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Achetez vos tickets de barge avec votre carte bancaire

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Le conseil départemental informe les usagers du service de transports maritimes (STM) que l’achat des tickets par carte bancaire sera désormais possible, à partir de ce jeudi 1er septembre 2022 (à l’exception du Quai Colas). Cette initiative traduit une volonté du Département de simplifier les procédures, et de faciliter le paiement – notamment pour les tickets voitures – afin de rendre ces trajets quotidiens plus fluides pour les usagers.

Le futur stade de Tsoundzou 1, symbole de l’excellence sportive

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La pose de la première du stade municipal de Tsoundzou 1 organisée ce mercredi 31 août 2022 suscite un vent d’optimisme auprès des différents partenaires institutionnels. Non seulement ce futur équipement doit crédibiliser la candidature de Mayotte pour l’organisation des Jeux des Îles de l’océan Indien en 2027, mais il doit également permettre la transmission de valeurs républicaines.

« Là où il y a les deux camions au fond, ce sera la zone pour le saut en hauteur, tandis que le saut à la perche se situera ici sous nos pieds. » Ingénieur chargé d’affaires chez l’Atelier Mahorais d’Architecture, Andria Raharison joue le guide virtuel ce mercredi matin, jour de la pose de la première pierre du futur stade municipal de Tsoundzou 1. Les balais de camions et les bourrasques de poussière rouge témoignent de l’avancement express du chantier, débuté au mois de juillet.

Si le site ressemble actuellement davantage à un champ de patates, les images de synthèse poussent à rêvasser, notamment à la vue de la tribune d’une capacité de 2.000 places assises pour le public, de 40 places pour les personnes à mobilité réduite et de 10 places pour la presse. À ces gradins s’ajoute un parking de 200 places pour accueillir les spectateurs, les officiels et les bus des sportifs. Car oui, en plus des footballeurs, la future enceinte compte bien devenir le prochain terrain de jeu des rugbymans et des athlètes, à l’image de la piste de 400 mètres autour du pré.

Légitimité et crédibilité pour les Jeux des Îles

« Nous avons fait le choix de placer l’excellence sportive au centre de notre politique municipale », rappelle Ambdilwahedou Soumaïla, le maire de la ville chef-lieu. Une ambition communale qui s’inscrit pleinement dans le projet Mamoudzou 2030, mais aussi et surtout qui tire vers le haut l’ensemble du territoire, comme le souligne Ben Issa Ousseni, le président du Département. « Avec cet équipement, vous donnez de la légitimité et de la crédibilité à la candidature de Mayotte pour l’organisation des Jeux des Îles de l’océan Indien en 2027. »

Quoi qu’il en soit, ce type d’infrastructure sportive doit avant tout permettre le partage d’un certain nombre de valeurs telles que la discipline, l’équité, l’inclusion, la persévérance, le respect de l’autre, l’apprentissage des règles collectives, le vivre-ensemble…  Un enjeu cher à Rachadi Saindou, le président de la communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou, et à Claude Vo-Dinh, le secrétaire général de la préfecture. L’un milite pour « l’épanouissement de la jeunesse mahoraise » tandis que l’autre insiste sur « la solidarité sur et en dehors du terrain » et sur « la promotion sociale ».

Rendez-vous pris pour un match inaugural en 2024

Autres bénéficiaires : les élèves inscrits aussi bien dans le 1er que dans le 2nd degré, puisque l’école primaire Foundi Ade et le collège de Kwalé se situent à proximité (en attendant la construction du lycée). « Le rectorat vous encourage dans la poursuite de vos efforts », indique Anli Bedja, le chef de cabinet du responsable de l’académie, Gilles Halbout. « Votre commune s’inscrit dans l’ère du temps et dans la projection vers l’avenir. » Si l’optimisme règne dans les rangs des différents acteurs institutionnels, il faudra prendre son mal en patience avant de « fouler la pelouse de ce beau joyau », prévient tout de même Ambdilwahedou Soumaïla, puisque la livraison du stade est prévue au premier trimestre 2024. Cela laisse encore 18 mois aux agents de la Cadema et aux « bacocos » des services de l’État de peaufiner leur tactique en prévision d’un match inaugural. La balle est désormais dans le camp des entreprises en charge des travaux pour tenir les délais !

Mariés de Tsimkoura : Trois jeunes du village condamnés à de la prison ferme

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La violente agression d’un couple de jeunes mariés dans la nuit du 15 au 16 juillet, quelques heures avant leur manzaraka, avait marqué toute l’île. Deux des agresseurs, des jeunes du village de Tsimkoura âgés d’une vingtaine d’années, ont écopé de trois ans de prison dont un an avec sursis. Un troisième, 20 ans également, a été condamné à quatre ans de détention dont une année avec sursis.

« J’ai cru voir mon mari mourir », raconte la mariée au tribunal correctionnel de Mamoudzou, un mois et demi après les faits. Dans la nuit du 15 au 16 juillet, vers 3h du matin, alors que le couple était en train de préparer le salon de leur maison pour le manzaraka prévu dans la journée, ils ont entendu un bruit à l’extérieur. Inquiets, ils ont prévenu le frère de la mariée occupé par les mêmes préparatifs au chapiteau installé à Mramadoudou. Rejoignant Tsimkoura en camionnette avec un ami et quelques jeunes, il a fouillé les environs et averti sa sœur que tout allait bien. Le groupe a continué alors à s’affairer sur place. C’est au moment où ils sont sortis de la maison que la soirée a réellement basculé. Les témoins ont raconté aux gendarmes qu’une dizaine de jeunes armés de pierres et de machettes se sont dirigés vers eux. Les plus jeunes, venus aider les mariés, se sont réfugiés à l’intérieur, tandis que les plus âgés dont le frère se sont portés à la hauteur de la bande pour comprendre ce qui se passe. Ils ont très vite dû de fuir face à des jeunes « déterminés à tuer ».

A l’intérieur, le couple, qui habite en Bretagne et n’est à Mayotte que pendant les vacances, n’a pas compris toute de suite ce qu’il se passait. Suivant les jeunes qui entraient, la mariée s’est réfugiée dans une chambre avec deux d’entre eux. Dans le couloir, son compagnon s’est retrouvé seul face à ses agresseurs. « Il y avait cinq personnes à l’intérieur. J’en attrapé un, je me suis débattu avec lui. J’ai vu une machette s’abattre sur moi, j’ai essayé de l’attraper avec la main », se souvient-il, en montrant son bras. D’autres coups, notamment à la tête, l’ont fait vaciller. S’il n’a pas vu le visage de ses agresseurs, il se rappelle que l’un a dit : « il faut le terminer. Un autre a répondu que les voisins allaient arriver ». L’épouse a confirmé avoir entendu son mari crier et est sorti de la chambre. Face à  trois assaillants, elle a vu l’un d’eux porté un coup de machette au genou droit de son mari. « C’est ce coup qui m’a choqué parce qu’il y a eu une éclaboussure de sang », dit celle qui a reconnu le jeune du village. « C’est le fils d’une cousine de ma grand-mère. Je connais bien ses parents. » Elle-même bousculée alors qu’elle était enceinte, elle a eu cinq jours d’interruption temporaire de travail (ITT). Son époux, resté plusieurs semaines à l’hôpital, en a eu 90.

Un réquisitoire aussi à l’adresse des parents

Les raisons de cette violente agression restent floues. Selon les prévenus, dont l’un est un cousin de la mariée, et alors qu’il est établi qu’ils se sont concertés le lendemain des faits, ils avancent l’idée qu’ils ont voulu intervenir contre des voleurs, qui sévissaient régulièrement dans le village. Sans casier judiciaire, de « bonne famille » selon leurs avocats, ils affirment qu’ils voulaient aider. « C’est un malheureux quiproquo », plaide maître Charles Simon, qui défend les deux prévenus qui ont reconnu les faits. Il demande de la prison avec sursis. « Une grosse méprise », renchérit maître Andjilani, conseil du troisième et affirmant qu’il n’y a pas de preuve hormis les déclarations de la mariée. Il demande la relaxe.

L’explication des voleurs provoque la colère du procureur de la République, Yann Le Bris. « Quand on rentre dans la maison avec des machettes, qu’on agresse les occupants, qu’on récupère les téléphones portables. Qui sont les voleurs ? » tempête-t-il. Profitant de la présence nombreuse de proches des prévenus, il s’est abondamment adressé à eux pendant les réquisitions, excédé d’entendre que les familles soient intervenues auprès de celles des victimes. « Il faut que la famille sache, qu’il n’y ait pas d’extrapolations », lance-t-il à l’assemblée, reprenant les faits reprochés aux trois jeunes hommes sur le banc. « Vous avez vu un couple de jeunes mariés, des gens qui viennent demander des explications. A aucun moment, on peut s’imaginer que ce sont des voleurs. Vous y croyez ? Moi, pas du tout. » « Et surtout quelle image renvoie cet homme baignant dans son sang. Et on lui fait quoi ? On lui fait les poches. La grande classe ! »  Il demande deux ans de prison avec six mois de sursis pour ceux qui reconnaissent les faits, et trois ans de détention dont un avec sursis pour celui identifié par l’épouse.

Par décision contradictoire, le tribunal correctionnel a reconnu les trois jeunes coupables des violences en réunion avec arme, des vols, mais également des dégradations sur la camionnette. Pour les peines, les juges ont préféré des sanctions plus sévères que le Parquet en condamnant Iliasse Bamana et Ibrahim Soujda à trois ans de prison dont un avec sursis. Reconnu comme coauteur, Madi Hamada hérite d’une peine de quatre ans de prison assorti du même sursis. En outre, ils ont une obligation de travail, de formation et devront indemniser les victimes (le couple pour qui une audience sur les intérêts civils est prévue l’an prochain, le frère de la mariée et un ami du frère). Deux mineurs liés à cette affaire comparaîtront devant le juge pour enfants au mois d’octobre.

 

Harountazief reste en détention à Majicavo

Prénommé en référence au volcanologue français Haroun Tazieff, un habitant de Kawéni de 25 ans a été présenté en comparution immédiate, ce mercredi après-midi. Le 25 août, il avait mordu les doigts d’un gendarme à Majicavo lors d’un transfert. Tenant des propos incohérents en réponse aux questions de la présidente du tribunal, Julie Vignard, il a déjà été jugé et condamné à dix mois de prison pour des faits similaires en février 2022. Son avocat, maître Soumetui Andjilani, a demandé une expertise psychiatrique au regard des déclarations de l’homme originaire des Comores. Celle-ci a été refusée au motif que le prévenu n’a pas voulu voir de psy et qu’une expertise a déjà été faite en vue du procès aux assises. Comme il n’a pas affirmé clairement qu’il souhaitait être jugé ce mercredi, il le sera le 31 octobre.

Sanaa, le nouveau festival de Mamoudzou, aux ambitions internationales

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Ce jeudi 1er septembre correspond au lancement de la première édition du festival international des arts de Mamoudzou. Il remplace le Fescuma, mis en sommeil depuis trois ans en raison de la crise sanitaire. Ce nouvel événement organisé sur trois jours par la ville chef-lieu affiche des ambitions élevés aussi bien au niveau de la programmation que dans le dispositif de sécurité mis en place.

Disparu des radars depuis près de trois ans, le festival culturel de Mamoudzou revient sur le devant de la scène en cette fin de semaine. « Avec la crise sanitaire, nous n’avions pas pu l’organiser », recontextualise Dhoul-Mahamoud Mohamed, l’adjoint au maire de la ville chef-lieu en charge de la culture. Une période de vache maigre d’un point de vue musical – restrictions sanitaires oblige – qui invite la municipalité à repenser son événement. Et surtout son appellation puisque le Fescuma laisse place au festival international des arts de Mamoudzou, plus communément appelé Sanaa. Une façon de cocher un nom davantage évocateur, dont la traduction en shimaoré signifie « beau ». « Sanaa est beaucoup plus jolie, plus magnifique… C’est aussi plus compréhensible et plus facile à retenir ! », souligne l’élu.

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Des artistes mahorais et internationaux

Au programme : une quinzaine d’artistes, dont certains à l’instar de Lokua ou de Niska sont connus aux quatre coins du globe. Mais l’intérêt d’un tel rendez-vous repose également sur la mise en lumière des talents locaux dans la mesure où le festival nouvellement imaginée se déroule à Mayotte. En effet, ils représentent à leur échelle l’image de Mamoudzou, comme Sourette et Nixo, mais aussi celle du 101ème département. Clairement, la cohabitation et le mélange entre cette jeunesse dorée et ces chanteurs confirmés ont pour ambition d’ouvrir des portes. « Nous avons prévu en mai 2023 d’emmener un jeune mahorais participer au festival Kofa au Bénin », confie Dhoul-Mahamoud Mohamed, conscient que le territoire peut servir de tremplin dans la carrière musicale des uns et des autres.

Avant d’envisager de s’exporter à l’international, chacun doit d’abord faire ses preuves et conquérir le cœur du public. Pour cela, Sanaa leur offre la possibilité de montrer ce qu’ils ont dans le ventre pendant trois jours, de jeudi à samedi. « Nous avons clôturé la dernière édition avec plus de 30.000 spectateurs. Il s’agit du plus grand festival gratuit organisé au niveau de l’île », rappelle Fatou Chauveau, la directrice de la jeunesse culturelle et de la politique de la ville. Une sorte de mise en garde qui a de quoi donner le tournis aux novices pas forcément habitués à un tel chiffre ! D’autant plus que les organisateurs apportent une attention toute particulière sur « la transmission de leur identité musicale et de leur style ». En d’autres termes, « l’idée est de pouvoir s’enrichir ».

Une sécurité plus que renforcée

Question sécurité, les festivaliers peuvent compter sur la présence de l’ensemble de l’effectif de la police municipale et sur le système de caméras de vidéosurveillance aux abords du parking du marché couvert contrôlé depuis le centre de surveillance. « Nous pouvons compter sur la gendarmerie avec qui nous avons mis en place plusieurs règles strictes, mais aussi sur le renfort de 20 membres d’une société privée qui sera sur place et de 35 jeunes issus des différents quartiers qui joueront le rôle de modérateur d’ambiance », prévient Fatou Chauveau. Un dispositif indispensable dans le seul but de partager un moment convivial sans (pour une fois) se préoccuper des éventuels débordements.

 

Informations pratiques

Le festival Sanaa se tient du jeudi 1er au samedi 3 septembre sur le parking du marché couvert de Mamoudzou. Ouverture au public à partir de 15h et présentation des artistes sur scène de à minuit. Entrée libre. Tél : 06.39.09.90.14

 

Quinze artistes vous attendent sur scène

sanaa-nouveau-festival-mamoudzou-ambitions-internationalesZepe est un artiste mahorais qui représente l’avenir de la musique urbaine sur la scène Rap/R&B. Son titre phare, Ma douce, comptabilise plus de 30.000 vues. Gagnant du concours Big Banga saison 1, il confirme sa place en signant le hit de l’été 2022 à Mayotte NUV.

Annice est active depuis cinq ans sur la scène musicale mahoraise et réunionnaise, elle a été finaliste de The Voice Mayotte et de Trace Music Star, vue en première partie de Yemi Alade, Dadju ou encore Aya Nakamura. Elle offre un univers Afro Love parlant d’amour et de ses nuances.

Naïd est un jeune artiste mahorais cumulant des millions de vues grâce à son style afrobeat – afropop – afrolove. Sa musique rencontre facilement l’adhésion du public grâce à des mots simples et percutants.

Patsaou s’est fait connaître en 2012 avec le titre Style. Avec six projets à son actif, il est le rappeur avec le plus de projets dans son domaine. Il cumule dix ans d’expérience dans le milieu musical et ses clips cumulent plus de dix millions de vues sur YouTube.

Sourette baigne dans la musique depuis son adolescence. Avec son producteur, Dj Kader, ils réaliseront ensemble son premier clip officiel « Baki » en 2017 sous une instrumentale de l’artiste Goulam. Grace à cela, il commencera à se faire un public et à travailler avec des artistes mahorais comme Masteur du Nord, Dievil Genius, Sb Nadj, Npro game.

Terrell Elymoor débute sa carrière de rappeur en 2014 au sein du groupe Barbe Noire qui connaît son premier succès en 2015 avec le single Tsi tram- bo, chanté par Terrell. En 2017, il lance sa carrière solo avec le single One thing et le morceau Bam Bam qui lui permettent de gagner en renommée et en popularité en France métropolitaine.

Fanny J est originaire de la Guyane française. En 2006, grâce à Ancrée à ton port, la jeune femme est propulsée sur le devant de la scène. En 2014, son nouvel album Mes vérités remporte un franc succès avec les titres Aucune larme et Dis le moi. En 2017, elle revient avec Toi Et Moi et sort le single Ma Conscience en featuring avec Joyce.

Vano Baby s’est fait un nom dans l’arène musicale béninoise avec son premier succès fulgurant en 2013 intitulé Drague Azonto. Auteur d’une vingtaine de hits, le bad boy se mue en gentleman aux lyrics subtils avec ses titres Madame, Chérie Coco, ou Tu mérites tout.

Staco est un musicien atypique, auteur, compositeur et interprète. Depuis 2013, ses clips rencontrent l’unanimité du public. Il se positionne et fait du bruit dans la sphère musicale de Mayotte et de la région.

Lokua Kanza est un chanteur, multi-instrumentiste, auteur, compositeur, arrangeur et producteur né à Bukavu en République démocratique du Congo. En 1991, il joue avec Manu Dibango, qui l’aide à lancer sa carrière solo. En 2021, Lokua Kanza revient avec son nouvel album Moko qui réunit plus de cent musiciens, invités de renom, dans une dizaine de langues.

All Perla débute le rap dans les années 2000. Il arrive à Mayotte en 2006 et fonde son premier groupe Perlado Regretto puis un second Wararucrew en 2008, avant de s’orienter vers un univers aux influences dance hall et afrobeat. Il travaille actuellement sur de nouveaux projets en collaborations avec plusieurs artistes des Outre-mer.

Reed Blows est l’une des figures montantes de la scène hip-hop Est Africaine. Issu d’une famille de passionnés de musique et ayant grandi dans le quartier cosmopolite de Kawéni, le jeune Blowz est très vite initié à l’art de la narration musicale. Artiste engagé aussi à l’aise sur des rythmes planants que sur des beats plus énergiques, il réussit le pari de faire passer ses messages même sur ses compositions les plus festives.

Kim a fait ses premiers pas sur la scène zouk caribéenne en s’imposant grâce à une voix de velours et ses fameux titres comme Mon ami, Confidence ou Mal à t’oublier. Elle est connue pour sa musique remplie d’histoires et de sentiments, faite de refrains fédérateurs.

Nixo écrit ses premiers textes en 2006. Après un passage en studio en région parisienne en 2014, il sort son premier album Perdu d’avance et enchaîne avec des clips comme Tar-P, Trala Pareni ou encore N’golo Kante qui devient single d’or en 2019 ! Cette même année, il réalise sa première scène à l’Olympia de Paris.

Niska est un rappeur français d’origine congolaise, considéré comme l’un des artistes en puissance du moment. En 2016, son album Zifukoro est rapidement certifié disque d’or puis disque de platine. En 2017, il sort son second album Commando qui sera sacré disque de diamant. Son troisième album studio intitulé Mr Sal est certifié disque d’or dix jours après sa sortie puis double disque de platine quelques mois plus tard.

Comores : les trois îles de l’archipel confrontées à une criante pénurie de riz

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En raison d’une pénurie de riz, de nombreuses familles sont obligées de se nourrir uniquement de pain. Au lieu de trouver une solution dans les meilleurs délais, le gouvernement multiplie les meetings et appelle la population à supporter cette crise qui commence à devenir intenable, surtout à Anjouan où elle sévit depuis trois mois.

Il ne se passe pas une semaine sans que des vidéos de gens qui se bousculent pour du riz ne fassent le tour de la toile. La dernière en date montre des citoyens prenant d’assaut un pickup de l’office national d’importation et de commercialisation de riz (Onicor). Voilà à quoi ressemble le quotidien des Comoriens depuis des mois. Des scènes de désolation engendrés par cette pénurie sans précédent qui frappe les Comores. En plus de la flambée généralisée qui a suivi la hausse des prix des carburants, la population doit maintenant se battre pour trouver un sac de riz ordinaire ou de luxe…

Si Anjouan a été la première à être confrontée à cette crise, la situation s’est dégradée ces derniers temps, créant un vent de panique dans les deux autres îles. À tel point que dénicher ce produit de première nécessité relève du parcours de combattant comme en témoigne cet habitant de Moya, une localité d’Anjouan. « Il n’y a rien dans les magasins et les boutiques. Tout est épuisé. Souvent, les commerçants qui disposent de quelques stocks de cartons de riz de luxe les vendent comme des dealers la nuit. Tout cela pour éviter la pagaille », raconte Hassane Nourdine.

Le manioc et la banane comme produits de substitution

Ce dernier a réussi à obtenir un carton de Mahamoud [marque d’un riz de luxe] par l’intermédiaire de sa belle-sœur, à raison de 2.000 francs comoriens le kilo (soit quatre euros au lieu de deux). « Les gens n’ont pas d’autre choix que d’en acheter dans la mesure où nous en consommons énormément à Anjouan. On se résigne aussi car tout est cher ici en ce moment », confie Hassane Nourdine qui révèle que l’oncle de son épouse a dû parcourir près de 60 kilomètres dans l’espoir de trouver un peu de riz… En vain ! Il est finalement rentré avec un sac de farine qui servira à faire des galettes la nuit.

Quid des autres qui n’ont pas les moyens de se payer ce riz de luxe, dont le prix ne cesse de grimper ? La plupart de ceux-là ont dû s’adapter en se tournant vers des produits locaux, comme le manioc ou la banane. « Le soir, on mange du pain. Plus grave encore, on se bagarre chaque matin devant les revendeurs qui nous vendent une baguette par personne », relate Oussam Saïd, résident de l’île d’Anjouan.

Certains préfèrent se nourrir de pâtes alimentaires, à l’instar des macaronis. « Mes enfants sont habitués à trouver du riz dans leurs assiettes donc ils refusent de manger autre chose. Souvent, j’entends les pleurs des autres mômes dont les parents ne sont pas capables de consoler », témoigne pour sa part Abou, un jeune de Nyumakelé, la région la plus peuplée d’Anjouan. « Même la campagne de récolte de girofle est menacée. On risque de tout abandonner car les gens se plaignent de la faim. Personne n’ira grimper dans un arbre en étant affamé », prévient-il.

La guerre en Ukraine pointée du doigt

Partout, la situation est la même. Agriculteur originaire de Chouani, localité située au sud de la Grande Comore, Mohamed Alhadhur partage son expérience. « Je tiens une épicerie, mais rien n’avance puisque je prends le peu d’argent qui rentre pour nourrir ma famille. Actuellement, je dois tous les jours dépenser six euros rien que pour les deux kilos de riz. Comment un citoyen lambda comme moi va-t-il vivre avec cette crise ? Et que dire de ceux qui ont des familles nombreuses ? », s’interroge-t-il. En Grande Comore, certains citoyens se disent prêts à payer le triple du prix pour un sac de riz ordinaire, qui ne dépassait pas 10.000 francs comoriens.

Pendant ce temps, une délégation composée de membres du gouvernement, à la tête de laquelle se trouvent le président de l’Assemblée nationale ainsi que d’autres ministres, sillonne l’île d’Anjouan et enchaîne les meetings pour dit-on sensibiliser la population. L’occasion pour ces dignitaires d’expliquer à la population qui « ne maîtrise pas l’évolution de la conjoncture mondiale » que si pénurie il y a, c’est tout simplement à cause de la guerre ukrainienne et du Covid-19. Il faut donc rester patients jusqu’au jour où un bateau accostera… Une source de l’Onicor a confié que cette disette aurait pu être évitée si les fournisseurs internationaux avaient respecté leurs engagements. Selon Al-watwan, une cargaison transportant moins de 1.000 tonnes de riz devrait arriver ce jeudi, mais qu’en raison de la forte demande, elle ne mettra pas fin à ce problème.

Derniers jours pour s’inscrire aux Scènes ouvertes de Kani-Kéli

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Le conseil départemental et l’office culturel départemental organisent la 3ème édition des Scènes ouvertes à la MJC de Kani-Kéli, le samedi 3 septembre de 19h à 22h. Cet événement intégrant chant, musique, danse, théâtre et poésie est destiné à la découverte de nouveaux talents mahorais, qu’ils soient amateurs ou professionnels.

Pour participer, il faut retirer un formulaire à l’OCD de Mamoudzou, à la mairie de Kani-Kéli ou en téléchargeant le document sur les pages Facebook des différentes institutions. Les inscriptions seront closes ce jeudi 1er septembre à 12h.

Faune-Mayotte : un nouvel outil de protection de la nature débarque sur l’île

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En promenade, sur la plage ou dans votre jardin, participez à l’amélioration des connaissances en faveur de la biodiversité. Faune-Mayotte, la nouvelle plateforme de saisie naturaliste sur l’île est coordonnée par le groupe d’études et de protection des oiseaux de Mayotte (GEPOMAY). Cet outil puissant de science participative permet de stocker, de rechercher et d’analyser des données pour la mise en oeuvre concrète d’actions de protection de la biodiversité. Ces observations constituent une base données extrêmement riche et disponible pour appuyer des expertises, protéger un site, inventorier les espèces, comprendre l’évolution des populations…

La saisie peut se faire sur le site www.faune-mayotte.org ou directement sur le terrain avec l’application NaturaList sur votre Smartphone. Simple d’utilisation, ce système est parfaitement adapté aux amateurs et représente un gain de temps considérable pour les naturalistes sur le terrain.

Quatre jours pour promouvoir l’économie sociale et solidaire dans l’océan Indien

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Du 10 au 13 octobre aura lieu la 20ème édition de la semaine européenne des régions et des villes organisée par le comité européen des régions et la direction générale de la politique régionale urbaine de la Commission européenne.

La chambre régionale de l’économie sociale et solidaire de Mayotte participera à cette rencontre aux côtés du conseil départemental, de la région Réunion et de la CRESS de la Réunion sur une table ronde digitale intitulée « L’océan indien et l’ESS : les régions ultrapériphériques, motrices de coopération environnemental et social ». Elle aura lieu en ligne le 11 octobre à 11h30 (heure de Bruxelles CET+2).

Cette table ronde digitale sera l’occasion de valoriser les initiatives en cours en matière de coopération ESS dans les deux régions ultrapériphériques de l’océan Indien (Réunion et Mayotte), de présenter les opportunités d’ouverture vers une économie à impact ainsi que la nécessité de déployer le modèle sur un plan politique et économique.

Au programme : un temps de partage et d’illustration sera consacré au dispositif BusinESS OI incubé à la CRESS de Mayotte et financé par l’Union européenne via le programme de coopération « INTERREG V océan Indien » 2014-2020 et le conseil départemental de Mayotte ; un focus sur l’importance d’intégrer les jeunes des RUP dans la dynamique de coopération ESS dans l’océan Indien au regard des réalités démographiques de ces territoires ; un temps d’échanges avec les élus des RUP et les chambres régionales de l’économie sociale et solidaire sur l’articulation entre les politiques régionales et le développement d’une coopération favorisant une économie à impact régional.

85 mètres cubes de charbonnière illégale détruits

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Le 26 août dernier, la direction départementale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt avec l’appui de la gendarmerie, a procédé à la destruction de deux charbonnières illégales à Bouyouni, une au lieu-dit Mlima Maré d’un volume de 45 mètres cubes et l’autre au lieu-dit Mlima Maouéni d’un volume de 40 mètres cubes. Ces actions ont été entreprises dans le cadre du plan d’actions de la mission inter-service de l’eau et de la nature de Mayotte (MISEN 976). La DAAF rappelle que la pratique du charbonnage est strictement réglementée et que les contrevenants à la réglementation s’exposent à des poursuites au titre du code forestier.

Partez à la découverte du monde des abeilles

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Un plan national d’actions (PNA) en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation à Mayotte a été mis en place par le ministère de la transition écologique et la direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DEAL) sur la période 2021 à 2026 (https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/2021.11.21_Plan_pollinisateurs.pdf). Il a pour objectifs l’organisation d’un réseau départemental d’acteurs à l’échelle du territoire, l’appui à l’émergence d’actions en faveur des espèces concernées par le plan régional et l’amélioration de leur prise en compte dans les activités et les politiques territoriales.

L’animation de ce PNA a été confiée à la fédération mahoraise des associations environnementales. Pour l’année 2022, la structure a décidé de se focaliser dans un premier temps sur l’abeille de Mayotte et l’apiculture pour s’étendre par la suite sur les insectes pollinisateurs présents sur le territoire.

Co-construit avec différents partenaires, le projet de déclinaison se structure en trois axes : la recherche et développement des connaissances sur les pollinisateurs, leurs ressources alimentaires, les espèces forestières et agricoles mellifères ; la médiation environnementale pour bien comprendre la relation des mahorais aux abeilles et proposer des actions de vulgarisation pour une meilleure cohabitation ; le transfert de connaissances pour le soutien d’une filière adaptée.

Dans ce cadre, avec son partenaire technique Le Secret du Miel, la FMAE organise très régulièrement des actions de découverte du monde des abeilles, des formations et des sessions d’échanges et d’initiation à l’apiculture. Actuellement en pleine période d’essaimage et au début de la récolte du miel 100% mahorais, elle vous invite donc à une sortie découverte pour visiter le rucher le dimanche 4 septembre à partir de 9h à M’tsagnougni (Tahiti plage), sur la commune de Sada.

L’abeille est un insecte qui peut parfois être agressif, la sécurité des participants est donc la priorité. C’est la raison pour laquelle, l’activité est proposée en fin de journée, période où les abeilles sont beaucoup plus calmes. Il est demandé de bien vouloir confirmer votre présence par mail fmae976@gmail.com ou par téléphone au 06.39.10.83.18 ou auprès du président Ali Madi (choukra.amadi@gmail.com ou au 06.92.46.12.51).

Départementales : le binôme Karmardine-Ibrahim fera face à deux autres duos

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Les électeurs du canton Chirongui-Sada auront le choix entre trois tickets, le 25 septembre prochain, lors du premier tour d’un scrutin départemental partiel. Annulé par le tribunal administratif de Mamoudzou (une décision confirmée par le conseil d’Etat) à cause des doutes émis sur un certain nombre de voix, celui de 2021 avait déclaré vainqueurs Mansour Kamardine et Tahamida Ibrahim. L’épée de Damoclès étant tombée, le député et celle qui est devenue vice-présidente du conseil départemental repartent à la case élection. Selon un arrêté daté de ce mardi de la préfecture de Mayotte, seuls deux autres duos se sont déclarés candidats (ils étaient sept en 2021). Candidat malheureux de l’élection législative de juin, Soula Saïd-Souffou partage son ticket avec Mariam Saïd Kalame. En 2021, il soutenait la candidature de Rahmatou Younoussa Bamana…qui se présente aussi aux côtés de Salim Boina Mzé. Si aucun binôme ne se détache le 25 septembre, un second tour sera organisé la semaine d’après, le 2 octobre.

« Aménager le territoire sans intégrer la problématique de l’eau se révèle dévastateur »

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Présente sur le territoire depuis le 25 août, la délégation de l’association Les Ateliers a rendu ce mardi matin son rapport d’étonnement de la mission exploratoire. Parmi les thèmes abordés, celui sur la problématique de l’eau représente un enjeu majeur dans l’aménagement du territoire. Pour l’urbaniste hydrologue Christian Piel, il est indispensable de remettre la nature au cœur des projets et privilégier les nappes phréatiques pour faciliter le stockage.

Flash Infos : La problématique de l’eau représente un enjeu majeur à Mayotte… À la suite de votre séjour, quel état des lieux pouvez-vous dresser ?

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Christian Piel soumet l’idée d’implanter une agence de l’eau à Mayotte pour développer une approche dite « génie écologique » de la ressource en eau.

Christian Piel : Lors de mon intervention, j’ai soulevé deux sujets qui ne sont en aucun cas une révélation aux oreilles de tous ! Premièrement, la pluviométrie est trois fois plus importante à Mayotte qu’en Île-de-France alors que la pluie ne se concentre que cinq mois dans l’année… Sachant cela, vous me demanderez alors les raisons des coupures d’eau dont sont victimes les habitants ? Vraisemblablement parce qu’il n’y a pas suffisamment d’infrastructures efficientes.

Deuxièmement, indépendamment des problèmes de ressources, les risques ne sont pas assez pris en compte. Nous n’en entendons absolument pas parler, à l’instar des ruissellements extrêmes qui embarquent et déversent tout un tas d’ordures dans le lagon, qui se retrouve irrémédiablement pollué.

FI : Il y a quinze ans de cela, vous êtes intervenus sur le secteur de M’Gombani. Quelle comparaison avez-vous pu noter ?

C.P. :La route nationale venait d’être construite en bordure de mer sur du remblai. Seul hic : les ruissellements inondaient totalement ce nouveau quartier de M’Gombani. La population se révoltait car elle avait plus de 50 centimètres de flotte dès lors qu’il pleuvait… Nous avions alors installé des bassins de rétention qui ne me semblent plus être présents aujourd’hui !

Cet exemple met en exergue un point essentiel : aménager le territoire sans intégrer la problématique de l’eau se révèle dévastateur. Ce n’est pas l’eau en tant que telle qui génère le risque, c’est le comportement humain dans l’urbanisme qui nous rend vulnérable. Les cheminements ne sont pas tellement respectés dans la mesure où ils sont à moitié bouchés. Sachant que les périodes de pluie seront de plus en plus intenses en raison du changement climatique, nous courrons tout simplement vers de nombreux dégâts. Il faut arrêter d’occuper ces axes d’écoulement n’importe comment.

FI : Depuis 2016, l’île subit une crise de l’eau sans précédent. Quelles solutions préconiseriez-vous pour y remédier, sachant que la consommation est amenée à doubler d’ici 2050 ?

C.P. :Notre approche se base systématiquement sur la nature. En d’autres termes, il faut retrouver un fonctionnement naturel. Alors oui, les retenues collinaires s’avèrent intéressantes d’un point de vue financier, mais l’évaporation de l’eau gâche en réalité une bonne partie de leurs ressources… Quant aux usines de dessalement, elles participent à la dégradation du lagon en concentrant une quantité énorme de sel dans des points nommés. Sans parler de leur coût ! Après, elles peuvent offrir un gage de sécurité en période d’importantes sécheresses.

Selon moi, nous devrions privilégier la mise en œuvre de réserves d’eau autonomes à l’échelle de l’habitant. Chaque nouvelle construction devrait posséder sa propre cuve pour arroser son jardin et alimenter ses toilettes. L’autre solution serait de mettre l’accent sur l’infiltration des sols afin de posséder un réservoir sous-terrain. Il s’agirait alors d’une nappe phréatique que nous pourrions venir alimenter. À mon sens, il faudrait « forcer » ce type d’ouvrages !

FI : La semaine dernière, un contrat de progrès du service public de l’eau potable et des eaux usées de Mayotte pour la période 2022-2026 d’un montant de 411 millions d’euros a été signé en présence du ministre délégué chargé des Outre-mer. Ne serait-ce pas ici l’occasion de changer de paradigme comme vous le préconisez ?

C.P. : Lorsque nous évoquons un tel budget, cela se termine généralement en stations de dessalement… Les grands groupes vont réussir à « vendre » leurs machines et auront l’impression d’avoir apporter leur pierre à l’édifice. Malheureusement, l’absence d’une agence de l’eau, qui est financée par des taxes sur les eaux usées, est préjudiciable… En métropole, elles sont au nombre de six et ont compris que la qualité de ressource en eau est déterminante dans l’aménagement urbain.

À Mayotte, une telle structure pourrait utiliser ces 400 millions d’euros pour encourager l’idée d’une nappe phréatique. Il faut cet acteur pour prendre en compte le cycle en eau dans sa globalité. Pour bénéficier de réserves plus conséquentes, il ne faut pas des réservoirs à ciel ouvert, mais bel et bien souterraines. Il faut revégétaliser les villes et aménager des zones d’écoulement en bonne et due forme, ce serait plus durable dans le temps et surtout moins fragile en termes de fonctionnement.

De nouvelles têtes et « un retour à la maison » pour les juridictions mahoraises

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Nathalie Brun-Zahi et Yann Cattin deviennent présidents de la chambre d’appel de Mamoudzou. La nouvelle présidente de la cour d’assises est déjà passée deux fois à Mayotte.

L’audience d’installation de ce mardi, à la chambre d’appel de Mamoudzou, entérine l’arrivée de deux nouveaux présidents de chambre, Nathalie Brun-Zahi et Yann Cattin. La première connaît très bien le territoire, puisqu’il s’agit de son deuxième retour. Après avoir prêté serment, Aline Charron, Ivan Mercier-Bossény, Kaouttare Kardou, Adrien Rosaci et Cassandre Morvan rejoignent eux le tribunal judiciaire.

Des responsables politiques de l’île bien habillés, ceux de la gendarmerie ou des institutions judiciaires en uniforme ou tout aussi bien apprêtés, des prestations de serment tout ce qui a de plus officiel. Le cadre solennel de l’audience d’installation peut paraître « désuet », admet la procureure générale Fabienne Atzori, elle n’en reste pas moins un rendez-vous important pour la justice mahoraise. Elle permet tout du moins d’accueillir officiellement les nouveaux présidents de chambre d’appel, Nathalie Brun-Zahi et Yann Cattin, avant leurs entrées en fonction, ce jeudi 1er septembre. Ce dernier était jusqu’à récemment conseiller de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, la deuxième plus grande cour de ce type en France. « Votre parcours dans la magistrature est riche et diversifiée. Il vous a amené, depuis 1999, à assurer les fonctions de vice-président de tribunaux d’instance et judiciaire, et à deux reprises, les fonctions de conseiller de cour d’appel », indique le premier président de la cour d’appel de Saint-Denis, Alain Chateauneuf. Il s’occupera des contentieux essentiellement civils au sein de la cour d’appel mahoraise.

Pour Nathalie Brun-Zahi, il s’agit plutôt « d’un retour à la maison », selon la procureure générale. Ancienne juge d’instruction à Mamoudzou (2007 à 2010), elle est revenue sur l’île aux parfums de 2015 à 2020 pour être juge pour enfants. Conseillère pendant deux ans à la cour d’appel de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, elle revient une troisième fois à Mayotte pour assurer le rôle de présidente de la cour d’assises. « C’est un hasard de la vie, ça s’est fait au gré des mutations », explique l’intéressée. Elle ne manquera pas de travail dans sa fonction, le premier président rappelant que l’activité des assises « a doublé en quatre ans ». Ayant, ça tombe bien, une préférence pour le pénal, elle va pouvoir rapidement se plonger dans l’univers de la criminalité locale puisqu’elle connaît déjà bien le territoire et ses difficultés. « En 2015, quand je suis revenue, la délinquance des mineurs avait explosé », se rappelle la magistrate.

Du renfort au bureau du procureur

Outre les présidents de chambre, cinq auditeurs de justice ont prêté serment et rejoignent le tribunal judiciaire de Mamoudzou. Aline Charron et Ivan Mercier-Bossény y deviennent juges, tandis que Kaouttare Kardou prend le troisième poste de juge pour enfants qui vient d’être nouvellement créé. Adrien Rosaci sera désormais juge d’instruction. Réduit à deux personnes en ce moment avec les départs de Ludovic Folliet et de Sarah M’Buta et l’arrêt maladie d’un autre substitut du procureur, le bureau du procureur peut compter sur l’arrivée de Cassandre Morvan. Une autre substitute arrivera en octobre. Les deux femmes seront en charge notamment de la délinquance des mineurs. Elles seront aidées dans leur mission par une autre membre du bureau, Muriel Dobja. Sous statut de contractuelle, la chargée de mission assurait depuis juin 2021 la coordination entre le Parquet et les services de l’état-civil. Lors de l’audience d’installation, la jeune femme a prêté également serment et devient juriste assistante. « Je pourrais m’occuper du volet pénal maintenant », précise celle qui souhaite devenir magistrate.

 

Une cité judiciaire attendue avec impatience

Le premier président de la cour d’appel de Saint-Denis a profité de la présence de Thierry Suquet, le préfet de Mayotte, et de Ben Issa Ousseni, le président du conseil départemental, pour les remercier du rôle qu’ils ont joué dans le projet de cité judiciaire. En effet, le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a annoncé lors de sa visite en mars dernier la construction de la cité à Kawéni. Elle sera située sur un terrain de la direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Deal), propriété du Département. Alain Chateauneuf a également salué le travail de Laurent Ben Kemoun, le président du tribunal judiciaire de Mamoudzou, qui vient de rejoindre la région parisienne où il sera vice-président du tribunal d’Évry, en Essonne (voir Flash infos du 22 août). « J’ai appris qu’il était resté pendant toute la période des congés pour assurer le cours normal de la justice. C’est un comportement tout à son honneur », estime le premier président.

Mayotte, futur réservoir de stewards dans le yachting ?

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Stéphane Gouy, référent secteur économie bleue de Pôle Emploi, affiche de grandes ambitions avec cette formation de steward dans le yachting.

Une réunion d’information collective se déroulait, ce mardi 30 août, à l’agence de tourisme et d’attractivité de Mayotte à l’initiative de Pôle Emploi et du conseil départemental dans le but de former des stewards dans le yachting. Une grande première pour le territoire qui aspire à envoyer des profils mahorais sur le marché méditerranéen dès le début de la saison 2023.

Si le lagon regorge de richesses environnementales, il n’est pas plus le terrain de jeu des plus grands navires au monde depuis la désertification des bateaux de croisière. Histoire d’anticiper l’avenir, Pôle Emploi planche depuis un an et demi sur la formation de stewards dans le yachting avec des experts territoriaux. D’où la réunion d’information collective organisée ce mardi 30 août dans les locaux de l’agence de tourisme et d’attractivité de Mayotte. « Depuis la crise Covid, il y a une importante pénurie de main d’œuvre », précise Stéphane Gouy, référent secteur économie bleue.

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L’équipe composée de collaborateurs de Pôle Emploi et du conseil départemental à l’origine de ce projet.

Étonnant dans la mesure où ce domaine d’activité génère entre 6.000 et 8.000 postes de saisonniers entre les mois de mars et d’octobre. En effet, 40% de la flotte mondiale de yatch navigue en Méditerranée durant l’été… Sachant cela, la direction de l’apprentissage, de la formation professionnelle et de l’insertion du conseil départemental, partenaire de la rencontre du jour, souhaite sauter sur l’occasion pour permettre à des jeunes Mahorais de se lancer dans cette aventure maritime en métropole. « L’idée est de créer une première ici, même à petite échelle. […] Je veux être très sélectif pour nous positionner comme un réservoir de profils. »

Stage pratique et retour sur les bancs de l’école

À n’en pas douter, l’excellence reste le maître mot. Il suffit de voir le programme qui attend les candidats retenus pour qu’ils soient opérationnels lors de l’ouverture de la saison 2023, prévue fin février-début mars, juste avant le salon de recrutement des équipages organisé à Antibes : préparation à la mobilité, deux mois de stage pratique au Kenya dans un hôtel 2, 3 ou 4 étoiles, tests de natation, module d’anglais technique, trois mois à la faculté des métiers hôteliers de Cannes pour obtenir un certificat de qualification hôtelier embarqué valide par la fédération des industries nautiques.

Une formation intensive qui doit permettre de mettre un premier pied à l’étrier. « Physiquement, ils doivent être aptes à encaisser les charges de travail [dans ce milieu] », insiste Stéphane Gouy. En d’autres termes, mieux vaut avoir les reins solides ! Le quotidien des stewards se résume à assurer le bien-être général des passagers, l’entretien extérieur et intérieur du bateau (dont la longueur peut varier entre 15 et 150 mètres) ou encore le service. « Ils vont être amenés à bosser pour des célébrités – des millionnaires et des milliardaires – que nous voyons régulièrement à la télévision. » Un investissement de tous les instants récompensé financièrement à la fin du mois. « Le salaire minimum s’élève à 2.400 euros, hors pourboires. »

Si cette présentation « pratico-pratique » s’avère alléchante sur le papier, le référent secteur économie bleue de Pôle Emploi garde la tête sur les épaules. « Ce secteur n’est pas du tout connu à Mayotte, nous allons essuyer les plâtres », avoue-t-il. Néanmoins, il compte bien s’appuyer sur les retours d’expérience des « un ou deux » sélectionnés cette année pour « montrer les réussites » et susciter des vocations. « Nous devons jouer notre rôle de facilitateur. » Ne reste plus qu’à monter à bord !

Tribunal correctionnel : « On ne saura jamais qui a porté les coups en premier »

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Deux habitants de Dzoumogné étaient jugés, ce mardi matin, par le tribunal correctionnel de Mamoudzou. À la suite d’un différend, ils se sont battus et blessés grièvement à coups de couteau et machette, le 22 décembre 2018. Ils ont été condamnés à deux ans de prison, dont un an avec sursis.

« Huit » ou « cinquante euros »… La somme à l’origine de la dispute n’avait plus trop d’importance, ce mardi matin, au tribunal correctionnel. Quatre ans plus tôt, Idrisse Faïdine et Ousseni Mohamed avait conclu un marché. Le premier, âgé de 24 ans, devait soit rendre le montant emprunté soit effectuer des travaux pour le second, un agriculteur de 34 ans habitant lui aussi Dzoumogné. Ni l’un ni l’autre ayant été fait, le cultivateur a vu rouge et s’est rendu chez son voisin. « Je lui ai demandé pourquoi il ne me rendait pas mon argent », a-t-il raconté à la barre. « Il m’a dit qu’il n’avait pas d’outils pour faire les trous (N.D.L.R. afin de planter des bananiers). Je suis allé en chercher un et quand je suis revenu, il a commencé à m’insulter et me menacer. » C’est à partir de ce moment-là que les versions divergent. Si l’un comme l’autre a reconnu les coups, le plus jeune avec une machette, le deuxième avec un couteau, les deux se sont accusés d’avoir commencé.

Selon le cultivateur, son opposant lui a asséné un coup de panga à la tête, et par deux fois, il s’est pris à nouveau des coups en voulant se protéger avec ses bras. En réponse, il aurait sorti un couteau et, « sans viser », a atteint Idrisse Faïdine à la tempe et à la gorge. « Sa famille est sortie et m’a pourchassé. Je me suis réfugié dans une maison », s’est-il souvenu. C’est effectivement là que les gendarmes l’ont trouvé, affaibli à cause du sang perdu. 90 jours d’interruption totale de travail (ITT) ont été donnés à celui qui porte encore des traces physiques, même quatre ans après.

Absent de l’audience, Idrisse Faïdine avait dit pendant les auditions que c’était l’agriculteur qui l’avait attaqué en premier. Blessé effectivement à la tempe et à la gorge, il a déclaré qu’il avait alors pris la fuite en passant la rivière. Un voisin l’a accueilli et emmené à l’hôpital. Plongé dans le coma et opéré à deux reprises, il a eu quatre jours seulement d’ITT.

Une témoin qui n’a peut-être rien vu

La défense du plus jeune s’appuyait notamment sur une femme se disant présente lors des faits. Cependant, celle-ci a raconté qu’Ousseni Mohamed n’était pas blessé avant de fuir, alors que le sang de celui-ci a été abondamment retrouvé dans l’habitation. Elle a contredit aussi les déclarations de son propre mari qui a confirmé que c’était bien sa machette qui avait été utilisée par Idrisse Faïdine.

Le procureur, Yann Le Bris, a reconnu pendant ses réquisitions : « On ne saura jamais qui a porté les coups en premier. » Il a laissé le choix de la peine au tribunal en indiquant que soit les prévenus étaient responsables de leurs gestes, soit ils pouvaient être relaxés si la légitime défense était retenue pour les deux. Le tribunal correctionnel a préféré la première option et a condamné à deux ans de prison, dont un an avec sursis, Idrisse Faïdine et Ousseni Mohamed (celui-ci ayant déjà purgé son année de prison ferme en détention provisoire).

Avant de se retirer pour les délibérations, la présidente du tribunal, Julie Vignard, a rappelé au cultivateur qu’il peut se constituer partie civile et obtenir des indemnités pour son handicap. Celui-ci a refusé, estimant que ses blessures sont « la volonté de Dieu ».

 

Quatre ans de prison pour un violent passage à tabac à Dembéni

Il était également question de querelle de voisinage dans une autre affaire jugée ce même mardi. Le 8 janvier 2018, à Dembéni, au moins quatre jeunes hommes (dont deux mineurs) s’en sont violemment pris à un voisin. Se plaignant que le chien des prévenus vienne régulièrement dans son jardin, la victime a eu maille à partir à plusieurs reprises avec des jeunes du quartier. C’est au cours de l’une des rixes que Nafouondine Nadjib, 24 ans, a porté un coup de couteau à l’épaule du voisin. La lame a été si profondément enfoncée qu’elle est restée plantée dans le corps. L’autre prévenu, Ahamada Madi, lui a donné des coups de bâtons et de hache (avec la partie non tranchante), lui fracturant la mâchoire. Portée au dispensaire de Kahani, puis au centre hospitalier de Mayotte, la victime a vu son pronostic vital engagé et des blessures occasionnant 45 jours d’interruption totale de travail (ITT). Portant aucune mention à leurs casiers judiciaires, les deux hommes ont été condamnés à quatre ans de prison ferme, avec mandat de dépôt.

 

Six mois ferme pour le cambriolage chez un gendarme réserviste

Pour le vol d’ordinateurs portables, de bagues et de colliers, le 5 février dernier, un jeune homme de 22 ans et habitant à Mamoudzou a aussi été condamné, ce mardi. Formellement identifiés par la victime, un mineur et lui ont eu la bonne idée de s’introduire dans le logement d’une gendarme réserviste, lui dérobant au passage la housse de son gilet pare-balles. Celui qui est connu sous les surnoms de « Gueule d’ange » et de « Michael Scofield » (personnage principal de la série « Prison Break ») passera justement six mois à Majicavo pour ce fait.

Départementales : le binôme Kamardine-Ibrahim face à deux autres duos

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Mansour Kamardine, ici avec le président du conseil départemental, Ben Issa Ousseni, se lance dans une deuxième bataille électorale après les législatives de juin.
La justice ayant décidée de que l’élection départementale de 2021 n’était pas valide dans le canton comportant Chirongui et Sada, un nouveau scrutin est prévu à partir du 25 septembre. La préfecture de Mayotte a clos le dépôt des candidatures, ce mardi 30 août. Les candidats déchus Mansour Kamardine et Tahamida Ibrahim affronteront deux autres binômes, Soula Saïd-Souffou/Mariam Saïd Kalame et Rahamatou Bamana/Salim Boina Mzé.
Les électeurs du canton Chirongui-Sada auront le choix entre trois tickets, le 25 septembre prochain, lors du premier tour d’un scrutin départemental partiel. Annulé par le tribunal administratif de Mamoudzou (une décision confirmée par le conseil d’Etat) à cause des doutes émis sur un certain nombre de voix, celui de 2021 avait déclaré vainqueurs Mansour Kamardine et Tahamida Ibrahim. L’épée de Damoclès étant tombée, le député et celle qui est devenue vice-présidente du conseil départemental repartent à la case élection. Selon un arrêté daté de ce mardi de la préfecture de Mayotte, seuls deux autres duos se sont déclarés candidats (ils étaient sept en 2021).
Soula Saïd-Souffou, fort d’un bon score à Sada aux élections législatives, se présente avec Mariam Saïd Kalame. @Facebook
Candidat malheureux de l’élection législative de juin, Soula Saïd-Souffou partage son ticket avec Mariam Saïd Kalame. En 2021, il soutenait la candidature de Rahamatou Younoussa Bamana…qui se présente aussi aux côtés de Salim Boina Mzé.
Si aucun binôme ne se détache le 25 septembre, un second tour sera organisé la semaine d’après, le 2 octobre.
Déjà candidate en 2021, Rahamatou Bamana se présente avec Salim Boina Mzé. @Facebook

Kawéni : Les premières condamnations d’émeutiers sont tombées

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Après les émeutes de Kawéni, le travail d’identification continue. Une dizaine de participants aux rixes du mercredi 17 août ont d’ores et déjà été écroués. Vendredi, deux jeunes hommes, âgés de 18 et 20 ans, ont été condamnés à dix-huit mois de prison, dont douze ferme. Ils ont notamment participé aux vols et aux dégradations de scooters sur le parking du Corralium. Dans le même temps, plusieurs mineurs ont aussi été présentés devant le juge pour enfants pour des caillassages et des dégradations de véhicules.

Des affrontements violents de nouveau à Passamaïnty

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Comme plus tôt dans la semaine, des bandes de jeunes ont de nouveau affronté les forces de l’ordre, près du collège de Passamaïnty, ce samedi 27 août. Des barrages ont été dressés sur la route départementale menant à Vahibé. Par trois fois, de 20h à 23h, les policiers sont intervenus face à des assaillants armés parfois de cocktails molotov. Dans leur fuite, ces derniers ont cassé une dizaine de pare-brises, dont ceux de trois véhicules appartenant à la Croix-Rouge. Il n’y a aucun blessé dans les rangs de la police et deux interpellations, d’un majeur et d’un mineur, ont été réalisées.

La barre des 100.000 voyageurs franchie en juillet/août

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Le gestionnaire de l’aéroport Marcel Henry, Edeis, vient d’annoncer que la barre des 100.000 passagers a été franchie pour la première fois de l’histoire sur la période de juillet-août. Il s’agit donc d’un record d’affluence, mais aussi d’une grande satisfaction pour la société d’ingénierie et de gestion d’infrastructures qui dit poursuivre son engagement sur le territoire avec un investissement de plus de 10 millions d’euros pour accompagner ce développement.

Pouvoir d’achat : un coup de pouce départemental à la pompe

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Le jeudi 11 août dernier, le conseil départemental a adopté une mesure exceptionnelle et temporaire de diminution de la taxe sur le carburant sur les produits pétroliers de 7.4 centimes par litre, mesure opérationnelle pour trois mois à compter du 1er septembre. Cette mesure fait suite à une réunion de travail entre le président et les acteurs de la grande distribution qui visait l’évaluation de l’impact sur les denrées alimentaires de base des problèmes de fret vis-à-vis du pouvoir d’achat des habitants.

À cette occasion, les inquiétudes des professionnels s’étaient focalisées autour de la forte inflation constatée au niveau national, impactant également Mayotte. Le chef de l’exécutif a donc proposé de prendre une initiative exceptionnelle de baisse de la taxe sur le carburant, en signe de solidarité avec la population, dans le cadre de préservation du pouvoir d’achat devant la hausse des prix (+5% de hausse constatée) sur cinq mois. Un geste de 1.2 million qui se cumulera avec d’autres réductions annoncées : 20 centimes par litre pour TotalEnergies ; 15 centimes par litre pour l’État (en plus des 15 centimes par litre déjà appliqués. Avec la possible diminution du coût du baril, cela pourrait représenter une diminution allant jusqu’à 60 et 50 centimes pour septembre.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes