Il l’avait laissé entendre lors d’une interview réalisée en plein conflit social chez Électricité de Mayotte, Salim Nahouda a confirmé à nos confrères de Mayotte La 1ère qu’il sera candidat aux sénatoriales de septembre. « Oui je l’ai pensé… Si j’ai des soutiens, je m’engagerais sérieusement », a-t-il déclaré, ce vendredi matin.
Météo-France a placé Mayotte en vigilance orange « Vagues submersions marines », ce dimanche. « Le flux de mousson (Kashi-kazi) est fort sur la région, il génère une mer agitée à forte avec des vagues entre m et 2m50 sur l’Ouest et le Nord de l’île. Une élévation du niveau d’eau peut être observée dans le lagon, particulièrement lors de la marée haute de 5h10 », indiquent les météorologues
Les maisons et tout littoral de l’Ouest et du Nord-Ouest de Mayotte sont directement concernés. Cela peut se traduire par exemple par des inondations marines et de l’érosion côtière dans les zones exposées. La préfecture préconise de « circuler avec précaution en bord de mer, limiter la vitesse sur les routes exposées à la houle, de pas prendre la mer, de ne pas se baigner, de ne pas s’approcher du bord de l’eau, de surveiller attentivement les enfants et de mettre ses biens à l’abri pour ceux habitant en bord de mer ».
En percutant une voiture, deux hommes sur un scooter ont été blessés, ce samedi, à Labattoir. Les deux hommes ont été emmenés à l’hôpital, l’un d’eux a une jambe cassée.
Un jeune homme de 32 ans est décédé, vendredi matin, au niveau de la plage de N’Gouja. Celui-ci s’est noyé. Si les circonstances ne sont pas connues, la gendarmerie est en charge de l’enquête.
Après l’incendie de plusieurs véhicules à Passamaïnty, dans la nuit du 18 au 19 janvier, le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla, « appelle à la mobilisation de l’ensemble de la population et des élus du territoire. Ce lundi, à 7h30, un rassemblement est prévu devant la permanence de Mansour Karmardine, député de la seconde circonscription de Mayotte. Celle-ci a été dégradé par le feu dégagé par l’une des voitures. L’acte a eu lieu alors que le décasage de Doujani 3, un quartier informel où vivaient presque 500 personnes, était en cours.
« Ce nouvel acte de barbarie, dirigé à l’encontre de la population de Mayotte et des symboles de la République, ne sera pas laissé sans suite », promet la municipalité. Ce lundi, après l’accueil à 7h30, une minute de silence et des prises de parole sont prévues à 8h.
Jeudi soir, Olivier Brahic a présenté les projets pour l’année à venir de l’Agence régionale de santé.
Dans le secteur médico-social, d’autant plus à Mayotte, les attentes sont grandes et les défis sont nombreux. L’offre de soins proposée dans 101e département « est très largement en dessous des attentes et des besoins de la population et ce territoire souffre d’une inégalité territoriale criante », constate Olivier Brahic, directeur général de l’agence régionale de santé de Mayotte. Lors de la cérémonie des vœux, ce jeudi soir, le directeur a évoqué les nombreux défis et projets qui attendent l’institution pour l’année à venir.
Professionnels de santé et élus étaient réunis ce jeudi soir pour l’annonce des projets de 2023 de l’ARS.
Pour cette nouvelle année, la feuille de route de l’Agence régionale de santé (ARS) portera, entre autres, sur le développement d’un système de santé, avec notamment la création de « dispositifs innovants et uniques au niveau national », prévient le directeur, Olivier Brahic. A cela peut s’ajouter des filières de soins, qui « doivent pouvoir être propulsés au niveau de l’excellence et devoir rapidement engager un virage universitaire », continue-t-il. Selon lui, un « choc d’attractivité » serait le bienvenu et permettrait un développement drastique de l’offre de soins, tant hospitalière que libérale.
Un premier plan régional de santé
Dès le premier semestre 2023, le territoire de Mayotte disposera de son premier projet régional de santé. Ce document « sera le fil conducteur de la politique de santé dans les cinq années à venir », affirme Olivier Brahic. La mise en œuvre de ce plan doit permettre de proposer une offre de soins le mieux adaptée à la population mahoraise. A Mayotte, 45 % de la population a renoncé à des soins médicaux, « ce n’est pas acceptable », lance le directeur. Densifier le nombre de professionnels de santé, mailler le territoire d’un dispositif de premier recours ou encore diversifier les spécificités, telles sont les trois priorités portées par l’agence.
En parallèle à la création du plan, l’ARS souhaite mettre en place cinq bassins de santé à Mayotte. Concrètement, dans chaque bassin, « il s’agira de définir un panier de santé prioritaire pour la population, […] cette offre de proximité doit permettre d’améliorer sensiblement la santé des Mahorais », explique le directeur général.
Développement du médico-social
Différents enjeux majeurs animeront l’année, dont ceux du secteur médico-social. Avec comme objectif le développement de cette filière sur le territoire, une démarche a été lancé auprès du ministère de l’Autonomie, en collaboration avec les autres agences régionales de santé de l’outre-mer, pour disposer de l’ouverture de nouvelles places dans les structures médico-sociales.
La mise en place de ces dispositifs « doit s’accompagner d’une professionnalisation des structures de prises en charge », concède Olivier Brahic. En parallèle, d’autres structures à destination des personnes âgées doivent également être pensées et créées. « Un premier Ehpad doit naître à Mayotte », lance-t-il également. D’autres projets structurants sont d’ores et déjà prévus, à l’instar du second site hospitalier à Combani, dont les travaux doivent commencer en 2025.
Charifati Soumaïla, auteure du livre « La voix des jasmins - chemins de femmes », est intervenue auprès des élèves du lycée de Dembéni pour les aider à rédiger des lettres en hommage aux femmes qui suscitent leur admiration.
La terminale science et technologies de la santé et du social, au lycée situé à Tsararano participe à un projet éducatif d’action culturel intitulé « Femme illustre, tu m’inspires ». Après avoir rédigé des lettres en hommage aux femmes qui suscitent leur admiration, les 28 élèves ont reçu quelques-unes des personnalités féminines mahoraises au sein de leur lycée, ce vendredi.
Ce vendredi 20 janvier, Roukia Lihadji, l’ancienne maire de Chirongui, racontait son parcours aux élèves du lycée de Dembéni, aux côtés de onze autres femmes mahoraises.
« A 19 ans, j’ai voulu retourner à l’école. A ce moment-là, je vivais à Marseille, j’étais mariée et j’avais un enfant. Après avoir fait dix collèges pour réintégrer une classe de quatrième, je suis arrivée devant le directeur d’un établissement, déterminée. Il a hésité pendant de longues minutes, puis il m’a demandé de revenir le lundi suivant. » Un soulagement pour Roukia Lahadji, qui avait quitté l’école lorsqu’elle est tombée enceinte. Ce vendredi 20 janvier, l’ancienne maire de Chirongui, racontait son parcours aux élèves du lycée de Dembéni. A ses côtés, onze autres personnalités féminines mahoraises étaient présentes. Parmi elles : Martine Eutrope, médecin et présidente de l’association Ensemble pour votre santé, Jacqueline Guez, gérante de l’entreprise Clap Productions, Aminat Hariti, vice-présidente du syndicat des Eaux de Mayotte et suppléante du sénateur Thani Mohamed Soilihi, ou encore la chanteuse Amy Boura.
« Des modèles positifs d’identification »
Ces femmes étaient invitées dans le cadre du projet « Femme illustre, tu m’inspires », porté par deux professeurs et une écrivaine pour les élèves de la terminale science et technologies de la santé et du social. « L’objectif est de leur présenter des modèles positifs d’identification. De leur montrer qu’avec de la volonté, on peut faire beaucoup de choses », estime Brigitte Populus, professeur principale de la classe, spécialisée en sciences médico-sociales. D’autant que, dans cette filière, seulement cinq élèves sur 28 sont des garçons. Et, alors qu’elles sont en majorité, « les filles ont tendance à s’autocensurer, soit par manque de confiance en elles ou faute de stimulation familiale suffisante », assure la professeure.
Pour favoriser leur émancipation, Brigitte Populus leur a d’abord demandé d’effectuer des recherches sur les femmes – mahoraises ou non – qui suscitent leur admiration. Puis les élèves ont rédigé des lettres en hommage à ces personnalités. Charifati Soumaïla, auteure du livre « La voix des jasmins – chemins de femmes », qui raconte le parcours semé d’embuches de plusieurs figures mahoraises, est intervenue auprès d’eux pour les aider à rédiger leurs textes. « L’une des élèves, qui écrivait une lettre en hommage à Zéna M’Déré, a notamment confié qu’elle s’était rendu compte qu’une femme mahoraise pouvait accomplir de grandes choses », se réjouit Charifati Soumaïla.
Affiner leur projet d’orientation
La troisième étape de ce projet, avec la rencontre de ces femmes « illustres », a également permis à des lycéennes d’affiner leur projet d’orientation. « L’une d’elle m’a confié, après avoir écouté les discours des intervenantes, qu’elle souhaitait s’orienter dans le social pour défendre les droits des femmes et l’égalité », poursuit l’écrivaine. A l’occasion de cette matinée, plusieurs élèves ont également lu leur texte aux femmes présentes. « L’idée de ce projet est aussi de préparer les élèves à l’épreuve orale qu’ils auront lorsqu’ils passeront le bac », indique la professeure principale. Avant cela, la classe de terminale a rendez-vous à la préfecture le 8 mars, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, pour rencontrer à nouveau certaines des personnalités à qui ils ont adressé leurs lettres. Et discuter de manière plus intime avec elles.
L'inauguration de la première déchetterie mobile du grand nord a lieu ce samedi matin à Acoua.
La première déchetterie mobile, portée par la communauté d’agglomération du Grand nord de Mayotte (CAGNM), a été inaugurée, ce samedi matin, à Acoua par Hanaffi Marib, maire de Acoua et vice-président de la communauté d’agglomération en charge de l’environnement, aux côtés d’Abdoul Kamardine, conseiller départemental, et Selemani Hamissi, vice-président du Sidevam. L’événement a permis de célébrer la mise en place de ce très attendu dispositif, mais aussi le lancement des activités mises en place pour la protection de l’environnement de l’intercommunalité.
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Le ramassage des déchets a eu lieu durant toute la matinée.
Toute la matinée, les usagers ont pu amener leurs différents déchets à la déchetterie mobile.
Encombrants, ferraille ou encore déchet électroniques sont triés par benne.
Quatre bennes du Sidevam seront mises à disposition des habitants du grand nord, tous les troisièmes samedis du mois.
Tous les troisièmes samedis du mois, avec un roulement établi au préalable, les usagers pourront y déposer les encombrants, la ferraille, les déchets électronique et les déchets verts. A moyen terme, seront également collectés les déchets du bâtiment. Cet équipement est l’un des projets réalisés dans le cadre de l’amélioration de la gestion des déchets et de la salubrité publique, qui sont des enjeux prioritaires du contrat de relance et de transition écologique de la communauté d’agglomération. Au cours de l’année, d’autres projets verront le jour comme l’installation de filets à déchets, de corbeilles de rues et le reboisement des rivières.
La protection de l’environnement concerne tous les habitants, petits et grands. En plus de mettre en péril les plages, rivières et mangroves, les dépôts sauvages impactent inévitablement les ressources de pêche et d’agriculture. Ce sont 23 % des déchets produits qui pourraient être recyclés et 31 % compostés.
L’organisateur de la rencontre qui a eu lieu à Anjouan a expliqué aux autorités que l’objectif était de récolter un peu d’argent pour financer l’équipe féminine de Mirontsy. Mais ces explications n’ont pas suffi pour éteindre la controverse. Désignée comme celle qui a parrainé ce projet vu comme contraire aux mœurs, l’ambassade de France nie toute implication et accuse les réseaux pro-russes d’alimenter une campagne diffamatoire.
Alors que l’opinion commençait déjà à passer à autre chose, malgré le débat qu’elle avait suscité, l’histoire du match de football opposant des femmes et une sélection d’homosexuels refait à nouveau surface. La cause ? La publication par le ministère comorien des Affaires étrangères et de la coopération internationale d’un communiqué, ce 19 janvier, pour prendre la défense de l’ambassadeur de France aux Comores, Sylvain Riquier. Le diplomate est accusé dans une pétition lancée en ligne depuis mardi dernier, d’avoir encouragé et financé l’organisation de cette rencontre où l’une des équipes était composée d’homosexuels. Les auteurs de la pétition [ce jeudi, elle n’avait récolté que trente signatures] publiée par une page dénommée « Gouvernement de transition en exil des Comores », appelle au départ de l’ambassadeur. « Il est inconcevable que la France, ancienne puissance coloniale et qui contrôle une partie de notre territoire revienne imposer ses lois et ses règles chez nous en violation de notre intégrité territoriale et la spécificité de nos mœurs et religion », dénoncent-ils. Des accusations gratuites et mensongères condamnées par le gouvernement comorien. « Attachées au respect dû aux diplomate en général, et ceux accrédités en Union des Comores en particulier, les autorités comoriennes ne ménageront aucun effort pour préserver l’honneur et la sécurité des chancelleries et des personnels diplomatiques sur le territoire comorien », lit-on dans le communiqué, du ministère comorien des Affaires étrangères, mis en ligne jeudi.
Réseaux pro-russes
L’ambassade de France a également sorti un communiqué en deux langues (français et shikomori), quelques heures après celui de la diplomatie comorienne qui a promis d’ouvrir une enquête judiciaire pour identifier les auteurs de la pétition. « Des contenus accusatoires et haineux ont été diffusés récemment sur les réseaux sociaux. L’ambassade n’a pas organisé ou financé le match dont elle a appris l’existence par la presse », a démenti, la chancellerie pointant du doigt une puissance étrangère, notamment les réseaux hostiles pro-russes, qui seraient derrière ces procédés. Cette polémique est née après la publication d’une photo montrant des jeunes hommes présentés par les internautes comme des travestis prenant part à un match, à Mirontsy, une ville d’Anjouan, le 11 janvier 2023. Très vite, la toile s’est emparée du sujet, accusant les organisateurs d’inciter la population aux dépravations. Une réunion d’urgence a même été convoquée à la mairie de la ville, en présence du ministre comorien des Sports, Djaanfar Salim Allaoui, le vendredi 14 janvier. Étaient présents également le maire ainsi que les habitants de la localité. Le manageur de club, qui a planifié la rencontre, a expliqué avoir agi de la sorte dans l’unique but de récolter des fonds au profit de son équipe, le FC Mirontsy, confrontée selon lui à des problèmes de matériels.
Des excuses demandées par les religieux
Des témoignages confirment que le match avait mobilisé de nombreux spectateurs. Après avoir reconnu ses torts, le club, par la voix de son secrétaire général, a présenté ses excuses. « Nous avons parfaitement conscience d’avoir mal agi et vous m’envoyez sincèrement désolés. Nous sommes déterminés à prouver que nous sommes responsables et nous pourrons vous assurez que ce genre d’incident ne se reproduira plus », a écrit Moussa Mohamed, du Femme club de Mirontsy. Le ministère de la Jeunesse et des Sports s’est réservé de prendre de sanctions à l’encontre de l’équipe féminine. Mais cela n’a pas empêché les religieux de réagir. Dans une déclaration écrite, datée du 17 janvier, les prédicateurs et prêcheurs comoriens ont fait part de leur indignation. « Nous condamnons cet acte odieux, qui est considéré comme un défi flagrant à la religion islamique authentique et un reflet aux principes d’autrui dans la propagation des abominations et des vices dans une société islamique telle que la nôtre. Les prédicateurs et prêcheurs comoriens demandent aux notables et chefs des villes aux citoyens épris de paix de la nécessité de coopérer, dans la lutte contre les pratiques déviantes dans la société comorienne », ont-ils ajouté.
A majorité musulmane, la société de l’archipel, très conservatrice pratiquant un islam sunnite de rite chaféite, se montre toujours prompte à réagir dès lors qu’un acte jugé contraire aux mœurs fait son apparition, surtout si ça concerne l’homosexualité.
Ce lundi matin, ils ont donc fait un appel à la mobilisation devant le local à la devanture calcinée. Des élus départementaux, Abdoul Kamardine, Zamimou Ahamadi et Zouhourya Mouayad Ben, étaient présents, comme les conseillers municipaux de Mamoudzou et le maire de Sada, Houssamoudine Abdallah.
Le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla, a tenu un discours très offensif à l’attention des « associations droits-de-l’hommistes », les tenant responsables de la création des bidonvilles sur le territoire. « Elles disent être les défenseurs de la dignité humaine. Quelle dignité il y a quand vous demandez à des hommes, des femmes et des enfants de vivre dans des bidonvilles dans des conditions d’insécurité et d’indignité ? », martèle-t-il avant de répéter à plusieurs reprises : « Vous êtes les ennemis du territoire ». « Vous êtes les ennemis du territoire de Mayotte car vous voulez voir notre île, nos villages, nos quartiers entourés de bidonvilles et ainsi vous permettre de prospérer dans la misère des autres », argue le maire, oubliant un peu vite qu’un élu de sa majorité venait justement d’être condamné pour avoir créé un bidonville sur un terrain qu’il occupait illégalement.
Entre 500 et 600 personnes étaient présentes, selon les estimations des forces de l’ordre présentes pour encadrer la manifestation.
Au moins 500 personnes se sont réunies à Mamoudzou ce jeudi matin, pour prendre part à la mobilisation contre le projet de réforme des retraites du gouvernement français. Le cortège a défilé dans les rues du chef-lieu, jusqu’à la préfecture, où les représentants de l’intersyndicale ont remis en mains propres leurs revendications.
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Les grévistes se sont rejoints en début de matinée sur le parvis du comité du tourisme.
Le cortège s’est arrêté un moment devant le centre hospitalier de Mayotte (CHM), avant de se diriger vers la préfecture.
Balahachi Ousseni, secrétaire général de la CFDT Mayotte, a pris la parole avant de déposer, aux côtés des autres représentants syndicaux, leurs revendications à la préfecture.
Présents dans le cadre des Assises du logement, organisé en début de semaine prochaine à Chirongui, plusieurs représentants de la CFDT ultramarins (Martinique, Nouvelle-Calédonie, Saint-Pierre-et-Miquelon) ont grossi les rangs des manifestants. Aux côtés de Balachi Ousseni, Éric Picot, secrétaire général de la CFDT Martinique.
« Arrêtons cette mentalité de fatalité, tafadhali* !! ». Debout dans la benne d’un pick-up recouvert de drapeaux de divers syndicats, micro en main, Anli Rigotard, responsable organisation de la CFDT Santé-sociaux Mayotte, harangue la foule attroupée sur le parvis du comité de tourisme ce jeudi matin. Il exhorte les plus jeunes à la mobilisation : « ce pourquoi nous nous battons aujourd’hui, des gens bienveillants se sont battus pour auparavant ! Ce n’est plus aux vieux de se mobiliser pour nous ! » Devant lui, 500 à 600 personnes – selon les estimations des forces de l’ordre présentes sur place – ont répondu à l’appel à la grève de l’intersyndicale de Mayotte pour protester contre le projet de réforme Macron-Borne, et son report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans.
« Pas une année, pas un mois, pas un jour de plus travaillé pour les salariés ! », scande Laurence Pollozec, secrétaire académique de l’AI-UNSA, syndicat dont la présence – habituellement rare en manifestation – traduit la forte mobilisation du jour. Tous* ont en effet répondu à l’appel de l’intersyndicale : une unité inédite depuis plusieurs années. « Sur le reste on peut négocier, mais 64 ans, c’est non ! », proclame la gréviste au nom de son syndicat.
« Le combat que je mène, il est pour les jeunes ! »
64 ans, c’est justement l’âge de Jean Berthier, présent ce matin. Déjà retraité et enseignant contractuel, il n’est pas directement concerné par la potentielle réforme. « Le combat que je mène, à titre personnel, il est pour les jeunes ! ». Au lycée d’enseignement adapté l’Espérance de Kawéni, Jean enseigne les matières professionnelles du CAP Accompagnant éducatif petite enfance ; il forme les futures Atsem et assistantes maternelles. « Ce sont des métiers qui sont physiquement engageants, et on peut se demander dans quel état elles vont finir ! Les troubles musculo-squelettiques, les maladies, la surcharge mentale… les métiers du service à la personne sont usants. Travailler jusqu’à 64 ans dans ce cas, c’est juste trop pénible… »
Ali Madi Saindou, trésorier adjoint de la CGT Pénitentiaire Mayotte, abonde : « Cette réforme est inadaptée ! Imaginez travailler jusqu’à 64 ans en milieu carcéral, avec des prisonniers à surveiller ! Au travail, on en rigole, on se dit qu’on a plus qu’à préparer nos déambulateurs et nos défibrillateurs ! », ironise-t-il. Il soutient que les agressions au travail et le stress sont autant de facteurs qui réduisent l’espérance de vie des matons. « C’est rare qu’on dépasse les 70 ans ! », déplore-t-il. Une étude de la mortalité des agents pénitentiaires, réalisée entre 1990 et 2008 par l’Institut de veille sanitaire sur plus de 40.000 agents ne démontrait pas de sur-mortalité, mais rapportait en revanche le « taux de suicide le plus élevé de la fonction publique ».
La question de l’espérance de vie est toutefois pertinente sur notre territoire. L’Agence régionale de santé (ARS) rapporte ainsi une espérance de vie inférieure à la moyenne nationale de près de sept ans pour les hommes (72,5 ans à Mayotte contre 79,3 ans en Métropole) et de onze ans et demi pour les femmes (73,9 ans à Mayotte, contre 85,5 ans en Métropole). Mathématiquement, la retraite des Mahorais dure donc moins longtemps !
« On passe les mêmes concours, on fait le même boulot ! »
Vers 10 heures, après quelques prises de paroles de représentants syndicaux, le cortège se met en branle. Les grévistes, drapeaux en main, traversent la zone des taxis à proximité de la barge, bloquent un moment le rond-point Passot, et remontent la rue de l’hôpital en passant devant le conseil départemental.
« Les contractuels du CHM !!! Sachez que l’Ircantec* n’existe pas pour vous ! », braille-t-on au micro en s’approchant du centre hospitalier. Les grévistes abordent alors la question de l’alignement des pensions mahoraises sur celles observées en métropole. « Imaginez les gens qui ne peuvent déjà pas vivre avec 1.200 euros… Ici, certains ne prétendent pas à plus de 200 euros par mois de retraite ! », scande un représentant de la CFDT en tête de file. Ainsi, sur l’île, « la retraite moyenne mensuelle ne s’élève qu’à 282,35 euros », indique un rapport de la délégation aux Outre-mer de l’Assemblée nationale, daté de 2020. « 617 euros pour un assuré ayant une durée d’assurance complète », précise le document. « On passe les mêmes concours, on fait le même boulot ! Quand il s’agit des sanctions, on est logés à la même enseigne. Mais en ce qui concerne les récompenses, là c’est différent ! », argue Maholyde Mohamed Toybou, surveillant pénitentiaire et trésorier général de la CGT Pénitentiaire de Mayotte.
Dernier arrêt devant la préfecture, où l’intersyndicale ira déposer en mains propres ses doléances. « Non, karivendzé ! On n’en veut pas de cette réforme à la merde, à la con ! », scande au micro Balahachi Ousseni, secrétaire général de la CFDT Mayotte, reprenant le slogan emblématique de Zéna Mdéré. Applaudissements de la foule, qui se dispersera quelques minutes plus tard.
Les services préfectoraux mené par Thierry Suquet (au micro), le Département de Mayotte, le GIP L’Europe à Mayotte et deux représentants de la Commission européenne ont fait un point d’étape au sujet du Feder et du FSE, ce jeudi matin, à la MJC de M’gombani.
L’année 2023 est synonyme de carrefour en ce qui concerne les fonds européens. Le programme 2014-2020 touche à sa fin, tandis que celui de 2021-2027 commence. Un immense chantier attend donc Mayotte alors que suspension des paiements décidée par la Commission européenne en 2022 n’est pas encore levée.
Mario Gerhartl, DG Régio de la Commission européenne, et Gaëtane Meddens, DG Emploi de la même instance, ont relevé les efforts faits par Mayotte.
Où en est Mayotte sur la question des fonds européens ?
Le comité de suivi du Feder (Fonds européen de développement régional) et du FSE (Fonds social européen), ce jeudi matin à la MJC de M’gombani, a permis de faire le point, notamment sur le programme 2014-2020 qui touche à sa fin. Et les chiffres ne sont pas bons. Sur les 254 millions de l’euros de l’enveloppe allouée à Mayotte, 251 millions ont bien été programmés, mais 74 millions seulement ont été certifiés. C’est-à-dire que moins de 30% de l’enveloppe a pu être consommée. Pour le FSE, c’est pareil. La moitié (50,5%) des 78 millions prévus a été certifiée. Rentrant dans sa dernière année, le programme paraît plus que compliquer à clôturer. « On a 350 millions à consommer, c’est un travail énorme », admet le préfet de Mayotte, Thierry Suquet.
C’est en tout le cas le souhait de tous les acteurs, ce jeudi. Les représentants de la Commission européenne ont loué les efforts réalisés. Évidemment, ces derniers doivent continuer si le comité de suivi souhaite que la suspension soit annulée « à la fin de l’année », espère le préfet. « D’ici quelques mois, si tout va bien, les paiements pourront reprendre », note avec optimisme Mario Gerhartl, DG Régio de la Commission européenne. « Ça nécessitera surtout de rentrer dans ce qui nous est demandé pour les fonds européens. C’est-à-dire de projets de qualité, rigoureux, du contrôle financier », prévient toutefois Thierry Suquet.
Les projets sont-ils bloqués en attendant ?
Pas du tout, au contraire. Les porteurs de projet qui répondent aux conditions fixées par le programme sont toujours invités à se faire connaître. Attention en revanche à la date limite. L’étude des dossiers demandant un délai pour l’examiner, le préfet indique qu’il faut les déposer « avant juin ». Sur la question des financements, l’État va « avancer les fonds » en attendant un retour des paiements européens. En juin justement, un nouveau rapport sera sur la table de la Commission européenne.
Qu’en est-il du futur programme ?
C’est son paradoxe. Le nouveau programme Feder est déjà acté, alors que l’autre n’est pas encore clôturé. La Commission européenne a donné jusqu’au 15 décembre 2022 pour que le programme 2021-2027 soit présenté. Et le dossier n’est pas léger puisque les crédits seront encore plus nombreux. Côté FSE, le nouveau programme sera en priorité sur des actions liées à l’insertion et la lutte contre l’exclusion (49%) ou l’insertion des jeunes et l’éducation (27%).
Sur quoi portent les nouveaux axes du Feder ?
Sept priorités ont été dégagées, la septième étant d’ores et déjà le projet de piste longue. Il faudra des dossiers liés au développement innovant (des alternatives aux embouteillages, des nouveaux dispositifs de santé,…), au numérique (déploiement de la fibre,…), à l’environnement (l’eau, l’assainissement,…), des modes de transports avec une faible émission de carbone, de nouvelles mobilités (port de Longoni, quais de Dzaoudzi,…), des infrastructures et de l’inclusion (logements, formation professionnelle, la santé,…). Zamimou Ahamadi et Soihirat El Hadad, conseillères départementales des cantons respectifs de Dembéni et Pamandzi, ont fustigé selon elles un manque de concertation avec les élus du territoire dans la conception dudit programme. « J’aurais bien aimé voir les infrastructures sportives. On en a besoin si on veut accueillir les Jeux des Iles en 2027 », clame la première. A quelques mètres, à la même table, le préfet de Mayotte se défend : « On a créé une conférence du sport pour évaluer les besoins. On a eu les résultats après avoir fait le programme ». Il indique que les axes doivent rentrer aussi dans un cadre fixé par la Commission et que « le premier vice-président (N.D.L.R. Salime Mdéré) était présent à chaque réunion ». Mario Gerhartl abonde dans le même sens et confirme qu’il y a « forcément des déçus », mais que des dispositifs nationaux peuvent convenir pour ce type de projets.
Le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla, avait prévenu lors de la cérémonie des vœux que la municipalité allait donner prochainement sa liste d’événements pour l’année 2023. Ça sera chose faite ce lundi 23 janvier, à 10h à l’hôtel de ville de Mamoudzou, lors d’une conférence de presse.
Comme chaque année, avec sa nouvelle méthode, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) procède à un recensement d’une partie du territoire pour compléter ses données. Cela suppose pour lui et les communes de faire une campagne de terrain avec des agents recenseurs. Ainsi, dans les municipalités de plus de 10.000 habitants (Mamoudzou, Koungou, Pamandzi, Bandraboua, Tsingoni,…), « ces petites mains » arpenteront des quartiers (pas tous) qu’ils soient formels ou non à la rencontre des habitants, du 2 février au 11 mars. Presque dans le même temps, du 2 février au 4 mars, la commune de M’tsamboro (qui a moins de 10.000 habitants) sera, elle, intégralement quadrillée.
Ce procédé remplace le recensement complet qui ne pouvait être réalisé que tous les cinq ans, le dernier remontant à 2017. Dorénavant, en cumulant toutes les données sur cinq années (2021-2025), l’Insee estime pouvoir recenser 40% des logements en dur et 100% de ceux en tôle. Chaque nouveau recensement permettra ensuite de renouveler annuellement le nombre d’habitants à Mayotte.
Ce jeudi 19 janvier, la tempête Cheneseo s’est renforcée pour devenir une forte tempête tropicale, elle est actuellement en train de s’abattre sur Madagascar. L’alerte cyclonique a donc été déclenchée sur certaines régions du Nord-est de l’île. Le service météorologique « Météo France » prévient que le « temps aux environs de la zone d’impact, se dégradera plus rapidement le matin avec des pluies intenses pouvant provoquer des crues éclairs, des vents forts ainsi qu’un état de mer dangereux ». Des vents destructeurs auront lieu sur les zones situées près du centre. Par ailleurs, les fortes pluies devraient se prolonger sur toute la seconde partie de la semaine le long de la côte centre Est d’une part sur toute la région Nord-ouest d’autres part. Les forts cumuls attendus seront susceptibles de causer des inondations étendues et des glissements de terrains. Du côté de la circulation dépressionnaire, un temps humide et localement perturbé concerne maintenant le secteur La Réunion-Maurice. En parallèle à l’ouest de Cheneseo, Météo France indiquait que « Mayotte pourrait aussi être touchée par des bandes pluvio-orageuses, ce jeudi ». A La Réunion, le Nord, l’Est et le Sud-est sont en vigilance fortes pluies et orages.
L’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte assure chaque année le contrôle sanitaire de l’ensemble des zones de baignade déclarées sur le territoire. L’objectif : éviter l’exposition des baigneurs à une eau pouvant présenter des risques sanitaires. En 2022, 34 sites de baignade ont fait l’objet d’un contrôle sanitaire. Parmi eux, 5 présente une qualité de l’eau jugée « insuffisante ». Il s’agit de la plage de Sohoa à Chiconi, celles de Mbouini village, Koungou, des Trois baobabs et d’Ambato à M’tsangomouji.
Les prélèvements réalisés sur les sites sont analysés par le laboratoire vétérinaire d’analyse départemental de Mayotte afin de rechercher des indicateurs bactériologiques de contamination fécale et de vérifier que les résultats ne dépassent pas les limites de qualité fixées par la réglementation. Il peut s’agir de pollutions accidentelles, comme un incident sur des stations d’épuration mais aussi de pollutions continues, comme l’insuffisance structurelle de traitement des eaux usées ou des eaux pluviales. Ces phénomènes sont plus ou moins amplifiés par des facteurs météorologiques (précipitations, vent, courant, température, niveau d’eau) ou géographiques (enclavement de la baignade, pression polluante d’origine humaine, etc.).
L’effectif du centre pénitentiaire de Majicavo vient de dépasser les 550 détenus hébergés, soit un total de 551 détenus pour 278 places, ce qui représente une surpopulation avoisinant les 200 %, indique le syndicat Force Ouvrière Justice. Le chiffre de 198% a été confirmé par le bureau du procureur de la République. « Depuis l’ouverture de cette prison en 2014, le syndicat Force Ouvrière Justice n’a cessé d’alerter, mais rien ne bouge », explique le syndicat dans un communiqué. Pour ce dernier, une nouvelle réorganisation est nécessaire pour absorber le flux des nouveaux arrivants. « Les personnes détenues sont entassées par six dans des cellules de 9m², avec plus de 196 matelas au sol, c’est inhumain », s’alarme-t-il.
Les agents attendent de leur nouvelle direction des annonces fortes et concrètes pour sortir de « cet enfer ». Les doléances du syndicat Force Ouvrière Justices portent sur une politique plus ambitieuse compte tenu de la situation dans le territoire de Mayotte et il « exige que les organisations syndicales de Majicavo soient informées périodiquement sur l’avancée du projet de la nouvelle construction ». Toujours d’après le syndicat, « il n’y aura pas de nouvelle construction à Mayotte, qu’on se le dise ».
A compter du 1er février 2023, Toufaïli Andjilani sera de nouveau le rédacteur en chef de Mayotte la 1ère. Journaliste à France Télévisions depuis vingt ans, il a travaillé en radio et en télévision à RFO Mayotte, à RFO Saint-Pierre et Miquelon, à France 3 Poitou-Charentes et à Malakoff. Natif de l’île aux parfums, il y a été rédacteur en chef pour la partie radio de Mayotte La 1ère en 2016, puis rédacteur en chef de tout Mayotte La 1ère de 2019 au mois d’août 2021. Avant le retour dans dix jours maintenant, il assurait la fonction de rédacteur en chef TV de Nouvelle Calédonie La 1ère.
Vainqueur en Coupe de France face au Vautour de Labattoir, puis contre les Réunionnais du BC Dyonisien, le BCM s’était qualifié pour les seizièmes de finale du Trophée Coupe de France. Et ce samedi, sera l’heure de vérité. Les Mahorais affrontent le Gennevilliers Basket club à 20h (22h à Mayotte). Leurs adversaires évoluent en Nationale 2 (quatrième échelon français) et surtout dans la même poule que l’US Alfortville qui avait battu le BCM l’an dernier au même stade (106-71). Le match à suivre chez nos confrères de Mayotte la 1ère à partir de 21h50.
Les événements ont subi deux années difficiles liées à la crise sanitaire. Peu à peu et depuis quelques mois, ils reprennent progressivement leurs droits. La nouvelle saison culturelle, proposée par le Département de Mayotte a été présentée, ce jeudi matin, avec la sortie de l’agenda culturel 2023, qui « marque, comme dit dans le monde du spectacle, la fin de l’entracte », confie Zouhourya Mouayad Ben, vice-présidente du conseil départemental de Mayotte.
La présentation de l’agenda culturel 2023 du Département s’est tenue dans la salle du cinéma Alpa Joe, en présence de Zouhourya Mouayad Ben, vice-présidente du conseil départemental.
Le chant traditionnel sera aussi mis en avant, avec, le 25 février à Chiconi, la célébration de l’inscription du maoulida shengué au patrimoine culturel immatériel national. C’est le premier élément du patrimoine de Mayotte à figurer dans cette liste du ministère de la Culture. Les traditions locales sont à nouveau mises en avant lors du Festival des arts traditionnels de Mayotte (FATMA), qui met en lumières les danses, chants, pratiques et savoir-faire locaux afin de leur faire découvrir au plus grand nombre.
En vue de mieux faire connaître le patrimoine historique du 101e département, le musée de Mayotte organise, en avril, une exposition nommée « La route du sucre ». Cette dernière permettra aux visiteurs de découvrir l’histoire des usines sucrières, en récupérant « des objets qui faisaient partie de la maison sucrière de Longoni », explique Abdoul-Karime Ben Saïd, directeur du MuMa. L’objectif de cette exposition est de créer un projet pédagogique pour, à terme, « aboutir à un parcours de visite afin de comprendre la chaîne d’opération de la fabrication du sucre », complète-t-il. En plus de ce projet pédagogique, le directeur du musée caresse « l’espoir de la réouverture du musée en 2023 ». Afin de patienter avant la réouverture du musée, un projet est en cours, celui du musée virtuel. « Nous serons en mesure d’ici quelques semaines de mettre à disposition le musée virtuel, qui permettra à tout un chacun de pouvoir accéder aux expositions », fait observer le directeur.
Le salon du livre devient le Festival du livre
Les scènes ouvertes continueront d’être présentes au calendrier de l’agenda culturel encore cette année. Cette action « donne l’accès et la possibilité aux jeunes de venir s’exprimer sur scène », explique Mohamed Bin El Kabir, directeur de l’office culturel départemental. En première partie d’année, aura lieu la finale de la première phase de l’édition 2023, en février sur le parvis du cinéma à Mamoudzou. Dans un deuxième temps, les artistes auront de nouveau l’occasion de participer aux Scènes Ouvertes pour déployer leurs talents, avec un rendez-vous aura en septembre, à Bouéni.
Aux côtés des autres arts, la littérature mahoraise, en vue de se développer, a besoin d’aller à la découverte de nouveaux auteurs. Pour cela, le Département lance dès le 1e avril, un concours littéraire. Ce dernier fera l’objet d’un prix attribué en novembre, « qui signifie la reconnaissance du monde professionnel littéraire », note Abdoul-Karime Bamana, directeur de la direction de la cohésion sociale, de la jeunesse et des sports (DCSJS).
En clôture de la saison culturelle, le Département organise en novembre le Festival du livre de Mayotte (FELIMA), anciennement dénommé Salon du livre de Mayotte (SALIMA). Cet événement permet de faire la promotion de la lecture et favorisant le contact du public avec les écrivains.
Le calendrier 2023 des manifestations du Département
Finale du concours « Voix des outre-mer », samedi 4 février à l’Opéra de Paris et en direct sur la page Facebook du concours.
Finale des « scènes ouvertes », samedi 25 février sur le parvis du cinéma Alpa Joe à Mamoudzou.
Célébration de l’inscription du Maoulida Shengué au patrimoine culturel immatériel national, samedi 25 février à Chiconi.
« Trésors de l’oralité », du samedi 18 au dimanche 26 mars sur le site internet et réseaux sociaux du Département.
« L’indigo ou la 7e couleur de l’arc-en-ciel », vendredi 24 et samedi 25 mars dans le jardin de la résidence des gouverneurs à Dzaoudi.
Festival des arts traditionnels de Mayotte (FATMA), du lundi 24 au samedi 29 avril sur le parking du marché couvert à Mamoudzou.
Commémoration de l’abolition de l’esclavage, jeudi 27 avril à l’hôtel du Département à Mamoudzou.
Exposition « La Route du sucre », samedi 29 avril au MuMA à Dzaoudzi.
La nuit européenne des musées, samedi 13 mai dans le jardin de la résidence des gouverneurs à Dzaoudzi.
Séminaire « Le Boutre dans la zone Swahilie », mercredi 24 et jeudi 25 mai, à l’hémicycle Bamana à Mamoudzou.
Semaine internationale des archives, vendredi 9 et samedi 10 juin, aux archives départementales de Mayotte.
Journées européennes de l’archéologie, du vendredi 16 dimanche 18 juin, dans le jardin de la résidence des gouverneurs à Dzaoudzi.
Séminaire sur le shioni, apprentissage et vivre ensemble, jeudi 22 et vendredi 23 juin, à l’hémicycle Bamana à Mamoudzou.
La fête de la musique, samedi 24 juin sur le parvis de la salle de cinéma Alpa Joe à Mamoudzou.
Exposition « Tschiéga, Segas, musiques et danses de l’océan Indien », du lundi 19 au samedi 24 juin dans le Hall du conseil départemental à Mamoudzou.
Inauguration de l’exposition « La musique, corps et âme », samedi 24 juin au MuMa à Dzaoudzi.
La semaine de l’excellence sportive, du lundi 3 au dimanche 9 juillet au stade de Cavani, à Mamoudzou.
Scènes ouvertes 2, samedi 2 septembre à Bouéni.
« Levez les yeux », vendredi 15 septembre au MuMa, à Dzaoudzi.
Journées européennes du patrimoine, samedi 16 et dimanche 17 septembre, à travers le département.
Journées nationales de l’architecture, du vendredi 13 au dimanche 15 octobre, au MuMa et dans le hall du conseil départemental.
Festival des musiques urbaines, vendredi 20 et samedi 21 octobre, à Bouéni.
Journée mondiale du patrimoine audiovisuel, vendredi 27 et samedi 28 octobre, aux archives départementales.
« Voix des outre-mer », la finale territoriale, le samedi 18 novembre au parvis du cinéma Alpa Joe à Mamoudzou.
Vernissage des œuvres de masterclass de peinture, septembre à décembre dans les établissements scolaires.
Remise du prix littéraire du Département, vendredi 17 novembre à la direction du livre et de la lecture publique à Cavani, Mamoudzou.
Festival du livre de Mayotte (FELIMA), du jeudi 23 au dimanche 26 novembre, à la direction du livre et de la lecture publique à Cavani, Mamoudzou.
Finale 2023 des scènes ouvertes, samedi 23 décembre au parvis du cinéma Alpa Joe à Mamoudzou.