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Santé : 20 étudiants directeurs d’hôpitaux en visite à Mayotte

Durant une semaine, une vingtaine d’étudiants en formation de directeurs d’hôpitaux, de l’école de Rennes, l’EHESP (Ecoles des Hautes Etudes En Santé Publique) se sont rendus sur l’île aux parfums afin de mieux comprendre le fonctionnement du Centre Hospitalier de Mayotte. Des journées intenses, au programme: une visite du site principale, une visite des sites périphériques (les différents dispensaires), une rencontre avec l’ARS (Agence régionale de Santé) et pour finir, une rencontre avec le préfet. « Le projet est sous la totale initiative de la promotion mais néanmoins soutenu par l’école. Tout le monde était enthousiaste à l’idée de découvrir Mayotte, d’autant plus que c’est la plus grosse maternité de France. Nous avons été agréablement surpris, lors de la visite du CHM, par les locaux et l’adaptation face au manque de personnel », explique les étudiants.

70 élus et agents territoriaux des autres Dom-Tom sont à Mayotte

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Le 25ème congrès de l’association des communes et collectivités d’outre-mer (Accd’om) présidée par Ibrahima Hanima, la maire de Chirongui, démarre aujourd’hui et se tient jusqu’à jeudi au Conseil départemental. Environ 70 Ultramarins des autres Dom-Tom ont répondu à l’invitation. Les finances des collectivités seront notamment à l’ordre du jour.

 

La première fois, c’était en 2001, 15 ans après, le congrès de l’Accd’om pour son 25ème anniversaire revient à Mayotte avec une délégation de 70 Ultramarins (hors Mayotte). Pendant 4 jours, élus et agents territoriaux vont se pencher sur plusieurs problématiques qui concernent environ 2 millions de personnes (la population française ultramarine), notamment l’impact de la loi NO tre (loi portant nouvelle organisation territoriale de la République) qui vise notamment à renforcer les compétences des régions et des établissements publics de coopération intercommunale.

 

Une question d’autant plus intéressante que les intercommunalités mahoraises en dehors de celles de Petite-Terre et de Mamoudzou-Dembeni rencontrent des difficultés liées à des guerres intestines entre maires de différentes communes et divers bords politiques. Les conférences se tiendront à l’hémicycle Bamana au Conseil départemental et sont ouvertes à tous. À l’issue du congrès, des synthèses des débats seront effectuées et des motions seront rédigées pour envoi au gouvernement afin que l’outre-mer fasse part de ses doléances.

 

C’est juste après ce congrès que les membres de l’Accd’om se retrouveront à Paris la semaine suivante pour son assemblée générale et c’est à ce moment-là que seront transmises les motions. Pour ce qui est du financement de l’événement, Lilian Malet, délégué général de l’Accd’om, tient à préciser que chaque membre paie totalement pour participer (hébergement et billets d’avion).

 

La structure est elle-même financée par les cotisations des adhérents. Quant aux congrès, ils sont financés grâce à des fonds publics et privés. Parmi les exemples concrets de réalisation sur le terrain de l’action et du lobbying de l’Accd’om, on peut noter l’amendement des règles en termes d’assurance pour les transports scolaires en Guyane sur les axes fluviaux.

 

En effet, certains élèves étant amenés à traverser des rivières en bateau pour se rendre à l’école, l’Accd’om a obtenu que les compagnies d’assurances couvrent ces modes de transports. La réussite et l’application des motions décidées par l’Accd’om sont consultables sur le site internet de l’organisme : http:/www.france-accdom. org/. La structure assure dont ce travail fastidieux de défense des droits des communes et collectivités ultramarines dans un contexte où l’outre-mer est et qui plus est Mayotte, est souvent rétrogradée au second plan par rapport à la métropole. 

Les violeurs des Hauts-Vallons sous les verrous

L’affaire s’était déroulée durant la visite d’Ericka Bareigts, le 29 septembre dernier, une jeune femme avait été violée dans la nuit par une bande de plusieurs individus. 6 personnes potentiellement impliquées, ont été interpellées aujourd’hui à Majicavo apprenait-on ce matin d’une source policière. 

L’éviction du Spasad, une affaire pas nette

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Lors de la séance plénière du 13 octobre, les raisons du retrait de l’Agence régionale de santé (ARS-OI) sur la question du Service polyvalent d’aide et de soins (Spasad) à domicile sont apparues au grand jour.

 

Tout d’abord, il faut rappeler que notre département manque cruellement de structures de prise en charge à domicile en matière de santé pour les personnes âgées. Des anciens dont le nombre est amené à évoluer de manière croissante à l’avenir. Or, un Spasad est un service qui cumule à la fois l’aide à domicile (ménage, préparation des repas, courses…) pour des actions que les personnes âgées ne peuvent plus accomplir, et en même temps les soins infirmiers, traitement, piqûres, suivi médical… Il semblait donc tout à fait indiqué d’en installer un à Mayotte, afin d’anticiper sur les besoins futurs. Pourtant, le service ne verra pas le jour, car l’ARS s’est désengagée, en raison du choix opéré par le conseil départemental.

