Dans le cadre de la journée mondiale de l’eau célébrée le 22 mars 2022, la fédération mahoraise des associations environnementales en partenariat avec la ville de Mamoudzou, vous invitent à participer à une matinée randonnée découverte du bassin versant d’alimentation en eau potable de la Gouloué ce samedi 26 mars. Départ devant le collège de Passamaïnty à 7h30, pour un retour prévu vers 12h30.
Vous avez entre 18 et 26 ans, vous êtes de nationalité française, vous aimez valoriser la culture mahoraise, vous êtes disponible minimum deux semaines entre juillet et début août 2022 ? Que votre résidence principale soit à Mayotte, en métropole, à La Réunion ou dans un autre territoire d’Outre-mer, lancez-vous dans l’aventure de Miss Salouva pour représenter la beauté mahoraise.
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 15 mai prochain. Les castings se dérouleront le 18 avril et les quatre samedis du mois du mai. Les lieux et les horaires seront précisés ultérieurement. Pour plus d’informations, veuillez contacter le comité par email à misssalouvamayotte@gmail.com ou par téléphone au 06.39.20.17.88.
Après une semaine de préparation et la demi-finale samedi dernier, la finale du concours d’éloquence océan Indien a eu lieu ce mardi 22 mars au Téat Champ Fleuri de Saint-Gilles. Les 13 candidats encore en lice ont mis du cœur dans leurs discours, tous basés sur le thème de la résilience. À l’issue de la soirée, les trois lauréats sont Romane Técher (prix coup de coeur), Asma Mohamed Ahmed (2nd prix) et Sharif Nefra (1er prix). Seule représentant mahoraise, Rayma Radjabou Boina n’a pas démérité, elle a tout donné sur scène. L’ensemble des jeunes participants étaient au premier rang pour encourager leurs pairs.
Partenaire de cette 1ère édition aux côtés de l’association Jeunes Aujourd’hui pour Demain, le Département de Mayotte a offert un exemplaire de la bande dessinée « Mayotte, rencontre de peuples et de civilisations » aux 13 finalistes, accompagné d’une lettre de félicitations du président, Ben Issa Ousseni. « Vous êtes l’avenir de nos territoires, et vous portez la voix de la jeunesse de l’océan Indien. En tant qu’élus et décideurs, nous avons le devoir de vous écouter car par vos mots, vous traduisez la pensée de vos pairs. »
Le jeune footballeur Warmed Omari, natif de Bandraboua, a rejoint le centre de Clairefontaine cette semaine pour son premier rassemblement avec l’équipe de France espoirs. Ce jeudi soir, cette dernière affronte en éliminatoires de l’Euro 2023 les Îles Féroé à Calais, à 22h45. Elle retournera ensuite dans le Pas-de-Calais, lundi prochain, pour y rencontrer l’Irlande du Nord en match amical. Ce duel remplace celui initialement prévu face à l’Ukraine. Titulaire au sein de la défense centrale d’un Stade rennais en forme, le Mahorais de 21 ans n’en finit plus d’impressionner et a de grandes chances de jouer ses premières minutes en Bleu. Car, outre Benoît Badiashile qui fait figure de leader dans cette sélection espoirs, son concurrent direct, William Saliba, a été appelé en équipe de France A et n’a pas été remplacé.
La communauté de communes du Sud de Mayotte élabore son plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi-H) valant programme local de l’habitat (PLH), qui perrmettra de fixer le cap à l’horizon 2035 en matière d’aménagement et de développement du territoire de l’intercommunalité.
Pour informer au mieux la population, des réunions publiques d’informations sur le futur projet d’aménagement et de développement durable sont prévues dans les quatre communes membres selon le planning suivant : lundi 28 mars au plateau de Kani-Bé à partir de 18h, mardi 29 mars au pôle culturel de Chirongui à partir de 18h, mercredi 30 mars sur le parvis de la mairie de Bandrélé à partir de 18h, jeudi 28 mars sur la place publique à Boueni à partir de 18h.
Le colonel Capelle, commandant la gendarmerie de Mayotte a signé ce mardi une convention de partenariat avec Naftal-Dylan Soibri, réalisateur et producteur de la série FBI Mayotte. Il s’agira notamment de permettre aux acteurs de la série de bénéficier d’un stage en immersion, leur permettant notamment d’accéder aux techniques d’intervention professionnelle.
Pour le colonel Capelle, cette série télévisée qui « aborde avec une pointe d’humour la vie mahoraise au travers d’une enquête judiciaire, promeut le savoir-faire cinématographique local et concourt au rayonnement de Mayotte ». Ce partenariat s’ajoute aux dispositifs d’accompagnement déjà mis en œuvre au profit de la jeunesse locale par la gendarmerie de Mayotte et qui constituent pour son commandant un réel leitmotiv.
Le 10 novembre dernier, aux abords du lycée de Kahani où des affrontements entre bandes viennent de se produire, des individus aux visages dissimulés, porteurs d’armes blanches et vêtus de combinaisons et de « djellabas » de femmes, prennent pour cible les gendarmes présents en leur lançant des projectiles. Les militaires sont alors contraints de riposter par des tirs de grenades lacrymogène mettant en fuite les assaillants.
L’enquête diligentée par les militaires de la brigade territoriale autonome de Sada a permis de recouper des images et des témoignages pour identifier formellement quatre des mis en cause. Placés en garde à vue le 21 mars dernier, ils reconnaissent les faits et seront tous jugés au mois de juin prochain à l’occasion d’une audience correctionnelle du tribunal judiciaire de Mamoudzou.
Les prix à la consommation augmentent de 1% en février 2022 à Mayotte. En cause : l’explosion plus ou moins importante dans les domaines de l’énergie (+15.1%), des hydrocarbures (+5.1%) et de l’alimentaire (+1.2%), en particulier les viandes et les volailles (+3.1%). En revanche, les prix des services reculent (-1%) : les tarifs des transports et communications diminuent (-3.9%), tirés par ceux du transport aérien. Sur 13 mois, de janvier 2021 à février 2022, les prix augmentent de 4.1% à Mayotte, contre 3.6% sur le reste du territoire national.
Dans un communiqué, le député LR Mansour Kamardine salue le verdict du procès des coupeurs de routes qui avaient terrorisé Mayotte en juin 2016. Selon lui, « il est à la hauteur des violences barbares exercées sur les populations ». La cour d’assises des mineurs a pour rappel condamner les neuf accusés à des peines allant de 11 à 18 ans. « Le travail des enquêteurs et la réponse judiciaire ont été exemplaires dans un département qui souffre d’un état de droit en construction. Gageons que ce verdict soit le signe d’une dynamique positive de mise en œuvre d’une politique pénale ferme contre les violences aux personnes. »
Après avoir été secourus par les membres d’équipage du cargo Petalouda dans les eaux malgaches, les trois skippeurs ont été ramenés sur les terres mahoraises par la société nationale de sauvetage en mer (photo d’illustration).
Parti de Mayotte pour rejoindre Richards Bay en Afrique du Sud, le voilier Lorrigray II a coulé au large de Madagascar dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 mars. À son bord, trois plaisanciers. Originaires de Suède, du Canada et d’Italie, ils ont pu regagner sains et saufs les côtes mahoraises le 22 mars.
Si le lagon offre des conditions optimales de navigation la majeure partie de l’année, l’océan Indien peut réserver bien des surprises. Alors qu’ils partaient en villégiature à bord du Lorrigray II, un voilier de 20 mètres, trois skippers ont vu leur embarcation couler au large de Madagascar. “Il était 18h30, heure de La Réunion, lorsque nous avons reçu l’alerte”, affirme le personnel du centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de La Réunion. “L’événement a eu lieu dans les eaux malgaches. Cette zone n’est pas sous notre responsabilité, mais connaissant les conditions d’intervention à cet endroit, nous avons apporté notre soutien matériel et humain afin de secourir ces plaisanciers.”
La croisière ne s’amuse plus du tout
Alors que la nuit tombe, l’équipage du Lorrigray II voit sa coque se remplir d’eau. 18h30, les marins lancent un appel au secours. Conscient des risques encourus, ils abandonnent leur partenaire à voiles et se dirigent vers leur canot de sauvetage. Téléphone satellite, balises de détresse, les skippers entrent en contact avec les équipes du CROSS. “Nous avions affaire à des marins compétents, très bien équipés et très bien préparés. Ils ont su garder leur sang-froid et agir efficacement pour que nous puissions les localiser”, affirme le maître de quart du CROSS de La Réunion. Alors qu’ils observent impuissant leur voilier couler, pas un navire à l’horizon… Pas un ? Si ! Fort heureusement pour eux, les membres d’équipage du cargo Petalouda décident de dérouter leur navire pour venir en aide à leurs homologues du Lorrigray II. Après dix heures à bord de leur embarcation de fortune, les plaisanciers suédois, canadien et italien ont pu être retrouvés sains et saufs.
Le CROSS Réunion et la SNSM en action
Plus tard, alors qu’ils approchent des côtes mahoraises, la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) interviendra pour les ramener sur la terre ferme. Une opération “efficace” selon les membres du CROSS de La Réunion qui rappellent que la préparation et l’équipement des plaisanciers est indispensable pour ce genre de traversée. “Les skippers possédaient les moyens adéquats à la navigation en haute mer avec de nombreuses balises qui ont permis aux autorités malgaches et nous-même de mener à bien ce sauvetage.” Si l’un des rescapés a pris l’avion le 23 mars pour rejoindre son domicile, ses camarades de voyage auraient pour leur part pris quelques jours pour se remettre de leurs émotions sur l’île aux parfums. Quant aau voilier, coulé au fond des eaux malgaches, personne ne semble savoir pour l’instant ce qui lui est arrivé. Un mystère de plus englouti au fond des mers…
Directeur de l'IEDOM, Patrick Croissandeau prend plaisir à donner des conseils aux plus jeunes.
Directeur de l’institution d’émission des départements d’Outre-mer, Patrick Croissandeau est intervenu au régiment du service militaire adapté, mercredi après-midi. En cette semaine d’éducation à la finance, il était question d’argent et de bonnes pratiques.
Comment intéresser les plus jeunes à la bonne gestion de leurs finances et à éviter les pièges ? À l’Institution d’émission des départements d’outre-mer, on en a une petite idée. C’est donc pour cela, que le directeur de la structure, Patrick Croissandeau, et Daoulab Ali Charif, le responsable du service économie, sont allés à la rencontre des jeunes du RSMA (régiment du service militaire adapté) de Combani. Épargne, gestion de son compte courant, moyens de paiement… Divers thèmes étaient abordés ce mercredi après-midi devant la classe de 25 élèves. Une action qui s’inscrit dans la semaine de l’éducation à la finance, portée par l’organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) depuis cinq ans. “Ce type d’opérations est nécessaire puisqu’il y a une vraie demande. Ces questions-là ne sont jamais abordées au cours de leur éducation”, fait remarquer, toujours de façon économique, le directeur de l’IEDOM.
Les élèves de la RSMA ont écouté attentivement les façons de bien gérer leur budget.
Et les jeunes, qui le précisent ont tous un compte en banque, ne paraissent pas désintéresser. Hadji, âgé de 25 ans, raconte quand vient le sujet des fins de mois parfois difficiles : “J’ai accepté la demande de mon banquier de ne pas autoriser de découvert. Je ne gaspille jamais rien.”“C’est une bonne remarque”, répond Daoulab Ali Charif. “C’est vrai, vous n’êtes pas obligés d’avoir une autorisation de découvert.”
Des conseils pour repérer les faux billets
Et il n’y a pas que les thèmes proposés qui suscitent des interrogations. “Je serais incapable de vous citer les questions les plus récurrentes. Elles sont tellement diverses”, admet Patrick Croissandeau. “Hier, par exemple, un élève de cinquième m’a posé une question sur le bitcoin (une monnaie dématérialisée), avant de conseiller qu’il fallait plutôt en acheter il y a trois ans.” En parlant de monnaie justement, “comment reconnaît-on un vrai billet d’un faux ?”, demande-t-il, avant de présenter lui-même deux billets de dix euros où figurent bien un filigrane, un hologramme et une barre au milieu. Reconnaissant que la circulation des billets est “importante” sur Mayotte, il interroge son auditoire sur la raison du nombre impressionnant de 50 euros. “Les mazarenkas”, répondent facilement les jeunes. “J’espère qu’ils vont retenir des choses”, fait observer le directeur qui veut ainsi multiplier ce type d’actions dans le 101ème département, quelques minutes avant de conclure son intervention.
Un grand nombre de personnes se pressaient autour des stands de la Place de la République ce mercredi.
À l’occasion de la semaine nationale de la petite enfance, les différents acteurs du domaine, qu’ils soient institutionnels ou associatifs, ont monté des stands ce mercredi 23 mars sur la place de la République à Mamoudzou pour informer le public sur ce secteur d’activité. Générant de gros besoins en termes de ressources humaines du fait de la forte démographie que connaît l’île, il n’en reste pas moins que les métiers de la petite enfance sont désormais très réglementés, ce qui crée un frein au développement des crèches notamment.
Place de la République, mercredi 23 mars. Une foule importante composée principalement de femmes (tradition oblige à Mayotte…) se pressent derrière les stands installés par les acteurs de la petite enfance. Ni une ni deux, celui de la Protection Maternelle et Infantile (PMI) se retrouvent pris d’assaut. Service du conseil départemental dont la fonction médico-sociale est axée sur la prévention, la PMI possède de nombreux points d’accueil aux quatre coins de l’île, assidûment fréquentés par les Mahoraises.
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Une table ronde sur les crèches, animée par les différents professionnels du secteur, était organisée en fin de matinée.
La table ronde a attiré de nombreux demandeurs d’emploi et étudiants venus se renseigner sur les métiers de la petite enfance.
Ségolène Meunier (à g.), responsable du bureau petite enfance de la PMI, aux côtés d’une agente de Pôle Emploi avec lequel sa structure a noué un partenariat pour développer des compétences dans ce secteur très porteur à Mayotte.
Pour Madi Velou, le vice-président en charge des solidarités, de l’action sociale et de la santé, la semaine de la petite enfance, dont c’est la 2ème édition sur l’île, permet de « voir l’importance du travail accompli dans le domaine ». Alors certes, les choses évoluent dans le bon sens, mais un long chemin reste encore à parcourir pour assouvir les besoins. D’où l’organisation d’une table ronde, en partenariat avec Pôle Emploi, pour expliquer aux visiteurs les différents métiers de la petite-enfance et, éventuellement, susciter des vocations pour travailler en crèches.
Un manque criant de personnels qualifiés dans le domaine
À Mayotte, il n’existe que 14 structures de ce type sur l’ensemble du territoire : 13 privées et une seule publique (la crèche municipale de Bandrélé). Il en faudrait pourtant beaucoup plus pour couvrir les demandes, toujours plus nombreuses en raison de l’émancipation professionnelle des mamans. « Il y a toutefois des avancées ! Depuis quelques années, les crèches de Mayotte sont soumises à la prestation de service unique mise en place par la CSSM, c’est-à-dire que le tarif horaire est fixé en fonction des revenus des parents », révèle Ségolène Meunier, la responsable du bureau petite enfance de la PMI. « Avant cela, il est vrai que seules les familles « aisées » pouvaient se permettre de placer leurs enfants dans ces établissements. »
Dès lors, le conseil départemental souhaite développer un réseau plus important de crèches et se mobilise pour accompagner les porteurs de projets en la matière. Preuve en est avec l’attribution fin 2021 de 150.000 euros de subventions pour les crèches déjà existantes et celles en cours de création ! Seul hic, les qualifications pour y travailler s’avèrent très réglementées par la loi française. Finies les « nounous » d’autrefois, place désormais aux « assistantes maternelles », un métier exigeant qui requiert une formation spécifique. « On estime qu’il manque 1.500 à 2.000 assistantes maternelles à Mayotte », note Ségolène Meunier. Si le fonds de développement social investit beaucoup sur le territoire pour sortir de terre de nouvelles crèches, encore faut-il pouvoir les faire vivre avec du personnel qualifié. Au vu du grand nombre de personnes présentes à la table ronde ce mercredi, ces métiers intéressent sans aucun doute un grand nombre de demandeurs d’emploi et d’étudiants, ce qui constitue un bel espoir de développement du secteur.
Dinesh Gajeelee, gouverneur du district 9220 (à g.) aux côtés de Julien Ramiandrisoa, le président du Rotary club Mamoudzou Mayotte.
En visite à Mayotte et aux Comores jusqu’à ce mercredi, le gouverneur de la zone océan Indien du Rotary club international, Dinesh Gajeelee, a profité de son déplacement pour encourager les membres de son district à continuer d’œuvrer pour le développement de leurs îles respectives. Un message de solidarité pour l’ensemble de la région.
« Ma visite a pour objectif de donner un nouveau souffle aux Rotary club de Mayotte et de renforcer leur motivation », affirme Dinesh Gajeelee au cours de la conférence de presse donnée à l’hôtel Maharadja ce mercredi matin, juste avant de s’envoler pour La Réunion. En compagnie de Julien Ramiandrisoa et de Mohamed Naoioui, les présidents respectifs du Rotary club Mamoudzou Mayotte et du Rotary club Mamoudzou Hippocampe, le gouverneur dresse un petit bilan de sa visite sur l’île aux parfums, mais également de celle aux Comores.
Ayant pris ses fonctions en juin 2021, l’une de ses principales missions est en effet d’aller à la rencontre de tous les clubs placés sous le district 9220 (région des îles du sud-ouest de l’océan Indien) qui comprend Mayotte, les Comores, La Réunion, Maurice, Madagascar, les Seychelles et Djibouti. « J’ai pu constater que les choses allaient bien et nous allons œuvrer pour qu’elles aillent encore mieux en développant davantage nos actions en faveur du territoire », déclare Dinesh Gajeelee, visiblement très satisfait du dynamisme des clubs mahorais.
Développement économique, actions humanitaires et environnement
L’un des chevaux de bataille du Rotary club est le développement économique. À Mayotte, les associations mettent en place chaque année des actions en ce sens, tout particulièrement en faveur de la jeunesse qui constitue une ressource de talents en la matière. Exemple avec la signature le 26 janvier dernier d’une convention avec le rectorat et la couveuse d’entreprises Oudjerebou pour lancer le concours « jeune entrepreneur », qui récompensera les meilleurs porteurs de projets d’ici la mi-avril. « Ceux qui ne seront pas sélectionnés sortiront quand même gagnants de cette aventure dans la mesure où cela les aura motivés à mûrir sérieusement leur projet », estime Dinesh Gajeelee.
Le président du Rotary Hippocampe Mayotte, Mohamed Naoioui, lors d’une mission aux Comores pour la construction d’une école à Moroni.
Par ailleurs, le Rotary club mène plusieurs actions humanitaires sur le territoire, dont la dernière en date est la remise d’un chèque de 1.000 euros à l’association des Enfants de la lune, dont le bus a été caillassé dernièrement. « Ces pauvres enfants ne peuvent plus faire de sorties faute d’un nouveau moyen de transport. Nous savons que ce chèque ne représente qu’une goutte d’eau en comparaison de leurs besoins et nous aurions aimé faire davantage, mais nous tenions à leur montrer par là que nous sommes sensibles à leur cause », insiste le gouverneur. Ce dernier révèle également qu’après s’être intéressé à la problématique de l’eau et de l’assainissement, le Rotary se penche de plus en plus sur les problématiques environnementales. « Nous sommes conscients de l’importance de préserver la biodiversité à Mayotte et tout particulièrement les mangroves qui jouent un rôle fondamental dans l’écosystème de l’île », précise-t-il.
Œuvrer pour un rapprochement entre les peuples
Du fait de sa dimension internationale, le Rotary œuvre pour rapprocher les clubs des différents pays où ils se développent et espère que cela contribuera à un rapprochement entre les peuples de la région océan Indien. « Aux Comores, les besoins sont plus fondamentaux en termes de santé notamment et nous œuvrons pour développer une collaboration entre les clubs de Mayotte et celui de Moroni, qui est très actif. En effet, ce n’est qu’en rapprochant les peuples qu’on s’approchera de la paix dans le monde », assène Dinesh Gajeelee avec un optimisme rafraichissant au vu des problèmes relationnels profonds que connaissent Mayotte et les Comores.
La polio, un exemple concret de solidarité
Preuve de l’engagement sans faille du Rotary club, le gouverneur rappelle le rôle phare de l’association créée par Paul Harris dans l’éradication de la polio depuis les années 80. « En 1985, il y avait environ 1.000 cas par jour. Actuellement, il y a moins de 100 cas dans le monde, principalement en Afghanistan et au Pakistan, des pays où la situation ne nous permet pas d’intervenir efficacement », conclut Dinesh Gajeelee.
Le portail de l’école de Kawéni Poste, avec sa peinture un peu usée et abimée (Harafou).
Dans le cadre de la semaine de la presse et des médias, la classe de CM2 E de Kawéni Poste participe à l’écriture du Flash Infos. En effet, la semaine dernière au sein de leur école, les élèves ont appris à devenir de futurs journalistes en présence du rédacteur en chef du journal quotidien. Aujourd’hui, place à un reportage photographique autour de l’établissement scolaire.
Le portail de l’école de Kawéni Poste, avec sa peinture un peu usée et abimée (Harafou).
Un panneau explique que l’école a été labellisée Génération 2024 pour les Jeux Olympiques (Abdoul-Hal).
Il est écrit « Kawéni nous et nous ». Je trouvais que cette photo représentait bien l’école et la MJC de Kawéni. Cela permet de savoir qu’il y a de la culture à Kawéni (Naïma).
J’aime la MJC de Kawéni, j’y suis déjà allé voir des danseurs (Amdillah).
Cet artiste était en train de peindre le mur de la MJC en blanc, il m’a paru gentil (Salhadine).
Cette dame se baladait dans un endroit où il y a de plus en plus de fleurs, donc j’ai été attirée par ce bel environnement avec la route et la maison (Roznah).
On voit un bus à l’arrêt qui transporte les élèves jusqu’au collège (Roiouf).
Je voulais prendre une dame en photo, mais elle refusé, donc j’ai choisi des plantes (Kayla).
J’ai demandé à ce pépiniériste si je pouvais le prendre en photo et il a accepté, j’étais très contente (Nouroul Houda).
J’ai pris cette photo car elle montre les travaux de la mairie autour de l’école (Saïda).
Le zébu mange des feuilles à côté du pont et boit l’eau de la rivière avec son bébé (Ismaël).
Les déchets dans la rivière se trouvent derrière les habitations : c’est dégoûtant (Chaïda).
Des cartons, des sachets plastique, des bouteilles, des vêtements sont dans la rivière située derrière l’école. Tous ces déchets apportent des microbes (Intissame).
Sur la photo, il y a des saletés et si la pluie tombe, les déchets vont dans la mer et la salissent. Il est donc important de mettre les déchets dans la poubelle (Maisa).
J’ai pris cette photo pour montrer que Kawéni a besoin d’être nettoyée et que nous devons prendre soin de notre quartier (Izah).
Le mur d’une maison située au-dessus du pont à Kawéni (Hilma).
J’aimerais qu’il y ait plus d’arbres à Kawéni pour qu’une fois les travaux terminés, on puisse s’allonger dans l’herbe et respirer (Moutmainna).
Un homme construit une aire de jeux pour les enfants (Laïka).
Les vendeuses de sandwichs font partie du quotidien de Kawéni. Elles vivent dans des maisons de tôle. La vente leur permettra peut-être de s’acheter une nouvelle maison (Rakimati).
Des bouénis vendent des sandwichs et des plats devant le terrain de basket de Kawéni. L’argent leur permet de nourrir leur famille (Ancoub).
Rigolo et joli, ce singe est dessiné sur le mur de la MJC (Taanlimou).
Une dame se promène dans les rues de Kawéni. Devant elle, des enfants remplissent des bidons d’eau (Mayira).
À compter du 23 mars 2022, les tests systématiques à l’arrivée des vols et bateaux provenant de l’étranger vont cesser. Les voyageurs pourront toujours être soumis à un test aléatoire à leur arrivée.
Les compagnies aériennes et maritimes auront à charge de distribuer aux personnes non vaccinées provenant des pays étrangers une attestation sur l’honneur d’auto-isolement, qui sera remise à la police aux frontières.
Par ailleurs, les modalités restent les mêmes au départ de Mayotte à destination de la métropole et de La Réunion. Le test n’est plus obligatoire pour les voyageurs justifiant d’un schéma vaccinal complet. Pour les passagers non-vaccinés, ils doivent présenter à l’embarquement un justificatif du motif impérieux de déplacement, les résultats d’un test RT-PCR négatif de moins de 72h ou d’un test antigénique de moins de 48h, et une déclaration sur l’honneur attestant qu’ils acceptent la réalisation d’un examen de dépistage à leur arrivée sur le territoire et un isolement d’une durée de sept jours (pour La Réunion).
Afin de préparer ses prochains voyages tout en respectant les règles sanitaires toujours en vigueur mais néanmoins de moins en moins contraignantes, le Petit Futé poursuit sa mission de prescripteur de voyage, de bons plans et de loisirs en vous invitant à la découverte du monde à travers la collection Country-Guides. À mi-chemin entre le guide et le magazine, Petit Futé innove en proposant un contenu unique sur le marché des guides de tourisme ; un contenu renforcé par un apport additionnel multimédia facilement repérable (pictogrammes spécifiques) et accessible via smartphone à travers quatre axes principaux :
– Inspirer ou comment donner l’envie au lecteur de partir avec un contenu plus visuel et inspirationnel. Telle une plongée immédiate, cette première partie offre un panorama à 360° sur l’ensemble de l’offre touristique de la destination. L’occasion de découvrir des idées de séjours, savoir quand et pourquoi y aller, mais également d’y retrouver des interviews audio et/ou vidéo (comme celle de Anne Ousseni, élue Miss Mayotte) et une sélection de phrases clés et conseils pratiques regroupés par thématiques (se repérer-se déplacer ; à voir-à faire ; se régaler ; faire une pause ; bouger-buller : sortir ; se loger et vie quotidienne) afin de rester maître de votre séjour.
– Découvrir ou comment repérer rapidement les principaux atouts : nature, histoire, gastronomie, etc. mais aussi quelques focus plus spécifiques à la destination tels que la plongée sous-marine, etc. Le tout, agrémenté de contenus additionnels pour aller plus loin côté connaissances, visites, activités ou bien encore rencontres avec des personnalités, etc. Ici, le lecteur-voyageur pourra retrouver tout ce qu’il peut s’attendre à voir et à découvrir à travers une arborescence cohérente et alphabétique…
– Visiter ou comment optimiser son séjour tout en s’immergeant au plus près des habitants de la destination afin de vivre comme un local. De Petite-Terre, entourée d’un lagon scintillant et infini, point de départ idéal pour l’exploration de cette île volcanique, à Grande-Terre dont la forme, vue du ciel, n’est pas sans nous faire penser à un hippocampe coloré du vert de la dense forêt tropicale, de laquelle s’échappent quelques sommets emblématiques, etc. Retrouvez le meilleur de Mayotte et ce qui en fait sa particularité. Le tout enrichi d’une sélection d’informations pratiques et d’adresses futées (à voir, se restaurer, dormir, se détendre ou s’amuser et faire quelques emplettes).
– Organiser son séjour ou comment gérer au mieux son séjour côté administratif, logistique, transport, etc. Riche en conseils pratiques cette dernière partie recense également les spécificités de la destination en matière de séjours ainsi qu’une sélection de bons plans, etc. À travers différentes rubriques : s’y rendre, séjours et circuits, se loger, se déplacer, s’informer et rester pour ceux qui auraient envie de prolonger leur séjour à plus ou moins long terme
Le 101ème département possède une chance unique, celle de permettre un réel dépaysement en conservant tout le confort de la métropole. Aussi Mayotte la musulmane au subtil mélange de traditions africaines et malgaches surprend par son authenticité et son aspect virginal encore très éloignés des sentiers battus d’un tourisme de masse. Dotée de l’un des plus grands lagons fermés au monde, elle offre une aire où dauphins, baleines, poissons tropicaux et tortues marines aiment à voguer dans les eaux toujours chaudes. Makis et roussettes quant à eux se plaisent à passer de branche en branche et se disputent mangues et corossols dans les arbres épais qui poussent dans la brousse mahoraise. Non loin de là, les majestueux et imposants baobabs côtoient les cocotiers sur des plages dont le sable varie du noir à l’orangé en passant par moult nuances d’ocre. Dame Nature y est tout particulièrement généreuse. Les Mahorais, heureux d’avoir choisi de rester français, conservent avec non moins de fierté leurs traditions et coutumes. Seul département de tradition majoritairement musulmane en France, Mayotte séduit et étonne par sa tolérance. Les habitants ont le cœur sur la main et l’âme gaie, tout y est encore vrai et authentique. Mayotte la Française est une destination qui mérite d’être connue et de se faire découvrir et apprécier pour toutes ces spécificités qui la rendent unique ! Alors Caribou Maoré…
Le réseau d’éducation à l’environnement et au développement durable 976 (EEDD) de Mayotte annonce que la 10ème édition de La Fête de la Nature aura lieu les 19, 20 et 21 mai 2022 au jardin botanique de Coconi.
L’occasion pour tous les acteurs du réseau de contribuer à une sensibilisation massive dans un temps réduit, et apporter leur expertise. Pour cette édition, encore une fois coordonnée par Mayotte Nature Environnement, il y aura deux matinées proposées aux scolaires où les structures pourront recevoir des groupes d’élèves de 9h à 12h. Ce sont les matinées du jeudi 19 et vendredi 20 mai 2022. La fête sera ouverte au grand public le samedi 21 mai 2022 de 8h à 15h.
Des formulaires d’inscription ont été mis à disposition des intervenants sur le site du Réseau EEDD 976 afin qu’ils puissent proposer des activités correspondant au public. Un formulaire pour les activités réservées aux scolaires, avec des questions permettant de bien cibler (niveau, nombre, etc.). Et un formulaire pour les activités réservées au grand public. Samedi 21 mai, le grand public pourra profiter des activités sur les stands, mais aussi de spectacles qui les raviront.
Cette année, la Fête de la Nature compte aussi un concours photo qui permet au moins de 18 ans et au plus de 18 ans d’exprimer leur talent. Le thème choisi est « Mon coin de nature préféré ». Depuis ce lundi 21 mars, les participants peuvent envoyer leur photo à l’adresse contact@reseaueedd976. com. Les résultats seront dévoilés le samedi 21 mai par le jury du concours.
Dans le cadre de la semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme, le Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN) de l’océan Indien sera présente le samedi 26 mars 2022 à Kawéni, derrière la MJC de 17h à 20h, pour un temps d’échange et de médiation à la rencontre de la population Mahoraise afin de partager sur les valeurs d’égalité, de liberté et de fraternité.
La cour d’assises des mineurs de Mayotte a rendu son verdict, ce mardi soir. Les neuf hommes d’origine comorienne liés aux barrages de juin 2016, près de Tsararano, ont été reconnus coupables et condamnés. Maendjibou Saindou, celui qui a été décrit comme le chef, écope de 18 ans de prison, tandis que les deux plus jeunes ont été condamnés à des peines de 11 et 12 ans, ils étaient mineurs au moment des faits.
La cinquième et dernière journée du procès des coupeurs de route, ce mardi, était attendue avec impatience par les victimes. Après les réquisitions du parquet et les plaidoiries des avocats, la cour d’assises des mineurs a rendu son verdict dans la soirée sur cette affaire datant de juin 2016 et qui impliquait neuf hommes, dont deux étaient mineurs au moment des faits. Pour rappel, la bande dont les membres sont tous originaires des Comores était accusée d’avoir monté deux barrages, l’un le 8 juin 2016 à Ongojou et l’autre le 16 juin à Ironi Bé. Tôt le matin, ils arrêtaient les travailleurs, les dépouillaient et les agressaient. Des faits particulièrement violents décrits par une partie des victimes qui sont venues témoigner pendant ce procès.
Reprenant l’image de “L’attaque de la diligence” peinte par Francesco Goya, le représentant du ministère public a comparé les coupeurs de route à “des bandits de grand chemin qui semaient la terreur en France au XVIIIème siècle”. L’avocat général, Albert Cantinol, a cité en exemple cette victime qui n’a pu garder son poignet intact que grâce à la montre qui a stoppé la machette. “Les victimes ont vécu un guet-apens dont vous vous souvenez toute votre vie”, a-t-il insisté. En raison de la vingtaine de victimes et les 50.000 euros de préjudice, il a demandé des peines allant de dix ans de prison (pour les deux mineurs au moment des faits) à vingt ans. Il a aussi requis une interdiction de cinq ans de port d’arme et une autre de territoire français pour six des accusés.
Les avocats ont pointé le manque de preuves
Lors de leurs plaidoiries, la plupart des avocats ont rappelé, ce mardi, que leurs clients ne sont reliés aux attaques que sur les déclarations des premiers mis en cause. En effet, l’ADN de deux hommes seulement les ont reliés aux attaques. Les cagoules et l’obscurité au cours de ces deux matins ont rendu difficile l’identification par les victimes. Maître Luc Bazzanella, qui a défendu Inoussa Hati, a relevé ainsi qu’“il n’y a pas d’empreintes génétiques de Monsieur Hati. Il n’y a pas grand-chose d’autre d’ailleurs”. Pour Raphaël Saindou, maître Abdel-Lattuf Ibrahim a également noté que le témoin qui a reconnu son client durant le procès ne l’a pas fait “trois ans plus tôt”. Et celui qui est décrit comme le chauffeur, Dajmaldine Amed, “il a été exonéré par les autres” a répété son avocat, maître Charles Simon. La cour d’assises a condamné les trois à respectivement à 14 ans, 16 ans et 16 ans de prison.
Tombé à cause de son ADN, Nadjib Mahomed a été le premier à reconnaître les faits et à indiquer les noms de ses complices. Si sa version a plusieurs fois changé, il n’a jamais nié son rôle. Maître Soumetui Andjilani a souhaité d’ailleurs mettre en avant l’importance de son client dans l’enquête de la gendarmerie. “Grâce à Nadjib Mohamed, vous avez un dossier”, a-t-il fait remarquer. Le jeune homme a été aussi le premier à présenter ses excuses lorsqu’il a été appelé la dernière fois à la barre. “Je demande pardon à tout le monde dans la salle. J’ai un immense regret parce que j’ai foutu ma vie en l’air”, a-t-il confié. Il a été condamné à treize ans d’incarcération. Abdoulaziz Ahamad Saïd Ali, connu sous le surnom de Magnele, qui a reconnu aussi les faits au moins du 8 juin, écope de seize ans de prison. La peine de Amildine Madi, dont l’ADN a aussi été retrouvé, est de quatorze ans.
Le plus âgé, 29 ans aujourd’hui, Maendjibou Saindou a eu la condamnation la plus lourde avec 18 ans de prison. Jamais condamné, décrit comme un manipulateur lors de son expertise psychologique, celui-ci a toujours nié sa participation. Pourtant, plusieurs de ses coaccusés l’ont désigné comme l’instigateur des attaques, après le décasage de sa maison de Tsoundzou 1 au printemps 2016. Seul du groupe a possédé la nationalité française, il ne peut pas faire l’objet d’une interdiction définitive de territoire français, comme les deux condamnés qui étaient mineurs à l’époque. Ces deux derniers ont d’ailleurs les peines les plus courtes avec respectivement onze et douze ans de prison.
Tous ont également une interdiction de port d’arme pendant cinq ans.
Dans le cadre des deux évènements « printemps de l’orientation » et « cordées de la réussites » qui ont pour objectif respectif d’aider les élèves dans leurs choix d’orientation et de développer des parcours d’excellence dans l’académie de Mayotte, une délégation de l’école polytechnique s’est déplacée jusqu’à l’île aux parfums pour rencontrer les élèves du lycée Younoussa Bamana. Une rencontre qui les a vivement intéressés et leur a donné de nouvelles perspectives.
Comment intégrer la prestigieuse l’école polytechnique ? Quelles sont les différentes voies pour y parvenir et quels sont les prérequis à avoir pour tenter d’y entrer ? Autant de questions auxquels ont répondu la délégation de l’école Polytechnique, en visite à Mayotte du 22 au 26 mars pour rencontrer les élèves qui bénéficient du tutorat #Genius (tutorat par des étudiants polytechniciens) puis avec les étudiants et les enseignants de la classe préparatoire à l’enseignement supérieur filière scientifique du lycée Bamana. Présente ce mardi dans l’enceinte de l’établissement scolaire du centre de Mamoudzou, la délégation composée de Juliette Toumelin, chargée de mission au pôle diversité et réussite, et de deux étudiants polytechniciens, Max Kramkimel et Merlin Fruchon, révèle sans langue de bois les différentes possibilités d’entrée dans l’école et à quels métiers elle peut les conduire.
Dissiper les craintes des élèves et les motiver à choisir les voies d’excellence
Venus à Mayotte grâce au partenariat développé entre le rectorat et l’école Polytechnique dans le cadre de la cordée de la réussite « X-Mayotte » avec les lycées Bamana et Dembéni, Max Kramkimel et Merlin Fruchon se montrent très à l’écoute des lycéens, s’attachant à dissiper leurs craintes. « L’avantage de choisir une classe prépa est que vous bénéficierez d’un suivi très individualisé, ce qui est rassurant. Si vous choisissez l’université en revanche, vous serez plus libres de travailler à votre rythme, mais au risque de vous sentir un peu livrés à vous-mêmes », expliquent-ils par exemple aux étudiants. Avant de vanter les atouts de l’internat, un gain de temps qui peut s’avérer précieux au sein d’une filière où chaque heure de travail peut faire la différence pour réussir les concours.
Parmi les différentes classes préparatoires possibles, certaines mettent davantage l’accent sur les mathématiques et l’informatique, la physique ou encore la biologie et les sciences de la terre. « Après avoir fait une haute école d’ingénieur, 96% des étudiants trouvent un emploi dans les six mois après leur sortie d’école et les trois quarts en CDI », insistent-ils pour motiver les élèves à s’orienter vers une filière d’excellence. Tout en leur indiquant des tranches de salaire alléchantes puisqu’un ingénieur débutant touche déjà 2.500 euros. « Les grandes écoles débouchent donc sur des métiers non seulement intéressants intellectuellement, mais qui assurent également un épanouissement financier certain », concluent les deux polytechniciens.
Des lycéens particulièrement motivés
Sans aucun doute, la présentation des deux étudiants, effectuée en présence du recteur, Gilles Halbout, venu inaugurer « le printemps de l’orientation » et « les cordées de la réussite », et des proviseurs et proviseurs adjoint, Laurent Prévost et Manuel Borrego, suscite un grand enthousiasme auprès des lycéens. « C’est une chance qu’on puisse avoir accès à ces informations. Cela permet aux élèves talentueux de se révéler et de suivre des voies qui peuvent servir la communauté », déclare un jeune élève de seconde. « C’est rassurant de pouvoir poser des questions à des étudiants qui ont déjà intégrer de grandes écoles scientifiques. Cela nous permet de mieux nous rendre compte de ce qui nous attend si nous choisissons cette voie », ajoute pour sa part une autre de ses camarades. Autant d’intérêt qui prouve que les voies d’excellence intéressent de plus en plus les jeunes Mahorais. À travers les différents dispositifs mis en place par le rectorat, les élèves du territoire bénéficient désormais des mêmes chances de réussites que ceux des autres départements.