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Natty Dread 974 en tournée solidaire « post-Chido » à Mayotte

Natty Dread 974 en tournée solidaire « post-Chido » à Mayotte
Natty Dread comporte plus de dix membres dont plusieurs issus de la famille Imira.

Le groupe de reggae roots réunionnais Natty Dread 974 se rendra à Mayotte du 24 au 27 avril prochain pour une tournée de quatre concerts. Impulsée à leur propre initiative afin de « redonner de la joie aux Mahorais » après Chido, cette tournée sera également l’occasion de mettre en avant des artistes locaux en première partie.

« Cette tournée est notre manière de contribuer à la reconstruction de Mayotte en apportant un peu de plaisir et d’espoir aux gens », déclare Jean-Marie Imira, l’un des deux fondateurs du groupe Natty Dread 974 avec son frère, Jean-Marc. Du 24 au 27 avril prochain, les artistes seront à Mayotte pour une tournée solidaire post-Chido. Cette décision leur tient d’autant plus à cœur que le groupe entretient des liens très forts avec l’île aux parfums, quasiment depuis leurs débuts il y a 32 ans. « C’est à Mayotte que s’est déroulé notre premier concert hors des frontières de La Réunion en 1997 et nous y avons joué six fois en tout », précise Jean-Marie Imira. Après dix ans d’absence (leur dernière tournée à Mayotte datant de 2014), Natty Dread 974…

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Un sit-in à Moroni contre la base navale annoncée à Mayotte

Un sit-in à Moroni contre la base navale annoncée à Mayotte

En dépit du communiqué de démenti publié par l’ambassade de France aux Comores, la société civile et des partis politiques ont organisé une manifestation ce mercredi contre l’installation d’une base navale militaire à Mayotte au cours de laquelle certains discours sont allés jusqu’à prôner la fermeture des ambassades.

L’Union des Comores s’apprête à célébrer les 50 ans d’indépendance d’ici trois mois. Beaucoup dressent un bilan plus que mitigé avec des problèmes criants qui perdurent. Une situation dont certains accusent l’ancienne puissance colonisatrice d’être en partie responsable. C’est du moins ce qui ressortait ce mercredi, lors du sit-in organisé dans la capitale, Moroni. Le but de la manifestation appelée par le Comité Maore, et soutenue par des forces politiques du pays est de dénoncer le projet d’installation d’une base navale militaire à Mayotte. Une annonce faite mi-mars, par l’actuel ministre des Outre-mer, Manuel Valls avant que ses proches essayent de démentir cette information. Mais visiblement, du côté de l’Union des Comores, ce n’est pas suffisant même si les autorités comoriennes à l’instar du chef de la diplomatie de l’Union ont déjà exprimé leur mécontentement. Ce mercredi matin, à la place de l’Indépendance, des gendarmes ont été déployés pour contenir tout débordement à un moment où les manifestations, surtout politiques, sont systématiquement interdites par le pouvoir en place. Empêchés de faire une marche, les manifestants ont dû se réunir devant l’ancien bâtiment qui a servi d’Assemblée Nationale, durant la période coloniale.

Rupture des accords économiques

La plupart des discours tenus à cette occasion s’inscrivaient sur la même ligne, notamment celle d’adopter une politique sévère envers Paris. L’ancien ministre des affaires étrangères qui a été élu député lors des dernières élections législatives, Ibrahim Ali Mzimba, ne s’est pas empêché de tirer à boulet rouge sur la France ainsi que sa présence à Mayotte. L’île est depuis 2011 devenue 101ème département français, mais les Comores n’arrêtent pas de réclamer son retour. « Notre amitié avec la France ne peut pas primer sur nos intérêts. Je préconise même de mettre une parenthèse à nos relations afin de trouver une solution pour la récupération de Mayotte. Il y a eu par exemple le cas de Maurice avec les îles Chagos« , a plaidé, l’avocat Mzimba qui préconise carrément la fermeture des deux ambassades tout en gardant seulement des consulats pour « libérer notre diplomatie après 50 ans d’indépendance« . Le parlementaire appelle les autorités à solliciter une consultation du peuple pour déterminer le comportement à adopter envers Paris et va jusqu’à demander le renoncement aux aides de la France et la rupture des accords économiques.  Ce sit-in intervient une semaine après une conférence de presse toujours des forces vives qui consistait à dire non au projet d’installation d’une base navale qui selon l’ambassade de France à Moroni, n’existe pas en réalité. « L’ambassade de France souhaite clarifier des informations non vérifiées qui circulent actuellement sur les réseaux sociaux au sujet d’une nouvelle base militaire navale à Mayotte. Contrairement aux rumeurs, le gouvernement français n’a pas annoncé la construction d’une nouvelle base militaire navale à Mayotte. Ceci est une contre-vérité que nous démentons formellement« , a réagi, ce 16 avril, la chancellerie par voie de communiqué de presse.

Contre l’intégration de Mayotte à la COI

Une première réaction de la chancellerie depuis que le sujet s’est invité dans le débat public. Toutefois, ce projet de base navale ne constituait pas le seul thème de la mobilisation d’hier. Les manifestants ont également mis en garde contre l’intégration de Mayotte au sein de la Commission de l’océan Indien (COI), dont le 5ème sommet des chefs d’État et de gouvernement s’ouvre, le 26 avril prochain à Antananarivo, la capitale Malgache. « On ne veut pas de cela au sein de la COI, ni de base sur le sol de Mayotte. La France n’a jamais été une amie de l’archipel des Comores même pendant la colonisation. Cette base navale militaire annoncée ne sert pas à développer l’île plutôt les intérêts de la France, notamment le pétrole découvert entre autres », a déclaré le président du Comité Maoré, le Docteur Mohamed Monjoin devant la foule.  Notons que dans une interview accordée le 23 mars à Flash Infos, le ministre de la francophonie, l’enfant de Mayotte, Thani Mohamed Soilihi, a rappelé que « Mayotte est la pierre à l’édifice qui manque à la commission de l’océan Indien« , le tout en assurant que c’est quelque chose qui tient à cœur au président Français, Emmanuel Macron, qui présidera le sommet. Dernier à prendre la parole, le secrétaire général du bureau exécutif du parti Juwa, Ahmed Hassane El-barwane a appelé toutes les forces politiques à mettre de côté leurs divergences pour « défendre cette cause » à l’origine de la mobilisation. Après celle-ci, un courrier a été remis au bureau des Nations Unies avec les mêmes revendications.

Remise des Permis Internet dans le Nord de Mayotte

Remise des Permis Internet dans le Nord de Mayotte

Le Rectorat de Mayotte organise la remise des diplômes du Permis Internet ce mercredi 16 avril, en collaboration avec la Gendarmerie de Mayotte, lors de deux événements dans la matinée à la médiathèque de Dzoumogné de 8h30 à 9h30 et au CCAS de Bandraboua de 10h à 12h. Cet événement est organisé par l’Inspection de Circonscription du 1er degré de Bandraboua, en partenariat avec la Mairie de Bandraboua. Il s’inscrit dans le cadre du programme national « Permis Internet », qui vise à sensibiliser les jeunes à une utilisation de l’Internet plus sûre, responsable et vigilante. Piloté par la Gendarmerie Nationale, ce programme a pour objectif de prévenir les dangers liés à une utilisation non maîtrisée du web.

Forum des Métiers et Formations du Tourisme à Mamoudzou

Forum des Métiers et Formations du Tourisme à Mamoudzou

L’Agence d’Attractivité et de Développement Touristique de Mayotte (AaDTM) organise la 3ème édition du Forum des Métiers et Formations du Tourisme, qui se déroulera ce mercredi 16 avril, de 8h30 à 16h sur la Place de la République à Mamoudzou. Cet événement, organisé dans le cadre de la semaine nationale des métiers du tourisme, a pour ambition de réunir les acteurs clés du secteur, les jeunes en quête d’orientation, les demandeurs d’emploi et les professionnels en reconversion autour des nombreuses opportunités qu’offre le tourisme à Mayotte. Ce rendez-vous est également un moyen de valoriser l’importance de la relance du tourisme dans la reconstruction de Mayotte après le cyclone Chido.

C’est l’heure de déclarer ses revenus à Mayotte

C’est l’heure de déclarer ses revenus à Mayotte

La déclaration de revenus doit être faite par internet/smartphone au plus tard le jeudi 5 juin 2025 pour les contribuables de Mayotte. Pour la déclaration papier, elle doit être envoyée ou déposée dans la boîte à lettres du centre des finances publiques de Boboka à Mamoudzou au plus tard le mardi 20 mai 2025. Sous réserve de validation de votre déclaration par nos services et en fonction du canal utilisé pour déclarer, votre avis d’imposition sera disponible sur votre compte usager à compter d’une date comprise entre fin juillet et fin août 2025.

La déclaration doit être faite en priorité par internet.  Des services en ligne vous guident dans les différentes étapes, de la connexion jusqu’à la fin de votre démarche, ainsi que dans sur le site sécurisé « impots.gouv.frwww.impots.gouv.fr/pas-a-pas-des-services-en-ligne-des-particuliers

Si vous n’avez pas de connexion internet, il est encore possible de déclarer sous forme « papier ». Un examen systématique des déclarations déposées sous forme « papier » sera effectué par nos services. Il conviendra aux usagers de joindre à leurs déclarations l’ensemble des justificatifs. Tout dossier incomplet sera rejeté.

Pour tout renseignement : appeler le 0809 401 401 pour les questions d’ordre général, appeler le 02 69 61 81 10 choix 1 pour le service des impôts des particuliers (SIP), ou en ligne sur votre espace personnel sur « impôts.gouv » ou en effectuant votre demande sur l’espace-courriel du SIP de Mamoudzou : sip.mamoudzou@dgfip.finances.gouv.fr. Attention, les courriels doivent être explicites. Indiquer la nature de votre demande (RDV, création d’espace fiscal personnel, perte d’identifiant, réclamation fiscale…) et préciser vos noms, prénoms, date de naissance, numéro fiscal et numéro de téléphone personnel pour vous joindre. Toute réclamation contentieuse ou demande d’identifiants fiscaux nécessitera copie d’un justificatif d’identité (passeport / CI Europe / carte de séjour en cours de validité…/…).

Anchya Bamana veut créer une commission d’enquête sur les conséquences de Chido à Mayotte

Anchya Bamana veut créer une commission d’enquête sur les conséquences de Chido à Mayotte

La député Rassemblement National de la deuxième circonscription de Mayotte, Anchya Bamana, a déposé une proposition de résolution visant à la création d’une commission d’enquête sur les conséquences du cyclone Chido à Mayotte. Cette commission d’enquête aura pour objectifs, entre autres, d’évaluer l’ampleur des dégâts occasionnés par le cyclone, d’analyser les dispositifs de prévention et d’alerte mis en place avant le passage du cyclone et identifier les insuffisances, ou encore d’examiner la réactivité des services de l’Etat et des collectivités locales dans la gestion de la crise et la prise en charge des sinistrés. Une commission que la député juge nécessaire au regard de la situation grave, quatre mois après Chido.

Une ONG et le groupe GBH déploie une clinique mobile dans les quartiers isolés de Mayotte

Une ONG et le groupe GBH déploie une clinique mobile dans les quartiers isolés

Super Novae, ONG engagée dans les zones de crise, et le groupe Bernard Hayot (GBH), acteur économique ancré dans les territoires d’Outre-mer, unissent leurs forces pour renforcer l’accès aux soins des populations les plus vulnérables à Mayotte. Grâce à une clinique mobile déployée au cœur des quartiers les plus isolés, jusqu’à 2.500 personnes pourront bénéficier de consultations et de soins gratuits au cours du premier mois d’activité. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique collective encouragée par l’Agence Régionale de Santé.

La ressource en eau au cœur de la visite de la ministre de la Transition écologique à Mayotte

La ressource en eau au cœur de la visite de la ministre de la Transition écologique à Mayotte
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique

Pour son deuxième jour de visite, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, s’est rendue sur différents points stratégiques pour couvrir la question de la ressource en eau.

Approvisionner Mayotte en eau “de manière structurelle”, c’est l’objectif affiché de la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche en visite dans le département ce mardi. Avec une première étape à la retenue collinaire de Combani, Agnès Pannier-Runacher a notamment échangé avec le responsable de production à la SMAE, François Iemolini, qui redoute l’influence de Chido sur la ressource en eau, déjà insuffisante. Il craint les effets potentiels de la perte du couvert végétal, qui joue un rôle majeur dans l’infiltration de l’eau dans le sol pour nourrir les nappes. Il indique qu’avec la ressource actuelle, on a de quoi “tenir jusqu’en janvier”. Karl Morin, dirigeant de la SMAE, indique que pour l’instant “nos nappes sont à un très bon niveau” et que la retenue de Combani est “presque pleine”.

Il est davantage inquiet concernant les embâcles (obstruction de cours d’eau) après le cyclone qui a fait chuter de nombreux arbres. Si une rivière est obstruée, l’eau est déviée et se perd. Karl Morin insiste sur la nécessité de désobstruer les cours d’eau, même s’il s’agit d’un travail “titanesque”. Plus tard dans la journée, Agnès Pannier-Runacher a rappelé que 1,2 million d’euros et l’armée étaient mobilisés pour cette mission, comme elle a pu le constater lors d’une opération de désembaclage sur la rivière Ourovéni. Là plusieurs dizaine de militaires, dont la moitié de Mahorais pour avoir l’avantage de la connaissance du terrain, étaient, ce mardi, en train de détruire un barrage formé par les arbres.

“Anticiper un risque de sécheresse”

C’est en visitant l’usine de dessalement de Pamandzi, en Petite-Terre, que la ministre a souhaité rappeler l’engagement de l’État. “L’objectif c’est de continuer à dérouler le Plan eau Mayotte de manière accélérée”, indique-t-elle à la presse. Pour ce faire, elle est intervenue personnellement pour que les procédures environnementales soient traitées plus rapidement concernant les projets de troisième retenue collinaire et de deuxième usine de dessalement, à Ironi Bé. Pour cette dernière, la construction doit commencer en mai et s’achever en 2027, soit deux ans après ce qui avait été initialement prévu. “Nous serons précautionneux dans la gestion de l’eau parce qu’avec le dérèglement climatique il faut anticiper un risque de sécheresse”, affirme la ministre, qui ajoute qu’en parallèle de ces grands projets de construction, le travail se poursuit sur l’accès à l’eau atmosphérique, la réutilisation de l’eau pour des usages de type arrosage ou irrigation des cultures.

Une convention entre les Offices de l’Eau de Mayotte et de La Réunion

La ressource en eau au cœur de la visite de la ministre de la Transition écologique à Mayotte
Nadjayedine Sidi, président délégué de l’Office de l’Eau de Mayotte, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, et Gilles Hubert, président délégué de l’Office de l’Eau de La Réunion.

Au cours de la visite de la ministre de la Transition écologique à la retenue collinaire de Combani, l’Office de l’Eau de Mayotte et l’Office de l’Eau de La Réunion ont signé une convention, qui doit favoriser la coopération et l’échange des savoirs entre les deux instances qui assurent notamment le suivi de la ressource. Pour “répondre aux besoins des Mahorais dans cette crise de l’eau […], on se doit de multiplier les différentes actions”, insiste Nadjayedine Sidi, président délégué de l’office mahorais. “On va vous accompagner dans la mesure de nos possibilités. Cette convention nous fera gagner du temps”, Gilles Hubert, président délégué de l’office réunionnais. La ministre a salué cette avancée dans la coopération entre les deux offices, insistant sur l’importance de la solidarité et de la coopération pour veiller sur la ressource.

 

Une aide pour les pêcheurs

La ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, a profité de sa visite pour annoncer qu’un dispositif de la Commission européenne allait venir en soutien dans les prochains jours aux pêcheurs mahorais dont les embarcations ont été dévastées par Chido. Cette aide ne concernera que les pêcheurs dont l’activité est déclarée.

Climat : un premier radar dédié aux précipitations à Mayotte en 2027

Climat : un premier radar dédié aux précipitations à Mayotte en 2027
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, était en visite à Mayotte les 14 et 15 avril.

La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé la future installation d’un radar de contrôle de pluviométrie. Un outil qui doit permettre à Météo France d’améliorer ses prévisions en matière de précipitations.

Lors de sa visite ce mardi à Mayotte, la ministre de la Transition écologique a annoncé l’installation d’un radar de précipitations sur l’île pour 2027. “C’était le seul département, le seul dans toute la France qui n’était pas équipé”, insiste Agnès Pannier-Runacher lors d’un point presse. Si les travaux d’infrastructure commenceront en 2026, en Petite-Terre, la technologie doit être livrée au début de l’année 2027 et opérationnelle à la fin de la même année, selon le calendrier prévu. La ministre affirme que cela permettra à Météo France d’améliorer ses prévisions en matière de pluviométrie.

“Autant Météo France a une très grande qualité de prévision des cyclones, mais le niveau des précipitations était plus difficile à prévoir en l’absence de radar”, déclare la ministre, qui insiste sur la future amélioration des informations. Si avec le dérèglement climatique, Agnès Pannier-Runacher affirme que le nombre de cyclones devrait rester le même, les précipitations induites risquent d’être plus fortes et d’accroître leur impact sur le territoire, d’où l’importance d’avoir ce type de technologie pour mieux anticiper le risque cyclonique. En 2024, la commission d’enquête parlementaire sur les risques naturels dans les Outre-mer recommandait déjà l’installation de ce type de radar dans l’archipel.

Comores : Limogeage du ministre de l’intérieur Fakri Mahamoud

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Fakridine Mahamoud Mradabi, n’est plus ministre de l’Intérieur depuis le remaniement du 14 avril.

Fakridine Mahamoud Mradabi, n’est plus ministre de l’Intérieur depuis le remaniement du 14 avril, et a laissé sa place à l’actuel maire de Moroni, Mohamed Ahmed Assoumani. Ce remplacement intervient alors que le ministère de l’Intérieur a été secoué par une affaire de trafic de passeports.

Après plus d’une semaine de suspens, les noms des membres du nouveau gouvernement comorien ont été dévoilés dans la soirée du lundi 14 avril. C’est le premier remaniement du président Azali Assoumani depuis sa réélection contestée à la tête du pays, dont les manifestations post-électorales ont fait un mort, un jeune dénommé Mouslim, qui était seulement âgé de 21 ans. Sur les six ministres remerciés, avant-hier, il y en a un qui n’est pas passé inaperçu. Il s’agit de Fakridine Mahamoud Mradabi, désormais ex-ministre de l’Intérieur, remplacé par l’actuel maire de Moroni, Mohamed Ahmed Assoumani. Nommé en août 2021, Fakri succédait à Abdallah Mohamed Daoudou alias Kiki, en poste depuis 2016 et qui après son éviction, a rejoint le camp de l’opposition.

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Mikidadi Abdullah veut que les Mahorais soient inclus dans la construction de la loi programme

Beaucoup plus connu des Mahorais sous son pseudonyme de « Big Music », Mikidadi Abdullah, est l’une des voix du parti La France Insoumise à Mayotte. Il est remonté contre la loi de programmation pour la refondation de Mayotte (en cours de préparation) qui provoque des remous au sein de la société civile depuis quelques jours. Il explique dans l’entretien ci-dessous, les raisons de son opposition à ce texte. 

Flash Info : Que pensez-vous de toutes ces lois prises, ou en passe de l’être, pour relever Mayotte après les cyclones Chido et Dikeledi ?

Mikidadi Abdoullah (Big Music):  A l’image de toute la population de Mayotte, je ne me retrouve pas dans tous ces textes de lois votés par le Parlement après le passage du cyclone Chido. Nous avons cru que la loi « d’urgence » allait être une occasion d’aider l’île à se relever dans tous les domaines, mais force est de constater qu’il n’en est rien, les Mahorais n’ont reçu aucune aide malgré une forte médiatisation de certaines opérations de distribution ici et là. Je comprends la frustration que certains d’entre nous ont pu ressentir dans les volets domestique, économique, entrepreneurial et surtout scolaire. Les autorités essaient de faire croire que tout va bien tout en sachant que tout cela est faux ! Un nombre important d’écoles n’est pas du tout fonctionnel. C’est pour cette raison qu’une certaine colère gronde sur le territoire et s’amplifie, d’autant plus que nous nous retrouvons maintenant sur un projet de loi programme pour la refondation de Mayotte et ce projet ne correspond absolument pas aux attentes formulées par la population.

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Une campagne pour financer le livre photographique de Morgan Fache

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Le photographe Morgan Fache qui a notamment couvert les jours d’après le cyclone Chido à Mayotte publie l’ouvrage “Les Hauts d’une île” qui regroupe des photographies prises à La Réunion. “J’ai habité un certain temps dans les hauts de La Réunion. La richesse de l’imaginaire autour de ces territoires m’a très vite intriguée. Véritable cœur de l’île composé de sommets, de cirques escarpés et de paysages sublimes, ces sites qui ne sont pas littoraux constituent depuis l’esclavage une source de fantasmes: terres hostiles de refuge pour les esclaves en fuite. À la fin du 19eme siècle ce sont les « petits blancs » (nom historiquement donné aux descendants des primo arrivants à La Réunion d’origine française ou européenne) à la recherche d’espaces disponibles qui vont s’y installer. Ces lieux, constitutifs d’une histoire et d’une identité réunionnaise, abritent aujourd’hui des populations très attachées à leur territoire”, écrit-il. Il lance une campagne de financement participatif pour financer son impression : https://fr.ulule.com/les-hauts-d-une-ile/

Réunion publique à la Place Kakal à Kawéni

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Une réunion publique se tiendra le mardi 15 avril 2025 à 11h, à la place Kakal, Kawéni, Mamoudzou, marquant le début de la mission de l’association Actes & Cités dans le quartier de Mahabourini. Cette rencontre offrira l’occasion de revenir sur le travail entrepris en 2016 concernant une parcelle communale de 3,5 hectares, ainsi que sur les actions en cours après les destructions causées par le cyclone Chido. En 2016, l’association avait mené un relevé détaillé de l’état du bâti, des conditions de vie et des caractéristiques du terrain, en prenant en compte les risques existants. Aujourd’hui, cette réunion a pour objectif de réduire les risques et de libérer les espaces nécessaires à l’avancement des travaux de réhabilitation. Les maîtres d’œuvre, les cabinets d’architecture et l’association Actes & Cités seront présents pour exposer l’avancement des travaux, les difficultés rencontrées, ainsi que les contraintes spécifiques du projet. Ce processus s’inscrit dans une démarche participative, en lien avec le Nouveau Programme National de Rénovation Urbaine, visant à impliquer les habitants dans la transformation du quartier de Kawéni.

Le club de gym de Mamoudzou a décroché des médailles en compétition à La Réunion

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Pour la première fois depuis la création du club gymnique de Passamaïnty en 2021, les gymnastes reviennent avec des podiums et médailles. Elles ont participé au championnat régional en fédéral B. Elles ont fait un stage dans la salle spécialisée du Port et participé à la compétition à Saint-Philippe dimanche matin. L’équipe 7/9 ans se classe 3ème et les deux équipes 10 ans et + se classent 2 et 3ème.

Depuis 4 ans, le club gymnique de Passamaïnty est l’unique club de gymnastique de l’île, nous pratiquons au sein du collège de Passamainty. Plusieurs activités sont proposées telles que la gymnastique artistique féminine et la gymnastique rythmique.

La FCPE réagit à l’explosion d’une grenade au lycée de Tsararano

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Ce vendredi, une grenade lacrymogène a explosé dans les toilettes du lycée de Tsararano, entraînant l’intervention des gendarmes. Si le rectorat a communiqué le jour même sur l’événement, la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) a souhaité réagir ce lundi, par voie de communiqué.

« C’est une première sur le territoire et on nous dit même qu’il s’agit d’une première en France tout simplement. C’est un acte impensable », écrit la fédération, qui exige des clarifications sur la situation. Selon la FCPE, le communiqué du rectorat n’est « pas suffisant ». Elle exige notamment l’accompagnement de l’ensemble de la communauté éducative mais également des réponses sur la provenance de l’explosif.

L’élu Daniel Zaïdani est « parfaitement conscient et dans un état stable depuis un mois »

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Fin février, le conseiller départemental Daniel Zaïdani a été frappé d’un malaise en pleine séance plénière au Conseil départemental. D’abord envoyé au Centre Hospitalier de Mayotte, il a été quelques jours plus tard transféré au Centre Hospitalier universitaire de Saint-Pierre à La Réunion. « Il se révèle être hors de danger après une dizaine de jours », souligne sa famille dans un communiqué. « Parfaitement conscient et dans un état stable depuis un mois, il continue de se rétablir à la mesure du suivi et de la rééducation qu’ils l’accompagnent actuellement », indique-t-il. Sa famille précise par ailleurs que « toute information contradictoire à la nôtre ne peut relever que de spéculations étrangères à la véracité de l’état de santé réel de Daniel Zaïdani ».

Les avocats mobilisés pour dénoncer le manque de moyens à Mayotte

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Une vingtaine d’avocats ont répondu présents lors du mouvement d’humeur visant à demander plus de moyens.)

Ce lundi, les avocats du barreau de Mayotte ont organisé un mouvement d’humeur. Pour montrer leur mécontentement, ils ont refusé de défendre les justiciables lors d’un jugement de comparution immédiate. Ils réclament en particulier davantage de moyens humains.

“Le barreau est devant vous debout pour vous demander de renvoyer cette audience. Cet après-midi aucun avocat n’acceptera de défendre les justiciables devant notre juridiction.” Ce lundi après-midi, c’est ainsi que maître Yanis Souhaïli, bâtonnier de Mayotte, s’est adressé à la présidente du tribunal en préambule de la session de comparution immédiate, au tribunal judiciaire de Mamoudzou.

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Yanis Souhaïli, le bâtonnier de Mayotte a exprimé à la présidente du tribunal judiciaire les revendications de ses confrères et consœurs.

Réunis dans une salle d’audience, les avocats se sont réunis pour protester et dénoncer plusieurs dysfonctionnements. “Ce n’est pas un mouvement de grève mais un mouvement d’humeur”, insiste le bâtonnier. Principale revendication, disposer de moyens supplémentaires. La situation du greffe aux affaires familiales est celle qui illustre le mieux le manque de moyens selon eux. “Depuis plusieurs mois, on attend des décisions. Chido est passé, il a eu des conséquences mais aujourd’hui, on ne peut plus se cacher derrière le cyclone. Des clients attendent d’être divorcés, d’autres attendent des décisions sur les pensions alimentaires depuis plusieurs mois. Nous on est incapables de leur répondre. Et lorsqu’on vient au tribunal pour essayer d’en avoir, on n’en a même pas”, s’époumone Yanis Souhaïli.

Les avocats ont souhaité tirer la sonnette d’alarme car “cela commence à devenir insupportable pour les justiciables”, alerte le bâtonnier. Ce dernier précise que contrairement à plusieurs autres ministres, le Garde des Sceaux, Gérald Darmanin, “n’est toujours pas venu à Mayotte depuis le cyclone ”. L’objectif de la mobilisation est aussi d’être entendu au sein du ministère.

C’est un incident entre la directrice des greffes et un avocat qui est à l’origine du mouvement d’humeur. “En l’analysant, nous nous sommes rendu compte que c’était dû à un manque de moyens humains et matériels au sein du tribunal judiciaire”, explique Yanis Souhaïli. Le barreau de Mayotte revendique notamment plus de personnel de greffe. “Nous pouvons mettre autant de magistrats qu’on veut, si au niveau du greffe ça ne suit pas, ça ne va pas marcher”. Il y a un mois, c’était les greffiers et agents du tribunal qui avaient entamé une grève en ce sens.

“La semaine dernière, une audience s’est tenue dans un hall”

En parallèle des moyens humains, les avocats ont souhaité pointer du doigt les conditions de travail difficiles au sein du tribunal judiciaire depuis le cyclone. Les bâtiments ont été endommagés. Le 2e étage de la Bred qui est réservé au tribunal et qui compte le conseil des prud’hommes est désormais inutilisable. Dans un des bâtiments du tribunal judiciaire, seul le rez-de-chaussée est accessible. “La semaine dernière, une audience s’est tenue dans un hall”,  s’indigne le bâtonnier.  Au niveau de la chambre d’appel, les bureaux des magistrats sont également inaccessibles, des algecos sur le parking vont être installés temporairement comme alternative. Face à cette situation, il estime que c’est le moment de “mettre le coup d’accélérateur sur la cité judiciaire” évoquée depuis plusieurs années, un projet qui réunirait tous les tribunaux et les différents services.

En réponse au mouvement d’humeur, Sylvie Escrouzailles, la présidente du tribunal judiciaire, a noté que les avocats n’allaient pas défendre les prévenus ce jour, en indiquant que cela “les met dans des difficultés procédurales qui peuvent se rapporter sur d’autres audiences”.  Elle a aussi souligné “être consciente des difficultés que connaît le barreau et ce tribunal et surtout depuis Chido.”  Finalement, la séance a été suspendue, elle a ensuite repris pour décider si les prévenus qui devaient être jugés en comparution immédiate restaient en détention provisoire ou pas selon les cas.

Le bâtonnier et une délégation d’avocats se sont parallèlement entretenus avec la présidente du tribunal judiciaire et la direction des greffes. “Des réponses ont été apportées aux interrogations des avocats et des délais ont été fixés pour résoudre certaines problématiques”, souligne Yanis Souhaïli. Plutôt satisfaits de ces échanges, le barreau a mis fin à son mouvement d’humeur.

La ministre de la Transition écologique s’attaque au braconnage pour commencer sa visite à Mayotte

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La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a commencé sa visite de Mayotte lundi soir, avec une opération de lutte contre le braconnage sur la plage de Moya. Photo : Préfecture de Mayotte.

En visite lundi et mardi à Mayotte, la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, Agnès Pannier-Runacher, s’est rendue à la plage de Moya pour observer une action de lutte contre le braconnage de tortues. Une occasion de rappeler ce qui est mis en place pour combattre cette pratique.

Arrivée ce lundi à Mayotte, la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, Agnès Pannier-Runacher, a entamé sa visite au cœur d’une action de lutte contre le braconnage de tortues. C’est à la nuit tombée qu’elle s’est rendue sur la plage de Moya, en Petite-Terre, pour observer une opération en ce sens menée par les agents de l’Office Français de la Biodiversité (OFB). “Le braconnage c’est vraiment un enjeu important si on veut préserver la biodiversité de Mayotte”, commente la ministre à l’issue de son observation.

Elle a alors rappelé les actions mises en place dans l’archipel pour lutter contre cette pratique, qui est la cause d’environ 80% des morts de tortues, selon le Réseau Echouage Mahorais des Mammifères marins et Tortues marines (REMMAT). Elle a évoqué le “plan d’action spécifique à la protection des tortues”, faisant vraisemblablement référence au Pacte de sauvegarde des tortues marines, qui mobilise aussi bien associations environnementales, institutions et gestionnaires. Un plan nécessaire pour la sauvegarde de l’espèce, permettant dans un premier temps de collecter des informations sur cette dernière et ainsi mieux orienter les actions. “Les personnes qui sont prises en situation de braconnage, il y en a à peu près une par mois, font l’objet de sanctions judiciaires”, rappelle également la ministre de la Transition écologique, ne manquant pas de souligner qu’un des risques encourus pour braconnage est la prison, comme ce fut le cas le mois dernier avec une condamnation à quatre ans de prison ferme. “Parce que c’est un sujet qui doit être pris très sérieusement”, souligne-t-elle.

Remonter les filières

Plutôt que d’alourdir encore les sanctions pour braconnage et consommation de viande de cette espèce protégée (trois ans de prison et 150.000 euros d’amende), la ministre insiste sur l’importance de remonter les filières, “comme on le fait sur les trafics de drogue”. Loin d’être des actes isolés, elle estime qu’il faut “regarder qui est le donneur d’ordre, comment tout le processus se met en place”. Selon elle, de vraies enquêtes sont primordiales, avec la collaboration de l’ensemble des forces de l’ordre, car “c’est rarement la personne qui est prise en flagrant délit qui est le principal auteur de l’acte”. C’est le type de démarche qui a permis, selon elle, à la lutte contre le braconnage de progresser ces dernières années.

En visite jusqu’à ce mardi

Ce mardi, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, va aborder la question de la ressource en eau, en visitant la retenue collinaire de Combani ainsi qu’en évoquant le projet de dessalement. Elle échangera également avec les équipes de Météo France et devrait alors faire une annonce importante pour les prévisions météo de l’île.

Le Défenseur des droits renforce sa présence à Mayotte

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Didier Lefèvre est chef de pôle régional La Réunion et Mayotte du Défenseur des droits. Daniel Agacinski est directeur de l’action territoriale et Alison Morano est déléguée territoriale auprès du Défenseur des droits.

Du 9 au 11 avril, Daniel Agacinski, directeur de l’action territoriale auprès du Défenseur des droits, a effectué une visite à Mayotte. L’objectif de cette mission était de réaffirmer l’engagement de cette institution sur un territoire où les inégalités d’accès aux droits demeurent particulièrement marquées.

« Nous ne sommes ni un coupe-file, ni un passe-droit », rappelle Daniel Agacinski, directeur de l’action territoriale auprès du Défenseur des droits, dans le cadre de sa visite à Mayotte, du 9 au 11 avril. Le Défenseur des droits, créé en 2011 et inscrit dans la Constitution, est une autorité administrative indépendante dont la mission principale est de garantir le respect des droits de toutes et tous, en particulier dans les relations avec l’administration.

Lorsqu’un citoyen estime que ses droits ne sont pas respectés, que ce soit pour un litige avec la Caisse de Sécurité Sociale de Mayotte, une inscription scolaire ou tout autre problème administratif, il peut saisir gratuitement le Défenseur des droits. L’objectif de l’institution ? Trouver une solution à l’amiable grâce à une expertise juridique pointue et à une médiation menée par des délégués bénévoles.

Bientôt deux nouveaux délégués

À l’échelle nationale, environ 620 médiations sont menées chaque année. À Mayotte, quatre délégués interviennent actuellement, et deux nouveaux seront bientôt installés à Bandrélé et Combani, portant à six le nombre de points de contact sur l’île. Ces points sont répartis sur plusieurs localités, dont Petite-Terre, Koungou, et Mamoudzou. Ces bénévoles reçoivent les citoyens sur rendez-vous, et interviennent également dans des lieux spécifiques, comme la maison d’arrêt de Majicavo, afin de faciliter les échanges entre l’administration et les usagers.

La résolution à l’amiable : la méthode privilégiée

La médiation est au cœur de la mission du Défenseur des droits, permettant d’éviter des recours longs et coûteux. La priorité reste de parvenir à une solution à l’amiable en favorisant le dialogue et la compréhension entre les parties concernées. « Il est évident qu’à Mayotte, l’écart entre le droit écrit et la capacité à le mettre en œuvre est important », constate Daniel Agacinski. L’institution joue alors un rôle central en trouvant des médiations adaptées, en identifiant les bons interlocuteurs et en tenant compte de la marge de manœuvre des administrations locales.

Le Défenseur des droits réaffirme que toute personne peut saisir gratuitement l’institution sur tous les champs de compétence. Selon Daniel Agacinski, « dans les trois quarts des cas, les situations se règlent par la médiation », ce qui montre l’efficacité de cette approche dans la résolution des conflits administratifs.

Merci Alexis, et bon courage pour tes nouveaux projets !

Rédacteur en chef de Flash Infos depuis deux ans et demi, Alexis Duclos est parti pour de nouvelles aventures. Toujours au service des lecteurs mahorais, tu as sans relâche fait en sorte que Flash Infos se fasse l’écho de l’ensemble des voix de l’archipel, sans parti pris, et toujours avec les faits en ligne de mire. Ta rigueur et ton sérieux ont permis aux journalistes de la rédaction qui ont croisé ta route de progresser et de porter le journal, même dans les moments les plus difficiles. Crise de l’eau, barrages de 2024, Chido… On se souviendra longtemps de ces événements couverts ensemble. Toute l’équipe de la Somapresse te dit merci et fera tout pour poursuivre ton travail au service de Mayotte et de ses habitants. Ta fine lecture des enjeux politiques, ta connaissance poussée de l’histoire du département et ton œil vif sur l’actualité vont continuer de nous inspirer. Au plaisir de te recroiser sur l’île lors de tes nouvelles péripéties de journaliste indépendant et de lire tes articles, qui seront sans nul doute édifiants !

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes