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Covid-19 : plusieurs cas positifs au sein des effectifs de la mairie de Mamoudzou

En raison de plusieurs cas positifs au sein des effectifs de la mairie de Mamoudzou, les bâtiments municipaux sont fermés au public jusqu’au mercredi 5 janvier 2022 inclus, à l’exception de l’état civil qui assure un service minimum pour les déclarations de naissance et de décès à l’hôtel de ville et dans les mairies annexes de Kawéni, Passamaïnty et Vahibé.

Les services de la propreté urbaine et de la police municipale assurent également un service minimum. Les autres services de la ville poursuivent leurs missions en télétravail. Pour toute information ou signalement, la population est invitée à contacter le nouveau numéro de la police municipale au 02.69.63.77.77, joignable 24h sur 24, 7 jours sur 7.

La ville rappelle que l’arrêté préfectoral n°2021-CAB-2204 porte diverses mesures relatives à la lutte contre l’épidémie de Covid-19 dans le cadre de la gestion de la sortie de crise sanitaire à Mayotte, notamment : tout rassemblement, réunion ou activité sur la voie publique et dans un lieu ouvert au public autre que ceux relevant du premier alinéa de l’article L211.1 du code de la sécurité intérieure est interdit s’il rassemble plus de dix personnes ; les manzarakas et les voulés sont interdits ; les activités dansantes sur la voie publique et dans les établissements recevant du public, en dehors des ERP ayant une activité dansante autorisée, sont interdites ; la diffusion de musique amplifiée est interdite dans l’espace public ; le port du masque de protection est obligatoire pour toute personne âgée de onze ans et plus dans les lieux ouverts à très forte densité ne permettant pas de garantir une distance minimale de deux mètres tels que les établissements scolaires du 1er et 2nd degré, la gare maritime, les barges, les marchés couverts et dans les lieux ouverts au public.

Une brigade de l’environnement faire de Mamoudzou une ville propre

Depuis le 1er janvier 2022, la ville de Mamoudzou déploie sa brigade de l’environnement pour informer et sensibiliser les habitants. En cas d’infraction nuisant à la propreté urbaine, les agents sont assermentés à verbaliser les contrevenants d’une amende pouvant atteindre jusqu’à 450 euros pour tout brûlage ou éliminitation des déchets par des voiles illicites, jusqu’à 750 euros pour tout dépôt de déchets sur le domaine public sans transport et jusqu’à 1.500 euros pour tout dépôt non autorisé de véhicules hors d’usage. « Abandonnés sur la voie publique, [ces derniers] polluent les sols et représentent un risque de danger pour la population. Ils contribuent à la prolifération des moustiques qui transmettent des maladies comme la dengue. »

Six projets de l’océan Indien soutenus par l’OFB dans le cadre de l’appel à projets « Mobbiodiv’ restauration »

L’office français de la biodiversité (OFB) a dévoilé les 42projets lauréats de la session de l’appel à projets « MobBiodiv’Restauration 202 », lancé en juillet dernier dans le cadre du plan France Relance. Parmi les lauréats, cinq projets de La Réunion et un projet de Mayotte pour la biodiversité seront subventionnés.

La restauration écologique d’écosystèmes dégradés est un enjeu majeur pour la reconquête de la biodiversité dans les territoires. L’appel à projets porté par l’OFB visait à soutenir la restauration de milieux secs et le maintien en bon état des espèces qui y sont inféodées. Les porteurs de projet pouvaient demander un financement pour toute étape préparatoire ou opérationnelle répondant à des objectifs de restauration écologique, allant du diagnostic au suivi-évaluation en passant par des actions de terrain.

À La Réunion, cinq projets sont lauréats, comptabilisant un total de 475.274 euros de subventions accordées : la mairie de Saint-Paul, avec un projet de lutte contre les tulipiers du Gabon, espèce exotique envahissante ; le parc national de La Réunion, pour la construction du plan d’action concerté du massif de la Roche Ecrite et de supports de sensibilisation à sa valeur patrimoniale ;  Nature Ocean Indien, pour l’élaboration d’un plan de lutte concertée contre l’agame des colons, espèce exotique envahissante ; le conservatoire botanique national de Mascarin, pour la restauration des zones incendiées du Maïdo de 2020 ; l’association Plantali, pour limiter l’invasion des espèces exotiques envahissantes sur la commune de la Plaine des Palmistes. À Mayotte, c’est le groupe d’études et de protection des oiseaux de Mayotte (Gepomay) qui obtient une subvention de 20.000 euros pour le développement des Refuges LPO, destinés à restaurer la biodiversité des oiseaux en ville.

Plus d’un million de masques acheminé dans les pays de la région

En soutien aux activités de riposte au Covid-19 mises en oeuvre par les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Madagascar, à Maurice, au Mozambique, aux Seychelles, en Tanzanie et dans l’Union des Comores, la plateforme d’intervention régionale de l’océan Indien (PIROI – Croix-Rouge française), basée à La Réunion, achemine un fret de 1.2 million de masques de protection contre le virus, 9.000 blouses médicales, 5.000 paires de gants et de 600 litres de solution hydroalcoolique. En Tanzanie, ce matériel permettra d’assurer la protection des populations burundaises dans les camps de réfugiés des provinces de Kigoma et Rukwa.

Mauritius Music Awards : six artistes mahorais en lice pour le trophée « Best Island Artist Mayotte »

C’est une première : pour la deuxième édition des Mauritius Music Awards, Mayotte sera représentée grâce à la nomination de six artistes du territoire dans la catégorie “Best Island Artist Mayotte”. Ainsi, grâce aux sollicitations du public, les artistes Annice, Meiitod, Naïd, Terrell Elymoor, Walter et Zily sont en lice pour tenter de remporter le trophée de « Best Island Artist Mayotte 2021 ».

Organisée par Elysium Events depuis 2020, cette nouvelle édition se déroulera à Maurice, en mai prochain, si la situation sanitaire le permet. L’événement visant à promouvoir les artistes et les acteurs de l’industrie musicale de Maurice, et à plus grande échelle de la région de l’océan Indien rajoute donc cette année de nouvelle catégorie en incluant Mayotte et Madagascar qui rejoignent donc Rodrigues, La Réunion et les Seychelles, déjà représentées depuis l’année dernière.

Au total, ce sont 24 catégories qui ont été présentées au grand public, il y a quelques jours, avec plus d’une centaine de nommés. Place désormais aux votes qui sont ouverts sur le site : vote-mma.mu. Les votes se passent uniquement sur Internet et seront clos le 20 janvier prochain.

La procédure de télédéclaration des aides animales pour la campagne 2022 est ouverte

Depuis le 1er janvier 2022, les agriculteurs peuvent télédéclarer sur le site Télépac les demandes d’aides animales : aides ovine et caprine (31 janvier), aides aux bovins laitiers en zone de montagne, aux bovins laitiers hors zone de montagne, aux bovins allaitants et aux veaux sous la mère (16 mai) et prime aux petits ruminants (outre-mer). La télédéclaration pour l’aide au développement et au maintien du cheptel allaitant (outre-mer) est ouverte à partir du 1er mars jusqu’au 15 juin. La télédéclaration est obligatoire pour bénéficier de ces aides. Le site Télépac permet de déposer sa demande et le cas échéant de la modifier.

Début de casting pour la saison 1 de FBI Mayotte

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Ce lundi 3 janvier a commencé le recrutement des futurs acteurs de la série phare de l’île aux parfums, FBI Mayotte. Après le succès des premiers épisodes diffusés sur les réseaux sociaux, le show mahorais déploie ses ailes. En 2022, Naftal Dylan, producteur, scénariste et réalisateur de la série, projette de tourner la toute première saison. Un objectif ambitieux qu’il lui tarde d’atteindre.

Flash Infos : Vous avez lancé ce lundi 3 janvier le casting de la saison 1 de FBI Mayotte, en quoi va-t-il consister ?

Naftal Dylan : Durant le mois de janvier, les volontaires pourront postuler à l’adresse casting@naftaldylan.com pour espérer incarner l’un des huit nouveaux personnages de la série. Pour cela, il leur suffit d’envoyer une vidéo de présentation de trente secondes. À la suite de cela, nous réaliserons une présélection et des auditions auront lieu au Rocher le 29 janvier, si la situation sanitaire le permet. Nous avons déjà reçu une dizaine de candidatures de personnes originaires de Mayotte, mais aussi de La Réunion et de métropole.

FI : Vous nous aviez confié au mois de juin que le scénario des dix épisodes de la première saison serait terminé d’ici la fin d’année 2021. L’objectif a-t-il été atteint ?

N. D. : Oui, l’écriture des épisodes est bel et bien terminée ! J’ai travaillé à la rédaction du scénario avec mon co-réalisateur, Mass Youssoufa. Celle-ci s’est étendue de mars à décembre 2021. Nous avons pris notre temps pour peaufiner ce scénario. Nous voulions quelque chose de cohérent, de prenant… Actuellement, nous travaillons sur les autorisations de tournage pour débuter celui-ci en mars prochain. L’organisation et la préparation nous prennent beaucoup de temps et nous espérons obtenir toutes les accréditations pour tourner les scènes à Mayotte, mais aussi à l’extérieur du territoire.

FI : Vous parlez d’autorisation, mais il semble aussi que vous étiez en attente de financements… Avez-vous pu obtenir les fonds que vous espériez ?

N. D. : Nous avons reçu le soutien financier de la préfecture de Mayotte ainsi que celui de l’office du tourisme de Petite-Terre que nous remercions, mais nous sommes toujours en pourparlers pour obtenir des aides supplémentaires. Notre budget actuel ne permet pas de financer l’intégralité des tournages… Nous souhaitons débuter le lancement du projet en espérant que nos autres négociations aboutissent.

FI : Vous parlez de négociations : celles avec le conseil départemental en font-elles partie ?

N. D. : En effet, pour le moment nous sommes en cours de discussion avec le conseil départemental et nous espérons bientôt trouver un accord ! Je comprends que tout cela soit nouveau pour eux et que cela puisse être difficile pour les partenaires, mais il est important à mon sens d’offrir aux Mahorais du divertissement et de leur donner la chance d’avoir leur propre production.

FI : Que retirez-vous de cette première année de travail sur le projet FBI Mayotte ?

N. D. : Je suis très heureux et très touché par l’engouement qu’il y a autour de cette série ! Notre équipe est très motivée, notre seul objectif est d’aller au bout de ce projet et de tout faire pour produire ces épisodes. Nous le faisons pour les Mahorais, pour Mayotte, pour répondre à la forte demande du public qui attend la suite de cette aventure.

Gilles Halbout : « Nous nous attendons à vivre un mois compliqué à Mayotte »

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Si les élèves en métropole ont repris le chemin de l’école ce lundi, les Mahorais doivent encore patienter jusqu’à lundi prochain. Le temps pour le rectorat de peaufiner la nouvelle stratégie imposée par le ministère de l’Éducation nationale et d’intégrer quelques spécificités sur le 101ème département, à l’heure où le variant Omicron gagne du terrain à vitesse grand V. Entretien avec le responsable de l’académie, Gilles Halbout.

Flash Infos : Vous vous êtes entretenu ce lundi soir avec le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. Qu’est-il ressorti de votre échange ?

gilles-halbout-nous-nous-attendons-a-vivre-un-mois-complique-a-mayotteGilles Halbout : C’était tout d’abord l’occasion de nous caler sur le nouveau protocole en vigueur, qui va avoir des impacts importants sur Mayotte puisque nous allons devoir être réactifs en matière de tests et d’auto-tests. Comme annoncé, les personnels, les collégiens et les lycéens vaccinés pourront revenir « tout de suite » s’ils sont cas contacts à condition de présenter un test négatif mais aussi deux auto-tests négatifs à J+2 et J+4. Ceux qui n’ont pas reçu leurs doses devront s’isoler à minima pour sept jours. Idem pour tous les élèves du 1er degré, sans exception.

La spécificité réside dans notre capacité à rendre possible ces tests. Nous travaillons avec l’agence régionale de santé et le service départemental d’incendie et de secours pour mettre en place des centres de dépistage dans des établissements dits de référence pour décharger les pharmacies et le centre hospitalier, qui n’ont pas la même couverture qu’en métropole, et ainsi permettre au plus grand nombre de continuer à venir à l’école dans de bonnes conditions. Pour cela, nous avons acquis des capteurs de CO2 pour vérifier les systèmes d’aération dans les salles de classe.

FI : Selon nos informations, l’île aux parfums est actuellement sujette à une pénurie de tests. Dans ces conditions, comment comptez-vous procéder pour maintenir le protocole ?

G. H. : Nous disposons d’importantes réserves de tests au sein du rectorat. D’ailleurs, nous prêtons main forte à certains secteurs qui se retrouvent actuellement en grande difficulté. Et comme il vaut mieux prévenir que guérir, nous allons bénéficier de nouveaux arrivages dans les prochains jours ! L’objectif pour la rentrée est de pouvoir tester nos élèves et nos personnels sur place en raison de cette rupture d’approvisionnement. Ici, il nous est difficile d’instaurer un enseignement hybride qui permet de suivre les cours en ligne, mais nous mettrons de nouveau en place le dispositif « papier » de continuité pédagogique. Nous avons prévu une réunion ce mardi après-midi pour affiner ce plan et envoyer toutes les circulaires afin d’être prêts pour la rentrée.

FI : Justement, comment comptez-vous appréhender l’absence des enseignants positifs qui reviennent de métropole ou de La Réunion après les vacances scolaires ?

G. H. : Nous anticipons toutes les mesures de remplacement, d’autant plus que certaines disciplines se trouvaient déjà exsangues avant 2022… Nous tablons sur un taux d’absence de l’ordre de 5-6% chez les professeurs à cause du Covid-19. Pour les combler, le ministère nous a garanti des moyens illimités. Nous travaillons d’arrache-pied avec le service de ressources humaines pour gérer au mieux cette situation ! Par ailleurs, nous allons ménager les directeurs d’école et les chefs d’établissement en reportant un certain nombre de formations. Nous nous attendons à vivre un mois compliqué à Mayotte. Pendant ce laps de temps, il va falloir faire le dos rond et décharger au maximum nos personnels sur des aspects administratifs.

FI : L’autre enjeu répété par votre ministère concerne la poursuite de la campagne de vaccination. Où vous situez-vous de ce côté-là ?

G. H. : À Mayotte, nous avons été les premiers à lancer les campagnes de vaccination dans les établissements scolaires ! Nous nous étions fixé comme objectif de réaliser entre 8.000 et 10.000 injections d’ici les vacances de Noël. En 14 semaines, nous l’avons plus ou moins atteint puisque nous avons vacciné un peu plus d’un quart de nos élèves du 2nd degré avec l’aide de nos partenaires. Il faut continuer dans le sens du chemin parcouru : nous allons travailler avec l’ARS en milieu de semaine pour redynamiser la dose de rappel.

Contraception gratuite jusqu’à 25 ans : utile pour certaines, inaccessible pour d’autres

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Depuis le 1er janvier 2022, la contraception est rendue gratuite pour les jeunes femmes de moins de 25 ans. L’Assurance maladie prendra en charge à 100% et sans avance de frais le coût de celle-ci et les actes qui y sont liés. Une mesure gouvernementale qui reste toutefois inégalitaire dans le 101ème département.

Qui dit nouvelle année, dit nouvelles mesures gouvernementales. Portée par le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, la gratuité de la contraception pour trois millions de femmes jusqu’à l’âge de 25 ans (contre 18 ans précédemment) est entrée en vigueur au 1er janvier 2022. Une décision motivée par le recul de la contraception en France qui serait lié pour une part importante des principales concernées à des raisons financières. “Rendre la contraception gratuite est une très bonne chose, mais il faut surtout qu’elle soit facilement accessible”, affirme Stéphanie, sage-femme au dispensaire de Dzoumogné.

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Cette mesure permettra aux femmes de consulter leurs médecins et d’avoir des échanges sur la méthode de contraception la plus adaptée à leur situation et à leurs besoins. “Je pense que cela offre la possibilité d’avoir un meilleur suivi des patientes, bien que la sexualité reste encore un sujet tabou à Mayotte”, témoigne la praticienne. Pour Claire, elle aussi sage-femme dans le nord de l’île, le plus important est d’abord la prévention. “Pour démocratiser la contraception, en particulier sur l’île, il faut également se pencher sur l’information et la sensibilisation.

Gratuité et inégalités

Si en métropole la plupart des habitants ont accès à la sécurité sociale et à une mutuelle, dans le 101ème département la réalité est toute autre… En effet, le renouvellement d’une pilule coûte 10 euros tandis que la pose d’un stérilet ou d’un implant contraceptif s’élève à 25 euros. Face à ces montants, Charlène Ledoux, médecin généraliste au centre de consultation de Jacaranda, espère que des mesures similaires pourront être mises en place dans les dispensaires. “La plupart de nos patients n’ont pas de sécurité sociale ou de mutuelle. Les contraceptifs leur sont alors facturés et continueront à l’être. » Une situation “honteuse” que dénoncent les professionnels de santé.

Un pas pour la société

Le docteur Albert Ducastel évoque quant à lui un “geste en faveur de la santé communautaire”. Pour le médecin généraliste, la gratuité permettra d’accroître l’accès aux soins des jeunes femmes ainsi que leur suivi gynécologique. “En étendant la gratuité de la contraception, nous pourrons prévenir les potentielles répercussions des IVG sur la santé des femmes”, affirme le praticien. Par ailleurs, celui-ci souligne la nécessité de continuer à se protéger contre les maladies sexuellement transmissibles. “Il ne faudrait pas que les jeunes femmes oublient de se faire dépister car les moyens contraceptifs comme la pilule ou l’implant ne permettent pas de les protéger contre les MST”, s’inquiète le docteur.

À noter que tous les contraceptifs ne seront pas pris en charge par l’Assurance maladie. Seules certaines pilules contraceptives (de 1ère et 2ème générations), les implants contraceptifs, les stérilets, les diaphragmes et la contraception d’urgence hormonale pourront être remboursés. Ne sont pas concernés les préservatifs masculins et féminins, les crèmes spermicides, les patchs, les anneaux vaginaux et les pilules de 3ème et 4ème générations.

Les pharmacies, maillon essentiel de la chaîne de santé

Sensibiliser, alerter et diriger la patiente : voilà la mission des pharmaciens. Pour Youssef Ben Kouidar, docteur en pharmacie à la pharmacie du Lagon, la priorité est le suivi et l’écoute des patients. “Notre rôle est d’orienter les patientes et de leur proposer une solution adaptée. Il faut entretenir une relation de confiance avec elles et mettre en avant les différentes méthodes de contraception.” Tout comme ses confrères, le praticien rappelle que les grossesses ne doivent pas être subies mais bien désirées. “En matière de contraception, nous avons tous (pharmaciens, médecins, sage-femmes) un rôle à jouer et la gratuité peut être une chance de faire évoluer les mentalités.

Découverte du lagon pour les jeunes de la commune de Mamoudzou

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Ambdilwahedou Soumaïla, Maire de Mamoudzou, et l’ensemble du conseil municipal de Mamoudzou organisent vendredi 24 décembre 2021 une sortie pédagogique à la découverte du lagon de Mayotte destinée aux jeunes de la commune. Au total, 186 jeunes des 8 villages de Mamoudzou, âgés de 6 à 20 ans, participeront à ces activités favorisant la cohésion sociale ainsi que la prévention de la délinquance et l’errance des jeunes. Dès 8h30 ils seront accompagnés de guides touristiques pour les sensibiliser à la faune et la flore du lagon. Le Maire de Mamoudzou sera présent au départ de l’activité sur le ponton de Mamoudzou pour un moment d’échanges avec les jeunes.

Noël avec Mlezi Maore

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À l’occasion des fêtes de fin d’année et dans le cadre des animations de quartier, l’association Mlezi Maore en partenariat avec les associations sportives et culturelles de Dembéni et la commune de Dembéni organise une journée festive et de prévention. Pour y participer rendez-vous le vendredi 24 décembre 2021 de 10h à 16h sur le parking de la Poste de Dembéni. Au programme, activités sportives (Basketball, football et balade à poney), activités créatives (maquillage, danse traditionnelle, initiation au hip-hop et stand de photos avec le Père Noël), activités ludiques (château gonflable, chamboule-tout, pétanque et molky), mais aussi des stands de restauration avec au menu des crêpes et des gaufres.

Loi pour un développement accéléré de Mayotte : transmission de l’avant-projet au Conseil départemental pour consultation

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Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, a transmis pour consultation, au président du Conseil départemental de Mayotte, le projet de loi pour un développement accéléré du territoire. Ce projet de loi sera présenté en Conseil des ministres en janvier 2022. Constitué de quatre titres, il a été conçu pour répondre aux enjeux spécifiques du territoire de Mayotte avec des dispositions sur-mesure et inédites. Ses 34 articles portent autour de quatre axes : la lutte contre l’immigration clandestine, le renforcement des droits sociaux, le développement accéléré du territoire et la modernisation du Conseil départemental et des institutions. Le projet de loi s’inscrit dans le cadre d’un plan plus large pour Mayotte, comprenant 80 réponses, législatives, réglementaires ou budgétaires, en cours de déploiement pour accélérer le développement de Mayotte. En effet, le 31 mars 2021, devant les élus mahorais réunis pour célébrer les dix ans de la départementalisation de Mayotte, le gouvernement, par la voix du ministre des Outre-mer, a annoncé sa volonté de voir l’année 2031, vingtième anniversaire de la départementalisation, comme une année pour faire converger Mayotte vers l’Hexagone. Ces réponses, le projet de loi comme le plan, seront détaillées lors de la présentation du projet de loi en Conseil des ministres. Parmi ces mesures ambitieuses pour ce territoire : durcissement de l’accès à la nationalité française, mise en place d’un schéma pour accélérer la convergence sociale, création d’un établissement public d’ingénierie pour développer plus rapidement le territoire, etc. Ce projet de loi a été conçu à partir des remontées du terrain. Pendant plus d’un mois, 1 600 personnes ont participé aux 16 forums, séminaires thématiques et audiences libres organisés en tous points du territoire par le préfet, sans compter les contributions écrites. En formulant plus de 780 propositions, élus, chefs d’entreprise, responsables associatifs, citoyens ont tracé le chemin vers l’égalité républicaine. Ce dialogue avec nos concitoyens mahorais et leurs représentants élus a ainsi formé le socle des dispositions finalement retenues dans le présent projet de loi relatif au développement accéléré de Mayotte.

Le maire de Mamoudzou répond aux questions des internautes

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A l’issue d’une première année complète, le maire de Mamoudzou Ambdilwahedou Soumaïla revient en live, sans filtre, vendredi 24 décembre 2021 à de 17h à 18h sur la page Facebook Ville de Mamoudzou. Une occasion de répondre aux questions de la population concernant les projets de la collectivité. A l’ordre du jour : Les différentes actions du plan propreté 2030 objectif Mamoudzou ville propre, l’espace citoyens pour faciliter les démarches administratives,  les aménagements pour améliorer le cadre de vie et tout autre projet de la ville de Mamoudzou. Les internautes peuvent poser leurs questions ou remarques en temps réel en commentant la vidéo live mais aussi en amont sur la page Facebook de la Ville ou par email à l’adresse communication@mairiedemamoudzou.fr.

Arrivée de la nouvelle directrice de cabinet de la préfecture

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Par décret publié au Journal Officiel du 21 décembre 2021, Marie Grosgeorge, administratrice civile détachée en qualité de sous-préfète, directrice de cabinet du préfet de la Charente-Maritime, est nommée directrice de cabinet du préfet de Mayotte. Marie Grosgeorge a pris ses fonctions auprès du préfet de Mayotte le mercredi 22 décembre 2021. Elle succède alors à Laurence Carval, appelée à de nouvelles fonctions.

Le centre hospitalier de Mayotte active le plan blanc

Le Centre Hospitalier de Mayotte enregistre une suractivité majeure qui fragilise son organisation. Suite à la réunion de la Cellule de Crise Hospitalière du 23 décembre 2021, il a été décidé d’activer le passage au niveau II du plan de gestion des tensions hospitalières et situations sanitaires exceptionnelles. Ce plan a pour but de planifier la mise en œuvre rapide et rationnelle des moyens indispensables compte tenu de l’afflux important de patients au CHM. La mise en œuvre de ce plan est susceptible de réduire l’accès aux consultations aux usagers en fonction de l’évolution de la situation sanitaire. Toutes nouvelles mesures prises par l’établissement seront communiquées par voie de communiqué de presse et sur les réseaux sociaux du CHM.

Quelle Mayotte en 2022 ?

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Alors que l’année 2022 sera marquée du sceau des élections présidentielles françaises, Mayotte se prépare à de nouvelles avancées sociales et économiques, si l’on en croit Thierry Suquet. Déterminé, le préfet du 101ème département français évoque avec nous les grandes lignes qu’il souhaite suivre ces prochains mois. En évoquant notamment l’eau, l’immigration, la délinquance, ou encore le logement.

Mayotte Hebdo : Alors que Mayotte est à l’aune de l’année 2022, quels seront les principaux objectifs de la préfecture l’année prochaine, sa ligne directrice ?

Thierry Suquet : Nos objectifs vont être de poursuivre avec beaucoup de détermination nos actions : lutter contre l’immigration illégale et accroître l’impact de l’action que nous avons dans ce domaine. Cette année, nous aurons raccompagné à la frontière un peu plus de 22 000 personnes. Je voudrais que nous en fassions plus, que nous luttions également contre l’immigration illégale avec un accroissement de la qualité. C’est-à-dire qu’il y a un certain nombre de délinquants qui ont des titres de séjour, et quand les gens ne sont pas en règle avec la loi parce qu’ils sont violents ou délinquants, il faut qu’on leur retire leur titre de séjour et qu’on les renvoie. On en a fait 78 cette année, il faut que l’on en fasse plus, car c’est très ciblé.

M.H. : Comment éviter une autre crise de l’eau, dont l’accès, pourtant essentiel, est difficile à Mayotte ?

T.S. : Pour tout ce qui est protection des Mahoraises et des Mahorais, l’accès à l’école, à l’eau, à la santé et au logement, cela passe par le décasage et la résorption de l’habitat insalubre. L’amélioration de ces prestations est un objectif très fort. Avec le SMEAM [Syndicat mixte d’eau et d’assainissement de Mayotte, NDLR], nous partageons beaucoup d’objectifs en commun. Nous, nous mettons de l’argent pour l’investissement du SMEAM, ils conduisent les travaux. Il faut que l’année prochaine, l’année suivante, ça se traduise par moins de coupures d’eau et une amélioration de la qualité pour les Mahorais.

« Un métier formidable dans un territoire passionnant »

Au sujet de l’amélioration du logement, vous avez vu l’arrivée d’un deuxième opérateur à côté de la Société Immobilière de Mayotte, Action Logement. L’objectif est d’accroître le nombre de logements, de le multiplier, et non pas de partager le tout petit marché. Dernier point : les Mahorais ont émis beaucoup d’idées lors de la concertation pour la Loi Mayotte. Elle va être présentée en Conseil des ministres, sera ensuite probablement votée dans le courant de l’année 2022, en tout cas je l’espère, et sera ensuite mise en œuvre. Mais, à côté des propositions qui seront dans la loi, d’autres choses nécessitent du réglementaire et peuvent être mises en œuvre relativement rapidement, puisque ce ne sont que des questions de budget et de volonté politique. Nous avons donc commencé à faire ces choses-là, et mon objectif est donc de les mettre en œuvre rapidement sur le territoire.

M.H. : Après les objectifs de la préfecture de Mayotte, quelles seront les bonnes résolutions de Thierry Suquet en 2022 ?

T.S. : Je suis résolu à être autant présent et engagé à Mayotte. J’ai la chance d’avoir un métier formidable dans un territoire qui est passionnant. Alors c’est compliqué, c’est rude, c’est pas facile, mais j’ai énormément de chance de faire ça ici et j’ai envie de réussir.

Entre récit sociétal et autobiographique, “L’île désespoir”

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Début 2020, Afghan débute la rédaction de son premier roman. Un ouvrage autobiographique qui retrace son histoire et donne à voir sa vision du monde d’aujourd’hui. Entre les différentes îles de l’archipel des Comores, l’auteur retrace avec beaucoup de sensibilité son passé.

Peintre, magicien, animateur et maintenant écrivain, Afghan a de multiples casquettes. Artiste dans l’âme, il a toujours eu besoin d’exprimer sa sensibilité. “Quand j’étais jeune, je voulais faire les beaux-arts”, explique l’auteur en herbe. Mais après un Bac STI2D, le franco-comorien se dirige à défaut vers une licence de Géographie. Très vite, il se rend compte que cette voie n’est pas la sienne et découvre l’animation. “Passer mon brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (BAFA) m’a permis de me révéler et de m’épanouir”, explique t-il son fils sur les genoux. Persuadé que l’école est le meilleur vecteur d’inclusion sociale. L’auteur prime avant tout la pédagogie. Pour lui cette aptitude n’est pas quelque chose qui s’enseigne mais bien une qualité avec laquelle on naît. “J’adore apprendre des choses aux gamins à travers le jeu”, confie l’animateur. Toujours à la recherche de nouveautés, l’assistant d’éducation se lance il y a bientôt deux ans dans l’écriture de son premier roman. A travers celui-ci l’assistant d’éducation souhaite raconter sa vie mais aussi celle de ses amis et ses proches.

Un voyage initiatique

Poser des mots sur les maux, voilà qui définit bien la plume d’Afghan. “Pour moi, l’écriture a été la plus belle des thérapies. Elle m’a permis de verbaliser certaines choses mais aussi d’apprendre à me connaître », affirme l’écrivain. En une centaine de pages, l’auteur raconte chapitres après chapitres des faits qui ont marqué sa vie et ont participé à modeler l’homme qu’il est aujourd’hui. “J’ai voulu laisser une trace écrite de ma vie. Verbaliser mes émotions”, détaille l’auteur. Dans un récit très personnel, Afghan donne à voir à son lecteur sa vision profonde du monde qui l’entoure. L’ouvrage regroupe dans une dizaine de nouvelles des thématiques différentes. “Le premier extrait de mon livre s’intitule “Voyage au bout de l’enfer”, un titre énigmatique qui laisse libre court à l’imagination du lecteur.

Avec “L’île désespoir”, l’auteur espère donner la parole à ceux qui n’ont pas la possibilité de s’exprimer. Bien plus qu’un ouvrage personnel, le roman veut donner à voir une autre vision de la vie aujourd’hui à Mayotte. Par ses écrits comme par ses tableaux, Afghan peint et dépeint, le quotidien dans son plus simple appareil. Une vision brute de la vie qui lui permet de laisser vagabonder son âme d’artiste. “J’essaie d’être créatif. Je lis beaucoup. J’aime être dans ma bulle et créer. Cela me donne un sentiment intense de sérénité”, explique t-il en pointant du doigt l’une de ses toiles. Un roman bientôt disponible sur les plateformes de vente en ligne.

La 9e exposition made in Mayotte se clôture sur une touche créative

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Mercredi 22 décembre, les artisanes de Touch’du Bois, Zamart et Le Plan Bé Couture animaient des ateliers de travaux manuels à destination des petits mahorais. Un événement qui marque la fin de la neuvième édition de l’exposition made in Mayotte au sein du Comité du Tourisme de Mamoudzou.

Paillettes, décorations de noël et maquillage, tel était le programme de l’après-midi créative organisée par l’exposition made in Mayotte. Armés de colle et de ciseaux les enfants débutent dès 14h30 la confection de leurs premières décorations de noël. “Moi je vais faire un sapin”, “Et moi un chat”, “Et moi, et moi je veux faire… un coeur !”, surexcités les petits artistes mettent la main à la pâte et laissent s’exprimer leur fibre créatrice. A leur disposition : des feuilles colorées, des chutes de tissus et des pochoirs. Un attirail d’accessoires qui leur permettra de produire des décorations pour habiller leur beau sapin.

Le partage

Tous réunis autour d’une même table, les jeunes artistes dessinent et choisissent les formes de leurs futures créations. “L’objectif de cet atelier est de faire découvrir aux enfants le wax et avec cette matière la multitude de motifs et de couleurs qui existent”, explique Catherine de Le Plan Bé Couture. S’amuser ? Rien de plus simple. Bien loin des écrans et des consoles de jeux, avec une feuille et un bout de tissu, les enfants s’occupent toute une après-midi. “J’adore manipuler les tissus, c’est tout doux”, confie Assia, ravie de partager un moment avec ses nouvelles copines.

Bilan d’une édition réussie

Après le stress de ces dernières semaines, les artisans peuvent enfin souffler et se détendre en partageant avec le jeune public leur passion. “Nous sommes ravis de cette dernière édition. Les clients ont été au rendez-vous et nous avons déjà plein d’idées pour l’année prochaine, comme par exemple inviter le père Noël”, se réjouit Marlène de l’atelier Touch’du Bois. A ses côtés, la couturière de Le Plan Bé Couture, évoque quant à elle une exposition très enrichissante, “J’ai beaucoup appris cette année notamment sur la présentation du stand. J’ai davantage soigné la mise en place de celui-ci et j’ai vu la différence sur mes ventes !”, s’exclame l’artisane. Avec ce dernier atelier, les exposants ont voulu mettre en avant leur fibre créatrice mais aussi promouvoir un noël plus durable. “On montre aux enfants qu’il est simple de s’inscrire dans une démarche écologique et de créer à partir de chutes de tissu. Ils apprennent à façonner des décorations ou des cadeaux qui leur ressemblent et font ça avec le cœur. » Alors est-ce que ça ne serait pas ça l’esprit de Noël ? Consacrer du temps à l’autre, tout simplement.

Le projet de loi de Mayotte présenté en conseil des ministres en janvier

Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu l’avait promis. Appelé désormais « le projet de loi pour un développement accéléré de Mayotte », il sera présenté en conseil des ministres durant la première quinzaine du mois de janvier, lorsque les élus de Mayotte auront fini de le consulter. Le projet se divise en quatre grands axes : l’immigration, la convergence des droits, le désert médical, et une modernisation des institutions. Concernant l’immigration, il est prévu dans ce projet de modifier le droit du sol et renforcer la lutte contre les fausses reconnaissances parentale. De nouvelles structures sont également prévues. Autant de grands projets pour Mayotte qui on l’espère ne resteront pas seulement sur le papier.

Suractivité au service des urgences

La saison de la bronchiolite n’a pas fini de donner du fil à retordre aux personnels soignants du centre hospitalier de Mayotte, particulièrement le service des urgences. « Les Urgences du CHM enregistrent depuis quelques jours une suractivité saisonnière majeure liée à la bronchiolite. Les délais d’attente sont donc allongés » annonce l’hôpital. L’administration demande aux patients « d’avoir recours en premier lieu à un médecin de ville et se présenter aux urgences qu’en cas de nécessité extrême. » Il est également possible de se rendre dans l’un des cinq sites présents sur l’île : le site Martial Henry de Pamandzi, le centre de consultations de Jacaranda à Mamoudzou, le centre de référence de Kahani, celui de M’Ramadoudou ou encore celui de Dzoumogné.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes