Accueil Blog Page 233

« C’est bien la calamité gouvernementale qui assèche nos robinets ! »

-
Via un communiqué de presse daté de ce mardi 18 juillet, la députée Estelle Youssouffa critique vivement l’action gouvernementale lors de cette crise de l’eau.

Alors que Mayotte s’habitue depuis ce lundi 17 juillet aux coupures d’eau nocturnes quotidiennes (pour Petite-Terre, Koungou et Mamoudzou) et celles de 24 heures pour les autres communes, Estelle Youssouffa a transmis un communiqué de presse très critique sur la gestion de la crise de l’eau. Avec son groupe politique Liot (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires), la députée de la première circonscription de Mayotte « dénonce l’inertie de la politique publique pour la production d’eau potable » sur l’île aux parfums et alerte sur la possibilité d’une crise sanitaire. Côté préfecture de Mayotte, de nouvelles restrictions sont prises depuis lundi (voir encadré) et le prix des bouteilles d’eau est enfin fixé à partir de ce mercredi.

« Mayotte a soif !

La crise de l’eau dure depuis 1997 à Mayotte. Sans que rien ne bouge sinon de plus en plus de coupures d’eau. La Préfecture a décidé de couper l’eau trois fois 24h pour l’ensemble de l’île et 7 jours sur 7 de 16h à 8h du matin pour la zone la plus habitée de Mayotte [N.D.L.R. depuis ce lundi 17 juillet] : l’eau coule quand les gens sont au travail, rendant impossible le réapprovisionnement des réserves des familles qui payeront des factures d’une eau qui impropre à la consommation pour 50% du temps qu’elle coule dans nos robinets. Le taux de manganèse de l’eau qui coule dans les robinets, est anormalement au-dessus de la norme sanitaire. Ce sont les plus fragiles qui le payent.

La crise de l’eau qui frappe Mayotte n’est pas naturelle : ce n’est pas la seule sécheresse qui nous accable mais c’est bien la calamité gouvernementale qui assèche nos robinets ! Le gouvernement [d’Élisabeth] Borne pointe du doigt la sécheresse historique qui frappe Mayotte : nous dénonçons l’inertie de la politique publique pour la production d’eau potable. La population a augmenté mais nos infrastructures n’ont pas suivi. Pour rappel, Mayotte subit chaque année des coupures d’eau, même pendant la saison des pluies ! Les solutions existent mais ne sortent pas de terre parce qu’on espère qu’elles tombent du ciel : la pluie ne tombe pas et nous ne pouvons plus compter sur elle. Le département est entouré d’eau de mer et l’usine de dessalement pompe du sable pendant que nous attendons de nouvelles unités déjà financées depuis plus de cinq ans.

Des bouteilles d’eau quatre fois plus chères que dans l’Hexagone

La crise de l’eau va être couplée d’autres crises que Mayotte n’est pas en mesure d’absorber : crise sanitaire immédiate dû au manque d’hygiène et une crise économique pour des foyers qui vont devoir acheter de l’eau en bouteille importée à un prix plafonné à cinq euros le pack de six bouteilles (voir par ailleurs). C’est quatre fois plus cher que dans l’Hexagone ou dans le département voisin de La Réunion. C’est aussi une crise sociale grave qui nous attend avec les solutions que propose votre gouvernement : contre l’avis des élus locaux, le gouvernement Borne construit des fontaines et des rampes d’eau potable gratuite pour les bidonvilles de clandestins [N.D.L.R. selon l’Insee, en 2017, 65% de personnes de nationalité étrangère (en situation régulière ou non) habitent dans une maison en tôle, c’est également le cas pour 25% de Français vivant à Mayotte] à côté des foyers qui paient des factures pour des robinets qui tournent à vide… Des rampes d’eau dont certaines alimentent l’agriculture illégale sur des terrains volés.

Des citernes ont été distribuées aux écoles pour la rentrée mais pas les pompes, des gourdes seront achetées par le rectorat pour les enfants scolarisés mais avec quelle eau les parents vont-ils les remplir ? J’alerte depuis plus d’un an : nous voulons de l’eau. Maintenant. Quand entamerez-vous la distribution massive et gratuite de bonbonnes d’eau potable pour tous les foyers à Mayotte ? Quelle solution pour rembourser les factures d’eau pour des robinets vides ? Quelle solution pour la pollution plastique des bouteilles que nous allons importer ? Quelle protection sanitaire contre les maladies inhérentes au manque d’eau (gastroentérite aigue, choléra, gale, maladie de la peau…) et à la surconsommation de PET, ces perturbateurs endocriniens qui flottent dans l’eau des bouteilles en plastique ?

L’eau est un élément vital à la vie, la santé des Mahoraises et des Mahorais est en danger, Mayotte a soif ! »

Des restrictions en plus des coupures

Il n’y a pas que le calendrier des coupures qui a été modifié, ce lundi 17 juillet. De nouvelles mesures ont été prises par le comité de suivi de la ressource en eau. Y figurent l’interdiction du lavage des bateaux de plaisance de particuliers, de l’arrosage des jardins potagers de minuit à 18 h ou le remplissage et le maintien à niveau des piscines privées. L’utilisation de l’eau potable à des fins d’épreuves réglementaires nécessitant un volume d’eau supérieur à 5 m³, pour réaliser des exercices incendies, pour l’avitaillement des navires de commerce (en cas d’urgence, une dérogation peut être accordée par le commandant du Port sur demande expresse et documentée de l’armateur), pour le remplissage et l’appoint en eau des bassins individuels dans les établissements recevant du public (exemple : jaccuzzis, spas) dès lors qu’ils ne sont pas raccordés à un système de récupération totale et de ré-usage des eaux, pour le rinçage des personnes au retour d’une sortie en mer par tout moyen branché sur le réseau public, pour le lavage des embarcations, motorisées ou non, par tout moyen branché sur le réseau public, à l’exception de celles des services et organismes ayant des missions de police, de secours et de sauvetage en mer ou pour des manifestations type « pool party » est également prohibée. Enfin, alors que la période des manzarakas bat son plein, « le lavage de la vaisselle lors de manifestations publiques ou privées (concerts, manzarakas, banquets) » avec l’eau du réseau d’eau potable est frappé du même interdit. La préfecture de Mayotte préconise d’ailleurs « l’usage de vaisselle à usage unique et recyclable » lors de manifestations culturelles et privées.

L’artiste mahorais Lokygramme sort son premier EP

-
Le chanteur mahorais Lokygramme.

Il s’appelle « M’trumé », et c’est le premier gros projet du chanteur mahorais Lokygramme. L’EP sera disponible à partir du 28 juillet, pour le plus grand bonheur de ses fans qui attendent ce moment depuis des années.

Huit chansons, deux featurings et quatre clips… C’est ce qui composent le projet M’trumé de Lokygramme. L’artiste et son équipe ont vu les choses en grand, et proposent aux fans un travail qualitatif. « Le public qui me suit était à la demande de cela. On ne voulait pas faire quelque chose de simple, alors on a pris le temps pour avoir de bons sons », explique le chanteur. Il s’agit de son premier Ep depuis ses débuts en solo en 2017. Il a écrit toutes les chansons et a fait appel à CG-Flow pour composer 90% des morceaux. Ce dernier n’est autre que le compositeur de Maître Gims. Lokygramme a également souhaité s’ouvrir aux artistes de la région, puisque dans cet EP on y trouve un feat avec Meiitod, et un autre avec Ga Ei,l’étoile montante de la musique urbaine malgache.

Ce projet est un nouveau départ pour le chanteur mahorais puisqu’il se met à nu. « Dans cet EP, on me découvre un peu plus car je dévoile toutes les facettes de Lokygramme. J’ai voulu montrer tout ce que je peux faire », affirme-t-il. Il nous propose donc une palette de plusieurs types de musique, tel que la pop, la Soul, ou le R’N’B. Mais cela lui met une pression supplémentaire. « J’appréhende un peu la sortie de cet EP parce que même si je suis sûr de moi, c’est le public qui décide s’il aime ou pas. Mais il fallait le faire et je suis content. »

« La musique à Mayotte a de l’avenir »

Lokygramme s’est plongé dans le monde de la musique depuis le collège. Il a commencé par faire du slam, puis il est passé par la case rap avec un groupe d’amis, pour enfin finir par chanter. « Je me suis concentré sur le chant car c’est ce qui me convient le
plus, je suis plus à l’aise quand je chante », indique-t-il. Et il met un point d’honneur à ne chanter qu’en mahorais. « Si on chante tous en français, il n’y aura personne pour conserver la musique mahoraise. Les chansons mahoraises permettent de promouvoir notre langue. La musique est quelque chose qui ne meurt jamais, et ça fera vivre notre langue encore longtemps », assure-t-il.

Même s’il reconnait que le chemin est encore long pour que les artistes de l’île puissent avoir la même reconnaissance que les autres, il concède tout de même que « la musique à Mayotte a de l’avenir. » Il continue : « je me rends compte qu’aujourd’hui, on a envie de consommer la musique mahoraise, ce qui n’était pas le cas avant. C’est donc un peu plus facile pour ma génération parce qu’on a plus de gens qui nous regardent, qui nous écoutent. On a plus de visibilité avec toutes les plateformes qui existent ».

C’est la raison pour laquelle Lokygramme est plus déterminé que jamais à se faire une place pérenne dans ce milieu

Pamandzi accompagne ses taxis dans l’innovation

-

Est-ce la fin des arrêts intempestifs de taxis en bordure de route à Pamandzi ? Une campagne de sensibilisation est lancée à destination des usagers et des taxis sur la création de plusieurs dizaines points d’arrêt et de récupération de la clientèle. D’autres innovations sont également annoncées.

La commune de Pamandzi s’apprête à lancer la création de trente arrêts de taxis sur l’ensemble de son territoire. L’opération a été officialisée, jeudi matin à 10 heures, par le maire Madi Madi Souf, en compagnie de Salama Ramia, quatrième adjointe chargée du commerce et de l’artisanat. Plusieurs jours durant, l’information sera portée aux conducteurs de taxis pour qu’ils visualisent bien l’emplacement exact de ces arrêts qui leurs sont destinés. Ce projet « des arrêts de taxis » entend répondre positivement à un certain nombre de difficultés rencontrées par les conducteurs de taxis et leurs usagers. En effet, lorsqu’on circule en Petite-Terre, il est courant d’entendre des personnes se plaindre du manque de taxis ou du fait qu’ils affichent toujours pleins aux heures d’arrivée et de départ des avions, particulièrement en cette période de vacances estivales. Une situation qui n’est pas sans conséquences fâcheuses, l’intercommunalité de Petite-Terre ne faisant pas mystère de son ambition de créer dans un avenir proche une ligne de bus pour pallier ce problème. « Nous entendons tous ces projets, mais en attendant qu’ils voient le jour, nous pensons qu’il y a mieux à faire pour améliorer la vie des particuliers et aider les 115 artisans taxis officiellement déclarés comme opérant sur Petite-Terre », indique Salama Ramia. À travers elle, la commune de Pamandzi lance un appel aux autres collectivités locales pour qu’elles privilégient le développement d’un modèle propre à Mayotte et éviter de se précipiter sur des concepts extérieurs inadéquats aux difficultés spécifiques à notre département.

Prévenir avant de sévir

« Les transports en commun aux moyens de bus ont le vent en poupe actuellement sur l’île, tout le monde y va du sien et personne ne pense à améliorer, moderniser l’existant pour innover. Pour notre part, nous avons choisi d’accompagner la profession de taxis depuis deux ans et l’aider à se structurer pour mieux satisfaire les attentes de nos populations »,
rajoute Salama Ramia. Un objectif qui sera atteint à travers ce projet à travers trente arrêts de taxis disséminés dans Pamandzi. Le principe vise à permettre aux usagers de ne plus arrêter les taxis sur le bord de la route, ni de galérer à parcourir de longues distances à la recherche d’un taxi. En se rendant directement à un arrêt précis, ils ont la certitude qu’un transporteur passera automatiquement à cet endroit pour les récupérer. Pareillement pour ces derniers, ils feront des économies de carburant à n’ayant plus à faire le tour de la ville en quête de clients lorsqu’ils ne sont pas affairés à relier les quais de barges à l’aéroport. Terminé aussi pour eux le risque de se faire verbaliser pour stationnement
interdit, la nouvelle législation en la matière étant draconienne. Mieux encore, la commune de Pamandzi, avec le soutien financier du département de Mayotte, soutien les adhérents de la coopérative « Taxis-Vanille » (laquelle a été créée pour couvrir tout le territoire de Mayotte) à s’équiper de moyens nouveaux, notamment de géolocalisation et de moyens de paiement.

Les premiers taxis électriques pour 2024

La clientèle est désormais en droit de demander un reçu au terme de sa course, mais aussi de pouvoir payer la prestation au moyen d’une carte de crédit. Autre innovation de taille, le lancement d’ici peu de temps d’une carte de paiement de rechargeable pour le taxi comme à la barge. Un avantage indéniable pour s’éviter les soucis de petite monnaie. Une partie des 115 taxis officiels de Petite-Terre est joignable via une centrale d’appel. Il est donc désormais possible de commander un taxi par téléphone en fournissant des données de géolocalisation. Dans son élan, Pamandzi anticipe déjà l’avenir et envisage d’inciter les conducteurs de taxis à s’équiper de véhicules électriques dès 2024. Pour cela, elle compte une fois de plus sur le soutien financier du Département de Mayotte pour l’acquisition des équipements connexes.

Jean-Alexis Poupon prend le commandement de la légion étrangère à Mayotte

-

Un colonel remplace un autre à la tête des forces armées à Mayotte. Axel Girard a quitté Mayotte ce mercredi pour Paris, il a été remplacé par Jean-Alexis Poupon qui préside désormais à la destinée des forces stationnées au quartier Cabaribère sur le rocher de Dzaoudzi.
Le commandement du Détachement de Légion Étrangère de Mayotte (DLEM) a changé de mains à l’occasion d’une brève cérémonie militaire qui s’est déroulée dans les jardins de l’hôtel de ville de Dzaoudzi-Labattoir, mardi 18 juillet, en fin d’après-midi. Le colonel Axel Girard a été remplacé par le colonel Jean-Alexis Poupon en présence de nombreux officiels dont le secrétaire général de la préfecture de Mayotte, Sabry Hani, et les maires des deux communes de Petite-Terre, Saïd Omar-Oili et Madi Madi Souf. Une foule nombreuse de civils et militaires avait fait le déplacement pour assister à cet événement présidé par le général Laurent Cluzel, commandant des Forces Armées de la Zone Sud de l’océan Indien (FAZOI).

Celui-ci n’a pas manqué de rappeler les moments forts de l’action du colonel Girard à la tête du DLEM, le soutien et la formation des éléments de l’armée nationale de développement des Comores (AND), la formation de militaires malgaches réalisé en partie dans notre département. Il en a été de même au Botswana, en Afrique australe. La cérémonie s’est achevée par un défilé militaire sur la rue du Commerce de Labattoir. Le
colonel Axel Girard a quitté Mayotte au lendemain de cette de passation de commandement
pour Paris.

Au revoir Samuel !

-

La presse mahoraise et régionale est en deuil. Notre éminent confrère Samuel Boscher nous a quitté ce jeudi 20 juillet. Il est décédé à l’âge de 52 ans des suites d’une longue maladie.
Atteint d’un cancer, cette figure marquante de la presse locale (papier, radio, télé) avait choisi de se retirer dans la ville de Majunga à Madagascar il y a six ans. Passionné par Mayotte, Samuel Boscher est arrivé dans le département au début des années 2000 en provenance de l’île voisine de La Réunion où il a travaillé pour le Journal de l’île de La Réunion (JIR) sous la gouverne de Jacques Tillier. La teneur de ses articles reflétait alors la passion qu’il avait développé pour l’île. Samuel Boscher a ensuite travaillé en tant que
rédacteur en chef pour le journal « Le Mahorais » fondé par l’actuel député de Mayotte, Mansour Kamardine. A l’annonce de la disparition de notre confrère, celui-ci a tenu à présenter « ses très sincères condoléances à sa famille et à ses proches ».

Il a déclaré se souvenir du journaliste professionnel que fut Samuel Boscher, de ses analyses politiques sur Mayotte et la France qu’ils ont eu l’occasion de partager ensemble, en sa qualité d’avocat et d’homme politique. Il était aussi un créateur de média, fort de l’expérience acquis et de sa grande connaissance du tissu politique, économique et social mahorais, notre confrère avait franchi le Rubicon il y a quelques années en devenant à son tour patron de presse avec la création du quotidien en ligne « France Mayotte Matin » dont il a un moment assuré la rédaction en chef. Il s’est s’associé ensuite avec le groupe Kwézi TV de Patrick Millan, groupe auquel il finit par céder ses parts sociaux un peu plus tard. Il resta néanmoins une figure marquante des différents supports médiatiques de ce groupe, un collaborateur fidèle de Patrick Millan une quinzaine d’années durant. Devenu sa seule famille depuis six ans, c’est à ce dernier qu’il incombe la lourde tâche de s’assurer
de la crémation prochaine de notre confrère à Majunga. En effet, Samuel Boscher avait émis le vœu de se faire incinérer. Nous exprimons à nos confrères de Kwézi TV nos plus sincères condoléances.

Pour Mansour Kamardine, la droite en fait davantage pour l’outre-mer

-
Le député de la deuxième circonscription de Mayotte, Mansour Kamardine, salue Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, à Bouéni, le 1er janvier 2023.

Député de Mayotte, Mansour Kamardine est devenu l’homme fort de l’Outre-mer au sein de son parti, Les Républicains. Il en est d’ailleurs le seul représentant ultramarin à l’Assemblée nationale. Dans un communiqué, celui qui est secrétaire national du shadow cabinet chargé de l’outremer [N.D.L.R. d’inspiration anglo-saxonne, il s’agit d’un équivalent officieux et dans l’opposition du ministre des Outre-mer] estime que sa formation est la plus à même de répondre aux attentes de l’outre-mer.

« Depuis dix ans, l’outre-mer a trop souvent le sentiment d’être oublié par un pouvoir influencé par une vision parisienne. Dès son élection à la présidence des Républicains, Éric Ciotti a démontré sa volonté d’entendre ces territoires et de leur apporter la dignité qu’ils méritent. Tout d’abord, un comité des Outre-mer a été créé pour fédérer les forces politiques qui participeront à la reconstruction de la droite et rénover le socle idéologique de la droite », défend le Sadois, qui a fait un voyage dernièrement en Guyane, en Guadeloupe, où il a notamment visité la centrale géothermique de Bouillante, et en Martinique. Il est allé aussi à La Réunion, où « il a pu rencontrer Michel Fontaine, maire de Saint-Pierre et les anciens députés René-Paul Victoria et David Lorion afin d’évoquer la réflexion institutionnelle outre-mer en cours concernant ce département et les attentes portant sur le comité interministériel des outre-mer ». Ce dernier justement a été repoussé par le Gouvernement à deux reprises, à cause des émeutes à la suite de la mort de Nahel.

Mansour Kamardine rappelle que son camp soutient l’opération Wuambushu, qui est encore active sur notre territoire. Sur l’avenir institutionnel des territoires ultramarins, il se fait plus mesuré. « Même si des évolutions peuvent être envisagées au cas par cas, il est important de rappeler que l’évolution institutionnelle n’est pas l’assurance d’une meilleure efficacité de l’action publique », estime-t-il. Ce Chiraquien convaincu argue que « les Républicains seront toujours les ardents défenseurs de ces concitoyens, qui ne méritent pas l’indifférence du Gouvernement, les outrances de la Gauche radicale et les fausses promesses des indépendantistes de tous bords. Notre projet s’orientera clairement et prioritairement vers l’amélioration des conditions de vie des ultramarins ».

La Nupes demande « un plan d’urgence Eau » pour Mayotte

-

La coalition de gauche, Nouvelle Union populaire écologique et sociale, a réagi, le jeudi 13 juillet, au problème de sécheresse que rencontre Mayotte et qui passe notamment par un programme de tours d’eau beaucoup plus drastique à partir du lundi 17 juillet. « Dans un communiqué le mercredi 12 juillet, la Préfecture de Mayotte a annoncé une intensification des coupures d’eau. Dès lundi 17 juillet, les communes de Mamoudzou, Koungou, Pamandzi et Dzaoudzi subiront sept coupures « nocturnes » par semaine, de 16h à 8h du matin. Treize autres villes du département devront faire face à « trois tours d’eau » de 24 heures par semaine. Apres l’échec de l’opération sécuritaire et anti-pauvres « Wuambushu », le gouvernement s’enlise dans l’indifférence vis-à-vis de nos concitoyens de Mayotte, qui subissent de plein fouet son inaction. Depuis plusieurs années nous alertons et avons déposé une proposition de loi, balayée par la Macronie, afin de garantir la gratuité de 50 litres d’eau par jour et par personne, ce qui correspond au minimum vital préconisé par l’OMS.

À Mayotte, un tiers des familles n’a pas d’accès à l’eau courante. Les taux de connexion au réseau d’assainissement sont très faibles : alors que 37 % de la population vit dans des zones desservies par le réseau, 18 % seulement des ménages y sont connectés. L’État ne peut pas priver une partie de la population d’un accès à l’eau. Nous demandons « un plan d’urgence Eau » pour Mayotte et sa discussion à l’Assemblée nationale. »

Festival Sanaa : Mamoudzou recherche des sponsors

-

Le premier festival Sanaa a marqué les esprits. La commune de Mamoudzou veut réitérer cette année avec une deuxième édition. Mais pour ce faire, elle a besoin de sponsors. L’appel est donc lancé aux acteurs économiques du territoire souhaitant participer. Les structures qui veulent tenter l’aventure doivent envoyer leur demande par mail à : contact@mamoudzou.yt. La date limite pour valider la participation de chacun est fixée au vendredi 28 juillet.

Les étudiants primo-partants invités à une journée d’informations

-

La direction de l’enseignement supérieur (anciennement appelée DPSU), en collaboration avec de nombreuses associations étudiantes, invite tous les jeunes bacheliers et étudiants qui s’apprêtent à poursuivre leurs études en dehors de Mayotte, à une journée d’informations et d’échanges. La rencontre aura lieu le lundi 31 juillet, de 8h à 14h30, dans la salle de Cinéma Alpa Joe, à Mamoudzou. L’objectif est de préparer les jeunes à leur vie étudiante à l’extérieur. Des professionnels seront présents pour les aiguiller vers les différents dispositifs existants sur le territoire et en dehors du département pour une meilleure intégration. La présence des parents est également vivement conseillée.

Une conjoncture économique favorable selon l’Iedom de Mayotte

-

L’Institut d’émission des départements d’Outremer (Iedom) a publié un nouveau rapport annuel qui présente l’évolution de la situation économique, financière, environnementale et sociale du département de l’année dernière. Et les conclusions sont plutôt positives. Elles indiquent que « l’année 2022 a bénéficié d’une conjoncture économique favorable et d’une activité en croissance dans la majorité des secteurs ». Et ce malgré les difficultés que rencontrent les entreprises à l’exemple de l’inflation et de l’insécurité. Et l’avenir semble prometteur puisque de nombreux projets émergent et « les institutions publiques et les établissements de crédit prennent toute leur place dans l’accompagnement et le financement de ces divers projets ». L’Iedom affirme que les prochains mois continueront dans cette lancée, l’activité économique de l’île devrait rester dynamique et vigoureuse.

La chambre des métiers reporte son assemblée générale

-

La chambre des métiers et de l’artisanat de Mayotte (CMAM) s’était réunie, mercredi matin, à Mamoudzou, pour son assemblée générale annuelle. Cette réunion a finalement été reportée au 31 juillet 2023 après que les représentants de la préfecture de Mayotte aient soulevé le non-respect des délais préalables de convocation des élus (inférieurs au nombre de jours exigés par les textes). Une source bien informée fait état d’un trou de deux millions d’euros qu’il va falloir combler. Un trou que l’équipe dirigeante actuelle de cette chambre consulaire met à l’actif de l’administration sortante. Affaire à suivre….

Service national universel : « Être quelqu’un de bien tous les jours dans la vie »

-
En intégrant le Service national universel, les jeunes de 15 et 16 ans se plient à un cadre entre scolaire et militaire. Une fois leur diplôme obtenu, ils seront exemptés de journée défense et citoyenneté (JDC), et leur volontariat comptera dans Parcoursup.

La troisième promotion mahoraise du Service national universel termine bientôt son stage au lycée de Dembéni. Les 97 volontaires de 15 et 16 ans ont eu la visite du recteur et du préfet de Mayotte, lors de la levée des couleurs, ce jeudi matin.

Malgré la fatigue, les 97 volontaires du Service national universel se tiennent droits et fiers. Voilà presque dix jours que ces Mahorais, issus de toutes les communes et tous les milieux sociaux de l’île, participent à leur stage. Au programme, levée des couleurs tous les jours à 8 heures, puis direction les salles de classe du lycée de Dembéni pour des modules éducatifs ou l’extérieur de l’établissement pour des activités sportives et physiques.

La presque centaine de volontaires du Service national universel s’est réunie, ce jeudi matin, au lycée de Dembéni, à Tsararano, pour la levée des couleurs.

Le cadre est rigoureux, le programme est piloté par les ministères de l’Éducation nationale, de l’Armée et de l’Intérieur. « Les élèves sont volontaires », rappelle une nouvelle fois Nourdine Boinahéry, chef de projet SNU, à la Drajes (délégation régionale académique de la jeunesse, à l’engagement et aux sports). « Ils aiment justement ce cadre. Ils ne l’ont pas toujours à la maison. Ici, ils sont nourris, blanchis, logés et ont les mêmes vêtements. Personne ne les regarde différemment. »

250 candidats

A Mayotte, le dispositif ne manque pas de candidats. 250 ont déposé un dossier pour une centaine de places dans cette troisième promotion, la motivation étant le premier critère retenu. Des problèmes médicaux ou des vaccins manquants ont réduit a minima le groupe qui est divisé en sections rattachés à des héros historiques (Aimé Césaire, Coco Chanel,…). Pendant le stage, ils auront d’ailleurs à présenter des travaux rendant hommage à ces personnages. Côté activités physiques, ils ont le droit à de la randonnée et un cours de savoir nager par exemple.

Le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, assure les volontaires qu’ils seront vus comme « des gens bien » grâce au SNU.

Pour la tête, ils ont pu suivre des modules sur la citoyenneté, le handicap, les violences sexistes et sexuelles (c’était encore le cas ce jeudi matin). Et pour le 14-Juillet, ils auront le droit de suivre le défilé aux côtés des officiels. « Ça va vous permettre d’être tous les jours quelqu’un de bien dans la vie pour faire progresser notre société », clame le préfet de Mayotte, Thierry Suquet. Celui-ci a assisté à la levée des couleurs, ce jeudi matin, en compagnie du recteur Jacques Mikulovic et de Madeleine Delapierre, directrice de la Drajes.

Le protocole se doit d’être respecté. La moitié des intervenants sont d’ailleurs des militaires, ce qui ne déplaît pas aux jeunes. Beaucoup se destinent déjà « à intégrer un corps », admet Nourdine Boinahéry, que ce soit dans la gendarmerie, l’armée ou la police.

Une tentative d’enlèvement d’un nourrisson à M’tsapéré

-
operation-wuambushu-elle-permettra-de-tirer-des-lecons-selon-sgp-police-1320x880

Aux environs de 19 heures, ce mercredi 12 juillet, un individu encore non identifié a essayé d’arracher des bras de sa grand-mère, un nourrisson de sept mois. Cette tentative d’enlèvement a eu lieu dans le quartier Maévatana à Mtsapéré. Prévenue par la famille du nourrisson, la brigade anti criminalité (Bac) de Mamoudzou s’est immédiatement rendue sur les lieux et y a effectué des rondes pour essayer de retrouver l’auteur de la tentative d’enlèvement. En vain ! Une source policière habilitée  a indiqué que « l’enfant va bien et que ses parents ont été invités à venir déposer plainte au commissariat ce matin dès 7 heures, mais qu’ils ne s’y sont pas encore rendus ».

Une déchetterie mobile à Dzoumogné, ce samedi matin

-
une-dechetterie-mobile-a-dzoumogne-ce-samedi-matin

La Communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte informe ses usagers que la déchetterie mobile du Grand Nord sera déployée le samedi 15 juillet, de 7h30 à 11h30, au plateau polyvalent de Dzoumogné. Quatre bennes seront positionnées afin de récupérer les déchets suivants : déchets verts, encombrants, ferraille et les déchets électroménagers et ampoules. L’apport des déchets est gratuit. Retrouvez plus d’informations sur la page Facebook « Grand Nord de Mayotte ».

A Mamoudzou, on change de sens dans les rues Amboise et Saïd Abdallah

-
a-mamoudzou-on-change-de-sens-dans-les-rues-amboise-et-said-abdallah

Attention aux mauvaises surprises, depuis le 30 juin pour l’une et à partir du 17 juillet pour l’autre, deux voies de Mamoudzou vont changer de sens de circulation. La première, la rue Saïd Abdallah est perpendiculaire à la rue Pasky, à proximité du stade du lycée Bamana. Dès lundi, il ne sera plus possible de la prendre dans le sens de la montée. « Le gabarit routier de la chaussée ne permettant pas une circulation à double sens dans des conditions optimales pour l’ensemble des usagers motorisés et piétons, la rue Saïd Abdallah va adopter un sens de circulation unique, autorisée uniquement dans le sens descendant », précise la municipalité.

a-mamoudzou-on-change-de-sens-dans-les-rues-amboise-et-said-abdallah

Concernant la rue d’Amboise, au cœur du quartier Hauts-Vallons, le changement a été fait le 30 juin. En haut de cette rue, au niveau de l’école Vatel, il n’est plus possible de prendre à gauche, pour redescendre par la rue Cocherel. « Le croisement entre la rue d’Amboise (sortie vers Mayotte la Première) et la rue Cocherel (sortie des logements SIM/Archives départementales) est devenue une zone à risque pour les usagers souhaitant s’insérer sur la route nationale. Compte tenu d’une fréquentation en constante augmentation et ce par différents types de véhicules, le nombre d’usagers convergeant vers la RN1 outrepassent les capacités d’accueil des rues d’Amboise et Cocherel », justifie la Ville. La petite rue des Archives départementales, et qui rejoint la rue Cocherel, est aussi concernée par un passage au sens unique.

Électricité de Mayotte : un taux de satisfaction de 47% des clients

Le fournisseur d’électricité de l’île réalise fréquemment des enquêtes de satisfaction auprès de ses clients. La prochaine, réalisée par l’entreprise IPSOS spécialisée en études marketing, débute le 17 juillet. « Initiées en septembre 2022 et renouvelées tous les six mois, ces enquêtes mesurent la satisfaction client et nous permettent d’identifier nos points de progrès via un suivi régulier », indique la société EDM dans un communiqué. Les deux dernières collectes du 14 septembre au 17 octobre 2022 et du 2 mars au 25 avril 2023 montrent des taux de satisfaction respectifs de 56% et de 47 %. Pour améliorer ces taux, l’entreprise mahoraise s’engage sur quatre points, « développer notre relation client », « améliorer nos interventions », « accompagner les clients à consommer moins et mieux » et « apporter de la pédagogie autour de la compréhension des factures ».

Formation : les candidatures ouvertes à la CCI

-

La Chambre de commerce et de l’industrie de Mayotte distille des formations en communication, vente, tourisme, numérique, logistique, marketing,.. Une vingtaine en tout est répertoriée dont des formations initiales (en temps plein comme en apprentissage) du CAP à licence, ou en continue. « Grâce à l’apprentissage vous avez la possibilité de suivre une formation en étant rémunéré, obtenir un diplôme reconnu, acquérir de l’expérience pour s’insérer dans le monde professionnel… Découvrez le monde et une nouvelle culture avec l’école Entreprise, leader de l’éducation à l’international à Mayotte. Effectuer ces études à l’étranger est une réelle opportunité pour apprendre une langue étrangère et ainsi développer vos compétences », défend la CCI dans sa dernière campagne de communication, qui annonce des inscriptions jusqu’au 31 juillet.

Les offres de formation sont à retrouver sur drive.google.com/file/d/17z0vB6iwroSxSyKRazy5MjEfbIEC7hJp/view?fbclid=IwAR1pgJzKTN1ExCoeQDe1oHqgOSFeKXOtA428y6zMbGscawAYv7mRFjlU3es

Le portail des candidats est sur  mayotte-cci.ymag.cloud/index.php/preinscription/

Aucun cas de paludisme « local » à Mayotte depuis juillet 2020

-

Santé publique France vient de publier un communiqué sur la situation du paludisme à Mayotte. On y apprend qu’aucun cas local n’a été détecté depuis juillet 2020 et que les 19 cas recensés depuis janvier 2023 proviennent de personnes passées par les Comores (neuf cas) ou l’Afrique de l’Est (dix cas).  À Mayotte, deux vecteurs compétents sont présents : Anopheles gambiae et Anopheles funestus. Après un affaiblissement des efforts de lutte contre le paludisme entre 1990 et 2000, la réorganisation des services depuis 2002 a permis de réduire fortement le nombre de cas acquis localement passant de 294 cas en 2007 à seulement un cas en 2015.

En 2014, l’OMS a déclaré que Mayotte était officiellement entrée dans la phase d’élimination du paludisme. En 2016 cependant, une recrudescence inquiétante des cas autochtones (18 cas) a été observée et s’est poursuivie en 2017 (9 cas). Depuis, la transmission autochtone a fortement diminué (3 cas en 2018). En effet, malgré l’augmentation du nombre de cas de paludisme déclaré en 2019 (54 cas), seuls quatre ont été acquis localement, ce sont les derniers à Mayotte. En effet, de janvier 2021 à juillet 2023, 72 cas de paludisme importé ont été déclarés à Mayotte dont 19 en 2021, 34 en 2022 et donc 19 au premier semestre de 2023.

14-Juillet : une cérémonie républicaine à la MJC de Mamoudzou

-

Le système de santé mahorais hospitalier et libéral connait depuis plusieurs mois de très fortes tensions sur le plan des ressources humaines. Cette situation a conduit à définir une réorganisation de certaines activités, afin de maintenir une continuité de service et de prise en charge sécurisée des patients. Dans ce contexte, afin de limiter les effets de ces tensions, l’Agence régionale de Santé (ARS) s’investit fortement pour assurer la venue d’équipes de renfort. Ainsi, une exceptionnelle mobilisation nationale et interministérielle (servie de santé des armées et sécurité civile) en soutien à Mayotte s’est déployée afin de maintenir les activités de soins essentielles.

Depuis le début de l’année, 232 professionnels de santé sont venus en appui aux soignants du territoire. Cette sollicitation des renforts nationaux se poursuivra dans les semaines à venir, afin d’assurer une continuité de service et de prise en charge des patients. L’ARS est reconnaissante de ce soutien, dans un contexte où les autres régions françaises connaissent également des tensions. Elle rappelle par ailleurs, et tout particulièrement dans les semaines qui suivront, la nécessité d’appeler le 15 en cas de besoin, afin de faciliter l’organisation des prises en charge et ne pas saturer les différents services.

Au-delà de la gestion de la situation actuelle, et dans l’optique de renforcer durablement l’offre de santé sur l’île, l’ARS réaffirme sa détermination à poursuivre la mise en œuvre d’une ambitieuse politique d’attractivité et de fidélisation des professionnels de santé à Mayotte. La finalisation du projet régional de santé de Mayotte, et la poursuite des travaux engagés dans le cadre du comité intersectoriel mahorais pour l’attractivité, l’installation et la pérennisation des professionnels de santé (CIMAIPS) devront permettre d’améliorer structurellement la situation. L’ARS salue et remercie vivement l’ensemble des professionnels de santé du territoire pour leur engagement majeur et leur investissement sans faille pour maintenir une offre de soins sécurisée, au bénéfice de la santé de la population.

Santé : des renforts nationaux sollicités pour cet été selon l’ARS

-

Le système de santé mahorais hospitalier et libéral connait depuis plusieurs mois de très fortes tensions sur le plan des ressources humaines. Cette situation a conduit à définir une réorganisation de certaines activités, afin de maintenir une continuité de service et de prise en charge sécurisée des patients. Dans ce contexte, afin de limiter les effets de ces tensions, l’Agence régionale de Santé (ARS) s’investit fortement pour assurer la venue d’équipes de renfort. Ainsi, une exceptionnelle mobilisation nationale et interministérielle (servie de santé des armées et sécurité civile) en soutien à Mayotte s’est déployée afin de maintenir les activités de soins essentielles.

Depuis le début de l’année, 232 professionnels de santé sont venus en appui aux soignants du territoire. Cette sollicitation des renforts nationaux se poursuivra dans les semaines à venir, afin d’assurer une continuité de service et de prise en charge des patients. L’ARS est reconnaissante de ce soutien, dans un contexte où les autres régions françaises connaissent également des tensions. Elle rappelle par ailleurs, et tout particulièrement dans les semaines qui suivront, la nécessité d’appeler le 15 en cas de besoin, afin de faciliter l’organisation des prises en charge et ne pas saturer les différents services.

Au-delà de la gestion de la situation actuelle, et dans l’optique de renforcer durablement l’offre de santé sur l’île, l’ARS réaffirme sa détermination à poursuivre la mise en œuvre d’une ambitieuse politique d’attractivité et de fidélisation des professionnels de santé à Mayotte. La finalisation du projet régional de santé de Mayotte, et la poursuite des travaux engagés dans le cadre du comité intersectoriel mahorais pour l’attractivité, l’installation et la pérennisation des professionnels de santé (CIMAIPS) devront permettre d’améliorer structurellement la situation. L’ARS salue et remercie vivement l’ensemble des professionnels de santé du territoire pour leur engagement majeur et leur investissement sans faille pour maintenir une offre de soins sécurisée, au bénéfice de la santé de la population.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes