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« Des submersions chroniques par la mer de plus en plus régulières »

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L’érosion fait reculer chaque année le trait de côte. Le phénomène s’intensifie à chaque nouvel épisode de fortes vagues, comme celui qui a touché Mayotte, le week-end dernier.

Érosion, déforestation, risque d’inondations… Plusieurs experts étaient réunis, ce lundi 23 janvier, pour énumérer les principales menaces qui pèsent sur l’environnement mahorais. Une table ronde pour préparer les Ateliers de maîtrise d’œuvre urbaine, du 29 janvier au 7 février, qui vise à définir un avenir souhaitable pour l’île.

« Mayotte est un laboratoire de biodiversité à ciel ouvert. Pour autant, il est exposé à de nombreuses menaces », rappelle Houlam Chamssidine, président du conseil scientifique et du patrimoine naturel de Mayotte et de Mayotte Nature Environnement (MNE). Grâce à ses écosystèmes marins et terrestres particulièrement riches, l’île fait en effet partie des 34 « points chauds » mondiaux de la biodiversité. Mais elle doit faire face à plusieurs défis. D’abord, parce que sa croissance démographique augmente la pression sur les infrastructures et l’environnement, mais aussi en raison des effets du dérèglement climatique qui rendent le territoire de plus en plus vulnérable. D’autant que la préservation de l’environnement n’est pas toujours une priorité pour une population qui vit, pour 75 %, en dessous du seuil de pauvreté.

« Mayotte devient une poubelle »

Le président du Conseil scientifique s’inquiète d’ailleurs de voir le nombre d’habitants continuer de croître. « Mayotte ne peut pas accueillir un million de personnes sur son territoire, cela aurait un impact majeur sur ces ressources. » D’autant que ces dernières sont déjà largement grignotées par les activités humaines. La déforestation atteint notamment des records, avec la disparition de près de « 150 ha par an », assure celui qui est aussi militant. Les activités agricoles fragilisent les terres, les brûlis participent au phénomène d’érosion, les lavages en rivière polluent les cours d’eau… « Le territoire devient une poubelle, les déchets jonchent les routes, on retrouve des taux d’hydrocarbures importants dans la chair des huîtres. L’homme respire un air pollué, consomme des poissons pollués, boit une eau polluée… Il faut qu’on arrive à trouver des solutions », s’alarme-t-il, devant un panel d’experts et de futurs participants aux Ateliers de maîtrise d’œuvre, du 29 janvier au 7 février, à Mamoudzou.

 Un recul du trait de côte significatif

Pour les spécialistes, il y a d’ailleurs urgence à agir. « Nous assistons à des submersions chroniques par la mer de plus en plus régulières. Le risque d’inondations touche 45 % du territoire et le recul du trait de côte est significatif », énumère Charlotte Mucig, directrice régionale du BRGM Mayotte. « L’école de Kani-Kéli est obligée de renforcer sa structure parce que nous avons construit trop près des côtes. Et on constate notamment un recul de la falaise au niveau de l’usine de dessalement en Petite-Terre. Dans quelques années, cette usine sera vraiment au bord du gouffre et on sait à quel point nous avons des difficultés à produire de l’eau pour tout le monde. » D’où l’importance de « trouver un équilibre pour assurer un avenir résilient et souhaitable pour Mayotte ».

L’environnement, enjeu majeur des Ateliers

Plusieurs experts de l’Agence française de développement (AFD), du bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), de l’établissement public foncier d’aménagement de Mayotte (Epfam), également des architectes, urbanistes ou acteurs pour la protection de l’environnement étaient réunis pour dresser un état des lieux environnemental à Mayotte, ce lundi 23 janvier. Une table ronde en vue de préparer les Ateliers internationaux de maîtrise d’œuvre urbaine qui auront lieu du 29 janvier au 7 février sur l’île. Douze participants se réuniront pour l’occasion, ils travailleront en équipes, avant de présenter leurs propositions aux décideurs locaux. Leurs objectifs : déterminer quelles actions d’aménagement rapides et concertées peuvent permettre de répondre aux enjeux de croissance démographique, construire un dialogue entre formel et informel pour répondre aux enjeux fonciers, intégrer les enjeux du changement climatique pour préparer un avenir désirable pour la jeunesse et, enfin, concevoir un développement économique à partir des filières créatrices d’emplois pour valoriser et préserver les atouts de Mayotte.

Les chutes chez les personnes âgées au cœur d’un séminaire

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De nombreux intervenants, associations et professionnels médicaux et paramédicaux participent au séminaire de l’association Fahamou Maecha et aux ateliers mis en place.

Durant toute la semaine, l’association Famahou Maecha organise un séminaire sur la perte d’autonomie, avec pour thème la prévention et le traitement des chutes chez les personnes âgées à Mayotte. Pour cette première édition qui se déroule, du 23 au 27 janvier, à l’hôtel Sakouli, l’accent est mis sur les stratégies de réaménagement des foyers, l’accompagnement des personnes âgées, la mise en place de bonnes pratiques et la solidarité intergénérationnelle.

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Différents publics participent aux ateliers proposés chaque jour lors de ce séminaire.

Première cause de mortalité par accident de la vie courante, la chute est une perte brutale et accidentelle de l’équilibre qui résulte souvent de plusieurs facteurs aggravants. Chaque année, deux millions de chutes de personnes âgées de plus de 65 ans sont responsables de 10 000 décès, première cause de mortalité accidentelle. En 2016, à Mayotte, le nombre de décès dus à des chutes s’élevait à trois. Pour l’association Famahou Maecha, l’organisation de ce séminaire est partie d’un constat. « Nous avons constaté qu’ici à Mayotte il n’y a pas de circuit gériatrique, il n’y a pas de développement de gérontologie », confie Saindou Boina Said, directeur général de l’association. L’objectif est donc, d’avoir « des expériences extérieures pour commencer à mettre en place des bonnes pratiques. L’idée c’est d’anticiper, de faire également de la prévention auprès des jeunes », complète le directeur.

Ce séminaire, organisé en collaboration avec la Fédération internationale des associations des personnes âgées (FIAPA) et la Fédération mahoraise des associations des personnes âgées et retraités (FMAPAR), est donc l’occasion pour les professionnels médicaux et paramédicaux, associations ou encore services d’aide et d’accompagnement à domicile, d’échanger autour de la problématique des chutes. « C’est une rencontre entre des experts. Des experts mahorais tout d’abord, avec tout ce qu’ils souhaitent faire et des experts venus d’autres horizons pour que se dégagent de nouvelles pratiques ou des pratiques meilleures », affirme Alain Koskas, gérontologue et président de la FIAPA. D’autres experts extérieurs sont également venus de la métropole, notamment le Professeur Pierre-Olivier Lefebvre, qui a pu apporter des conseils pour l’aménagement des espaces des villes et villages à destination des personnes âgées. Le professeur Joël Belmin et le docteur Sylvie Pariel, font eux aussi partis des intervenants, afin de communiquer leurs expériences, notamment à l’hôpital Charles Foix de Paris.

Un accueil familial prédominant à Mayotte

Animés par de multiples intervenants, les différents ateliers mis en place tout au long de la semaine sont l’occasion d’aborder des thématiques comme l’ampleur du problème des chutes, ses causes et conséquences ou encore la prévention secondaire des chutes. Ces ateliers permettront aux participants de mieux comprendre « ce qu’il faut faire pour éviter la fragilisation des personnes âgées, pour éviter qu’elles s’isolent », note le directeur de l’association. Dans un deuxième temps, le séminaire apportera des réponses liées aux maisons où résident les personnes âgées, « qui ne sont peut-être pas adaptées pour elle et qu’est-ce qu’on peut faire pour améliorer les choses », conclut-il.

A Mayotte, l’accueil familial est d’ores et déjà existant. Il permet à une personne âgée d’être accueillie au domicile d’un accueillant familial. En parallèle à ce dispositif et dans l’attente du projet de construction d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), dont l’appel à projet devrait être lancé dans l’année, cinq petites unités de vie vont être créées. Ces établissements sont « un lieu d’hébergement pour les personnes âgées en perte d’autonomie », explique Saindou Boina Saïd. Trois unités seront portées par Fahamou Maecha et deux par Mlezi Maoré, chacune d’entre elles pourra accueillir cinq personnes au maximum. Ces structures médico-sociales devront voir le jour au cours de l’année 2023.

Un médecin séquestré pendant un cambriolage aux urgences

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Dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 janvier, vers 2 h du matin, le centre hospitalier de Mayotte (CHM) a été victime d’un cambriolage. Selon une membre du personnel, « cinq hommes cagoulés » sont entrés au service des urgences, puis sont montés dans les étages. Au troisième, ils sont tombés sur un chirurgien qu’ils ont séquestré dans un bureau, leur laissant le temps de dérober des ordinateurs. La police confirme le cambriolage, mais ne souhaite pas en dire plus sur les faits. « L’enquête progresse bien », nous a-t-on confirmé.
Toujours selon le personnel, les agents de sécurité, qui dormaient, sont arrivés « 45 minutes ou une heure » après les faits. Contacté, l’hôpital n’a pas souhaité nous répondre.

Le groupe DMX Mayotte en deuil

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Le milieu local des disc-jockey (DJ) et de l’événementiel est en deuil. Dans la nuit de dimanche, vers 23 heures, Marc Dejean, l’un des leurs s’en est allé dans un lit d’hôpital à Mamoudzou, des suites d’une maladie. Présent sur l’île au lagon depuis une quinzaine d’années, il était passionné de sono et lumières et participait à des nombreux événementiels sur le territoire, notamment les Trophées décernés chaque année par la Somapresse.

Avec quatre autres DJ, dont Franck du restaurant  » Le Mbiwi Café » aux Hauts-Vallons, il avait créé un collectif d’animateurs de soirées musicales baptisé « In glorious basse star ». Âge seulement d’une quarantaine d’années, il était connu pour son fort caractère, mais aussi pour sa générosité et son dynamisme. Il était membre fondateur du Lion’s club Lagon et père d’un enfant. Le journal présente ses sincères condoléances à ses proches et amis.

A Mayotte, le prix à la consommation augmente de + 7,1 % sur un an

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En décembre 2022, les prix à la consommation augmentent de 1 % à Mayotte, par rapport au mois précédent. Ils augmentent particulièrement pour l’énergie, l’alimentation et les services. A l’inverse, les prix des produits manufacturés sont globalement stables. Les prix de l’énergie augmentent de 6,4 %, tirés par ceux de produits pétroliers. Les prix des produits alimentaires augmentent également de 0,9 %, portés essentiellement par les viandes et les volailles, les produits frais, les œufs et produits laitiers et les boissons alcoolisées.

Les prix des services quant à eux, accélèrent légèrement (+ 0,9 %), entrainés par les transports et communications (+ 2,3 %), notamment ceux du transport aérien de + 8 %. Les prix des produits manufacturés sont globalement stables en décembre. Sur un an, les prix augmentent de 7,1 % à Mayotte. C’est plus qu’en France (hors Mayotte) où l’augmentation est de 5,9 %. Entre décembre 2021 et décembre 2022, la hausse des prix des services est nettement plus marquée à Mayotte qu’au niveau national. Les prix de l’alimentation et de l’énergie augmentent aussi un peu plus fortement dans le 101e département. En revanche, l’augmentation des prix manufacturés est plus modérée sur l’île mahoraise.

Le CUFR de Dembéni à la conférence des doyens des facultés de droit

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Après sa réunion à Montpellier en septembre dernier, la conférence des doyens des facultés de droit et de science politique s’est retrouvée, ce samedi 21 janvier, à la faculté de droit de l’université Paris-Est, à Créteil. Le CUFR de Dembéni y était représenté par Thomas Msaïdié qui dirige les études juridiques au centre universitaire de Mayotte.

Les vœux du centre de gestion seront ce mercredi

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La cérémonie des vœux du centre de gestion de la fonction publique de Mayotte (CDG976) aura lieu le mercredi 25 janvier, à 13h30. Cet événement sera également de célébrer les 20 ans du centre de gestion. Au travers de cette cérémonie, Youssouf Ambdi, président du centre et maire de Ouangani, souhaite mettre en lumière les personnes qui ont permis la construction de la structure et surtout leurs témoigner son respect et sa reconnaissance pour le travail accompli.

Depuis sa création, cette institution a porté plusieurs noms, de SIGP en 1986, en passant par SMGP neuf ans plus tard, pour devenir le CDG976 en 2005. Durant son évolution, différentes personnes ont contribué à sa construction et le centre souhaite honorer et remercier tous ces prédécesseurs pour leurs contributions respectives.

Le futur du logement mahorais discuté à Chirongui

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Les cinquièmes Assises du logement en outre-mer, organisées par la CFDT Mayotte et la CFDT, en partenariat avec la Communauté de communes du Sud, ont débuté ce lundi, au pôle culturel de Chirongui. Deux tables rondes ont rythmé la journée. La première s’intéressait au lien étroit entre les questions de logement et d’emploi, et a réuni Salime Mdéré, premier vice-président du conseil départemental en charge de l’aménagement, Ahmed Ali Mondroha, directeur général de la Société immobilière de Mayotte (Sim) et Yves-Michel Daunar, directeur général de l’Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte (EPFAM). La seconde, « produire plus, produire mieux », a permis de réfléchir aux mécanismes et politiques de construction et de réhabilitation mises en place pour élargir l’offre de logement à Mayotte. La question du foncier a concentré les échanges, menés par Ségolène de Bretagne, directrice de la Commission d’urgence foncière (Cuf), le sénateur de Mayotte Thani Mohamed Soilihi, et Delphine Sangodeyi, directrice générale de l’opérateur de logements Al’ma.

Une visite du lotissement Sim de Tsimkoura a conclu la journée. Le DG a pu faire découvrir à la délégation de la CFDT venue de différents territoires ultramarins quelques spécificités de l’offre de logements sociaux mahorais. Une dernière table ronde, prévue ce mardi matin, à 9h30, se concentrera sur les sources de financement disponibles, tant pour les acteurs (bailleurs sociaux, promoteurs et élus locaux), que les particuliers.

L’extension de l’aérogare débute à Pamandzi

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« Le jour du démarrage est sûrement le jour le plus attendu (avec celui de la réception) lorsque l’on fait un projet de construction. C’est donc avec plaisir que les équipes Edeis de l’aéroport Marcel-Henry ont pu assister [ce lundi] aux premiers coups de pelle des travaux d’extension de l’aérogare », annonce la société Edeis.
Ces travaux permettront d’agrandir la salle d’embarquement, de créer de nouveaux sanitaires, de relocaliser le snack, d’ajouter un espace fumeur, d’améliorer le système de traitement des bagages
et d’augmenter le nombre de banques d’enregistrement, de comptoirs compagnies et de boutiques.

Les fortes pluies provoquent des dégâts à Mamoudzou

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À la suite des fortes pluies qui ont eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, des coulées de boue et de nombreux détritus se sont déversés sur la chaussée, notamment dans les quartiers de Lazerevouni et Mrowahandra à Mamoudzou. Les vents violents ont également déraciné plusieurs arbres du boulevard Halidi Selemani.

Très tôt dans la matinée de dimanche, Ambdilwahedou Soumaïla, maire de Mamoudzou et le deuxième adjoint se sont rendus sur place afin de constater les dégâts et prêter main forte aux équipes techniques mobilisées. Le maire de la commune rappelle à l’ensemble de la population à maintenir une vigilance accrue, surveiller les enfants et être attentif aux consignes des autorités pendant la saison des pluies.

Sanaa, courses de pneus et de pirogues au menu des festivités de Mamoudzou

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Événement phare de Mamoudzou, la course de pneus organisée par Angalia est de retour, le 24 juin.

Ce lundi 23 janvier, la municipalité de Mamoudzou a dévoilé la liste des événements organisés cette année (voir encadré). Sans surprise, on y retrouve le nouveau festival Sanaa (début septembre), la course de pneus (le 24 juin) et celle des pirogues (le 8 octobre). Deux assises, chères au maire Ambdiwahedou Soumaïla, auront lieu sur les thèmes de la reconquête foncière et de la croissance verte.

 Une deuxième édition de Sanaa

Le festival de musiques, qui a eu lieu en septembre 2022 pour la première fois, est reconduit. Les dates sont fixées du 31 août au 2 septembre. Malgré une communication tardive et des incidents, l’an dernier, le nouveau rendez-vous avait semble-t-il trouvé son public. « Tous les enseignements ont été pris pour que tout se passe dans les meilleurs conditions », prévient Ambdilwahedou Soumaïla, le maire de Mamoudzou, au cours de la présentation de l’agenda de la ville . « Accueillir des artistes internationaux, c’est ça l’enjeu », poursuit-il, ajoutant que le festival est également un tremplin pour les artistes mahorais, qui peuvent y nouer des contacts. Les entreprises locales, appelées à parrainer l’événement l’an dernier, sont d’ores et déjà sollicitées pour la seconde édition.

La course de pneus, l’incontournable

L’une des manifestations préférées des habitants de Mamoudzou et sans doute de tout Mayotte, la course de pneus, est programmée au 24 juin. Celle de l’an dernier a eu pas mal de succès, les deux précédentes n’ayant pu avoir lieu (en réel en tout cas) à cause du Covid-19. Dans le même esprit, Mamoudzou ressort les rames le 8 octobre avec la course de pirogues. « ça permet deux choses, valoriser la culture locale et sensibiliser à la protection de ce beau joyau qu’est le lagon », fait remarquer l’élu.

Sensibiliser à l’environnement ou à la maladie

Il n’y a pas que des événements culturels ou sportifs dans la liste fournie par la municipalité. Au mois de novembre, Urahafu na unoro (= la propreté et la santé) fête sa dixième édition. Cette fois-ci, cette action citoyenne ne se limitera pas à deux grandes opérations de nettoyage, les 24 et 25 novembre. « Il y aura des actions auprès des écoles durant tout le mois de novembre », affirme le maire. Le mois précédent, c’est la lutte contre la maladie qui sera mise en avant. Avec Amalca (association mahoraise pour la lutte contre le cancer), plusieurs manifestations pour la lutte contre le cancer seront organisées pendant Octobre rose.

Fin mai, c’est davantage le vivre-ensemble qui sera célébré pendant les journées du même nom. « On a remarqué que sur Kawéni par exemple, on a sept ou huit communautés qui vivent ensemble et peuvent ainsi se retrouver », continue le premier magistrat de la ville. Pour cette deuxième édition, la municipalité n’exclut pas d’ouvrir l’événement à « d’autres villes de la région », dans sa volonté de faire de Mamaoudzou, « une ville-monde ».

Des nouvelles assises en 2023

Les Assises de la sécurité ayant été clôturées en 2022, il n’y a pas d’autre événement prévu sur ce sujet. La maire s’appuie notamment sur l’action municipale, à savoir l’augmentation du nombre de policiers municipaux et de la vidéosurveillance (une quarantaine de caméras en plus). Cependant, le maire l’a évoqué pendant lors du premier jour du décasage de Doujani 3, la semaine précédente, des Assises de la reconquête foncière auront bien lieu le 9 mars. « Elles seront sur le même format que celles sur la sécurité », annonce Ambdilwahedou Soumaïla. D’autres auront lieu début mai sur le thème de la croissance verte.

Les sportifs à l’honneur

Outre les différents trails et les 10 km de Mamoudzou, « qui attire des athlètes internationaux », la Ville de Mamoudzou compte également mettre à l’honneur ses sportifs en les invitant à une journée Sport en fête, le 9 décembre, et en soutenant les Trophées Le sportif de l’année organisées par la Somapresse (qui édite Flash Infos et Mayotte Hebdo), le 18 février. Toujours dans le domaine sportif, les Dimanche activités pour tous sont de retour, cette année. « La rocade de Mamoudzou sera fermée. Ça permet de faire du sport en famille et en toute convivialité », précise le maire au sujet de cette activité qui reviendra à intervalles réguliers au cours d’une année dédiée à l’excellence sportive.

Le calendrier de la Ville de Mamoudzou pour 2023

  • 29 janvier, Dimanche activités pour tous
  • 18 février, randonnée découverte
  • 18 février, Trophées Le sportif de l’année, organisées par la Somapresse, au gymnase Jean-François Hory, à M’gombani, Mamoudzou
  • 5 mars, Dimanche activités pour tous
  • 8 mars, Journée internationale des droits des femmes
  • 9 mars, Assises de la reconquête foncière
  • Du 16 au 25 mars, exposition d’artistes
  • Période du ramadan, foires et tournois sportifs dans toute la commune
  • 26 avril, finale de la course de pneus communale
  • 29 et 30 avril, carnaval de l’identité et de la culture
  • Du 3 au 5 mai, Assises de la croissance verte
  • 6 mai, Journées du vivre-ensemble
  • 28 mai, trail du Caméléon
  • 3 juin, randonnée santé et découverte
  • 11 juin, 10 km de Mamoudzou, avec le Racing club de Mamoudzou
  • 21 juin, fête de la Musique
  • 23 juin, cérémonie de clôture Coup de pouce
  • 24 juin, Course de pneus, avec Angalia
  • 1er et 2 juillet, Hippocampe trail, avec Amis raid rando
  • 14 juillet, cérémonie du 14-Juillet et feu d’artifice
  • 21 juillet, soirée Femmes de l’excellence
  • En juillet (date pas encore connue), forum des associations de Kawéni
  • 6 août, Dimanche activités pour tous
  • 11 août, fête des accueils collectifs de mineurs
  • Tout le mois d’août, parc d’attraction sur le parking du marché de Mamoudzou
  • Fin août, foire de la rentrée scolaire
  • 31 août au 2 septembre, festival Sanaa
  • 10 septembre, trail du Grand Majimbini
  • 16 et 17 septembre, Journées européennes du patrimoine
  • 23 septembre, randonnée santé et découverte
  • Tout le mois d’octobre, Octobre rose, avec l’association Amalca
  • 8 octobre, course de pirogues
  • 22 octobre, Dimanche activités pour tous
  • En octobre (date pas encore connue), Journées nationales de l’architecture
  • Tout le mois de novembre, dixième édition Urahafu na unoro
  • 24 et 25 novembre, Journées de nettoyage
  • 11 novembre, commémoration de l’armistice 1914-1918, place Zakia-Madi
  • 19 novembre, trail des amis
  • 23 novembre, forum programme réussite éducative
  • 3 décembre, trail du Gouverneur, avec le RCM
  • 9 décembre, Sport en fête
  • Du 19 au 23 décembre, Momojou en fête

La campagne de rattrapage vaccinal officiellement lancée

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La campagne de vaccination concerne trois vaccins : diphtérie-tétanos-poliomyélite-coqueluche (DTPc) et la rougeole-oreillons-rubéole (ROR) et le papillomavirus (HPV).

Dans le département mahorais, la couverture vaccinale apparait fortement dégradée chez les enfants de plus de six ans, fragilisant l’immunité individuelle et collective de la population. Afin de pallier les mauvais chiffres portant sur la couverture vaccinale, l’agence régionale de santé (ARS) de Mayotte et le rectorat de Mayotte lance, dès ce lundi, une campagne de rattrapage de vaccination en milieu scolaire.

Il sera difficile de se soustraire au supplice de l’aiguille. L’objectif de la campagne de rattrapage qui débute est de proposer la vaccination à l’ensemble des enfants et adolescents scolarisés au primaire ou au collège de l’académie de Mayotte. Ce sont donc 22 collèges, ce qui représente 30.000 élèves et 150 écoles élémentaires qui sont concernés. Il y a deux séquences, « le premier trimestre sera consacré à l’ensemble des collèges, et la rentrée d’août, à l’ensemble des écoles », explique Olivier Brahic, directeur général de l’agence régionale de santé (ARS) de Mayotte.

Après une phase de test réalisée en fin d’année, la première partie de la campagne de vaccination se déroulera pendant plusieurs mois, avec trois à quatre collèges qui réaliseront ce dispositif par semaine. Pour le lancement de ce lundi, ce sont les élèves du collège Kawéni 1 qui ont ouvert le bal. « Les élèves comprennent que c’est dans leur intérêt », souligne Claudine Haab, principale du collège. Pour elle, « l’objectif c’est d’avoir 100 % d’élèves vaccinés, c’est-à-dire, 100 % d’élèves protégés ».

Lutte contre la présence de diphtérie et du tétanos

Trois vaccins sont donc proposés afin de rattraper en priorité le retard constaté sur les vaccinations contre la diphtérie-tétanos-poliomyélite-coqueluche (DTPc) et la rougeole-oreillons-rubéole (ROR). « Nous avons constaté une augmentation des cas de diphtérie et de tétanos sur le territoire, ce qui ne se voit nulle part ailleurs. Il y a urgence à beaucoup vacciner sur ces quatre maladies », souligne Maxime Jean, médecin infectiologue. Il en est de même pour le vaccin ROR, « il faut rattraper le retard de la vaccination ». Pour cette campagne d’envergure, la réserve sanitaire est présente, avec au total environ 300 professionnels de santé qui seront mobilisés. « Nous avons des réservistes qui ont répondu en nombre à l’alerte qui a été lancée », affirme l’infectiologue.

Vaccination contre le papillomavirus (HPV)

« Dans le cadre de ce rattrapage vaccinal, nous saisissons l’opportunité pour proposer aux collégiens de se faire vacciner contre le papillomavirus », ajoute Olivier Brahic. Cette proposition de vaccin revêt un fort enjeu de santé publique. En effet, en 2021, plus de 10 % des frottis cervicaux utérins réalisés à Mayotte, étaient pathologiques. Le papillomavirus (HPV) est notamment responsable du cancer du col de l’utérus. « Nous verrons l’impact de cette vaccination dans les dizaines d’années à venir, en évitant que des cancers surviennent », complète Maxime Jean.

Les élèves mahorais à la découverte du lagon

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Wassian, en 5e au collège de Ouangani, est allé explorer les fonds marins pour la première fois.

Les 26 élèves de cinquième du collège de Ouangani mettaient la tête sous l’eau pour la première fois, ce mardi 17 janvier. La sortie organisée dans le cadre du programme « Les p’tits fundis du lagon » vise à sensibiliser les jeunes générations à la préservation des écosystèmes marins.

Couverte d’un pantalon et d’un t-shirt long en lycra, Wassian enfile un gilet de sauvetage. Elle s’avance vers le lagon, ajuste son masque de plongée sur ses yeux et positionne son tuba. Après une série d’exercices dans quelques centimètres d’eau, elle agrippe le bras de son professeur de français qui l’amène au-dessus des coraux longeant l’îlot Bambo. Elle plonge la tête sous l’eau, puis la ressort rapidement pour reprendre son souffle et ses esprits. Avant de retenter l’expérience. « Au début, j’avais peur. Puis je me suis dit que ça allait, que je flottais. J’ai vu des poissons argentés, multicolores… J’ai jamais trop aimé aller dans l’eau, mais le fait que ce soit si beau, ça m’a vraiment étonnée », confie l’élève de cinquième, qui explorait les fonds marins pour la première fois. Comme elle, 25 élèves de même niveau au collège de Ouangani découvraient la vie sous-marine, ce mardi 17 janvier. « La plupart prenaient le bateau pour la première fois. Ou pour la seconde, après le kwassa. Certains n’avaient même jamais vu la plage, ni la mer, puisque Ouangani n’a pas de littoral », assure Anaïs Vanhaecke, professeure d’arts plastiques, à l’initiative de l’excursion.

 « Faire prendre conscience des pressions exercées sur le lagon »

Le collège fait en effet partie des 45 établissements sélectionnés dans le cadre de l’appel à projet « les p’tits fundis du lagon » lancé par le parc marin. Un programme, financé par l’Office français de la biodiversité, qui vise à « faire prendre conscience aux jeunes générations des pressions exercées sur les écosystèmes marins et les sensibiliser à la richesse et à la beauté du lagon », précise Lisa Tribolles, animatrice environnement au sein du parc marin. L’occasion de partir à la recherche des dauphins et des raies. Avant de s’arrêter sur une plage de Saziley pour aller voir de plus près les traces des tortues venues pondre dans la nuit.

Et après la découverte, place à la théorie. Sur la plage, l’animatrice environnement réunit les enfants pour leur expliquer comment s’est formée leur île, quels animaux vivent dans les coraux ou encore quels phénomènes ont permis de créer du sable blanc et du noir. « On leur explique les fonctions des espèces marines, de la mangrove… Mais aussi ce qui les menace et comment les protéger », détaille l’animatrice. Autour d’elle, le message semble passer. C’est en tout cas ce que confirme Nasry, le crane rasé, habillé en jaune fluo. « Il ne faut pas jeter de déchets depuis la maison, puisqu’ils peuvent ensuite se retrouver dans la mer », lance-t-il, aux côtés de son camarade Jahys.

 Un projet de livre au collège

Une sensibilisation qui, au-delà de l’excursion en bateau, se poursuit en cours. « La sortie dans le lagon fait partie d’un projet que nous menons toute l’année avec trois classes de 5e », précise la professeure d’arts plastiques, épaulée par deux professeurs de français. Les élèves se sont en effet lancés dans l’écriture d’un livre sur le thème des fonds marins. « Pour le moment, nous nous sommes concentrés sur leur imaginaire, avec l’idée que tout est beau au fond de l’eau. Ils ont donc réalisé des dessins que nous allons pouvoir confronter à la réalité », précise Anaïs Vanhaecke. Le tout en abordant les menaces qui pèsent sur les coraux et les différentes espèces. « L’idée est par exemple de leur montrer qu’une tortue peut se transformer en monstre lorsqu’une paille en plastique lui transperce le nez », poursuit la professeure. Des dessins qui s’accompagneront de photos prises pendant l’excursion et seront agrémentés de poèmes, en cours de français, pour remplir la dizaine de pages du futur ouvrage.

Comores : Un ministre interdit aux médias publics de critiquer le pouvoir

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Le secrétaire général du parti au pouvoir, a intimé les journalistes travaillant au sein d’Al-watwan de ne jamais critiquer les actions du pouvoir. Une déclaration qui a suscité l’ire de l’opinion publique. Le syndicat des journalistes a condamné ces propos, rappelant au ministre de la Défense qu’un journal d’État n’est pas synonyme d’organe de propagande au service du gouvernement.

Encore une « bourde » du ministre comorien de la Défense, Youssoufa Mohamed Ali. Le secrétaire général de la convention pour le renouveau des Comores (CRC) s’est attiré encore les foudres de l’opinion publique. Jeudi 19 janvier, lors d’une conférence de presse, alors qu’il était entouré des sympathisants du parti au pouvoir, ce proche collaborateur du président Azali Assoumani s’est adressé aux journalistes du quotidien Al-watwan, d’un ton un peu plus particulier. Selon sa déclaration, relayée sur les réseaux sociaux, les journalistes de ce média public, doivent seulement se contenter de relayer les actions du gouvernement, car ils sont payés par l’argent du contribuable comorien. « Vous ne pourrez pas utiliser les ordinateurs, les appareils photos et écrire ce que vous voulez. Car si j’étais le directeur d’Al-watwan je n’allais pas tolérer cela. Ou sinon vous iriez cultiver des patates ou ouvrir votre propre média », déclarait, le secrétaire général de la CRC, dont le président d’honneur n’est autre que le chef de l’État comorien. Ainsi, la directive est donnée par cet ancien directeur de cabinet chargé de la défense. Aucun média public ne doit dénoncer les mauvaises actions du gouvernement.

Service du peuple

 Un discours que le syndicat national des journalistes comoriens (SNJC) s’est empressé de contester vigoureusement. Dans un communiqué publié le lendemain, soit le vendredi 20 janvier, les journalistes ont condamné les propos du ministre. « Le syndicat est choqué qu’un ministre d’un tel rang, un délégué à la défense ose menacer publiquement les journalistes, même si pour cela, il égratigne au passage le code de l’information, adopté sous l’actuelle législature », a écrit le bureau du SNJC qui a rappelé que tout comme les autres agents de l’État, les employés du journal Al-watwan sont payés grâce à l’argent du contribuable et non le gouvernement encore moins le parti au pouvoir. Ce faisant, les reporters des médias publics, à l’instar de l’Office de radio et télévision des Comores (ORTC), ainsi que les autres organes sont au service du peuple comorien et non d’un quelconque pouvoir, ont souligné de nombreux citoyens, révoltés par les propos du ministre. Cette sortie médiatique sonne comme une réponse au discours prononcé, deux jours plus tôt, à Beit-salam, à l’occasion des vœux du Nouvel an de la presse. Lors de son intervention, la vice-présidente du syndicat, Adjouza Abouheir, avait interpellé le chef de l’État sur ces ingérences. « Monsieur le président, il faudrait peut-être rappeler à chacun de vos ministres et directeurs qu’un média financé par l’État n’est pas un canard du gouvernement. Il faut dire à ces ministres qu’il est temps que cessent les intimidations aux journalistes », martelait la numéro 2 du syndicat.

 Soigner les partisans de la CRC

 Mais habitué aux incartades, le secrétaire général de la CRC voulait peut-être faire comprendre qu’il ne sert à rien de réclamer une indépendance au sein des médias de services publics. Une sortie médiatique qui a fait réagir de nombreuses personnalités. « C’est quand même sidérant qu’il soit difficile de comprendre que les médias financés par l’État sont des médias publics n’appartenant à aucun puissant parti politique. Sinon, messieurs, exigeons que les grands médecins en poste à l’hôpital El-maarouf prennent la carte du parti et qu’aucun praticien n’opère s’il n’a pas prouvé son adhésion », taclait Ali Moindjie, ancien directeur général d’Al-watwan. Abondant dans le même sens, Dini Nassur, acteur politique, a étrillé « Belou », surnom du ministre de la Défense. « Ils ignorent que ce n’est pas la CRC qui finance le journal, mais que c’est bel et bien le budget de l’État et que son parti n’est pas l’État », a-t-il clarifié.  A ce rythme, a ajouté cet ancien ministre, il est à craindre que bientôt, il sera demandé aux employés des hydrocarbures et à ceux de la société d’électricité de ne fournir en carburant et du courant qu’aux familles la CRC, a-t-il ironisé. Idriss Mohamed, président du parti Ukombozi, a lui rappelé au ministre grisé par la réussite d’après ses mots, que sa diatribe est futile et reflète une image fidèle à la pensée antidémocratique du chef de la CRC, Azali Assoumani, qualifié de dictateur par ses opposants.

Le STM met fin aux tickets-papiers pour les véhicules le 30 janvier

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A compter du lundi 30 janvier, il sera mis fin aux tickets-papiers pour les véhicules légers et les cyclomoteurs.

Les titres de transports dédiés aux véhicules légers et cyclomoteurs du service des transports maritimes (STM) du département de Mayotte évoluent. En effet, à compter du lundi 30 janvier, il sera mis fin aux tickets-papiers pour ces catégories.

Les automobilistes et cyclomotoristes devront passer aux titres durables, avec des cartes magnétiques réutilisables. Une démarche plus écologique, un gain de temps aux caisses, un accès facilité en termes de contrôle sont quelques-uns des avantages qu’offre ce changement. « Je me félicite de cette avancée écologique. La fin des tickets-papiers au STM participera à la préservation de l’environnement », déclare Ali Omar, troisième vice-président du Département, en charge de l’administration générale, transport et transition écologique.

La carte magnétique sera délivrée contre un euro acquittable en une fois et une seule fois lors de la première activation.

Barges : le trafic était perturbé ce lundi matin

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Le quai Issoufali n’a pu accueillir de barge, avant 8h30, ce lundi 23 janvier, en raison des conditions météorologiques.

File d’attente jusqu’à l’entrée de Labattoir, déploiement des forces de l’ordre pour rediriger les usagers… Le service des barges était fortement perturbé ce lundi en début de matinée, côté Petite-Terre. Les conditions météorologiques ne permettaient pas à la flotte du Service des transports maritimes (STM), affaiblie pas diverses avaries, d’accoster sur le quai Issoufali en toute sécurité.

« Avec les vents soutenus du nord, les barges ne peuvent pas tenir sur le quai Issoufali », explique Rémi Chatagnon, le directeur d’exploitation du Services des transports maritimes (STM), sur place pour gérer au mieux la situation. En effet, les deux amphidromes « Polé et Karihani, partis en maintenance majeure à l’île Maurice en 2022, sont revenus avec de gros problèmes techniques », renseigne-t-il. « Sur chacune des deux barges, un des quatre moteurs est hors service. »

En conséquence, tout le service du début du matinée a été redirigé sur le quai Ballou, « mieux protégé du vent ». Jusqu’à 8h du matin, les forces de l’ordre, positionnées au niveau du rond-point du Four à chaux, renvoyaient les usagers chez eux. Vers 9h, les files d’attente désengorgées, il était de nouveau possible de tenter la traversée.

Une exploitation « en bout de course »

« Aujourd’hui, le STM est en bout de course sur l’exploitation », affirme Rémi Chatagnon. En plus des deux bacs Polé et Karihani qui marchent sur trois pattes, le Georges Nahouda « a de gros soucis depuis sa dernière révision », et le Maore Mawa « est en fin de vie ». Outre l’état des bateaux, pour lequel il concède « des lacunes au niveau de la maintenance préventive », l’ancien commandant invoque une importante augmentation du nombre de passagers. « En 2019, année de référence pré-Covid, le STM avait transporté 4,5 millions de passagers, et 300 000 deux-roues. En 2022, nous avons compté 5,2 millions de passagers, et 780 000 deux roues ! », renseigne-t-il. « On attend impatiemment les nouvelles barges : Chatouilleuses en mars, et Imane en juin. »

Un avant-goût pour 2023

Les perturbations observées ce matin ne pourraient être que les prémices de ce qui attend les passagers Petit-Terriens plus tard dans l’année. « Les usagers doivent savoir que les quais vont être complètement refaits, chacun à leur tour », prévient le directeur. Prévue pour le mois d’avril, la réfection des quais Ballou et Issoufali prendra au minimum six mois.

Agriculture : le pacte de la concertation locale lancé en outre-mer

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Le 9 septembre 2022, le président de la République Emmanuel Macron annonçait le lancement d’une concertation nationale pour construire un pacte et une loi d’orientation agricoles. Ce projet a pour priorité trois thèmes : l’orientation et la formation, l’installation et transmission des exploitations, ainsi que l’adaptation et la transmission face au changement climatique. Le processus de concentration a donc été lancé le 7 décembre 2022 dernier par le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. En collaboration avec les régions, il comprendra plusieurs modalités comme celle des concentrations dans les départements et régions d’outre-mer assurées par les services de l’État en lien avec les Chambres d’agriculture et les collectivités locales. Pour accompagner cette coopération régionale chaque direction de l’alimentation, de l’agriculture, et de la forêt (DAAF) disposera d’éléments tels que la note de problématique nationale. Elle présente les quatre grandes tendances qui impacteront la souveraineté nationale à l’horizon de 20 à 25 ans.

Un comité de pilotage réunissant le préfet, le président de la collectivité en charge, le cas échéant de la gestion du Feader (Fonds européen agricole pour le développement rural), le président de la chambre de l’agriculture, garantira le suivi de mise en place et du déroulement de la consultation régionale. La liste des participants sera conçue par la DAAF en relation avec les administrations locales et la chambre d’agriculture sur la base de la formation plénière du Cosda (Comité d’orientation stratégique et de développement agricole). Ce registre pourra être élargi par le comité de pilotage en fonction des caractéristiques territoriales. Notamment pour les acteurs de l’orientation de la formation, de l’innovation du champ sanitaire et aux parlementaires et élus locaux. Pour ce faire, un calendrier avec les différentes étapes a été établi : les 20, 25 et 26 janvier, se tiendront les premières réunions des groupes nationaux. Début février, il y aura le démarrage des travaux régionaux qui se termineront en fin avril. La remontée des synthèses régionales sera en mai, avant les réunions de clôtures des groupes travail régionaux.

La Cadéma organise sa cérémonie des vœux ce vendredi

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La cérémonie des vœux de la communauté d’agglomération Dembéni–Mamoudzou (Cadéma) se déroulera le vendredi 27 janvier. L’événement célébrant le lancement de la nouvelle année aura lieu dès 15h. L’ouverture de la cérémonie se fera par un chigoma, sera suivi par l’allocution du président, Rachadi Saindou. A la suite de son discours, aura lieu la signature du contrat de relance de transition écologique et la présentation des brigades « agent de surveillance de la voie publique » et « écogestes ».

Un premier forum de l’alimentation, le 26 janvier à Coconi

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Le premier forum de l’alimentation, organisé par la communauté de communes du Centre-ouest (3CO) aura lieu le jeudi 26 janvier de 8h à 12h30, au pôle d’excellence rural de Coconi, à Ouangani. Ce forum est organisé avec pour objectif d’initier une dynamique de concertation et de réflexion autour des enjeux alimentaires du territoires de l’intercommunalité.

L’événement, ouvert à tous les citoyens et acteurs de l’alimentation de l’intercommunalité, a également lieu dans le cadre du projet alimentaire territorial de la 3CO, s’intitulant « Mobilisation des citoyens et des acteurs de l’agriculture et de l’alimentation pour le PAT de la 3CO ». Ce dernier a été labellisé en 2022 par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire pour une durée de trois ans. L’objectif de ce projet est d’accompagner l’émergence d’une dynamique alimentaire de territoire, menée par les acteurs de l’alimentation (production agricole, santé, environnement, culture, etc.) La méthodologie de ce projet est basée sur la concertation des acteurs afin de coconstruire une stratégie alimentaire locale.

Le nouveau directeur du CUFR présidera la cérémonie des vœux, ce mercredi

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Il l’avait laissé entendre lors d’une interview réalisée en plein conflit social chez Électricité de Mayotte, Salim Nahouda a confirmé à nos confrères de Mayotte La 1ère qu’il sera candidat aux sénatoriales de septembre. « Oui je l’ai pensé… Si j’ai des soutiens, je m’engagerais sérieusement », a-t-il déclaré, ce vendredi matin.

Le secrétaire de la CGT Mayotte, salarié d’EDM, était présent récemment dans les médias avec la grève au sein du fournisseur d’énergie qui a pris fin le 12 janvier. Il l’est également avec les manifestations contre la réforme des retraites dont la première a eu lieu, ce jeudi. Sa candidature est pour l’instant la seule à gauche.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes