Alors qu’ils seront les premiers à rentrer en compétition, les joueurs de football mahorais ont peaufiné leur préparation sur les terrains métropolitains. La sélection masculine (le tournoi féminin a été annulé) a pu rencontrer deux adversaires, eux aussi en phase de reprise. Les deux matchs se sont terminés par des victoires. Le premier, contre l’US Camon Amiens (Régional 2), s’est fini sur le score de 3 à 1, le 8 août. Le deuxième a été remporté contre le club de Wasquehal (National 2, quatrième division française), ce lundi. L’équipe, qui regroupe des joueurs évoluant dans les championnats mahorais, réunionnais, voire en métropole, n’a fait qu’une bouchée de la formation de la banlieue lilloise (3-0), avant un retour provisoire à Mayotte, ce mercredi.
Car place maintenant à l’épreuve du feu. Mayotte débute le tournoi par sa rencontre avec les Comores, le jeudi 24 août, à 16h, au stade Elgeco Plus de Tananarive, puis enchaîne deux jours après contre La Réunion, à 16h également. Sur ces trois équipes, deux accèderont aux demi-finales, le 31 août.
La onzième édition des Jeux des Îles de l’océan Indien à Madagascar approche à grand pas et le départ de la délégation de Mayotte est imminent. Comme à chaque édition, à l’approche de l’événement, le Comité Régional Olympique et Sportif (CROS) de Mayotte organise un temps d’échanges et rassemble l’ensemble des membres de la délégation comprenant les athlètes, entraineurs, arbitres, officiels, staff médical, ainsi que leurs proches. Ce moment a lieu pour permettre une transmission des dernières informations pratiques et consignes liées à l’organisation générale, à la sécurité, à la santé ou encore à l’hygiène.
Aux côtés des représentants du conseil départemental de Mayotte et de l’État, ses partenaires, le Comité dévoilera ce samedi 19 août les tenues officielles de la délégation pour les Jeux des Îles et présentera son porte-drapeau, le sauteur en longueur Djassim Ahamada, médaillé d’or aux JIOI 2015 à La Réunion.
Condamné ce mercredi par le tribunal correctionnel, l’homme s’est rué sur sa femme, lui dérobant son téléphone avant de la gifler, de la frapper avec un balai, puis en tentant de l’étrangler.
Un homme d’une cinquantaine d’années a été déféré ce mercredi 16 août à la suite de violences aggravées sur sa femme. Les faits se sont déroulés, samedi dernier, à Koungou. Ali A. est arrivé affaibli après sa garde à vue et l’audience a été rythmée par les pleurs et les regrets de ce dernier. Il a été reconnu coupable des violences commises sur sa femme et a été condamné à six mois de prison avec sursis probatoire.
La scène n’aurait duré que quelques minutes d’après les témoignages – assez de temps pour laisser la victime sous le choc, encore quelques jours après. Il est 17 heures, samedi 12 août, lorsqu’Ali A. demande à sa femme de lui laver ses affaires – demande que cette dernière refuse de réaliser. S’en suit une réaction disproportionnée de la part de l’homme qui se rue sur sa femme, lui dérobant son téléphone avant de la gifler, de la frapper avec un balai, puis en tentant de l’étrangler.
Lors du rappel des faits, cet étranger en situation irrégulière sur le territoire fond en larmes. Difficile de discerner les émotions qui l’assaillent ; regret, tristesse ou colère ? La juge, elle, perplexe, lui demande d’expliquer les raisons pour lesquelles il a commis de telles violences sur sa propre femme. L’homme ne répond pas clairement à la question mais ajoute tout de même n’avoir jamais levé la main sur elle auparavant. Affirmation sur laquelle il reviendra après les différents témoignages venant contredire cette version. Car l’homme est connu pour être fréquemment violent envers son épouse et l’aurait même menacée à plusieurs reprises avec des couteaux. « Ça faisait deux semaines qu’on se comprenait plus. (…) On s’est chamaillés, mais j’ai plus vraiment de souvenirs après », déclare-t-il une fois à la barre. La juge perd patience face au prévenu qui peine à formuler ses propos et revient sur ses dernières versions. « Essayez de vous en rappeler, monsieur, c’était il y a à peine quelques jours. » Malgré les demandes, il reste mutique et impassible mais finit par ajouter : « je la frappe de temps en temps, quand elle sort alors qu’elle ne me l’a pas demandé ». Sa femme vient, elle, confirmer les déclarations qu’elle a déposées auprès des gendarmes il y a quelques jours. Elle reconnaît avoir mordu son mari, afin de se défendre. « Je devais me défendre parce que c’est un homme, je n’avais pas la force de faire autre chose », formule-t-elle.
Défendue par son fils de 10 ans
« Malheureusement, il n’y a pas eu une mais bien deux victimes dans cette affaire. L’enfant de madame, âgé de 10 ans, est également victime de votre acte. » C’est sur ces mots que le procureur de la République commence sa réquisition. L’ensemble de la scène du samedi 12 août s’est déroulée sous les yeux du fils de la femme. C’est d’ailleurs ce dernier qui aurait tenté d’écarter Ali A. de sa mère en lui assenant des « coups de savate » sur le dos. L’homme aurait finalement lâché sa femme, mais l’aurait menacée de revenir avec une machette et de brûler sa maison avant de quitter les lieux. Le procureur ajoute d’une voix ferme, « d’après ces photos Monsieur, votre main est restée dessinée sur la peau de madame pendant plusieurs heures. Je ne pense pas que vous vous rendiez compte ». L’homme tombe en sanglots, le silence règne. L’audience suit son cours et l’homme finit peu à peu par avouer ses actes. Ali A. reconnaît les gifles et les coups assenés à sa femme ainsi que les tentatives de strangulation. L’avocate de l’accusé défend malgré tout le casier judiciaire vierge de son client ainsi que sa volonté de divorcer afin de ne plus côtoyer sa femme. La distance avec la victime sera d’ailleurs l’une des obligations de la cour après le verdict.
L’homme est reconnu coupable de violences aggravées envers sa femme avec la présence d’un mineur de moins de 15 ans. Il écope de six mois de prison avec sursis probatoire et a pour interdiction de rentrer en contact avec sa femme ou de se rendre à son domicile.
Est-ce que le conseil départemental de Mayotte sera prêt à valider un texte qui ressemble à celui précédemment refusé ?
C’était l’une des annonces phares du dernier comité interministériel des Outre-mer. Au vu des spécificités mahoraises, une loi Mayotte doit être proposée « dans les six mois ». Dans les faits, les propositions du gouvernement pour l’instant sont très semblables aux « 85 solutions pour développer Mayotte » refusées par le conseil départemental de Mayotte, le 13 janvier 2022.
Maintes fois repoussé, le comité ministériel des Outre-mer s’est finalement déroulé à la mi-juillet. De cette réunion, un texte listant différentes mesures pour les départements et territoires en est sorti. Outre une réforme de l’octroi de mer voulue par le ministre de l’Économie, Bruno Lemaire, la principale annonce concernant Mayotte a été la fameuse loi Mayotte, mise au placard en janvier 2022. A l’époque, le ministre des Outremer, Sébastien Lecornu, avait vécu comme un camouflet le rejet du conseil départemental de Mayotte. Les conseillers départementaux avaient émis un avis défavorable « en l’état » pour le texte, l’estimant pas assez ambitieux sur la convergence sociale et peu précis sur le volet financier et le calendrier des grands projets du territoire. L’élection présidentielle approchant, le projet était alors enterré. « Nul ne peut prétendre faire porter au conseil départemental la responsabilité de l’abandon de ce texte », avait pourtant répliqué Ben Issa Ousseni, le chef de l’exécutif mahorais. Depuis, les relations se sont améliorées, c’est donc sans surprise qu’il y a un mois, la Première ministre Élisabeth Borne a annoncé une nouvelle loi présentée « dans les six mois ».
Mais est-ce que ce sont réellement de nouvelles propositions ? Pas tellement à vrai dire. Moins complet que le texte rejeté en janvier 2022, celui déjà présenté liste peu ou prou les mêmes mesures. L’État y annonce vouloir « reprendre le contrôle de la démographie à Mayotte ». Mais lutter contre les reconnaissances frauduleuses de paternité, durcir les conditions d’obtention des titres de séjour ou de nouveaux moyens pour lutter contre l’immigration irrégulière, c’était déjà le souhait en janvier 2022. A noter toutefois que le durcissement du droit du sol est moins précis maintenant. En 2022, il était évoqué le conditionnement « à la détention d’un titre de séjour, depuis au moins un an, par l’un des deux parents » (c’est trois mois actuellement). Entretemps, celui qui est passé ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, a fait savoir qu’il souhaite que la mesure concerne les deux parents et pas qu’un seul. Est-ce que cette proposition qui va être retenue ? C’est une possibilité.
Enfin un département-région ?
C’est l’une des spécificités de Mayotte sur le plan politique. Le conseiller départemental n’a ni tout à fait les attributions d’un département classique ni tout à fait ceux dévolus habituellement aux régions comme d’autres territoires ultramarins peuvent avoir. Comme le texte précédent, la nouvelle mouture « affirmera le caractère de « région-département » de la collectivité », comme le souhaitent de nombreux élus. Pareil sur l’offre de soins. Alors que le territoire connaît une pénurie de soignants (les maternités de Mramadoudou et Dzoumogné sont toujours fermées), la volonté de l’État est toujours de renforcer l’offre de soins par l’intermédiaire d’une réorganisation de l’actuel hôpital de Mamoudzou, l’arrivée de celui de Combani dont les travaux doivent commencer en 2025 et une ouverture facilitée aux médecins diplômés venant de l’extérieur de l’Union européenne. Sur la convergence des droits sociaux, la promesse tient toujours, comme le flou sur son calendrier. L’établissement public, qui doit assurer l’ingénierie de projets mahorais qui en manquent, demeure aussi dans le texte.
Ainsi sur tous les points versés au dossier du CIOM, seul l’un paraît nouveau, celui sur le plan propre à l’enfance. « Pour accompagner le territoire, confronté à une forte pression démographique, à assumer ses compétences, la loi proposera une stratégie optimale en faveur de l’enfance, pilotée par la secrétaire d’État à l’Enfance (N.D.L.R. Charlotte Caubel actuellement), à l’issue d’une concertation approfondie avec le conseil départemental », est-il écrit.
Une nouveauté qui masque mal le peu d’évolutions par rapport à la première base présentée en janvier 2022 et que les élus départementaux ont préféré refuser. Va-t-on vers un texte au même destin ? Réponse dans cinq mois.
Alors qu’il était fortement pressenti et entretenait aussi le mystère sur la question, Nour El Fath n’a finalement pas brigué le secrétariat national de la Convention pour le Renouveau des Comores (CRC), le parti au pouvoir. Pour autant, on prête au fils aîné du président comorien une influence grandissante. Si bien qu’il est sûr que l’on n’a certainement pas fini d’entendre parler de lui.
La Convention pour le renouveau des Comores (CRC), le parti présidentiel, était en congrès à Moroni, les 12 et 13 août. L’occasion pour la formation politique du chef de l’Etat comorien, Azali Assoumani, de revoir ses statuts, tracer les lignes directrices et resserrer les rangs à moins de six mois des élections présidentielle et gubernatoriales. Toutefois, un sujet en particulier attirait toute l’attention, notamment, l’élection du secrétaire national de la formation politique. Parmi les noms qui circulaient pour prendre la tête du parti, figurait celui de Nour El Fath Azali ou l’un de ses obligés, dont certains sont présents dans tous ses déplacements. Le fils aîné du président de l’Union des Comores qui a toujours démenti toute appétence présidentielle, est depuis quatre ans, propulsé sur le devant de la scène. On lui prête parfois une influence grandissante dans les affaires de l’État. Même si à la veille du congrès, l’intéressé niait carrément vouloir diriger le parti de son père, sans pour autant fermer la porte. Toujours est-il que le secrétaire national sortant, Youssoufa Mohamed Ali, seul candidat à sa propre succession, a été reconduit par les militants pour un second mandat de quatre ans. En revanche, il n’est pas exclu que la garde rapprochée de Nour El Fath parte à l’assaut du bureau de la principale formation au pouvoir, confirmant un peu plus les ambitions de ce jeune homme qui a fêté ses 39 ans, le 6 juillet dernier.
Inconnu avant 2019
Durant les deux jours d’échanges, les congressistes ont, en plus de la révision des textes statutaires et réglementaires, adopté des résolutions concernant les partenariats sur le plan international et national. Le parti a également réitéré son total soutien à « la politique du président de la République et son leadership à mener à bien, avec l’appui des partenaires bi et multilatéraux, le Plan Comores Émergent (PCE) aux fins de parvenir à traduire les ambitions de l’État en matière de développement socio-économique au profit du pays et du bien-être de la population comorienne », ajoute la déclaration finale. Toutefois, avant ce congrès, dans la perspective des élections à venir, dont le premier tour est prévu en janvier 2024, la CRC a organisé des tournées dans les localités pour enrôler de nouveaux militants. Au cours de celles-ci, le fils du président adoptait une posture de politicien. Aussi, dans tous ces rassemblements, Nour El Fath prenait le soin de prononcer une allocution. Néanmoins, cette montée en puissance passe mal chez certains ténors du parti.
Inconnu du grand public depuis l’arrivée au pouvoir de son père en 2016, l’aîné de la famille Azali a commencé à occuper l’espace après sa nomination, en 2019, au poste de conseiller privé du président. En octobre 2021, son nom est apparu dans le scandale des Pandora Papers. Cette enquête du Consortium International des Journalistes d’Investigation (ICIJ) révélait les noms de plusieurs dirigeants et hommes d’affaires, adeptes des paradis fiscaux et des sociétés offshores. A l’époque, Nour El Fath reconnaissait avoir ouvert en 2018, une société de conseils en audit, aux Émirats Arabes Unis avant de la fermer un an plus tard. Une activité qui n’a rien « d’illégal », se défendait-il.
Soumission ou marginalisation
Cependant, son apparition dans cette liste avec d’autres personnalités sulfureuses n’a pas entamé son ascension. Bien qu’officiellement il n’occupe que le poste de conseiller privé, en charge des affaires économiques, Nour El Fath est presque partout, au point de faire de l’ombre à de nombreux ministres et caciques du parti au pouvoir. Récemment, il se targuait d’avoir aidé l’archipel à réchauffer ses relations bilatérales avec la France, ainsi que les Émirats Arabes-Unis. En dehors de la diplomatie, il s’attribue aussi les nominations de jeunes à la tête de certaines sociétés d’État, dont la société nationale de pêche ou encore le média Al-Watwan. « Il y a certes quelques personnalités qui n’iront pas se prosterner devant lui, comme le font d’autres, mais personne n’ose le contredire. C’est aussi une manière de montrer qu’il pèse », a assuré un ami de longue date de Nour El Fath. Un partisan de la CRC a indiqué qu’au sein du parti, ceux qui ne se prosternent pas sont systématiquement ostracisés. « Je pense qu’on lui accorde trop de pouvoir qu’il n’en a pas en réalité. La plupart de ses obligés le vénèrent uniquement pour préserver leurs postes », a rectifié un sympathisant du parti présidentiel. Lors du congrès de ce 13 août, où il était le président d’organisation, le fils aîné du chef de l’Etat a promis d’impliquer la jeunesse dans le développement du pays. « Je ne suis candidat à quoi que ce soit », assurait-il de surcroît, dimanche, tout en acquiesçant que d’autres étaient plus expérimentés que lui.
En tout cas, la position occupée par « le fils » est vivement critiquée par une bonne partie de l’opinion. Candidat déclaré à la présidentielle de 2024, Aboudou Soefo dénonçait début juillet les intentions des proches d’Azali Assoumani qui voudraient « transformer les Comores en monarchie ».
Afin de mieux répondre aux besoins de Mayotte en infirmiers diplômés d‘État, le quota de l’IFSI de Mayotte est passé de 30 à 85 étudiants en première année depuis septembre 2022. Tous ne pouvant être accueillis dans les locaux sur le site d’l’hôpital de Mamoudzou, cinquante sont délocalisés sur les instituts régionaux des formations sanitaire et sociale Croix-rouge à Nîmes, Grenoble et Quetigny (près de Dijon). Ces primo-partants, accompagnés par le service « Formations Sanitaires et Sociales » du conseil départemental de Mayotte, financeur de ce dispositif, sont invités à des réunions d’informations et de préparation à 10h à l’IES (IFSI). Les premières sont ce mercredi 16 août pour les étudiants des sites Nîmes et Quetigny. La dernière est ce jeudi 17 août pour les étudiants du site de Grenoble.
L’après-midi du vendredi 11 août, s’est déroulée une opération anti-délinquance et de lutte contre l’immigration irrégulière coordonnée avec le Groupe d’appui opérationnel (GAO) de la police nationale. Une quarantaine de gendarmes mobiles des escadrons 11/6 de Marseille et 15/6 de Nîmes ont été engagés sur plusieurs postes de contrôle répartis à Tsoundzou et Tsarararano. Pour le secteur gendarmerie, 54 véhicules et 130 personnes ont été contrôlés, six étrangers en situation irrégulière ont été interpellés et deux infractions à la législation sur les stupéfiants ont été relevées. Deux autres opérations ont été menées à Acoua et en Petite-Terre. Quatre étrangers en situation irrégulière ont été appréhendés, ainsi qu’un individu circulant sur un scooter volé.
Le club de basket-ball l’Étoile bleue de Kawéni a organisé son troisième tournoi d’échange, ce dimanche, au plateau sportif. Ce projet vise à « diminuer l’oisiveté des jeunes durant les vacances, et par ricochet, baisser les actes de délinquance »,« mettre des activités en lien avec le sport », « permettre aux jeunes d’échanger et de se confronter à partir du basket-ball », et « permettre aux jeunes de se connaître afin d’éviter les conflits inter-villageois », indique l’association de Kawéni. Plusieurs clubs concurrents étaient ainsi présents, comme le Fuz’ellipse de Cavani, le TCO et le Chicago de M’gombani, le BC M’tsapéré et le Gladiator de Doujani.
C'est la première fois que Mayotte envoie une délégation féminine aux épreuves de pétanque.
Du 25 août au 3 septembre, auront lieu les Jeux des Iles de l’océan Indien, à Madagascar. Sept participants vont s’affronter à travers 19 disciplines. Parmi les épreuves maîtres de cette édition ; la pétanque. C’est la deuxième fois dans l’histoire des jeux que Mayotte envoie une délégation. Les sportifs représentant l’île se sont entraînés chaque week-end pendant plusieurs mois au boulodrome de Pamandzi, de quoi être fins prêts pour le grand départ !
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Seuls trois des vingt joueurs mahorais ont participé aux épreuves de pétanque des Jeux des Iles de l’océan Indien en 2007.
La précision est essentielle dans cette discipline, rien n'est laissé au hasard.
Mayotte compte près de 400 joueurs de pétanque à travers toute l'île.
Il y en a pour qui le retour de la pétanque rend forcément heureux. Ils seront vingt – dix hommes et dix femmes – à porter fièrement les couleurs de Mayotte lors des épreuves de ce sport rare aux Jeux des Iles de l’océan Indien. Tous font partie des dix-sept clubs présents à Mayotte et ont été sélectionnés parmi plusieurs dizaines de licenciés. Conscients des efforts à fournir, les pétanqueurs se sont réunis trois fois par semaine pendant plusieurs mois afin de s’entraîner. Ce samedi 12 août, avait d’ailleurs lieu le dernier entraînement de la délégation – de quoi corriger les derniers lancers maladroits et surtout souder l’équipe. Ali Smahila, l’un des deux coachs de la délégation qui coordonnent les entraînements depuis le début, se dit fier des efforts et de la consistance de son équipe au cours des dernières semaines.
Au programme de cette journée ensoleillée, plusieurs matchs supervisés par les deux coachs, de 10 heures à 16 heures. Tête à tête, doublettes, triplettes, doublettes mixtes et tirs de précision… tous ces exercices doivent être maîtrisés à la perfection par les champions mahorais avant le départ à Madagascar. Bien que la délégation locale s’entraîne d’arrache-pied chaque semaine, certains redoutent tout de même la concurrence malgache et réunionnaise, deux délégations craintes dans le monde de la pétanque. « Nos principaux concurrents, c’est Madagascar et La Réunion, ils sont très forts, très forts, mais on va donner notre maximum. Il n’y a pas de raison qu’on n’y arrive pas », affirme fièrement le coach.
Une première pour les filles
Contrairement à d’autres disciplines, la pétanque n’est pas présente à chaque édition des Jeux. Elle n’était plus depuis 2007 (déjà à Madagascar) par exemple. Et à l’époque, aucune équipe féminine n’avait été formée à Mayotte, par manque de licenciées. Ce n’est plus le cas cette année, puisque les deux sexes seront bien représentés. D’après Saindou Hamadou, l’un des deux coachs de la délégation, « les dix femmes sélectionnées sont très bien entraînées et comptent aller loin ». Tout ceci a été rendu possible grâce aux divers financements qu’a reçu l’équipe de pétanque de Mayotte que ce soit de la part du conseil départemental de Mayotte, de la mairie de Mamoudzou, de la fédération française de pétanque ou encore des magasins Ballou – le principal sponsor de la délégation.
Outre les affrontements sportifs et l’esprit de compétition qui règneront, ces Jeux sont avant tout une façon de célébrer la diversité culturelle et l’amitié entre les îles de l’océan Indien. L’occasion, donc, pour la délégation mahoraise de pétanque de porter fièrement les valeurs et les traditions de Mayotte sur le sable de Madagascar.
En collaboration avec quelques entités, la direction générale de la sécurité civile a réussi à sauver ce week-end la progéniture d’une baleine, malgré le manque d’équipements. L’opération qui risque de se reproduire incessamment a duré presque huit heures de temps.
Dimanche dernier, tout le monde avait les yeux rivés sur le port de Moroni. Pour ceux qui vivaient en dehors de la ville, il leur était impossible de quitter ne serait-ce que quelques seconde l’écran du téléphone. Et pour cause, des riverains ont découvert tôt le matin, un baleineau coincé dans les rochers, tout près des côtes. Un cétacé qui s’échoue sur une île n’a certes rien d’extraordinaire, mais que cela arrive dans la capitale, ne pouvait pas passer inaperçu. A tel point que l’évènement a, durant toute la journée, occupé la toile, au point d’éclipser le congrès du parti présidentiel, lequel se déroulait à quelques mètres de là. Chacun voulait surtout immortaliser ces moments. Une marée humaine s’est donc ruée vers les lieux. Une présence qui n’aidait pas les équipes déployées pour venir à la rescousse du mammifère, a regretté, le lieutenant Yasser Sidi, sous-directeur de la sécurité maritime et nautique. A l’en croire, même les bruits ont traumatisé la jeune baleine. Il faut dire que l’archipel ne possède pas d’une entité chargée de la gestion de la protection des espèces maritimes. Il revenait donc à la direction générale de la protection civile (DGSC) de prendre les devants pour coordonner l’opération de sauvetage qui s’est avérée très délicate. « Nous avons reçu l’alerte à 6h05, vingt-deux minutes plus tard, nous sommes allés constater », a raconté Yasser. Au total, près de 23 agents de son service ont été mobilisés pour rejoindre les autres services. Avec des moyens très limités, les sapeurs-pompiers ont dû travailler avec des pêcheurs, des nageurs professionnels entre autres. Les garde-côtes étaient aussi sur le coup.
Un spécimen âgé d’une semaine
De juin à septembre, les baleines préfèrent quitter l’hémisphère nord pour se reproduire dans les zones tropicales, comme les Comores a expliqué, Saïd Ahamada, président de l’ONG Aide. Cette dernière travaille pour le développement, la valorisation et la protection de l’environnement. Malgré son poids évalué à trois tonnes, le baleineau, d’une longueur de six mètres et une largeur de deux mètres, était seulement âgé d’une semaine, d’après les scientifiques. Selon les plongeurs, il avait l’air fatigué et présentait des blessures, notamment au niveau de la nageoire gauche. « Le fait qu’il soit bloqué dans les rochers avec la marée basse, sans oublier la position dans lequel le cétacé se trouvait, toute tentative de manouvre s’avérait délicate. Il fallait dans l’urgence établir un périmètre de sécurité. Une fois la délimitation finie, nous avons commencé à l’hydrater d’abord avec des sceaux le temps de trouver une moto à pompe », a enchainé le sous-directeur de la sécurité maritime et nautique, qui a salué l’aide apportée par les autres partenaires, à l’instar de Comores Plongée ou Discoversmores, une agence de tourisme qui a fourni les équipements nautiques. L’institut national de recherche pour l’agriculture, la pêche et l’environnement se chargeait de la compilation de données scientifiques.
Doter le pays de moyens
Le mammifère est parvenu à quitter les rochers du port de Moroni vers 11h 48 sans pour autant réussir à aller trop loin. En effet, au moment où la population commençait à retenir son souffle, très vite, le cétacé avait été retrouvé encore coincer, mais cette fois-ci par des filets des pêcheurs. Cette intervention était plus que périlleuse car les agents risquaient leurs vies tout comme le baleineau. « Heureusement qu’ils ont cisaillé les filets sans se blesser. Deux grosses baleines, probablement ses parents, avaient été aperçues dans la zone. Ce n’est qu’à partir de 18h que le baleineau a quitté nos eaux internes », avons-nous appris du côté de la direction générale de la sécurité civile, qui appelle l’État à doter le pays des moyens pour gérer de telles crises. Notons que début juillet, à Mohéli, une baleine perdue dans les côtés n’a pas pu être sauvée. « Une baleine s’échoue à cause de la modification des températures, conséquence du réchauffement climatique. L’utilisation de sonars par les explorateurs des fonds marins, ou les bateaux peut également y contribuer », a avancé Saïd Ahamada, qui plaide pour la mise en place d’une stratégie de planification de l’espace marin dont le but sera de faciliter une exploitation durable des océans. Alors que les spécialistes préviennent que dans les mois à venir, il y a de fortes chances de recevoir la visite de baleines, la DGSC a énuméré un certain nombre de mesures urgentes à prendre.
Parmi elles, la recherche d’équipements destinés à la sous-direction de la sécurité maritime d’équipements ou encore le renforcement des capacités du personnel de celle-ci en milieu marin.
Directrice de cabinet du président malgache, Romy Voos Andrianarisoa aurait demandé une commission et un pourcentage de la société britannique Gemfields contre des licences d’exploitation de mines à Madagascar.
Alors qu’elle se trouvait à Londres, Romy Voos Andrianarisoa a été arrêtée par la police britannique, jeudi 10 août. La collaboratrice d’Andy Rajoelina est soupçonnée d’avoir voulu un pot-de-vin contre une licence d’exploitation de mines d’or dans son pays. La présidence a annoncé son licenciement, ce lundi 14 août.
Romy Voos Andrianarisoa est la directrice de cabinet d’Andy Rajoelina, président de Madagascar depuis et candidat pour un second mandat.
A quelques mois de l’élection présidentielle malgache (le premier tour est prévu le 9 novembre), c’est une casserole qu’Andy Rajoelina aurait préféré éviter. Selon l’agence Reuters, la directrice de cabinet du président malgache, Romy Voos Andrianarisoa,est actuellement retenue en prison au Royaume-Uni.La police britannique s’est intéressée à cette histoire de licence d’exploitation de mine d’or à cause de l’exploitant lui-même. Car la société britannique Gemfields, le géant de la pierre précieuse, s’est étonnée des demandes de la collaboratrice du président et du Français Philippe Tabuteau, un proche du pouvoir malgache, au cours d’une réunion à Londres. Ils auraient tenté d’obtenir 225.000 livres sterling (260.000 euros) de commission et un pourcentage de 5% des projets de la société minière à Madagascar.
Sauf qu’au Royaume-Uni, cette tentative peut être assimilée à de la corruption active en vertu du Bribbery Act de 2010 et être fortement punie. « Je suis reconnaissant envers Gemfields pour avoir porté à cette affaire à notre attention et de leur coopération dans les investigations », a déclaré Andy Kelly, le chef de l’agence britannique anticriminalité, au Financial Times, le premier média à avoir évoqué cette affaire.
La collaboratrice virée
Alors que la présidence malgache a davantage les yeux tournés vers les Jeux des Iles de l’océan Indien, elle a réagi par communiqué, ce lundi après-midi. Elle indique que Romy Voos Andrianarisoa était en congés lors de son interpellation à Londres et assure que « les autorités malgaches ignorent les raisons de son déplacement au Royaume-Uni ». Le texte rappelle que le président malgache « reste fermement attaché à la notion d’éthique dans la conduite des affaires de l’État et à lutter contre la corruption sous toutes ses formes ». La collaboratrice est donc « relevée de ses fonctions ».
La désormais ex-directrice de cabinet et son possible complice demeurent en prison avant une audience prévue le 8 septembre. Ils risquent jusqu’à dix ans de réclusion.
1- Une opération de lutte contre l’habitat insalubre a débuté, ce lundi matin, à Hamouro, dans la commune de Bandrélé. Il devrait durer plusieurs jours.
Une opération de démolition d’habitants insalubres a débuté, ce lundi matin, dans le village de Hamouro, dans la commune de Bandrélé. 81 cases en tôles sont concernées par cette action réalisée dans le cadre de la loi Élan. Un peu avant 8h, les premiers coups de pelleteuses ont été donnés.
La destruction de 81 cases en tôles construites illégalement a commencé, lundi matin, au cœur d’Hamouro. Dans le cadre de cette opération de lutte contre l’habitat informel, 36 familles avaient été recensées par les équipes des services sociaux dans ce village d’Hamouro. Sept d’entre elles ont accepté une solution de relogement. Lors de l’arrivée des engins de chantier sur place, de nombreux habitats avaient d’ores et déjà été démontés par les occupants eux-mêmes. Des prémices de démolition qui avaient commencé en milieu de semaine dernière.
Des constructions dans la ravine
L’opération dans ce village représente un périmètre complexe, « parce qu’il y a un certain nombre de constructions parfaitement légales, qui sont des constructions en dur auxquelles se sont adjoints un certain nombre de constructions illégales », explique Thierry Suquet, le préfet de Mayotte, lors d’une conférence de presse sur site. Une majorité des cases concernées par cette démolition sont construites dans la ravine, un site qui « cumule à la fois l’illégalité, l’insalubrité, mais aussi le risque pour les personnes qui y vivent, notamment en cas de fortes pluies », reconnait le délégué du gouvernement. Les constructions sont réparties sur une vingtaine de parcelles. « On a des terrains communaux, mais on a aussi des terrains privés qui ont été aussi squattés par des clandestins », relate Bouchourani Colo, adjoint au maire de Bandrélé.
D’autres opérations à venir
Au milieu des constructions légales, se mélangent des constructions illégales « qu’on est habilité à démolir et c’est là, tout l’enjeu du recensement ». Un travail conjoint a été fait avec la mairie de Bandrélé pour délimiter la zone d’intervention et travailler à l’identification des cases. « C’est à l’issue de ce travail de recensement que je prends un arrêté préfectoral qui détermine précisément le périmètre », rappelle le préfet. Dans le futur, Hamouro sera concerné par d’autres opérations de lutte contre l’habitat insalubre, avec des arrêtés d’ores et déjà pris ou en cours d’élaboration, comme à Mutsamudu, village plus au sud de la commune. Actuellement, une permanence sociale est maintenue pour les familles décasées ayant un besoin d’être hébergées.
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2- En arrivant sur place ce lundi, certaines habitations avaient été démontées par les occupants eux-mêmes, en amont de l’opération.
3- Au premier plan, Thierry Suquet (préfet de Mayotte), Bouchourani Colo (adjoint au maire de Bandrélé) et Psylvia Dewas (chargée de la résorption de l’habitat insalubre à la préfecture) au milieu de cases en tôles démolies.
4- 81 cases en tôles sont concernées par cette première étape de démolition d’habitats informels à Hamouro.
5- Des ouvriers s’affairent à démonter les restes d’habitations que les occupants avaient eux-mêmes commencé à démolir.
Une fois cette opération réalisée, « on va atteindre les 500, soit la moitié des objectifs qu’on s’était fixés », note Thierry Suquet. D’ici à la fin de l’année, 1.000 habitations illégales devraient être démolies. C’est un peu moins que les 1.250 annoncées par Gérald Darmanin, en juin, lors de son premier bilan de l’opération Wuambushu. Sous peu, une nouvelle phase des opérations interministérielles impulsées par le ministre de l’Intérieur et des Outremer va d’ailleurs être lancée. L’île devrait bénéficier « d’un renfort supplémentaire de gendarmes mobiles et d’autre part, d’équipes spécialisées tant du côté police que du côté gendarmerie sur la partie judiciaire pour remonter les enquêtes, faire du long terme et démonter les filières ».
L’objectif de ces renforts est de débusquer ceux qui profitent de l’immigration irrégulière, notamment les marchands de sommeil.
Deux titres en un mois. La Mahoraise Dawiya Abdou n’en finit plus de faire gagner la France en handball féminin. La joueuse de Bruguières (Tarn-et-Garonne), formée au club de Combani, a remporté le titre de championne d’Europe U17, ce dimanche, à Podgorica (Monténégro). Elle termine meilleure buteuse de cette finale (quatre buts) gagnée contre le Danemark (24-19). La fille d’Ahmed Abdou, entraîneur du Combani Handball Club, n’a pas été élue meilleure ailière droite de la compétition, comme à l’European Open Championship, l’année dernière, mais elle a encore fait bonne impression dans un groupe taillé pour la victoire.
Le samedi 29 juillet, elles s’étaient déjà emparées du titre des Jeux olympiques européens de la Jeunesse en Slovénie en battant la Roumanie (32-27). Pour Dawiya Abdou, la prochaine étape est maintenant de se faire une place dans le club voisin toulousain, qui évolue un cran au-dessus de Bruguières, en deuxième division nationale.
CHAMPIONNES D’EUROPE ?
Notre génération 2006-2007 a décroché la médaille d’or hier en finale de l’EURO ! ?
« Les travaux qui étaient en cours sur le câble sous-marin Lion-2 depuis le lundi 7 août, 17h, sont terminés depuis ce début d’après-midi », prévient l’opérateur SFR, ce vendredi. Les services internet fixe et mobile des clients SFR et REDbySFR Réunion et Mayotte sont « de nouveau pleinement opérationnels » depuis 14h.
La coupure du câble sous-marin Safe, en cours depuis le dimanche 6 août au sud-ouest au large de l’Afrique, reste toutefois d’actualité pour tous les fournisseurs d’accès internet passant par le lien Sat-3. Aucun délai de rétablissement ne nous a été communiqué. Grâce aux investissements de l’opérateur en capacité, le trafic internet est désormais redirigé sur le câble Lion. L’impact de la coupure Safe auprès des clients SFR est donc très limité.
La Légion étrangère offre aux français de l’océan Indien, l’opportunité d’une carrière militaire chez les képis blancs. Au total, la Légion recrute 1.600 hommes en 2023 pour répondre à ses impératifs opérationnels. La Légion, une force unique : servir la Légion, c’est intégrer une troupe d’élite reconnue dans le monde entier, et y vivre une aventure unique. Pour s’engager, il faut être âgé de 17 à 40 ans et être reconnu apte physiquement. Contrairement aux idées reçues, les Français peuvent s’engager à la Légion étrangère au sein de laquelle seul le français est parlé. La Légion recrute sans distinction de diplôme : chaque légionnaire débute sa carrière au plus bas de la hiérarchie, seul le mérite permet d’évoluer dans ce Corps. Autre particularité, la Légion peut tolérer, après une fine analyse, les éventuelles erreurs de jeunesse ayant occasionné une inscription au casier judiciaire. Précision importante, les crimes de sang, de mœurs et trafics de stupéfiants sont rejetés d’office.
Loin d’être réservée aux étrangers, la Légion recrute et forme plusieurs centaines de français chaque année au sein d’une troupe riche de plus de 140 nationalités. Un engagement immédiat et intégralement pris en charge financièrement. Idéale pour les impatients qui souhaitent rejoindre le métier des armes sans attendre, la sélection complète dure seulement 2 à 3 semaines et se déroule à Saint-Denis de la Réunion. Elle comprend des tests psychotechniques, médicaux et physiques accessibles à tous. La détermination compte bien plus que le niveau physique. Le candidat retenu rejoint la métropole pour y achever son incorporation, puis le régiment école des képis blancs à Castelnaudary dans l’Aude (11). Il est ensuite affecté dans l’un des régiments opérationnels. Le candidat sélectionné reçoit un contrat initial de 5 ans. La Légion offre de la constance quelle que soit la situation économique.
La préfecture de Mayotte informe les usagers que l’ensemble des services seront fermés le lundi 14 et mardi 15 août. Le fonctionnement normal de l’accueil de la préfecture reprendra le mercredi 16 août aux horaires habituels.
Dans le cadre de l’Atlas de la Biodiversité Intercommunal (ABI), la communauté de communes de Petite Terre et le Gepomay organisent une sortie pour partir à la découverte de la nature près de chez vous. Le rendez-vous est fixé à 9h au parking des plages de Moya. Les participants doivent compter 3h de sortie avec observations. Les organisateurs rappellent qu’il est important de prévoir de l’eau et des chaussures fermées. Informations et inscriptions au 0639.21.29.00 ou par mail à animation@gepomay.fr
L’organisation des Jeux des Iles de l’océan Indien a procédé au traditionnel relais de la flamme. A cours d’une cérémonie, vendredi, à Maurice, celle-ci a été remise aux autorités malgaches par Stephen Toussaint, le ministre de la Jeunesse et des Sports de la petite île des Mascareignes. La torche a pris ensuite la direction de la Grande Ile, où se déroulera les Jeux, du 25 août au 3 septembre. La ville d’Antsiranana (Diego-Suarez) était ainsi la première à l’accueillir.
Le procureur de la République, Yann Le Bris, indique que deux hommes impliqués dans plusieurs actes de violence ont été jugés, ce vendredi, en comparution immédiate. Le premier est lié à « trois enquêtes distinctes, menées par le commissariat de police de Mamoudzou, sur des faits de vol en réunion avec violence se déroulant de mars à août 2023 au préjudice de trois victimes ». Connu de la justice, il a interpellé au cours de cette semaine et placé en garde à vue. Il y a reconnu l’intégralité des faits. « Le tribunal correctionnel le déclarait coupable et le condamnait à une peine de 24 mois d’emprisonnement dont 12 mois assortis d’un sursis probatoire et délivrait mandat de dépôt conformément aux réquisitions du ministère public », confirme ce dernier.
Le deuxième prévenu était impliqué, le dimanche 6 août, sur la commune de Dembéni, dans « un différent sur la voie publique », au cours de laquelle il a porté « deux coups de machette à la tête et au coude de la victime âgée de 20 ans lui ayant causé une interruption totale de travail de 14 jours ». Reconnaissant lui aussi être l’auteur des coups, le tribunal correctionnel l’a déclaré coupable et l’a condamné à cinquante mois de prison.
Malgré sa préparation à Mayotte, la capitaine des Bleues, Wendie Renard, n’a pu emmener son équipe au-delà des quarts de finale de la Coupe du monde de football féminin. Celle-ci a été sortie par le pays-hôte, l’Australie, aux tirs au but (7-6, il y avait 0-0 au score final), ce samedi. Les joueuses entraînées par Hervé Renard étaient les favorites de la compétition. Elles avaient facilement écarté le Maroc au tour précédent (4-0) et provoqué l’élimination du Brésil dès la phase de poules. Mais face à l’Australie, elles ont pu faire que jeu égal jusqu’à la cruelle séance de tirs au but. Vicki Becho, la dixième tireuse française, a touché le poteau.