 

Ce dernier a en effet procédé à l’appel d’offre et a retenu une association : Fikira Djema de Nyambadao. Issa Abdou, conseiller départemental de Dembéni dans lequel se situe le siège social de l’association, avait personnellement défendu ce dossier, lors de la commission d’attribution qu’il présidait, et qui a été préféré à celui de la Croix-Rouge. Dans un courrier lu en séance mardi par une conseillère départementale de l’opposition, Soihirat El Hadad, l’ARS explique les raisons de son désengagement : « l’association Fikira Djema n’a aucune expérience dans le secteur médico-social réglementé et très contraignant ; elle ne gère à ce jour qu’un budget de 22.250 euros par rapport au budget prévisionnel de 1.535.724 euros » dévolu au Spasad (dont une subvention de 500.000 euros de l’ARS-OI). L’ARS relève en outre que le siège social, dans la commune de Bandrélé, « est trop éloigné de la zone de recrutement principal des bénéficiaires potentiels (le grand Mamoudzou) et que si l’association propose pour sa partie SSIAD (soins infirmiers) un opérateur métropolitain expérimenté », lui-même reste « très éloigné du territoire et des problématiques de Mayotte ». Par ailleurs, le budget prévisionnel de l’association présente un déséquilibre de plus de 400.000 euros pour sa 1re année de fonctionnement en tant que Spasad.

 

Manifestement mis en cause en séance publique et gêné aux entournures, le conseiller de Dembéni, Issa Abdou, a tenté de justifier la décision de la commission d’attribution sur le fait que l’association parrainée par la Croix-Rouge, Msanda-Mayotte, ne présentait, elle non-plus, pas toutes les garanties pour se voir attribuer le marché du Spasad. Elle avait en tout cas les faveurs de l’ARS… Dans l’hémicycle, le conseiller a certifié que l’attribution du marché a été « validé conjointement par tout le monde, dans les règles de l’art du code des marchés publics ». Il n’empêche que les conséquences de cette débâcle sanitaire demeurent : il n’y aura pas de création de Spasad à Mayotte, et l’ARS ne versera donc pas 500.000 euros de subvention. Autant d’emplois qui ne seront pas créés et de personnes âgées qui ne seront pas soignées. 

Elle croit l’avoir vu se masturber

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Le tribunal correctionnel a traité hier une affaire de dénonciation calomnieuse concernant un acte sexuel présumé se rapprochant de l’exhibitionnisme. Mis en cause par une enseignante, un infirmier scolaire d’un collège a porté plainte contre celle-ci pour diffamation. Elle le soupçonne de s’être masturbé dans son bureau en sa présence et celle d’une élève.

 

L’affaire prête à sourire à première vue, mais elle s’avère complexe pour le tribunal tant il est difficile d’établir qui dit la vérité. En effet, deux paroles s’opposent dans ce dossier. Celle de Martine H*, 44 ans, qui accuse son collègue infirmier Bruno D*, 63 ans, de s’être caressé le sexe dans l’établissement scolaire à la vue d’autrui tandis que lui nie ces allégations.

 

Les faits remontent au mois d’octobre 2015, alors qu’un cross se déroulait dans l’établissement scolaire, une élève fait un malaise. Martine H emmène la jeune fille à l’infirmerie du collège. Bruno D allonge l’adolescente sur le lit médical avant de l’ausculter. Puis celui-ci selon le professeur de français, s’éloigne avant de tourner vers la fenêtre et de porter ses mains à son entrejambe et de dégrafer son pantalon. Elle affirme avoir vu ensuite l’infirmier faire des gestes équivoques des épaules lui laissant penser qu’il se masturbait.

 

Digne d’un célèbre spot publicitaire pour une marque de cuisines, la scène paraît surréaliste, mais l’enseignante semblait convaincue par sa première impression au point d’en parler autour d’elle et de contribuer directement ou indirectement à véhiculer une rumeur qui va courir pendant près de trois semaines dans l’établissement au sujet de l’infirmier. Car là est le problème pour Martine H, celle-ci au lieu d’en informer le principal du collège, va d’abord se confier auprès de collègues. Il faudra attendre que la direction la convoque pour qu’elle s’explique et soit confrontée à Bruno D. Ce dernier surpris par ces accusations décide de porter plainte pour dénonciation calomnieuse. S’en suivent des auditions menées lors de l’enquête auprès des différentes personnes auxquelles le professeur s’est confié sur l’affaire. Il en ressort d’après l’énoncé réalisé par la présidente du tribunal Françoise Derouard, des versions divergentes et des déclarations fausses ou mal interprétées par les témoins concernés qui vont mettre quelque peu à mal la défense de la prévenue.

 

L’enseignante a-t-elle un problème avec les hommes ?

 

Au-delà des faits proprement dits, c’est la fragilité psychologique de l’enseignante qu’a entre autres retenue le procureur. Une fragilité que l’intéressé ne conteste pas puisqu’elle s’était même entourée des conseils de l’infirmier scolaire qui lui a recommandé de consulter un psychologue. « A cela s’ajoute la problématique qu’entretient madame avec les hommes (sic) », soulignait le parquet. Martine H a exprimé son mal-être en avouant à un de ses confidents « en avoir marre de rencontrer que des pervers ». Agacée par les compliments sur son physique formulés par l’infirmier à son sujet, elle expliquera au CPE que Bruno D est « très charmeur, très dragueur ». « Il me disait souvent tu es belle et attirante », a-t-elle déclaré aux enquêteurs. Madame la procureure Morgane Boulet, dans ses réquisitions, dénonce une fragilité psychologique « qui peut causer du tort aux autres ». « Ce n’est pas parce qu’elle est fragile qu’elle doit faire de fausses déclarations et ce genre de dénonciation calomnieuse peut décourager à l’avenir certaines personnes témoins de harcèlements, agressions sexuelles ou exhibitionnisme, de témoigner ou dénoncer », reproche-t-elle à la prévenue.

 

Pourquoi l’élève n’a pas été entendue ?

 

L’avocat de la défense, Me Simon, soulignera quant à lui l’absence d’audition de l’élève qui était elle aussi présente lors des soi-disant faits. Il est en effet, surprenant que la jeune fille n’ait pas été auditionnée dans cette affaire laissant ainsi la place à quelques doutes. De plus, Me Simon relève également l’absence là aussi, d’expertise pour déterminer si sa cliente a bien des problèmes psychologiques ou psychiatriques. « Sans cela on ne peut pas affirmer que Mme Martine H est une manipulatrice », déclare-t-il durant sa plaidoirie. Enfin, l’avocat insiste aussi sur l’absence de dénonciation formelle de la part de l’enseignante en vers l’infirmier puisque dans ces déclarations elle a toujours utilisé les allocutions « je pense que » ou « je suppose ». Mais de son côté, Bruno D reproche à sa collègue d’avoir contribué à entacher sa réputation en disant au principal qu’il est un pédophile ce que la défense rejette. La direction de l’établissement n’a en effet, pas été questionnée par les enquêteurs sur ces paroles qui auraient pu être proférées.

 

La défense demande bien évidemment la relaxe dans ce dossier tandis que le plaignant réclame 2 000 € de dommages et intérêts. Le ministère public est un peu plus sévère et demande que soit prononcée une amende de 3 000 € et une autre de 1 000 € avec sursis. Le délibéré de l’audience sera rendu le 19 octobre prochain. 

*Les identités ont été volontairement modifiées

Les accidents de la route en baisse

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Hier après-midi, dans les locaux de la Deal, s’est tenue la journée information aux IDSR (Inspecteurs Départementaux de la sécurité routière). Cette journée avait pour but de réunir les différents acteurs afin d’échanger et de faire connaissance. La sécurité, une question qui soulève bien des débats à Mayotte… Hier, s’est donc tenue la journée information aux IDSR à la Deal de 14h à 17h.

La Directrice de Cabinet, Ghilbert-Bezart Florence a accueilli une trentaine de personnes en débutant par la remise des arrêtés de nomination ainsi que des gilets de sécurité et des badges. Plusieurs interventions ont ensuite eu lieu. Notamment l’intervention du Brigadier chef Boura Mansoibou sur le thème de l’alcool au volant et ses conséquences. La gendarmerie a également présenté le matériel de dépistage alcoolémie, stupéfiant et de contrôle de vitesse. Quant à la Deal elle s’est consacrée à la présentation du matériel utilisé lors des interventions dans les établissements scolaires et les entreprises.

Pour finir, c’est le service Départemental d’incendie et secours de Mayotte qui ont donné lieu à une mise en scène avec l’équipage sur une prise en charge de victime de 2 roues motorisées accidentée afin de montrer les gestes de premiers secours. Rappel en chiffres sur les accidents de la route : 6 morts en 2016 dont 4 roues motorisées, un cycliste et un piéton (en 2015, 7 personnes au total sont décédées). Une baisse considérable cette année: moins 38% sur les accidents routiers et moins 66% de blessés par rapport à 2015. 

Elle le menace de mort car il refuse de l’épouser

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Le tribunal correctionnel était amené à traiter une affaire peu banale hier. Elle concernait des faits de violence et de menace de mort d’une jeune femme en situation irrégulière en vers son amant. Ce dernier a eu le malheur de refuser la proposition de mariage de sa maîtresse.

 

« La chaine du mariage est si lourde qu’il faut être deux pour la porter, quelquefois trois ». Cette expression d’Alexandre Dumas, le plaignant appelé à la barre hier matin l’a peutêtre fait sienne, mais à son détriment. Marié, ce jeune homme de 23 ans nouait une relation adultère avec une femme sans-papier du même âge que lui. Alors qu’il pensait pouvoir entretenir sa double vie, celui-ci s’est fait prendre la main dans le sac par sa compagne. Ainsi ont commencé les ennuis pour le mari infidèle. Mais contrairement à ce que beaucoup auraient pu imaginer, ce n’est pas l’épouse qui a mené la vie dure à l’intéressé, mais bien sa maîtresse. Les faits remontent au 25 mai 2016 à Pamandzi.

 

Alors que Mohamed* prenait sa douche, madame intercepte un appel de son amante. S’en suit un échange de noms d’oiseaux entre les deux femmes avant que Souria* la maîtresse de Mohamed ne rencontre ce dernier et commence à s’en prendre à lui physiquement. En effet, celui-ci a eu l’outrecuidance de refuser la demande en mariage de sa maîtresse… Fort heureusement, au moment de l’altercation un passant s’est interposé. La femme folle de rage était armée d’un couteau qui a failli blesser le témoin. Mohamed quant à lui s’est réfugié chez un voisin. L’agresseur va proférer à plusieurs reprises des menaces de mort. « Elle voulait me tuer, cette femme est folle », expliquet- il au président du tribunal correctionnel. Absente de l’audience, la prévenue en situation irrégulière a vu dans le refus de sa proposition de mariage un obstacle dans son obtention d’un titre de séjour. Ceci expliquerait sa colère incontrôlable sans néanmoins la justifier. »Aujourd’hui, j’ai peur de sortir dans la rue et de la croiser », raconte Mohamed devant le tribunal.

 

Le procureur Mme G uegan ce « comportement est aberrant » venant de la prévenue. « Elle a d’abord menacé la victime avec un caillou puis une barre de fer et enfin un couteau tout en prononçant des menaces de mort », rappelle la magistrate. Pour le ministère public, il n’en faut pas plus pour entrer en voie de condamnation. Le tribunal a donc donné raison à la victime et condamné la jeune femme à 1 000 € de dommages et intérêts au titre du préjudice moral, 3 mois d’emprisonnement avec sursis et mise à l’épreuve.

Le nouvel amphidrome au cœur d’une polémique

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L’Amphidrome est à peine arrivé jeudi dernier qu’une première polémique vient d’éclore à son encontre.

Ce sont les transitaires qui transportent les conteneurs arrivés au port de Longoni, qui ont tiré les premiers. L’objet de leur colère, l’étroitesse du couloir central qui peut accueillir les camions. Les transitaires ont fait part de leur énervement hier après que des essais aient été effectués pour embarquer des poids lourds. Ceux-ci se sont plaints de l’exiguïté du couloir central. En effet, les chauffeurs et les employés du STM se sont rendus compte qu’il était impossible pour le conducteur d’un poids-lourd garé au centre de la voie de sortir de sa cabine l’accès étant bloqué des deux côtés par les parois des étages passagers.

 

Une contrainte non négligeable car en cas d’incendie ou de submersion du navire, les routiers ne pourraient pas s’extirper de l’habitacle. En réponse à nos questions, le directeur du STM Franck Fournier s’est voulu rassurant: « nous allons faire en sorte si besoin est, de garer les camions aux extrémités ». A ces endroits du bateau, le problème ne se pose pas. Mais dans le cas où l’axe central devait être rempli de poids-lourds, le problème se poserait tout de même. La direction a expliqué réfléchir à une solution dans le cas où cette situation se présenterait.

Quoi qu’il en soit, ce couac interroge quant à la réflexion des ingénieurs qui ont conçu le bateau en l’occurrence le chantier naval de l’île Maurice et de l’acquisiteur, le département. Pourquoi cette éventualité n’a pas été pensée avant la fabrication du bateau? Pourquoi des tests n’ont pas été effectués à l’île Maurice, avant que l’amphidrome ne soit acheminé ici ?

Pour les défenseurs du projet de pont reliant Grande-Terre et Petite-Terre dont de nombreux transitaires, cette anomalie qui s’ajoute aux problèmes récurrents que rencontre le STM dans sa gestion des flux de passagers et de véhicules, apporte de l’eau à leur moulin.

Alain Afflelou à Mayotte le 1er décembre

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Le groupe réunionnais Optic Développement, déjà présent à Mayotte via son enseigne Optique du Bourbon, prévoit d’ouvrir le 1er décembre prochain un magasin sous franchise Alain Afflelou au centre El Farouk à Kawéni.

Il souhaite dans le même temps contribuer au développement du nombre d’ophtalmologistes sur l’île.  » Optic Développement a toujours cru au développement de Mayotte », indique Frédéric Narassiguin, le président du groupe réunionnais d’optique. Ce dernier, déjà présent sur l’île via son enseigne Optique de Bourbon (un magasin), prévoit d’ouvrir le 1er décembre prochain un magasin sous franchise Alain Afflelou (Optic Développement est le master franchisé d’Alain Afflelou à La Réunion) au centre El Farouk, au niveau du rond point SFR à Kawéni. Le magasin devrait disposer d’une surface de vente de 130 m².

 

Les consommateurs mahorais vont pouvoir bénéficier de deux offres nationales de la franchise, qui compte 700 points de vente en France: le paiement mensualisé des lunettes entre 12 et 24 mois (Next Year et Win Win) et la deuxième paire pour un euro de plus (Tchin Tchin). En rayon, il sera possible de trouver les montures des marques Alain Afflelou, Ray-Ban, Mina Ricci, Lacoste, Boss, Julbo ou encore Tom Ford. A noter que des marques de lunettes pour enfants seront également proposées (Hello Kitty, Spiderman, Titeuf, etc). En outre, le nouveau magasin proposera sur commande des produits acoustiques. « Un audioprothésiste de La Réunion pourra se déplacer sur l’ile en fonction des demandes », explique Frédéric Narassiguin. « Nous avons déjà noué un partenariat avec l’association pour les déficients sensoriels de Mayotte (ADSM) pour les fournir. Désormais tout le monde pourra bénéficier de ces produits. »

 

Toujours un seul ophtalmo sur l’île (!)

 

Si les consommateurs mahorais vont donc bénéficier d’un nouvel opticien, rappelons qu’il n’y a à l’heure actuelle qu’un seul ophtalmologiste sur l’île (en plus du service ophtalmologie au CHM ) contre une quarantaine à La Réunion. « Nous essayons de trouver des solutions pour augmenter le nombre de prescripteurs sur l’île afin de réduire le temps de délai de rendez-vous », note Frédéric Narassiguin. « Car avec ces délais, ce sont autant de clients qui mettent du temps avant de venir acheter des lunettes chez nous. » Le dirigeant ajoute que le centre El Farouk devrait compter des cabinets médicaux. « Nous essayons d’y faire venir un ophtalmologiste », dit-il.

 

Ce problème de prescripteurs est l’une des raisons pour lesquelles Optic Développement ne projette pas encore d’autres ouvertures de magasins d’optique sur l’île. « Nous verrons aussi si à l’avenir un autre centre commercial de type Jumbo y voit le jour », confie-t-il.

 

Fiche d’identité du groupe Optic Développement

Optic Développement possède trois branches d’activité (optique, audio et contactologie). Il compte une trentaine de magasins d’optique à La Réunion, via 3 enseignes : une marque locale (Optique de Bourbon) et deux franchises (Alain Afflelou et Optical Discount). Le groupe emploie 200 salariés environ. A noter que Frédéric Narassiguin, le président du groupe, s’est vu décerner en juin dernier par le Sidol (Syndicat des importateurs et des distributeurs en optique lunetterie) le prix d’opticien de l’année. Il a été choisi parmi les 13 000 opticiens de France. Il a aussi été élu jeudi dernier entrepreneur de l’année à La Réunion. Il a ainsi reçu le Tecoma Award décerné par le magazine l’Eco-Austral 

 

Dzoumogné, le nouveau champion

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Au terme d’une rencontre compliquée, Dzoumogné a vaincu Koropa (2-1) et conquis son premier titre de champion de Mayotte, samedi après-midi lors de la 21ème journée de Division d’Honneur.

 

Malgré sa victoire à Bouéni, le FC M’tsapéré, son dauphin, ne peut plus le rattraper. Et si mathématiquement les joueurs de Foudre 2000 avaient droit à l’erreur – à condition de gagner le dernier match -, il leur fallait ce succès pour s’assurer du sacre, comme l’explique Abdou Lihariti Antoissi alias Maradona, leur capitaine. « La dernière journée, M’tsapéré jouera contre Vahibé, une équipe déjà condamnée, tandis que nous nous déplacerons à Handrema, qui jouera sa survie en DH : il était donc indispensable de gagner aujourd’hui. »

 

Dzoumogné détrône ainsi le FCM, l’octuple champion de Mayotte, qui avait remporté les trois derniers championnats (2013, 2014, 2015). Il représentera Mayotte à la coupe des clubs champions de l’océan Indien (CCCOI ) en 2017. Une compétition qui change de formule. En effet les champions des six pays concernés (Mayotte, la Réunion, les Comores, Madagascar, Maurice, les Seychelles) s’affronteront dans un tournoi commun.

Contrairement aux éditions précédentes où ils étaient séparés dans deux poules de trois équipes (Mayotte, les Comores, Madagascar d’un côté, la Réunion, Maurice, les Seychelles de l’autre) : seul le premier de chaque poule se qualifiait pour la finale de la CCCOI . Si les dés sont jetés en haut de tableau avec le titre de Foudre 2000, en bas de tableau, le suspens est entier avant la 22ème et dernière journée, prévue mercredi 19 octobre (19h). Handréma ou Bouéni accompagnera Vahibé en DHT. Avantage au premier, classé hors de la zone de relégation à l’issue de cette 21ème journée et qui recevra le nouveau champion, dans un match désormais sans enjeu pour lui. Pour Miracle du Sud, c’est une autre histoire.

Premiers relégables et donc mal embarqués dans cette course au maintien, les Orange et Noir du MDS n’ont que pour une unique option la victoire pour espérer se maintenir… Mais ils défiront M’zouasia, dans le duel des clubs ennemis. Pour rappel, ce derby de Bouéni a donné lieu à des rencontres et des après matchs tendus ces dernières saisons. La tension est retombée en 2015 et 2016, il n’empêche, la rivalité entre les deux équipes reste extrêmement forte. « On dit que M’zouasia a laissé gagner Handréma et va tout faire pour donner le coup de grâce à Miracle », fait-on même courir la rumeur autour du championnat. Ambiance.

Le secrétaire du parti socialiste sera à Mayotte

Le secrétaire du parti socialiste sera à Mayotte le 1er novembre Jean-Christophe Cambadélis, le secrétaire du PS sera en visite dans le 101ème département le 1er et 2 novembre. A l’approche des élections présidentielles et législatives, les socialistes continuent de venir au chevet de l’île après la visite de l’ancienne ministre de la culture Catherine Tasca et la ministre des Outre-mer Ericka Bareigts en septembre dernier. Sensibilisée par la situation que traverse l’île, la gauche semble vouloir continuer son opération séduction auprès des Mahorais dans un territoire qui vote traditionnellement plus à droite.

Le Congrès des maires d’outre-mer se tiendra à Mayotte

Le Congrès des maires d’outre-mer se tiendra à Mayotte du 18 au 23 octobre Une centaine d’élus et d’agents municipaux ultramarins vont se donner rendez-vous à Mayotte dans moins de 10 jours pour le Congrès annuel des maires d’outre-mer. Présidée par la maire de Chirongui Roukia Lahadji, le Congrès aura pour but d’aborder du 18 au 23 octobre plusieurs thèmes à travers des conférences et des visites comme l’environnement (avec la visite de la décharge de Dzoumogné) ou le financement des communes.

Hamada Smis s’illustre dans l’art du conte

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Le slameur comorien Hamada Smis, qui est déjà venu de nombreuses fois à Mayotte donner des concerts, est de retour cette année avec un nouveau spectacle intitulé « M’Toulou fait son safari musical ». Ce conte pour la jeunesse, inspiré des légendes de l’archipel, sera agrémenté de musiques traditionnelles et d’une vidéo d’animation que le conteur a réussi à mêler habilement à son récit.

Le slameur Hamada Smis a décidé pour son nouveau spectacle de se reconvertir en conteur en créant « M’Toulou fait son Safari musical », conte musical pour la jeunesse qu’il présentera au public ces vendredi 8 et samedi 9 octobre à 19h à la MJ C de Kani-Kéli, en collaboration avec la compagnie Ariart. Originaire de Grande-Comore, Hamada Smis a toujours baigné dans l’univers des contes que lui racontaient les personnes âgées de son village d’origine.

C’est la raison pour laquelle il a souhaité utiliser cette matière porteuse d’un riche imaginaire afin d’en faire un spectacle. Le slameur n’en délaisse pas pour autant son talent premier, la musique, puisque le conte sera narré au son des instruments traditionnels de l’archipel que sont le dzendzé, le gaboussi et le m’kayamba.

 

M’Toulou, personnage des légendes comoriennes

 

Afin d’écrire son conte, Hamada Smis a utilisé le personnage de M’Toulou, jeune guerrier pacifique des légendes comoriennes. Vêtu d’un camouflage de feuilles de bananiers sèches et d’un masque de fibres de cocotier qui ne laisse entrevoir que ses yeux, il vit sur la 5ème île des Comores, engloutie depuis des millénaires dans les abysses de l’océan Indien. Sous la plume d’Hamada Smis, M’Toulou part à la recherche d’un trésor impalpable qui lui permettra de faire remonter son île engloutie et de ramener la paix et l’harmonie dans son archipel et dans le monde en général. Accompagné de ses deux alliés, Gombessa, le coelacanthe et N’drema, la roussette, M’Toulou va entreprendre un grand voyage autour du monde afin de retrouver ce trésor magique.

Les îles et pays que traverse le personnage sont réels, mais désignés de manière métaphorique, de sorte que le conte possède deux dimensions : l’une réaliste et l’autre fantastique. Utilisant la musique du dzendzé, du gaboussi et du m’kayamba comme armes pour triompher de ses ennemis, M’Toulou démontre que la violence n’est pas la meilleure des solutions pour arriver à ses fins. La beauté de la musique et de la poésie sont bien plus efficaces !

 

 

Une vidéo d’animation se mêle au conte

 

Si Hamada Smis est seul sur scène, les personnages secondaires sont cependant incarnés au sein d’une vidéo d’animation synchronisée avec le conte. L’artiste utilise donc une large palette d’outils pour créer un univers unique qui saura charmer les enfants comme les adultes. Si la tonalité du conte est, par essence, magique, le double niveau de lecture que possède ce spectacle permet également d’en extraire un appel à la fraternité et à une meilleure entente entre les hommes, dans un monde par trop sujette à des violences en tout genre. 

 

 

 

« Génération What ? » : ça commence aujourd’hui !

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Mayotte 1ère lance dès aujourd’hui sa grande enquête sur la jeunesse mahoraise. Intitulée « Génération Trini ? », elle entre dans le cadre d’une enquête plus vaste sur la jeunesse ultramarine en général, menée par le groupe France Télévision et intitulée « Génération What ? ». Elle permettra, d’ici quelques mois, de dresser un autoportrait de la jeunesse de notre île. Explications.

 

Que pense la jeunesse mahoraise ? Quels sont ses doutes, ses interrogations, mais aussi ses rêves, ses espoirs ? Ce sont les questions auxquelles va tenter de répondre la grande enquête « Génération Tini ? » qui s’inscrit dans le cadre de l’enquête plus vaste sur la jeunesse ultramarine intitulée « Génération What ? ». Cette dernière s’inscrit elle-même dans le prolongement de l’enquête « Génération Quoi ? », lancée en 2013 par France 2. Plus de 250000 Français s’étaient alors connectés pour exprimer leur opinion et faire leur autoportrait. En avril 2016, France 4 a lancé « Génération What ? », dédiée aux jeunes européens. Celle-ci a désormais été élargie à la jeunesse ultramarine. L’idée est qu’ils réalisent ensemble le portrait de leur génération.

 

Un miroir pour les 18-34 ans

« Génération What ? » s’adresse aux jeunes âgés entre 18 et 34 ans, résidant dans les DOM-TOM ou en métropole, mais originaires des Outremers. Cette enquête a été adaptée à chaque territoire ultramarin avec des questions communes à tous et d’autres spécifiques à chaque territoire. Rebaptisée « Génération Trini ? » à Mayotte, l’enquête comporte 166 questions dont une dizaine concerne plus spécifiquement l’île aux parfums. Celles-ci ont été élaborées par le sociologue Halime M’Dahoma. C’est ce dernier qui, avec ses collègues du groupe France Télévision, analysera les résultats à la clôture de l’enquête dans 4 mois. Il en tirera une sorte d’autoportrait de la jeunesse mahoraise permettant de définir ce qu’elle pense du fonctionnement de la société dans des aspects aussi divers que la politique, l’économie, l’amour, la famille, mais également son rapport à la France et à l’Europe ou encore ses rapports aux traditions.

La même enquête (avec ses spécificités territoriales propres) étant réalisée dans les autres territoires d’outre-mer, ces questions permettront de comparer les différences ou similitudes que présentent les jeunes Ultramarins aux quatre coins de la planète.

 

Des modules vidéo pour aérer le questionnaire

 

Le questionnaire pouvant paraître un peu long pour certaines personnes, France Télévision a prévu de l’aérer par des modules vidéo, réalisés à Mayotte par la société audiovisuelle Bouge Toi Mayotte (BTM). Ces vidéos sont des exemples de réponses pouvant être données aux questions posées et ont été sélectionnées en fonction de leur caractère ludique et divertissant. Pour les réaliser, l’équipe de BMT a lancé un casting et a sélectionné une quinzaine de jeunes Mahorais. France Télévision avait spécifiquement demandé à ce que les vidéos soient tournées au domicile des personnes interrogées, afin de créer une véritable proximité et de contribuer à libérer leur parole. L’équipe BMT a pris soin de sélectionner un échantillon représentatif de la société mahoraise d’aujourd’hui dans toute sa diversité et de trouver des personnes qui acceptent de répondre spontanément aux questions, parfois très personnelles, que recèle le questionnaire. Le rapport final de cette enquête sera dévoilé aux alentours du mois de mars 2017, avant les élections présidentielles, d’où son importance non négligeable à la fois sur le plan sociologique et politique. Les jeunes qui souhaitent y répondre doivent se connecter sur le site generation-what.yt qui a été activé dès ce matin. 

Une coalition d’associations LG BTI de l’océan Indien est née

Une première réflexion régionale pour les droits humains des personnes LGBTI (lesbiennes, gaies, bi, trans et intersexes) de l’océan Indien est née parmi les associations LGBTI qui se sont rencontrées lors de la 15ème édition du colloque VIH/hépatites de l’océan Indien, organisé à l’hôtel Paon d’or à Ivato, Antananarivo (Madagascar) du 26 au 28 septembre derniers. Pour cette grande première, le réseau malgache Solidarité des MSM (comprenant seize associations LGBT de Madagascar), la première association seychelloise LGBTI Sey, l’association réunionnaise OriZon, la délégation réunionnaise Le Refuge, l’association mauricienne Collectif Arcen- ciel & la fédération Total Respect (rassemblant notamment des associations LGBTI des départements & territoires français d’outre-mer) ont donné naissance à la première coalition LGBTI régionale. « L’union fait la force » est en quelque sorte le leitmotiv de cette coalition. Seule ombre au tableau, l’absence des Comores et Mayotte lors de cette signature du fait tout simplement de l’absence d’associations de ce type dans l’archipel.

Journées portes ouvertes ce weekend pour le 40ème anniversaire du DLEM

Samedi et dimanche se tiendront les journées portes ouvertes du Détachement de Légion étrangère de Mayotte (Dlem). Samedi, l’inauguration va démarrer à 11h, puis à 21h se tiendra le bal du légionnaire et l’élection de Miss Képi Blanc. Et ce dimanche, une tombola sera organisée à 16h. 

Accident de chantier mortel

Un homme qui travaillait sur la charpente d’une maison en construction s’est gravement coupé au niveau du ventre ce mercredi, en début de soirée à Mzouazia. Ce métropolitain âgé d’une trentaine d’années est décédé, dans la soirée, selon les premiers éléments.

Les tarifs de la banque postale vont augmenter en 2017

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C’est le site cbanque.com qui annonçait la nouvelle en septembre dernier, une hausse des tarifs sera de nouveau opérée à la banque postale dès 2017 dans toute la France (Dom compris). Même si les clients de la banque risquent de faire la moue, La Poste assure rester moins chère que ses concurrents. Comme il y a quelques années, certains tarifs proposés par la Banque postale vont connaître une hausse significative en 2017, notamment les frais de tenue de compte standard qui passent à 1 €/mois alors qu’ils étaient de 1,55 €/trimestre en 2016 (et 1 €/trimestre en 2014). Le prix a triplé en 3 ans. Les frais de compte inactif passent de 8 à 15 euros soit une hausse de 80 %. En début d’année prochaine, les commissions d’intervention seront facturées 30 centimes de plus à 6,90 € par opération (avec un double plafonnement de 20,70 € par jour et 75,90 par mois) contre 6,60 € (avec un plafond de 19,80 euros par jour et 79,20 € par mois) depuis le 1er mars 2014, rapporte le site spécialisé dans l’actualité bancaire. Le maximum prévu par la réglementation (et que la plupart des autres banques traditionnelles pratique) est de 8 € par opération, avec un plafond de 80 € par mois. Et enfin, à partir de 2017, la Banque postale a décidé que le retrait dans un distributeur de billets d’une autre banque serait payant dès la 4ème fois dans le mois, contre la 5ème jusqu’à présent, souligne le site de BFM TV . En revanche, le tarif reste le même, à savoir 65 centimes par retrait.

Football : Toifilou Maoulida a signé au FC Tours

La star du foot mahorais, Toifilou Maoulida a annoncé hier après-midi sur les réseaux sociaux avoir rejoint officiellement le Football Club de Tours qui évolue actuellement en Ligue 2.

Depuis plusieurs mois l’ancienne gloire de l’Olympique de Marseille était à la recherche d’un club après que son contrat soit arrivé à son terme avec le Nîmes Olympique l’été dernier. C’est donc un nouveau challenge pour l’ex-numéro 8 des Crocos âgé de 37 ans. La durée de son contrat n’a pas encore été précisée par son nouveau club. Une nouvelle bien accueillie par les supporters de Tours.

Un bureau d’état civil au CHM

Dans le cadre de sa politique de proximité, la mairie de Mamoudzou envisage d’ouvrir prochainement un bureau au centre hospitalier afin de permettre aux familles d’enregistrer dans les meilleurs délais leur progéniture. Avec 4500 naissances par an, la maternité de Mamoudzou détient le record absolu de France. Ce service, «permettra également de désengorger le bureau de l’état civil de la commune chef-lieu fortement saturé», a déclaré un agent de la mairie. Certaines familles mettent plusieurs jours avant de venir enregistrer leurs enfants faute de moyens.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes