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Prison de Majicavo, hôpital, CRA, quand rien ne va

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La prison de Majicavo-Koropa continue de battre des records de surpopulation, ces dernières années.

La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simmonot dresse un tableau alarmant de la situation des personnes écartées un temps de la société et enfermées à Mayotte, qu’elles soient en prison, en centre de rétention ou en unité psychiatrique… Si beaucoup de ces constations sont déjà largement connues, l’autorité qui s’est rendue à plusieurs reprises dans ces lieux note « une forte dégradation des conditions de privation de liberté ».

« Ce territoire a besoin de votre regard pour aller encore plus loin »

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Les 20 ans du Césem ont commencé, ce jeudi, à la Technopôle de Mayotte, à Dembéni.

Organe composé de représentants de la vie économique et sociale locale, le conseil économique, social et environnemental de Mayotte (Césem) conseille depuis vingt ans le conseil général (devenu départemental ensuite). Pour le premier jour de cet anniversaire, célébré ces jeudi et vendredi, à la Technopôle de Mayotte, à Dembéni, des tables-rondes ont permis de faire un état des lieux sur l’évaluation des politiques publiques.

Une fois n’est pas coutume, le conseil économique, social et environnemental de Mayotte (Césem) a préféré caler sa journée protocolaire lors du deuxième jour de son événement organisé à la Technopôle de Mayotte, à Dembéni. Ce jeudi, c’est donc en commençant par du concret que cette instance départementale, qui comprend des représentants du patronat, des syndicats ou d’organismes socio-économiques, a commencé à fêter ses 20 ans. En l’occurrence, par plusieurs tables-rondes qui se sont déroulées sur le thème de l’évaluation des politiques publiques. Ce dernier est cher à ce conseil de 32 membres qui émet des avis sur les décisions à prendre au conseil départemental ou entreprend des publications sur les grandes thématiques du territoire. « Nous sommes là pour vous écouter. Ce territoire a besoin de votre regard pour aller encore plus loin. On va le partager, croiser les expériences », annonce Abdou Dahalani, en ouverture de la matinée. Celui qui a été réélu président en mars 2024 rappelle que le thème choisi est « un axe transversal » de l’actuelle mandature.

Une évolution récente

Outre les différents Ceser invités (ce conseil existe d’habitude à l’échelle régionale), plusieurs intervenants ont donné un avis éclairé de ce qui est pour eux une évaluation des politiques publiques. Ainsi, Nicolas Péhau, le président de la Chambre régionale des comptes La Réunion-Mayotte, rappelle que cette mission d’évaluation est nouvelle pour les magistrats de la CRC, celle-ci leur étant échue depuis une vingtaine d’années. « On avait une figure de contrôleur, il fallait passer à celle de l’évaluateur », concède-t-il. Dans sa démarche, il raconte que les magistrats « ne peuvent pas tout regarder » et que l’instruction d’un dossier va commencer par une note de faisabilité (l’intérêt de la thématique, les moyens humains, l’accès aux documents vont déterminer la suite à donner). Selon lui, la clé est de « trouver les bonnes questions évaluatives. En général, on en a trois à cinq à la CRC ».

A ses côtés, Ambdilwahedou Soumaïla donne un exemple concret avec sa ville de Mamoudzou. « La population est de plus en plus exigeante, on le ressent. Il y a eu aussi en changement en 2014. En payant les impôts, les gens commencent à poser de question à quoi ça sert », raconte le maire du chef-lieu de Mayotte. Son service, qui s’occupe du temps long avec le programme Mamoudzou 2030, a aussi comme charge l’évaluation. Ainsi, les services à la population (dont l’état-civil, listes électorales,…) ont été les premiers à y passer, puisque « 450 à 500 personnes par jour » y sont recensées. Cela a débouché sur des mesures comme l’ouvertures d’annexes dans les villages et l’installation de bornes interactives pour raccourcir le délai de traitement.

Peu répandue à Mayotte, l’évaluation des politiques publiques devrait suivre l’évolution constatée en métropole. En tout cas, le Césem du haut de ses 20 ans compte bien y contribuer.

Consultés de plus en plus en amont

« Nous avons des invités que je suis très honoré de recevoir à Mayotte », a introduit Abdou Dahalani, en référence à la délégation d’autres Ceser arrivée sur le fil. Il cite Patrick Caré, le président du Ceser de Bretagne. Marc Bouchery, le délégué général des Ceser de France, et le président de la délégation outremer du Cese, Pierre-Marie Joseph. Les trois ont particulièrement suivi l’évolution du petit dernier à Mayotte (les Ceser existent depuis la loi de décentralisation 1982). Outre les avis, que le conseil départemental de Mayotte peut décider de suivre ou non, le Césem, dont le siège est à Cavani, s’est lancé dans une série de rapports (désenclavement du territoire, répartition et exercices des compétences territoriales, logement,…).

Interrogé sur le devenir du Cesem et des Ceser qui peuvent exister sur le territoire national, Marc Bouchery confirme qu’ils seront sans doute de plus en plus sollicités en amont, plutôt « qu’à posteriori ».

Gestion des déchets : “La sensibilisation est primordiale”

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Douambati Miniadji, chargée du programme local de prévention sur les déchets ménagers pour le Sidevam, Yssad Mohamed Youssouf, directeur de la propreté urbaine à la Ville de Mamoudzou, Frédéric Polenne, directeur général de l’entreprise ETPC, et Isaac Tamime, cofondateur d’Ecol’eau, sont tous les quatre intervenus pour parler de la gestion des déchets.

La gestion durable des déchets était au cœur des interventions de la dernière table ronde de la Semaine de l’environnement, organisée par la Somapresse en marge des Trophées de l’environnement. Recycler les déchets inertes, rendre la ville plus propre, le tri sélectif et réduire la production de déchets sont autant de sujets qui ont été abordés.

Frédéric Polenne, directeur général de l’entreprise ETPC (Entreprise de Travaux Publics et de Concassage), a présenté la pratique récente mise en place par son entreprise, à savoir la récupération des déchets de type gravats, cailloux ou encore morceaux de béton, issus des chantiers. Dans le cadre de la responsabilité élargie du producteur, la société a ouvert plusieurs points de collecte pour qu’artisans et entreprises viennent déposer leurs déchets inertes. Au lieu que ces derniers soient enfouis, l’entreprise s’occupe ensuite de les recycler, pour former un nouveau matériau qui peut ensuite servir dans de nouvelles constructions. Un gain non négligeable en matière de préservation de l’environnement

Yssad Mohamed Youssouf, directeur de la propreté urbaine à la Ville de Mamoudzou a poursuivi en présentant les différents enjeux de la propreté urbaine à Mayotte, puis plus particulièrement sur Mamoudzou, qui a fait de ce sujet sa grande cause communale. Loin de se résumer à la collecte des déchets, œuvrer pour cette cause implique également le lavage, le balayage, la dératisation des rues et espaces publics. Mais le défi majeur des municipalités reste la collecte des déchets dans les quartiers informels.

Afin d’inciter la population à disposer leurs déchets au bon endroit, le Sidevam travaille actuellement sur le projet Douka, qui consiste à expérimenter un système de consigne dans un réseau de commerces en échange de bons d’achat. Pour encourager le geste de tri, le Sidevam a également inauguré récemment la première déchetterie de Mayotte à Malamani. Le nouveau dispositif propose une solution pour une grande variété de déchets et espère venir à bout des décharges sauvages.

De son côté, afin de réduire le nombre de déchets en amont, Isaac Tamime a cofondé Ecol’eau, une entreprise proposant différentes solutions de filtrage, comme des filtres sous-évier, à gravité, ou encore des gourdes filtrantes. Existant depuis six mois, l’entreprise a déjà été primée lauréate au concours Innov’action, un vrai coup de pouce pour elle. L’ensemble des intervenants ont salué cette alternative au plastique, prometteuse pour réduire le nombre de bouteilles dans la nature.

L’article est à retrouver en intégralité dès maintenant sur le site environnement.yt.

Sécurité routière : « L’usage de la route est une liberté et l’un des plus grands dangers »

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Une cinquantaine d’élèves, notamment ceux de la terminale professionnelle logistique et transport, ont participé aux Assises de la sécurité routière. À cette occasion, un nouveau spot publicitaire a été diffusé par la préfecture de Mayotte.

Ce jeudi 28 novembre, le lycée des Lumières à Mamoudzou a accueilli les premières Assises de la sécurité routière. En présence de François-Xavier Bieuville, préfet de Mayotte, une cinquantaine d’élèves ont participé à cet événement. Une opportunité de rappeler les dangers liés à la route et de sensibiliser les jeunes aux bonnes pratiques.

 

 

La Cadema s’engage pour « contrer l’habitat insalubre »

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Salim Boinaidi, vice-président en charge de l’habitat et du logement à la Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema).

Deux logements réhabilités grâce à des subventions de la Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) ont été présentés ce jeudi 28 novembre à Iloni. La collectivité a présenté ses actions contre l’habitat insalubre.

Un carrelage fraîchement installé, des murs à la peinture encore fraîche, une nouvelle toiture. Ce jeudi 28 novembre, la Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) a présenté deux nouveaux logements réhabilités à Iloni, dans la commune de Dembéni.

« Depuis 2020, nous nous sommes lancés dans une initiative de réhabilitation de logements sur l’ensemble du territoire pour contrer l’habitat insalubre, améliorer la qualité de vie des habitants à faibles ressources et offrir des conditions de vie plus sûres et confortables à ces familles », souligne Salim Boinaidi, vice-président en charge de l’habitat et du logement à la Cadema. La collectivité s’est fixé l’objectif de rénover 50 logements (10 par an), 21 le sont déjà et 5 autres sont en travaux. Les dossiers restants sont en cours d’instruction en attente de financements pour poursuivre les projets. Les chantiers concernent en priorité l’assainissement, les cuisines, les salles de bain, les toitures et les ouvertures.

Ce jeudi, le rendez-vous avait lieu à Iloni car deux maisons viennent d’y être rénovées. On s’arrête d’abord chez Faïzouna Saïd Abdallah. Chez elle, tout a changé, les murs ont été repeints, un nouveau carrelage a été installé, ainsi que des toits en tôle. Alors que la maman est en situation de handicap moteur, tout comme la grand-mère, le salon a été équipé d’une rampe. « Nous sommes très contents du travail qui a été réalisé », se réjouit la mère de famille. « Avant, ma maman qui est en fauteuil ne pouvait pas accéder aux autres pièces, on devait la porter. Maintenant il n’y a plus besoin ».

Une maison sans toit faute d’argent

À une centaine de mètres en contrebas, une habitation vient d’être repeinte en blanc. Avant les travaux, une partie de la maison n’avait que les murs sans toit. « La famille n’avait pas les moyens de finir la construction », explique Abdoul Soidridine, chef de projet habitat dans l’entreprise Habitat social à prix coûtant (HSPC). Des travaux de charpente ont été faits, la salle de bain a été rénovée.

Pour réaliser ces projets, la communauté d’agglomération s’appuie sur HSPC et Soliha Mayotte. « Nous accompagnons les propriétaires dans leurs demandes de subventions auprès de l’État, du conseil départemental et de la Caisse de sécurité sociale », explique Abdoul Soidridine. Les coûts pour améliorer des logements se situent dans une fourchette de 35.000 à 60.000 euros. La Cadema les finance jusqu’à 10.000 euros. Une fois les financements des différentes institutions trouvés, le chantier dure entre deux et quatre mois.

Chaque trimestre, une commission, composée d’élus communautaires et de partenaires institutionnels (Action Logement, direction de l’environnement de l’aménagement, du logement et de la mer, HSPC et Soliha), se réunit pour examiner les demandes et optimiser l’attribution des aides.

Le camp de Tsoundzou 2 démantelé, des femmes et des enfants relogés

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Les agents municipaux de Mamoudzou ont procédé à l’enlèvement des restes du camp de Tsoundzou 2, ce jeudi matin.

Les migrants d’Afrique continentale, qui avaient pris l’habitude de se regrouper sous l’arbre, en face du village Coallia, à Tsoundzou 2, ont été priés de quitter les lieux. Une partie d’entre eux, notamment les femmes et les enfants, ont été mis à l’abri par la préfecture de Mayotte.

Les matelas et les vêtements ont été retirés, ce jeudi matin, par les services municipaux de Mamoudzou, sous l’œil des policiers et des gendarmes. Quelques instants plus tôt, ce jeudi, la préfecture de Mayotte a procédé à l’évacuation du camp installé à proximité du village Coallia, à Tsoundzou 2. Environ une cinquantaine de personnes, des migrants d’Afrique continentale sans solution d’hébergement, s’y retrouvaient, ces dernières semaines, au bord de la route nationale 2. Afin d’éviter la création d’un nouveau campement sur un plus long terme comme à Cavani et par sécurité (« les occupants sont exposés à des risques très importants d’accidents sur cette section de route où circulent 13.000 véhicules par jour dont 5% de poids-lourds », indique l’arrêté préfectoral), l’opération s’est déroulée dans la matinée.

« Au titre de cet arrêté, les personnes ont été évacuées et sont concernées par une mise à l’abri, notamment les publics vulnérables (femmes et enfants). Environ 50 à 60 personnes étaient concernées par cette évacuation », ajoute la préfecture. Quant aux autres, selon les employés municipaux croisés su place, il se seraient dirigés vers Kwalé.

La réinstallation interdite

Sur l’arbre, sous lequel les migrants avaient l’habitude de se rassembler, le document de la préfecture de Mayotte doit empêcher le retour au point départ, sitôt les forces de l’ordre parties. « Toute réinstallation ou tentative de réinstallation donnera lieu, sans délai, à une évacuation avec le concours de la force et sans mise à l’abri des contrevenants au présent arrêté », est-il écrit. La question des migrants originaire d’Afrique des Grands lacs ou de la Corne de l’Afrique reste entière à Mayotte, même si l’évacuation du camp de Cavani au bout de quelques mois a un peu apaisé les tensions.

« Le préfet de Mayotte réitère son engagement à ne pas laisser se reconstituer de regroupement ou campement informel à Mayotte. Ces personnes feront l’objet d’un traitement administratif de leur situation dès lors que les services de l’État, aujourd’hui bloqués, pourront assurer leurs missions », annonce-t-il, alors que le bureau des étrangers de la préfecture, à Mamoudzou, est toujours bloqué par le collectif des citoyens de Mayotte 2018.

Stéphane Vacher prend la tête de la brigade de gendarmerie de Sada

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Le major Stéphane Vacher a officiellement pris le commandement de la brigade de gendarmerie départementale de Sada, ce jeudi matin, lors d’une cérémonie militaire prévue pour l’occasion. Réellement en poste depuis septembre, il a commencé sa carrière avec l’escadron de gendarmerie mobile de Grasse (Alpes-Maritimes) et a servi au Kosovo avec l’Onu (Organisation des Nations unies). Avant d’arriver à Sada, il était au commandement de la communauté de brigades (COB) de Sauveterre-Monségur-Pellegrue (Gironde). Mayotte ne lui est pas inconnue : il a déjà travaillé cinq ans au sein de la brigade de M’zouazia, à Bouéni. « C’est plus facile quand on connaît le terrain », dit-il.

Le capitaine Arnaud Couric, commandant de la toute nouvelle compagnie de gendarmerie de Dembéni à laquelle la brigade sadoise est rattachée depuis septembre, l’a accueilli en rappelant les enjeux auxquels la brigade de Sada est confrontée quotidiennement. « Vous prenez le commandement d’une unité particulière, celle avec l’activité la plus dense en matière de délinquance, dans un contexte à la fois rural, côtier et urbain », déclare-t-il. « C’est un commandement exigeant sur un territoire qui l’est tout autant. » Le général Lucien Barth, commandant de la gendarmerie de Mayotte, était également présent. La cérémonie réunissant une trentaine de personnes a aussi été l’occasion pour la gendarme Nadhoimati de recevoir la médaille de la Défense nationale, niveau bronze.

Onze « caillasseurs » interpellés près du lycée Younoussa-Bamana

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Ce mardi 26 novembre, les drones de la police nationale ont détecté des groupes d’élèves au comportement suspect aux abords du lycée Younoussa-Bamana à Mamoudzou. Un dispositif de surveillance rapprochée a été mis en place. Onze “caillasseurs” ont été arrêtés dès les premiers affrontements et interpellés en flagrant délit.

Les jeunes de Mamoudzou à la découverte de la démocratie

La ville de Mamoudzou organise, samedi 30 novembre, à 11h, le premier conseil municipal pour les CMJ actuels de Mamoudzou, pour promouvoir la découverte du processus démocratique pour les jeunes de Mamoudzou. Le CMJ (conseil municipal des jeunes) compte 49 jeunes élus qui travaillent durant leur mandat  sur des projets de tout ordre : culturel, humanitaire, social, sportif, éducatif, environnement, etc.

Le PIB augmente de 8,4% et forte hausse des prix à Mayotte en 2022

L’institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a publié, ce jeudi, une publication relative au produit intérieur brut (PIB) en 2022 à Mayotte. Cette année-là, l’activité économique reste dynamique sur le territoire. En 2022, le PIB a augmenté de 8,4% en euros courants, en 2021 il augmentait de 11,5 %. Cette progression a lieu dans un contexte de forte hausse des prix. En 2022, ils augmentent de 5 % en moyenne à Mayotte. L’inflation pèse sur le pouvoir d’achat individuel des ménages, sur le coût de production des entreprises et sur le montant des importations. Le rapport montre également que les administrations publiques sont moteurs de l’économie mahoraise. En 2022, la consommation finale des administrations publiques représente 63 % du PIB à Mayotte, contre 25 % au niveau national. La valeur ajoutée des entreprises augmente de 11 % mais elle est freinée par les coûts de production.

Un brunch thème Bridgerton à l’hôtel Ibis organisé par Wassi watru mama

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Pour clôre ses deux mois de campagne de sensibilisation contre les violences faites aux femmes, l’association Wassi watru mama organise un brunch à l’hôtel Ibis de Pamandzi. Le thème retenu est inspiré de la série Bridgerton. Une pièce de théâtre sera jouée par des étudiants en BTS à Coconi et un loup-garou organisé. Pratique : de 11 h30 à 15 h, dress code : tenue pastel, participation 40 euros.

La compagnie Corsair lance le paiement par cryptomonnaie

Après le lancement du paiement en plusieurs fois sans frais, Corsair poursuit son objectif de faciliter l’achat de billets pour ses clients et s’ouvre au paiement en cryptomonnaie, devenant la première compagnie aérienne française à accepter ce nouveau mode de paiement. Cette innovation s’inscrit dans la stratégie de la nouvelle image de marque Corsair, tournée vers la facilitation du parcours client.

Grâce à un partenariat avec le fournisseur de services de paiement en cryptomonnaie BitPay, l’achat de billets d’avion est désormais réalisable en Bitcoin, Litcoin, Etherum, mais également en plus de 100 autres cryptomonnaies sur le site flycorsair.com. En pratique, le client souhaitant régler en cryptomonnaie n’aura aucune démarche supplémentaire à effectuer.

« Ce nouveau moyen de paiement s’inscrit dans la continuité de la démarche entreprise par Corsair pour simplifier l’achat de billets d’avion et apporter davantage de flexibilité à nos clients, par l’innovation digitale. », Jérôme Picard, Directeur E-commerce et des Systèmes d’Information Corsair.

Toutes les informations relatives au paiement en cryptomonnaie sont à retrouver sur cette page : Moyens de paiement Corsair.

La gouverneure du district veut faire opérer « la magie du Rotary »

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Gouverneure du district rotarien 9220, Marie-Françoise Randriamanga vient d'effectuer une visite de trois jours à Mayotte, avant de s'envoler ce mercredi pour les Comores.

A la tête de 87 clubs disséminés dans sept pays et regroupant 1.865 membres, Marie-Françoise Randriamanga, la nouvelle gouverneure du district 9220, était en visite pendant trois jours à Mayotte, jusqu’à ce mercredi. Durant ce temps, elle a échangé avec les membres de trois clubs locaux, très dynamiques, conduisant des actions dans de domaines multiples mais dans le respect absolu des directives données par le Rotary International.    

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Elle a eu de fructueux échanges avec les membres des clubs Rotary de Mamoudzou et Hippocampe et du club Rotaract dont elle se fera l’écho au niveau des autres territoires de son district.

Basée dans la grande île rouge voisine, Marie-Françoise Randriamanga a entamé une visite des 87 clubs répartis dans ces îles de l’océan Indien. Gouverneure du district 9220 du Rotary (qui comprend les Seychelles, Madagascar, Mayotte, Maurice, La Réunion, les Comores et Djibouti), elle a ainsi passé trois jours à Mayotte au contact des membres des trois clubs locaux (dont un club Rotaract). « Dans le Rotary International, nous sommes de nombreux femmes et hommes faisant partie des leaders et décideurs dans nos pays respectifs, prêts à donner pour le bien de nos pays et de notre mouvement. Dans le district 9220, nous comptons 1.865 membres répartis dans sept pays et 87 clubs », répertorie Marie-Françoise Randriamanga.

A Mayotte, le Rotary se distingue à travers trois clubs très actifs, le Rotary club Doyen de Mamoudzou, le Rotary club Hippocampe et le Rotaract Udjama Mayotte. En effet, ils opèrent dans des domaines d’action très variés bien que s’inscrivant dans les cinq axes stratégiques définis par l’organisation internationale (le bien-être de la mère et de l’enfant, l’environnement, santé mentale, l’adduction d’eau et l’éducation). La gouverneure du district 9220 est convaincue d’une montée en puissance prochaine des besoins locaux, en particulier celui de l’eau potable. Elle estime que les actions conduites par le Rotary à Mayotte ressemblent fortement à celles menées à Madagascar, avec une grande nuance toutefois, « là-bas, nous sommes en présence d’une population à 80% paysanne frappée par une grande pauvreté, mais cela ne nous empêche pas d’agir et de donner encore plus étant donné que notre district regroupe plusieurs pays, chacun d’entre eux ayant ses spécificités et ses propres façons d’agir en fonction des besoins de sa population ».

« Des adhérents mahorais qui s’impliquent pleinement »

Pour Marie-Françoise Randriamanga, à Mayotte, le Rotary développe davantage d’actions orientées vers la santé, le bien-être et le sport, en droite ligne des priorités arrêtées par l’organisation à l’échelle mondiale. « J’ai eu l’occasion de visiter un centre de gym, et ce qui m’a plu dans cette structure, c’est d’avoir pu constater de mes propres yeux des adhérents qui s’impliquent pleinement au-delà des prestations qui leurs sont offertes. C’est là une preuve réelle du fait que les Rotariens n’ont pas à imposer quelque chose, mais doivent plutôt s’apprêter à répondre aux besoins manifestés par les Mahorais ». En plus de l’obligation de visiter régulièrement les 87 composants de son district, le gouverneur a également une autre mission qui est celle de véhiculer les directives du Rotary International. C’est dans cette optique qu’elle a eu de fructueux échanges avec les Rotariens des trois clubs de Mayotte. Un partage d’idées de part et d’autre permet à Marie-Françoise Randriamanga de servir de courroie de transmission avec les différents pays membres de son district. Elle poursuit son périple vers les Comores, ce jeudi. « Là-bas, les clubs sont tous jeunes et ils ont aussi des clubs Rotaract.» 

Le thème « la magie du Rotary » a été annoncé par Stéphanie Urchick, présidente 2024/2025 du Rotary International : suite à une visite en République dominicaine où elle s’est rendue pour un problème d’adduction d’eau, une fois le matériel apporté et installé, la population a vu de l’eau sale rentrer dans le conduit et ressortir après en eau propre et potable. Émerveillée, la population a déclaré que c’était de la magie, réclamant dès lors à la Rotarienne davantage « de magie de la part du Rotary ».

25 espèces de mammifères marins qu’il est urgent de garder

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Julie Lietar, chef de l’unité Biodiversité à la Dealm (Direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer), Michel Charpentier, président de l’association des Naturalistes de Mayotte, Yoan Doucet, chef du service ingénierie du Parc naturel marin de Mayotte, ont participé à la table-ronde de ce mercredi matin, dans les locaux de la Somapresse à Cavani.

Riche de sa biodiversité marine, Mayotte est un joyau à ne pas abîmer, ce à quoi s’attellent nos quatre intervenants de ce mercredi matin. Pour cette nouvelle table-ronde enregistrée dans les locaux de la Somapresse (la société qui édite Flash Infos et Mayotte Hebdo) à Cavani, les échanges sont à lire dans un format plus long sur notre site environnement.yt.

Julie Lietar, Michel Charpentier, Yoan Doucet et David Lorieux ont eu un point commun, ils agissent tous dans leur domaine pour essayer de préserver une biodiversité marine connue pour sa richesse. L’une est chef de l’unité biodiversité à la Dealm (la direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer), le deuxième est président de l’association des Naturalistes de Mayotte, le troisième est chef du service ingénierie au Parc naturel marin de Mayotte, tandis que le dernier est coordinateur scientifique de Ceta Maore. Ils étaient tous les quatre les intervenants de la table-ronde de ce mercredi matin organisée par la Somapresse dans le cadre de la Semaine de l’environnement.

Préserver peut dire aussi nécessité de restreindre, concèdent les quatre. « S’il y a une règlementation, c’est parce qu’il y a eu des recherches sur la reproduction, le but étant de continuer à en pêcher », donne comme exemple, Yoan Doucet, à propos de l’interdiction de pêcher du poulpe d’avril à mi-juin. Sur le sujet des restrictions, Michel Charpentier n’hésite pas à demander des actions plus fortes sur des zones coralliennes ou des herbiers, là où la biodiversité marine s’y retrouve souvent. « Préserver la biodiversité ne doit pas être vu comme une contrainte, mais comme une chance », défend-il.

Évidemment, quand on parle de biodiversité marine, on pense forcément aux animaux bien connus à Mayotte, baleines à bosse, tortues, dauphins, dugongs. David Lorieux rappelle ainsi que 25 espèces de mammifères marins cohabitent dans la zone sur une centaine connue dans le monde. « On en a un quart. Pour un si petit territoire comme Mayotte, c’est énorme », fait-il remarquer. Parmi ces mammifères, deux font l’objet de plans nationaux d’action (PNA), l’un en cours pour les dugongs, l’autre à venir pour les tortues.

Pour ces dernières, les quatre intervenants ont rappelé à quel point il est important de lutter contre leur braconnage, ainsi que la surpêche pratiquée dans les 74 000 km² de Zone économique exclusive (ZEE) de Mayotte.

L’article est à retrouver en intégralité dès maintenant sur le site environnement.yt.

La synergie, solution miracle de la continuité éducative ?

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Pour ce comité de pilotage stratégique sur la continuité éducative, services de l’État, conseil départemental de Mayotte, Caisse de sécurité sociale de Mayotte (CSSM), représentants de collectivités, des associations de parents d’élèves ou de jeunesse et d’éducation populaire avaient rendez-vous, ce mercredi matin, au rectorat de Mayotte.

Sur un territoire comme Mayotte où la pression démographique est telle que le nombre d’élèves dépasse de loin les capacités des écoles, la question de la continuité éducative devient un sujet majeur. Temps périscolaire, extrascolaire, restauration, place des langues et de la culture locale, c’est pour travailler sur toutes ces questions qu’une réunion du comité de pilotage stratégique a été organisée, ce mercredi matin, au rectorat de Mayotte. 

« En investissant dans la formation, nous stabilisons un secteur-clé »

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Une convention visant la formation des salariés du secteur du tourisme a été signée par Zaounaki Saindou, présidente de l’AaDTM et conseillère départementale du canton de Tsingoni, Daoud Saindou-Malide , vice-président du Département de Mayotte, François-Xavier Bieuville, le préfet de Mayotte, et El Yamine Zakouana, directeur régional d’Akto, ce mercredi, au centre de plongée Happy Divers à M’liha,

Ce mercredi 27 novembre, au centre de plongée Happy Divers à M’liha, une convention visant la formation des salariés du secteur du tourisme a été signée par le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville. Fruit d’un partenariat entre la direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Deets), le conseil départemental de Mayotte, l’Agence d’attractivité et de développement touristique de Mayotte (AaDTM) et l’opérateur de compétences Akto, cette convention ambitionne de consolider le secteur touristique mahorais.

« C’est un jour historique pour tous les métiers du tourisme », se réjouit Daoud Saindou-Malide, vice-président du conseil départemental chargé de la formation professionnelle, de l’éducation et de l’insertion. L’événement, organisé au centre de plongée Happy Divers, situé à proximité du lagon de M’liha, dans la commune de M’tsangamouji, a rassemblé de nombreux acteurs dont François-Xavier Bieuville, la direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Deets), le conseil départemental, l’Agence d’attractivité et de développement touristique de Mayotte (AaDTM) et l’opérateur de compétences Akto.

Cette initiative permettra aux entreprises du secteur de professionnaliser leurs salariés, en les dotant des compétences nécessaires pour relever les défis de l’industrie touristique. Selon El Yamine Zakouana, directeur régional d’Akto, l’un des signataires de la convention : « Nous sommes convaincus du potentiel touristique de Mayotte. Mais ce potentiel ne pourra se concrétiser sans l’investissement des hommes et des femmes qui y travaillent. Cette convention nous permettra de former à la fois les demandeurs d’emploi et les salariés du secteur », déclare-t-il.

Pour Antoine Tordeur, président du cluster tourisme et gérant d’Happy Divers, cette démarche marque un tournant : « En investissant dans la formation, nous stabilisons un secteur-clé de l’économie locale. En même temps, nous augmentons l’attractivité de Mayotte, aussi bien au niveau national qu’international. Les visiteurs sauront qu’ici, l’accueil est de qualité ».

Un budget de 570.000 euros

Le financement de cette convention s’élève à 570.000 euros répartis équitablement entre les partenaires. L’État, via la Deets, a contribué à hauteur de 190.000 euros, tout comme Akto et le conseil départemental. Ce dernier a alloué une part spécifique de 40.000 euros à travers l’AaDTM.

Pour François-Xavier Bieuville, préfet de Mayotte, ce budget doit contribuer à promouvoir un tourisme respectueux et adapté à l’île : « Il faut valoriser les richesses de Mayotte tout en les préservant. Nous ne visons pas un tourisme de masse, mais un tourisme sélectif, destiné à des visiteurs désireux de découvrir notre île et d’y revenir ». Avec cette convention, le secteur du tourisme de Mayotte affiche ses ambitions : un développement durable, respectueux de l’environnement et des spécificités locales.

A Passamaïnty, les enfants à la poursuite de la caravane des jeux

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Un chapiteau habille de blanc la médiathèque de Passamaïnty. Dessous, des enfants dansent sur des musiques entêtantes. Autour, des dizaines de stands permettent de s’essayer à la corde à sauter, au billard à palets, à l’awalé, mais aussi de se faire maquiller. Mercredi 27 novembre, c’est le Festival des jeux, dans le cadre de la sixième édition de la caravane des jeux organisée par la ville de Mamoudzou. Les classes des écoles alentours y ont toutes fait un crochet, pour découvrir les jeux confectionnés dans les maisons de quartiers de la commune. Fatima M’Soili, déléguée chargée de la jeunesse, formation et emploi et porte-parole du conseil municipal se réjouit de voir les caravanes des jeux se conclure par un moment de partage, car « l’enfance, c’est le jeu ».

Le Département condamné pour la mort d’un ouvrier à Cavani

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Une amende de 50.000 euros et l’obligation d’afficher la décision de justice à l’accueil du conseil départemental de Mayotte. Voilà la condamnation que le Département s’est vu infligé par le tribunal correctionnel de Mamoudzou, ce mardi matin. L’affaire très ancienne avait marqué les esprits puisque la mort de l’électricien d’une société prestataire avait eu lieu avant une rencontre importante de basket-ball au gymnase de Cavani, le 17 mai 2014.

Ce jour-là, en préparation du match, les éclairages ont été changés dans l’urgence. Pour gagner du temps et de façon « magnégné », les deux victimes sans équipement étaient restées sur un échafaudage, à 8m70 du col, qui était déplacé dans la salle par des collègues en bas. Un, puis deux hommes, avaient poussé la structure roulante sur laquelle aucun stabilisateur (des barres fixées sur les côtés) n’avait été installé. Lors d’une manœuvre pour tenter de le ranger, et alors que les deux hommes étaient toujours dessus, l’installation s’est effondrée visiblement en percutant une poutre. Le premier a percuté le sol avec la tête, entraînant une hémorragie et sa mort à l’hôpital, quelques jours plus tard. Le second, tombé sur la fesse (il n’était pas présent à l’audience en octobre parce qu’il était en soins à La Réunion), a eu une interruption temporaire de travail (ITT) de huit jours. Lors de l’audience, il y a un mois, maître Mansour Kamardine avait défendu le Département en indiquant « qu’une prise de conscience » avait eu lieu à ce moment-là dans la toute jeune collectivité départementale. Le tribunal correctionnel a préféré suivre les réquisitions du Parquet en condamnant le Département à une amende de 50.000 euros pour homicide involontaire en raison des manquements aux règles de sécurité. Il devra également rembourser les frais d’avocat de la partie civile.

Le m’biwi inscrit au patrimoine culturel immatériel

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Déjà annoncée, l’entrée du m’biwi et de l’art de la poterie traditionnelle de Mayotte à l’Inventaire national du patrimoine culturel immatériel (PCI) a été officialisée par la ministre de la Culture Rachida Dati, lundi dernier. Lors de la cérémonie qui s’est tenue à Paris, la ministre a remis des certificats d’inclusion à l’inventaire national du PCI pour célébrer 27 éléments patrimoniaux inscrits en 2023 et 2024. L’inscription du m’biwi et de la poterie traditionnelle implique aussi d’imaginer des plans de sauvegarde de ces deux pratiques, dont des partenariats notamment avec la direction des affaires culturelles.

Le Césem fête ses 20 ans ces jeudi et vendredi

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Le Conseil économique, social et environnemental de Mayotte (Césem) fête ses 20 ans, ces jeudi 28 et vendredi 29 novembre. Le rendez-vous est donné à la Technopole de Mayotte, à partir de 8h et jusqu’à environ 13h30 les deux journées. Le jeudi sera une journée technique, avec plusieurs interventions sur l’évaluation des politiques publiques. La seconde journée sera davantage protocolaire et consacrée à la présentation du travail du Césem.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes