les appels de l’Iran à une diminution de celle de l’Opep.

G.D

 

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Daddy Happy, le trait d’union entre Mayotte et le Surinam

« Bienvenus mes frères », quelques mots d’accueil prononcés par Daddy Happy à notre arrivée, témoignent d’emblée de la bonhommie du chanteur malgré son physique imposant. « Je suis issu des Bushinengue, les descendants des esclaves envoyés du Ghana et à l’époque on sélectionnait les plus robustes », nous explique sourire aux lèvres, le colosse. C’est dans son petit restaurant perché dans les hauteurs de Sada qu’il nous reçoit et où comme son nom l’indique, on se sent « chez nous ». Une carte de l’Afrique côtois quelques graffitis décoratifs qui trônent sur les murs de l’établissement. Le propriétaire et reggae man décapsule les bières bien fraîches, l’ambiance « home sweet home » est installée.

L’immigration, un thème qui lui est cher

En anglais, en français ou en Taki Taki (le créole du Surinam), le chanteur sud-américain jongle entre les langues qui composent son identité pour composer ses textes. Ses sujets de prédilection tournent autour de l’amour, l’éducation, les difficultés de la vie. Mayotte est aussi une source d’inspiration pour lui comme le prouve la chanson « Kwassa kwassa » dans laquelle il pose la question du départ pour l’el dorado mahorais. « Pourquoi prendre des risques inconsidérés? Même si le pays est pauvre, on peut essayer de s’en sortir mais je dénonce aussi la responsabilité des hommes politiques à ce sujet », expose le chanteur.

L’immigration est un thème qui ne laisse pas insensible l’artiste. Lui-même est originaire d’un pays depuis lequel nombre de ses compatriotes partent pour s’installer de l’autre côté du fleuve Maroni. « Je trouve que les immigrés surinamiens ont plus de volonté à s’intégrer quand ils arrivent en Guyane que les Comoriens quand ils débarquent à Mayotte », lâche Alasa Roméo.

A présent, il se projette sur le long terme quant à son avenir musical. « Je veux jouer jusqu’à la mort », déclare-t-il. Mayotte est sa terre d’adoption et il s’y voit bien rester encore un moment « même si l’appel de la terre natale est toujours présent dans un coin de la tête ».

Daddy Happy prépare un 8e album solo et a déjà sorti un premier titre qui figurera dans la compilation du nouveau label mahorais Djerebou records dont la sortie est prévue en novembre prochain.

G.D

Lire la suite dans le Mayotte Hebdo de la semaine (n°702)

L’école de Vahibé 1 fermée depuis mardi

Les enfants de l’école Vahibé 1 sont en vacances avant l’heure. Depuis mardi, leur établissement est fermé, la faute à des toilettes inutilisables. La saleté s’est accumulée dans les sanitaires à cause d’un dysfonctionnement au niveau de la pression d’eau. Ce contexte a obligé les parents d’élèves à prendre une décision. Des centaines d’élèves sont ainsi privés d’école. Encore aujourd’hui, dernier jour avant les vacances, les portes resteront closes.

Selon la mairie de Mamoudzou, le surpresseur d’eau est défectueux et empêcherait d’acheminer l’eau. Cependant ce problème n’est pas propre à cette école mais au village dans son ensemble. « Il y a un problème récurrent avec la distribution d’eau dans le village et cela concerne la Smae », explique le cabinet du maire. « Des particuliers sont aussi touchés par ce genre de soucis », ajoute un agent de la municipalité. Les parents d’élèves disent avoir constaté le problème depuis plusieurs mois. Hors la mairie dit être intervenue il y a environ un mois pour constater que « le surpresseur fonctionnait bien ».

Apparemment, les élèves et le corps enseignant ont dû s’organiser comme ils pouvaient pour utiliser les toilettes. Les vacances démarrant ce soir, les services techniques de Mamoudzou ont à présent deux semaines pour nettoyer et réparer la panne. « Nous allons tout mettre en œuvre pour que les toilettes soient opérationnelles à la rentrée », indique t-on à l’hôtel de ville.

G.D

Le trafic d’identités, cette “spécialité comorienne”

C’était la séance dédiée aux passeurs avec près de 80 affaires de passeurs, parfois en état de récidives, jugés pour avoir mis en danger la vie d’autrui, dont de nombreux enfants. Hormis cette fournée habituelle d’affaire d’aide à l’entrée et au séjour irrégulier, une dizaine d’affaire concernait la pratique du look-like.

 Il s’agit de personnes en situation irrégulière, pour la totalité des cas du matin, des ressortissants comoriens, qui se procurent les pièces d’identité de personnes françaises qui leur ressemble physiquement, et tentent avec ce sésame d’acheter un billet d’avion pour l’Hexagone ou La Réunion.

Pour la plupart des cas présentés, il s’agit de personnes inconnues de la justice et qui présentent des pièces d’identités qui ne sont pas déclarées volées, ce qui pose le problème aux autorités de déterminer s’ils ont bénéficié de prêt de complaisance pour ces cartes, voire de situation de recel de papiers.

Ce sont des cas difficiles à prouver, car les propriétaires des cartes d’identité peuvent les avoir perdues ou se les être faites voler sans s’en être aperçus ou sans avoir ressenti le besoin de faire une déclaration de perte ou de vol. Souvent les détenteurs expliquent qu’ils ont “trouvé la pièce d’identité par terre” ou que “c’est quelqu’un de ma famille qui me l’a donné”, rapporte ainsi la procureure, Laurence Prampart.

Les autorités insistent néanmoins sur le fait de prendre ses papiers sur soi de manière systématique à Mayotte et déclarer…

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AT

 

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Le préfet interdit la commercialisation de requins

En effet, ce risque est identifié depuis la fin des années 1990 à Madagascar où des cas d’intoxication liée à la consommation de requin tigre et bouledogue ont été rapportés en novembre 2013 et février 2014.

La proximité de la grande île impose de prendre des mesures locales de protection des consommateurs. Certaines espèces sont en effet susceptibles de circuler entre les deux îles ou d’être importées.

A ce jour, les déclarations de capture des professionnels ne font pas état de pêche de requins.

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Édito : Ce que j’en pense

Alors les « artistes » qui nous avaient promis il y a 10 ans que ne pas construire de nouvelles routes allait limiter les immatriculations… on voit bien qu’ils n’habitent pas ici. Et les embouteillages s’allongent, tous les jours, du nord au sud de Mamoudzou, à chaque rond-point de la petite ruelle nationale, étroite, qui traverse la capitale.

Le seul projet de « rocade » n’a pu s’étaler que sur quelques centaines de mètres de long, de M’tsapéré à Doujani… Elle devait rejoindre Dembéni !

Mais le projet a du sembler trop long, devait demander trop de travail à un ingénieur de passage… Il n’y a pas eu de suivi de la part de nos « grands » élus et le projet s’est terminé en eau de boudin au rond-point de Doujani. Fin de l’histoire.

Il n’y a pas eu de transport en public, de lignes de bus desservant l’île, le jour et la nuit. Il n’y a pas eu les grandes gares routières au nord et au sud de Mamoudzou où se garer en sécurité avant de prendre un taxi-ville. Ni de barges et de gares maritimes au nord et au sud pour rejoindre Mamoudzou. Ne parlons même plus de l’espoir d’un tramway courant de Longoni à Dembéni… Ce rêve fou, qui aurait pu bénéficier de l’appui financier de la Caisse des dépôts et consignations, n’est même pas évoqué dans les projets les plus lointains.

C’est comme la piste longue à l’aéroport, ou la rocade de Mamoudzou par les hauteurs… C’est long, c’est compliqué, ça nécessite de s’y investir, ça mobilise beaucoup de moyens et de temps, et c’est sûrement plus gratifiant, plus visible de faire un rond-point de plus, un caniveau ou un dos d’âne ! Alors c’est ce que l’on a… Et des embouteillages qui s’allongent tous les jours, chaque jour, de 7 voitures supplémentaires.

C’est évidemment du temps perdu pour tous, du temps de sommeil perdu pour les enfants dans les bus le matin, du carburant gaspillé pour tous, de la pollution, du temps en moins passé avec sa famille, ses enfants, ses amis… Et ce sont des milliers d’heures de travail perdues tous les jours ! Il faut les payer, alors les prix des marchandises livrées sont augmentés. Les camions ne peuvent parfois plus faire qu’un aller-retour depuis Longoni par jour, au lieu de deux ou trois, voire quatre il y a quelques années… C’est donc plus cher… car les salaires augmentent, les charges, les taxes, les impôts, les cotisations… Mais le service ne suit pas.

C’est comme la sécurité qui n’est pas assurée et se dégrade, ou la santé et l’éducation qui font face à des afflux massifs et une absence de personnel qualifié en nombre suffisant… C’est comme le soutien au développement économique avec la mise en place d’une zone franche globale urgente, qui n’est pas appuyé par les « décideurs », comme l’absence de prise en charge réelle de cette jeunesse qui explose. C’est comme l’attractivité de cette île, qui souffre de tout cela, avec des milliers de ses enfants, de ses adultes qui fuient, à la Réunion avant, en Métropole aujourd’hui… Des femmes seules et leurs enfants avant, des cadres aujourd’hui, fatigués de cette situation qui se dégrade, laissant l’île à des clandestins. Il faudra bien se pencher sur ce « problème » un jour ! Peut-être, comme pour les embouteillages…

 Pour beaucoup, ces embouteillages c’est pourtant aussi du stress, de l’énervement. Et parfois, quand l’un d’entre nous, excédé ou trop pressé fait demi-tour au milieu de la route… cela provoque un accident, parfois mortel… Il y en a eu combien d’accidents graves liés à ces embouteillages ?

Alors ne pas faire de nouvelles routes, ne pas en faire une priorité de plus sur ce territoire, c’est bien… On économise de l’argent et on évite de porter de A à Z un dossier un peu consistant, un peu difficile. Mais on perd du temps, de l’argent, chacun d’entre nous, tous les jours, et parfois même des vies !

Qui seront les prochains champions de Mayotte ?

Le RC Mamoudzou, vainqueur du Despérados samedi dernier en finale du championnat, est le premier club à fêter son titre de champion de Mayotte en 2015, toutes compétitions confondues. D’autres clubs vont suivre dès ce week-end et les week-ends suivants. Hier soir ont démarré les finales de play-offs en Régionale Masculine 1 et Régionale Féminine 1, les deux championnats de basket-ball première division.

En RM1, le Vautour Club de Labattoir, premier à l’issue de la saison régulière recevait l’équipe pamandzienne de Jeunesse Canon 2000, troisième de la saison régulière, pour la finale aller.

C’est la deuxième participation consécutive du JC 2000 à la finale des play-offs. Ces deux clubs se sont croisés deux fois cette saison, pour un succès chacun (103-89 pour Labattoir à l’aller, 80-75 pour Pamandzi au retour).

Du côté des dames, le vice-champion BC M’tsapéré, et Vautour, les deux meilleurs clubs de la saison régulière se retrouvent en finale. Comme pour les hommes, les deux finalistes féminines se sont rencontrés à deux reprises cette saison : les M’tsapéroises l’avaient emporté chez elles, à l’aller (56-51), et d’une courte victoire, les Labattoiriennes leur avaient rendu la monnaie de la pièce au retour (49-48).

Le plateau polyvalent du Baobab ne disposant pas de projecteurs depuis le début de la saison, le BCM est contraint de recevoir une nouvelle fois dans un autre village, à Kawéni en l’occurence.

En volley-ball, on joue les finales retour.

En R1M, le Zamfi de M’tzamboro peut devenir champion samedi soir s’il réitère sa performance du match aller, le week-end dernier à M’tsapéré.

Idem pour le VCM en R1 Féminin, qui est à un match du titre après son succès 3 sets 0 en Petite

Terre contre les Pamandziennes du All Stars.

I.M

Mayotte dans le dernier guide de la ligue de protection des oiseaux

La réserve naturelle nationale (RNN) de l’îlot

M’bouzi a contribué à la rédaction du guide 2015 de la ligue de protection des oiseaux (LPO) sur le patrimoine naturel et culturel des Outremers. La réserve a ainsi participé à la rédaction et l’illustration de la partie “valorisation du patrimoine culturel” mettant en avant la restauration de l’ancienne léproserie de l’îlot M’Bouzi. Voici le texte de Fiona Roche, conservatrice de la Réserve naturelle nationale de l’îlot M’Bouzi, paru dans ce guide.

“ La RNN de l’îlot M’bouzi, première et unique du genre à Mayotte, abrite un patrimoine naturel exceptionnel : un des derniers reliquats de la forêt sèche endémique de l’archipel des Comores. Au coeur de ce joyau de la biodiversité, un autre patrimoine a été préservé, témoin d’une partie de l’occupation humaine de l’îlot, mais aussi de l’histoire de Mayotte. Il s’agit des vestiges bâtis de l’ancienne léproserie de ce territoire français de l’océan Indien.

Le site historique de la RNN de l’îlot M’bouzi se situe dans un vallon en forme de cirque dominant une baie dans le lagon. Il est centré sur deux anciens bâtiments, des lazarets ayant servi aux soins d’une colonie de lépreux qui a compté jusqu’à 150 personnes. L’un date du XIXème siècle dont il ne reste que les vestiges des murs d’enceinte hauts de 1 m en moyenne, l’autre a été restauré de façon sommaire au début du XXème siècle. Le site comprend par ailleurs un quai de débarquement rustique, des digues, des terrasses, des lignes d’empierrement pour la délimitation des parcelles, des sentiers balisés, des escaliers d’accès aux terrasses et un vestige de four creusé dans la roche.

Aussi inconnu que malmené par quinze années d’une utilisation déraisonnée de la part d’une association ayant introduit une population proliférante de lémuriens sur l’îlot, ce patrimoine a été identifié par le gestionnaire de la réserve à partir de 2011.

Un projet conséquent était nécessaire pour restaurer et valoriser ce patrimoine négligé et détérioré jusqu’alors. 22 jours de travail sur le terrain ont été nécessaires au nettoyage et à l’évacuation de 20 m3 de déchets, à la création d’un sentier de découverte historique et naturaliste et aux premiers travaux de restauration des aménagements périphériques des bâtiments…

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Le service militaire adapté (SMA) importé en métropole

Le président de la République a officialisé l’expérimentation en métropole de ce système qui n’existe qu’en Outre-Mer depuis 1961, sous l’impulsion de Michel Debré. Qu’est ce qui a pu séduire à ce point le chef de l’Etat dans ce système?

Avec 77,4% d’insertion professionnelle en 2014 pour les 5.666 jeunes sous contrat militaire après huit mois de formation, le SMA est une aide pour la jeunesse ultra marine en proie à des taux de chômage très élevés. Le dispositif est appliqué  en Guyane, en Guadeloupe, en Martinique, en Polynésie française,  à Mayotte, à la Réunion et en Nouvelle Calédonie. Il propose des formations dans des domaines variés – de l’agriculture à l’hôtellerie en passant par les métiers du tertiaire – et en fonction des spécificités locales.

66% des stagiaires ne sont pas diplômés

Son modèle, c’est le « savoir-être, le savoir vivre ensemble et le savoir-faire. C’est le dépassement de soi et l’engagement », argumente le capitaine Frédéric Lardoux, interrogé par BFMTV.com. « C’est un système de formation basé sur le volontariat qui sert avant tout à remettre en confiance le jeune via une formation 100% intégrée dans un cadre militaire. S’engager c’est la première étape personnelle pour s’en sortir », dépeint-il.

Aujourd’hui, 66% des stagiaires, âgé de 18 à 26 ans,  ne sont pas diplômés, dont 43% en situation d’illettrisme, en rejoignant le SMA et sont globalement en décrochage scolaire et dans des situations familiales complexes. Dès la sortie, 95% ont obtenu un certificat de formation générale, 84% un certificat d’aptitude professionnelle à l’insertion et 80% le permis de conduire. Vu son coût, ce dernier est tout sauf accessoire.

Surtout, le SMA « ne forme pas pour former car l’insertion et l’employabilité sont l’objectif de départ », martèle le capitaine Lardoux. En clair, l’expertise acquise par le programme, sa forte implantation locale et son réseau d’entreprises partenaires fait sa force.

« Les valeurs militaires plaisent aux entreprises »

Un exemple? Alors qu’à Mayotte, l’aquaculture est en expansion, « en Guyane se construit un centre hospitalier et les besoins dans le domaine du BTP seront importants dans les années à venir, explique le militaire. Ces entreprises savent que SMA forme des jeunes qui savent travailler, travailler en équipe et respecter des règles et la hiérarchie. Ils ont des valeurs militaires qui plaisent aux entreprises ». On comprend ainsi ce qui a pu séduire François Hollande mis à mal par les chiffres du chômage, notamment chez les jeunes dont il a fait une cible en vue de la présidentielle de 2017.

Le sens SMA entreprise semble donc fonctionner à plein. Quant à l’orientation des jeunes en difficultés vers le SMA, il se fait par les agences Pôle emploi, les missions locales mais surtout, en Outre-Mer, « à plus de 60% par le bouche à oreille ». Un déficit qui reste à combler en métropole où trois centres devraient être ouverts en fonction des besoins des territoires ou de partenariats majeurs noués. Mais pour le capitaine Lardoux un signal fort est envoyé: « C’est la reconnaissance du travail réalisé et des résultats obtenus. Et pour une fois, le processus se fait de l’Outre-Mer vers la métropole ».

Source: BFMTV

Un clandestin retrouvé mort à « Petit Moya »

L’homme, âgé de 48 ans, était arrivé à Mayotte par kwassa-kwassa au cours du week-end. Il présentait un traumatisme crânien avec des traces de coupures et une blessure plus profonde à l’oeil droit. Selon le pré-examen médicolégal, le décès remonte à moins de 24h. Il sera autopsié aujourd’hui.

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Commémoration de l’abolition de l’esclavage

Les festivités de ce week-end ont débuté samedi matin au comité du tourisme, par le salon des artisans de Mayotte, accompagné d’une exposition sur les instruments traditionnels mahorais. Au cours de ce salon, la ministre des Outremers George Pau-Langevin, a fait une intervention au cours de laquelle elle a rappelé les conditions de l’esclavage à Mayotte.

Contrairement à ce qui s’est passé aux Antilles ou à La Réunion, ceux qui pratiquaient l’esclavage sur cette île n’étaient pas les colons, mais les notables locaux ou régionaux. Il s’agissait donc de Mahorais réduisant d’autres Mahorais en esclavage. Il y a eu toutefois une certaine forme d’esclavage déguisé : le statut de travailleur « engagé volontaire » dans les plantations sucrières appartenant aux colons. Il n’en reste pas moins que l’esclavage sur l’île au lagon n’a pas eu la même ampleur que dans les autres DOM, ce qui n’empêche pas, bien sûr, de saluer son abolition, comme l’a souligné la ministre. Celle-ci a rappelé l’importance de préserver cette mémoire avec ses spécificités locales.

Elle a également soutenu le projet du Musée de Mayotte, qui devrait prochainement ouvrir ses portes à Dzaoudzi à la maison du gouverneur. Il s’agit d’un projet Etat-département qui a bénéficié d’un premier investissement de l’Etat de 400.000 euros. Elle a rappelé l’urgence de préserver le patrimoine mahorais, ce que permettrait l’ouverture effective de ce musée.

George Pau-Langevin a rappelé l’importance de préserver le patrimoine mahorais.

Plusieurs groupes de musique traditionnels étaient invités à participer aux festivités, dont le groupe Tausi, venu de Zanzibar. La musique était d’ailleurs particulièrement à l’honneur ce week-end, en tant qu’élément-phare du patrimoine de Mayotte. Dimanche matin a eu lieu, en effet, une série de conférences assurée par différents chercheurs en ethnomusicologie. Si certains, comme Victor Randrianary, étaient des locaux, d’autres venaient de différentes universités de Tanzanie et de Zanzibar et particulier. Ils ont été invité par Alain Kamal-Martial, le responsable des affaires culturelles du conseil départemental qui a fait lui-même une intervention sur la fonction sociale des instruments traditionnels de l’île aux parfums.

Les festivités se sont poursuivie toute la journée du lundi. Plusieurs groupes de chants et danses traditionnels ont en effet animé la place de la République tout l’après-midi. Les festivités se sont conclues par un grand carnaval sur la rocade de Mamoudzou, au cours duquel les participants ont défilé en tenue d’esclave pour certains, pour d’autres dans des costumes traditionnels mahorais. Certains ont également osé des costumes plus extravagants, témoignant de la volonté de s’amuser avant toute chose. Deux grandes poupées représentant, l’une le gouverneur, l’autre l’ancien roi de France, trônaient en haut de baldaquins transportés par certains participants. La symbolique du carnaval était donc fortement mise en valeur. Le défilé s’est terminé aux alentours de 19 heures place de la République.

N.G 

Quatre lycéens de Kahani récompensés pour leur ingéniosité

Quatre élèves du lycée de Kahani (Mayotte) ont remporté vendredi dernier, le premier prix des « olympiades académiques des sciences de l’ingénieur, des sciences et technologies de l’industrie et du développement durable », remis par le recteur Thierry Terret.

Dans les locaux du lycée Amiral-Bouvet à Saint-Benoît, les quatre garçons expliquent la conception de leur « smartjet ». « C’est un propulseur aquatique autonome », commence Armal Madi-Rachidi, montrant le réservoir qui contient des batteries, une carte électronique et des variateurs de vitesse. Son camarade Daoud El-Yasser présente les turbines, qu’on attache aux membres par des sangles. L’ensemble permet à une personne peu expérimentée de se déplacer dans le lagon, quasiment sans bouger sur une planche.

« L’idée m’est venue quand ma mère est venue me rendre visite à Mayotte », se souvient Franck Fornoni, professeur de sciences de l’ingénieur à Kahani. « Je voulais trouver un sport innovant pour faire évoluer le tourisme à Mayotte, et aider les gens qui n’ont pas l’habitude de l’eau ». Le smarjet combine un usage sportif (« faire des galipettes dans l’eau ») et une fonction de sécurité : en activant un GPS, le baigneur peut se rendre dans des points précis du lagon. « En cas d’urgence, on appuie sur un bouton et le propulseur nous ramène sur la plage », assure M. Fornoni. L’équipe championne participera à la finale nationale, prévue sur le site de Renault-Guyancourt en région parisienne le 20 mai prochain.

Source : Clicanoo.re

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Génocide arménien : des hackers Turcs attaquent le site de Mayotte Hebdo

Une date qui a sans doute motivé les hackers puisqu’il y a cent ans, le samedi 24 avril 1915, à Constantinople (aujourd’hui Istanbul), capitale de l’empire ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. C’est le début d’un génocide : il va faire environ 1,2 million de victimes dans la population arménienne de l’empire turc.

Aujourd’hui et même si le président du pays a présenté ses condoléances en 2014, la Turquie a toujours refusé de parler de génocide des Arméniens. Une vingtaine de pays dans le monde reconnait ce génocide. En France, il a été reconnu en 2001.

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Port de Longoni : Le conseil départemental tranche pour la Smart

L’annonce est tombée hier, alors que la grève des salariés de l’entreprise Smart battait son plein à Longoni où des blocages ont été opérés. La Smart sera reconduite dans la responsabilité d’assurer la manutention du port de Longoni « telle qu’elle s’exerce actuellement, avec une clause de revoyure dans deux ans », stipule le communiqué du président du conseil départemental qui est lui-même investi du pouvoir d’autorité portuaire.

Cette décision a été prise après les négociations opérées entre le département, les syndicats et les deux entreprises impliquées. « Les grues seront utilisées par les agents de la Smart conformément à la législation en vigueur », explique le communiqué.

Le conseil départemental demande à Mayotte Channel Gateway (MCG) de réunir ses dirigeants dans les prochains jours pour discuter des modalités d’exécution de cette décision qui leur appartiendra de soumettre au département dans le cadre du nouveau règlement d’exploitation du port de Longoni.

Des employés inquiets pour leur emploi

 Pour rappel, la Smart dirigée par Arlette Henry, reproche à MCG de vouloir récupérer son domaine d’activité, menaçant ainsi les 198 emplois de la société. Lorsqu’Ida Nel, présidente de Mayotte Chanel Gateway, a remporté la DSP (délégation de service public) émise par le conseil départemental, il lui était confié la gestion et l’exploitation du port. Mais depuis, son activité s’est déplacée sur la manutention, avec la commande de plusieurs grues et équipements portuaires dont la livraison est prévue pour le mois de juin.

Cette guerre de chefs d’entreprises pour savoir qui va gagner ou garder le marché de la manutention portuaire a pris en otage les salariés de la Smart. Ces derniers, inquiets pour la pérennité de leurs emplois, ont décidé de bloquer une partie de l’île afin d’alerter la société mahoraise et les autorités sur le sort.

G.D

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes