Accueil Blog Page 3

Comores : des questions après la suspension du directeur des impôts

comores-des-questions-apres-la-suspension-du-directeur-des-impots/
Le directeur général des impôts comorien a été suspendu ce 9 mai. Photo : image d’illustration.

La suspension du directeur général des impôts aux Comores soulève de nombreuses interrogations. Officiellement écarté pour des résultats jugés « insatisfaisants », Ahmed Djaffar, en poste depuis janvier 2023, laisse derrière lui un bilan pourtant salué en interne. Derrière cette décision ministérielle prise le 9 mai, plusieurs observateurs évoquent une mésentente persistante avec le ministre des Finances.  

L’information est tombée samedi après-midi. Dans un arrêté, en date du 9 mai, le ministre comorien des Finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak a suspendu, le directeur général des impôts (DGI), Ahmed Djaffar. Trois raisons sont évoquées pour justifier la mise à l’écart du DGI, en poste depuis janvier 2023. D’abord, les résultats « insatisfaisants » liés à la collecte des recettes fiscales, pour le compte de l’année fiscale 2024 et au 1er trimestre 2025. Ensuite il est reproché à Ahmed Djaffar de ne pas collaborer avec les autres directions pour faciliter les travaux et la politique de la transparence. Enfin, l’argentier de l’État, reconduit lors du récent remaniement, a motivé sa décision par le manque de performances par rapport aux objectifs fixés. A noter que la direction générale des impôts est la principale institution comorienne en charge de collecter les taxes comme la patente, la taxe sur la consommation, les vignettes pour ne citer que celles-là. L’arrêté précise qu’à compter de la date de la signature du document, c’est l’adjoint de Djaffar, Houssamidine Mohamed Ali, qui le remplacerait. Le désormais ex-directeur général des impôts n’a pas fait de déclaration après la publication du document le suspendant.

Taux de réalisation de 98% en 2024

Toutefois cette éviction suscite un tas de questions, à un moment où il est connu de tous que le ministre et l’ancien patron des impôts, ne s’entendaient pas. Les interrogations tournent aussi autour du premier motif, à savoir les mauvais résultats qui incluent le premier trimestre de 2025. Cela étonne plus d’un dans la mesure où pas plus tard que le 28 mars dernier, le quotidien de service public Al-watwan rapportait que la direction générale des impôts avait mobilisé la moitié des ressources demandées à cette période, soit plus de 2 millions d’euros. Ce qui a permis à l’État de verser deux salaires au mois de mars. « La direction générale des impôts a pu en un temps record, malgré les mesures d’accompagnement mises en place aux résultats, mobiliser la moitié des fonds qui ont aidé à payer deux mois de salaire. Il faut saluer ces efforts et rendre hommage aux services des impôts« , écrivait Al-watwan. A propos, toujours, de la faible collecte pour l’exercice de l’année 2024, Flash Infos a consulté un document interne indiquant que jusqu’au mois de décembre 2024, la direction générale des impôts avait bel et bien atteint une réalisation d’objectifs de près de 98%. Sur un montant prévisionnel de 14,4 milliards de francs, 14,1 milliards de francs (28,7 millions d’euros) ont été récoltés. « Comment peut-on nous reprocher de ne pas atteindre les objectifs du 1er trimestre de 2025 alors que le gouvernement a décidé des mesures d’accompagnement durant le mois de ramadan. Par exemple, la déclaration des impôts a été repoussée au 31 mai au lieu du 30 avril. Donc ces reproches n’ont pas de logique« , déplore une source de la direction générale des impôts.

Mésentente avec le ministre des finances

Cet interlocuteur qui a opté pour l’anonymat a apporté des éclaircissements sur l’absence présumée de collaboration entre l’ex-patron de la DGI et les autres institutions. « Ahmed Djaffar n’était pas seulement en bon termes avec le responsable de la direction des grandes et moyennes entreprises car il constatait trop de lenteurs dans les procédures et des insuffisances des contrôles fiscaux, or cette direction constitue le levier essentiel dans la mobilisation des recettes. Aujourd’hui, le ministre ne peut pas suspendre Djaffar pour insuffisance de recettes sachant que les recettes fiscales proviennent des grandes entreprises dont le directeur à sa tête n’est autre qu’un ami à lui « , dénonce notre source. A l’entendre, il existe un protocole d’accord entre les douanes et la DGI pour l’échange des données douanières en termes d’importations. Et ce sont ces données que la direction des grandes entreprises devrait utiliser pour contraindre les importateurs à déclarer leurs impôts. « Mais ce travail n’est pas réalisé« , se désole notre informateur qui pense que la suspension de l’ancien directeur général des impôts relève en partie d’une question de mésentente entre ce dernier et son supérieur hiérarchique, à savoir le ministre des finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak. Avant le récent remaniement, Djaffar était cité à tort ou à raison de faire partie des potentiels successeurs d’Abdourazak avant la reconduction de ce dernier. A noter que début avril, dans le même sillage, on a vu émerger sur les réseaux sociaux, des accusations de détournements de fonds publics portées contre l’ex-Directeur des impôts ainsi qu’un conseiller du ministre des finances, qui lui est toujours en poste. Très vite, le ministère a sorti un communiqué dans lequel il disait prendre acte avec regret des allégations diffusées sur les réseaux sociaux tout en dénonçant ces comportements qui ternissent l’image de l’institution. Le ministère avait annoncé une enquête dans un souci de transparence.

« O’ cœur de la culture » met l’ambiance à Longoni

« O’ cœur de la culture » met l’ambiance à Longoni

Le samedi 10 mai, le Stade de Longoni a accueilli le festival « O’ cœur de la culture », organisé par l’association Regard du Cœur. L’événement a réuni plusieurs centaines de visiteurs tout au long de la journée. Regard du Cœur intervient dans différents domaines : accueil de jeunes, soutien à la parentalité, et propose une épicerie solidaire. Le programme du festival incluait des danses traditionnelles, trois tombolas, un marché artisanal et des châteaux gonflables.  Avec un passage sur scène remarqué du comédien Combo et de sa compagne Machouma. Le collectif Hip Hop Évolution a assuré le spectacle avec une série de figures acrobatiques, saluées par le public.

L’ADAFM organise un forum gratuit pour les aidants familiaux à Mayotte

L’ADAFM organise un forum gratuit pour les aidants familiaux à Mayotte
* Contenu généré par ia

L’Association Départementale des Aidants Familiaux de Mayotte (ADAFM) organise le 1er Forum d’Accès au Droit de l’année 2025, le samedi 17 mai, dès 8h30, sur la Place Sicotram, à Chiconi, en partenariat avec le CCAS de Chiconi. L’événement est gratuit et ouvert à tous.

Au programme : des conseils et échanges avec des partenaires, des visites de stands d’information, des activités sportives et de santé, ainsi que des espaces de discussion. L’objectif de cette matinée est d’informer les participants sur leurs droits, de les outiller et de favoriser les échanges dans une ambiance conviviale.

L’ADAFM invite les aidants familiaux, leurs proches et le public à venir nombreux pour profiter de cette occasion pour mieux connaître leurs droits.

L’ADAFM organise un forum gratuit pour les aidants familiaux à Mayotte

400 outils livrés aux agriculteurs à Mayotte

400 outils livrés aux agriculteurs à Mayotte

Le 2 mai, dans un communiqué, Jérôme Despey, président de la Chambre d’agriculture de l’Hérault, a annoncé la livraison de 300 outils de travail du sol et 100 machettes aux agriculteurs de Mayotte, en partenariat avec la Chambre d’agriculture, de pêche et d’aquaculture de Mayotte (CAPAM). Ces équipements complètent les semences déjà distribuées, en collaboration avec le Secours Catholique et la Fondation de France.

L’aide arrive en fin de saison des pluies, avant la reprise des travaux culturaux. Elle fait partie d’un programme de soutien qui comprend également un accompagnement technique aux agriculteurs, des soins vétérinaires et un soutien à la relance de la cocoteraie.

Le réseau des Chambres d’agriculture, soutenu par plusieurs chambres régionales, poursuit son engagement pour la relance de l’agriculture à Mayotte.

Les 3,2 milliards d’euros annoncés vont-ils servir à reconstruire ou construire Mayotte ?

Les 3,2 milliards d'euros annoncés vont-ils servir à reconstruire ou construire Mayotte ?

Saïd Omar Oili se demande dans un communiqué si les 3,2 milliards d’euros annoncés pour la reconstruction après Chido y seront vraiment dédiés ou bien s’ils serviront à construire Mayotte. Un tableau financier avec le détail des investissements qui apparaît dans la partie annexe du projet de loi l’interroge. « Le total de ces montants ne figure pas dans le tableau, mais on constate qu’il s’élève à 3,176 milliards d’euros. Mais cette somme ne correspond pas à des crédits supplémentaires liés aux dégâts causés par le cyclone Chido », déclare-t-il. « Pure coïncidence, le chiffre annoncé par le gouvernement est de 3,2 milliards sur six ans pour le plan de refondation. À la suite du tableau dans le même document, il est indiqué que « les évaluations des dommages et des besoins à la suite des dégâts causés par le cyclone Chido seront confirmées et affinées…(par) la mission inter-inspection… ». Soit le chiffre des 3,2 milliards annoncés pour la reconstruction de Mayotte est le résultat du travail de la mission inter-inspections, soit il y a une confusion avec le tableau sur les investissements présenté dans le projet de loi. », développe-t-il. Le sénateur demande donc à nouveau le rapport de mission inter-inspection au gouvernement. Car cela permettrait de savoir selon lui si les « montants liés à la construction de Mayotte sont de 3,2 milliards soit de 6,376 milliards. Les mahorais doivent le savoir, ainsi que les élus et les acteurs économiques ».

Le Conseil départemental se mobilise pour le mois de l’Europe à Mayotte

Le Conseil départemental se mobilise pour le mois de l’Europe à Mayotte

Lundi 12 mai à partir de 8h30, le Conseil départemental de Mayotte lancera officiellement le « Joli Mois de l’Europe » 2025, à l’Hémicycle Younoussa Bamana et dans ses jardins de l’Hôtel du Département.

Cet événement, ouvert aux agents du Département, aux représentants des collectivités locales et aux partenaires institutionnels, a pour ambition de mettre en lumière l’action de l’Union européenne à Mayotte; sensibiliser les acteurs publics à l’utilisation des fonds européens; et renforcer la culture européenne au sein des institutions locales. Le mardi 20 mai, à 10h, la Direction des Affaires Européennes interviendra au Lycée des Lumières. Objectif : sensibiliser les jeunes mahorais aux valeurs de l’Union européenne, aux opportunités de mobilité, et aux leviers d’engagement dans les programmes européens.

La victoire du 8 mai 1945 célébrée à Mayotte

La victoire du 8 mai 1945 célébrée à Mayotte

Ce jeudi 8 mai, à la place Zakia Madi à Mamoudzou, s’est tenue la cérémonie commémorative du 80e anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945, en présence des autorités civiles, militaires, des élus, des anciens combattants. L’occasion d’honorer la mémoire de celles et ceux qui se sont battus pour la liberté et la paix en France. La jeunesse mahoraise était représentée par ses volontaires du Service National Universel (SNU) et les jeunes sapeurs-pompiers. Ces jeunes ont participé activement à cette commémoration, symbole de la transmission entre les générations.

Lancement des travaux de la station d’épuration de Mamoudzou Sud

Lancement des travaux de la station d’épuration de Mamoudzou Sud
Les parties prenantes du projet ont posé la première pierre.

Ce mercredi a eu lieu la pose de la première pierre de la station d’épuration de Mamoudzou Sud. Elle traitera les eaux usées des villages du Sud de la commune, de M’tsapéré à Tsoundzou II.

Ce moment, nous l’attendions depuis longtemps, il y a eu plus de 20 ans d’attente”. Le maire de Mamoudzou a exprimé sa joie de voir le lancement des travaux de la station d’épuration de Mamoudzou Sud ce mercredi. Une cérémonie avait lieu pour la pose de la première pierre sur le site de Kwalé après le pont, le long du village Coallia à Tsoundzou II.

Le chemin a été long, nous avons connu des contraintes administratives et techniques mais la volonté collective n’a jamais faibli”, s’est exclamé Ambdilwahedou Soumaïla. La station d’épuration desservira les villages de Mamoudzou Sud, de M’tsapéré jusqu’à Tsoundzou 2.

Un enjeu de santé publique

Cet investissement est nécessaire selon le maire pour des questions de santé publique. “Les zones mal assainies et eaux stagnantes sont vectrices de maladies” alors que le territoire a pu être éprouvé par des épidémies de dengue et de choléra. Cette station “permettra un traitement efficace des eaux usées”, se satisfait l’élu. Cet aménagement s’inscrit à ses yeux dans une “dynamique globale pour la ville de Mamoudzou qui passe par la lutte contre l’habitat indigne, au Caribus”. Il explique également que face à “la croissance démographique qui fait pression sur les infrastructures”, il est essentiel pour la commune de se doter d’un tel équipement.

“70 % des foyers ne sont pas raccordés”

Le syndicat mixte Les Eaux de Mayotte y voit un aménagement essentiel pour protéger le lagon de Mayotte. “La protection du lagon et des rivières ne peut se faire sans une gestion rigoureuse des eaux usées”, affirme Nourou Andjibou, la vice-présidente du syndicat mixte qui explique que ce site “contribue à la transformation écologique de Mayotte”. Le traitement des eaux usées sur le territoire est un vaste enjeu tandis que “plus de 70 % des foyers ne sont pas raccordés”, indique-t-elle.

La station d’épuration représente 20 millions d’euros d’investissements, financés à hauteur de 40 % par l’Office français de la biodiversité, 43,6 % par l’Union européenne et 16,4 % par l’Etat. L’entreprise Colas est chargée du génie civil et de l’électricité et le cabinet d’architecture Tandem a conçu le site. Les cuves de l’usine seront en acier vitrifié au lieu du béton car c’est “plus résistant aux séismes”, précise Georges Roudon, responsable Océan Indien de OTV, branche du groupe Veolia. Une ferme solaire sera installée sur la toiture, sa conception permettra de la rendre “inodore et silencieuse”. L’eau recyclée servira notamment pour les besoins internes et le nettoyage de l’usine.

L’Etat, via la préfecture de Mayotte, finance le projet dans le cadre du Plan Eau Mayotte dont le montant s’élève à 700 millions d’euros sur quatre ans. Le site est attendu car la plupart des villages qu’elle desservira sont raccordés mais jusqu’à là, il n’existait pas de station pour traiter les eaux usées. Les travaux vont débuter au mois d’août et le démarrage de l’usine est prévu au premier trimestre 2027.

Le Conseil constitutionnel estime la loi restreignant le droit du sol à Mayotte conforme à la Constitution

Le Conseil constitutionnel estime la loi restreignant le droit du sol à Mayotte conforme à la Constitution
Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision ce mercredi.

Adoptée définitivement le 8 avril au Parlement, la loi visant à renforcer les conditions d’accès à la nationalité française à Mayotte a été étudiée par le Conseil constitutionnel, après avoir été saisi par plusieurs députés et sénateurs. Ce dernier a estimé que la nouvelle loi était bien conforme à la Constitution.

Ce mercredi, le Conseil constitutionnel a rendu sa décision concernant la conformité de la loi visant à renforcer les conditions d’accès à la nationalité française à Mayotte. Le texte, porté par Les Républicains (LR), a été adopté définitivement par le Parlement le 8 avril. Si depuis 2018 un enfant né à Mayotte devait justifier qu’un de ses parents était en situation régulière depuis au moins trois mois au moment de sa naissance pour faire valoir le droit du sol, désormais il doit montrer que ses deux parents étaient en situation régulière depuis au moins un an. Largement adopté par la coalition gouvernementale et les députés d’extrême droite, une soixantaine de députés et une soixantaine de sénateurs de gauche ont saisi le Conseil constitutionnel, mettant en cause la conformité à la Constitution de ce texte de loi.

Des “caractéristiques et contraintes particulières”

Ce dernier a statué ce mercredi que la nouvelle loi était bien conforme à la Constitution, en assortissant sa décision “d’une réserve d’interprétation”. Bien que le Conseil constitutionnel ait commencé à affirmer que le principe d’indivisibilité de la République s’opposait à ce que les conditions d’accès à la nationalité ne soient pas les mêmes sur l’ensemble du territoire national, il a rappelé que l’article 73 de la Constitution prévoyait que les lois pouvaient être adaptés dans les départements d’Outre-mer en fonction des “caractéristiques et contraintes particulières de ces collectivités”. L’instance a estimé que les flux migratoires particulièrement importants à Mayotte et que le fait que beaucoup d’enfants soient nés de parents étrangers en situation irrégulière constituaient des “caractéristiques et contraintes particulières”.

Le code civil permet initialement aux parents de faire inscrire une mention sur l’acte de naissance de l’enfant valant preuve de la régularité et de la durée de leur résidence en France. La nouvelle loi exige que les parents faisant cette demande fournissent un titre de séjour ainsi qu’un passeport biométrique. Le Conseil constitutionnel a émis une réserve sur ce dernier document demandé. Il estime que cette exigence de passeport biométrique ne saurait “être appliquée aux ressortissants de pays ne délivrant pas de tels passeports”, qui doivent alors pouvoir utiliser un autre document d’identité.

Un ponton d’urgence pour accueillir les croisiéristes doit être mis en service ce vendredi à Mayotte

Un ponton d’urgence pour accueillir les croisiéristes doit être mis en service ce vendredi à Mayotte
Le 12 mai 600 croisiéristes sont attendu à Mayotte. Le ponton d’urgence leur permettra un pied à terre plus sécurisé. Les travaux ont été réalisés par le service des travaux maritimes de Mayotte, à partir de structures récupérées.

Ce vendredi 9 mai, un ponton d’urgence sera mis en service. Il devra permettre l’arrivée de croisiéristes, et permettre à d’autres secteurs d’activité d’en profiter. Un moyen pour le département de Mayotte de relancer l’économie bleue mahoraise.

« C’est vrai qu’on a mis du temps, mais Chido a mis à mal notre économie bleue, mais ce pont d’urgence va nous permettre de nous relancer », affirme Nadjeyedine Sidi, conseiller départemental du canton de Mamoudzou 3. Sur le quai de Mamoudzou, ce vendredi 9 mai, un pont d’urgence devrait être prêt et en capacité d’accueillir 604 croisiéristes en séjour à Mayotte le 12 mai, plus de quatre mois après le cyclone Chido qui a dévasté l’ancien ponton.

Un ponton d’urgence pour accueillir les croisiéristes doit être mis en service ce vendredi à Mayotte
Un ponton d’urgence entre en service à Mamoudzou, quatre mois après le cyclone Chido. Il accueillera croisiéristes et professionnels, en attendant un port de plaisance pérenne.

Une occasion de relancer l’économie bleue

Une bonne nouvelle pour un panel de métiers, qui doivent recourir à cet aménagement pour l’exercice de leur profession. « Les secouristes, il y a les services de l’État, il y a les opérateurs économiques, jusqu’à ce qu’on installe ce ponton, il n’y a rien pour qu’on puisse se connecter à part la barge », met en évidence Omar Simba, directeur des ports industriels et de plaisance. Les travaux ont été réalisés par le service des travaux maritimes de Mayotte. Marc Seguier explique la confection de cette réalisation : « On a surtout récupéré les pontons existants, avec le matériel, une idée que nous avions déjà eue. On a aussi récupéré des corps morts, sous l’eau. » Sur le vétuste ponton où les plus jeunes se jettent encore pour se baigner, une dalle de béton est prévue pour permettre une descente à terre mieux sécurisée.

Ce pont d’urgence sera disponible 4 mois avant d’être déplacé, pour une passerelle plus solide qui sera mise en service le temps de relancer le véritable projet de port de plaisance imaginé par la Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte. Un futur projet qui avoisinerait les 15 millions d’euros.

Un vaste chantier d’aménagement du front de mer officiellement lancé à Labattoir

Un vaste chantier d’aménagement du front de mer officiellement lancé à Labattoir
Des travaux d'enrochement ont démarré pour remettre en état la jetée de Labattoir qui pourra, à terme, accueillir des navettes maritimes en provenance d'Iloni, Mamoudzou et Longoni.

Des travaux d’envergure ont été lancés ce mercredi à Four-à-Chaux, en présence de nombreux élus, pour réaménager le front de mer de Labattoir. Enrochement, ponton flottant, rampe de mise à l’eau : ces infrastructures visent à sécuriser la zone portuaire, améliorer les conditions de travail des pêcheurs et soutenir le développement d’une économie bleue à Petite-Terre.. 

Des travaux d’enrochement et la création d’un ponton pour la halle de pêche de Petite-Terre sont au coeur d’un chantier officiellement lancé ce mercredi matin par le président de la communauté de communes de Petite-Terre (CCPT), Archadi Abassi, en présence du maire de Pamandzi et président de l’association des maires de Mayotte (AMM), Madi Madi Souf et du sous-préfet, Daniel Fermon, nouveau secrétaire général de la préfecture de Mayotte. De nombreux élus locaux, agents de la CCPT et représentants associatifs avaient également fait le déplacement à Four-à-chaux pour assister à l’événement. L’ensemble de ce projet d’aménagement du front de mer de Labattoir représente un investissement de plus de 3,1 millions d’euros (80 % Etat au titre du Contrat de convergence et de transformation, 16,4 % en fonds de compensation pour la TVA et 4 % CCPT).

https://www.mayottehebdo.com/abonnement-flash-infos

Une sortie pour observer les oiseaux de Petite-Terre

Une sortie pour observer les oiseaux de Petite-Terre
© Thomas Ferrarri/ GEPOMAY

Le Groupement d’étude et de protection des oiseaux de Mayotte (Gepomay) organise une sortie ornithologique ce samedi 10 mai à la plage de Moya 1 et 2, en Petite-Terre. Au programme : deux heures d’observation des oiseaux limicoles et des especes côtière. Le rendez-vous est donné à 8h30 sur le parking de Moya, il faut prévoir eau, couvre-chef, vêtements couvrants et crème solaire. L’inscription est obligatoire via les réseaux sociaux du Gepomay. Renseignements disponibles à l’adresse animation@gepomay.fr ou au 06 39 02 61 11.

La campagne de recrutement des jeunes sapeurs-pompiers à Mayotte est lancée

La campagne de recrutement des jeunes sapeurs-pompiers à Mayotte est lancée

Le Service Départemental d’Incendie et de Secours de Mayotte (SDIS 976) a ouvert ce mardi sa campagne de recrutement des Jeunes Sapeurs-Pompiers (JSP) sur le territoire de Mayotte, avec une première session d’épreuves à Bandrélé. Cette sélection s’inscrit dans le cadre de la continuité de la création récente des premières sections de JSP à Mayotte. Lors de ces épreuves, les candidats de 13 à 14 ans effectueront des tests d’évaluation indispensables aux métiers de sapeurs- pompiers, tels que des exercices physiques, sportifs et des enseignements théoriques. Pour les communes du centre, les épreuves se dérouleront le jeudi 8 mai à Kahani. Elles permettront de retenir les jeunes les plus motivés et aptes à représenter leur commune et l’ensemble du département en tant que jeunes sapeurs-pompiers.

Appel à projets pour animer la piscine flottante de Musicale plage

Appel à projets pour animer la piscine flottante de Musicale plage

La commune de Bandrélé inaugurera un bassin sportif flottant sur le site de Musicale plage au troisième trimestre 2025. Destiné en priorité aux activités nautiques scolaires en semaine, ce bassin sera également mis à disposition hors période scolaire pour des activités nautiques destinées au grand public et à des publics spécifiques (jeunes, seniors, personnes en situation de handicap). Dans cette optique, la commune et l’Office municipal de la jeunesse et des sports (OMJS) lancent un appel à manifestation d’intérêt pour identifier des structures souhaitant animer ce bassin. L’objectif est de proposer des projets nautiques variés tels que des cours de natation, des séances d’aquagym ou des jeux nautiques. Les candidatures peuvent être soumises entre le 5 mai et le 9 juin 2025.

Caribus : premières circulations test à Passamainty dans le cadre de la phase Sud

Caribus : premières circulations test à Passamainty dans le cadre de la phase Sud

Le projet Caribus, porté par la Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (CADEMA), entre dans une phase décisive dans le Sud de l’île. Ce vendredi 9 mai 2025 à 10h, des tests de circulation seront réalisés sur les voies de bus nouvellement aménagées à Passamainty. Le point de départ est fixé au Pôle d’Échange Multimodal (PEM), infrastructure clé du futur réseau de transport en commun. Ces essais techniques visent à préparer l’ouverture officielle des voies réservées, prévue pour le lundi 12 mai. À partir de cette date, elles seront accessibles aux navettes Caribus ainsi qu’aux véhicules de secours. Cette mise en service progressive s’inscrit dans un objectif plus large : désengorger les axes routiers saturés et proposer aux habitants du Grand Mamoudzou un mode de transport plus rapide, régulier et sécurisé. À terme, le réseau Caribus ambitionne de structurer les déplacements quotidiens à l’échelle de l’agglomération, avec des itinéraires adaptés, des correspondances facilitées et une meilleure accessibilité.

Mtsamboro accueille une nouvelle étape des Olympiades post-Chido

Mtsamboro accueille une nouvelle étape des Olympiades post-Chido

Les Olympiades post-Chido font escale à Mtsamboro ce samedi 10 mai 2025. De 9h à 15h30, la plage et le plateau sportif de la commune accueilleront une journée d’activités sportives et culturelles ouverte à tous. Au programme : beach rugby, football, volley, handball, athlétisme, sports de combat, jeux de raquette, basket à 3, et un espace lecture animé par le bibliobus. La pause déjeuner est prévue à 12h. Les animations reprendront à 14h avec un mot d’accueil officiel, suivi à 14h30 d’une séance de fitness géant. Organisées par le Conseil départemental en partenariat avec la commune, ces Olympiades visent à renforcer la cohésion sociale et encourager la pratique du sport après Chido. L’entrée est libre.

La lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants à Mayotte, une priorité pour la CCSUD

La lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants à Mayotte, une priorité pour la CCSUD

La Communauté de communes du Sud de Mayotte (CCSUD) a signé une convention avec le Département pour agir et sensibiliser au fléau de l’exploitation sexuelle des mineurs.

“Un phénomène de prostitution de mineures prend place, que ce soit autour des établissements scolaires ou sur les plages lors de certains week-ends festifs”, souligne Madi Velou, le vice-président du Département en charge du social. Le 18 avril, le Département de Mayotte, chef de l’action sociale sur le territoire a signé une convention avec le Communauté de communes du Sud de Mayotte (CCSUD) pour lutter contre l’exploitation sexuelle des mineures…

https://www.mayottehebdo.com/abonnement-flash-infos

“2024 fut pour Mayotte une année de défis” estime la directrice de l’IEDOM

“2024 fut pour Mayotte une année de défis” estime la directrice de l’IEDOM
Directrice de l'IEDOM - Mayotte, Florence Mar Picart évoque une année 2024 compliquée sur le plan économique, une année de tous les défis.

L’institut d’Emission d’Outre-Mer (IEDOM), qui représente la Banque de France sur le territoire, a organisé une conférence ce mardi sur les tendances générales de l’économie mahoraise en 2024. Elles font apparaître une conjoncture économique perturbée sur l’année, contraire aux prévisions. Florence Mar Picart, directrice de l’IEDOM Mayotte, fait le point.

Flash Infos : Que faut-il retenir de l’économie mahoraise en 2024 ?

Florence Mar Picart : Il est à retenir que l’année 2024 fut pour Mayotte une année de défis, elle a commencé avec deux mois de barrages et s’est finie avec le cyclone Chido. Entre temps, évidemment, une activité relativement soutenue d’un point de vue économique, mais une année difficile peut-on dire à analyser dans la mesure où elle s’est terminée dans les derniers jours avec une impossibilité pour les entreprises locales de reprendre leurs activités suite au cyclone. Donc, nous dirons un indice de conjoncture des affaires sur l’île qui était bien repartie après les barrages mais qui finalement avait chuté de 10 points en fin d’année compte tenu de l’absence de perspectives pour les entreprises après Chido de pouvoir se projeter économiquement.

“2024 fut pour Mayotte une année de défis” estime la directrice de l’IEDOM
Contrairement à une certaine idée reçue sur l’île, l’IEDOM estime que les banques locales soutiennent bien l’activité économique des entreprises.

F.I. : Il est question de beaucoup de projets qui vont sortir de terre prochainement, d’une commande publique assez conséquente pour relancer l’économie, quelles sont réellement les perspectives pour l’avenir immédiat ?

F.M.P. : La croissance économique à Mayotte est soutenue par deux facteurs, la consommation des ménages et effectivement la commande publique. En 2024 il y a une inflexion sur la consommation des ménages qui a été assez marquée, mais la commande publique est restée soutenue. Aujourd’hui, nous pouvons affirmer avoir dépassé la phase d’urgence suite au cyclone, maintenant nous allons nous engager dans une phase de reconstruction comme l’a dit le président de la République, Emmanuel Macron, donc tout ce qu’on espère au niveau de l’IEDOM, c’est que Mayotte puisse être reconstruite et que cela puisse apporter des opportunités aux entreprises implantées sur ce territoire, dans le cadre de cette reconstruction qui est soutenue par l’Etat et le Département.

F.I. : Les entreprises enregistrent une absence d’activité de 2,5 à 3 mois en 2024, quel est l’impact réel sur l’économie locale ?

F.M.P. : Ce qui est clair c’est que nous avons eu une baisse du chiffre d’affaires forcément dans la mesure où les entreprises n’ont pas pu travailler et réaliser le chiffre d’affaires qu’elles espéraient. En tous les cas, dans l’enquête de conjoncture que nous menons auprès des entreprises, nous constatons une baisse de 10 points de notre indicateur. Cela signifie naturellement une baisse du chiffre d’affaires ! Pour l’instant nous n’en avons pas connaissance, il va nous falloir patienter jusqu’à recevoir les bilans et l’analyse qui en sortira, ce qui ne sera possible qu’après le 30 juin 2025.

F.I. : Vous avez fait état de trésorerie artificielle pour les entreprises locales, à quoi faites-vous allusion précisément ?

F.M.P. : Le point que vous soulevez a effectivement été évoqué au cours de notre conférence de presse. En effet, à la fin de l’année 2024, nous nous sommes aperçus que l’existence d’encours de trésorerie dans les banques au niveau des entreprises relativement importants. Nous les qualifions d’artificiels en ce sens qu’ils sont probablement différés, beaucoup d’entreprises ayant bénéficié en fin d’année de reports, notamment d’échéances bancaires, de reports d’échéances sociales ou fiscales. Aujourd’hui une trésorerie existe dans certaines entreprises, mais à la reprise effective, ces différents paiements bancaires ou fiscaux vont sensiblement diminuer ces encours de trésorerie actuellement disponibles.

F.I. : Il y a une idée reçue à Mayotte selon laquelle les banques locales n’accompagnent pas assez les entreprises, qu’en est-il vraiment ?

F.M.P : Sur l’année 2024, les chiffres démontrent une augmentation des encours bancaires, notamment sur les entreprises, les banques locales soutiennent effectivement l’effort d’investissement et l’effort économique auprès des entreprises mahoraises. Simplement, je dirai qu’il est impératif que les entreprises qui rencontrent des difficultés de financement auprès de leurs banquiers, structurent mieux leurs dossiers avant d’aller se présenter à eux, c’est indispensable ! Quand elles sont toutes petites, elles peuvent par ailleurs se faire aider, et de toutes les façons, en cas de difficultés de financement, il faut savoir que nous à l’IEDOM sommes médiateurs du crédit et nous pouvons intervenir en cas de nécessité dans ce cadre-là. Mais de toutes les façons, au niveau économique, le monde bancaire sur la place est relativement dynamique au même titre que les entreprises qui restent implantées sur l’île.

F.I. : Le prêt à taux zéro annoncé par le gouvernement, s’annonce pour beaucoup comme étant le sesame, comment cela va-t-il se passer ? Qui y a droit et qui n’en a pas ? 

F.M.P. : En réalité, il s’agit d’un prêt à taux zéro Mayotte, parce que c’est un dispositif qui existe ailleurs, ici il s’agit de quelque chose de particulier mise en place pour l’île compte tenu de la situation qui a suivi le cyclone Chido. Toutes les banques locales ont signé la convention avec le Fonds de Garantie Habitat Social de Mayotte, donc désormais chaque citoyen peut s’adresser à son banquier, tout en sachant qu’il y a des conditions à remplir en vue d’obtenir ce prêt. Il vise à la reconstruction de l’habitat pour les particuliers. Tout un chacun peut s’adresser à son banquier, il suffit de se présenter auprès de votre guichet et vos conseillers bancaires vous recevront pour examiner votre éligibilité et vous expliqueront les conditions d’attribution de ce prêt.

Comores : des familles sinistrées à Moroni à cause des intempéries

Comores : des familles sinistrées à Moroni à cause des intempéries
Les pluies ont causé d’importantes inondations à Grande Comore en ce début de semaine.

Des zones de Moroni ont été inondées en raison des fortes pluies qui s’abattent sur l’île de la Grande Comore, en particulier la partie sud. Des phénomènes causés, selon la direction de la météorologie, par la transition du Kashkazi au Kusi. 

Contrairement aux autres îles de l’Union des Comores, la Grande Comore est secouée depuis la nuit du 4 mai par de fortes pluies. Ce mardi, celles-ci ont déclenché des crues dans de nombreuses zones identifiées comme inondables, à cause des cours d’eau qui y sont localisés. « Le soir, il pleuvait tellement avec des éclairs et des tonnerres vers 1h du matin. Même me rendre aux toilettes, j’avais peur. Quand j’y suis allée, j’ai dû rester pendant plus de 5 minutes après avoir terminé mes besoins avant de regagner ma chambre. J’ai passé une nuit horrible« , a témoigné Fatima, qui vit au sud de la capitale, Moroni. Mardi matin, la circulation routière était affectée même au centre de la ville. Une route très fréquentée située près du port était inondée, obligeant les automobilistes à abandonner un des deux sens, selon de nombreuses vidéos partagées via les réseaux sociaux par les riverains.

Jusqu’à 13h, aucun bilan n’a fait état d’importants dégâts matériels. Toutefois, la direction générale de la sécurité civile (DGSC), a déclaré par voie de communiqué de presse, qu’elle était en train de venir en aide aux familles sinistrées, sans donner des chiffres. « Les agents de la direction générale de la sécurité civile sont actuellement sur le terrain pour assister et reloger les familles affectées. En collaboration avec le croissant rouge comorien, la sécurité civile prépare un soutien matériel pour prendre en charge ces familles« , indique le communiqué, lequel ajoute que la situation météorologique perdurerait jusqu’à la fin de la semaine. La DGSC a aussi précisé que deux zones de Moroni étaient touchées, notamment le sud et le nord. En dehors de la capitale, c’est à Vuvuni, l’une des villes qui ont un passé douloureux avec les inondations, ainsi que Mitsoudje, d’où est originaire le président Azali, qui pour l’heure sont affectées. Débordement de rivière pour le premier cas et crue dans un cours d’eau dénommé Maithara, pour Mitsoudjé.

Éviter les zones inondables

Du côté de la direction de la météorologie des Comores, les explications ne manquent pas et on se veut rassurant. « Actuellement, on est sur le point de passer d’une période estivale, connue sous le nom de Kashkazi à Kusi, l’hiver. Cette transition engendre certains phénomènes météorologiques à l’instar des pluies localisées. Dans notre cas, on assiste à des pluies qui se concentrent sur la Grande Comore, plus particulièrement dans la partie sud de l’île« , a indiqué un responsable selon qui les pluies devraient connaître, à partir de ce mercredi, une baisse en intensité. Cependant, les vents ne s’estomperaient pas. « Les vents soufflent à une vitesse qui va de 20 à 30K/h, et peuvent s’intensifier jusqu’à 40km/h tout au long de la semaine« , rapporte le service météorologique. A propos des mesures à adopter en cette période, la population est invitée à rester loin des zones inondables, à faire des stockages d’eau et pour les usagers de la route, à rouler avec prudence. Dans ses conseils, la direction générale de la sécurité civile déconseille aux citoyens de traverser en voiture et à pied les lits des rivières, quand bien même aucune dégradation n’est signalée.

Les mêmes précautions ont été adressées à ceux qui envisageaient de prendre la mer. D’ailleurs, les liaisons des vedettes entre Moheli et la Grande Comore étaient suspendues à cause des conditions météorologiques. Il faut noter que l’année dernière, durant la même période, les Comores avaient été sévèrement touchées par des inondations meurtrières. En l’espace de 10 jours, les trois îles ont enregistré des dégâts considérables. A l’époque, un document cadre présenté aux partenaires extérieurs du pays et au corps diplomatique, avait chiffré en besoin urgent la somme de 1.235 milliards de francs, soit 2.5 millions d’euros. Ce montant devait permettre la mise en place du plan d’urgence multi-sectoriel. Car en plus des trois décès enregistrés et des 14 blessés, sans oublier la personne portée disparue, depuis avril 2024, jusqu’à nos jours, on avait répertorié 149 familles déplacées, 66.835 personnes sinistrées, dont 23.848 à la Grande Comore.  La DGSC a également comptabilisé 1.117 habitations submergées, 27 citernes contaminées et 16 maisons couchées. En tout, 30 localités avaient été touchées par les intempéries du 26 avril dernier. En tout cas, après trois jours de fortes pluies, localisées seulement à la Grande Comore, aucune alerte inquiétante n’a été lancée. Mais il faudra patienter jusqu’à la fin de la semaine puisqu’avec le dérèglement climatique, les prévisions peuvent changer à tout moment.

Un programme pour relancer les cocotiers à Mayotte

Un programme pour relancer les cocotiers à Mayotte

Ce vendredi, une réunion de travail s’est tenue dans les locaux de la direction des Services Techniques de la Ville de Dembéni afin d’évoquer et de planifier le projet intitulé « Programme cocotier », qui vise à replanter massivement cette plante fortement touchée par le cyclone Chido sur l’ensemble du territoire. La mise en œuvre de cette opération sera assurée par la Ville de Dembéni via son Service Agriculture, de la Direction des Ressources Terrestres et Maritimes (DRTM) et le Lycée de Coconi.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes