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Opération Wuambushu : « Nous sommes conscients de pas être les bienvenus à Mayotte »

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Une partie de la population de Kawéni vit dans la peur depuis l’annonce de l’opération Wuambushu prévue à partir du samedi 22 avril. Celle-ci consistera à détruire les logements insalubres et expulser des personnes en situation irrégulière. Nous sommes donc allés dans le plus grand bidonville de France pour recueillir des témoignages. Ce qui n’a pas été toujours facile.

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Sur les hauteurs de Kawéni, un vrai labyrinthe de maisonnette en tôles s’étale. Les maisons y sont construites sur des pentes glissantes, la plupart ne sont pas raccordés à l’eau potable et à l’électricité. Les occupants, souvent des Comoriens en situation irrégulière, y sont méfiants, notamment avec l’opération d’expulsions massives qui se prépare. Nombreux ont refusé de nous parler de ce qui les attend dès la fin du ramadan. Seul un groupe d’hommes assis près d’une mosquée accepte, mais nous interdit de prendre des images.

« Mexes » est depuis deux mois à Mayotte pour des soins médicaux. Il revient chaque année suivre des traitements pour sa jambe malade. « Ce sera un vrai carnage. Des milliers de personnes, enfants et mères, seront séparées. La plupart abandonneront leurs biens et leurs vies. Les gens qui vivent ici savent très bien que ces terrains ne leurs appartiennent pas et leurs vies ne comptent pas non plus pour nos frères français », observe celui qui a eu un accident grave aux Comores. « Si j’étais resté là-bas, je serais mort. Regardez mon pied ! Je me demande comment nous allons faire pour nous soigner. »

« Nous déciderons si l’on abandonne ma fille ici ou pas »

Un autre homme de 46 ans d’origine comorienne en situation irrégulière nous confie à son tour en requérant l’anonymat : « Nous ne sommes pas les bienvenus à Mayotte et nous en sommes conscients. Mon seul souci, c’est ma fille qui est scolarisée ici. Le jour J, moi et ma femme déciderons si on l’abandonne ici ou pas. La laisser ici poursuivre son éducation pour un meilleur avenir est la solution qui me paraît appropriée. Je pense que tout parent soucieux de ses enfants fera pareil. Ma fille est née à Mayotte et elle n’est pas considérée chez elle ici, mais elle n’a jamais vécu à Anjouan. Elle n’y a jamais mis les pieds d’ailleurs. Nous souhaitons aussi du bien à nos enfants et nous avons traversé la mer en risquant nos vies pour ça. »

Celui-ci estime que cela risque d’augmenter encore le niveau de délinquance à Mayotte, « car peu de mineurs acceptent d’être isolés de leurs parents. » Un homme qui dit s’appeler Abdillah, un jeune dynamique de 31 ans, déclare : « Je suis né à Mayotte. J’ai fait mes études ici et j’ai aussi un enfant à Sada. J’ai déjà été arrêté trois fois et puis relâché trois fois. Mais cette fois, il n’y aura pas d’échappatoire ».

« Retenter par la mer »

Tous ont déjà l’idée de revenir s’ils sont expulsés. Le deuxième témoin âgé de 46 ans indique par exemple que « si cette opération arrive, moi, personnellement, j’irai aux Comores sans poser de résistance et retenter une autre chance par la mer après. Qui ne risque rien n’a rien. Azali doit nous préparer des tentes pour nous accueillir. Il a reçu beaucoup d’argent pour qu’on soit renvoyé auprès de lui mourir de faim ». Pareil pour Abdillah. « Si on m’envoie chez moi à Mramani, je saisirai l’occasion d’aller voir mon grand-père avant son décès. Le souci ,c’est le retour qu’Azali a encore rendu difficile. Des personnes aux Comores nous ont dit que la police aux frontières (PAF) de Mayotte et une unité de 80 personnes de l’armée française sont à Anjouan pour bloquer les départs vers Mayotte. Azali et Macron se sont mis d’accord pour en finir avec nous. »

« Mexes » est aussi prêt à refaire la traversée, même si c’est de manière illégale. « Les demandes de visa, c’est de l’arnaque. Les frais de demandes équivalent à 99 euros. Et ils sont non remboursables en cas de refus. » A 54 ans et originaire de Koki à Anjouan, Houmad est le seul de nos témoins à être en situation régulière. La seule préoccupation de ce père de quatre enfants est le relogement de sa famille. « Si on détruit nos maisons, nous ne pouvons rien y faire pour s’opposer. Les terrains qu’on occupe ne nous appartiennent pas », reconnaît-il. Si son logement venait à être mis à terre, il compte emmener sa famille dormir sur la place de la République, à proximité de la barge.

« Ce ne sera pas la première fois que des familles iront dormir là-bas. »

Le procès en diffamation de « Raos » n’aura pas lieu

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Saïd « Raos » Ahamadi, maire de Koungou de 2001 à 2008, était attaqué en diffamation par le maire actuel, Assani Saindou Bamcolo.

Le maire actuel de Koungou, Assani Saindou Bamcolo, avait attaqué en diffamation l’un de ses prédécesseurs, Saïd « Raos » Ahamadi. En cause, des propos tenus lors d’une émission de télévision sur Mayotte la 1ère, le 9 mars 2021. Les renvois successifs ont finalement souri au conseiller municipal d’opposition, l’absence de document prouvant l’un de ces renvois ayant entraîné la prescription.

Plusieurs déclarations de Saïd « Raos » Ahamadi ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. Le 9 mars 2021, pendant une émission de Mayotte la 1ère, le maire de Koungou de 2001 à 2008 a été très critique envers Assani Saindou Bamcolo, celui qui l’a battu à deux reprises, en 2014 et en 2020. Il a laissé entendre que la deuxième élection était entachée d’irrégularités, qu’une complaisance avec les délinquants s’est installée à Koungou et que le maire n’est pas assez présent sur le terrain. Des propos qu’Assani Saindou Bamcolo a réfuté, mais a surtout voulu porter en justice. Devant le tribunal correctionnel de Mamoudzou, ce mardi 18 avril, « Raos » devait ainsi répondre « des allégations portant atteinte à l’honneur » du maire de Koungou.

Pas de jugement du 6 septembre

Avant d’entendre l’avocat du maire, maître Benoît Derieux, et « Raos », le président du tribunal correctionnel, Benoit Rousseau, a souhaité d’abord s’intéresser au fond du dossier. En effet, comme il l’a expliqué, un procès en diffamation doit se tenir dans les trois mois suivants les faits, sauf en cas de renvoi. Et c’est que le bât blesse. Lors des multiples renvois, le jugement du 6 septembre 2022 n’a pas été trouvé. C’est-à-dire que si l’affaire a bien été évoquée ce jour-là, on ne sait pas si les juges ont décidé du renvoi. « Le rapport d’audience est dépourvu d’éléments probants », constate le président du tribunal.

Maître Derieux a bien tenté de défendre son client en essayant de prouver que le jugement du renvoi a bien été rendu. La vice-procureure, Véronique Compan, a reconnu qu’il « y avait une difficulté » avec l’absence de jugement. Quant à « Raos », il a dit « s’en remettre à la sagacité du tribunal » pour juger cette question de fond. Celui-ci a finalement statué que l’affaire était désormais prescrite (le maire de Koungou et son conseiller ont dix jours pour faire appel).

La fin de procédure met-elle fin aux griefs entre les deux hommes politiques ? Rien n’est moins sûr. A la sortie du tribunal, « Raos » nous affirme « qu’il compte bien jouer son rôle d’opposant ».

Assises de Mayotte : condamné pour avoir tué son oncle

« Je n’ai jamais vu de portraits aussi semblables », fait observer maître Soumetui Andjilani, ce mardi 18 avril. Son client, un jeune homme de 24 ans, a été condamné à dix ans de prison par la cour d’assises de Mayotte. Dans la nuit du 2 au 3 mai 2020, il a frappé son oncle jusqu’à lui donner la mort. Les deux entretenaient pourtant de bons rapports auparavant, étant souvent mis à l’écart du reste de la famille. L’accusé, « balloté entre Chiconi et Hamjago » selon son avocat, ne s’entendait avec ses frères. Solidement bâti, il vivait avec sa mère, dans le village d’Hamjago, au nord de Mayotte, quand celle-ci est tombée malade. La victime, âgée de 68 ans au moment de sa mort, était le frère de celle-ci. Vivant d’habitude dans une case en tôle délabrée, il avait fini par cohabiter avec son neveu. Petit et chétif, il avait un problème avec l’alcool que le plus jeune supportait de moins en moins. Il lui a intimé l’ordre à plusieurs reprises de quitter l’appartement, jusqu’à cette nuit où les coups ont fini par pleuvoir sur le vieil homme. Le ministère public avait requis douze ans de réclusion au cours d’un procès qui a duré deux jours. La cour d’assises en a décidé autrement en actant une peine moins sévère de dix ans.

Deux fuyards échappent à la prison ferme

Deux jeunes majeurs, le soir du 31 décembre 2022, ont tenté de racketter un homme au niveau du rond-point Baobab, à Mamoudzou. Le plus jeune, âgé de 20 ans aujourd’hui, a même exercé des menaces sur la victime en prétextant avoir un pistolet dans son sac (il s’agissait finalement d’une perceuse). Celle-ci, dont le sac a été fouillé, a prévenu tout de suite la police. Les fonctionnaires n’ont pas tardé à mettre la main sur les deux jeunes hommes. Toutefois, le plus âgé – 22 ans – a réussi à leur échapper en se débattant. Voyant son complice partir, l’autre a fait de même avec cette fois-ci les menottes au poignet. Le premier a été récupéré le soir-même, puis placé en garde à vue. Il était poursuivi pour rébellion. Le deuxième, qui a réussi à se défaire des menottes entre-temps, a été interpellé chez sa mère le lendemain. Il devait répondre des chefs de tentative d’extorsion et évasion. Cependant, les deux n’étaient pas présents au procès, ce mardi. Maître Érick Hesler, qui défendait deux policiers, a défendu « qu’il ne s’agit pas d’une simple altercation ». Il a demandé que la sanction serve d’avertissement. « L’uniforme se respecte. » La vice-procureure a demandé des peines de prison avec sursis, le plus jeune n’ayant jamais été condamné et l’autre n’ayant plus de problèmes avec la justice depuis deux peines avec sursis lorsqu’il était mineur. Le tribunal a prononcé une peine de six mois de prison avec sursis à l’encontre du prévenu le plus jeune. L’autre devra réaliser 140 heures de travail d’intérêt général (TIG). Ils sont condamnés également à verser chacun un euro symbolique de dommages et intérêts aux policiers et à payer leurs frais de justice à hauteur de 500 euros (ce qu’avaient demandé les deux fonctionnaires).

Économie circulaire : un cluster « d’importance vitale »

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Les membres fondateurs se sont réunis au siège de la CCIM.

Le Gamec (Groupement des acteurs mahorais pour l’économie circulaire) a été constitué ce mardi matin au siège de la Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte (CCIM). Destiné à rassembler les acteurs de l’économie circulaire à Mayotte, il s’agit du cinquième cluster constitué dans le cadre d’une convention avec le Conseil départemental.

La folie des clusters ! A la Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte (CCIM), les créations s’enchaînent, mais ne se ressemblent pas ; après les filières maritime, cosmétique, de la tech et du tourisme, celle des déchets et de leur valorisation a elle aussi droit à son cluster. Ce mardi matin, s’est ainsi tenue l’assemblée générale constitutive du « Gamec », le Groupement des acteurs mahorais pour l’économie circulaire. Derrière ce nom : une association de loi 1901 qui aura vocation à rassembler les acteurs mahorais de l’économie circulaire. « Ce cluster est d’une importance vitale pour notre territoire car vous travaillez sur une matière première très présente à Mayotte : le déchet », s’est exprimé Marcel Rinaldy, élu du pôle développement économique de la CCIM, en préambule de l’assemblée.

Trois ans de travail

La constitution du Gamec est le fruit de plusieurs ateliers menés depuis la fin de l’année 2020 par les quinze membres fondateurs. « De ces réflexions ont émergé six axes de travail principaux : le lobbying, la mutualisation des coûts, la structuration de la filière, le développement des compétences, la conquête de nouveaux marchés et l’accession au foncier », énumère Émilie Darcourt, chargée de mission développement durable à la CCIM, qui accompagne le projet depuis son émergence. Parmi les professionnels à l’initiative de ce groupement : des entreprises incontournables du secteur (Star Mayotte, Enzo Technic Recyclage, Mayotte Assainissement Propreté, entre autres), des jeunes entreprises, des structures d’insertion par l’activité économique (LVD Environnement Mayotte, Régie de Territoire de Tsingoni, Wenka Culture) ou encore des associations actives dans le domaine de la valorisation des déchets (R2D2, Yes We Can Nette).

Plusieurs actions déjà envisagées

Déchetterie professionnelle, création d’un annuaire, d’une cartographie des acteurs, ou encore d’une application de mise en relation de producteurs et de collecteurs de déchets sont autant d’exemples d’actions collectives d’ores et déjà envisagées par le Gamec. Pour sa pérennisation, l’association bénéficiera d’un bureau dans la future Technopole, qui devrait être inaugurée d’ici la fin d’année, et recrutera un salarié dédié à l’animation du cluster.

En fin d’assemblée, un conseil d’administration de treize membres a été élu pour deux ans, et le bureau composé. Star Mayotte & Star Urahafu (groupe Suez), représentée ce jour par son directeur Sébastien Suchy et sa responsable administratif et RH Fatima Bacar, assurera la présidence du Gamec. Il sera épaulé par deux vice-présidents que sont LVD Environnement Mayotte et LMDE (La Mahoraise de l’environnement). Les sociétés Habit’âme et EBE (Entreprise Bugna Éric) se chargeront respectivement du secrétariat et de la trésorerie.

Catégorie Entreprise dynamique : Sublime Institut

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C’est un salon d’esthétique pas comme les autres. Sublime institut traite en profondeur les problèmes de peau, sur le visage mais également sur le reste du corps. Toute l’équipe s’est spécialisée dans le traitement de la peau noire, souvent méconnue par les professionnels.

Djayda Chamssidine est la gérante et fondatrice de Sublime institut. Après avoir travaillé dans le domaine de l’esthétique pendant dix ans, notamment dans les bateaux de croisières 5 étoiles, elle décide de créer sa propre entreprise à Mayotte il y a trois ans. Les soins qu’elle propose ne s’apparentent en rien à ceux que l’on peut trouver dans les instituts de beauté de Mayotte. La jeune femme s’est spécialisée dans le Skincare, comprenez le traitement dermo-cosmétique visant à traiter les problématiques de peau. Même si les massages sont disponibles chez Sublime institut, là-bas on parle plutôt de peeling, d’hydrabeauty, de new skin, ou encore d’american peel.

Et pas besoin d’une licence en anglais pour comprendre l’efficacité de ces traitements. De plus, contrairement à ce que l’on peut penser, les hommes sont également pris en charge par Djayda et son équipe. En l’espace de trois ans, l’entreprise a grandi et a même développé sa propre marque de produits cosmétiques que l’on trouve à l’institut. La gérante qui a été formée dans une école d’esthétique à Paris, et s’est spécialisée à Lille et en Belgique, forme à son tour ses collaboratrices. Elle n’hésite pas à embaucher des apprentis ou des jeunes tout juste sortis d’école afin de leur donner à son tour une chance de réussir.

Catégorie Entreprise dynamique : AC BTP

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L’entreprise Actif Construction BTP (ACBTP) existe depuis 2019. Il s’agit d’une société de construction qui a une particularité, elle fabrique elle-même des briques en terre. Une idée innovante qui a de nombreux avantages puisqu’elle est économique et écologique.

Construire oui, mais pas à n’importe quel prix. C’est ce que propose le couple Madi, qui est à la tête de l’entreprise ACBTP. Les époux ont eu l’idée de fabriquer des briques avec de la terre de Mayotte. « Les gens font leur terrassement et jettent la terre n’importe où. Nous faisons du recyclage en la récupérant pour en faire des briques. C’est de la matière première moins cher », explique Madi. Conséquence : leurs briques coûtent moins chers que celles habituellement utilisées sur le territoire. De plus, elles sont thermiques, elles empêchent donc la chaleur d’entrer, et elles ont une isolation phonique plus importante.

Autrefois on construisait avec ce type de briques à Mayotte, mais elles étaient fragiles et facilitaient les cambriolages. La brique en terre d’ACBTP est plus épaisse et elle est pleine. Elle est donc aussi solide que les autres. De plus, elle est homologuée. « Elle a été envoyée pour être étudiée en métropole et on a obtenu la certification qui prouve qu’elle est de bonne qualité et on peut la commercialiser », explique Liza, la co-gérante. La société vend son produit aux entreprises, aux particuliers, mais elle construit également des bâtiments et des maisons avec. L’idée plaît à tel point qu’ACBTP a été retenu pour construire les murs du futur lycée des métiers de Longoni avec leurs briques en terre.

Catégorie Entreprise dynamique : Jardin Maoré

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L’ecolodge Jardin Maoré, situé au sud de l’île à N’gouja, dans la commune de Kani-Keli, offre un cadre paradisiaque à ses clients. De nouvelles chambres et bungalows ont été construits durant ces trois dernières années, semées d’embuches. Un projet mené dans le respect de l’environnement.

Sept nouveaux bungalows et vingt nouvelles chambres. Le Jardin Maoré s’est agrandi. Les travaux ont commencé en 2020, et la première tranche s’est achevée cette année. Tous les logements sont livrés et peuvent déjà être loués. La particularité de ce projet ? Il est entièrement respectueux du site. « Nous avons réalisé par exemple des fondations par pieux vissés, technique réversible, qui évite les mouvements de terre. On peut souligner également l’excellente isolation des ouvrages, gage de réduction de la consommation d’énergie mais surtout amenant un grand confort à nos clients », explique Karim Kardous le directeur de Jardin Maoré.

De plus, parmi ces nouvelles constructions, on compte un bungalow et une chambre accessibles aux personnes à mobilité réduite. Avoir un établissement écologique est primordial pour les gérants. Dans les prochaines semaines, il est prévu d’installer un système de photovoltaïque qui produira une partie de l’énergie consommée. « Tout ce qu’on génère comme énergie électrique nous le consommons et ce qui n’est pas consommé immédiatement est stocké sous forme de chaleur (eau chaude) et de froid », ajoute le directeur. Ce dernier souligne qu’ils ont une approche environnementale globale.

En parallèle, le parking a également été rénové, ainsi que la route d’accès, qui était autrefois en mauvais état, en partenariat avec la mairie et le conseil départemental.

Catégorie Entreprise dynamique : Mayotte Tropic

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À quelques encablures du nouveau rond-point de Dzoumogné se trouve Mayotte Tropic, magasin de produits frais s’étant au fil des ans imposé comme l’une des références en la matière sur l’île aux parfums. Nouveau site, multiples possibilités de commander et une qualité toujours au rendez-vous, l’entreprise a encore de beaux jours devant elle.

En gros ou au détail, les locaux de Mayotte Tropic, au nord de l’île, ont tout ce qu’il faut pour vous plaire ! Viande, fruits et légumes frais, produits surgelés et/ou transformés… Le magasin propose un vaste choix de denrées à des prix défiant toute concurrence, l’enseigne organisant régulièrement des campagnes de promotion, l’une d’entre elles a d’ailleurs lieu durant le ramadan. Là où Mayotte Tropic se distingue des enseignes classiques de la grande distribution, c’est qu’elle propose la vente en gros. Pour réaliser ses ambitions, l’enseigne a donc mis en place un réseau de camions de livraison sur toute l’île, celle-ci étant gratuite à partir de 300 euros de commande.

L’entreprise de la commune de Bandraboua propose également aux professionnels mahorais – qu’ils soient traiteurs, restaurateurs ou organisateurs d’évènements – de nombreuses méthodes pour passer leurs commandes, que ce soit par téléphone ou mail. Mais aussi, et là se trouve l’innovation, via un groupe WhatsApp spécialement créé, où Mayotte Tropic partage les derniers arrivages et les nouvelles promotions aux membres ayant rejoint la discussion, ceux-ci pouvant passer leur commande en écrivant un simple message.

Catégorie Entreprise dynamique : L’abattoir de volailles de Mayotte

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En juillet 2021, la SAS AVM inaugurait en grande pompe son nouvel abattoir de volailles à Kahani, dans la commune de Ouangani. L’objectif ? Proposer aux Mahoraises et aux Mahorais un produit local, mais aussi une commercialisation immédiate sur site.

Écologiquement et économiquement, la souveraineté alimentaire de Mayotte est un enjeu majeur de ces prochaines années. Ceci, AVM l’a bien compris. L’été dernier, en effet, la SAS Abattoir de volailles de Mayotte fait sortir de terre son nouveau bâtiment à Kahani. On compte actuellement un abattage de plusieurs milliers de volailles par jour pour cette unité de production, qui comporte également une unité de conditionnement et un magasin, offrant la possibilité de commercialiser immédiatement les volailles.

En plus de proposer aux consommateurs mahorais une volaille locale, abattue et conditionnée sur place, AVM a permis à de nombreux éleveurs de l’île de poulet d’intégrer la boucle, signifiant des revenus plus stables pour eux, mais aussi de recruter du personnel pour le bon fonctionnement de l’abattoir. Le Conseil départemental a soutenu le projet dans le cadre du FEADER – Fonds européen agricole pour le développement rural – à hauteur de presque cinq millions d’euros, pour un coût total de huit millions d’euros. L’agriculture et l’élevage sont, à n’en pas douter, un atout que les collectivités et entreprises locales se doivent de développer à Mayotte, pour le plus grand plaisir des habitants de l’île.

Une convention pour accompagner le développement de Mamoudzou

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La ville de Mamoudzou fait désormais partie intégrante des membres du conseil en architecture, urbanisme et environnement (CAUE) de Mayotte. Une signature de convention, fixée à 15.000 euros, entre les deux partenaires a eu lieu ce mardi matin, à la mairie de Mamoudzou. Cette convention a pour but principal de développer les aménagements de la commune. Cette première mission est axée que l’accompagnement des acteurs économiques du chef-lieu, principalement les entreprises du BTP de Kawéni. « Nous allons faire le nécessaire pour les accompagner et le sensibiliser sur les méthodes liées à l’architecture et à l’urbanisme », explique Salim Mdéré, président du CAUE. Après avoir été validée en conseil municipal le 8 avril dernier, cette convention, qui a pour objectif final d’améliorer le cadre de vie des habitats, permettra « d’accompagner le développement du territoire communal, l’accès à l’information, la formation aux bonnes pratiques d’aménagement », ajoute Hamidani Magoma, adjoint au maire de Mamoudzou.

Coupure d’eau à Kangani ce mercredi

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La SMAE (Mahoraise des Eaux) informe ses usagers que, à la suite d’un incident technique en cours de résolution sur l’usine de production d’eau potable de Bouyouni, une coupure d’alimentation en eau est obligatoire sur le village de Kangani. Cette coupure, effective immédiatement, a été annoncée un peu avant 7h. La remise en eau est prévue à partir de 14h, ce jour.

Assises de Mayotte : condamné pour avoir tué son oncle

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« Je n’ai jamais vu de portraits aussi semblables », fait observer maître Soumetui Andjilani, ce mardi 18 avril. Son client, un jeune homme de 24 ans, a été condamné à dix ans de prison par la cour d’assises de Mayotte. Dans la nuit du 2 au 3 mai 2020, il a frappé son oncle jusqu’à lui donner la mort. Les deux entretenaient pourtant de bons rapports auparavant, étant souvent mis à l’écart du reste de la famille.

L’accusé, « balloté entre Chiconi et Hamjago » selon son avocat, ne s’entendait avec ses frères. Solidement bâti, il vivait avec sa mère, dans le village d’Hamjago, au nord de Mayotte, quand celle-ci est tombée malade. La victime, âgée de 68 ans au moment de sa mort, était le frère de celle-ci. Vivant d’habitude dans une case en tôle délabrée, il avait fini par cohabiter avec son neveu. Petit et chétif, il avait un problème avec l’alcool que le plus jeune supportait de moins en moins. Il lui a intimé l’ordre à plusieurs reprises de quitter l’appartement, jusqu’à cette nuit où les coups ont fini par pleuvoir sur le vieil homme. Le ministère public avait requis douze ans de réclusion au cours d’un procès qui a duré deux jours. La cour d’assises en a décidé autrement en actant une peine moins sévère de dix ans.

A N’gouja, le jardin Maore fait peau neuve

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Le Jardin Maore inaugurera sa première phase de travaux de transformation, le vendredi 9 juin, de 10h à 14h. Institutionnels et partenaires du projet se réuniront pour présenter les nouveautés de l’écolodge de N’gouja : les bungalows et chambres, le bar de plage et le centre nautique « Le Lagon Maore »

Troisième édition du Trail du Caméléon à Mamoudzou le 28 mai

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Le club d’athlétisme de Mamoudzou annonce la troisième édition du Trail du Caméléon qui aura lieu le dimanche 28 mai à 7h30 à la MJC de Kawéni. Les inscriptions pour la marche -6km) et le trail (12 km) sont ouvertes sur www.sportpro.re. Une nouveauté cette année est la « course des familles », où un enfant de 5 à 12 ans peut courir avec un adulte sur une distance d’environ 1 km sans classement, mais avec une médaille pour les enfants. Cependant, les places sont limitées à 60 familles, et les inscriptions pour cette course doivent être faites par mail à ca.mamoudzou@gmail.com. Plus de renseignements au 06 39 95 15 66.

La ville de Mamoudzou rappelle l’interdiction des mouringés

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Plusieurs rassemblements non autorisés de boxe traditionnelle « mouringué » ont été constatés à Mamoudzou pendant le mois de ramadan, malgré l’interdiction formelle de tels rassemblements par un arrêté municipal. Dans un communiqué, la ville de Mamoudzou rappelle que cette pratique est interdite dans le but de maintenir l’ordre public et appelle à la responsabilité de tous.

Une dotation spéciale pour l’association « Transitions pro » de Mayotte

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Interpellée par le sénateur Thani Mohamed Soilihi, la ministre déléguée en charge de l’enseignement et de la formation professionnels, Carole Grandjean, a annoncé le versement prochain d’une dotation complémentaire pour l’association paritaire « Transitions pro » (Atpro) de Mayotte, pour en assurer « la soutenabilité financière ». Créées par une loi de 2018, les Atpro permettent de financer la reconversion professionnelle des salariés du privé. Le sénateur souligne que l’association paritaire de Mayotte ne dispose pour l’heure « pas des ressources suffisantes pour assurer son fonctionnement et ses missions », et remercie la ministre pour son action, qui doit « garantir le droit d’accès aux dispositifs de transition professionnelle à l’ensemble des salariés mahorais ».

France Assos Santé se mobilise ce mardi

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Ce mardi, le 18 avril a lieu la Journée européenne de vos droits en santé (originellement « European Patients’ Rights Day », impulsé par le mouvement de citoyens européens Active Citizenship Network). Comme chaque année, le réseau de France Assos Santé se mobilise partout en France pendant plusieurs semaines pour promouvoir les droits en santé auprès de tous les usagers. Un temps fort de la démocratie en santé. La connaissance des droits est essentielle pour tous La connaissance des droits en santé progresse d’année en année comme en témoigne le baromètre 2023 des droits des personnes malades réalisé par France Assos Santé.

Au sein du centre hospitalier de Mayotte (CHM), la commission des usagers (CDU) est une commission qui regroupe des représentants des Usagers et de l’Etablissement. Elle est composée du président de la CDU, d’un médecin médiateur et son suppléant, d’un médiateur non médical et son suppléant, des représentants des usagers (deux titulaires et deux suppléants). Sa principale mission est de veiller au respect des droits des usagers et de faciliter leurs démarches afin qu’ils puissent exprimer leurs difficultés. La loi a ainsi souhaité renforcer la place et la parole des usagers au sein du système hospitalier et des établissements de santé. Le représentant des usagers membre de la commission des usagers peut accompagner l’usager dans sa réclamation et s’il le souhaite pendant sa rencontre avec le médiateur. Elle est consultée et formule des avis et propositions sur la politique d’accueil et de prise en charge des personnes malades et de leurs proches. Elle rend compte de ses analyses et fait part de ses propositions dans son rapport d’activité, lequel doit constituer un levier pour l’élaboration de la politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins. La CDU se réunit quatre fois par an, elle étudie les plaintes et réclamations en cours et tous sujets relatifs à la qualité de la prise en charge inscrits à l’ordre du jour. Deux représentants des usagers de CDU du CHM font partie du réseau France Assos Santé Mayotte, ils sont, à vos côtés, pour faire valoir vos droits en santé ! Contacts : présidente France Assos Santé : Antufaty Hafidhou, présidence.mayotte@france-assossante.org. France Assos Santé : mayotte@france-assos-sante.org, +262639277811.

Piste longue : un questionnaire pour le choix du site

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Petite-Terre ou M’tsangamouji ? L’année 2023 est déterminante pour le projet de piste longue à Mayotte, dont les travaux doivent commencer en 2026. L’étude de faisabilité du site alternatif situé entre Bouyouni et M’tsangamouji doit permettre un choix final d’ici la fin de l’année. En attendant, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a lancé un questionnaire en ligne. « Dans sa version actuelle, il porte sur les sujets qui seront étudiés au cours de l’année 2023. Il sera renouvelé régulièrement pour aborder les thématiques successives des études de comparaison des sites », prévient l’agence Angalia, qui assure la communication sur ce projet.

Par ailleurs, il est indiqué qu’il est possible d’organiser une ou des réunions, baptisées « réunions d’initiative locale », pour échanger (entre quatre et dix personnes) et débattre librement sur le projet de la piste longue. « Ces réunions font partie intégrante de la concertation sur le projet. La DGAC facilite l’organisation de ces réunions en mettant à disposition, si cela est demandé, un animateur neutre, ou en y participant elle-même et/ou en apportant une aide pour l’établissement du compte rendu », prévient Angalia. L’annonce de chaque réunion d’initiative locale et son compte rendu sont rendus publics sur le site pistelongue-mayotte.fr. Il faut contacter la DGAC via pistelongue-mayotte.fr/#participer pour l’organiser.

Lien pour le questionnaire : pistelongue-mayotte.fr/questionnaire/

STM : Jusqu’au 30 avril pour échanger ses tickets papier

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Depuis ce 1er avril, le Service des transports maritimes (STM) a mis fin à la validité des titres de transports papier. Cependant, pour ceux qui ont encore des tickets, il est possible de les échanger contre une carte magnétique jusqu’au dimanche 30 avril, selon les modalités définies par le STM et sur présentation des justificatifs demandés. « Passer cette date, plus aucun échange ne sera accepté », prévient toutefois le service du Département de Mayotte. Il faut aussi noter qu’aucun remboursement n’est possible.

Miss Excellence : Myriam Ahamada en stage avec les autres prétendantes

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La miss Excellence mahoraise, Myriam Ahamada (en photo avec Garance Ravel, Miss Excellence 2022), concourt au titre national qui sera décerné le samedi 29 avril, dans la salle Le Castel à Châteaubernard (Charente). Comme ses 21 concurrentes, elle participe actuellement au stage de préparation de cinq jours en Corse. « Bien arrivée en Corse pour la semaine de préparation à l’élection de Miss Excellence France. La pression monte mais on ne cesse d’y croire ! Encore merci à tous et je ferai tout pour vous rendre fiers », écrit-elle sur sa page Facebook, ce dimanche.

« L’arrivée des 22 candidates à l’élection de Miss Excellence France 2023 au port d’Ajaccio est un spectacle à couper le souffle. Les jeunes femmes rayonnent de beauté et de glamour, vêtues de tenues élégantes », annonce de son côté le comité national. Si le jury a son importance, les candidates comptent sur le soutien du public pour figurer dans les 12 finalistes. Un système de vote (payant) est mis en place :

www.helloasso.com/associations/miss-excellence-france/evenements/vote-candidate-miss-excellence-france-2023?fbclid=IwAR2UQ6tpg46JHaUAaWWlNVvdhOpfKXuKZT0xcDnkYRKajSHLz12Qgn1_2Sw

Deux enseignants de Doujani veulent emmener leurs élèves au ski !

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Mayotte au ski ! Le projet « un peu fou » de l’association sportive du collège de Doujani prend forme. Manon Jouas et Lionel Ussereau, enseignants d’éducation physique et sportive (EPS), comptent bien emmener trente de leurs élèves en classe de neige en début d’année prochaine, en les impliquant pleinement dans la préparation du leur voyage. Les deux profs ont récemment lancé une cagnotte en ligne (voir encadré) pour contribuer au financement du séjour.

Flash Infos : D’où vient l’idée de ce séjour au ski ?

Lionel Ussereau : Nous enseignons à Doujani depuis quatre ans et savons que l’année prochaine sera notre dernière à Mayotte : nous rentrerons en Haute-Savoie, d’où nous sommes originaires. Je me suis dit que ce serait incroyable d’emmener les élèves là-bas, de leur montrer d’où l’on vient, de la même manière que nous avons découvert Mayotte. Une façon de boucler la boucle ! J’en ai parlé à Manon et petit à petit le projet s’est étoffé.

F.I. : Quel est le programme du séjour ?

Manon Jouas : Nous prévoyons dix jours de séjour autour de la culture hivernale et olympique : une semaine au ski sur les traces des Jeux olympiques (JO) d’hiver de 1968 de Grenoble, et deux jours à Paris pour découvrir la capitale qui va accueillir les JO d’été 2024. Au total, sont prévues une dizaine d’heures de ski réparties sur cinq jours, entrecoupées d’autres activités en extérieur  (randonnée en raquette, visite d’une fromagerie, construction d’un igloo, balade nocturne). Tout cela, nous avons réussi à le mettre en forme grâce à notre parrain Jordan Broisin, skieur paralympique de descente, qui communique notre projet auprès de sa communauté.

F.I. : Comment les élèves ont-ils réagi à cette proposition ?

M.J. : On a présenté l’idée avec des pincettes, parce qu’encore aujourd’hui, le séjour n’est pas assuré ! Cela dépendra des financements que nous parviendrons à débloquer. Nous avons donc annoncé aux trente élèves qu’ils étaient présélectionnés pour un projet un peu fou – autant pour nous que pour eux – et que nous allions tout faire pour le mettre en place ! Nous avons été très clairs avec eux pour qu’ils soient conscients des sommes engagées. On a leur a donné les prix des billets d’avion, des séjours… Nous avons été transparents pour ne pas leur donner de faux espoir, et en même temps leur mettre un peu l’eau à la bouche. Aucun d’entre eux n’a déjà vu la neige ! Tous sont évidemment très motivés.

L.U. : Les élèves ont été sélectionnés par leurs professeurs respectifs pour leur comportement et leur volontarisme. Tous se sont distingués par leur motivation, aussi bien en cours d’EPS qu’au sein de l’association sportive du collège.

F.I. : Vous avez tenu à intégrer des élèves en situation de handicap au projet.

M.J. : C’est exact. Le collège de Doujani accueille des élèves sourds et malentendants via le dispositif Ulis (Unité localisée pour l’inclusion scolaire). Parmi eux, un garçon et une fille feront partie du voyage, en lien avec la filière « sport partagé » de l’association sportive.

F.I. : Comment les jeunes sont-ils impliqués dans la préparation de ce séjour ?

L.U. : Lorsqu’on leur a présenté le projet, je leur ai demandé combien – à leur avis – coûte un billet d’avion ? J’ai eu toutes sortes de réponses : deux, dix, 100.000 euros… La plupart n’ont aucune notion de distance, de temps et encore moins d’argent. Nous avons donc trouvé intéressant de travailler là-dessus, en se basant sur ce projet pour leur donner une éducation financière minimum… afin qu’ils aient des armes pour leurs vies futures. Du coup, on s’est dit que nous – professeurs – n’allions pas tout faire et que nous allions bosser en équipe. Nous donnerons des responsabilités aux élèves : ils vont devoir vendre des tickets de tombola pour aider à financer le séjour, s’impliquer dans le choix de l’hébergement… C’est un projet de groupe.

M.J. : Nous attendons d’eux qu’ils soient grands, responsables et autonomes. Qu’à l’issue du séjour, ils puissent se dire : « OK, j’ai compris ce que ça représente d’aller dans l’Hexagone plus tard pour mes études supérieures », ou « je sais de combien j’ai besoin pour faire des courses »…

L.U. : Par ailleurs, tout le travail que nous effectuons autour des JO et de la culture olympique pourra être présenté par les élèves à l’oral du brevet. Nous apportons beaucoup de contenu pédagogique.

F.I. : Comment comptez-vous financer ce séjour ?

L.U. : Nous avons fait une demande de subvention auprès de la Drajes (délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sport), dont la commission doit se tenir prochainement. Puisque notre séjour tourne autour de la culture olympique, nous avons également sollicité l’Agence nationale du sport via l’appel à projet Impact 2024. Nous démarchons de potentiels partenaires – publics ou privés. Nous savons aussi que l’établissement pourra accompagner l’association sportive. Enfin, nous avons lancé une cagnotte en ligne pour collecter des dons.

M.J. : Et puis, comme nous l’avons dit, nous avons tenu à impliquer les élèves eux-mêmes dans la levée des fonds. Notre prochain gros projet sera la tombola caritative !

Cagnotte et vidéo : suivez le projet en ligne !

L’association sportive du collège de Doujani communique activement sur le web pour promouvoir son futur voyage. Élèves et professeurs ont produit une vidéo présentant la démarche de leur projet sur la plateforme Youtube. Pour le financer, ils ont également créé une cagnotte solidaire sur le site Onparticipe.fr. Lien à retrouver ici : www.onparticipe.fr/c/NIJU8O0x

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes