À partir de ce mercredi 18 janvier, a lieu la deuxième édition de « Premières dents, j’en prends soin avec la PMI » (Protection maternelle et infantile). Pour cela, l’Union Française pour la santé bucco-dentaire (l’UFSBD) en collaboration avec l’Agence régionale de santé (ARS) et le conseil départemental de Mayotte, souhaite poursuivre la sensibilisation des parents à l’hygiène bucco-dentaire des tout-petits.
Lors de la première édition de la campagne « Muswaki wa mwana zaza » (brosse à dent de bébé) en français, près de 95% de baby brosses ont été distribuées dans les PMI qui était concernées par l’opération, soit 10.000 brosses à dents à doigt. Grâce au succès de cette première action, pour l’année 2023, les PMI de Mramadoudou et de Kani-Kéli se sont ajoutées au dispositif. C’est donc une couverture totale du territoire, via les 17 PMI.
Les Mahorais peuvent donc se rendre dans l’une des PMI de l’île où un.e professionnel.le de santé les recevra, expliquera tout sur l’hygiène bucco-dentaire des enfants et remettra une première brosse à dents. Celle-ci se fixe sur le doigt du parent qui pourra alors procéder à un nettoyage tout en douceur de la bouche du bébé. Les conseils rapportés par le ou la spécialiste de santé aideront aussi à lutter ou éviter la « carie précoce de l’enfant » à votre bébé. Maladie sévère qui touche souvent les jeunes enfants de l’île, elle se forme sur les dents des enfants qui s’endorment avec un biberon contenant une boisson sucrée dans la bouche. Il est donc préconisé de nettoyer les dents du bébé dès l’apparition de ses premières dents de laits, deux fois par jour et au coucher. Et si les dents sont déjà abimées, vous devez consulter un expert au plus vite.
À partir de ce mercredi 18 janvier, a lieu la deuxième édition de « Premières dents, j’en prends soin avec la PMI » (Protection maternelle et infantile). Pour cela, l’Union Française pour la santé bucco-dentaire (l’UFSBD) en collaboration avec l’Agence régionale de santé (ARS) et le conseil départemental de Mayotte, souhaite poursuivre la sensibilisation des parents à l’hygiène bucco-dentaire des tout-petits.
Lors de la première édition de la campagne « Muswaki wa mwana zaza » (brosse à dent de bébé) en français, près de 95% de baby brosses ont été distribuées dans les PMI qui était concernées par l’opération, soit 10.000 brosses à dents à doigt. Grâce au succès de cette première action, pour l’année 2023, les PMI de Mramadoudou et de Kani-Kéli se sont ajoutées au dispositif. C’est donc une couverture totale du territoire, via les 17 PMI.
Les Mahorais peuvent donc se rendre dans l’une des PMI de l’île où un.e professionnel.le de santé les recevra, expliquera tout sur l’hygiène bucco-dentaire des enfants et remettra une première brosse à dents. Celle-ci se fixe sur le doigt du parent qui pourra alors procéder à un nettoyage tout en douceur de la bouche du bébé. Les conseils rapportés par le ou la spécialiste de santé aideront aussi à lutter ou éviter la « carie précoce de l’enfant » à votre bébé. Maladie sévère qui touche souvent les jeunes enfants de l’île, elle se forme sur les dents des enfants qui s’endorment avec un biberon contenant une boisson sucrée dans la bouche. Il est donc préconisé de nettoyer les dents du bébé dès l’apparition de ses premières dents de laits, deux fois par jour et au coucher. Et si les dents sont déjà abimées, vous devez consulter un expert au plus vite.
Auteur de six belles saisons à l’Étoile rouge de Belgrade et même naturalisé serbe, l’attaquant de poche El Fardou Ben Nabouhane change de championnat au cours de ce mercato. Le capitaine de l’équipe des Comores, originaire de Passamaïnty et formé au RC Barakani, a signé en première division chypriote. Un peu moins décisif cette saison (deux buts), il va tenter de se relancer dans une formation de l’Apoel Nicosie qui domine son championnat et joue souvent la Ligue des Champions. Il apportera à 33 ans toute son expérience et sa science du jeu, lui qui peut évoluer à tous les postes en attaque. En Serbie, il était très apprécié des supporteurs de l’Étoile rouge et laisse une jolie ardoise de 72 buts toutes compétitions confondues. Côté sélection, celui qui a choisi de jouer pour les Comores a sûrement l’envie de revivre une Coupe d’Afrique des nations aussi belle que 2022. Les Coelacanthes ont réussi à tenir tête au Cameroun en huitièmes de finale (2-1) sans gardien de métier (deux étaient atteints du Covid-19 et le troisième blessé), sans coach (Covid-19) et avec un joueur expulsé dès la sixième minute. Pour la prochaine édition prévue en janvier 2024, les Verts devront se défaire de la Côte-d’Ivoire (déjà qualifiée en tant qu’organisatrice), la Zambie et Lesotho. Seuls les deux premiers du groupe de qualification peuvent accéder à la compétition.
Le bilan provisoire de l’année 2022, dressé par l’observatoire départemental de la sécurité routière, fait état de seize morts sur les routes de Mayotte, soit 33% de plus que l’année précédente. La proportion de décès de cyclomotoristes est très supérieure à la moyenne nationale.
Moins d’accidents, moins de blessés, mais plus de morts… Le dernier baromètre publié en fin de semaine dernière par l’observatoire départemental de la sécurité routière (ODSR) permet de dresser un premier bilan de l’accidentalité pour l’année 2022 à Mayotte.
Ainsi, 192 accidents corporels ont été recensés sur les routes de l’île : 24 de moins qu’en 2021 (216), mais 18 de plus qu’en 2020 (174). Ils ont provoqué la mort de seize personnes – contre douze en 2021, et dix en 2020. Parmi ces usagers tués : cinq piétons, cinq conducteurs de deux-roues et six automobilistes.
Malgré cette hausse significative, que nous constations déjà état en octobre dernier, le nombre de décès recensés sur les routes mahoraises reste somme toute comparable aux données nationales. Avec un indicateur de mortalité par million d’habitants de 53,3, Mayotte se place à peine au-dessus du taux observé en France métropolitaine (45), et significativement en deçà des chiffres constatés dans le reste des territoires d’outre-mer (Guadeloupe – 143 ; Martinique – 78 ; Guyane – 120 ; La Réunion – 48 ; Polynésie française – 108 ; Nouvelle-Calédonie – 171)*.
Les cyclomotoristes sur-représentés
Les statistiques de l’observatoire départemental de la sécurité routière confirment toutefois la grande vulnérabilité des deux-roues sur les routes mahoraises. En 2022, quatre cyclomotoristes (conducteurs de deux-roues de petite cylindrée) sont décédés sur l’île. En 2021, ils étaient sept (soit 2,3 pour 100.000 habitants), contre 96 sur l’ensemble du territoire métropolitain (0,14 pour 100.000 habitants) : une sur-représentation de 1.548% !
Enfin, l’observatoire rapporte « qu’aucune classe d’âge n’est épargnée par les accidents mortels ». En 2022, les plus touchés sont les enfants âgés de « 13 ans et moins » (quatre décès) – à l’image du garçonnet décédé après avoir été percuté par une automobiliste le mois dernier à Labattoir. Viennent ensuite les « 25-34 ans » et les « 35-44 ans » (trois tués par catégorie), puis les « 18-24 ans », « 45-64 ans » et des « 65 ans et plus » (deux morts par classe)
* : moyenne 2019-2021, source Observatoire national interministériel de la sécurité routière
Estelle Youssouffa est devenue députée de la circonscription du nord de Mayotte en juin 2022.
Retrouvez l’intégralité du classement des 30 personnalités les plus influentes de Mayotte dans le Mayotte Hebdo n°1026, paru ce vendredi 13 janvier. Ce mercredi, vous pouvez lire l’interview et le portrait de la troisième du classement, la députée Estelle Youssouffa.
Mayotte Hebdo : Entre la campagne, l’élection et votre rentrée à l’Assemblée nationale, l’année 2022 a été pour le moins effervescente. Quels sont vos objectifs pour 2023 ?
Estelle Youssouffa : Obtenir des résultats pour Mayotte, après un début de mandat dense. Une année 2023 qui s’annonce aussi difficile diplomatiquement, puisque le président Azali prend la tête de l’Union africaine. Je m’attends donc à des répercussions négatives pour Mayotte. Donc combative et motivée, plus que jamais, pour 2023 et les années qui viennent, au service de la population.
M.H. : En parlant de la population, vous avez bien saisi la nécessité de prendre la lumière sur les réseaux sociaux, de communiquer pour mettre en avant votre travail…
E.Y. : Ce n’est pas prendre la lumière que de rendre compte. Je parle à la population mahoraise sur les réseaux sociaux et je vais dans les médias nationaux pour alerter sur la situation de Mayotte et augmenter la pression sur le gouvernement. Ce sont deux stratégies différentes.
M.H. : Quoi qu’il en soit, vous avez acquis en quelques mois une réelle cote de sympathie auprès des Mahorais. L’interprétez-vous comme une validation de votre travail lors de ces premiers mois ?
E.Y. : Je considère avoir un lien très fort avec la population, qui me touche beaucoup, qui est sincère et réciproque. C’est surtout une force énorme, politique mais d’abord affective, pour ce que je fais au quotidien. Dans la rue ou sur les réseaux, les gens viennent vers moi, de façon très respectueuse et affectueuse, ce qui me dépasse complètement, puisque je suis quelqu’un d’assez réservé. C’est très beau. Ça me motive, car le travail à Paris est solitaire, ingrat. L’affection mahoraise me permet de recharger les batteries émotionnelles.
La communication me permet d’expliquer sans contrainte de temps, les gens regardent en direct ou quand ça leur convient, rediffusent, commentent et nous envoient énormément de messages. Le dialogue est constant. Et c’est très utile pour ma mission, puisque cela me permet de rester au fait des problèmes de la population. Elle m’ancre au réel, et me rappelle régulièrement « On t’a mise là-haut », ce qui veut dire « On peut t’enlever ». C’est une pression saine et indispensable.
M.H. : Comme lors de votre intervention à l’Assemblée cette semaine, lorsque vous avez rappelé au gouvernement le prix d’un pack d’eau à Mayotte ?
E.Y. : Bien sûr, on m’envoie des messages concernant la vie chère. Je suis une Mahoraise comme les autres, j’ai ma kapok, je fais des stocks… Chaque fois que je remplis ma bassine, je pense au ministre Carenco. Ça me file des bouffées d’angoisse et d’énervement, je rêve de distribuer des kapoks d’or tellement je n’en peux plus de ces coupures d’eau ! Je trouve ça inadmissible.
M.H : La réforme des retraites arrive à l’Assemblée début février. Comment se positionneront Estelle Youssouffa et le groupe LIOT sur ce sujet ?
E.Y. : Aucune idée, car nous n’avons pas encore le texte. Personnellement, et compte tenu de la situation des retraites à Mayotte qui est absolument indigne car limitant les cotisations et envoyant l’excédent de ces dernières en métropole, je dois examiner le texte pour voir ce qui est prévu pour Mayotte. Si quelque chose est prévu. Sinon, je déposerai des amendements et, dépendamment de l’avis du gouvernement, je voterai ou pas. Compte tenu du rapport de force à l’Assemblée, où chaque voix va compter, la mienne sera pour le texte s’il y a des avancées pour nous. Le groupe LIOT est quand même assez défavorable à la réforme, sous réserve de ce que l’on verra, car il y a une marge entre ce qui est annoncé et ce qui est sur papier. Je suis devenu très Saint Thomas, je ne crois que ce que je vois. Il faudra aussi voir la mobilisation populaire à ce sujet.
M.H. : Cela va compter, pour vous ?
E.Y. : Oui. Pour le moment, il y a beaucoup de gesticulations mais personne ne peut dire ce que ça peut donner. Le climat dans l’Hexagone est assez inédit. On ne sait pas si les gens vont avoir ce courage alors qu’ils sont épuisés, ainsi que les moyens financiers. Une grève, ça coûte cher. Aller manifester, c’est du carburant, un billet de train… Les Français sont encore plus déprimés que d’habitude. Et on ne sait pas si ça les rendra apathiques, ou au contraire si ce sera la goutte d’eau qui fera déborder le vase.
La discussion sur les retraites est extrêmement technique, et je ne suis pas sûre que les gens se projettent alors que le prix du caddie est vraiment dingue, on ne parle que de ça. C’est une hausse continue depuis bientôt un an qui commence à vraiment faire mal. Avec la hausse des prix du carburant, ces deux éléments prennent la tête de la population, qui ne se penchera peut-être pas sur les retraites. Je pense que c’est aussi le calcul du gouvernement, même si les syndicats espèrent une coagulation.
Et il y a toujours l’hypothèse d’un énième 49.3. Si ça se confirme, on va encore faire de la figuration au Parlement, puisque nos amendements, même votés, ne sont pas retenus par le gouvernement. D’ici février, on devrait avoir plus de clarté sur ce qui se passera. Nous verrons aussi le 19 janvier [lors de grèves et manifestations prévues par les syndicats et certains partis politiques, NDLR] si le pays est paralysé. Je n’ai pas de problème à dire que l’on ne sait pas encore, on verra.
Du Collectif des citoyens aux sièges de l’Assemblée nationale
Elle est sans aucun doute la personnalité mahoraise la plus dynamique de 2022, ayant été omniprésente l’année passée. Portant auparavant les revendications du Collectif des citoyens de Mayotte, Estelle Youssouffa a réussi un coup de force autant qu’un changement de statut radical en devenant la députée de la première circonscription de l’île. Tout cela à la faveur d’un franc-parler qui plaît ou déplaît, qui fait réagir de toute façon.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la députée « poutou mgowa » n’a pas hésité à épicer les débats sur les bancs de l’Assemblée nationale, au sein du petit groupe centriste LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires). Quelle que soit sa tenue, elle est recouverte de son kichali noir et rouge aux fleurs d’ylang jaunes, car, quel que soit le sujet, Estelle Youssouffa est ici pour défendre les intérêts des Mahorais. L’ancienne journaliste n’a cure, en effet, de chasser sur les terres de la gauche – que ce soit au niveau des prestations sociales ou de la vie chère – ou de la droite plus ou moins extrême – notamment sur l’immigration comorienne et l’insécurité.
Qu’importe, cette hyperactivité rondement médiatisée plaît au peuple qui l’a élue, d’autant que la députée sait se servir des outils de communication numériques pour promouvoir ses actes. À l’image de son passage au siège des Nations Unies, à New York, pour dénoncer une fois de plus l’hypocrisie des dirigeants comoriens. Si la Mahoraise fait partie des députés les moins actifs et présents de l’hémicycle, elle a assurément remporté la bataille de l’image.
Les municipalités de Sada et Chirongui ont respectivement annoncé l’ouverture des inscriptions des enfants nés en 2020 pour la rentrée scolaire 2023/2024. A Sada, la fiche d’inscription est à retirer dans les locaux de la caisse des écoles, rue de la mairie, à côté de Douka Bé, de 7h00 à 12h00 et de 13h00 à 16h00, et à soumettre entre le 16 janvier et le 24 mars. A Chirongui, les inscriptions seront ouvertes du 23 janvier au 2 mars. Le service scolaire de la ville accueille du lundi au jeudi de 8h00 à 12h00 le matin, et de 13h30 à 16h30 l’après-midi.
La commune de Chiconi lance un appel à projets pour l’année 2023, visant à soutenir la vie associative sportive sur son territoire. Cette initiative vient en réponse à la situation inédite provoquée par la crise sanitaire qui a fortement perturbé le fonctionnement de nombreuses associations, renseigne le communiqué de la ville. Les associations et les clubs sportifs de Chiconi peuvent soumettre leur demande de subvention au plus tard le 17 février 2023 à midi, par mail à warda.halifa@villedechiconi.fr (copie à politique-ville@villedechiconi.fr). Les associations ayant reçu une subvention de la commune en 2022 devront également fournir un bilan détaillé de leurs actions financées.
La préfecture de Mayotte reconduit son Fonds de Développement Social (FDS) pour la 5ème année consécutive. Les projets éligibles incluent les opérations d’investissement, d’équipement et de fonctionnement pour les domaines tels que la parentalité, l’insertion, l’éducation, la prévention sanitaire, les dispositifs d’accueil de la petite enfance, l’offre culturelle et de loisirs, et les services à la personne. Peuvent bénéficier du FDS : les collectivités territoriales ou leurs groupements, les centres communaux d’action sociale (CCAS), les associations, les entreprises ou tous projets élaborés dans une démarche partenariale via la consitution de groupements (consortium). Les demandes sont à soumettre avant le 28 février 2023. Pour toute information complémentaire, contactez la direction de l’action sociale territorialisée et de l’inclusion du conseil départemental (mohamed.soundi@cg976.fr) ou la mission cohésion sociale de la préfecture (daniel.jaar@mayotte.gouv.fr).
Le festival de science-fiction Les Mycéliades lance sa première édition du 1er février au 15 février 2023. Plusieurs salles de cinéma et de médiathèques se réuniront autour d’une même mission intergalactique : faire vivre la science-fiction un peu partout en France. Parmi les participants, le pôle culturel de Chirongui est le seul territoire d’outre-mer à y prendre part. Le public est ainsi appelé à découvrir ou redécouvrir en projection le film d’animation Pixar « WALL-E », le chef-d’œuvre intemporel « La planète des singes » et l’incontournable « Le cinquième élément » de Luc Besson.
Sans oublier, les autres séances des films actuels : « Avatar : la voie de l’eau » en 3D, des séances de rattrapage de « Black Panther : Wakanda Forever » ou encore « Inséparables ». Et évidemment le cinéma vous propose le film émouvant d’Omar Sy : « Tirailleurs ». Vous pouvez retrouver les programmes ainsi que les animations médiathèques sur le site internet du pôle culturel de Chirongui, sur la page Facebook portant le même nom ou directement sur place.
En assemblée générale extraordinaire, vendredi dernier, les membres du conseil d’administration d’Air Austral ont validé l’entrée au capital de Run Air. Il s’agit là d’un groupe d’investisseurs privés avec à sa tête le groupe Deleflie. Connue à La Réunion, la famille Deleflie dirige Clinifutur, un ensemble de cliniques privées installées sur l’île Bourbon, mais également dans un avenir proche à Chirongui. En injectant trente millions d’euros, le nouveau groupe prend une plus grosse part que les 25 millions de la Sematra (qui regroupe la Région, le Département et la Chambre de commerce) et devient de fait majoritaire. Faisant face aux conséquences de la pandémie, il devrait entamer la restructuration de la compagnie aérienne avec une aide non négligeable de l’État français. En effet, celui-ci a été autorisé par la Commission européenne à mettre en place un plan estimé à 119,3 millions d’euros dans ce cadre.
Le gouvernement français a annoncé vouloir reporter l’âge de la retraite à 64 ans avec allongement accélérée de la durée de cotisation. Opposés à ce projet de réforme, les confédérations et syndicats nationaux sont appelés à manifester le 19 janvier. L’intersyndicale de Mayotte (CGT-Ma, UD-FO, FSU, SNUIPP, etc.) appelle elle aussi toutes et tous les travailleuses et travailleurs (public, privé, jeunes retraité) de l’île à se mobiliser pour exiger « l’application du code de la sécurité sociale, l’application du Smic de droit commun et en finir avec les discriminations ou encore le maintien de la bonification outre-mer ». Le rendez-vous aura lieu le jeudi 19 janvier, à la place République, à Mamoudzou, à 7h.
A peine réutilisé pour sa fonction première, le cinéma Alpa Joe va accueillir la cérémonie des vœux du conseil départemental, ce mardi 17 janvier 2023, à 13h30. Le président de la collectivité, Ben Issa Ousseni, y prononcera les vœux et rappellera les grandes orientations du mandat entamé il y a un an et demi maintenant.
La séance de réouverture du cinéma Alpa Joe de Mamoudzou, ce vendredi, en fin de matinée, avait rencontré un vif succès, les spectateurs ayant répondu présent pour le retour du 7e art dans le chef-lieu de Mayotte. Après cette première séance, le cinéma Alpa Joe a continué d’attirer les spectateurs tout au long du week-end.
Le film « Avatar 2 : la voie de l’eau » remplit les salles de cinéma en métropole et dans le monde et maintenant celle de Mamoudzou. Les cinq séances de ce film programmées ce samedi et dimanche ont connu un engouement prononcé de la part du public, avec un taux de remplissage de 100 % pour chacune d’entre elles. Le second film en diffusion, « Le Chat Potté 2 : la dernière quête » attire un peu moins les foules, avec 80 % de taux de remplissage en moyenne sur les séances du week-end.
Le manque de contrôleurs aériens handicape l’aéroport de Dzaoudzi. Un vol depuis La Réunion a notamment été annulé, ce samedi.
Entre le 13 et le 15 janvier, les passagers d’un vol Corsair, en provenance de La Réunion, ont vu leur vol annulé à deux reprises. En cause : les intempéries puis l’absence de contrôleur aérien. Des problématiques qui rendent l’aéroport de Mayotte vulnérable.
Le 20 décembre, déjà, un vol Air Austral en provenance de Paris était dérouté vers La Réunion, faute d’agent au sein de la tour de contrôle de Mayotte. Un événement qui perturbait tout le programme de vols de la compagnie. Ces vendredi 13 et samedi 14 janvier, ce sont les passagers d’un vol Corsair, en provenance de La Réunion, qui ont multiplié les déconvenues. « Vendredi, les intempéries nous ont empêchés d’atterrir à Mayotte. On a tourné pendant 30 à 40 minutes au-dessus de l’aéroport avant de faire demi-tour et de retourner à La Réunion », raconte Pascal Pilbout, ce dimanche après-midi, depuis l’aéroport de Saint-Denis. Cet habitant du Lot à la retraite avait prévu de passer un mois à Mayotte avec sa femme, pour rendre visite à une amie. Le couple, comme les autres passagers, ont été logés sur l’île « intense », avant d’être informés que leur vol partait le lendemain à 14h.
Mais samedi, un dysfonctionnement au sein de l’aéroport aurait retardé de deux heures le vol en direction de Mayotte. Après être montés à bord, les passagers ont été informés que l’avion ne décollerait pas, une annulation due à la fermeture de la tour de contrôle de Mayotte, prévue à 17 h ce jour-là. Les passagers ont, à nouveau, été hébergés dans un hôtel, avant de revenir pour la troisième fois dimanche 15 janvier, à l’aéroport de Saint-Denis. Cette fois, leur avion a pu les acheminer jusqu’à Mayotte, avec un retard d’un peu plus d’une heure.
Un manque de contrôleurs aériens
« L’incident de samedi est dû à une journée particulière, un seul contrôleur était en fonction ce jour-là », précise Sabine Delpierre, cheffe de service navigation aérienne dans l’océan Indien, basée à La Réunion. La tour de contrôle de l’aéroport de Mayotte souffre en effet d’un manque d’effectifs depuis quelques mois. « Nous avons eu une démission et les mois de décembre et janvier sont les plus chargés au niveau des programmes de vols », souligne la responsable du service navigation aérienne. Un contexte qui a nécessité un réaménagement du contrôle aérien. « Cela a nécessité plusieurs réajustements des horaires de vols », poursuit-elle.
Le service navigation aérienne de l’océan Indien rencontre en effet des difficultés de recrutement et n’est pas encore parvenu à remplacer la personne ayant démissionné. D’autant que la réglementation impose aux contrôleurs de respecter un temps de travail précis pour assurer la sécurité aérienne. Deux personnes supplémentaires auraient dû être recrutées en 2022. Et actuellement, seulement trois agents se relaient au sein de la tour de contrôle. « A certaines périodes, ils n’étaient que deux », assure Sabine Delpierre. « Alors qu’ils devraient être cinq. » Le manque d’attractivité du territoire serait la principale raison de ces difficultés. Deux nouveaux contrôleurs sont toutefois en phase de recrutement et devraient rejoindre le territoire au premier trimestre.
« Le problème numéro 1 reste la piste »
Mais selon Jules Perreau, directeur régional de la compagnie Corsair dans l’océan Indien, le manque de contrôleur aérien n’est pas la principale difficulté à Mayotte. « Il s’agit d’un aéroport qui demande beaucoup de flexibilité pour les compagnies. Notamment en raison de sa piste d’atterrissage, qui, en cas de fortes pluies, ne permet pas aux avions de se poser. » Ces difficultés, couplées au prix du carburant plus élevé qu’ailleurs sur le territoire pourraient même inciter certaines compagnies à réduire leur programme de vols en direction de l’île aux parfums. « Jusqu’à maintenant, nous acceptons ces problématiques », rassure le directeur régional de Corsair. « Mais plus il y a d’obstacles, plus les freins sont nombreux pour les compagnies. » La suppression de ligne et la réduction de la fréquence des vols ne peuvent donc pas être exclues. Selon le professionnel, « le sujet numéro 1 reste la piste d’atterrissage.Si elle faisait 500 mètres de plus nous n’aurions pas de difficulté pour atterrir lorsque la météo est mauvaise. »
Mohamed Bacar, ici aux côtés de François Braun, le ministre de la Santé, le 30 novembre 2022, à Combani.
A la tête du parti à Mayotte, Mohamed Bacar (les Républicains) se lance lui-même dans la course aux sénatoriales de septembre 2023. Le maire de Tsingoni sera secondé par Zaïdou Tavanday, l’ancien directeur de cabinet d’Ambdilwahedou Soumaïla.
Candidat malheureux aux élections départementales de 2021, Zaïdou Tavanday représentera les LR. Ici avec Zouhourya Mouayad Ben, la vice-présidente du conseil départemental.
Le parti Les Républicains a profité de son atelier de travail, ce dimanche matin, à la MJC Mroalé, pour faire le point sur 2023. Entre les vœux et le programme des activités de l’année, il était aussi question de se mettre en ordre de bataille avant les sénatoriales. Les élections ayant lieu en septembre, les deux candidats de la formation politique sont désormais connus. Il s’agit de Mohamed Bacar et Zaïdou Tavanday. Le premier est président départemental des LR. Il est surtout maire de Tsingoni depuis 2014 et vice-président de l’association des maires. Le deuxième est un proche du maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla. Il a été son directeur de campagne, puis son directeur de cabinet. A 51 ans et après avoir été brièvement directeur le cabinet de Ben Issa Ousseni au Département, il serait aujourd’hui de nouveau à la mairie de Mamoudzou. En 2021, le binôme qu’il formait avec Zakia Mambo a été battu de 71 voix par Elyassir Manroufou et Laïni Abdallah-Boina au deuxième tour des élections départementales, dans le canton de Mamoudzou-2.
Les Républicains en perte de vitesse
Les deux hommes auront la lourde tâche de représenter un parti qui a perdu de sa superbe, ces dernières années. En effet, seules Mamoudzou, M’Tsangamouji et Tsingoni sont des communes mahoraises aujourd’hui dirigées par des LR. Au conseil départemental, ils ne sont plus que quatre avec l’étiquette du parti (Ben Issa Ousseni, Zamimou Ahamadi, Zouhourya Mouayad Ben et Abdoul Kamardine), alors qu’ils étaient une douzaine au mandat précédent. Réélu député en juin 2022, Mansour Kamardine a notamment perdu son siège de conseiller départemental lors d’une élection partielle en septembre dernier. Des revers qui s’ajoutent aux ennuis judiciaires. Soutenu par Les Républicains à Chirongui (il avait même l’étiquette du parti lors de son élection), Andhounani Saïd a été déchu de son poste de maire. Mohamed Bacar lui-même fera face à la justice en mars pour la cession de terrains communaux à des membres de sa famille. Il sera jugé pour « favoritisme ».
Cette perte d’influence, voire de mandats, ne favorise pas les candidats de la formation politique. Car le mode de scrutin réservé aux grands électeurs (il y en avait 486 à Mayotte en 2017) empêche l’appui d’une base militante LR encore très forte à Mayotte. Et la concurrence de Renaissance (ex-La République en marche) ou du Mouvement pour le développement de Mayotte pourrait être très forte cette année. Par exemple, lors de la campagne présidentielle de 2022, sur les 17 que comptent le territoire, onze avaient soutenu Emmanuel Macron.
Le territoire n’a d’ailleurs plus de sénateur républicain depuis qu’Abdourahamane « Ladjo » Soilihi, ancien maire de Mamoudzou, n’a pu se faire réélire en 2017 avec 7,59% des voix.
Le nouvel établissement scolaire de Trévani sera conçu par l’agence Tand’M Architectes.
Dans le cadre du développement et de l’amélioration de ses écoles, la ville de Koungou avait annoncé en septembre dernier, consacrer à ces dernières, un investissement de 42 millions d’euros sur dix ans. Dans la continuité de cet engagement, une école primaire de 24 classes sera construite à Trévani. Pour la conception de ce projet d’un montant de onze millions d’euros, la ville a retenu l’agence Tand’M Architectes.
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Le groupe scolaire de quinze classes de Kangani sera conçu par Endemik Mayotte.
L’école de Kangani aura une grande cours intérieure arborée.
L’école primaire de 24 classes de Trévani verra le jour d’ici 2024.
Le nouvel établissement scolaire de Trévani sera conçu par l’agence Tand’M Architectes.
Une deuxième école primaire est prévue à Kangani. Cet établissement de quinze classes sera quant à lui, conçu par l’entreprise Endemik Mayotte. Ce projet représente un budget de huit millions d’euros. Enfin, une troisième école primaire verra le jour dans le village de Majicavo Koropa. Cette école aura une capacité de 24 classes et le montant de son opération est estimée à quatorze millions d’euros. Ces écoles au design moderne verront le jour l’année prochaine et permettront d’améliorer la qualité de vie des écoliers, mais aussi de mieux équiper les enseignants de Koungou.
Retrouvez l’intégralité du classement des 30 personnalités les plus influentes de Mayotte dans le Mayotte Hebdo n°1026, paru ce vendredi 13 janvier. Ce mardi, voici l’interview et le portrait du quatrième du classement, le patron d’IBS, Théophane « Guito » Narayanin.
Théophane Narayanin : C’était une année difficile, durant laquelle on a galéré, entre les prix qui ont flambé, les retards de bateaux, le déficit de personnel car les gens ne veulent plus venir à Mayotte… On est dans une souffrance sociale que je n’ai jamais vécue, que ce soit à Madagascar, Maurice, La Réunion ou Paris.
M.H. : Vous déclarez vouloir agir contre la vie chère. Quels sont objectifs pour cette nouvelle année ?
T.N. : Il faut savoir qu’au niveau de l’État, même si on est moins chers, ils préfèrent les majors. Que ce soit pour le Lycée des métiers de Longoni, qui va revenir en appel d’offres, mais dont le marché avait été cédé à Colas, ou pour la Technopole de la CCI, qu’ils ont donné à Colas, ou pour le Caribus, qu’ils ont donné à Vinci. Donc nous ne sommes là que pour ramasser des miettes. Mais ce n’est pas grave, on se bat contre ça. Les multinationales sont en train de planter toutes les entreprises locales, de les reléguer à de la sous-traitance. La justice est responsable de cette situation, et les politiques sont aveugles, ne le voient pas venir, alors que je le ressens tellement bien, puisque c’est ma deuxième vie. On a vécu ça à La Réunion et on est en plein dedans sur Mayotte.
M.H. : Et s’il n’y a pas d’entreprises locales assez compétentes pour s’acquitter de ces marchés ?
T.N. : C’est le cas, parce qu’il n’y a pas de formation, parce qu’on n’arrive pas à embaucher… Si les Français ne veulent pas venir à Mayotte, laissez-nous faire entrer des étrangers ! C’est aussi simple que ça ! Comment un pays comme Maurice a pu réussir, alors que c’est aussi une île qui n’a pas assez de formation ? Ils ont fait entrer des Sud-Africains, des Anglais, et aujourd’hui ils sont au top ! Le niveau des entreprises locales est faible, bien sûr, mais qu’a fait l’Éducation nationale ? Où sont les centres de FPA [Formation professionnelle des adultes, NDLR], où sont les formations qualifiantes dans le domaine du BTP ? Zéro ! Et on se plaint que les artisans soient nuls. Bien sûr, mais on ne fait rien pour eux, on n’apporte pas les solutions !
M.H. : Vous jouez du côté « grande gueule » qui plaît aux gens. Ce profil est-il compatible avec un poste politique ?
T.N. : Je sais qu’on est adorés de la population, à un point tel que je suis harcelé en ce moment pour venir aux sénatoriales. Je n’ai pas dit mon dernier mot, parce qu’avec la députée qui va aux Nations Unies, qui veut vendre des Comoriens aux Marocains… Moi je ne fais pas dans le virtuel, et les gens ont bien compris qu’ils ont loupé une première chance. Si aujourd’hui, les grands électeurs viennent me voir, c’est qu’il y a une raison. Je suis une grande gueule mais surtout un faiseur : aujourd’hui on dit qu’on monte une compagnie régionale de bateaux, donc nous lançons le dossier, et on transportera des agrégats, du ciment, des containers, et on va faire tourner des popotes dans tout l’océan Indien. On sait de quoi en parle.
M.H. : Les élections sénatoriales se tiennent cette année. Êtes-vous candidat ?
T.N. : On réfléchit.
Une année riche en élections
Redoutable homme d’affaires, Théophane Narayanin a fait son irruption sur la scène politique mahoraise l’année passée, en se présentant aux élections législatives dans la circonscription nord de Mayotte, et parvenant même à se hisser au second tour parmi une dizaine de candidats. Son cheval de bataille ? La lutte contre la vie chère sur l’île, que le natif de Sainte-Suzanne, à La Réunion, a rejoint dans les années 1980 par opportunisme entrepreneurial. Depuis, « Guito » est tombé amoureux de l’île au lagon, qu’il s’acharne à développer de sa manière, en répondant à tous les appels d’offres et en continuant de monter bâtiments et affaires.
Du BTP à la politique, il n’y avait alors qu’un pas. Fort de son expérience sur l’île Bourbon, où il compte une quinzaine d’entreprises, il souhaite la formation des artisans locaux via l’expertise d’étrangers pour éviter que les grands groupes ne raflent la mise à chaque fois (voir entretien). S’il n’est évidemment pas désintéressé d’un point de vue personnel, ce combat pousse Théophane Narayanin à toujours se dépasser, cet ancien militaire étant déjà d’un naturel jusqu’au-boutiste.
Employant quelque 300 personnes chez Ingénierie béton système (IBS), le Réunionnais a su développer ses relations dans tous les secteurs de la vie quotidienne mahoraise, et notamment dans le nord de l’île, où il se présentait l’année dernière. Mais le « patron IBS », qui n’hésite pas à se montrer sur les panneaux publicitaires, a encore la défaite amère et n’en a pas fini. Au point de viser les prochaines sénatoriales ?
La loche géante est une variété de mérou présent dans les eaux mahoraises, cette espèce est sous la protection du parc naturel marin de Mayotte car sa population est en déclin. La loche géante joue un rôle important dans la régulation des écosystèmes, il est donc interdit d’en pêcher, d’en transporter, d’en acheter ou d’en vendre à Mayotte. Le manquement à cette réglementation est susceptible d’être puni d’une amende de 22.500 euros. Étant un grand poisson prédateur, il se nourrit de poissons, de crustacés ou encore de tortues juvéniles. Elle peut donc accumuler des toxines responsables de la ciguatera (ou gratte) dans sa chair, ce qui peut être dangereux pour ses consommateurs. Pour reconnaître l’espèce, il faut se fier à ses tâches, celles du juvéniles sont jaunes et noires et elles deviennent marbrées de marron avec l’âge. Si vous pêchez le spécimen par erreur, il est conseillé de le remettre à l’eau s’il est vivant et d’ensuite prévenir le Parc naturel marin. Vous devez aussi prévenir le parc si le poisson que vous avez péché est mort, et même dans cette situation, il est interdit à la vente et la consommation.
Début décembre 2022, l’association Nayma a ouvert son centre d’accompagnement scolaire et social Narissomé Ouvoimoja (« Apprendre à évoluer ensemble ») dans les quartiers QPV (quartiers prioritaires de la politique de la ville) de Miréréni et Combani où évolue un grand nombre d’enfants et de jeunes non scolarisés. Il a pour objectif de favoriser la réussite éducative, de prévenir le désoeuvrement (pouvant mener à de la délinquance juvénile) et de remobiliser des jeunes de 6 à 15 ans dans la vie de leur quartier. Cette zone rencontrant une pénurie de structures éducatives, l’association NAYMA entend ainsi participer au renforcement de l’offre éducative dans le secteur, en collaboration avec le tissu associatif et institutionnel déjà présent sur place. Dans cette optique, l’équipe du centre s’investit chaque jour afin que les jeunes souhaitant retourner sur les bancs de l’école puissent acquérir les savoirs fondamentaux grâce à un accompagnement éducatif et social. Ils pourront y apprendre à écrire, lire, faire des mathématiques, pratiquer le français, etc. afin de se remettre à niveau en vue d’une inscription à l’école. Un conseiller en économie sociale et familiale accompagnera les parents dans ces démarches et proposera une cellule d’écoute pour l’aide à la parentalité. Les enseignements seront basés sur des pédagogies actives et sur les méthodes d’éducation populaire afin de proposer des modalités de formation plus souples que dans les écoles habituelles, pour des enfants pouvant avoir des difficultés à entrer dans un cadre d’apprentissage classique. Pour les jeunes plus éloignés du système éducatif ou ne souhaitant pas y retourner, le centre proposera également des activités de prévention spécialisée avec un médiateur social issu de ces quartiers. Ils seront aussi invités à participer à des temps d’échange, de débat et d’expérimentation. Ce nouveau dispositif s’adresse habiter aux habitants de Miréréni ou Combani, âgés entre 6 et 15 ans, et non-scolarisés. Pour plus d’information pour l’inscription (sous réserve des places disponibles) : louis.mc@nayma.yt
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Vous souhaitez aider ? Le centre Narissomé Ouvoimoja a lancé un appel aux dons : fournitures scolaires, livres et jeux éducatifs, mobilier (bibliothèque, poufs)… Venez déposer vos dons dans leurs différents locaux (Chirongui, Dembéni, Tsingoni et Petite-Terre)/
L’annonce faite par le gouvernement français de reculer l’âge de départ à la retraite de départ à 64 ou 65 ans déclenche un mouvement de grève. Une première journée de mobilisation est prévue le jeudi 19 janvier. La CGT Educ’action Mayotte s’associe au mouvement. Elle indique que « notre système de retraite n’est pas en péril. Selon le dernier rapport du COR, le prétendu déficit est très faible comparé au budget des retraites et peut se combler très facilement. En revanche, les pistes avancées détérioreraient un système déjà défavorable aux salarié·es et retraité·es ». Elle pointe aussi un renforcement des inégalités de retraites entre hommes et femmes. Enfin, elle rappelle que le système de retraites mahorais souffre toujours du manque d’alignement des droits avec la métropole. « Ici, la retraite est en moyenne entre 600 et 700 euros pour un assuré ayant une durée d’assurance complète. Si vous êtes née à partir de 1961, vous aurez une retraite à taux plein à 67 ans. Dans un contexte où les populations âgées montrent un état de santé dégradé : 47 % des plus de 65 ans estiment leur état mauvais ou très mauvais, et présentent par ailleurs un taux de dépendance très élevé. Une espérance de vie est de 75 ans, inférieure de huit ans à celle de l’Hexagone (Commission des affaires sociales du Sénat). »
« La CGT Educ’action Mayotte appelle à préparer la mobilisation la plus large, déterminée et unitaire, inscrite dans la durée par la grève et les manifestations, pour empêcher ce gouvernement au service des intérêts du capital d’arriver à ses fins. Elle travaillera en ce sens avec toutes les organisations syndicales disponibles pour cela », prévient le syndicat.