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Le sauvetage et le secourisme en vedette à la piscine Koropa

Une cause importante que l’association a souhaité souligner lors de cet événement.

Lutter contre les accidents dus à la noyade. C’était l’objectif jeudi dernier des 7ème journées nationales de prévention de la noyade, qui se tenaient à la piscine Koropa. La Fédération Française des Maîtres Nageurs-Sauveteurs (F.F.M.N.S) et le Syndicat National Professionnel des Maîtres Nageurs Sauveteurs (S.N.P.M.N.S) ont proposé aux Mahorais des démonstrations et des mises en situation de sauvetage, de secourisme et de plongée. “Chaque année plus de cinq cents personnes décèdent en France suite à une noyade”, ont-ils souligné.

Plusieurs ateliers ont été mis en place : savoir se sauver, savoir nager et savoir sauver. Ces apprentissages étaient accessibles à tous (enfants et adultes) et permettaient aux participants d’obtenir des diplômes, que ce soit en sauvetage, secourisme ou plongée. Les organisateurs ont proposé aux tout petits une mise en situation d’une chute accidentelle dans le grand bassin.

L’exercice consistait à s’allonger, à souffler, puis à regagner le bord avec des gestes simples. Les enfants avaient l’opportunité de réaliser l’initiation “je sauve mon camarade en difficulté” : il s’agissait de ramener son camarade au bord du bassin à l’aide d’une frite. Les plus grands ont quant à eux pu assister à un exercice de secours en situation réelle réalisé par les pompiers. Ces derniers étaient équipés de matériel d’oxygénothérapie et d’un défibrillateur.

Les organisateurs ont par ailleurs beaucoup insisté sur la nécessité de réintégrer la natation dans les programmes scolaires, tout en rappelant que les parents sont les premiers acteurs de la sécurité et de la surveillance pour éviter les accidents.

Abou Attoumani Ansoudati et Ahamada Zoulaykhah

 

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Plus de 2 tonnes de tabac saisies

Plus de deux tonnes de tabac kenyan en transbordement à Mayotte, ont été saisi dans un conteneur en partance pour les Comores. La marchandise n’ayant toujours pas été réclamée et ne figurant pas dans la liste des produits transportés par le porte conteneur, la douane a décidé de sa saisie.

Jean-Pierre Lacaze, inspecteur principal des douanes à Mayotte tient à préciser que ce tabac n’est pas forcément issu de la contrebande. « Il a pu être acheté en toute légalité au Kenya et revendu légalement aux Comores », explique l’inspecteur.

Le succès de cette opération n’est pas seulement le fruit du hasard. Sans le système informatisé dont disposent les douanes, il aurait été difficilement possible de cibler le conteneur suspect.

 Du simple tabac à fumer ou un mélange pour la chimique?

 Impossible à l’heure actuelle de savoir qui est l’acheteur de ce tabac kenyan et quel marché il devait fournir. Néanmoins le 13 mai dernier, une affaire présentant des similitudes et concernant l’importation de tabac non déclaré depuis la Tanzanie, a été jugée au tribunal de Mamoudzou. Un des prévenus avait expliqué que le produit allait être broyé aux Comores puis vendu 50 centimes d’euro la cuillère. Il n’est pas possible aujourd’hui de savoir si e tabac saisi la semaine dernière allait servir ce même genre de trafic.

Quant à l’usage du produit, les services de l’Etat sont dans l’incapacité à ce jour de déterminer s’il servirait comme simple tabac à fumer ou comme mélange pour la chimique, une drogue de synthèse à l’origine de nombreux dégâts sanitaires à Mayotte.

Toujours dans les mains des douanes, le tabac kenyan attend que son acheteur comorien se manifeste pour le récupérer. La marchandise n’étant pas prohibée, elle pourrait repartir moyennant une taxe douanière dont devra s’acquitter le propriétaire. Dans le cas contraire, elle sera détruite dans l’année qui suit.

GD

Grève à la BFC : pas de reprise des négociations

La direction et l’intersyndicale n’ont pas repris les négociations hier, plus de deux semaines après le début de la grève. La direction a dénoncé hier des conditions de sécurité insuffisantes pour permettre aux salariés non grévistes d’ouvrir l’agence de Mamoudzou. Dans un communiqué, elle a lancé « un appel au calme », et a informé l’intersyndicale que « la réouverture de cette agence et son fonctionnement normal sont des préalables à la reprise des négociations ».

L’intersyndicale se dit au contraire déterminée à ne plus permettre un service minimum à l’agence de Mamoudzou, alors que les 6 autres (centre commercial Jumbo Score, Hauts-Vallons, Kaweni, Dzaoudzi-Labattoir, Sada et Combani) sont fermées et que 19 guichets automatiques fonctionnent. « Nous resterons aujourd’hui en bas de l’agence pour que les clients ne puissent pas faire des versements de liquide ou déposer des chèques », indique El Hadi, délégué syndical FO.

L’intersyndicale demande soit une revalorisation de 12% des salaires bruts-les salariés en dessous des minima obtiendraient le smic conventionnel de la banque-, soit la mise en place de la grille des salaires annuels minima de branche, avec un effet rétroactif au 1er avril 2011.

« L’application de la convention collective des banques devait être faite depuis le 1er avril 2011, date de la départementalisation de Mayotte conformément à l’article 1 de ladite convention et du courrier de l’Autorité Française des Banque », précise l’intersyndicale.

Une pression du Medef sur la direction ?

Alors que le mouvement dure depuis plus de deux semaines, Salim Nahouda, secrétaire départemental de la CGT Ma, a déclaré samedi dernier dans un média local que le Medef Mayotte « exerçait des pressions sur la direction de la BFC OI pour ne pas accepter les revendications des salariés de peur que ces dernières fassent tache d’huile sur le département. »

L’organisation a apporté hier un démenti. « La BFC OI n’est plus membre du MEDEF Mayotte depuis plusieurs années déjà », a expliqué l’organisation patronale dans un communiqué. « Le MEDEF Mayotte n’a donc aucun lien avec la direction de la BFCOI Mayotte depuis longtemps et n’intervient pas dans le conflit en cours. »

Elle indique souhaiter que «la direction et les syndicats de la BFC OI aboutissent  à un accord rapidement pour sortir de ce conflit qui pénalise lourdement les entreprises et l’ensemble de la population mahoraise en compliquant les opérations bancaires vitales à l’économie de nos entreprises et à la vie quotidienne des particuliers. »

 

OL

1 interpellation sur le barrage de Tsoundzou 1

Ils sont parvenus à interpeller un des jeteurs de galets. Il avait envoyé plusieurs projectiles dont l’un avait atteint un fonctionnaire de police, sans le blesser sérieusement.

L’adolescent sera convoqué devant le juge pour enfant le 8 juillet prochain.

 

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Il vient au collège avec marteau et shombo

Venu une première fois à la pause de midi avec un shombo pour en découdre avec son vis-à-vis qui a fui devant la menace, le jeune homme est revenu sur le coup de 14h, à nouveau en exhibant une arme par destination. Mais les policiers ont été plus rapides et l’ont interpellé, trouvant sur lui un marteau. Il a été convoqué pour s’expliquer sur son geste.

 

 

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“Droit du sang” : pour Morin (UDI) la question se pose en Outremer

L’ex-ministre de la Défense Hervé Morin a jugé jeudi que la question du “droit du sang” pour obtenir la nationalité française se posait “à coup sûr” dans certains territoires d’Outremer.

Éric Ciotti, secrétaire général adjoint de l’UM P, a proposé mercredi le rétablissement du “droit du sang” pour obtenir la nationalité française, avec le maintien du “droit du sol” – aujourd’hui en vigueur pour tous – pour les citoyens de l’Union européenne.

“C’est une question qui va se poser, pas forcément en métropole, mais à coup sûr en Outremer, en Guyane, qui peut se poser à Mayotte”, a estimé M. Morin sur iTÉLÉ.

Selon lui, “on voit bien qu’il y a une immigration massive qu’on est incapable de réguler, avec des conséquences sociales sur la déstabilisation des sociétés ultramarines qui sont considérables”.

Cette question du droit du sang “doit elle se poser aussi sur le territoire national (en métropole) ? Ça mérite d’être abordé.

Elle se pose à coup sûr sur un certain nombre de territoires où il y a une immigration massive”, a ajouté Hervé Morin.

En 2003, quand Nicolas Sarkozy était ministre de l’Intérieur, il s’était totalement opposé à la revendication du Front national d’instaurer le droit du sang en arguant : “Avec le droit du sang, on a toujours un sang qui n’est pas suffisamment pur.” Lors de la présidentielle de 2012, le président sortant avait de nouveau répété son opposition au droit du sang en lançant : “Le droit du sol, c’est la France.”

Source : AFP

 

 Flash Info n°3665

 

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Ambassadeur Mayotte

Âgés de 18 à 28 ans, les candidats étaient tous de jeunes garçons ambitieux qui ont beaucoup appris grâce à cette expérience unique de six mois.

Celles-ci leur a appris de nombreuses valeurs indispensables à la vie en société telles que la discipline, le respect des autres et la cohésion de groupe. Sur une île où la jeunesse a de plus en plus tendance à sombrer dans la délinquance, Mariame Hassani a voulu donner l’occasion à ces jeunes de participer à une expérience constructrice, susceptible de leur donner plus tard de nombreuses opportunités dans le monde du spectacle.

 

Lire l’article complet et retrouvez plus de photos dans votre Flash Info n°3665 Lundi 18 mai 2015

 

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Déclaration des revenus : délai reporté.

A titre exceptionnel, la Direction Régionale des Finances Publiques informe les usagers que le délai de dépôts de la déclaration sur le revenu est reporté jusqu’au dimanche 31 mai 2015 inclus.

Pour rappel, le dépôt de la déclaration en ligne est fixé au 9 juin 2015 sur le site www.impots.gouv.fr

 

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70 nouveaux Français

 Tous les deux à trois mois à Dzaoudzi, de nombreux postulants se voient remettre la nationalité française au cours de célébrations qui visent à officialiser cette acquisition. Finie la carte de séjour, qu’ils commencent par remettre à l’accueil. À sa place, ils reçoivent un décret de naturalisation, véritable sésame pour une nouvelle identité, voire pour une nouvelle vie. Sous l’œil des symboles de la République, la cérémonie ressemble un peu à une remise de prix, avec félicitations du jury. Il faut dire qu’elle est l’aboutissement d’un véritable parcours du combattant. « Je suis très heureux de vous accueillir aujourd’hui. Je tiens à souligner le caractère exemplaire de vos démarches », lance Bruno André, Secrétaire général de la préfecture de Mayotte, qui a présidé la cérémonie.

Cette première cérémonie de l’année vise à accueillir solennellement dans la communauté nationale les personnes ayant acquis au cours des derniers mois la nationalité française à Mayotte. 70 personnes, d’origines algérienne (1 personne), comorienne (59 personnes) et malgache (10 personnes), ont reçu leur décret de naturalisation, leur acte de naissance transcrite sur les registres de l’État civil français, ainsi qu’un livret d’accueil. Ce livret d’accueil comprend : le Mot d’accueil du Président de la République ; la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen ; les Droits et devoirs attachés à la nationalité française ; la Charte des droits et devoirs du citoyen français ; l’Extrait de la Constitution du 4 octobre 1958 ; les paroles de la Marseillaise.

L’évènement s’est déroulé en présence du maire de Kani-Kéli, Soilihi Ahmed. 7 autres maires étaient également invités, mais ils ne se sont pas déplacés. « Il ne s’agit pas de renier vos cultures, vos traditions, ni vos richesses. Au contraire, elles viennent enrichir la République. C’est pour moi une joie et un honneur de vous remettre vos décrets aujourd’hui », indique Bruno André lors de son discours.

Durant la cérémonie, le film « Devenir français » a été diffusé. Un film d’environ 7 minutes mettant en lumière le socle fondateur de ce pays libre et démocratique. Il rappelle les principes, les droits, ainsi que les obligations d’un citoyen français. Puis, tous se sont levés pour écouter la Marseillaise avant d’être appelés un par un, pour recevoir des mains du Secrétaire général de la préfecture de Mayotte et du maire de Kani-Kéli. « Aujourd’hui, c’est un très grand jour pour moi. J’ai eu un parcours tellement difficile que je ne croyais pas que j’aurais un jour ma nationalité. Je réside à Mayotte depuis 1998. J’ai dû attendre une dizaine d’années pour en arriver là. J’espère que ceux qui n’ont pas eu la chance d’être là aujourd’hui y arriveront. En plus, c’est le jour de mon anniversaire aujourd’hui, donc je ne pouvais pas avoir mieux comme cadeau », dit avec joie Attoumani Hafoussoita, ressortissante comorienne.

En 2014, à Mayotte, 217 personnes sont devenues françaises par décret, déclaration ou effet collectif. Dans la France tout entière, ce sont 76 000 personnes qui ont été naturalisées en 2014.

« La naturalisation est une très grande chose, car c’est l’appartenance à la grande Nation. Cela va beaucoup me servir pour mon avenir. Je suis arrivé à Mayotte en 2008 et j’ai entamé mes démarches de naturalisation en 2013 ; j’ai donc dû patienter 2 ans. J’ai toujours voulu être enseignant. Mais sans la nationalité française, je ne pouvais pas accéder au concours. Aujourd’hui, je suis très fier d’être là et j’espère que je vais enfin pouvoir exercer mon rôle d’enseignant », exprime avec fierté un ressortissant malgache.

Un petit rafraîchissement a clôturé la cérémonie à 11h30.

Oirdi Anli

Les lycéens bloquent les routes

Ce sont d’abord les jeunes d’Iloni qui ont barré la route à 6h. Peu après, d’autres barrages ont été assemblés à l’aide de détritus et branches et carcasses d’équipements électroménagers à Hajangua, Tsoudzou1 puis Tsararano vers 8h30 et Combani vers 10h30.

Des tensions sont apparues sur certains barrages à Hajangua, Tsoundzou où des automobilistes ont tenté de passer en force et ont eu leur véhicule caillassé. L’intervention des forces de police à Tsoundzou a permis de lever une première fois le barrage à 7h30 puis les attroupements ont nécessité une seconde intervention vers 9h30. Dans la commune de Dembéni, ce sont les gendarmes qui ont levé les barrages, non sans mal. 

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Madagascar : De vraies fausses pierres précieuses (2)

De plus en plus de touristes sont victimes d’arnaques.

Voilà pourquoi l’institut de gemmologie de Madagascar (IGM) commence sérieusement à s’émouvoir et s’inquiéter. De plus en plus de faux rapports d’identification de pierres précieuses sont établis.

Certains sont délivrés par des organismes non reconnus, mais la plupart utilisent frauduleusement le nom de l’IGM, le seul établissement agréé par l’État qui dispose des outils et technologies adéquats pour le faire.

Le rapport d’identification est un document délivré à la suite d’une série d’expertises réalisées sur une pierre, constituant en quelque sorte sa carte d’identité. “Ces analyses permettent d’identifier le nom de la pierre, de déterminer si elle est naturelle ou synthétique.

Il s’agit de confirmer ou d’infirmer son authenticité, et non d’établir sa valeur commerciale”, explique Toky Ramerison, un technicien de l’IGM qui a participé pour la première fois à la Foire internationale de Madagascar (Fim).

Les touristes auront donc tout intérêt à exiger la présentation d’un rapport d’identification avant tout achat éventuel.

 

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Des bangas en feu à Kavani-Mamoudzou

Le feu s’est propagé d’un banga à l’autre, quatre d’entre eux ont pris feu avant que l’intervention des pompiers ne parviennent à circonscrire les flammes.

Le vent, les compteurs électriques anarchiques et la volonté d’intervenir eux-mêmes des habitants ont compliqué l’opération.

Fort heureusement aucun blessé n’est à déplorer.

 

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Madagascar : De vraies fausses pierres précieuses

Voilà pourquoi l’institut de gemmologie de Madagascar (IGM) commence sérieusement à s’émouvoir et s’inquiéter. De plus en plus de faux rapports d’identification de pierres précieuses sont établis.

Certains sont délivrés par des organismes non reconnus, mais la plupart utilisent frauduleusement le nom de l’IGM, le seul établissement agréé par l’État qui dispose des outils et technologies adéquats pour le faire.

Le rapport d’identification est un document délivré à la suite d’une série d’expertises réalisées sur une pierre, constituant en quelque sorte sa carte d’identité. “Ces analyses permettent d’identifier le nom de la pierre, de déterminer si elle est naturelle ou synthétique.

Il s’agit de confirmer ou d’infirmer son authenticité, et non d’établir sa valeur commerciale”, explique Toky Ramerison, un technicien de l’IGM qui a participé pour la première fois à la Foire internationale de Madagascar (Fim).

Les touristes auront donc tout intérêt à exiger la présentation d’un rapport d’identification avant tout achat éventuel.

 

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Encore quelques jours pour effectuer sa déclaration sur le revenu

Vous pouvez ainsi bénéficier d’une durée de déclaration plus étendue (20 jours de plus pour Mayotte), connaître instantanément le montant de votre impôt et consulter 24h/24h, dans votre compte fiscal, l’ensemble de vos documents fiscaux (déclarations, avis d’imposition et paiements). Pour les nouveaux télédéclarants, les identifiants utiles se trouvent sur la déclaration et sur l’avis d’imposition de l’année dernière. Les primo-déclarants reçoivent un courrier avec ces identifiants.

Pour rappel, la déclaration papier doit être déposée le 19 mai au plus tard, auprès du centre des finances publiques. Pour la télédéclaration, vous avez jusqu’au 9 juin et il sera possible de la modifier jusqu’au 17 juillet 2015.

Les personnes qui n’ont pas reçu leur déclaration peuvent venir retirer l’imprimé pré-identifié à leur nom sous réserve de la présentation d’une pièce d’identité. Les déclarations papier vierges ne seront délivrées aux primo-déclarants que sur présentation d’un justificatif de domicile à Mayotte en 2014.

Pour plus d’informations connectez-vous sur www.impots.gouv.fr ou www.mayotte.pref.gouv.

fr (24h/24h) ou appelez le centre impôts services au 0 810 467 687 ou 0 810 IMPOTS du lundi au vendredi de 8h à 22h et le samedi de 9h à 19h. Pour les contrats de mensualisation ou de prélèvement à l’échéance, appelez le centre prélèvement services : au 0 810 012 009, ou écrivez un courrier au CS 10 001 59 868 LILLE CEDE X ou par courriel : cps.lille@dgfip.

finances.gouv.fr. Sinon rendez-vous au service des impôts des particuliers de Mamoudzou, 20, rue de l’Hôpital (horaires d’ouverture : du lundi au jeudi de 7h30 à 12h30 ; le vendredi jusqu’à 11h), tél : 02-69-61-81-10 et mail : sip.

mamoudzou@dgfip.finances.gouv.fr.

Ce que j’en pense : Le bon côté des choses…

Quand des fillettes sont enlevées à leurs parents et forcées d’épouser des hommes, l’Humanité souffre.

Quand des attentats secouent quotidiennement la ville et tuent aveuglément des pères et des mères de famille, la vie est suspendue au hasard, par un fil bien fragile…

Heureusement, à Mayotte la situation n’en est pas là, et il n’y a pas de raison que l’île sombre dans la guerre civile. Il y a toutefois des problèmes, certains assez graves, qui mériteraient toute l’intelligence et les compétences de chacun, et des responsables en particulier. Les constats sont bien identifiés, les schémas directeurs déjà réalisés, les solutions connues, il convient d’agir.

Il y aura toujours des irresponsables pour jeter de l’huile sur le feu, pour allumer l’étincelle qu’attendait un baril de poudre pour exploser… C’est facile, c’est spectaculaire, ça offre des scoops, ça fait du direct, ça passe à la télé… Ce qui se passe après, on s’en fout. Ce qui compte, c’est de faire le buzz, chaque jour, de tenir en haleine des lecteurs, des spectateurs. Ca fait frémir, même si l’info n’est pas vérifiée, ce n’est pas grave, chaque jour amène son lot…

Mais il doit y avoir surtout des hommes et des femmes pour défendre leur territoire, le valoriser, faire tout ce qu’ils peuvent pour que eux et leurs enfants y vivent en paix. Il doit y avoir des individus conscients des enjeux, de la situation, qui doivent travailler à déminer, à désamorcer le baril de poudre. C’est souvent plus dangereux, plus difficile, plus lent, plus discret… Ca prend du temps en effet d’éduquer, d’expliquer, de répéter, de sensibiliser pour ne pas jeter ses ordures dans la rue, mais le résultat est tellement plus agréable à vivre.

Ca prend du temps de (re)mettre en activité les MJC, de (re)mettre au travail les équipes démobilisées, de former des enseignants de qualité, titulaires du Capes, capables de transmettre des connaissances, des valeurs, des principes, capables de former des citoyens, comme le sport y participe. Les enfants ne demandent que ça, mais ça ne fait pas d’images sanglantes à la Une.

Ca prend du temps, mais la vie est ensuite tellement plus agréable pour chacun, les rues plus sûres, les enfants plus heureux. Certains n’en parlent pas et se complaisent à chercher chaque goutte de sang, chaque agression et le cercle vicieux est enclenché, salissant chaque jour un peu plus l’image de Mayotte, provoquant de l’inquiétude, de la peur, et le départ de parents inquiets. Il n’est pas là question de chercher des solutions, mais juste les problèmes, de les étaler à la face de chacun comme une lancinante rengaine mortifère, anxiogène.

Ca prend du temps de former des médecins, des spécialistes, d’en attirer sur Mayotte. Il y a aujourd’hui quelques avocats, quelques cadres supérieurs, des chefs d’entreprises compétents, motivés, qui se battent pour faire leur travail de leur mieux. Qui font avancer des dossiers, des chantiers, qui font avancer Mayotte. Il n’y en a pas assez, il faut être clair là-dessus, sinon tout fonctionnerait bien. Mais ils souffrent de cette situation qui raréfie les compétences, les rend plus chères.

Pour que la situation s’arrange, ça prendra du temps, il faut que le système éducatif soit bien meilleur, bien plus efficace. Quand on apprend que 10% des enfants en Métropole maitrisent mal le français, mais que ce taux monte à 30% pour les Dom… et 75% à Mayotte !!! Il y a un vrai problème, très grave, qu’il convient de prendre à bras le corps. Il y a là un vrai « combat » à mener, pour faire avancer cette île, la remettre sur les rails. C’est la base !

Il y a là une vraie responsabilité de l’Etat, des collectivités locales, des parents, de tous les citoyens. Faute de réaction, nous creusons en effet notre tombe par notre laisser-aller. Mais plutôt que de ressasser les problèmes, pourquoi ne pas solliciter nos interlocuteurs sur les solutions, les moyens à mettre en œuvre, les mobilisations à mener, les élus à rassembler sur ces dossiers.

Et en attendant que la relève arrive, il faut préparer le terrain, ne pas laisser pourrir la situation, ou ne pas participer à ce que la situation s’envenime. Il ne faut pas laisser l’île sombrer, emportée dans une spirale infernale, sous des coups de butoirs répétés.

Il faut relever la tête, voir le bon côté des choses, le faire savoir, le valoriser, pour qu’il puisse servir de modèle, d’exemple. Il faut à mon avis surtout relever les manches et (re)construire Mayotte de demain, dès aujourd’hui, proprement, sereinement. Il faut des bases saines, avec l’éducation. Il faut des citoyens intelligents, capables de comprendre le mal qui est fait à cette île, capables de trouver des solutions et de les mettre en œuvre. Il faut bien comprendre les enjeux, ne pas gaspiller son énergie, son temps, ses compétences sur des enjeux de personnes, sur de la jalousie, de l’hypocrisie, mais sur des dossiers de fonds qui nécessitent toutes ces intelligences.

Il y a suffisamment de problèmes sur l’île pour ne pas en rajouter et s’y complaire, ne pas perdre son temps sur des détails, des querelles de personnes qui n’arrangent pas la situation, et se concentrer sur les vrais enjeux de l’île qui ne manquent pas.

Mayotte a besoin de sérénité et d’actions positives, concrètes. Il serait temps de relever la tête et de voir le bon côté des choses, pour qu’elles prennent racine et se développent.

 

Laurent Canavate

Carte blanche : Nayl-Ah

Sa famille s’est installée ensuite en métropole et c’est là-bas qu’il a passé son baccalauréat.

Il a alors intégré l’École nationale supérieure de photographie de Paris (ENSP) où il est resté deux ans. Là, il s’est particulièrement spécialisé dans le portrait et la nature morte. De retour à Mayotte en 2009, il a été engagé par le journal Al-Balad pour lequel il a réalisé de nombreuses photos destinées à illustrer des reportages et des événements tels que les galas et les cocktails.

Depuis deux ans, Nayl-Ah travaille en indépendant.

Il est souvent engagé pour couvrir les différents événements qui se déroulent sur l’île au lagon. Il a notamment travaillé en collaboration avec la préfecture pour mettre en valeur les femmes rurales de Mayotte dans le cadre du concours “femmes des Outre-mer”, qu’il a remporté en 2013 face à onze autres lauréats. Il a alors été invité à Paris pour présenter son travail.

Aujourd’hui, le travail personnel de Nayl-Ah a surtout pour vocation de mettre en valeur la vie…

lire la suite dans Mayotte hebdo n°704

7ème édition du Fest’karam

Le mot “karam”, en shimaoré, signifie “marmite”. Dans la culture mahoraise, en effet, chaque événement festif est associé à la gastronomie et l’un ne se conçoit pas sans l’autre. C’est donc dans cet esprit que Nidou, le patron du m’haju, a conçu son festival. Son restaurant offrira aux gens, tout au long du week-end prochain, la possibilité de goûter à divers plats issus de la gastronomie mahoraise tout en profitant des diverses animations proposées.

“Fest’karam a pour but de promouvoir le sud de l’île aux parfums”

Le festival s’ouvrira le vendredi 15 mai à 16h par une soirée dansante qui se poursuivra jusqu’à tard dans la nuit. Celle-ci sera assurée par plusieurs DJ qui se relayeront toutes les 45 minutes, de manière à offrir au public la plus grande variété possible de musiques.

DJ Befa et JP, de l’association Atomix, mixeront de la musique électronique, tandis que Neom 42 fera danser le public sur une musique techno à tendance orientale.

Le style tropical sera également mis à l’honneur avec DJ Dave qui mixera de la musique mahoraise, africaine et caribéenne.

La soirée du samedi offrira, quant à elle, divers concerts. Le groupe principal, venu de La Réunion, se nomme Mothra Slapping Orchestra. Il proposera au public un concert de Rockabilly, sous-genre musical du rock’n’roll qui a émergé dans les années 1950 et connaît, à l’heure actuelle, un grand succès partout dans le monde. Mothra Slapping Orchestra colore en outre sa musique de consonances à la fois jazzy et orientales. En première partie, deux autres groupes nous feront découvrir leurs compositions.

Un groupe de deux jeunes ouvrira le bal par des créations musicales inspirées de la musique traditionnelle mahoraise avant de laisser la place au groupe de Nidou. Celui- ci donnera un concert de guitare-chant, accompagné de ses deux musiciens : Mouss à la basse et Mirhane à la mélodica, petit instrument à vent muni d’un clavier et qui s’apparente à l’harmonica.

Enfin, le dernier jour du festival sera consacré au théâtre avec le groupe de Pierrot qui présentera une pièce de théâtre interactive dans laquelle les enfants seront invités à jouer la comédie avec les acteurs. Le spectacle s’intitule “les aventures de Papaye et Banane” et il viendra clore une belle après-midi familiale où de nombreuses activités seront proposées aux enfants, comme des ballades en poney.

Ce festival proposé par Nidou a pour but de promouvoir la région du sud de Mayotte ainsi que la culture mahoraise. Il donne l’occasion aux artistes de l’île aux parfums, professionnels ou amateurs, de faire montre de leurs talents, tout en invitant également des artistes de la région.

Par Nora Godeau

 

lire la suite dans  le Mayotte hebdo n°704

Insee : + 0,6 % pour les créations d’entreprises en 2014

Les chiffres de la création d’entreprises augmentent de 0,6 % en 2014 : c’est ce que nous apprend la nouvelle étude de l’Insee, dirigée par Claude Touzet. « Dans l’ensemble des secteurs marchands non agricoles, 851 entreprises ont été créées en 2014 à Mayotte [cf. figure 1]. Le nombre de créations progresse en données brutes de 0,6 %, après une baisse de 4,8 % en 2013 ».

Dans les autres départements d’Outre-mer en revanche, la baisse se poursuit. Elle reste modérée à La Réunion (- 1,8 %) en comparaison des Antilles-Guyane. Le recul est particulièrement important en Martinique (- 11,2 %), contrairement au niveau national qui repart à la hausse (+ 2,3 %) après une baisse en 2013 (- 2,1 %).

 La moitié des créations concernent le commerce

 En 2014, les créations d’entreprise augmentent dans les domaines du commerce, des transports, de l’hébergement et de la restauration » (+ 1,3 %) et dans la construction (+ 14,5 %). Elles déclinent toutefois dans l’industrie (- 7,5 %) et dans les « autres services » (- 5,4 %). Les créations restent essentiellement portées par le commerce qui concentre la moitié des créations : moins d’une entreprise sur quatre est créée dans les « autres services » contre plus d’une sur deux en France.

Le taux de création, qui s’établit à 10,3 % en 2014, est en-dessous de la moyenne nationale (14 %). Il situe Mayotte au 25ème rang des régions françaises. Deux raisons peuvent expliquer ce résultat. « D’une part, le stock d’entreprises considérées comme actives est artificiellement gonflé car les cessations d’entreprise ne sont pas toujours déclarées et enregistrées dans les temps ». Le greffe du tribunal de commerce était effectivement fermé pendant la majeure partie de l’année en 2014 et n’a rouvert au public qu’en janvier 2015. « D’autre part, le régime d’auto-entrepreneur, requalifié micro-entrepreneur depuis décembre 2014, n’est pas en vigueur à Mayotte », explique Claude Touzet. Ce régime est pourtant largement choisi en France métropolitaine puisqu’il concerne 51 % des créateurs d’entreprise.

 La moitié des créateurs sont des femmes

L’entrepreneuriat concerne très largement les femmes à Mayotte. En 2014, 46,7 % des entreprises individuelles sont créées par des femmes, soit nettement plus qu’en moyenne nationale (38 %). Mayotte est ainsi au deuxième rang des départements français pour l’entreprenariat féminin, juste derrière Paris (46,8 %).

Les femmes sont particulièrement nombreuses parmi les créateurs dans le commerce de détail (65 %) ou dans la santé humaine et l’action sociale (60 %). A contrario, les hommes sont très largement majoritaires dans la construction (91 %) et les transports (100 %), secteurs traditionnellement masculins. Les créations dans l’industrie et le soutien aux entreprises restent peu féminisées.

Les créateurs d’entreprise individuelle sont enfin relativement âgés avec un âge moyen de 40 ans, soit deux années de plus qu’au niveau national. Les créateurs âgés de 30 à 39 ans sont particulièrement nombreux (37,5 % contre 30 % au niveau national). Les moins de 30 ans sont en revanche plus rares (17 % contre 30 % en France).

 

RB  

Ligotée et enfermée dans les toilettes (2)

Ils trouvent une femme d’une quarantaine d’années qu’ils menacent avec ce qui semble être “une arme à feu”, mais aussi des machettes.

La dame est ligotée et enfermée aux toilettes tandis que sa résidence est cambriolée. De nombreux biens sont dérobés au cours de l’opération commandos. Sous le choc, ce n’est que vers 14h30 qu’elle alerte la police.

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Madagascar : Réseau d’envoi clandestin d’employées au Moyen-Orient

En procédant au démantèlement d’un réseau de trafiquants, le service central des enquêtes spécialisées a mis la main, à Ankadindratombo [Sud-Est d’Antananarivo], sur une montagne de faux dossiers ainsi que des centaines de cachets usurpés. Les personnes impliquées dans l’affaire fabriquent de fausses pièces telles que des cartes nationales d’identité ainsi que de faux documents : des certificats de résidence, de scolarité et de célibat, lesquels sont présentés à des services de police, des bureaux des communes ainsi que des compagnies aériennes, pour l’obtention de papiers d’immigration, passeport et visa.

Le gouvernement a, depuis 2013, interdit l’envoi d’employés vers des destinations comme le Liban, le Koweït et l’Arabie Saoudite. Malgré cela, des trafiquants de mèche avec des agences de placement arrivent à recruter des jeunes femmes désireuses de travailler dans ces pays en quête de main d’oeuvre domestique.

Huit suspects ont été arrêtés dont le “cerveau”, une femme âgée de trente-cinq ans. Celle-ci a été contrainte de mener la police jusqu’à l’artisan faussaire. Une enquête a permis aussi de remonter jusqu’à un cybercafé où le gérant scannait de vrais documents pour en produire des faux.

 

 

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Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes