La saison de Régionale 3 n’a pas totalement pris fin. Un dernier match aura lieu, ce samedi 7 janvier, à Mamoudzou, entre le FC Ylang de Koungou et le TCO Mamoudzou. La rencontre devait se jouer le 10 décembre, mais un imbroglio dans la communication de la Ligue de football avait induit le club de Koungou en erreur. Si la montée en Régionale 2 n’est plus possible, celui-ci a fait valoir devant la commission des statuts et règlements que l’équipe ne devait pas perdre par forfait et le match à rejouer. Leur demande était d’abord vaine, mais l’appel a porté ses fruits. “La commission régionale d’appel sportif vient d’infirmer la décision prise en première instance et la rencontre est reprogrammée ce samedi 7 janvier”, confirme Djamil Abdallah, dirigeant du FC Ylang.
Le match FC Ylang de Koungou-TCO Mamoudzou sera joué ce samedi

Première séance au cinéma Alpa Joe le 13 janvier !
Le conseil départemental de Mayotte et l’Office culturel départemental (OCD) ont annoncé la réouverture du cinéma Alpa Joe, fraîchement rénové. Les spectateurs pourront assister à la projection en 3D du film « Avatar 2 : la voie de l’eau » de James Cameron, le vendredi 13 janvier 2023, à 11h30, pour des tarifs d’entrée compris entre cinq et huit euros.
D’autres films sont prévus à l’affiche, tels que « Le Chat Potté ». Ben Issa Ousseni, président du Conseil départemental de Mayotte, s’est félicité de cette réouverture tant attendue. « Cela permettra aux Mahoraises et Mahorais d’accéder, à nouveau, à des films de qualité à Mayotte », se réjouit-il.
Tout juste inauguré, le plateau sportif de Kawéni vandalisé

Le plateau de Kawéni, inauguré le 26 décembre, a déjà été sévèrement endommagé. La ville de Mamoudzou a organisé, ce mercredi soir, une réunion d’urgence pour discuter de la situation et de la possibilité de fermer temporairement l’enceinte. Une plainte a été déposée.
Le nouveau site sportif de Kawéni, ouvert à tous et officiellement livré le 26 décembre, a subi d’importantes détériorations dans la nuit de mardi à mercredi. L’un des paniers de basketball latéraux a été renversé, sa structure dessoudée du sol. Le portail d’accès métallique a été retrouvé à terre, sorti de sa butée ; l’armoire électrique – qui pilote le dispositif d’éclairage et la descente des deux panneaux de basketball principaux – a été forcée et vandalisée. En réponse, la Ville de Mamoudzou a tenu une réunion sur les lieux ce mercredi soir, en présence du maire Ambdilwahedou Soumaïla, des services techniques, et des associations et clubs sportifs de Kaweni. « On ne va pas se laisser décourager par quelques voyoux ! Je vous demande de continuer à être aux côtés des jeunes », déclame-t-il à l’attention de l’auditoire réuni en urgence.
Pour l’heure, la question d’une fermeture complète de l’enceinte se pose : « l’armoire électrique vandalisée, ça peut vite être délicat en termes de sécurité », justifie le maire, dans l’attente de l’état des lieux de ses services techniques. L’estimation des dégâts sera réalisée « dans les deux ou trois prochains jours », assure-t-il, pour permettre une remise en état rapide.
Un nouvel équipement à importer
Face à l’élu, les représentants des clubs qui utilisent le plateau sportif pour leurs matchs et entraînements s’inquiètent des délais de réparation. « Rien que dans notre club, nous sommes dix équipes. L’urgence est là. Quand pourrions-nous récupérer les équipements ? », interroge Mdéré Ali, président du club de basketball de l’Étoile bleue de Kawéni, qui voit disparaître avec cet acte de vandalisme les trois derniers paniers qui étaient encore utilisables. « Ces équipements ne sont pas produits sur l’île. Je peux signer le bon de commande dès demain s’il le faut », assure le maire. « Mais s’il faut faire venir les paniers de métropole ou de la Réunion, on est dépendants des délais de livraison maritime. Nous ferons le plus vite possible. » En attendant, des dispositions devront être prises pour délocaliser les matchs de compétition dans d’autres structures de la commune.
« On va continuer de faire ce qu’on a à faire ! Un tel acte de vandalisme ne nous empêchera pas d’investir pour la jeunesse ! », appuie le premier magistrat de la ville, en rappelant qu’une étude complémentaire doit être menée pour doter l’infrastructure de vestiaires. Une plainte a été déposée par la mairie. La caméra de surveillance située à proximité du portail dégondé livrera peut-être l’identité des malfrats… « Il me semble qu’elle est hors service », soupire l’un des agents municipaux.
Levée de l’interdiction de baignade à Musical Plage
Les baigneurs peuvent de nouveau profiter des joies d’une baignade à Musical Plage. En effet, un nouveau contrôle de l’eau de baignade a été effectué par l’agence régionale de santé de Mayotte, le lundi 2 janvier, au niveau de cette plage de Bandrélé. Les résultats d’analyse font état d’une eau qui respecte à nouveau les normes en vigueur, ce qui permet une levée de l’interdiction de baignade à Musical Plage notifiée via un arrêté municipal. La pratique de la baignade est donc de nouveau autorisée sur cette plage depuis ce mercredi 4 janvier.
Des nouvelles coupures d’électricité et un poste incendié à Dzoumogné, ce mercredi soir

La grève des syndicats CGT et FO, majoritaires au sein d’Electricité de Mayotte, perdure depuis deux semaines maintenant. Alors qu’un accord a été trouvé avec les autres syndicats, la direction d’Electricité et l’intersyndicale entretiennent toujours des rapports conflictuels. Mardi 3 janvier, les négociations ont pris fin quand la première a accusé l’autre de bloquer le siège situé à Kawéni. Dans la soirée, les communes de Bouéni et Kani-Kéli se retrouvaient sans électricité. C’était encore le cas, ce mercredi soir, cette fois pour Tsingoni, M’Tsangamouji et Acoua. Selon le fournisseur d’électricité, il s’agit de « mises hors
tension de postes par un tiers ». « Par ailleurs, le poste de distribution publique situé à Dzoumogné a été incendié et les gendarmes ont trouvé le cadenas cassé et des cartons
en feu à l’intérieur », poursuit EDM. « La direction dénonce ces actes condamnables et EDM déposera plainte ce jour. Elle déplore les impacts considérables pour les clients. »
La fin de la remise de l’État atténuée par la baisse des prix du carburant
Au 1er janvier 2023, l’État a arrêté de donner un coup de pouce aux usagers de la route. A Mayotte, la remise ces dernières semaines était de 8,33 centimes par litre de carburant. Les prix repartiront-ils à la hausse ? Pas à court terme tout du moins grâce à la baisse des cours mondiaux.
Pendant l’hiver austral, le tarif du carburant a connu un coup de chaud à la pompe. En juillet, le gazole avait atteint 1,77 euros par litre et 1,97 euros par litre pour l’essence (voir graphique), en dépit d’une remise de l’État de quinze centimes par litre. Cette flambée, encore importante en août, s’est ensuite estompée. Les autorités ont alors réduit peu à peu la voilure jusqu’à mettre fin à leur remise pour ce 1er janvier. Est-ce que cela veut dire que les prix vont de nouveau augmenter ? Pas tout de suite. Les cours mondiaux ont tellement baissé que les tarifs suivent aussi.
Par exemple, le prix du gazole qui était de 1,61 euros par litre en décembre (en incluant la remise de 8,33 centimes) passe à 1,53 euros par litre en janvier. Pour l’essence, l’automobiliste ou le scootériste gagnent même treize centimes par litre (1,68 euros par litre contre 1,81 euros par litre en décembre et avec la remise incluse). « L’évolution des cours de l’essence : les cotations moyennes de l’essence baissent sur les quinze premiers jours du mois de décembre de 23,9 % », explique, en effet, la préfecture de Mayotte. L’effet sur le gazole est similaire puisque « les cotations moyennes du gazole baissent sur les quinze premiers jours du mois de décembre de 17,2 % ». Cette baisse bienvenue est due aux incertitudes économiques provoquées par la reprise du Covid-19 en Chine.
Le Département et Total à la rescousse cet été
Il n’y avait pas que l’État qui avait décidé d’enrayer les prix du carburant, cette année. Le conseil départemental de Mayotte et Total (qui a un monopole sur l’île) ont aidé aussi à baisser la facture, ces derniers mois. Le premier a voté, le 28 juillet, une baisse de sa taxe spéciale de consommation sur les prix de l’essence et du gazole routier. Cela a entrainé une diminution de 74 euros par mètre cube pour une durée de trois mois. Quant à la compagnie pétrolière, une remise de vingt centimes par litre avait été décidée en septembre, puis poursuivie jusqu’en novembre. Si le conseil départemental a mis fin à sa réduction fiscale, il intervient toujours pour limiter l’inflation des prix des produits de la vie courante (voir encadré). Comme l’État, les deux n’avaient récemment plus d’intérêt à intervenir sur le prix du carburant.
Le tout est de savoir jusqu’à quand.
Un Bouclier Qualité Prix + toujours actif en 2023
A Mayotte, le « Bouclier Qualité Prix + » entraîne le maintien du prix global d’un panier de 74 produits à 200 €, jusqu’en mars 2023 malgré l’inflation. En outre, il y a onze produits pour lesquels le conseil département de Mayotte s’est engagé à diminuer l’octroi de mer, jusqu’à zéro pour certains pendant six mois à compter de décembre et renouvelable une fois.
La taxe appliquée aux ailes de poulet, produit très consommé sur l’île, est ainsi passée de 5% à 0%. L’Oudinot du pouvoir d’achat a permis la mobilisation de nouveaux acteurs dans le domaine du transport et de la distribution pour le « Bouclier Qualité Prix + » aux côtés des signataires historiques : Mayotte Tropic, Somaco, Mayotte Channel Gateway, Tilt et Transit Express Mayotte. En outre, le groupe CMA/CGM s’est engagé à effectuer une remise de 750 € sur les conteneurs 40 pieds à destination des Outre-mer. De plus, en 2023, la franchise du colis a augmenté dans le cadre de l’application des taxes. En effet, seuls les colis dont la valeur est supérieure à 400 € sont désormais taxés (contre 250 € auparavant).
A Ouangani, « on nous laisse le choix entre nous passer à la machette ou nous brûler vifs »

Excédé par le degré de violence, un collectif des riverains du lotissement « Sélémani » dans le village de Ouangani a écrit au procureur de la République et aux principales autorités de l’île. Selon nos informations, des interpellations ont eu lieu le 29 décembre (voir encadré), sans lien avec ledit courrier.
« Il ne se passe pas une semaine sans que nous subissons l’assaut d’individus non identifiés qui caillassent nos maisons, vandalisent nos biens, nous agressent physiquement, nous harcèlent moralement et profèrent des menaces de mort à notre encontre, nous laissant le choix de (notre supplice) entre nous passer à la machette ou nous brûler vifs dans nos maisons ». Les mots sont durs, mais reflètent la réalité du désarroi de certains habitants de Ouangani, la commune du centre de l’île. Elle subit depuis plusieurs mois les conséquences des affrontements entre bandes rivales d’adolescents.
Comme dans les centres urbains de l’île, la population se trouve prise au piège d’actes d’incivilités et de vandalisme, devenant la victime des dégâts collatéraux. Alors que le degré de violence monte crescendo jour après jour, les habitants mécontents dénoncent des interpellations (lorsqu’elles ont lieu) non suivies de sanctions judiciaires. Les actes de violence inquiètent au plus haut point les signataires de la plainte collective contre X, adressée au parquet de Mamoudzou, pour actes de vandalisme, harcèlement moral, menaces de mort et trafics de drogue.
Déjà plusieurs victimes
Les signataires énumèrent les victimes connues de ces bandes. Il y a, par exemple, ces deux jeunes personnes agressées et hospitalisées dont un evasané ou ces trois personnes sortant de la mosquée qui ont évité (de justesse) de recevoir des coups de machettes. Une mère de famille a perdu connaissance après avoir reçu un galet à la poitrine, tandis qu’un homme a reçu plusieurs coups de couteau et a échappé de peu à la mort alors qu’il était juste sorti promener son chien.
Les signataires de la plainte évoquent une situation de terreur qui favoriserait un trafic florissant de stupéfiants dans la commune et s’en remettent aux autorités judiciaires, craignant chaque jour pour leurs vies au milieu. Une copie de cette plainte a été adressée au préfet du département, au commandement de la gendarmerie et à plusieurs autorités politiques de premier plan.
Des interpellations ont eu lieu le 29 décembre
Hasard du calendrier, la gendarmerie est intervenue avant même que le courrier n’arrive sur le bureau du procureur. Quatre interpellations ont été effectuées, le 29 décembre, dans ce secteur qui pose problèmes aux forces de l’ordre depuis quelques semaines déjà. Des barrages et des caillassages les visant directement sont réguliers. Cependant, les gendarmes notent que depuis l’action du 29 décembre (il y a eu des expulsions et il y aura des suites judiciaires pour les quatre personnes), ils n’ont pas eu à intervenir.
Moins le fruit du hasard, le 31 décembre, le maire lui-même, Youssouf Ambdi, a pu faire part de ces difficultés en tête à tête avec Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur et de l’Outre-mer, lors de son déplacement sur l’île.
Les binationaux écartés définitivement de la présidentielle comorienne

Malgré son caractère discriminatoire et les grincements de dents, le parlement comorien, dont les députés sont acquis au parti d’Azali Assoumani, ont voté la loi sans rechigner. Le texte instaure par ailleurs le rassemblement de 3.000 parrainages pour tout candidat qui souhaite prendre part à une élection présidentielle.
Aux Comores, la nouvelle loi qui interdit aux binationaux de prendre part à l’élection présidentielle a été adoptée sans coup férir, mercredi 28 décembre, par les députés de l’Union. Le texte, proposé par le gouvernement d’Azali Assoumani, empêche définitivement les Comoriens détenteurs d’une autre nationalité de briguer la magistrature suprême de leur pays. Selon l’article 7 de la loi, votée par les 23 élus sur les 24 que compte l’assemblée, si un candidat est titulaire d’une ou plusieurs nationalités autre que la comorienne, il doit alors renoncer aux autres nationalités étrangères. Sans cela, il sera recalé. Pour un pays comme les Comores qui compte une communauté importante installée en France, ce texte est qualifié de discriminatoire, car il marginalise les enfants de la diaspora qui seraient animés par des ambitions politiques.
Le ministre de l’Intérieur, Fakridine Mahamoud Mradabi, lui réfute cette lecture. « Je crois qu’il n’y a pas d’exclusion de la diaspora. Le candidat peut se présenter à toutes les élections. Il n’est pas exclu de facto. Il faut juste qu’il renonce à sa nationalité étrangère s’il veut devenir président de la République », déclarait-il en conférence de presse, mercredi, quelques heures après l’adoption de la loi. Ce garde-fou vise surtout à protéger la fonction contre les conflits d’intérêts d’un chef de l’État binational. « Pour quelqu’un qui veut devenir président, il doit être capable de faire le choix. Plusieurs pays appliquent cette disposition qui à mes yeux est tout à fait raisonnable. A mon avis, cela n’a rien d’un copier-coller. La renonciation des autres nationalités pour une personne qui aime son pays, ne devrait pas poser un problème », renchérit, pour sa part, Moussa Abdallah Moumine, secrétaire général du parti, Radhi, la formation politique de l’actuel porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidie.
Élections de 2024
Ce n’est pas pour autant l’avis du G10, un groupement de partis politiques de la mouvance présidentielle, soutenant la politique du chef de l’État, Azali Assoumani. Lorsque ses leaders avaient été invités par la commission des lois de l’assemblée nationale, ils ont montré les dangers de ce texte. « Nous avons essayé d’expliquer aux parlementaires que le moment était mal choisi pour faire voter une telle loi. D’autant que d’ici un an, le pays compte organiser des élections présidentielles. On a plaidé pour la suspension des travaux et l’usage des textes en vigueur pour les scrutins prévus en 2024, le temps que l’on retrouve une stabilité qui pour nous reste la priorité. Malheureusement, ils ont ignoré nos propositions », regrette, Mohamed Ali Dia, vice-président et porte-parole du G10. La vision de ce courant, présidé par l’ancien gouverneur de l’île autonome de Ngazidja, Mohamed Abdoulhoihabi, se penche beaucoup plus sur une politique visant à attirer les binationaux. « On devrait plutôt inciter ces ingénieurs et intellectuels à venir investir, apporter les connaissances pour le développement du pays au lieu de les interdire de participer à la vie politique. Car nous voyons comment l’équipe des Cœlacanthes portée par des binationaux, dont certains sont des frères comoriens originaires de Mayotte, rayonne. On ne peut en aucun cas exclure nos jeunes Franco-comoriens qui souhaiteraient devenir président », insiste Mohamed Ali Dia. Même discours pour le parti Orange [la seule formation qui détient deux députés à l’Assemblée nationale]. « Le pays compte un nombre important de Franco-comoriens. Enlever à ces personnes la possibilité de se porter candidat à l’élection majeure de la vie politique comorienne porterait atteinte à un principe cardinal de la démocratie », déplore le parti de l’ancien ministre de l’Intérieur, Mohamed Daoudou.
La diaspora ciblée
Depuis que ce projet de loi a fait son apparition, tous les yeux sont rivés vers la diaspora installée essentiellement en France. Estimés à plus de 300.000 habitants, ces Comoriens sont devenus des acteurs économiques incontournables. Selon le dernier rapport annuel de la Banque centrale des Comores, les transferts d’argent ont connu une hausse de 14.8%. Les fonds envoyés par la diaspora via les sociétés spécialisées, sont passés de 84 pour s’établir à 96 milliards de francs, entre 2020 et 2021. Sur le plan politique, le poids de la communauté n’est plus à démontrer. C’est grâce à la mobilisation des opposants restés en France que le monde entier découvre « les dérives dictatoriales » d’Azali Assoumani, qui a modifié la constitution en 2018 pour se maintenir au pouvoir, alors qu’il aurait dû laisser la place à un enfant de l’île d’Anjouan, depuis mai 2021. Ce sont ces mêmes militants qui battent le pavé dans les villes françaises pour dénoncer le rétrécissement de la démocratie aux Comores, où aucune manifestation politique ou citoyenne n’est autorisée depuis maintenant quatre ans. Des prises de position qui dérangent le pouvoir dont la réélection en 2019 est toujours contestée. L’idée de protéger le fauteuil présidentiel a été évoquée pour la première fois lors du dialogue inter-comorien, organisé en février dernier sans l’opposition. Sauf que la proposition remise aux autorités exigeait la renonciation de la nationalité étrangère du candidat élu président, juste avant l’investiture. Force est de constater que cette recommandation n’a pas été prise en compte. Un autre article qui suscite la controverse est celui relatif à l’instauration du système de parrainage (il faudra 3.000 parrainages pour se présenter candidat. Des citoyens ont déjà annoncé leur intention d’attaquer la loi devant la haute cour.
Tribune libre : « La FCPE agira où elle constate que l’intérêt des enfants l’exige »
L’association de parents d’élèves, à travers la voix d’Haïdar Attoumani Saïd, président de la FCPE 976, tient à rappeler au nouveau recteur de Mayotte, Jacques Mikulovic, que de nombreux défis attendent le système éducatif mahorais dans les mois et les années à venir.
« A l’heure où partout à travers le monde, les appels à projets pour la numérisation et l’innovation dans tous les secteurs des établissements scolaires, la situation de Mayotte nous interpelle. 2023 s’ouvre nouvellement sur sa population et la FCPE 976 voudrait qu’elle soit une année d’espoir pour relancer la formation de notre jeunesse parce qu’elle représente notre ingénierie de demain. Nous sommes un département jeune avec comme force de sa richesse cette même jeunesse qui mérite l’attention de tous. Lui donner les opportunités nécessaires devrait animer la conscience de tout responsable détenteur de politique publique et qui voudrait le bien-être de ses habitants. Elle ne demande que l’on puisse l’écouter, la valoriser pour mieux la respecter.
Il est temps de mettre l’apprentissage et la réussite au cœur des débats publics. Les derniers résultats d’évaluations nationales ne sont pas favorables sur l’ensemble du territoire national. Et pour Mayotte, c’est beaucoup plus compliqué. Cette réalité doit interpeller le tout nouveau recteur Jacques Mikulovic, la FCPE tient d’ores et déjà à tirer la sonnette d’alarme. Le constat est général partout pour dire que c’est une réalité que nous devons avoir le courage de prendre en compte. Nous avons de plus en plus des jeunes qui sont bien accompagnés au niveau du suivi scolaire et qui ont de très bonnes notes. Seulement, ils sont confrontés au manque de considération pour valoriser leur compétence parce qu’il faut permettre à ceux qui cumulent des retards fondamentaux d’être aussi accompagnés. Malheureusement, ce sont les plus avancés qui perdent peu à peu de niveau et finissent par décrocher. Il faut en finir et leur proposer d’autres alternatives qui permettraient au territoire de mieux préparer son avenir.
Quelle est la situation dans nos écoles primaires et maternelles à la fin du premier trimestre 2022/2023 ? Mayotte, ce sont ses dix-sept communes et ses treize cantons qui la composent et nous devons être informés sur les politiques publiques mises en place pour la formation de notre jeunesse et de la population de façon globale. Ne dit-on pas que « La jeunesse est l’avenir de notre société » ? Malheureusement, on constate que cette dernière l’oublie trop souvent. Dites-moi comment vous traitez votre jeunesse, je vous dirai qui vous êtes au juste. Est-ce que nos écoles répondent-elles aux enjeux du territoire ? Et comment pouvoir bâtir Mayotte de demain si nos collectivités négligent la qualité de nos écoles, l’accueil de nos enfants en leur sein et les constructions font sérieusement défaut ? Pour rappel, à la rentrée 2022/2023, la taille des classes du premier degré devrait continuer à diminuer. Et ce, grâce à la baisse démographique, au dédoublement de classes en éducation prioritaire et au plafonnement à 24 du nombre d’élèves par classe en grande section, CP et CE1 sur l’ensemble des établissements, hors éducation prioritaire, amorcé en 2020. Mais la France reste un élève moyen en matière d’effectifs par classe, par rapport à ses camarades de l’OCDE.
En France hexagonale, l’école primaire anticipe en effet une diminution d’effectifs de 67.000 élèves cette année scolaire (-1,2 %), selon le ministère de l’Éducation nationale. Ce phénomène concernera tout le territoire, à part Mayotte et la Guyane. Une baisse beaucoup moins sensible est prévue dans le privé où les projections pour cette année font état de – 0,8 % d’élèves.
Lors du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, la priorité a été donnée à l’école primaire et à la maîtrise des savoirs fondamentaux (la lecture, l’écriture, les mathématiques). L’exécutif souhaitait lutter précocement contre les difficultés scolaires pour améliorer le niveau des élèves dans le second degré. Pour estomper les inégalités scolaires dans le premier degré, le gouvernement a entrepris depuis 2017 une politique de dédoublement des classes dans l’éducation prioritaire, avec une limitation du nombre d’élèves à 12 d’abord en CP et en CE1, puis à partir de 2020, en grande section de maternelle. Dans les établissements du premier degré ne faisant pas partie de l’éducation prioritaire, le gouvernement s’est aussi fixé l’objectif de réduire les effectifs des classes de grande section, CP et CE1. Il vise 24 élèves par classe. Une mesure amorcée en 2020.
Au niveau du territoire, la priorité du président Macron ne pourrait pas s’appliquer car la politique de dédoublement a du mal à se mettre en œuvre. Exiger que la politique de dédoublement des classes dans l’éducation prioritaire, avec une limitation du nombre d’élèves à 12 prévu dans un premier temps en CP et en CE1 ensuite généralisé sur l’ensemble des niveaux, c’est laisser sur le carreau plus de la moitié des 61.000 élèves du primaire à la maison. Ramener à Mayotte l’effectif par classe à 24 élèves c’est le rêve que partage toute la communauté éducative du territoire mais lorsqu’il se trouve qu’il manque plus 800 salles classe le compte a du mal à être acceptable.
Souvenez-vous en 2014, l’État avait forcé nos maires à dissoudre le Smiam parce que soi-disant, cette institution n’arrivait plus à répondre aux demandes des communes et cette situation avait été cautionnée par certains syndicalistes des enseignants du primaire. Ce sont donc des centaines d’emplois qui avaient été sacrifiés et la FCPE donne raison à Laurent Canavate de Mayotte Hebdo lorsqu’il écrivait à l’époque en ces termes : « On ne doit pas, sous prétexte d’urgence dans la fin des rotations et pour accueillir 2.600 nouveaux élèves chaque année, sacrifier l’emploi et l’économie locale. Surtout quand on connaît la situation du chômage, la faiblesse du PIB mahorais. ». Neuf ans plus tard, ce sont 3.500 élèves de plus qui doivent être scolarisés. Et le GIP proposé à la place de la structure intercommunale n‘a fait que multiplié les rotations dans nos écoles seulement 135 salles de classe livrées entre 2014 et 2022 même le SMIAM aurait fait mieux si l’arrogance institutionnelle n’avait pas eu raison de lui. C’est normal puisque ces fonds sont en partie pilotés par la préfecture. Cette dernière reste épinglée par le rapport de la cour des comptes de juin 2022, je cite : « La préfecture peine à coordonner l’action de l’État sur le long terme » sur le territoire. Conséquence aujourd’hui, on voit quelques rénovations par-ci et par-là à la place des vraies constructions en dur qui permettraient de scolariser tous les enfants en âge de l’être. Et là encore, beaucoup de Communes connaissent des fermetures à chaque rentrée scolaire parce qu’elles ne semblent pas trop s’en préoccuper ou bien ce sont les moyens qui ne sont tout simplement pas là lorsqu’il faut permettre d’améliorer les conditions d’accueil de nos enfants dans les écoles. Comment comprendre que 500 M€ déployés en 2018 sur cinq ans pour les constructions scolaires et qu’à l’approche de son échéance, on ne puisse pas voir les constructions dédiées ? Cette situation est très frustrante pour tout le monde et les premiers qui subissent ce laxisme caractérisé sont nos enfants. Et lorsqu’en face, les parents ne trouvent pas de répondants comme si la politique publique ici semble être un domaine réservé uniquement aux élus et au pouvoir public de l’état.
Ne soyons pas surpris si à Bandraboua, Koungou, Mamoudzou, Dembéni, Chiconi, Tsingoni, Ouangani, Bouéni, etc. les parents font entendre leur mécontentement par des blocages. Sachez qu’avant chaque mobilisation, il y a toujours des alertes puisque cela devrait être abordé en Conseil d’Ecole mais souvent, l’équipe éducative se retrouve amputer d’un membre essentiel qui n’est autre que le Maire ou son représentant. Sachez aussi Mesdames et messieurs qu’assumer sa responsabilité dans les difficultés est un signe de reconnaissance de vos limites de moyens d’action et les fuir ne vous honore pas non plus mais c’est plutôt un manquez de respect à vos administrés.
A Dembéni, le Maire refuse de rencontrer les parents parce qu’il est le premier Magistrat et c’est lui seul qui décide de qui il compte rencontrer, qui il ne voudrait pas voir or dans cette commune tout est délabré et la FCPE se demande si les ouvertures de ses écoles ont eu l’avis favorable de la commission de sécurité ou pas. Parce que si la commission de sécurité avait refusé l’ouverture avec tout le risque qu’il y a, il faut qu’elle puisse s’expliquer devant la population de cette collectivité mais si au contraire, elle aurait donné un avis défavorable et le Maire serait passé outre, il faut qu’il s’explique. En tout état de cause, la FCPE demande aux parents de ne pas exposer leurs enfants au danger à la rentrée du lundi 9 janvier 2023 prochain tant que la situation ne s’améliore pas sur l’ensemble des écoles de la commune de Dembéni. La FCPE croit vraiment à sa politique de vouloir transformer la ville en cité universitaire. Encore faut-il que les moyens de l’ambition puissent traduire sur le terrain avant de pouvoir chanter la Marseillaise, tous les lundis avec l’accord des autorités compétentes à moins que l’on ne soit pas accusé de d’abus d’autorité. »
Haïdar Attoumani Saïd, président de la FCPE 976
Visite ministérielle suite : Gérald Darmanin et Ben Issa Ousseni se retrouveront en janvier
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, a déjeuné avec Ben Issa Ousséni, président du conseil départemental de Mayotte, ce dimanche 1er janvier. « Les échanges, qualifiés par les participants de très constructifs, ont notamment porté sur les propositions formulées par le conseil départemental après le dîner avec les élus des Outre-mer organisé le 7 septembre dernier par le président de la République. Les propositions du conseil départemental ont été construites sur la base des contributions des élus de Mayotte (conseillers départementaux, parlementaires, maires, CESEM, chambres consulaires), après de nombreuses réunions de concertation dont deux en présence du préfet de Mayotte », indique ainsi la préfecture. Les propositions seront réitérées au cours du comité interministériel des Outre-mer organisé au premier semestre 2023. Elles pourront être discutées préalablement lors d’une autre rencontre prévue à Paris, fin janvier, entre Gérald Darmanin, Ben Issa Ousséni et Jean-François Carenco, le ministre délégué chargé des Outre-mer.
Mansour Kamardine ne veut plus des « pompes aspirantes de l’immigration »

Anciens camarades au sein du parti Les Républicains, Gérald Darmanin et Mansour Kamardine se sont croisé, ce dimanche, lors des visites organisées à Bouéni et Kani-Kéli. Le deuxième n’a pas manqué de saluer la venue du ministre de l’Intérieur et de l’Outremer comme « un symbole fort adressé aux ultramarins en général et aux Mahorais en particulier ». Il rappelle toutefois que « les territoires les plus éloignés de la métropole le sont aussi les plus de l’égalité des chances, de l’égalité sociale et des libertés publiques », avant de faire référence aux problèmes d’approvisionnement en eau, à l’insécurité et à l’inflation de prix. « Aussi, nos espoirs sont grands que 2023 soit l’année du lancement des travaux de la troisième retenue d’eau collinaire, de la piste longue à l’aéroport, d’une nouvelle base de la marine à même d’accueillir un patrouilleur de nouvelle génération, de décongestion des routes nationales, de l’alignement des droits sociaux sur ceux de droit commun (retraite moyenne de 270 euros, Smic dévalué de 20% par rapport au Smic national, prestations sociales à 50% de ceux des autres départements…), d’aménagement du droit à même de mettre un terme aux pompes aspirantes de l’immigration clandestine issue d’un détournement massif de notre humanisme », espère-t-il. Il demande au ministre présent à Mayotte le week-end dernier « la tâche lourde de faire vivre la République à Mayotte, en premier lieu en évitant, par l’action ferme et résolue, le basculement du territoire dans le chaos ».
Mayotte présente à la 24ᵉ édition du salon de la plongée sous-marine
Une nouvelle fois, Paris expo à la porte de Versailles accueillera le salon de la plongée sous-marine. Pour cette 24ᵉ édition qui aura lieu du vendredi 6 au lundi 9 janvier 2023, l’Agence d’attractivité et d’enveloppement touristique de Mayotte (AaDTM) y sera présente pour vanter les mérites de l’un des plus beaux lagons au monde. « Étant donné que le tourisme fait partie des facteurs majeurs du développement de l’île, c’est l’occasion parfaite de faire la promotion des espèces marines encore méconnue du lagon de Mayotte. Par ailleurs, ce sera l’opportunité pour les professionnels de secteur de promouvoir leurs prestations, créer des liens avec des partenaires, se tenir informés sur l’actualité de la plongée, échanges avec les autres professionnels, à savoir les plongeurs ainsi que les aider à concrétiser leurs projets de voyages », prévient l’agence, avant l’événement.
Coopération régionale : un nouvel appel d’offres cette année
Un appel à projet relatif au fonds de coopération régionale (FCR) pour l’année 2023 est mis en ligne ce jour et consultable sur le site internet de la préfecture. Le fonds de coopération régionale a pour objectif de renforcer la coopération entre la Mayotte et les pays voisins de l’Océan Indien. Il permet de financer des projets favorisant un développement économique et social par une meilleure insertion du territoire dans son environnement régional et géographique. Pour l’année 2023, l’accent a été mis sur des actions innovantes dans les domaines de l’éducation (programmes de mobilité -étudiants grandes écoles, ingénieurs, universitaires et chercheurs), la formation, l’apprentissage, l’agriculture, la pêche, l’aquaculture, la santé, la jeunesse, les sports, la culture, l’artisanat, le tourisme durable, l’énergie renouvelable et la connectivité numérique. Toute personne morale (associations, institutions, etc.) localisée à Mayotte peut solliciter une subvention FCR, qui, en complément d’autres dispositifs financiers existants, peut financer des projets à hauteur de 30 %. Possibles jusqu’au 28 février 2023 à minuit, les demandes de subvention, ainsi que les modalités de transmission de dossiers, sont consultables en ligne sur le site web de la préfecture : www.mayotte.gouv.fr/Publications/Appels-a-projets/2023
Les inscriptions des partenaires pour le salon de l’étudiant sont lancées
Avant la nouvelle édition du salon de l’étudiant de Mayotte en février, le département de Mayotte, le rectorat et l’association des jeunes de Mayotte (AEJM) informent tous les partenaires de l’ouverture des inscriptions depuis ce 31 décembre et jusqu’au 10 février. L’événement aura lieu du 20 au 24 février 2023 sur divers sites de l’île. La première journée est prévue à Dembéni. Ensuite, le mardi 21 février, il se poursuivra dans la commune de Kani-Kéli. Le jour suivant, ce sera à la MJC de Tsingoni. Puis le jeudi 23, la tournée continue au gymnase de Cavani dans la commune de Mamoudzou, avant de prendre fin le vendredi 24 février à Bandraboua. Au cours de ces différentes journées, les élèves pourront échanger avec les différents professionnels mobilisés afin de mieux se renseigner.
Qu’ils soient enseignants, professionnels de l’orientation ou encore du monde socio-économique du territoire, ils sont invités à s’inscrire pour présenter leurs métiers, formations, expériences et pouvoir répondre aux questions des personnes présentes. Pour cette nouvelle édition, les organisateurs proposeront plusieurs rencontres sous formes de speed dating et café débats entre professionnels, jeunes ainsi que les parents. À la fin de chaque étape, plusieurs activités, à savoir des mini-concerts et séances photos animées par de jeunes artistes locaux seront réalisés. Pour l’édition de cette année, une cinquantaine de partenaires sont attendus sur les différentes étapes du salon. Afin d’accentuer l’accompagnement des professionnels de demain vers la réussite, le département et le rectorat de Mayotte mettront à l’honneur les formations d’excellence ainsi que les métiers sous tension sur le territoire. Par ailleurs, d’autres formations et métiers de l’île seront également présentés.
Lien d’inscription des partenaires : aejm.typeform.com/to/ib8fykkz
L’appel à projets « Contrat de ville de Dembéni » 2023 sur les rails
L’appel à projets concerne toute demande de subvention pour l’année 2023 au titre de la programmation du contrat de ville de Dembéni. La demande de subvention se fera obligatoirement sous format dématérialisé (Cerfa N°12156*05 téléchargeable sur internet) et devra être déposée à l’adresse suivante : cmv@dembeni.fr, avant le 3 février 2023 à 11h30.
Dembéni dévoile ses talents !
La direction du service animation, jeunesse et sport de Dembéni informe la population que dans le cadre des activités des vacances scolaires qui arrivent à terme, le service animation organisera une cérémonie de fin de centre qui aura lieu le samedi 7 janvier 2023 dans la salle de spectacle de la MPT Dembéni, de 16h à 18h. Comme tous les ans, cette cérémonie regroupera plusieurs jeunes tous issus de la Ville de Dembéni. Près de 120 jeunes participeront à cet événement.
Gendarmerie : plusieurs interpellations en cette fin d’année
La gendarmerie de Mayotte a indiqué, via sa page Facebook, avoir procédé à l’interpellation d’individus lié à des troubles à Pamandzi et M’tsamboro, ainsi qu’à l’arrestation de 238 étrangers en situation irrégulière au cours de ce week-end. Concernant les premiers, l’un a été appréhendé à Pamandzi, le 30 décembre, pour un vol à main armée commis à Labattoir. Une autre, auteur de violences et de caillassages sur les forces de l’ordre le 1er janvier, a été pris en flagrant délit dans la même commune. Enfin, le 31 décembre, en début de soirée, les militaires de la brigade territoriale de M’tsamboro ont interpellé l’auteur de violences avec arme, commises le même jour sur le territoire de la commune.
Une opération « Déchets’tri mobile » à Bandrélé ce samedi 7 janvier
La communauté de communes du Sud de Mayotte et ses partenaires (Sidevam976, Ecosystem et les communes membres) informent la population de la commune de Bandrélé, que l’opération « Dechets’tri mobile », la déchèterie mobile intercommunale, aura lieu ce samedi 7 janvier.
Les particuliers résidents de la commune sont invités à déposer leurs petits et gros appareils électroniques et électroménagers (machine à laver, cuisinière, téléviseurs), les encombrants (canapé, armoire, matelas), les ferrailles (vélo, fonte et acier) et les déchets verts (feuilles mortes, branches, troncs d’arbustes) à la place Manzaraka de Bandrélé, de 8h à 14h.
Cependant, ceux qui ne peuvent amener leurs déchets ou encombrants ce jour-là ont la possibilité d’appeler, jusqu’au vendredi 6 janvier, à l’accueil de la mairie de Bandrélé au 02 69 62 19 81 afin de demander l’enlèvement de leurs débarras. Un numéro de téléphone sera exigé.
Un scootériste a perdu la vie dans un accident sur la route de Vahibé, ce lundi
Ce lundi 2 janvier, vers 16h50, un grave accident de la route s’est produit entre Vahibé et Miréréni. Dans une série de virages, une voiture a percuté un scooter qui était en train de faire demi-tour. Le conducteur du deux-roues, un jeune Comorien, a été mortellement touché.
Placé en garde à vue par les forces de l’ordre, celui qui était dans la voiture a finalement été libéré sans aucune charge retenue contre lui, sa responsabilité n’étant pas mise en cause dans cet accident.
Les négociations chez Electricité de Mayotte toujours bloquées

Le conflit perdure entre la direction d’Electricité de Mayotte et l’intersyndicale CGT-FO. Pour rappel, un accord a été signé par la première avec les autres syndicats de l’entreprise en portant à « 10% en moyenne les évolutions des rémunérations pour 2023 » et une prime pouvoir d’achat de 1.500 euros. De leur côté, CGT et FO ont quitté la table des négociations et demandent que cette dernière atteigne les 3.000 euros.
En grève depuis le 21 décembre, les deux syndicats avaient accepté de revenir à la table des négociations, au siège à Kawéni, ce mardi matin. Seulement voilà, « à partir de 8h10, les clients et salariés d’EDM étaient empêchés d’entrer et de sortir du site par un piquet de grève d’une vingtaine de grévistes », indique EDM, qui a dû suspendre les négociations.
« Nous présentons nos excuses à nos clients gênés pour venir à l’agence EDM et
les informons que notre accueil téléphonique reste fonctionnel ainsi que les
bornes de paiement », poursuit l’entreprise.