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Ligotée et enfermée dans les toilettes

Ils trouvent une femme d’une quarantaine d’années qu’ils menacent avec ce qui semble être “une arme à feu”, mais aussi des machettes.

La dame est ligotée et enfermée aux toilettes tandis que sa résidence est cambriolée. De nombreux biens sont dérobés au cours de l’opération commandos. Sous le choc, ce n’est que vers 14h30 qu’elle alerte la police.

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Ligotée et enfermée dans les toilettes (3)

Ils trouvent une femme d’une quarantaine d’années qu’ils menacent avec ce qui semble être “une arme à feu”, mais aussi des machettes.

La dame est ligotée et enfermée aux toilettes tandis que sa résidence est cambriolée. De nombreux biens sont dérobés au cours de l’opération commandos. Sous le choc, ce n’est que vers 14h30 qu’elle alerte la police.

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[ Rectificatif ] BFC : vers une fin de la grève ?

« La direction a refusé la proposition de l’intersyndicale qui consiste à un alignement des salaires bruts de Mayotte à ceux de la Réunion », indique-t-elle. « Elle propose la revalorisation des minima. Ce qui leur permet encore et toujours de faire des économies sur le dos des salariés de la BFCOI Mayotte car tout le monde ne sera pas touché dans la même proportion.

Nous constatons encore une fois que la direction cherche toujours à discriminer les salariés de la BFCOI Mayotte qu’elle considère comme étant des salariés de second niveau. Par conséquent, nous déplorons l’absence de négociations réelles et sérieuses, tandis que la direction continue à communiquer sur des avancées que l’intersyndicale estime très loin des attentes des salariés de la BFCOI Mayotte. »

 

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Des employés d’Air Madagascar se révoltent

Ils dénoncent les vols perpétrés, le mal-être du personnel, la situation financière catastrophique, le maintien dans l’annexe B par l’Union européenne, le népotisme, la politisation, l’incompétence. Le déroutage des vols commerciaux, le projet de démantèlement de la compagnie et l’emploi abusif des équipages étrangers sont également mis en avant.

Face à ce qu’ils qualifient d’“incompétence” des dirigeants malgaches, ils réclament tout bonnement la démission du ministre du Tourisme, des Transports et de la météorologie, Ulrich Andriantiana, du directeur général de l’aviation civile de Madagascar (ACM ), James Andrianalisoa, du président du conseil d’administration d’Air Madagascar, Henry Rabary-Njaka, et de tous les membres du conseil d’administration, du directeur général, Haja Raelison, et de toute l’équipe dirigeante.

Les déroutages des vols sur le réseau international sont fréquents. Récemment, le chef de l’État décide de “détourner” le vol à destination de Guangzhu avec une escale prévue à Bangkok en Thaïlande, vers Djakarta en Indonésie, où il se rend pour participer au soixantième anniversaire de la Conférence de Bandoeng. La situation se solde par plus de deux heures supplémentaires de voyage pour les passagers mécontents de la compagnie nationale. La démission de différents responsables devrait, selon les syndicalistes, permettre d’améliorer les services rendus à la clientèle.

 

 

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BFC : vers une fin de la grève ?

La direction de la BFC a envoyé hier en fin de journée un communiqué dans laquelle elle propose à l’intersyndicale la mise en place de la grille de salaires de branche annuelle unique à Mayotte et à La Réunion, presque deux semaines après le début de la grève.

 « Ceci consiste à revaloriser tous les salaires et à avoir une grille identique et unique de salaires exprimés en brut pour Mayotte et La Réunion », précise-t-elle.

Ce réajustement constituait la dernière revendication des grévistes qui n’a pas encore été satisfaite. Ces derniers vont-ils désormais mettre fin au blocage ? A l’heure où nous terminions d’éditer ce journal, les membres de l’intersyndicale n’étaient pas joignables.

La direction indique par ailleurs que les distributeurs de billets continuent à fonctionner normalement et que les salariés non-grévistes, qui représentent plus du quart de l’effectif total de Mayotte, permettent d’assurer le fonctionnement de l’agence siège de Mamoudzou.

 

OL

 

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Matis : La grève continue mais le barrage est levé

La deuxième réunion entre la direction de l’entreprise de transport scolaire et le syndicat FO depuis le début de la grève lundi dernier, n’a rien donné. Les syndicalistes ont tout de même accepté avant de s’entretenir avec Nicolas Rupert le directeur de la société, de lever le barrage qui bloqué la route nationale à Longoni. Un geste qu’a salué la direction.

Sur le fond, les représentants syndicaux ont accepté l’idée de soumettre au choix des salariés d’accepter ou refuser la proposition de leur patron. Elle porte sur l’aménagement des temps de travail pour la période juillet-août pour les conducteurs et contrôleurs en contre partie de la prime d’amplitude qu’ils perçoivent. Plus en détails, l’offre de la direction propose aux salariés de travailler de 8h30 à 12h, au lieu de 7h à 15h, tout en conservant leur salaire de base. Cette période servirait à l’entretien en profondeur des bus et à dispenser des formations.

Une situation qui se débloque?

Pour rappel, les grévistes au nombre de 47 sur 178 employés que compte l’entreprise, demandent de ne pas travailler pendant tout le mois d’août, ce qui équivaut à leur donner 28 jours de congé supplémentaires en plus des 30 jours réglementaires. Une demande que le chef d’entreprise juge inacceptable.

Les protagonistes retournent à la table des négociations ce matin. Les syndicalistes transmettront à la direction la réponse des salariés par rapport à sa proposition, si oui ou non ils l’acceptent. On note du côté du directeur que la rencontre d’hier matin était apaisée. « C’est ce qui a permis d’ailleurs le déblocage de la route », ajoute-t-il.

Quant à la bonne desserte des écoles, à l’heure actuelle le service de transport scolaire fonctionne « en mode dégradé » selon la terminologie employée par Nicolas Rupert. Cela signifie que des retards seront toujours à craindre tant que la grève persistera.

GD

Une antenne de l’Unicef vient de voir le jour à Mayotte

À Mayotte, ce projet est mené par l’entreprise Direct Sud, située à Paris, mandatée par l’Unicef pour mettre en place une équipe de jeunes qui va informer et sensibiliser à l’action humanitaire de l’organisme. Les jeunes vont à la rencontre des passants pour essayer de les convaincre de soutenir l’Unicef en promettant un don.

La nouveauté dans tout ça, c’est qu’il ne s’agit pas de dons matériels, sanitaires, ni vestimentaires, mais d’un dispositif appelé “don régulier”. Un don qui se fait par prélèvement bancaire automatique tous les mois selon le montant souhaité. À savoir que 75 % des dons à l’Unicef sont déductibles des impôts, dans la limite de 521 €/an. Le don régulier, c’est tout simplement l’espoir pour les enfants de la planète.

Arrivé pour la première fois à Mayotte il y a trois semaines, Fabrice Rogale est le responsable de l’action menée dans l’île. Après avoir vécu plusieurs années à Madagascar, il a été touché par la misère dans laquelle vivent de nombreux enfants. En quittant ce territoire, il s’était fait la promesse d’essayer d’aider le peuple malgache. Cela fait maintenant 3 ans qu’il œuvre auprès d’organisations humanitaires afin de venir en aide aux enfants. C’est la raison pour laquelle il a été choisi pour représenter l’entreprise Direct Sud ainsi que l’Unicef à Mayotte.

Par un don régulier, vous apportez une aide durable à l’Unicef pour mener à bien ses actions dans quatre grands domaines : la survie de l’enfant, l’éducation, la lutte contre le VIH/sida et la protection de l’enfance. Vous permettez aussi à l’Unicef d’intervenir plus rapidement dans les situations d’urgence pour apporter une solution immédiate aux enfants dans le besoin.

 

Oirdi Anli

Lire la suite dans le Flash Info n°3662 Mardi 12 mai 2015

 

www.unicef.fr

 

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Le Medef Mayotte s’alarme face à l’illettrisme dans l’île

Pour le Medef Mayotte, l’éducation est une « urgence républicaine » à Mayotte. C’est le cri d’alarme qu’a lancé le Mouvement des entreprises de France la semaine dernière. Il s’inquiète des très mauvais chiffres de la lecture dans le 101ème département. 75 % des jeunes mahorais de 17 ans rencontrent des difficultés pour lire.

Le Medef Mayotte rappelle qu’avant cette note ministérielle, lors  de son entrevue avec le préfet le 17 mars dernier, Thierry Galarme, président de l’organisme, avait remis une note sur les préconisations de son groupe dans divers domaines dont les chantiers structurants pour Mayotte (transports, logement et Education nationale).

Ces recommandations pour l’éducation portaient d’abord sur les chantiers structurants. « Le Medef Mayotte appelle de ses vœux la réalisation dans les meilleurs délais de travaux permettant le développement d’un système d’éducation publique digne d’un département français », s’exprimait ainsi le groupe patronal. Pour le Medef, cet impératif passe par la construction de 500 classes de primaire, une nécessité par rapport aux 60 000 enfants recensés dans l’enseignement primaire, 15 000 dans les collèges, 5 000 dans les lycées et 3 000 dans l’enseignement supérieur (universités et filières post-baccalauréat diverses). « Ce chantier est en cours, des appels d’offres sont lancés », se réjouit l’organisme.

 

« Des cadres envoient même leurs enfants au lycée français de Tananarive »

 

Le Medef Mayotte fait le constat d’un phénomène récurrent à Mayotte, celui des départs de familles pour scolariser leurs enfants en métropole ou à La Réunion. « Nous voyons chaque année des dirigeants et cadres (mais aussi des salariés) quitter Mayotte, quand arrive pour les enfants l’âge d’intégrer le lycée, pour pouvoir scolariser leurs enfants dans un lycée en France métropolitaine », regrette-t-il. Ce mouvement ne concerne pas que des citoyens métropolitains puisque de nombreux citoyens natifs de l’île quittent Mayotte pour les mêmes raisons, selon lui. « Des cadres envoient même leurs enfants au lycée français de Tananarive… N’est ce pas un paradoxe fort ? », s’interroge le Medef.

L’organisme a aussi constaté une sous-motivation d’une partie des enseignants mutés à Mayotte considérant parfois même « les petits Mahorais incapables d’apprendre ». « Nous recommandons qu’un effort soit mené à la rentrée scolaire pour motiver ces enseignants et leur rappeler les valeurs républicaines liées à leur mission », proposent les patrons de l’île.

Le renforcement du Centre universitaire de Mayotte est aussi une priorité pour le Medef Mayotte. « Le CUFR est un véritable pôle d’excellence, tant par la qualité de l’outil que la motivation très forte de ses enseignants », estime-t-il. Les chefs d’entreprise ont été conviés par le Medef Mayotte aux premières Rencontres de la forme des dirigeants d’entreprise le 3 mars dernier sur le campus. « Les patrons ont pu apprécier sa qualité. Outre son rôle premier d’éducation, le Centre universitaire de Mayotte…

Lire la suite dans le Flash Info n° 3662

Des vols spéciaux entre Mayotte et la métropole cet été

L’aller/retour est proposé à partir de 639 € TTC. Le tarif comprend les taxes d’aéroport, un bagage enregistré de 23 kg, un bagage cabine de 5 kg, un repas chaud, une collation et une offre de divertissement sur écrans collectifs.

Des réductions sont disponibles pour les bébés de moins de 2 ans, les enfants de moins de 12 ans, les jeunes entre 12 et 25 ans, ainsi que les séniors de plus de 60 ans.

 Les vols sont effectués en Airbus A330 monoclasse.

 Informations et réservations sur xl.com, au 0892 692 123 (0,34 €/min) ou dans toutes les agences de voyages de Mayotte.

Retrouvez les tarifs et les dates des vols dans le Flash Info n° 3661

 

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Le trésor du capitaine Kidd retrouvé à Madagascar?

C’est Barry Clifford lui-même qui a remonté du fond de la mer le lingot d’argent, qui gisait dans la «Baie des pirates», au large de la petite île de Sainte-Marie, au nord-est de Madagascar. Il l’a remise au président Hery Rajaonarimampianina, venu assister à l’événement avec des membres de son gouvernement et les ambassadeurs des Etats-Unis et de Grande-Bretagne. «Nous avons découvert treize navires dans la Baie des pirates et nous avons travaillé sur deux d’entre eux durant dix semaines, le Fire Dragon et le navire du Capitaine Kidd, l’Adventure Galley», a précisé Barry Clifford. «Après quinze ans de recherches et d’expéditions à Madagascar, j’ai enfin fait une découverte extraordinaire», a-t-il poursuivi: «Au cours d’une étude du navire que je crois être l’Adventure Galley du Capitaine Kidd, j’ai récupéré un énorme lingot d’argent. Toutes les preuves indiquent que celui-ci appartient au trésor du Capitaine Kidd. C’est une découverte incroyable pour mon équipe, mais encore plus pour Madagascar et l’histoire du monde.»

William Kidd, dit Capitaine Kidd, est né à Greenock, en Ecosse, le 22 janvier 1645, et est mort pendu à Londres le 23 mai 1701. On le retrouve dans la littérature d’Edgar Poe et dans la culture populaire américaine, ainsi que dans des bandes dessinées ou même en jeu vidéo. Le «Capitaine Kidd» avait commencé sa carrière comme corsaire au service de la couronne d’Angleterre. À ce titre, il était censé pourchasser les pirates. Avant qu’il ne devienne lui-même un pirate. Sur l’Adventure Galley, un navire équipé de 34 canons et comptant une centaine d’hommes d’équipage, Kidd a semé la terreur sur les océans, amassant entre 1696 et 1698 une fortune en or, soie et bijoux. Finalement arrêté, il a été exécuté par pendaison. Depuis, le sort du navire et de son trésor a alimenté l’une des plus durables légendes et des plus grands mystères de l’archéologie sous-marine.

«Nous sommes très inquiets» déclare l’Unesco

 L’Unesco, précise-t-elle, ne dit pas que les choses ont été mal faites, mais va envoyer une équipe sur place -à la demande des autorités malgaches- pour vérifier la qualité des fouilles. « Il ne sert à rien de découvrir le trésor, si c’est pour détruire tout le site archéologique autour», a-t-elle averti. «On ne peut pas détruire tout un patrimoine juste pour récupérer l’argent».

 

Lire la suite dans le Flash Info n°3661

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EDM s’engage dans la rénovation énergétique

« La meilleure énergie est celle que l’on ne produit pas », explique le président et directeur général d’EDM Yacine Chouabia. C’est dans cette logique que le fournisseur en électricité a présenté sa nouvelle offre «Nyumba Wuhodari». Ce programme permet d’aider les chefs d’entreprise comme les particuliers à réduire leur facture, en passant à des équipements plus respectueux de l’environnement et donc moins énergivore. isolation, couverture, protection solaire, brasseurs d’air ; un ensemble de procédés permet de réduire considérablement la consommation d’énergie et donc les factures.

Des aides financières

La première aide financière d’incitation à la rénovation énergétique concerne l’isolation. À partir de 10 euros par mètre carré, EDM propose une isolation des faux-plafonds, rampante, en toiture basse ou encore une isolation des murs, qui est à privilégier pour les surfaces les plus exposées au soleil.

L’entreprise soutient aussi les couvertures de toit dite « performante » avec des aides permettant de réduire son prix, jusqu’à 15 euros par mètre carré. EDM souligne également l’importance des protections solaires au niveau des fenêtres et vitrages. Le soleil qui tape sur les vitres amène un apport en chaleur considérable qu’il est important de réduire. L’entreprise s’engage à aider le financement de ces protections solaires pour qu’elles ne coûtent que 40 euros par mètre carré de vitrage protégé, avec un facteur solaire inférieur à 0,3.

Côté équipement, EDM entend inciter l’achat de brasseurs d’air économiques. Avec une puissance du moteur inférieure ou égale à 60 watt et un débit d’air supérieur à 10 000 mètre cube par heure, ces ventilateurs accrochés au plafond des maisons ou des bureaux reviennent à 50 euros.

En ce qui concerne le chauffe-eau solaire, les aides dépendent du volume. Pour un chauffe-eau de 160 litres, 500 euros de subventions sont prévues, contre 650 euros pour un volume de 200 litres et jusqu’à 1000 euros pour un volume de 300 litres.

EDM s’engage à apporter une aide financière pour le remplacement du climatiseur, soit pour les travaux de remplacement du système existant pour un climatiseur A++ ou A+++. Les équipements éligibles aux aides sont les climatiseurs justifiant de la technologie « Inverter », ou d’une certification « Eurovent ».

Conditions d’éligibilité

Pour obtenir cette aide, certaines conditions sont à remplir. Pour les professionnels, il est impératif de fournir un extrait de Kbis. Une attestation d’assurance décennale et de responsabilité civile sera également demandée. L’entreprise devra aussi justifier d’une attestation de capacité à manipuler des fluides frigorigènes et une charte de qualité est à signer.

Enfin, en ce qui concerne les appareils de froid domestique, EDM lancera une nouvelle opération au mois de juin. Une aide financière est prévue pour l’achat d’un appareil de classe A++ ou A+++.

Si le fournisseur en électricité voit dans cette opération une façon de réduire notre impact énergétique, elle permet aussi aux professionnels et aux particuliers d’avoir l’assurance d’équipement de qualité, avec des entreprises partenaires qualifiées dans leur domaine.

L’opération implique naturellement aussi de ne solliciter que les entreprises conventionnées avec EDM.

 

RB

Édito : Pourquoi Mayotte sombre lentement dans le chaos ?…

Pourquoi 80% des agents des collectivités locales de Mayotte sont-ils des agents de catégorie C, laissés sans encadrement, sans consigne ?

Pourquoi l’essentiel des budgets de ces collectivités ne servent-ils qu’à payer les salaires de ces agents indexés et que rien ne reste pour le fonctionnement des services, ou les investissements ?

Pourquoi des milliers de gamins sont laissés à l’abandon dans les rues ?

Pourquoi les plateaux sportifs sont à l’abandon, en ruine, comme l’ex-stade de Cavani ?

Pourquoi tous les bancs du front de mer de Mamoudzou ont-ils été arrachés ?

Pourquoi de nombreuses MJC ont été construites, avec de l’argent public, mais n’ont jamais été réceptionnées ou ouvertes et tombent en ruine ?

Pourquoi l’aménagement des plages n’est-il toujours pas réalisé ?

Pourquoi le front de mer de Mamoudzou n’est-il toujours pas aménagé ?

Pourquoi le jardin botanique de Coconi, la pointe Mahabou sont-ils à l’abandon ?

Pourquoi le projet de musée est-il toujours en projet ?

Pourquoi les réponses semblent-elles parfois dans les questions ?…

Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?…

 

Pourquoi Mayotte sombre lentement dans le chaos ?…

 

Doit-on baisser les bras, baisser le rideau comme beaucoup l’ont déjà fait ?… Les élus, les fonctionnaires de passage sont-ils condamnés à essayer, mettre leurs enfants dans des écoles privées, puis abandonner devant l’ampleur de la tâche, face aux moyens humains et financiers bien trop limités ?

Les forces vives de l’île seront-elles incapables de mettre fin à cette spirale infernale dans laquelle l’île semble s’enfoncer inexorablement depuis des années déjà ?

Le 101ème département mérite bien mieux !

La diplomatie française doit régler le problème de l’immigration clandestine en amont. Elle a largement les arguments nécessaires. La population mahoraise doit de son côté cesser son hypocrisie en fournissant encore le travail ou en logeant ces individus.

Les élus doivent mettre au travail leurs milliers d’agents, les former si nécessaire, activer les MJC, remplacer les départs à la retraite par des cadres capables de porter un projet et diriger une équipe.

L’Etat doit rapidement débloquer les moyens adéquats pour construire les établissements scolaires indispensables, des logements dignes et assurer la sécurité des populations. La petite taille de l’île constitue là un avantage par la petitesse des moyens finalement nécessaires. La mise en place de ces premières infrastructures relancera l’économie locale, qui souffre depuis trop d’années. Et la création d’emplois redonnera de l’espoir à une jeunesse pour le moins désœuvrée.

La mise en place d’une Zone franche globale constitue pour l’économie, à mon avis, la première étape à activer, de toute urgence. Tous les paramètres l’indiquent : faiblesse du tissu économique, fort taux de chômage des jeunes, niveau scolaire catastrophique, très faibles revenus de la population…

 

La décision de lancer la procédure de classement du lagon de Mayotte au Patrimoine mondial de l’Humanité pourrait constituer un signe symbolique fort en direction de l’extérieur et envoyer une image positive de Mayotte.

Après des années où l’île était stigmatisée comme l’île aux clandestins, c’est désormais l’insécurité, la violence qui prennent le dessus. Et cela reflète la triste réalité. Il est temps de changer de registre.

Mayotte doit redorer son image ! Elle doit redevenir une île où il fait bon vivre. Cela passe par du concret localement, indispensable, obligatoire. Cela permettra de faire revenir des enseignants de qualité, des médecins, des cadres mahorais qui préfèrent aujourd’hui une vie paisible ailleurs.

Faute de mesures fortes, d’annonces symboliques, de mobilisation constructive de ses forces vives, Mayotte risque de connaître de nouveaux soubresauts qui pourraient s’avérer dramatiques.

 

 

Laurent Canavate

 

Lire l’édito complet dans le  MAYOTTE HEBDO n°703

Les salariés d’Only relaxés

Les salariés accusés de calomnie et d’avoir produit des attestations mensongères ont été relaxés par le tribunal. Les juges n’ont pas non plus condamné l’accusateur à s’acquitter des frais de justice. L’ancien gérant de la société Outremer Télécom devra s’acquitter des frais de justice à hauteur de 1 000 euros pour chacun des salariés qu’il avait accusé.

 

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Réunion : Dispositif vigie-requin

Elle s’appuie sur un arrêté préfectoral qui permet aux maires de définir des zones d’expérimentation opérationnelle pour y mettre en oeuvre différentes méthodes de réduction du risque requin. Si les conditions environnementales sont favorables, des moyens de surveillance subaquatique, nautique et terrestre seront déployés par la Ligue réunionnaise de Surf. L’accès à ces sessions sécurisées est strictement réservé aux sportifs précités, identifiables par leur tenue vestimentaire.

 Le principe d’interdiction demeure applicable pour l’ensemble du public non visé par ce protocole, pour des raisons de sécurité.

 La Réunion demeure exposée au risque requin, cette exposition étant accrue à l’approche de la saison de l’hiver austral. Un arrêté préfectoral est en vigueur afin d’interdire les activités les plus exposées au risque requin, dans la bande des 300 mètres du littoral du département de La Réunion, sauf dans le lagon et, en dehors du lagon, dans les espaces aménagés et les zones surveillées définies par arrêté municipal. Cette mesure est la seule qui permette, à ce stade, de préserver la sécurité des usagers de la mer et de limiter les risques d’accident.

 

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Télérecours : Moins de paperasse au tribunal administratif

Les documents seront transmis avec accusés de réception automatiques ce qui devrait faciliter la réactivité des acteurs du système judiciaire.

Pour les avocats, les justiciables et les magistrats, c’est un changement majeur qui s’opère car il offrira une accessibilité immédiate au contenu de l’ensemble des dossiers, aux mémoires et aux pièces des affaires jugées par le tribunal administratif.

Afin d’expliquer les bénéfices de ce dispositif, Anne Guérin, conseillère d’Etat et présidente de la cour administrative d’appel de Bordeaux et Bernard Chemin, présidents des tribunaux administratifs de Saint-Denis et Mayotte ont fait le déplacement hier pour signer la convention avec le bâtonnier de l’ordre des avocats de Mayotte, Nadjim Ahamada. La signature a eut lieu dans la salle d’audience du tribunal administratif à Mamoudzou.

 

A.T

Festival 10 ans Hip Hop Évolution

Le festival 10 ans Hip Hop Evolution s’est tenu toute la semaine sur l’ensemble du territoire mahorais. En prélude au Battle of the year Mayotte qui se tiendra vendredi et samedi prochains à Pamandzi et à Mamoudzou, Hip Hop Evolution a organisé de nombreux événements de danse tout au long de la semaine pour entraîner les jeunes danseurs, mais aussi, et surtout, pour élargir leur univers et leur culture artistique.

Depuis 2005, Hip Hop Evolution créé des événements autour de la break dance sur le territoire mahorais et aide les jeunes talents qui le souhaitent à se professionnaliser. Elle travaille pour cela avec l’association métropolitaine Attitude qui organise depuis quatorze ans le Battle of the year France, la plus grande compétition de break dance du sud de la France qui oppose chaque année les meilleurs danseurs et danseuses de break dance de l’hexagone et de l’outre-mer.

En prélude à cette grande compétition, les deux associations ont organisé divers événements tout au long de la semaine dans plusieurs villages mahorais, afin qu’un maximum de jeunes puissent participer. Des “circle vibes” ont notamment été organisés à Kahani, à Tsararano et à Koungou pour permettre aux danseurs de s’entraîner.

Ceux-ci ont été animés entre autres par Abdallah Haribou, le fondateur de l’association Hip Hop Evolution. DJ Marrrtin, venu lui aussi de métropole pour l’occasion, était aux platines et a proposé aux danseurs un vaste panel de musiques d’origines très diverses leur permettant une grande richesse de phrases dansées.

En tant qu’entraînement au Battle de vendredi et de samedi prochain, ces “circle vibes” étaient de mini compétitions où les danseurs devaient s’affronter, seuls ou en équipe, sur des séquences musicales de huit minutes. Cette notion de compétition est très importante en break dance puisque celle-ci est née dans une banlieue pauvre de New-York, le Bronx, au début des années 70 a été créée pour que les bandes de jeunes s’affrontent par la danse plutôt que par les poings. Ce concept est particulièrement bien adapté au territoire de Mayotte où des bandes rivales issues de villages différents ont tendance à s’affronter régulièrement.

Le festival 10 ans Hip Hop Evolution a aussi pour ambition d’ouvrir les esprits des jeunes en leur proposant divers spectacles. Un spectacle de danse de la compagnie Kenji, venue elle aussi de métropole, aura notamment lieu ce soir place de la République. Les deux danseurs de cette compagnie viennent régulièrement sur l’île aux parfums pour aider les jeunes talents mahorais à perfectionner leur art. Le festival organise également des projections de film. Lundi dernier, elle a notamment projeté la célèbre comédie musicale West Side Story à Labattoir afin de mettre en lumière la manière dont est née la break dance dans les banlieues américaines et de faire le parallèle avec ce qui se passe aujourd’hui à Mayotte.

Enfin, l’originalité de ce festival est de ne pas rester cloisonné dans le domaine de la danse, mais de s’ouvrir également à d’autres domaines artistiques comme…

Lire la suite sur FLASH INFO n°3660

Le festival de l’image sous-marine rejoue les dents de la mer

“Le thème dominant cette année sera les requins”, annonce Jack Passe, organisateur.

“Dans les séances scolaires en matinée, il y a aura un film sur les requins pratiquement tous les jours. Le vendredi 29, une soirée thème (à partir de 20h30) sera de plus consacrée à la chasse sous-marine à Mayotte, avec en toile de fond les requins. En outre, l’association Shark Citizen, qui vient de débarquer à Mayotte, se fera connaître au public le vendredi 29 et le samedi 30 à 18h30. Enfin, la remise du palmarès le dimanche 31 se fera en présence de Rémy Tezier, qui a remporté l’année dernière la palme d’or-prix du président de la République lors du festival mondial de l’image sous-marine à Marseille pour son film intitulé “Attaques de requins à La Réunion : l’enquête”.”

En vue de la remise du palmarès justement- 7 prix, dont 6 hippocampes d’or, seront décernés- il est toujours possible de s’inscrire pour les concours d’affiches et de musique jusqu’au 16 mai. Les personnes intéressées peuvent se procurer la fiche d’inscription (gratuite) et le règlement (pour le concours d’affiches) sur le site du festival (festimayotte.

com) ou sur le site du comité du tourisme (mayotte-tourisme.com), ou à la salle de cinéma de la Direction de l’Ingénierie et de la Logistique culturelle et événementielle (DILCE) du Conseil Départemental (bureau du régisseur : 0269 64 95 18). Les inscriptions pour les concours de films et de photos (portfolio, trio thématique, montage audiovisuel) sont en revanche closes.

Imitation du chant des baleines

Cette année, le festival prendra aussi la forme d’un salon, avec des stands d’exposants du mardi au vendredi de 14h à 18h- et des projections en plein air le soir autour du comité de tourisme à Mamoudzou. Le festival a invité tous les représentants des métiers de la mer (pêche, aquaculture, commerçants, prestataires de services, affaires maritimes…) à tenir un stand. “Le remplissage des stands est en cours”, indique Jack Passe. “Capitaine Alandor sera notamment là pour proposer, en partenariat avec le snack

La Croisette, des menus axés sur la mer. Le peintre Gilles Renaud va de son côté proposer aux enfants de réaliser une fresque.” Dans le rang des nouveautés également, un jury jeune public sera organisé dans les collèges volontaires. “Un DVD de 5 petits films sera soumis au jugement

 

Lire la suite dans votre :  MAYOTTE HEBDO n° 703

Madagascar : Un hologramme pour se protéger des médicaments contrefaits

Le contrat consiste en la mise en oeuvre d’un système simple, mais de haute technologie, qui permet d’authentifier et de tracer les médicaments par l’apposition d’étiquettes infalsifiables de couleurs différentes. Le circuit de distribution sera ainsi plus sûr grâce à ce système, espère-t-on.

C’est un des moyens utilisés pour la lutte contre les médicaments contrefaits et le marché illicite qui sévissent actuellement à Madagascar. Mais ce nouveau système ne pourra sans doute pas endiguer le fléau du commerce florissant de médicaments illicites qui proviennent de Chine et d’Inde, des médicaments vendus moins cher, car échappant aux impôts, à une population malgache démunie.

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Battle of the year : le grand concours de break dance de Mayotte

L’association Hip Hop Evolution a été créée en 2005 par un jeune danseur mahorais nommé Abdallah Haribou.

Elle a pour vocation de soutenir la danse Hip Hop à Mayotte, via la création de manifestations, d’échanges et d’espaces de rencontre. L’association cherche également à développer des activités de proximité en mettant en place des ateliers de break dance un peu partout sur l’île. Ce type de danse est en effet très prisé des jeunes mahorais qui ont des facilités à se l’approprier.

L’histoire de la break dance commence à New- York, dans le quartier du Bronx, au début des années 1970. À cette époque, la misère règne et le quartier est sous l’influence de plusieurs gangs rivaux qui s’affrontent régulièrement. La drogue et la violence sont de mise. Ce quartier est toutefois également réputé pour sa musique riche de multiples influences ethniques. Certains danseurs de ce quartier ont donc l’idée de transformer leurs affrontements physiques en affrontements de danse et c’est ainsi que née le concept de break dance.

À la lumière de cette histoire, on peut facilement comprendre que les jeunes Mahorais soient attirés par le Hip Hop. Un bon nombre d’entre eux connaissent en effet bien souvent ces phénomènes d’affrontement entre bandes rivales venus de villages différents. L’objectif de l’association Hip Hop Evolution est ainsi de contribuer à l’essor d’une réelle identité artistique, propre à la culture Hip Hop mahoraise. Elle a également pour ambition de détecter les jeunes talents et de les accompagner sur le chemin de la professionnalisation.

Battle of the year” aura lieu sur deux dates.

La première se déroulera le vendredi 8 mai à Pamandzi à 18h sur la Place des Congrès. Ce soir-là, les danseurs s’affronteront un contre un.

Le samedi 9 mai à 19h sur la Place de la République, les danseurs s’affronteront cette fois-ci en équipe ou “crew” pour le plus grand plaisir des spectateurs de l’île aux parfums, friands de ce type de manifestations qui parle véritablement à la jeunesse mahoraise.

Nora Godeau

Délits routiers à la pelle au tribunal correctionnel

L’audience de ce mardi 5 mai a vu s’enchaîner les procès pour des infractions au volant. Les conduites sans permis, en état d’ivresse et/ou sans assurance, étaient au programme.

Parmi ces affaires, celle d’un Sadois de 29 ans multirécidiviste arrêté en octobre dernier au volant d’une voiture sans permis de conduire et janvier dernier après avoir percuté un véhicule à l’arrêt. Dans le rappel des faits, le juge a souligné le mensonge du prévenu au moment des faits. Ce dernier disait avoir oublié son permis à son domicile alors qu’il n’avait plus aucun point. Le délinquant routier dit avoir été obligé de prendre le volant à cause d’une urgence. En effet, il affirme que sa femme se sentait mal d’où cette décision.

Deux infractions routières en quatre mois

De plus, un gendarme ayant opéré le contrôle routier accuse l’automobiliste d’avoir voulu le renverser, ce que nie ce dernier. « J’avais le soleil dans les yeux », répond-il simplement. Cet individu n’en est pas à son premier coup d’essai en termes de délit de la route. L’intéressé a déjà été rattrapé quatre fois par la justice pour des faits similaires depuis 2006. À chaque fois, la conduite sous l’emprise de l’alcool était mise en cause. Le président du tribunal Thibaud Soubeyran s’est agacé des demandes répétitives de pardon du prévenu : « je ne suis pas là pour vous remonter les bretelles, vous n’êtes pas un gamin », lâche-t-il avant d’ajouter, « vous attendez d’avoir tué quelqu’un avant de comprendre qu’il ne faut pas conduire sans permis et qui plus est en état d’ivresse? » Le récidiviste expliquait avoir retenu la leçon, ce à quoi le juge n’a pas hésité d’afficher ses doutes au vu du casier judiciaire du prévenu.

Le réquisitoire du procureur était sans appel. « Quand j’écoute le prévenu, j’ai l’impression qu’il s’agit d’un monsieur désolé car c’est le mot qui revient à chaque fois dans ces propos quand on le met face à ses responsabilités », reproche-t-il. À la fin de sa prise de parole, ce dernier requiert 12 mois d’incarcération dont 6 avec sursis.

 Lire la suite dans Flash Info n°3659 Mercredi 6 mai 2015

 

 

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