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Attractivité : une table ronde pour « attirer et retenir les talents à Mayotte »

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Sont intervenus à la table ronde : Chanoor Cassam, directeur général des services du Sidevam, Ahmed Ali Mondroha, directeur général de la Société immobilière de Mayotte, Matthieu Guyot, directeur-adjoint du Centre hospitalier de Mayotte et chargé des ressources humaines, Noussra Zaki Soidiki, directrice d’agence d’Adecco Mayotte, Jacqueline Degeldere, directrice des ressources humaines d’EDM, et David Gand, directeur exécutif d’Algoé.

La Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte (CCIM) et la société de conseil en management Algoé Consultants organisaient, ce mardi matin, une table ronde sur la question de « l’attractivité pour les organisations mahoraises », notamment par rapport aux jeunes générations. Six intervenants, cadres directeurs de grands pourvoyeurs d’emploi de l’île – publics comme privés – ont pris part à l’échange, qui doit constituer un premier pas vers l’émergence de solutions de ressources humaines et managériales communes, selon Stéphane Chanuc, responsable de l’intelligence économique à la CCIM.

 « On s’aperçoit que, face à une offre, un candidat se pose des questions assez simples : ai-je une bonne image du métier ? Suis-je rémunéré à la hauteur de mes attentes ? Les conditions de travail dans l’entreprise sont-elles bonnes ? Puis-je avoir confiance pour y faire carrière toute ma vie ? Au niveau du territoire, y a-t-il une possibilité pour mon conjoint de trouver un emploi ? Et pour mes enfants d’être scolarisés ? », détaille David Gand, directeur exécutif de la société de conseil en management Algoé Consultants et ex-maître de conférences en gestion des ressources humaines à l’Université Lyon 3, pour illustrer son propos. « La question de l’attractivité d’un poste regroupe donc trois données qui se complètent : l’image du secteur, l’image de l’entreprise et l’attractivité du territoire ».

Face à lui, quelques dizaines de directeurs, cadres ou chefs de services d’organisations mahoraises diverses, sont venus ce mardi matin au siège de la Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte (CCIM) assister à cette table ronde, intitulée « Comment créer de l’attractivité pour les organisations mahoraises, notamment par rapport aux jeunes générations ». A ses côtés, six grands pontes des ressources humaines de Mayotte alimentent les échanges en partageant leurs retours d’expérience sur la double problématique du recrutement et de la fidélisation des talents à Mayotte.

Première piste abordée par les intervenants : la force de la réputation d’un grand groupe, à l’échelle locale, permettrait d’attirer et de retenir les nouveaux collaborateurs. « Quand j’ai un jeune que je veux convaincre de rejoindre la Sim, c’est ce que je mets en avant : la possibilité de faire carrière, même hors Mayotte », raconte Ahmed Ali Mondroha, le directeur général de la Société immobilière de Mayotte, qui jouit de sa filiation au groupe CDC Habitat. « Le jeune Mahorais, il a muté ! Il est devenu aussi exigeant que l’expat’ ! […] Quand on embauche un jeune, il a besoin de savoir comment il va évoluer », argue le DG. « Évidemment, on bénéficie de l’image de marque d’’Electricité de Mayotte », abonde Jacqueline Delgedere, la directrice des ressources humaines, qui cite les aides au logement, aux conjoints ou encore les accords relatifs au télétravail comme autant de dispositifs qui renforcent l’attractivité du fournisseur d’électricité auprès des jeunes diplômés mahorais. De son côté, le Sidevam, qui – de l’aveu de son DGS Chanoor Cassam – souffrait de « quelques blocages dans son recrutement » suite à « des périodes sombres », a réussi à « regagner l’intérêt de la jeune génération » en « vendant une épopée ». Renouvellement du pilotage, simplification des fiches de postes et réduction de l’expérience requise ont permis d’intégrer une quinzaine de jeunes sur des postes à haute responsabilité. « On a préféré alourdir le processus RH pour maximiser le regain d’intérêt », explique le DGS.

« On ne recrute pas un jeune de 25 ans, comme on recruterait quelqu’un de 40 ans »

Mathieu Guyot, directeur-adjoint du Centre hospitalier de Mayotte (CHM) et chargé des ressources humaines, relève ainsi une dichotomie en fonction du niveau de formation. « Le marché est très favorable pour les employeurs à niveau Bac ou équivalent, mais très difficile à partir de Bac+3 », indique-t-il, citant un turnover « quasi-inexistant pour les agents d’exécution », mais de « 300 % pour les médecins. […] C’est à dire qu’on recrute 3 médecins par an sur chaque poste ! »

Alors, comment attirer cette jeunesse diplômée sur les postes à responsabilités à Mayotte ? Déjà, en prenant conscience que l’approche même du travail diffère pour les individus des générations Y (nés entre 1981 et 1995) et Z (nés après 1996). « On ne recrute pas un jeune de 25 ans comme on recruterait quelqu’un qui en a 40 », avance Mathieu Guyot du CHM, également directeur par intérim de l’agence territoriale de recrutement May’Santé. « On a des comptes Tiktok et Instagram avec lesquels nous ciblons les jeunes infirmiers, et des groupes Facebook qui nous permettent d’identifier directement de potentielles recrues. »

Une fois recrutés, quid du management de ces jeunes talents ? Pour ces générations, « le travail doit rendre heureux ! », informe David Gand. « L’ambiance et la qualité des relations au travail prime… On veut travailler moins, mais mieux », renseigne-t-il, précisant que « la notion du temps n’est plus la même pour les générations actuelles. […] Elles veulent apprendre et progresser vite, prennent des responsabilités très tôt dans leur parcours ! ». En ce sens, la DRH d’EDM rapporte un problème d’intégration des jeunes cadres. « Il faut leur faire comprendre qu’il y a des points de passages obligatoires pour progresser ». Chanoor Cassam, le DG du Sidevam, insiste lui sur la notion de « team-building » pour « désamorcer les tensions qui apparaissent dans les équipes d’âge hétérogène ». Dans l’assemblée, Karim Halimo, directeur d’Albioma Solaire Mayotte, pour qui la « fidélisation des agents est le défi principal », observe un fort besoin de « reconnaissance du travail bien fait de la part du manager » dans son équipe de trentenaires. Le directeur de la Sim tempère : « Le management de « bisounours », ça marche pas ! Un bon chef doit être détesté d’une partie de son équipe ! (rires) C’est vrai qu’il faut motiver les équipes, mais à un moment donné, il faut faire bosser les gens… On a des objectifs à atteindre. »

En deux heures, bon nombre de pistes de réflexion pour renforcer l’attractivité des entreprises auront été explorées par les intervenants. Certains regretteront toutefois l’absence d’élus à la table ronde pour étayer la problématique de l’attractivité du territoire.

Cesem : cette mise à la porte qui passe mal

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Élus du conseil départemental et du Cesem ont fait le point sur les dissensions, après les vœux du président, Abdou Dahalani.

Ce qui aurait dû être une réunion de rentrée des plus classiques ne s’est pas passé comme prévu. Ce mardi matin, le Cesem (conseil économique, social et environnemental de Mayotte) a été invité à quitter l’hémicycle Younoussa-Bamana pour se serrer dans une petite salle de réunion du Département. Un affront de plus pour la deuxième institution politique de l’île.

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La session du Cesem a été décalée en salle des DRH en raison des Ateliers de la maîtrise d’œuvre dans l’hémicycle Bamana.

Dire que les relations entre le Cesem (conseil économique, social et environnemental de Mayotte) et le conseil départemental de Mayotte sont mauvaises est un euphémisme. Depuis longtemps déjà, les deux institutions ont dû mal à communiquer. Et l’incident de ce mardi matin n’arrange en rien la situation. Alors que les conseillers de la première avaient été rassemblés initialement dans l’hémicycle Younoussa-Bamana, au conseil départemental, Salime Mdéré leur a demandé de « dégager », confirment les présents. Le vice-président du Département avait prévu ce matin-là une réunion en lien avec les Ateliers de la maîtrise d’œuvre. Les architectes et urbanistes invités ont ainsi eu le droit à un cours sur les politiques locales appliquées à la fois par le Département et l’État, tandis que pour le Cesem, c’était plutôt la soupe à la grimace dans la salle des DRH.

« On est la deuxième institution, il faut qu’on soit respecté », grommelle le syndicaliste Haoussi Boinahedja, qui fait partie de ce conseil réunissant des représentants d’entreprise, syndicats ou d’associations. « Il a abusé. S’il doit toquer à toutes les portes pour trouver une salle, ce n’est pas notre problème* », renchérit Dominique Marot, le représentant des pêcheurs. Abdou Dahalani, le président, a tenté de tempérer ses collègues, même s’il semblait affecter lui aussi par la situation. Ali Omar, vice-président du Département, a rejoint un moment la réunion et a présenté ses excuses au conseil. « Je suis chargé de l’administration, donc je sais que ça va me retomber dessus », admet-il au sujet de l’agenda des salles du Département. « J’essaie d’être responsable. Je ne suis pas là pour présenter des excuses », a répondu le Petit-terrien aux griefs présentés contre le conseil départemental

Une moitié de commandes accordée

Car le problème des salles n’aurait pas tenu autant à cœur aux élus du Cesem, « si c’était un acte isolé », indique le membre de la CGT. Il est plus large. Alors que chaque conseiller départemental dispose d’une tablette numérique pour suivre les séances plénières, il y en a 17 pour 32 élus au Cesem. Et encore, « trois ans de démarches auront été nécessaires », regrette Abdou Dahalani.

Au-delà même de l’aspect matériel, c’est la confiance même dans le travail du Cesem qui est remise en cause. Le but de l’instance est, en effet, de s’emparer des sujets discutés à l’échelle départementale. Et grâce à l’avis des conseillers, des préconisations sont données. Cependant, celles-ci sont rarement suivies par le conseil département. « Ce qui est le plus important, c’est ce qu’on nous demande, porter des réflexions, proposer des préconisations, faire des études. Et nous essayons à la place qui est la nôtre d’avoir les meilleures productions possibles, comme n’importe quel Ceser (N.D.L.R. ce type de conseil existe à l’échelon régional ailleurs) de France. Maintenant, il appartient à l’autorité politique de s’en inspirer ou pas s’inspirer. On n’est pas juge de ce que font les élus », admet le président du Cesem.

Pour Haoussi Boinahedja, c’est même plus catégorique. « On en vient à se dire que vous ne nous lisez pas », dit-il en s’adressant aux conseillers départementaux présents.

*en shimaoré

Bientôt une étude sur les Jeux des Iles 2027

L’incident a un peu éclipsé les vœux formulés par le président Abdou Dahalani. Celui-ci a rappelé « les changements qui pénètrent notre société et les enjeux qu’il soulèvent donnent l’image d’un Mayotte qui se cherche après avoir brillamment réussi son combat statutaire ».  Il compte en 2023 miser sur la jeunesse qui constitue « l’avenir, la richesse et l’engagement ». Pour en revenir au travail du Cesem, il annonce des rapports prochains sur la politique du logement, l’agriculture mahoraise et une contribution aux Jeux des îles de l’océan Indien 2027.

Quatre autres sujets sont d’ailleurs sur la table en ce début d’année. Le Cesem a prévu de réaliser des études sur la sécurité, l’attractivité, l’accès à la santé et le port de Longoni.

Personnes en situation de handicap : vers une meilleure insertion professionnelle

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Demandeurs d’emplois et travailleurs en situation de handicap, organismes de formation et employeurs se sont réunis, ce mardi matin, à l’amphithéâtre du lycée des Lumières, pour échanger sur le thème « emploi et handicap ».

A Mayotte, malgré les évolutions positives dans le domaine de l’emploi et l’insertion des personnes en situation de handicap, beaucoup d’interrogations subsistent à la fois pour l’employeur et pour le travailleur. Ce mardi matin, au lycée de Lumières, à Kawéni, la fédération Apajh (association pour adultes et jeunes handicapés) organisait une matinale dédiée à l’emploi et l’insertion des personnes en situation de handicap.

Dans le 101e département, le milieu du handicap est encore très peu connu des employeurs, ces derniers n’étant pas toujours au fait sur leurs obligations et sur les solutions existantes pour les remplir. De leur côté, les demandeurs d’emploi en situation de handicap pourraient ne pas connaitre l’entièreté des aides et dispositifs d’accompagnements existants. Partant de ce constat, la fédération Apajh a décidé de mener une rencontre ce mardi matin à l’amphithéâtre du lycée des Lumières de Kawéni, entre les travailleurs en situation de handicap, les entreprises et organismes de formation, afin d’échanger sur l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap. « Ici à Mayotte, le taux de chômage des personnes en situation de handicap est extrêmement important », remarque Jean-Louis Garcia, président de la fédération Apajh, il faut donc « régler la situation dans sa globalité ».

Des freins à lever

A Mayotte, le plan régional d’insertion des travailleurs handicapés (PRITH) programme des actions afin de favoriser et renforcer l’insertion professionnel et le maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap. « Nous sommes dans un département français certes, mais avec une culture particulière par rapport au handicap. Il faut donc que l’on travaille avec les familles », concède le président. Pour le sous-préfet, Cédric Kari-Herkner, malgré une évolution de la vision du handicap à Mayotte, elle « se trouve encore emprunte de pudeur ou de tabou qui freine les intéressés à se faire reconnaitre ». Le travail qui sera mené aura pour but d’accompagner les familles à « entendre que le handicap n’est pas une fatalité », explique le président. C’est donc sur la globalité de la situation que les freins sont à lever.

Une lutte pour dynamiser l’emploi des personnes en situation de handicap, de le rendre naturel tout en luttant contre les stéréotypes, en cherchant à lever les barrières et à instaurer plus généralement un climat de confiance entre entreprises et travailleurs. « Ce n’est pas parce qu’on est en situation de handicap, que l’on doit vivre toute sa vie, caché et sous-citoyen et être exclu », affirme le président de la fédération.

Différents dispositifs d’insertion professionnel

Plusieurs dispositifs existent à Mayotte, comme de la plateforme de parcours renforcés d’accès à la professionnalisation (PPRAP). Ce dispositif expérimental sur l’île aux parfums a pour objectif de répondre aux enjeux d’emploi, de formation et d’insertion des mahorais en situation de handicap, tout au long de leur parcours professionnel. D’une durée de trois ans, cette plateforme a permis le suivi de 120 personnes. « Sur ces 120 personnes, 80 sont passées du chômage à l’emploi », note Jean-Louis Garcia. Ces chiffres montrent que « la réussite est là, que ce dispositif fonctionne, mais qu’il faut aller plus loin », ajoute-t-il. C’est donc en complément à ce dispositif, qu’une nouvelle plateforme d’entraide pour l’autonomie voit le jour à Mayotte. Cette plateforme, dont la convention pour la création a été signée ce mardi, sera dédiée aux personnes en situation de handicap, aux personnes âgées et aux aidants.

Catégorie Santé Sport

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Office municipal des Sports de Tsingoni

À ce jour, les Offices municipaux des Sports de l’île ne se comptent plus que sur les doigts d’une main. En voilà en tout cas un qui est bien existant et surtout bien actif. L’OMS de Tsingoni est constitué de trois pôles d’activités : le pôle animation jeunesse, le pôle formation et accompagnement des associations et enfin, le pôle sport santé. Pour ce dernier, les intervenants de l’Office agissent dans les quatre villages de la commune, proposant des séances sportives hebdomadaires aux personnes éloignées de la pratique physique et sportive dont les personnes âgées. La coordinatrice de la structure Faoula Badja se réjouit de l’animation autour de ce pôle. « Il y a un besoin concernant ce public et c’était important pour nous d’y répondre. Pour les personnes âgées par exemple, ils étaient une quinzaine à participer régulièrement aux séances de fitness en début d’année, et on a fini l’année avec une soixantaine de participants. » Outre les séances sportives, l’OMS de Tsingoni organise des actions de sensibilisation pour inciter son public à contrôler son alimentation ou à détecter certaines formes de maladies.

 

Anteou Poroani Fitness

 

L’association Anteou Poroani Fitness, créé en 2018, compte 35 adhérents et propose de multiples activités au sein de la commune de Chirongui. À commencer par celle qui porte son nom : le fitness. Les adhérents se retrouvent ainsi deux fois par semaine à l’école élémentaire pour une séance d’une heure et demie. APF, c’est aussi la découverte du patrimoine chironguien à travers des randonnées. « Nous avons par exemple fait les collines de Poroani, ou encore, traversé la commune de bout à bout, par la mangrove. » Et plus encore avec le nettoyage des plages de Poroani, des sorties en mer encadrées par le CCAS de Chirongui, ou encore des participations à des actions telles qu’Octobre Rose ou le marché paysan de la Communauté des communes du sud, durant laquelle les vendeuses s’accordent des pauses fitness animées par l’association, pour inciter ces commerçantes à pratiquer une activité physique. Enfin, l’association organise une fois par an une grande vente de produits locaux et convie des partenaires associatives (le Comité Miss Excellence, le CROS Mayotte, les associations de fitness de la commune), pour enrichir la journée.

 

Ufolep

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Inaugurée l’année dernière, la maison sport santé « Ufo3S » de l’Union française des œuvres laïques d’éducation physique (Ufolep) de Mayotte accueille chaque semaine plus d’une cinquantaine de femmes. Après un « contrôle technique », celles-ci sont se voient proposer « des activités physiques adaptées à leurs capacités », explique Naoilou Yahaya, la présidente. Le panel d’activités proposées est large : renforcement musculaire, cardio, marche. En parallèle, la voiture itinérante d’Ufolep Mayotte sillonne les routes de l’île pour faire bouger les femmes des zones les plus reculées. L’accent est également mis sur les bonnes pratiques alimentaires ; des diététiciens interviennent régulièrement à la maison « Ufo3S », où était par ailleurs organisée une « semaine de la nutrition » au début du mois de décembre 2022.

 

Pro Active Force Kawéni

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L’association Pro Active Force de Kawéni propose des séances de fitness aux habitants de la ville, et plus largement du secteur Mamoudzou-Koungou. Elle a compté près d’une centaine d’adhérents en 2022. Ceux-ci se retrouvent deux fois par semaine à la MJC, et un samedi sur deux hors du village pour des randonnées. Depuis 2019 et le lancement de ses activités, l’association accueille avec ravissement les retours de ses pratiquants, notamment des témoignages d’adhérentes seniors indiquant se sentir en meilleure santé grâce aux séances de Pro Active Force. L’association est sollicitée pour participer à des actions de sensibilisation en faveur du sport santé, comme en octobre avec l’Ufolep pour la journée Mtrumshe Sport Na Unono, ou plus récemment dans les locaux de Mayotte La 1ère, où les éducateurs ont animé une séance de fitness pour les salariés du média. Pro Active Force organise par ailleurs des séances de hip hop pour les tous petits, avec des restitutions et autres spectacles lors de ces événements.

 

Bouge-Toi Pour Ta Santé Kawéni

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L’association Bouge Toi Pour ta Santé a été créée en 2017. Elle a compté jusqu’à près de 300 adhérents avant la crise sanitaire. « Aujourd’hui, nous sommes une centaine de membres, toujours aussi motivés pour faire du sport. » Leur discipline favorite : le fitness. Les membres se retrouvent trois fois par semaine à la MJC de Kawéni pour bouger en rythme et en musique. Un quatrième rendez-vous est fixé tous les dimanches matins, cette fois pour une activité marche randonnée. L’association organise également des journées de sensibilisation au sport santé, durant lesquelles elle invite de nombreuses structures et institutions pour évoquer avec le public, des sujets aussi divers que variés autour de la santé et du bien-être.

Vous pouvez voter et retrouver l’ensemble des catégories et des portraits sur le site sportif.yt

Les locaux SFR de Kawéni s’offrent une deuxième jeunesse

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A l’occasion de la présence de Grégory Burlinchon, directeur général SFR Outre-mer, l’opérateur installé au rond-point El-Farouk à Mamoudzou a célébré ce mardi, la fin des travaux de son site. Ces locaux rassemblent à la fois une boutique avec un accueil client et « tout ce qu’on appelle le back office avec notamment la présence d’un comptable, des logisticiens », explique Yves Gauvin, directeur général SFR Réunion-Mayotte. Les locaux, qui accueillent une trentaine de salariés, n’avaient pas changé depuis l’installation de l’opérateur il y a 21 ans.

Ce chantier remplit deux objectifs, celui de mieux séparer le front-office et le back-office « pour une question de sécurité », mais également de « remettre de la qualité de vie au travail au travers d’un environnement juste pour les collaborateurs ». Pour cela, « on s’est vraiment réorganisés autrement », ajoute le directeur. Le bâtiment a été repensé avec l’ajout d’open-spaces, d’une salle de réunion, d’une salle de pause et un réaménagement des espaces d’accueil.

Réforme des retraites : La mobilisation un peu moins forte pour ce deuxième round

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A l’appel de l’intersyndicale, les manifestants ont rejoint à partir de 7h, le parvis du comité de tourisme de Mamoudzou.

La deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, ce mardi 31 janvier, a mobilisé un peu moins de monde que la fois précédente. Environ 300 personnes étaient sur le parvis du comité de tourisme pour manifester son opposition au report de l’âge légal de la retraite à 64 ans.

 

 

Projection en avant-première du film « École Bleu Outremer 2022 : cap océan Indien »

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Dans le cadre de son cycle de conférences intitulées « Palabres à Oudinot », la direction générale des Outre-mer, en lien avec l’Ifremer et les préfectures de La Réunion et de Mayotte, organise la projection en avant-première du documentaire « École Bleu Outremer 2022, cap océan Indien », le jeudi 9 février. La diffusion sera suivie d’un échange avec les participants de l’Ecole Bleu Outremer. Ce documentaire, qui sera diffusé au 1er semestre 2023 par France Télévision, raconte l’histoire de 75 jeunes montés à bord du Marion Dufresne pour une aventure scientifique et humaine.

Sénat : audition d’experts sur la parentalité dans les outre-mer

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Dans le cadre du rapport d’information sur la parentalité dans les outre-mer, la délégation aux droits des femmes et la délégation sénatoriale aux outre-mer entendront plusieurs experts, ce jeudi 2 février à 11h30. Cette table ronde aura lieu en présence de Michel Villac, président du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA), de Laurence Rioux, secrétaire générale du HCFEA, et de Camille Chaserant, conseillère scientifique pour la même organisation. Il y aura aussi l’audition de Claude-Valentin Marie, conseiller pour l’outre-mer auprès de la direction de l’Institut national d’études démographiques (Ined). L’audition sera retransmise en direct le site internet du Sénat et sur la page Facebook du Sénat.

COI : Les Naturalistes considèrent que « la mise au placard de Mayotte doit cesser »

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« Le gouvernement envisage de reconduire le traité d’adhésion à la COI (Commission de l’océan Indien). Née il y a 40 ans, la COI regroupe Maurice, Seychelles, Madagascar, les Comores et la France. Les deux départements français sont placés dans une situation d’inégalité complète : La Réunion est reconnue et participe aux actions de la COI, mais pas Mayotte. Sérieux accroc à la devise républicaine d’égalité. La COI bénéficie d’une aide internationale conséquente (France, Europe, Onu…) pour mener des programmes variés de développement et de protection des milieux naturels : adaptation au changement climatique, pêche durable, sécurité alimentaire, sécurité maritime, gestion des déchets, développement du numérique, etc.

L’environnement des îles de la région est particulièrement vulnérable aux inévitables conséquences des changements climatiques en cours : élévation du niveau des mers, aléas climatiques plus fréquents et plus violents : cyclones, sécheresses, inondations. Plusieurs programmes de financement visent à préparer ces milieux insulaires fragiles et menacés à de tels aléas. Tous les pays de la zone peuvent en bénéficier y compris la Réunion, sauf Mayotte. Il est incompréhensible et incohérent que Mayotte soit empêchée de collaborer avec les autres pays de la région alors que nous partageons des intérêts communs. Le temps de la mise au placard de Mayotte doit cesser.

Pour mieux partager les problématiques environnementales de ces milieux insulaires, les Naturalistes préparent, avec le soutien de l’Agence française de développement (hors des programmes de la COI) la création d’une revue régionale dédiée à la protection de la nature des pays de la COI…et de Mayotte. »

La finale nationale du concours « Voix des Outre-mer » ce samedi

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La cinquième édition de la finale nationale du concours Voix des Outre-mer se déroulera ce samedi 4 février à 19h30, à l’amphithéâtre Bastille, à Paris. Douze finalistes s’affronteront, dont Antone Boinali et Lollia Aiiaoui qui sont les deux finalistes représentant Mayotte lors de cette finale. La finale nationale sera à suivre en direct sur le site la1ere.fr, mais elle sera également diffusée sur les réseaux sociaux, notamment sur les pages Facebook de l’Office culturel départemental, du Département, ainsi que sur la page du concours « Voix des Outre-mer ».

Atelier de maîtrise d’œuvre à Mayotte, c’est parti !

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Venus du monde entier, une douzaine d’urbanistes et d’architectes planchent depuis dimanche sur un projet intitulé : « Un avenir désirable pour Mayotte, équilibre et résilience de l’espace mahorais ». Organisé par l’association « les Ateliers de Cergy » et avec l’aide du conseil départemental de Mayotte, l’atelier international de maîtrise d’œuvre urbaine débute officiellement ce mardi 31 janvier 2023. Pendant dix jours, la phase de travaux sera intense, avant de prendre fin le mardi 7 février avec une cérémonie de clôture et une présentation des projets.

« Avant d’entamer les ateliers à proprement parler, les participants ont bénéficié d’un temps d’immersion et de découverte du territoire, entre ces dimanche 29 et lundi 30 janvier. Ils ont eu notamment l’occasion de visiter la commune de Bouéni, mais également celles de Mamoudzou et Koungou en ce début de semaine », indique le Département.

L’identité du maire de Bandrélé usurpée sur les réseaux

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Ali Moussa Moussa Ben, le maire de Bandrélé, se retrouve malgré lui sur le profil de comptes Facebook. « L’intéressé tient à informer la population qu’il ne dispose d’aucun profil. Aussi, il attire l’attention du grand public qu’il ne doit céder à aucune demande quelconque prévenant de ces faux profils », prévient le cabinet du maire.

Ali Moussa Moussa Ben rappelle qu’une usurpation d’identité peut tomber sous le coup de la loi et que celle-ci prévoit au maximum un an d’emprisonnement et 15.000 euros d’amende.

La caserne des pompiers en Petite-Terre bientôt prête

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Les bâtiments flambants neufs de la nouvelle caserne des sapeurs-pompiers de Petite-Terre devraient être réceptionnés dans le courant de la première semaine de février 2023. Attendu depuis de nombreuses années par ses futurs, cet ouvrage imposant a pris forme sur l’ancien site du centre de rétention administrative (CRA) aux abords de la gendarmerie de Pamandzi.

La Délégation de Mayotte à Paris inaugure bientôt ses locaux

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Les locaux de la Délégation de Mayotte à Paris, rue du Docteur Blanche, ont été achetés par le conseil départemental en 2018. (vue Google street view)

Rattachée au conseil départemental, la délégation de Mayotte à Paris vient de s’installer dans de nouveaux locaux dans le XVIe arrondissement de la capitale. Pour la collectivité, propriétaire du bâtiment, cette acquisition est une vitrine de Mayotte et assoit les missions de la structure. Trois jours d’inauguration, les 9, 10 et 11 février, sont prévus.

« La Délégation de Mayotte à Paris joue un rôle stratégique dans le lien avec les institutions métropolitaines et la communauté mahoraise hexagonale », estime Madi Madi Souf, président de l’association des maires de Mayotte (AMM). Créée en 2003, cette délégation est un service rattaché à la direction générale du conseil départemental de Mayotte, qui a repris en partie les activités de la « Maison de Mayotte ». L’association, créée en 1993, assurait une mission de service public en faveur des lycéens et des étudiants, et plus généralement des Mahorais vivant en métropole. « En arrivant, ils étaient complètement perdus, loin de leurs villages. La maison les prenait en charge et gérait les difficultés administratives, d’insertion… Elle allait les chercher à l’aéroport et les amenait jusqu’à leur ville d’accueil », détaille Mohamed Zoubert, délégué de Mayotte à Paris.


Des locaux inaugurés les 10 et 11 février

Mais depuis 1993, la structure a déménagé huit fois. « Tous les quatre ou cinq ans en moyenne », souligne le délégué. Pour des raisons de stabilité mais également pour « renforcer l’ancrage ultramarin dans l’Hexagone et en Europe », le conseil départemental a donc fait le choix, en 2018, d’investir dans des locaux parisiens. « Choisis pour leur position stratégique dans la capitale, ils ont fait l’objet d’importants travaux de rénovation », souligne le président de l’AMM. Ces derniers seront inaugurés avec le public les 10 et 11 février. Le public pourra les découvrir à l’occasion d’un vernissage avec une exposition, des débats et des ateliers. Puis, une seconde journée sera consacrée à la découverte de Mayotte, dans la tradition mahoraise. Les élus procéderont, eux, le 9 février, à l’inauguration officielle.

Aider à s’insérer sur le marché de l’emploi

 Ce bâtiment, situé dans le XVIe arrondissement est également « une vitrine, une fenêtre sur Mayotte pour nos partenaires mais également pour les jeunes qui souhaitent entreprendre à Mayotte », souligne Mohamed Zoubert. Car si la structure a toujours pour objectif d’orienter et de soutenir les Mahorais, en particulier les jeunes en mobilité dans l’hexagone, elle s’est vu attribuer de nouvelles missions au fil du temps. La Délégation aide désormais les jeunes à s’insérer sur le marché de l’emploi, via la recherche de stages, de logements mais aussi en aidant ceux qui le souhaitent à créer leur entreprise. « Nous avons déjà accompagné une vingtaine de jeunes souhaitant lancer leur activité. Récemment, l’un d’eux s’est installé dans la région lyonnaise et a ouvert un garage solidaire. » En parallèle, la Délégation accompagne les acteurs du territoire, comme le CHM, pour recruter des médecins par exemple. « En parallèle, nous assurons une veille stratégique et des actions de lobbying pour défendre les intérêts du territoire », complète le délégué, qui travaille avec douze agents spécialisés dans l’économie, l’attractivité territoriale, le social ou l’insertion professionnelle.

Catégorie espoir féminin de l’année

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Dawiya Abdou – 16 ans – Handball

Brugrières Handball

Dawiya Abdou n’a pas choisi le handball par hasard. Elle évolue dans ce monde sportif depuis son plus jeune âge. Sa mère, ses tantes, ses oncles… Tous pratiquent la discipline. Elle a donc fréquenté les terrains depuis sa plus tendre enfance. Elle a commencé à jouer alors qu’elle n’avait que cinq ans, et son coach n’était autre que son père Ahmed Abdou, entraîneur du Combani Handball Club. « Elle passait tout son temps au terrain pour s’entraîner. Parfois, sa mère n’était pas contente, d’autres me disaient que c’est une fille et qu’elle devrait faire autre chose, mais Dawiya insistait », dévoile son papa. Ce dernier est fier du parcours de sa fille et des choix qu’il a dû faire pour sa réussite. Aujourd’hui, elle rayonne avec la Nationale 1 du Brugrières Handball, le plus grand club de handball féminin de France. Et a connu en 2022 sa première sélection en équipe de France U16, avec laquelle la jeune Combanienne a remporté sa première médaille internationale (bronze) et terminé meilleure ailière droite de l’European Open Championship, en juillet en Suède.

  

Mariame Ahmed – 16 ans – Kick-Boxing

Maoré Boxing Majicavo

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Championne de Mayotte de la catégorie juniors chez les moins de 42 kg, la combattante du Maoré Boxing Majicavo, Mariame Ahmed ; a participé au championnat de France de kick-boxing kick light, en avril dernier à Paris. Championnat au cours duquel elle a remporté la finale de sa catégorie, devenant ainsi championne de France. « Le combat a été fatiguant, mais j’étais portée par l’adrénaline ! J’ai affronté en finale une jeune fille venue de Corse, Noémie. Je suis fière d’avoir remporté cette médaille et j’ai aussi été très touchée par les encouragements de tous mes supporters ! » Un titre acquis six mois seulement après avoir débuté le kick-boxing. Les sports pieds-poings n’étaient toutefois pas étrangers à la jeune Mahoraise, elle qui a pratiqué le karaté durant plusieurs années et remporté trois titres de champions de Mayotte ainsi qu’un titre de champion de France. C’est du côté du kick light désormais que Mariame Ahmed fait ses preuves et qu’elle démontre ses talents de combattante.

 

Rehana Fidélice – 16 ans – Basket-Ball

C’Chartres Basket Féminin

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Fille d’Eugène Fidélice, ancien international malgache, Rehana était prédestinée à jouer au basket-ball. La jeune ailière est entrée dans cet univers et a marqué ses premiers paniers au sein du Chicago M’gombani, club fondé par son paternel, avant de s’envoler pour La Réunion et d’y poursuivre sa formation en club, mais également en pôle Espoirs. Repérée par Tarbes lors d’un tournoi interligues, c’est finalement l’académie de Bourges qui obtiendra sa signature pour sa première expérience hexagonale. À 16 ans, l’ailière mahoraise est désormais une joueuse du C’Chartres Basket Féminin, en U18 Élite. Cette saison, Rehana Fidélice a plusieurs fois fait partie du groupe Nationales Féminine 3 en senior. Preuve que la Mahoraise, présélectionnée en équipe de Mayotte et qui candidate à une place pour les Jeux des îles de l’Océan Indien 2023, est sur la bonne voie.

 

Soumta Saïdina – 15 ans – Football

École de Foot Daka

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Elle a seulement 15 ans, mais a déjà un palmarès bien rempli : trois championnats, trois coupes de Mayotte, deux pitch U13… Pour cause, Soumta Saïdina évolue aussi bien avec les filles qu’avec les garçons. Et gagne avec les deux au sein de l’école de Foot Daka ! Kolo N’daka ne tarit pas d’éloges lorsqu’il parle de sa meneuse de jeu. « Soumta a beaucoup de qualités. Elle est à l’aise ballon aux pieds. D’ailleurs, elle joue avec les deux pieds, c’est assez rare pour être souligné. De ce fait je l’ai toujours fait jouer au milieu de terrain pour diriger le jeu, cependant, elle est capable de jouer à tous les postes. » En 2022, la jeune Kani-kélienne, membre de la première promotion du sport études de Mayotte inaugurée en septembre dernier, a remporté le U13 Pitch garçons. Et avec ses partenaires de l’EFD, elle s’est classée troisième du tournoi régional à la Réunion. Elle a logiquement été retenue dans la sélection Outremer pour un stage à Clairefontaine en présence des meilleures joueuses U14 de France. Comme si cela ne suffisait pas, Soumta est championne de Mayotte du cross UNSS 2022/2023 et a disputé le championnat de France, à Dijon (Côte-d’or), le week-end dernier. Une sportive dans l’âme, toujours prête à viser plus haut.

 

 

Mansara Abdou – 14 ans – De Barros Karaté Club

Karaté

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Mansara Abdou a débuté le karaté en 2016, et depuis, enfile les titres. La multiple championne de Mayotte combat et kata vit désormais en métropole, où elle a encore brillé en 2022 en devenant championne de la région Paca « combat » dans la catégorie des minimes -40 kg. La jeune karatéka mahoraise est aussi la détentrice de la coupe de France « combat » zone Sud et a décroché un joli podium au championnat de France « combat », en avril dernier. « En rejoignant la métropole en 2021 pour poursuivre sa scolarité, elle m’a fait savoir qu’elle souhaitait poursuivre le karaté pour devenir la meilleure athlète mahoraise dans cette discipline. Elle a de grandes ambitions : elle veut gagner des titres nationaux et internationaux, elle rêve de porter les couleurs de l’équipe de France… Tout cela dans un seul but : défendre les couleurs de Mayotte dans le monde à travers sa passion le karaté. » Licenciée au De Barros Club Karaté à Marseille, Mansara Abdou travaille ardemment pour concrétiser ses ambitions.

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Catégorie espoir masculin de l’année

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Samir Saïd Haribou– 15 ans – Football

Football Club Lorient

A 15 ans, le mahorais Samir Saïd Haribou continue de briller sur les terrains de métropole. Le jeune buteur du Football Club Lorient empile les buts dans le championnat national U17. Il a même récemment été appelé pour un rassemblement avec l’équipe de France U16, en décembre à l’Institut National du Football (INF) de Clairefontaine. Après avoir joué chez les Petits Bleus, l’US Ouangani et l’AS Sada, le Mahorais a passé deux ans au pôle espoirs de La Réunion et a effectué en avril un passage par le centre de formation de l’Olympique de Marseille, au sein duquel il s’est illustré lors d’un tournoi international en Espagne. Le jeune Ouanganien a en effet remporté la compétition, terminant meilleur buteur avec cinq réalisations (plus une passe décisive) en sept matchs. C’est finalement le FC Lorient, où il s’épanouit, qui a obtenu sa signature l’été dernier. « TRAVAIL, TRAVAIL, TRAVAIL, continue comme ça Samir… Le Haut Niveau est un perpétuel recommencement ! », a publié, sur son compte Twitter, l’ancien attaquant mahorais de première division Toifilou Maoulida.

 

Kamel Zoubert – 21 ans – Athlétisme

Racing Club Mamoudzou

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Nommé dans la catégorie Espoir masculin à l’élection du Sportif de l’année 2021, Kamel Zoubert a, en 2022, poursuivi sur sa très belle lancée. Le sprinteur du Racing Club de Mamoudzou (100 et 200 mètres) est monté en puissance au fil des compétitions auxquelles il participait. « Il y a eu plusieurs moments forts cette année mais je voudrais retenir celui du meeting de Lyon, en préparation pour les championnats de France Espoirs : parce que je réalise une belle performance aux 200 (20’’93), je commence à faire descendre mon chrono. Ça lance véritablement ma saison estivale. » Arrive les fameux France Espoirs en plein air, en juillet à Albi, où l’athlète réalise 10’’46 en demi-finale du 100 mètres : un chrono extrêmement prometteur pour la suite de sa jeune carrière. Cette saison 2022/2023, celui qui projette de se présenter aux épreuves des 100, 200 et 4×100 lors des prochains Jeux des îles avec la sélection de Mayotte, s’est hissé en tête des bilans français sur 200 (21’’46), toutes catégories confondues… Autant dire que Kamel Zoubert n’a pas fini de surprendre.

 

Nabhane Mohamed – 18 ans – Rugby

Nancy Seichamps Rugby

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Nabhane Mohamed a découvert le rugby en 2018 au Despérados Rugby Club M’tsapéré. L’été dernier, le pensionnaire de la section rugby au collège de Doujani et Passamaïnty ressent le besoin de changer d’air et d’aller poursuivre ses études en métropole. Le comité territorial décide alors d’accompagner son jeune talent et lui trouve un point de chute sportif en National 2, à Nancy Seichamps Rugby. « J’ai été marqué par l’accueil qu’on m’a réservé au club et surtout par ma première titularisation, en ouverture de saison 2022/2023. C’était beaucoup de soutien et d’encouragements. Je m’en souviendrai longtemps… » Le Doujanien espère dorénavant obtenir son bac à l’issue de cette année scolaire, et briller sur les terrains hexagonaux, lui qui ne cache pas ses rêves d’évoluer au haut-niveau et, pourquoi pas, de porter un jour le maillot de l’équipe de France. À plus court terme, c’est un autre maillot de sélection qu’il ambitionne de porter : celui de Mayotte pour les prochains Jeux des îles.

 

Daniel Mohamed Bacar – 19 ans – Rugby

Despérados Rugby Club M’tsapéré

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À seulement 18 ans, le polyvalent Daniel Mohamed Bacar a su se rendre indispensable dans le groupe senior du Despérados Rugby Club M’tsapéré. Son plaisir sur le terrain : donner des offrandes et envoyer ses partenaires à l’essai. Il fait partie de cette nouvelle vague de jeunes talents sur lesquels le Comité territorial fonde beaucoup d’espoirs pour l’avenir du rugby mahorais. Finaliste du dernier championnat à X, l’étudiant à l’institut universitaire de Dembéni a déjà une belle expérience territoriale et régionale. Outre son statut de titulaire indiscutable au sein de la formation m’tsapéroise, Daniel Mohamed Bacar compte plusieurs sélections dans les catégories Jeunes, et des participations à des tournois régionaux à Madagascar ou la Réunion. En 2022, il a passé un cap en intégrant la sélection senior à VII et a été le plus jeune joueur du groupe parti préparer les prochains Jeux des îles, en septembre dernier à la Réunion.

 

Amil Maliki – 17 ans – Handball

Sporting Club Sainte Marie

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À sa sortie du pôle Espoirs de la Réunion programmé à la fin de cette saison 2022/2023, Amil Maliki ne devrait pas manquer de prétendants pour l’enrôler dans un centre de formation métropolitain. « Rien n’est fait encore, même s’il y a quelques contacts. » Explosif, excellent tireur à longue distance, entre autres qualités, le jeune handballeur formé au HC Sélect 976 a effectué toutes les sélections régionales possibles en 2022 : les inter-comités, les interligues mais également les interpoles, qui opposent les sélections des différents pôles de France. Ces sélections confirment sa présence sur la liste des meilleurs éléments du pole océan Indien. Une autre liste l’a ravi particulièrement : celle de l’équipe de France U19 dans le cadre d’un stage national au Portugal. Une liste dans laquelle figurait son nom. « D’une manière générale, je suis content de ce que j’ai produit cette année que ce soit en club, en pôle ou en Bleu. »

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Voeux du Medef : « 2023, année de continuité »

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De nombreux acteurs économiques se sont déplacés pour assister aux vœux de la présidente du Medef Mayotte, Carla Baltus.

Ce lundi après-midi, l’antenne de Mayotte du Mouvement des entreprises de France (Medef) organisait sa cérémonie de vœux pour l’année 2023. L’occasion pour l’organisation de faire son bilan des actions menées en 2022, et de se projeter sur une année « de continuité des combats » pour la présidente Carla Baltus.

Minimas sociaux, insertion professionnelle, transports et mobilité ou encore pêche… Carla Baltus a ratissé large pour son allocution des vœux pour l’année 2023, qui s’est tenue ce lundi après-midi devant les locaux de l’antenne de Mayotte du Mouvement des entreprises de France (Medef) à Mayotte. Il faut dire que les enjeux sont nombreux, et le Medef Mayotte sur bon nombre de fronts. « Nous nous devons de faire preuve d’anticipation, et d’être force de proposition ! », argue la présidente, estimant que la bataille principale à mener pour favoriser le climat économique mahorais en 2023 sera celle de « la convergence sociale ». « On sait que les salariés sont demandeurs, aussi parce que c’est une réponse rapide à l’inflation. Depuis mon mandat, j’essaie d’encourager le dialogue social, mais tout ne peut pas se faire comme ça. […] Un rattrapage immédiat mènerait à la mort des milliers d’entreprises », avance-t-elle.

« Nous avons allumé un certain nombre de feux verts à Mayotte en 2022, et nous demandons aux chefs d’entreprises de s’en emparer ! », déclare Thierry Suquet, préfet de Mayotte, qui rapporte un changement de paradigme concernant l’engagement de l’État dans ses territoires ultramarins. « Le cœur de cette nouvelle approche, c’est la création de valeur ! Pour vous, chefs d’entreprises, c’est tout naturel », plaide-t-il au pupitre, citant l’apparition vertueuse « d’une classe moyenne de salariés qui travaillent et consomment ». Le préfet met toutefois en garde contre « les nouveaux défis » que réserve l’année 2023 – à commencer par l’inflation – qui nécessiteront « courage et énergie » de la part des acteurs économiques.

Pour lutter contre la hausse des prix des biens de consommation, il faudra, selon la présidente Baltus, « une continuité des combats », plaidant par exemple pour une pérennisation des dispositifs de Bouclier Qualité Prix +, et de contrôle des tarifs de carburants. « Nous nous sommes rapprochés du conseil départemental pour pérenniser le dispositif de contrôle du prix des carburants, en particulier pour les professionnels… parce que ces coûts se répercutent aussi sur leurs prix de vente aux consommateurs », explique-t-elle.

Partenaires et ex-président mis à l’honneur

 Dans le cadre d’une convention financière entre le Medef et le Medef Mayotte, celui-ci fournit un « appui aux projets d’insertion et de captation des talents ». Trois partenaires ont ainsi été mis à l’honneur au cours de la cérémonie : le lycée des Lumières, soutenu à hauteur de 10 000 euros pour son projet de voyage en immersion à Scienes Po, l’association Émanciper Mayotte qui accompagne les Mahorais dans leurs projets de mobilité (10 000 euros également) et le réseau Mayotte Entraides Étudiants, qui porte notamment un projet de mobilité inter-villageoise à l’échelle de Mayotte, pour lutter contre la délinquance juvénile (5 000 euros).

Enfin, la cérémonie s’est clôturée par la remise d’un trophée d’honneur à Michel Taillefer, patron d’Artemis Technologies – qui œuvre dans le gardiennage et la télésurveillance – et ancien président du Medef local. Carla Baltus a tenu à rendre hommage à son « mentor », visiblement ému par l’attention.

Ahamada Binali lutte contre la perte d’identité en cuisine

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A force de voyager entre l’Europe, l’Afrique et les Comores, Ahamada Binali veut révolutionner la cuisine afro-insulaire, en apportant une touche particulière à travers le service. Il est convaincu que la cuisine peut devenir le moteur économique d’une société dans la mesure où chacun a besoin de se nourrir quotidiennement.

Pour ceux et celles qui le découvre, le chef Ahamada Binali est celui qui a composé le menu du réveillon de la Saint-Sylvestre cette année au restaurant le 5/5 à Mamoudzou. Un projet en gestation depuis deux ans qui a fini par se concrétiser à la fin de l’année 2022. Né en Grande- Comore, il arrive dans l’Hexagone à 5 ans où il suit une scolarité normale à Marseille. Après un CAP de cuisine, il part à Paris en 1992 où il décroche, deux ans plus tard un BEP de cuisine, restauration, hôtellerie. Dans l’établissement où il était formé, le chef cuisinier qui l’avait encadré avait décidé de rendre son tablier pour aller découvrir d’autres horizons loin de la capitale. Attachés à certaines habitudes, les propriétaires du restaurant ne souhaitaient pas modifier leurs cartes. Alors, Ahamada Binali s’est vu proposer de succéder à son formateur. Il a beaucoup appris dans le tas. Il est resté sept années au service de cet établissement familiale, en contact régulier avec celui qui lui a appris les rudiments de la gastronomie française. Il lui est même arrivé plusieurs fois d’aller le remplacer dans différents endroits pour des extras, ce qui lui a permis de découvrir d’autres choses et des nouvelles cartes. Mais il confesse volontiers que la passion pour la cuisine lui est venue de ses différents déplacements en Europe, Afrique et les Comores. « J’ai compris rapidement que je pouvais devenir un acteur incontournable en exerçant simplement mon métier. Pour cela, il me fallait comprendre comment le secteur s’est mis en place pour devenir un poumon économique dans une société en plein développement. » Ce postulat lui a permis d’asseoir une étude de marché (analyse, observation, compréhension) en vue de mettre en place un système économique, tout en continuant de pratiquer une gastronomie française de 1994 à 2013.

« Puiser chez les autres »

Mais outre ce déclic pour la cuisine, le jeune Comorien s’est alors rendu compte d’un chose, la perte d’une véritable identité culinaire comorienne. Il explique que de manière sociétale, chaque communauté a une identité propre. « En Afrique, il est difficile de définir un modèle économique basé sur de tels principes car inversement à l’Asie et en Inde notamment, nous avons laissé le commerce en dehors de notre développement. De sorte que dans cette ouverture vers les autres, le manque de repères nous oblige à aller puiser chez les autres, avec le risque qu’à terme, on finit par s’en éloigner complètement », fait-il remarquer.

Pour le chef Ahamada Binali, tant que les Africains n’arriveront pas à se concentrer dans la recherche de leur identité, leur réflexion sur un modèle économique sera faussée, car ils confondent trop souvent deux notions distinctes, le culture et l’identité. Il estime qu’il est hyper important de bien distinguer ces deux éléments même s’il s’accorde sur le fait qu’il faut continuer à travailler dessus. « Dans cette stratégie, il est indispensable de trouver une approche qui permet de trouver le psychisme des gens et d’avoir, dans le même temps, les moyens logistiques pour pouvoir travailler tout cela. »

En 2009, Ahamada Binali, décide pour la première fois, de retourner travailler aux Comores. La démarche n’est pas couronnée de succès. Il refait ses valises pour Paris. Cet échec le mène à s’interroger abondamment sur la manière de parvenir à une stratégie crédible. Il crée alors une petite structure de traiteur, « Masiwani traiteur » (traiteur des îles en comorien) dans le but clairement affiché d’un retour probable dans son archipel natal, avec des solutions novatrices. Sa nouvelle structure lui permet de faire deux observations, la plupart des appels d’offres qu’il recevait reposaient sur une commande trop ciblée (Gabon, Cameroun, Congo, etc…) et côté service, les reproches demeuraient les mêmes (lenteur et hygiène).

Des déclinaisons de produits culinaires africains

En tant que professionnel de la restauration, Ahamada Binali a voulu remédier à ce cliché qui nuit à toute l’Afrique, en proposant un service de qualité. Mais également en cherchant à sortir du carcan traditionnel au moyen d’une autre cuisine tout en recourant aux mêmes matières premières. Sur ce point, son concept visait à réunir un maximum de chefs africains autours de leurs cuisines sur lesquels ils avaient tous des aprioris vis-à-vis de la cuisine occidentale. Ces derniers avaient tous développé davantage une perception d’appartenance à ces produits tout en acceptant le fait qu’il y a plusieurs manières de les décliner. « Je leur ai dit que j’avais besoin d’apprendre de l’Afrique en partant d’une feuille blanche. Nous allons apprendre à nous connaître les uns et les autres, les origines de nos cuisines, les notions historiques, linguistiques et nutritionnelles pour arriver en bout de chaîne à un argument commercial. »

Le chef comorien explique que dans sa profession, le circuit d’un plat démarre en cuisine où se construit son histoire, pour ensuite, arriver en salle où les serveurs raconte cette histoire à la clientèle. C’est là, selon lui, quelque chose qui fait défaut aux pays africains. Un concept qui lui a permis de s’enrichir de l’histoire des autres pour la raconter, à travers ses différents services, à d’autres communautés qui l’ignorait. Pour lui, le but recherché était de démontrer à ses confrères du continent noir qu’ils disposent d’énormes matières à combiner. Suite à cela, Ahamada Binali a décidé de s’attaquer à la notion même de chef d’entreprise. D’après lui, nombre de patrons africains croient qu’ils peuvent facilement ouvrir un restaurant qu’avec de l’argent. Selon lui, La plupart de ces hommes d’affaires commettent l’erreur de penser qu’une seule personne doit concentrer sur elle toutes les responsabilités inhérentes à tous les corps de métier existants dans la restauration. « Il fallait casser les codes et leur faire accepter le fait que tous ces corps de métiers doivent exister au sein d’une entreprise », défend-il.

Un consultant en plus d’être chef

Sur sa lancée, Ahamada Binali a mis en place un service de consultant en appui à des chefs en activité ou en devenir. Il les aide à mieux définir les produits, mieux les conceptualiser (circuit entre cuisine et salle, manière de poser un produit dans un plat et de le commercialiser) ou intégrer de nouvelles démarches. Il a également décidé d’élaborer et d’inclure dans ses prestations de consultant un module de formation basé sur un meilleur apprentissage de la réalité et de l’identité du continent africain. Et pour donner une assise réelle à sa démarche, le chef plaide pour la construction aux Comores d’un complexe hôtelier dédié à la formation et à l’insertion professionnelle.

Santé : un lait pour bébé rappelé à Mayotte et La Réunion

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le lait pour bébé « Pré-Gallia Expert » fait l’objet d’un rappel de produit pour suspicion de contamination bactériologique.

Par mesure de précaution et dans l’attente des résultats d’investigations menées par les autorités sanitaires à La Réunion et à Mayotte, le lait pour bébé « Pré-Gallia Expert » fait l’objet d’un rappel de produit pour suspicion de contamination bactériologique. Un seul lot est concerné et porte le n°3041091470263 (boîtes de 400 g, commercialisée depuis le 2 février 2022).

Il est demandé de ne plus consommer ce produit, de le rapporter au point de vente, de contacter le service consommateur au 0 800 003 798. La préfecture informe que « les parents dont les enfants auraient consommé ce lot du projet et qui présenteraient des symptômes sont invités à consulter leur médecin par précaution ».

Arrestation d’une mère de famille suite à une affaire de « bébé secoué »

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Convoquée au commissariat, le 25 janvier, une mère de famille a été placée en garde à vue, car lors de son audition, elle a reconnu avoir eu l’intention de secouer violemment sa fille à sa naissance afin de l’envoyer « au ciel », indique la police de Mayotte sur sa page Facebook. Elle aurait fait ce geste après la découverte de son visage présentant des traits trisomiques.

L’affaire date d’il y a quelques mois. Le 12 août 2022, la police judiciaire a été demandée par un médecin pédiatre du centre hospitalier de Mayotte. Un nourrisson décédé présentait le syndrome du bébé secoué. Lors de sa première audition, la mère a accusé son autre fille et précisé avoir constaté la présence de celle-ci sur le lit parental tenant le bébé par les deux bras en train de la secouer.

Les constatations effectuées à domicile ont démontré que la famille vivait dans un banga de tôle et qu’il était impossible pour la jeune fille de monter seule sur le lit parental, contrairement à la déclaration de sa mère. Les examens pratiqués ont démontré l’existence de signe d’œdème cérébral important ayant pu entraîner la mort et l’autopsie a confirmé ces éléments. C’est donc lors de la deuxième audition que la mère a avoué les faits requalifiés en meurtre. La mise en cause a été déférée sur instruction du magistrat de permanence et placée sous mandat de dépôt.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes