Les membres de la commission d’enquête sur le coût de la vie en outre-mer ont auditionné plusieurs acteurs du secteur du logement, ce jeudi 14 avril.
La commission d’enquête de l’Assemblée nationalesur le coût de la vie en outre-mer – dont la députée Estelle Youssouffa est vice-présidente – consacrait, ce jeudi matin, une table ronde à la question du logement. De nombreux acteurs (voir encadré), dont CDC Habitat et Action Logement, ont répondu aux questions des députés.
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La table ronde était présidée par Guillaume Vuilletet, député de la deuxième circonscription du Val-d’Oise.
Présente récemment à Mayotte avec les autres cadres dirigeants du groupe Action Logement, Nadia Bouyer, la directrice générale, a participé à l’audition.
Vous avez sans doute déjà vu ces petites annonces : ici un studio à louer pour 800 euros par mois à Tsoundzou, là un T2 pour 1.200 ou 1.300 euros à Pamandzi… Premier poste de dépense des Français, le logement participe largement de la cherté de la vie à Mayotte, et plus largement en outre-mer. Le sujet était discuté, ce jeudi matin, à l’Assemblée nationale, où la commission d’enquête relative au coût de la vie dans les collectivités territoriales d’outre-mer – présidée par le député Guillaume Vuilletet (RE) – a auditionné pendant deux heures les cadres dirigeants des principales structures du secteur.
La question du logement social a centralisé les débats. S’il s’adresse aux ménages les plus modestes, il demeure plus cher en outre-mer que sur le continent. Sabrina Mathiot, directrice de l’Union sociale pour l’habitat Outre-mer (USHO), rapporte ainsi que le loyer social moyen pointe à 6,05 euros du mètre carré dans l’Hexagone, contre 6,23 euros en Guadeloupe, 5,72 euros en Martinique, 6,44 euros en Guyane, 6,22 euros à La Réunion et … 8,76 euros à Mayotte ! Tour à tour, les intervenants ont tâché d’expliquer les causes de ces prix et de préconiser des solutions concrètes à mettre en place pour les tirer vers le bas.
Des coûts de constructions plus élevés
Autour de la table (et en visioconférence), sont invoqués des coûts de construction plus élevés en outre-mer, gonflés par des salaires rehaussés et des matériaux toujours plus chers à importer dans le contexte inflationniste actuel. « 90 % des produits [de construction] sont d’origine exogène. Quand le fret augmente, on ressent directement l’impact », argue Stéphane Brossard, le président de la commission technique de la Fédération réunionnaise du bâtiment et des travaux publics.
A l’instar de Philippe Pourcel, directeur général adjoint en charge du réseau des outre-mer de CDC Habitat – représenté sur l’île par la Société immobilière de Mayotte (Sim) – plusieurs intervenants ont plaidé pour la mise en place d’équivalence normatives permettant de contourner les normes CE pour favoriser l’approvisionnement régional. Un « sourcing des matériaux plus ouvert », qui permettrait par exemple « d’acheter le fer sud-africain qui est quatre fois moins cher », selon Frédéric Maillot, le député de la sixième circonscription de La Réunion, qui rapporte que « l’ensemble des députés [ultramarins] est favorable aux échanges avec la zone ».
Par ailleurs, l’application cumulative, dans les territoires d’outre-mer de toutes les normes de construction hexagonales, en sus de celles qui leurs sont spécifiques (sismiques, cycloniques), est aussi désignée comme une cause des coûts élevés de constructions. « L’application brutale des normes d’accessibilité, sur des terrains souvent pentus, nous amène à faire des ouvrages invraisemblables, avec des rampes interminables », rapporte le DGA de CDC Habitat. « Ces exigences régionales vont au-delà des capacités du marché à pouvoir les absorber », considère Stéphane Brossard. Comprenez : tout cela se répercute in fine sur les loyers.
En écho au rapport sénatorial sur la politique du logement en outre-mer de 2021, Sabrina Mathiot pointe l’érosion de la LBU (ligne budgétaire unique), qui regroupe les aides de l’État au logement en outre-mer : 270 millions d’euros étaient crédités en 2010, contre 207 en 2020, « avec une augmentation du périmètre d’action dans le même temps », précise-t-elle. A l’échelle de Mayotte, les crédits ont toutefois quasiment doublé sur la même période (de 21 à 37,8 millions d’euros). La directrice plaide également pour un alignement de l’intervention sociale en outre-mer (aide personnalisée au logement – APL, prêts à taux zéro). « Un couple avec deux enfants, un loyer de 500 euros et 15.000 euros de revenus annuels toucherait 293€ d’APL dans l’Hexagone contre 283 en outre-mer », illustre-t-elle.
Le logement intermédiaire comme vecteur d’attractivité
La question du logement a également été abordée sous le prisme de l’attractivité des territoires. « Comment faire revenir les jeunes ? », interroge Nadia Bouyer, la directrice générale d’Action Logement, qui ambitionne de construire 5.000 logements à Mayotte sur les dix prochaines années. « Il manque ce segment de logement intermédiaire », estime celle qui, il y a dix jours à peine, signait la convention de partenariat avec la ville de Mamoudzou et la Cadema (Communauté d’agglomération de Dembeni-Mamoudzou) qui fera naître une résidence pour les jeunes actifs à Kaweni. « A Mayotte, il faut loger les travailleurs qui ne rentrent pas forcément dans les critères sociaux », abonde Philippe Pourcet. Pour cela, « il faut soutenir les maires bâtisseurs qui désirent construire » en déclinant des règles d’urbanisme adaptées aux spécificités des territoires, préconise la DG d’Action Logement. « On a trois ans avant les fins de mandats, il faut donc agir aujourd’hui ! »
Plus tard dans la matinée, la commission a également auditionné Hervé Mariton, ancien ministre de l’Outremer et président de la Fédération des entreprises des outre-mer (Fedom), et Laurent Renouf, son délégué général. Pour rappel, les travaux de la commission d’enquête sur le coût de la vie en outre-mer se poursuivent jusqu’en août prochain et donneront lieu à la publication d’un rapport d’enquête.
Les participants de la table ronde
Sabrina Mathiot, directrice de l’Union sociale pour l’habitat Outre-mer (USHO)
Philippe Pourcel, directeur général adjoint en charge du réseau des outre-mer de CDC Habitat
Anne Frémont, directrice des affaires publiques de CDC Habitat
Philippe Robin, président de la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) Océan Indien
Stéphane Sanz, président de la Fédération des promoteurs immobiliers de La Réunion
Stéphane Brossard, président de la commission technique de la Fédération réunionnaise du bâtiment et des travaux publics, représentant la Fédération française du bâtiment
Les uns après les autres, les candidats ont rencontré les recruteurs dans l’optique d’obtenir un poste.
Le futur centre commercial situé à Combani, où s’installeront les enseignes Carrefour, Monsieur Bricolage et C’Tam, mais aussi 17 boutiques, devrait ouvrir ses portes en novembre prochain. Afin d’anticiper les besoins en recrutement des différents magasins, un job dating organisé par Pôle Emploi a eu lieu, ce jeudi matin, à Combani.
Beaucoup de monde a afflué dès l’ouverture du job dating, ce jeudi matin, à la Maison France services de Tsingoni.
Avec la future ouverture du centre commercial de Combani, prévue au cours du deuxième semestre 2023, des besoins en recrutement auront lieu, d’où la tenue de ce job dating ce jeudi matin à la maison France services de Tsingoni, organisé par Pôle emploi en partenariat avec la ville de Tsingoni, le Régiment du service militaire adapté (RSMA) et la Mission locale. En plus des enseignes Carrefour, Mr Bricolage et C’Tam, 17 boutiques prendront possession des lieux. Pour ces dernières, l’espace devrait être segmenté avec une partie prêt-à-porter, services à la personne, high-tech et une pour la beauté et les accessoires. « Il y a donc tout un panel de postes qui seront à pourvoir », explique Salim Farssi, directeur d’agence de Pôle Emploi de Mamoudzou.
Pour cette première matinée, deux enseignes (Carrefour market et Canenga) étaient présentes pour tenter de trouver leurs futurs employés, mais aussi afin d’anticiper les recrutements. « D’autres sessions de recrutement auront lieu, avec d’autres entreprises », prévient le directeur. Le second tour devrait avoir lieu à la fin du mois d’avril. Au global, « le projet initial faisait état de 300 emplois », note Salim Farssi. Sur l’ensemble de ces embauches, il faut compter des recrutements externes, mais aussi potentiellement « des opérations de mobilité interne, sur lesquelles nous pouvons également accompagner », explique ce dernier.
Une cinquantaine de postes
Les offres de postes ont été recueillies il y a deux semaines, diffusées par la suite sur les plateformes de Pôle Emploi. « Chacun a pu se positionner directement sur les offres, mais nous avons également reçu des candidatures du RSMA et de la Mission locale », ajoute le directeur d’agence. Dans un premier temps, un pré-tri a été réalisé par les équipes de Pôle Emploi, en collaboration avec les entreprises, afin de pouvoir sélectionner et convoquer les candidats qui correspondent à 80 % au poste, dans le but « qu’ils participent aux auditions d’aujourd’hui », argumente Salim Farssi. Les uns après les autres, les candidats ont donc rencontré les recruteurs tout au long de la matinée.
Pour l’opération de ce job dating, une cinquantaine de postes était proposée. Hôte(sse) de caisse, employé(e) de rayon, manager de rayon, ouvrier professionnel, animateur de caisse ou encore responsable de caisse, tels étaient les offres pour lesquelles étaient auditionnés les candidats, par les enseignes directement. Dès l’ouverture du job dating, la Maison France services s’est remplie de potentiel candidats. « Une communication a été diffusée, donc forcément on a eu un flux qui n’était pas vraiment attendu », confie le directeur. Capacité d’adaptation et gestion de flux, le tout dans une volonté de ne laisser personne de côté ont alors été les mots d’ordre.
Salim Farssi précise que « les profils qui se rapprochent aux postes concernés » ont pu être également reçus par les recruteurs ou par les équipes de Pôle Emploi mobilisées pour l’occasion.
Abdelaziz Riziki Mohamed, docteur en science politique, avocat et écrivain -
En août 2022, des émeutiers avaient bloqué Kawéni après une opération de la police aux frontières.
Dans une tribune libre,Abdelaziz Riziki Mohamed estime que l’État français n’a pas à se soucier de l’avis des Comores pour poursuivre son opération de lutte contre l’immigration illégale. Originaire de Mohéli, ce docteur en science politique, avocat et écrivain s’appuie sur des écrits sur l’histoire de l’archipel pour rappeler que les îles ont toujours été indépendantes les unes des autres.
De nouveau, des Comoriens rivalisent en ignorance et en hypocrisie pour prétendre que la France n’aurait pas le droit de chasser de Mayotte les clandestins, multipliant les discours haineux, irresponsables et criminels selon lesquels : « Mayotte est comorienne et le restera à jamais », « les Comoriens sont chez eux à Mayotte », etc. Je vis à Mayotte, et je ne suis pas chez moi ici. Je suis un étranger de Mohéli, muni d’une carte de séjour qui me permet d’y vivre dans la légalité, dans le respect de la France, de ses lois, règlements et autres normes, de ses institutions et de ses autorités. Je le dis haut et fort, et je l’assume car le choix de la France par Mayotte procède légalement du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes : chaque peuple peut choisir librement son destin. Différents points donnent tort à ceux qui veulent rattacher de force Mayotte aux Comores, au nom de la géographie, en ignorant (1) le droit international public, (2) l’Histoire et (3) et la volonté et le choix des Mahorais d’être Français.
Mayotte avait dépêché à Maurice une délégation demandant à la Grande-Bretagne de la placer sous son autorité pour la mettre à l’abri des Anjouanais : « Les craintes d’Andriantsoli étaient sans doute justifiées et sa situation restait des plus précaires. En 1837 déjà il avait écrit au gouverneur de Maurice pour solliciter l’aide anglaise et offrir son île à la couronne. Mais l’année suivante le commandant Craigie lui avait répondu que les autorités britanniques n’entendaient pas se mêler des affaires locales. En novembre 1840, il eut à faire face à un nouvel assaut des Anjouanais qui se portèrent à la rescousse d’Andriannavi. Bloqués au fond de la baie de Boëni, les partisans de ce chef étaient d’ailleurs sur le point de succomber à la famine. Les assaillants s’emparèrent de deux des quatre boutres qui barraient l’accès à la baie mais sur terre, le chef Fiunzana, à la tête de ses contingents sakalava, parvint à repousser les hommes de Salim » : Jean Martin : Comores : quatre îles entre pirates et planteurs. Tome I. Razzias malgaches et rivalités internationales (fin XVIIIème – 1875), L’Harmattan, Paris, 1983, pp. 154-155.
En droit international public, une sentence arbitrale rejette les visées haineuses des Comores – infondées – sur Mayotte : « La souveraineté́, dans les relations entre États, signifie l’indépendance. L’indépendance, relativement à une partie du globe, est le droit d’y exercer à l’exclusion de tout autre État, les fonctions étatiques. Le développement de l’organisation nationale des États durant les derniers siècles et, comme corollaire, le développement du droit international, ont établi le principe de la compétence exclusive de l’État en ce qui concerne son propre territoire, de manière à en faire le point de départ du règlement de la plupart des questions qui touchent aux rapports internationaux. […]. Si un différend s’enlève en ce qui concerne la souveraineté́ sur une partie de territoire, il est d’usage d’examiner lequel des États réclamant la souveraineté́ possède un titre – cession, conquête, occupation, etc. – supérieur à celui que l’autre État peut éventuellement lui opposer. Cependant, si la contestation est basée sur le fait que l’autre partie a effectivement exercé la souveraineté́, ceci est insuffisant pour fonder le titre par lequel la souveraineté́ territoriale a été valablement acquise à un certain moment ; il faut aussi démontrer que la souveraineté́ territoriale a continué d’exister et existait au moment qui, pour le règlement du litige, doit être considéré́ comme décisif. Cette démonstration consiste dans l’exercice réel des activités étatiques, tel qu’il appartient à la seule souveraineté́ territoriale » : Max Huber : Sentence arbitrale rendue le 4 avril 1928 entre les États-Unis et les Pays-Bas, dans le litige relatif à la souveraineté́ sur l’île de Palmas (ou Miangas), Cour permanente de Justice internationale (CPJI) : Affaire de l’île de Palmas (ou Miangas), La Haye, le 8 avril 1928, pp. 8-9.
Or, la plénitude et l’exclusivité de la souveraineté étatique à Mayotte sont de la seule France et n’ont jamais fait l’objet d’une contestation de la part de la population de l’île. Les Comores n’ont jamais, jamais, jamais exercé leur autorité directe sur Mayotte. Jamais !
Il n’y a jamais eu d’État ou de nation aux Comores au XIXème siècle. Quand Mayotte a signé son accord avec la France en 1841, le mot « Comores » n’y apparaît nulle part. Il en est de même pour les autres îles quand elles ont conclu leurs accords avec la France. Chaque île a traité ses affaires avec la France, en dehors de « l’État comorien », inexistant.
Aucun souverain n’a porté un jour le titre de « sultan des Comores ».
Il n’aurait pas été possible d’avoir un État comorien au XIXème siècle quand la seule Grande-Comore comptait entre sept et douze sultanats, dont les roitelets, nonobstant leurs relations de famille, se livraient des batailles sanglantes. Ailleurs, on comptait deux sultanats par île.
Les « bons et vrais Comoriens » parlent de géographie, d’islam, de familles, de langue et coutumes communes, mais « oublient » la volonté de vivre ensemble, absente.
Il a été impossible d’avoir une nation comorienne au XIXème siècle, et au mercredi 12 avril 2023, la seule relation entre Comoriens des différentes îles est basée sur la haine, le rejet de l’autre, le mépris et la volonté de former un État à part, loin des autres. Les « bons et vrais Comoriens » mentent et font tout pour faire dire à l’Histoire ce qu’elle n’a jamais dit.
Dès le XIXe siècle, on notait l’inexistence d’un sentiment national comorien, et au mercredi 12 avril 2023, ce sentiment national comorien n’existe que du bout des lèvres des pires hypocrites comoriens, ceux qui passent leur vie à haïr, détester, dénigrer et maudire les Comoriens des deux autres îles. Très édifiant à cet égard, Pierre Vérin note : « Sur le patriotisme insulaire qui veut qu’on soit Grand-Comorien, Mohélien, Anjouanais ou Mahorais avant d’être Comorien, on ne peut s’empêcher d’évoquer ce que Gabriel Ferrand écrivait, il y a près d’un siècle : « J’ai résidé à Majunga, le grand port malgache de la côte nord-ouest, pendant une trentaine de mois. La Résidence de France comptait parmi ses ressortissants un grand nombre de Comoriens navigant en cabotage de la côte malgache, l’île Nossi-Bé et les Comores. Dans aucune circonstance, je n’ai entendu ces indigènes se qualifier de Comoriens, ni appeler Comore l’une des quatre îles que nous désignons sous ce nom. Au début de mon séjour, j’employais les termes de île Comore, Grande-Comore: l’interlocuteur ne comprenait pas lorsqu’un patron de navire venait faire viser les papiers du bord à destination d’une des îles que nous appelons Comores, je lui posais la question habituelle: « Tu te rends aux îles Comores? – Non, répondait le marin, je vais à Ngazidya (Grande-Comore), Inzuani ou Nzuani (Anjouan), Muali (Mohéli) ou Motu (Mayotte)»»: Gabriel Ferrand: Les musulmans à Madagascar et aux îles Comores, E. Leroux, Paris, 1891-1892, 3 volumes, cité par Pierre Vérin: Les Comores, Éditions Karthala, Collection «Méridiens», Paris, 1994, p. 5.
Les migrants comoriens à Mayotte, île de 374 km2, font exploser la Sécurité sociale, la santé et l’école, imposant la construction d’une salle de classe par jour. La violence inouïe qui détruit Mayotte vient d’Anjouan, tout comme ceux qui occupent illégalement et dans la violence les terrains des Mahorais, mais il est interdit d’en parler. Le même danger se reproduit à Mohéli et en Grande-Comore, en attendant les guerres civiles insulaires qui obligeront chacun à aller vivre chez lui, après un inévitable bain de sang. Ce bain de sang se produira un jour. Les Mahorais en ont marre. Les Mohéliens et les Grands-Comoriens en ont marre aussi.
Le sommet de l’hypocrisie est atteint quand cette femme de Grande-Comore, née en Grande-Comore, quitte la Grande-Comore, devient Française au lieu de rester chez elle, en Grande-Comore, et donne des ordres à la République française pour destituer ses élus car ils défendent la France. Que les Comoriens balaient les saletés et la neige devant leur porte.
Nous nous connaissons tous. Nous connaissons la haine et le mépris que nous nous vouons sur la base de nos origines insulaires. Alors qu’on ne vienne pas me dire que le Grand-Comorien et l’Anjouanais, plongés dans leur suprématisme insulaire, me considèrent, moi, le Mohélien, comme leur égal. Seuls mes amis des autres îles me vouent du respect fraternel, pendant que ceux qui ne le sont pas sont dans le mépris et la haine. Je suis mieux respecté à Mayotte par les Mahorais qu’à Anjouan et en Grande-Comore, par les Anjouanais et les Grands-Comoriens.
Le service de déclaration en ligne ouvre cette année le jeudi 13 avril 2023 et jusqu’aux dates limites établies par département et par zone. Pour déclarer vos revenus simplement, il vous suffira de vous rendre dans votre espace « particulier » sur impots.gouv.fr et de se laisser guider. Pour le département de Mayotte, le service sera ouvert jusqu’au jeudi 8 juin 2023 à 23h59.
Depuis 2019, l’ensemble des foyers fiscaux ont l’obligation de déclarer en ligne. Néanmoins si vous n’êtes pas en mesure de déclarer vos revenus par internet, vous pouvez utiliser la déclaration papier. La date limite de dépôt des déclarations est fixée au 22 mai 2023 à 23h59 (y compris pour les Français résidents à l’étranger), le cachet de la Poste faisant foi. Pour rappel, vous pouvez déclarer vos revenus sur formulaire papier si vous remplissez l’une des conditions suivantes : votre résidence principale n’est pas équipée d’un accès à internet, elle est équipée d’un accès à un internet mais vous n’êtes pas en mesure de faire votre déclaration en ligne.
Le jeûne est contre-indiqué pour les personnes diabétiques âgées, mal équilibrées ou sous insuline. Lors du ramadan, « pensez à bien vous hydrater par de petites gorgées à température ambiante tout au long de la période qui s’écoule entre le coucher du soleil et le lever », rappelle le réseau diabète, RéDiabYlang976. Pour les personnes diabétiques, il est mieux d’éviter de pratiquer une activité physique à jeun, « sinon arrêtez-vous au moindre signe de fatigue, puis manger un fruit et un produit laitier », conseille le réseau diabète.
La Communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte vous donne rendez-vous à la première déchetterie mobile de Bandraboua. Ce samedi 15 avril, de 7h30 à 11h30 au remblai de Bandraboua, chacun pourra déposer gratuitement ses encombrants, ferrailles, déchets verts et D3E (équipements électriques et électroniques). Cette opération a pour objectif de restaurer la propreté des centres urbains, d’encourager les filières de réemploi et de préserver nos ressources naturelles. Au travers de la mise en place de cette déchèterie mobile, l’intercommunalité du Grand Nord se mobilise en faveur de l’environnement, pour la propreté et la salubrité publique.
La communauté de communes du sud et les communes de Bandrélé, Bouéni, Chirongui et Kani-Kéli organisent le traditionnel marché agricole et d’artisanat du sud, ce samedi 15 avril, de 8h à 13h à Kani-Keli, à l’école primaire « La Rose ». Ce marché est organisé par les collectivités du sud et cet événement permet de valoriser une trentaine d’exposants du territoire, leurs savoir-faire et leurs produits. De nombreux exposants seront présents avec des produits locaux, d’artisanat et de restauration traditionnelle. Il y aura également du textile et des animations pour les enfants avec le bibliobus et les structures gonflables.
Comme chaque année depuis 12 ans, le Parc naturel marin de Mayotte lance son appel à projets pédagogiques « Les p’tits fundis du lagon » pour l’année scolaire 2023-2024. Les projets doivent être soumis au Parc au plus tard le 21 mai 2023. L’un des objectifs du Parc est de contribuer à la réduction des pressions directes (braconnage, déchets, pollutions…) et indirectes (déforestation, artificialisation des sols…) sur les écosystèmes marins par la prise de conscience de la beauté et de la richesse du lagon, de sa fragilité et de l’impact de nos actions en mer et à terre sur son état de santé. Dans une île où 50 % de la population a mois de 18 ans, le rôle des enseignants est fondamental et le Parc souhaite accompagner ceux d’entre eux qui partagent cet objectif. Le Parc naturel marin, à travers le programme « Les p’tits fundis du lagon », peut faire bénéficier d’interventions pédagogiques en classe, sur le terrain et en sortie en mer, et peut apporter un soutien financier au projet. Les porteurs de projet sont invités à lire les modalités de l’appel à remplir le formulaire de candidature disponible sur le site www.parc-marin-mayotte.fr. Le dossier est ensuite à adresser avant le 21 mai 2023 par voie électronique, avec accusé de réception, au Parc naturel marin de Mayotte à educ.pnmm@ofb.gouv.fr
Alors que la livraison du nouvel amphidrome « Chatouilleuse » vient d’avoir lieu, la construction du suivant est déjà en cours dans l’atelier du chantier naval de l’océan Indien (CNOI). Ce nouveau bateau porte le nom de « Imane », sistership du « Chatouilleuse ». Il s’agit du sixième amphidrome à être construit par le chantier naval de l’océan Indien. Le savoir-faire de CNOI en construction d’amphidromes est largement reconnu, faisant de l’entreprise un leader dans ce domaine.
Lors de la soirée du gala des Travel d’Or 2023, rendez-vous des professionnels du voyage, qui s’est tenu le jeudi 6 avril, Corsair a remporté le prix grand public de la meilleure compagnie aérienne française. La compagnie aérienne figurait parmi les nommés puis les finalistes, grâce aux votes de 200.000 internautes. Corsair a donc remporté le grand prix de la meilleure compagnie aérienne française, grâce aux votes du public, mais également du jury, composé de tous les professionnels du tourisme et des transports et présidé par Frédéric Mazzella. Une fois le prix annoncé, Pascal de Izaguirre, président-directeur général de Corsair, déclare, qu’il est « particulièrement fier de l’ensemble des équipes Corsair, nos équipages et l’ensemble des équipes au sol, dont les efforts ont été plébiscités par nos clients et partenaires de la distribution. C’est une très belle récompense qui traduit la qualité de notre offre et de notre service tout au long du parcours client ».
Corsair a amorcé le renouvellement de sa flotte avec l’arrivée de cinq A330neo en 2021 et 2022. Avec l’arrivée de quatre A330neo supplémentaire d’ici 2024, la compagnie aérienne disposera de l’une des flottes les plus jeunes du marché avec une moyenne d’âge de 2 ans et une performance environnementale considérablement améliorée. Les A330neo permettent en effet de réduire de plus de 25% la consommation de carburant et d’émissions de CO2 par siège.
À la suite de la tribune libre diffusée dans les médias, le jeudi 6 avril dernier, et signée par certains soignants de Mayotte, le centre hospitalier de Mayotte rappelle, au travers d’un communiqué de presse, que « ce document n’engage pas la position institutionnelle de l’établissement et de toute la communauté hospitalière ». Le centre hospitalier de Mayotte assure qu’il « continuera d’assurer ses missions de soins et de traitements dans le respect des grands principes du service public hospitalier, quel que soit la situation du territoire ».
Bihaki Daouda, lors de son élection comme maire, le 17 mai 2022. En arrière-plan, Youssouf Abdallah, conseiller d’opposition et ex-maire par intérim.
Les tensions autour de la mairie depuis la fin du mandat d’Andhanouni Saïd ne sont jamais retombées à Chirongui. Ce mardi soir, le maire Bihaki Daouda a été mis en minorité sur le vote du budget 2023. L’ambiance était tellement électrique que les élus ont été la cible d’insultes, de jets d’œufs et qu’une conseillère municipale est annoncée blessée. Rien ne semble indiquer une accalmie en tout cas (voir encadré).
La majorité formée par Bihaki Daouda, en mai 2022, a rapidement volé en éclats.
Le budget de la mairie de Chirongui va-t-il être décidé par la préfecture de Mayotte ? C’est parti pour, le conseil municipal n’a pas validé son budget 2023 avant la date limite fixée ce samedi 15 avril. Deux tentatives, dont la dernière, ce mardi soir, au pôle culturel de Chirongui, se sont avérées infructueuses et ont même provoqué des scènes irréelles. En effet, le conseil de mardi s’est fini accompagner d’insultes et de jets d’œufs sur les élus. Chaque point à l’ordre du jour a été rejeté sous les huées des 200 personnes présentes. La gendarmerie a été appelée pour éviter que ça n’aille plus loin. Chahutée, la conseillère municipale Tahamida Ibrahim aurait même été blessée. Youssouf Abdallah, autre conseiller Les Républicains, nous indique « qu’elle a cinq jours d’ITT ».
Pour celui qui a été maire par intérim après la démission forcée d’Andhanouni Saïd, c’est clair, « c’est le maire qui a provoqué cette situation ». Il voit dans le choix de la salle une manière de mettre la pression pour qu’ils votent le budget déjà rejeté le samedi 8 avril dans la salle du conseil municipal. Le public serait alors composé de partisans du maire, « dont beaucoup sont de Tsimkoura ». « Je démens ces allégations », répond de son côté Bihaki Daouda. Pour le premier magistrat élu le 17 mai 2022, il comptait simplement rendre plus facilement accessible cette séance à un public qu’il pressentait nombreux. Selon lui, il s’agissait plutôt d’habitants venus exprimer un ras-le-bol envers les élus tous bords confondus. « Nous étions aussi la cible des huées. Les habitants sont mécontents, c’est normal. A l’extérieur, on m’a encore incité à voter le budget », raconte ce cadre de la Caisse de sécurité sociale de Mayotte.
Deux victoires judiciaires pour les Républicains
Ça ne sera pas le cas. Ne pouvant obtenir de consensus, le maire a décidé de jeter l’éponge et ne retentera pas un troisième acte. La Chambre régionale des comptes va donc se pencher sur les finances de la commune pour déterminer un budget à proposer à la préfecture de Mayotte. Une mesure exceptionnelle qui « est de la responsabilité des conseillers Les Républicains », estime Bihaki Daouda. Pour rappel, le climat politique est resté tendu depuis que le maire élu en 2020 (Andhanouni Saïd) a été condamné par la justice pour abus de biens sociaux, prise illégale d’intérêts et favoritisme en mai 2022 (il a fait appel). Son successeur, Bihaki Daouda, a tenté de rétablir le calme en incorporant des élus Les Républicains, les siens de Maesha et des proches de l’ancienne maire, Roukia Lihadji.« Cette majorité macédoine », comme il l’appelle, n’a pas tenu très longtemps. Las et en conflit permanent avec le maire en raison du passif compliqué de la commune, les Républicains ralliés ont fait machine arrière et ont rejoint l’opposition, qui de fait est devenue une majorité.
Ces derniers ont remporté deux importantes victoires sur le terrain judiciaire récemment. Devant le tribunal administratif de Mayotte, le 16 novembre 2022, ils ont obtenu que deux décisions de la mairie soient de nouveau abordées en conseil municipal, le Conseil d’État allant dans le même sens. La première concerne la délégations générale des compétences du maire. L’autre pointe la décision du maire d’avoir gardé, dès le 17 mai 2022, un poste de directeur de cabinet. Youssouf Abdallah explique que « ce n’est pas nécessaire dans une commune de moins de 10.000 habitants ». Il reconnaît toutefois que la majorité sous l’ère Saïd, dont il était adjoint à la sécurité, avait déjà fait ce choix « pour aider le maire ». Ce sont ces deux éléments qui bloquent tout aujourd’hui. Samedi, ils étaient bien à l’ordre du jour, mais les deux camps ne partagent pas la même opinion sur le fait de « traiter de la question de la délibération ». Pour les LR, il fallait qu’ils soient soumis au vote, alors que le maire souligne qu’il ne fallait qu’en débattre. L’ex-maire par intérim invoque alors cette situation pour expliquer pourquoi les LR ont voté contre tous les points à l’ordre du jour, dont les deux comptes du budget 2023 (18 voix contre, 12 pour et un conseiller absent), ce mardi. Il défend toutefois que l’idée que « la porte est toujours ouverte » pour trouver un arrangement d’ici le 15 avril.
« Ce sont eux qui ont fermé la porte », rétorque le maire, qui ne s’inquiète pas pour les investissements déjà en cours, mais s’attend à ce que la Chambre régionale des comptes revienne sur « les projets de cette année » dans le budget, qui devra ensuite recevoir l’aval de la préfecture.
Un blocage politique jusqu’à quand ?
Avec une majorité hostile au maire, comment Chirongui peut s’en sortir ? Outre l’apaisement des débats entre les deux camps, il existe plusieurs autres solutions. La majorité LR, si elle démissionne, peut provoquer de nouvelles élections. Un pari risqué certes, mais qui pourrait déboucher sur l’émergence d’une majorité claire, qui pourrait enfin élire son chef de file à la tête de la municipalité.
L’autre issue pourrait venir de la justice, des anciens adjoints et conseillers restent liés à l’affaire Andhanouni Saïd, certains ont même été condamnés en première instance. Le procès en appel ou d’autres éléments qui intéressent la justice pourraient amener à changer la donne au sein du conseil municipal.
Ben Issa Ousseni a évoqué, pour Flash Infos, divers sujets de politique générale.
La gestion de la crise de l’eau, la loi Mayotte, la coopération régionale, l’opération « Wuambushu », plusieurs sujets politiques sont abordés dans le cadre de notre grand entretien avec Ben Issa Ousseni. Le président du conseil départemental a accepté de répondre à tous ces sujets pour ce troisième volet, après l’économie et les transports.
Le 13 janvier 2022, les élus du conseil départemental de Mayotte ont émis « un avis défavorable en l’état » à propos de la loi Mayotte. Depuis, celle-ci est restée au placard. En visio, ce jour-là, Mansour Kamardine, député de Mayotte et désormais ex-conseiller départemental.
Ben Issa Ousseni : Le chiffres parlent d’eux-mêmes : le besoin en eau potable de Mayotte, c’est 40,000 m3/jour. D’ici quelques mois, les retenues collinaires seront à sec, il restera alors la production des forages et de l’usine de dessalement de Petite Terre, soit 10.000 m3/jour. Je m’inquiète du silence de l’État sur cette question sanitaire et sécuritaire majeure et vitale. J’ai donc prévu de saisir le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin à ce sujet. Le Département sera, je le redis, toujours aux côtés des plus précaires et des plus fragiles qui risquent d’être les premiers frappés, mais je suis très inquiet pour l’économie et les services. N’oublions pas que l’économie, c’est le levier du développement.
Nous souhaitons que dans le cadre du plan de convergence mais aussi dans le cadre, peut-être, de la loi programme à venir, que l’eau puisse être positionnée parmi les priorités du territoire. Cela sous-entend bien sûr la construction d’une troisième retenue collinaire. Mais cela ne suffira malheureusement pas en cas de forte sécheresse. Par conséquent, il faudra également aller vers les usines de dessalement car je crois que c’est de cette manière que nous arriverons à solutionner ce problème de l’eau. Je continue à dire que nous avons grandement besoin de cette usine de dessalement, mais qu’encore une fois, il urge de se pencher sur la problématique du nombre réel d’habitants sur ce territoire afin que l’on sache réellement pour combien nous devons produire de l’eau. Vous conviendrez avec moi que financer la construction d’équipements de production d’eau pour 200.000 personnes, ce n’est pas pareil que pour 400 ou 500.000 habitants.
F.I. : Un an et demi après votre élection à la tête du Département, dans quel état d’esprit êtes-vous ?
B.I.O. : Nous sommes à pied d’œuvre et mobilisés, dans ce qui fait la richesse de notre diversité, pour notre territoire et sa population. L’équipe dont j’ai la responsabilité est très investie et impliquée, aux côtés des habitants et des institutions. En 2022, nous avons ainsi adopté à l’unanimité du plan de mandature 2021-2028 qui fixe un cap clair à notre action ; nous agissons avec détermination, à notre niveau, contre l’insécurité ; nous avons pris à bras-le-corps la question des transports scolaires par exemple. Nous avons agi concrètement pour le pouvoir d’achat des Mahoraises et des Mahorais, que ce soit au travers d’un geste fort et partagé durant trois mois sur la baisse du prix de l’essence à la pompe, ou de la charte dite Oudinot, qui se traduit par un accord de modération des prix, grâce à la baisse de l’octroi de mer. 2022 a également vu l’inscription, sur proposition du Département, au patrimoine culturel immatériel national de l’Unesco du maoulida shenge. Et en ce début d’année, nous avons pu ouvrir la très attendue salle de cinéma Alpa Joe. La nouvelle barge « Chatouilleuse » vient d’être livrée. Ce sont là quelques illustrations très concrètes parmi bien d’autres de notre volonté d’agir pour le développement de Mayotte.
B.I.O. : S’agissant du projet de loi Mayotte, nous nous sommes accordés avec le gouvernement en février 2023 de le remettre sur la table. Nous travaillons dessus en ce moment au sein du Département, mais j’envisage de mettre sur pied un comité de travail qui s’appuiera sur la base de ce qui a été déjà fait. Ainsi, on évitera ces interminables tables rondes qui n’apportent rien de concret. Nous allons examiner la meilleure façon de mettre à jour ce qui a été fait, repréciser les choses. Très prochainement, je réunirai au conseil départemental l’ensemble des élus locaux, les parlementaires, l’association des maires, ainsi que la société civile et les conseils économique et social, environnemental et de la culture, pour avoir une proposition commune et rapide du territoire. Une réponse qui irait dans le sens des intérêts de Mayotte, avec la plus large concertation possible. Je me doute qu’il n’y aura pas l’unanimité sur ce texte, mais il va s’agir de retravailler l’existant pour aller de l’avant. J’ai insisté auprès du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, pour que Mayotte soit associée aux travaux de ses services avant d’être officiellement saisie pour avis sur la version finale du texte. Je souhaiterais que ce texte atterrisse à l’Assemblée nationale en septembre pour être pris en compte dans le vote de la loi de finances. Selon mes contacts parisiens, il pourrait être débattu au début de 2024.
F.I. : On a vu dernièrement l’Assemblée nationale suspendre récemment un texte peu favorable à l’intégration de Mayotte au sein de la Commission de l’océan Indien (COI). Est-ce que quelqu’un chez nous travaille sur ce dossier ?
B.I.O. : Nos parlementaires travaillent sur ce dossier. De notre côté, nous travaillons sur l’ancien projet de loi Mayotte qu’avait présenté le précédent gouvernement. Pour avoir échangé avec les parlementaires, je sais qu’ils sont à fond sur cette question de la place de Mayotte au sein de la COI. Au niveau du Département, nous restons mobilisés et vigilants.
F.I. : Parlons maintenant de coopération régionale, selon vous qu’est-ce qui nous empêche d’avancer concrètement dans ce domaine ?
B.I.O : Excellente question. J’en profite pour clarifier les choses. Depuis mon arrivée à la tête du Département de Mayotte, je n’ai fait que deux déplacements à Madagascar. Le premier, dans le cadre des fonds Interreg de l’Union européenne parce qu’il y avait des conventions à signer. Mon deuxième déplacement concernait justement du lobbying à faire en faveur de notre candidature aux Jeux des Îles de l’océan Indien. Il nous faut des partenaires pour espérer gagner cette bataille. Il y a eu un remaniement du gouvernement malgache très récemment qui m’a un peu inquiété car les contacts que j’avais noué ont pour la plupart été éjectés. Au-delà de cet aspect, je dirai qu’il est important pour nous d’effectuer ces déplacements régionaux car il convient de vendre l’attractivité de notre département. Bien au contraire, et n’en déplaise à mes détracteurs, je regrette de n’avoir pas fait suffisamment de déplacements dans la zone Océan indien, je vais plus à Paris et à La Réunion pour des raisons connues de nous tous. Mon ami Letchimy (N.D.L.R. Serge Letchimy, l’actuel président du conseil exécutif de Martinique) me rappelle souvent que le développement de Mayotte passe nécessairement par sa zone géographique au sein de laquelle elle occupe un positionnement incontournable. Les échanges économiques doivent être fortes dans la zone, je crois en une coopération gagnant-gagnant en faveur de laquelle nous travaillons beaucoup. Nous avons énormément avancé sur le secteur de l’élevage et de la viande malgache, ainsi que le fourrage à Majunga pour le bétail mahorais. Tirer profit de notre position stratégique dans le canal de Mozambique passe par cette coopération régionale. Mayotte ne doit pas avoir peur de cela. Ce qui m’inquiète chez nous, c’est cette impression que nous avons peur de ce que nous sommes, citoyens français pour toujours au même titre que les Réunionnais et les Guadeloupéens relevant de l’article 73 de la constitution française, nous sommes une partie intégrante de l’Union européenne. Ce qui importe maintenant, c’est développer notre territoire au sein de notre environnement régional. Donc, je dirai que tous les moyens sont bons pour nous faire connaître, d’abord comme Mahorais, ensuite comme Français et Européens.
F.I. : La délégation de service public du port de Longoni se terminant en 2027, est-ce que le Département envisage ou pas de reprendre la main sur cet outil ?
B.I.O. : Pour le moment, la DSP (N.D.L.R. confiée à Mayotte Channel Gataway, la société d’Ida Nel) se poursuit. Vous savez que j’ai toujours craint le passage en force. J’ai en mémoire la résiliation de la DSP de la CCI que j’ai vécu en interne ici. Il restait un an et demi avant son terme, mais cela nous a coûté au final huit millions d’euros. À l’époque, la résiliation avait été opérée avec des avocats nous garantissant que l’opération était totalement sécurisée. Lorsque j’ai vu que dans le projet de loi Mayotte qui a avorté, l’État a mis noir sur blanc qu’il souhaitait la récupération de ce port en vue de sa transformation, mais que le Département devait supporter tous les coûts liés à la résiliation de la DSP en cours, j’ai compris que ce serait à nous de payer les pots cassés. Par conséquent, j’estime qu’on ne doit pas aller au clash sur dossier.
En tout cas, je vous invite à retenir deux choses. Dans un premier temps, je travaille avec ma directrice générale des services pour prendre une assistance à maîtrise d’ouvrage qui nous indiquera la meilleure structure à mettre en place. De mes derniers échanges avec le ministre délégué aux Outre-mers, Jean-François Carenco, l’État est toujours disposé à en faire un grand port maritime d’État. En fin d’année dernière, j’ai discuté avec certains présidents de régions qui gèrent eux-mêmes des ports, lesquels me déconseille de lâcher le port de Longoni qui est à leurs yeux un atout économique important. Ils m’ont conseillé de trouver une structure intermédiaire dans laquelle l’État serait partenaire avec le Département, mais au sein de laquelle nous garderons la main. Autre scénario, la collectivité nommerait le directeur du port qui fonctionnerait en régie. Mes trois différents interlocuteurs m’ont assuré que leurs collectivités s’en sortent bien. C’est à l’issue de ces discussions que j’ai pris la décision de faire appel à une AMO pour obtenir tous les scénarios possibles. Par contre, si un marché doit être lancé sur la base du scénario qui sera retenu, il sera fait deux ans avant le terme de la DSP (soit 2025). Cela permettra au candidat retenu de disposer d’au moins une année de préparation. J’imagine bien que si c’est l’État qui est retenu, le délégataire actuel ne va pas lui faciliter la tâche.
B.I.O. : Je ne critique pas l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) pour ce qu’il est. Je crois aussi au travail de la Chambre régionale des comptes (CRC) à Mayotte, ce sont deux institutions connues pour le travail qu’elles fournissent. Dire que nous sommes 310.000 habitants aujourd’hui sur ce territoire me paraît largement sous-estimé la réalité sur ce territoire. Et ce n’est pas moi qui le dis en premier, la Chambre régionale des comptes l’a suffisamment affirmé, les chiffres l’ont démontré maintes fois. Lorsque le quota de consommation de riz accordé à Mayotte est dépassé dès septembre, alors même qu’il est basé sur 400.000 habitants, il y a de quoi se poser de sérieuses questions. Les services des douanes nous expliquent qu’à partir de septembre, il n’est plus possible de bénéficier des exonérations accordées à ce produit parce qu’il a été entièrement consommé ! On voit donc bien qu’il y a un problème sur ce territoire car ces exonérations ne sont pas accordées sur la base des chiffres de l’Insee. C’est d’abord un manque à gagner pour les collectivités locales et puis, on ne peut pas construire une politique publique si on ne dispose pas des chiffres réels du recensement de la population. Vous dites que les maires sont associés, je ne dirai pas tant que ça. Moi, ce que je voudrais, c’est qu’une partie de ce travail soit, au moins pour une fois, complètement délégué aux communes, sous surveillance de l’Insee bien évidemment, afin qu’elles puissent réaliser un vrai recensement. Vous ne pouvez pas faire un tel travail en semaine quand la plupart des gens sont au travail. Je prends mon cas personnel et j’affirme que personne n’est passé à mon domicile pour le recensement de 2017 (N.D.L.R. depuis l’Insee est en train de mettre en place un nouveau recensement plus régulier par échantillonnage). J’ai rempli moi-même la fiche pour aller la déposer à la mairie. Croyez-vous vous que les populations qui sont installées dans les hauteurs et les zones isolées feront la même démarche que moi ? Évidemment, ils ne le feront pas ! C’est pour ça que je plaide en faveur d’une implication de chaque maire, appuyé de sa police municipale. Ils ont conscience d’une chose, ils ne peuvent pas développer leurs communes s’ils ne connaissent pas leurs populations. Je sais que ce sera compliqué, mais je demande l’organisation d’un recensement général de la population impliquant pleinement les maires de Mayotte. Le travail sera fait en fin de journée et durant les week-ends et une explication pédagogique sera donnée aux populations locales car il en va de son intérêt aussi. Que le chiffre qui sortira de ce recensement soit connu de tous et non pas laissé à l’Insee pour qu’elle face sa petite sauce à côté. Je suis désolé d’avoir à le dire sous cette forme. Aujourd’hui, nos dotations sont calculées sur la base de 261.000 habitants alors que nous avons en réalité largement dépassé les 400.000 individus.
B.I.O. : Je vais être très clair sur ce point, je suis totalement solidaire de mes collègues élus maires. Ce sont eux qui vivent au plus près de la population et qui connaissent les craintes et les difficultés qu’ils traversent à travers l’insécurité qui frappe ce territoire. Ces maires sont en accord avec le ministre de l’Intérieur au sujet de cette opération. Par conséquent, je ne peux que le cautionner. Encore une fois, se pose une question essentielle, comment développer sereinement un territoire avec tous les problèmes que nous connaissons ici ? Et j’ai compris que pour nos collègues maires, cette opération constitue un bon début de réponse.
Des agents de sociétés d’État comoriennes sont entre les mains de la gendarmerie, pendant que le ministre de la Défense lui nie toute implication dans cette histoire. Tout est parti de l’arrestation d’une jeune femme qui, malgré les sommes en jeu, bénéficie aux yeux de l’opinion une certaine clémence, probablement pour protéger des personnalités haut placées.
Depuis le 5 avril, la presse et l’opinion publique est en ébullition après l’éclatement de l’affaire Nazra Saïd Hassani. Cette femme qui fêtera ses 29 ans, le 13 août prochain, est au cœur d’un scandale financier impliquant presque toutes les sphères. Grâce à son système à la « Bernard Madoff » (du nom de l’ancien banquier d’affaires américain), elle aurait réussi à empocher frauduleusement plusieurs millions de francs comoriens. Suivant le précepte de la pyramide de Ponzi, elle promettait à ses victimes présumées des intérêts alléchants variant entre 10 à 20%, tout dépendait du montant mis sur ce qu’elle qualifiait « d’investissement ».
A ce jour, aucune liste de ses complices n’a été établie. La gendarmerie a cependant commencé à procéder à des arrestations. La première vague s’est abattue, samedi dernier, sur des agents de Comores Telecom, la société nationale des télécommunications. Près d’une trentaine d’employés avaient été interpellés, dont l’agent comptable. Ils auraient tous remis des sommes importantes à Nazra qui a pu les approcher lorsqu’elle occupait le poste de gestionnaire de compte au sein de Huawei, partenaire de Comores Telecom selon sa page Facebook, le 1er juillet 2022. De son côté, ce mercredi, le géant chinois des technologies a annoncé une plainte déposée depuis le 6 avril contre la « Madoff comorienne » pour faux et usage de faux, prétextant ne pas avoir de contrat avec elle.
De l’argent de Comores Telecom
« Par ce biais, elle était amenée à côtoyer un grand nombre de salariés de notre société, avec qui elle a tissé des relations amicales. De cette proximité, elle a pu en entrainer quelques-uns dans ses différentes opérations frauduleuses », expliquait cependant la direction de Comores Telecom, dans un communiqué publié le 8 avril dans lequel elle promet des mesures disciplinaires à la lumière des résultats de l’enquête. Au cours des auditions, des receveurs auraient reconnu avoir pioché sur les caisses de Comores Telecom pour financer le business. A la lumière de ces révélations, la presse a appris, ce mardi, que l’entreprise nationale de téléphonie a procédé au remplacement de cinq chefs d’agence et deux contrôleurs de guichets.
Citée également, la direction générale des impôts et des domaines (Agid), aurait participé par l’intermédiaire de certains agents au business de Nazra Saïd Hassani, dont le visage circule en boucle sur la toile quasiment tous les jours. Lundi, c’était le tour du receveur des impôts de se présenter à la brigade des recherches. Il s’y trouvait toujours au moment où nous écrivions ces lignes. Difficile pour l’heure de savoir si ce dernier et l’agent comptable de Comores Telecom ont investi ou pas de l’argent public, provenant des caisses de leurs sociétés respectives.
Chèque sans provisions
Au niveau des institutions financières, où Nazra effectuait ses transactions, on est sur le qui-vive. C’est le cas par exemple d’Exim Bank, qui employait le mari de la jeune femme, libéré ce mercredi, après une semaine de détention. Au sein de la Meck-Moroni, des informations font état de six agents qui ont remis de l’argent à leur désormais ex-vice-présidente du conseil d’administration. Mais, une enquête serait en cours. Celle-ci, permettra de déterminer si à part ces agents, d’autres hauts responsables de la Meck sont impliqués ou pas. Dans un souci de transparence, la directrice exécutive a été sommée de partir en congé pour éviter toute interférence. D’autant plus que dès le mois de février 2023, la banque de microfinance a reçu une alerte de la banque centrale sur des chèques sans provisions émis par le numéro 2 du conseil d’administration.
L’on se demande comment l’institution n’a pas réagi depuis tout ce temps ? Certaines versions accusent le conseil d’administration d’avoir fait preuve de « complaisance » envers Nazra. Est-ce parce que la jeune femme se sentait-elle intouchable ? En effet, les noms de plusieurs commerçants, des banquiers et hommes politiques n’arrêtent pas de revenir sur les lèvres. Pour sa part, le délégué chargé à la Défense, qui par ailleurs est un proche collaborateur du président Azali Assoumani a assuré, dimanche, qu’il n’était pas impliqué. Cependant, la « Madoff comorienne » bénéficie d’un traitement plutôt clément. Inculpée depuis février pour « abus de confiance », elle n’a pas passé une seule nuit à la gendarmerie ou à la maison d’arrêt depuis son rapatriement d’Addis-Abeba. (Éthiopie). Des sources indiquent qu’elle serait détenue dans un local situé au nord de Moroni et qui appartiendrait aux services de renseignement.
Le Parquet a promis de communiquer les résultats de l’enquête sans donner de précisions.
Selon la préfecture de Mayotte, des employés de La Poste auraient décerné le code de la route en échange de sommes « entre 600 et 1.200 euros ».
Les agences postales sont habilitées à faire passer le code de la route depuis quelques années maintenant. Celle de Bandrélé ne pourra plus le faire depuis ce mercredi 12 avril, la préfecture de Mayotte a décidé la fermeture administrative du centre d’examen en raison de « soupçons de fraude organisée ».
C’est par un communiqué que les services de l’État ont fait connaître sa décision de fermer le centre d’examen de Bandrélé, dans les locaux de La Poste, « à compter du 12 avril 2023 ». En effet, une enquête pour soupçons de fraude organisée vient d’être ouverte par la justice. « Les fraudes au permis, observées en flagrance, mettent en cause une organisation constituée d’employés de La Poste et de particuliers », poursuit la préfecture de Mayotte. Une centaine de cartes roses sont concernées, pour des conducteurs pas seulement à Mayotte, mais également en métropole et La Réunion. Elles auraient été délivrées « sur la base d’un examen théorique validé contre rémunération (oscillant entre 600 et 1.200 euros) ».
Les bénéficiaires recherchés
« L’enquête (administrative et judiciaire) doit à présent identifier toutes les personnes qui ont obtenu le code voire le permis frauduleusement afin que le titre indûment accordé soit retiré », explique la préfecture de Mayotte. En clair, tous ceux qui ont le permis grâce au code de la route « acheté » à l’agence postale de Bandrélé seront recherchés et soumis à des poursuites judiciaires. « Une alerte a d’ores et déjà été inscrite sur le fichier national des permis de conduire pour l’ensemble des candidats soupçonnés », prévient l’État. La procédure administrative pourra déboucher sur l’annulation de l’examen théorique et l’invalidation du permis de conduire, même si la partie pratique a été passée avec succès.
« La lutte contre la fraude aux examens théorique et pratique du permis de conduire est une des priorités de la préfecture de Mayotte. Elle se traduit par l’organisation de contrôles des centres d’examens ou des actions ciblées du Comité opérationnel départemental anti-fraudes (Codaf) auprès des écoles de conduite. Le procureur de la République et le préfet se félicitent de cette action déterminée de lutte contre la fraude, qui permet à la fois sur le plan pénal et administratif de lutter contre l’insécurité routière et ainsi de protéger nos concitoyens », est-il écrit dans le communiqué.
Pour ceux qui attendaient de passer l’examen du code de la route à Bandrélé, il est indiqué qu’ils seront redirigés vers un autre centre.
Des affrontements ont eu lieu, ce mardi soir, en Petite-Terre pendant près d’une heure et trente minutes. Une cinquantaine de jeunes de Dzaoudzi ont pris la direction de Pamandzi dans le but d’affronter les jeunes du village voisin. Les gendarmes se sont alors interposés et ont dû faire usage de grenades lacrymogènes afin de faire reculer le groupe de Dzaoudzi. Au cours de cette nuit, un blessé est à recenser.
Durant le week-end, plusieurs événements ont eu lieu sur la commune de Dembéni, notamment la fin d’un mouringué qui a dégénéré à Hajangoua. Après les combats, des jeunes du village de Nyambadao ont commencé à dresser des barrages. Les forces de l’ordre sont intervenues et ont repousser les jeunes en dehors du village. Un contrôle de zone a également été mis en place pour empêcher la continuité de ces affrontements. Aucun dégât, ni violence n’est à relever.
Enfin, dans la nuit de vendredi à samedi, c’est cette fois dans le village de Tsararano que des jeunes ont érigé des barrages enflammés sur la RN3. Les pompiers ont éteint les différents feux, ce qui a permis de rouvrir une première partie de la circulation. Les gendarmes, une fois sur place aux côtés des pompiers, ont permis la réouverture totale de l’axe routier.
Dans le cadre du cycle de conférences « Santé, les grands enjeux », une conférence intitulée « Don du sang, don d’organes » présentée par Abdourahim Chamouine, chef du service de pédiatrie du Centre Hospitalier de Mayotte se déroulera ce mercredi 12 avril de 15h à 16h30 en salle M09. L’entrée est libre, mais dans la limite des places disponibles.
La municipalité de Dzaoudzi-Labattoir met en place gratuitement, pour l’année 2023 des cours de natation pour les enfants de 6 à 12 ans de la commune. En partenariat avec le PER (programme de réussite éducative) de la Communauté de Commune de Petite-Terre et l’association Aquati Nage Mayotte. Dès aujourd’hui, il est possible d’inscrire les enfants pour le troisième cycle de formation, qui aura lieu du 24 avril au 05 mai 2023 (30 places). Les cours de natation se dérouleront sur la plage du Faré.
Dans le cadre de son rôle de pilote et d’animateur du dispositif Sport Santé Bien-Être, le CROS, en étroite collaboration avec l’ARS Mayotte, DRAJES et l’Association PSL met en place un dispositif d’accompagnement des petites associations souhaitant développer des actions sport santé bien-être.
L’accompagnement proposé se transpose sous plusieurs formes, qualitatif (accompagnement dans l’élaboration, la construction du projet, sa mise en œuvre), financier (Appui au financement du projet proposé à hauteur de 1 000 € et en fonction des charges prévisionnels de ce dernier), humain (mise à disposition d’un éducateur sportif par l’association PSL prise en charge dans le cadre du dispositif). L’objectif est de faciliter les démarches de demande de financement des associations souhaitant développer ou consolider un projet sport santé, favoriser l’encadrement des activités physiques par des professionnels diplômés et formés au sport santé, assurer la continuité du projet dans le temps via un accompagnement personnalisé.
Pour faire une demande d’accompagnement, chaque structure doit remplir la fiche de présentation d’un projet et la renvoyer à l’adresse yasminacombo@franceolympique.com. Chaque association ne peut présenter qu’un seul projet.
Ce samedi 8 avril 2023 s’est tenu le conseil municipal de la ville de Mamoudzou. A cette occasion, en ouverture de séance, Ambdilwahedou Soumaïla, le maire a lu à l’ensemble des conseillers le courrier de remerciement d’une jeune étudiante de Mamoudzou bénéficiaire de l’aide exceptionnelle aux bacheliers ayant obtenu la mention très bien assortie des félicitations du jury. Par la suite, 51 rapports ont été présentés au conseil municipal, dont la validation du programme de création d’une école maternelle et d’une crèche à Disma, mais aussi le stage de détection à l’île de la Réunion pour les jeunes sportifs de la section basket-ball de l’école municipale de l’excellence sportive.