Accueil Blog Page 214

Rendez-vous au webinaire sur les biodéchets avec Théau Davioud

-

Le Carif Oref Mayotte organise un webinaire incontournable sur les biodéchets. Théau Davioud, expert en matière de déchets et d’agriculture durable, dévoilera ses connaissances pointues sur des sujets tels que l’érosion, la biomasse et la préservation des sols. En tant que gérant de Compost Avenir, il s’engage ardemment pour l’éducation populaire et la promotion de collaborations locales visant à bâtir une économie durable. Les trois objectifs de ce webinaire sont : la sensibilisation du public, l’éducation et l’information, l’engagement et l’action. Ce rendez-vous aura lieu le mercredi 20 septembre, de 15h à 17h. Pour vous inscrire,

« Grâce à tous ces projets, on arrivera à répondre aux besoins en effectif dans le 2nd degré pour les 5 prochaines années »

-
grace-a-tous-ces-projets-on-arrivera-a-repondre-aux-besoins-en-effectif-dans-le-2nd-degre-pour-les-5-prochaines-annees

Les constructions, les réhabilitations et les extensions d’établissements scolaires du second degré sont nombreuses. Le rectorat de Mayotte a établi un plan pour les cinq prochaines années. Au menu, trois nouveaux lycées, cinq nouveaux collèges et trois futurs pôles des métiers. Jean Bondu, le directeur de l’immobilier et de la logistique au rectorat de Mayotte nous donne les détails de ces projets.

LES NOUVELLES CONSTRUCTIONS

Les lycées

grace-a-tous-ces-projets-on-arrivera-a-repondre-aux-besoins-en-effectif-dans-le-2nd-degre-pour-les-5-prochaines-annees

 

 

 

 

 

Le lycée des métiers du bâtiment de Longoni

grace-a-tous-ces-projets-on-arrivera-a-repondre-aux-besoins-en-effectif-dans-le-2nd-degre-pour-les-5-prochaines-annees

Il est prévu pour 1800 élèves. Il accueillera les métiers du bâtiment et aura également une partie générale. Les travaux ont déjà commencé.

Le lycée de Chirongui

grace-a-tous-ces-projets-on-arrivera-a-repondre-aux-besoins-en-effectif-dans-le-2nd-degre-pour-les-5-prochaines-annees

Il vient remplacer les locaux existants en modulaire et l’agrandir pour accueillir 2400 élèves dans de meilleures conditions. Les travaux seront engagés l’année prochaine.

Le lycée de M’tsangamouji

grace-a-tous-ces-projets-on-arrivera-a-repondre-aux-besoins-en-effectif-dans-le-2nd-degre-pour-les-5-prochaines-annees

Il remplacera une partie de la Cité du Nord. Il prévoit 2400 élèves. Le début des travaux est prévu pour l’année prochaine ou en début de l’année suivante.

« À un horizon plus lointain (2030-2035) on travaille sur la réalisation d’un lycée dans le centre. Nous sommes en prospection d’un foncier pour l’instant », ajoute Jean Bondu, le directeur de l’immobilier et de la logistique au rectorat de Mayotte.

Les pôles des métiers

grace-a-tous-ces-projets-on-arrivera-a-repondre-aux-besoins-en-effectif-dans-le-2nd-degre-pour-les-5-prochaines-annees

Le pôle agro-alimentaire

Il sera développé en corrélation avec le lycée agricole de Coconi. Il s’agit d’un établissement de 300 élèves. Le début de la construction est envisagé en 2026 au plus tard.

Le pôle hygiène et environnement

Il viendra à la suite du futur lycée de Chirongui. Le démarrage des travaux serait donc envisageable en 2028. 300 élèves pourront s’y rendre.

Le pôle de la mer

Il sera sur la zone des Badamiers à Labattoir. Il devrait se développer dans la durée du prochain contrat avec une maîtrise d’œuvre qui sera notifiée l’année prochaine. Le projet se fera en deux temps. Le pôle de la mer sera construit en premier. Par la suite, le rectorat envisage une extension d’un lycée dans un horizon plus lointain. Concernant le pôle de la mer, « on espère engager la première phase en 2027. Nous prévoyons 500 élèves pour le pôle et lorsque le lycée sera construit on ajoutera 500 autres », précise Jean Bondu.

Les collèges

Le collège de Vahibé

grace-a-tous-ces-projets-on-arrivera-a-repondre-aux-besoins-en-effectif-dans-le-2nd-degre-pour-les-5-prochaines-annees

Le marché global de performance est déjà notifié. La conception est en cours. Ils démarreront l’année prochaine et s’achèveront pour la rentrée 2026. L’établissement est conçu pour 900 élèves.

Le collège de Cavani Stade

grace-a-tous-ces-projets-on-arrivera-a-repondre-aux-besoins-en-effectif-dans-le-2nd-degre-pour-les-5-prochaines-annees

Le foncier est en cours de transfert avec le département. Le projet est actuellement en phase de concours. Le rectorat doit choisir le cabinet d’architectes qui sera retenu pour la conception du collège dans les prochaines semaines. L’établissement est prévu pour 600 élèves dont certains pourront profiter d’une formation d’excellence sportive. La construction doit s’achever en 2027.

Le collège de Cavani sud ou M’tsapéré

Le foncier n’a pas encore été trouvé. « Mais les effectifs de Mamoudzou impliquent que nous construisions un autre collège à Cavani Sud ou M’tsapéré dans les dix prochaines années si nous voulons optimiser les transports scolaires. On est en train de discuter avec la mairie et les différents acteurs afin de trouver un foncier pour le développer », explique l’agent du rectorat. Le collège devrait accueillir 600 élèves.

Le collège de Tsararano/Dembeni

Il est également en phase de concours afin de choisir le cabinet d’architectes.

Les travaux doivent s’achever en 2028. Ce collège recevra 900 élèves.

Le collège de Bandraboua

Le rectorat de Mayotte souhaite que ce soit un établissement de proximité dédié au village de Bandraboua. Il viendra s’installer dans l’actuelle annexe du lycée de Dzoumogné qui se trouve à Bandraboua. Le bâtiment accueillera 600 élèves maximum. 

LES EXTENSIONS

Les collèges de Labattoir, Majicavo et Koungou

« Le rectorat a prévu ces trois extensions de collège dans le prochain contrat 2024-2027. Elles ont pour objectif de répondre à un besoin en effectif dans ces villages et à une optimisation des transports. C’est-à-dire qu’au lieu de construire des collèges neufs, qui impliquent un déplacement en bus pour les élèves, nous avons abandonné cette idée au profit de l’extension des collèges déjà existants. Cela permettra à la majorité des élèves de s’y rendre à pied », explique Jean Bondu.

Les cités scolaires

L’académie de Mayotte prévoit également trois extensions de lycées et un collège qui vont se transformer en cité scolaire.

Le lycée des métiers du bâtiment

Une extension de collège de 900 élèves est d’ores et déjà prévue dans le projet. Il est destiné aux collégiens de Longoni et permettra de réduire la tension en effectif du collège de Dzoumogné.

Le lycée de Kahani

Il va voir réduire ses effectifs lorsque le pôle de la mer sera livré, puisque les formations de la mer seront transférées là-bas. Ces lycéens manquants seront remplacés par 400 collégiens de Kahani uniquement, qui n’auront donc plus à se déplacer en bus.

Le collège de Kwalé

Une extension de l’établissement est prévue afin d’accueillir des lycéens. Ainsi, l’établissement va se transformer en cité scolaire. Lorsque le lycée de Mamoudzou sud sera livré, une partie des élèves du lycée Bamana y seront scolarisés.

Le lycée Bamana

Son effectif sera réduit puisque qu’une partie des élèves seront envoyés à la cité scolaire de Mamoudzou sud. Ainsi 500 collégiens pourront étudier dans cet établissement, ce qui réduira la tension en effectif du collège de M’Gombani. Le rectorat prévoit de construire également des locaux neufs afin d’agrandir l’établissement.

Mayotte Hebdo : Quel est le budget alloué pour tous ces projets ?

Jean Bondu : Nous nous inscrivons dans l’équivalent d’un « Contrat Plan Etat Région 2024-2027 » actuellement en cours de consolidation. Le précédent, pour la période 2019-2023, était appelé « contrat de convergence et de transformation ». Il définit le budget alloué aux projets de constructions scolaires, notamment celles du second degré porté par le rectorat. Ce budget est défini autour d’une liste de projets. Pour cette période du contrat, nous espérons 130 millions d’euros par an.

Il devrait être porté par le préfet auprès du gouvernement dans le dernier trimestre de cette année 2023, pour pouvoir se décliner sur 2024 jusqu’en 2027. Cette programmation est donc sous réserve de validation du budget prévisionnel qui répond à un besoin du territoire, et donc qui ne devrait pas être remis en cause.

MH : Avez-vous le foncier nécessaire pour agrandir les collèges ?

J.B : Oui, et c’est tout l’intérêt de la stratégie des extensions et des cités scolaires car on peut aller assez vite. Les extensions des trois collèges seront engagées dans les trois prochaines années et donc livrées dans les cinq ans à venir.

MH : Avez-vous également prévu des cantines scolaires pour les nouvelles constructions et les extensions ?

J.B : Un grand pan de notre plan d’investissement porte sur la restauration. La volonté de l’Éducation nationale est d’investir sur les satellites de la restauration qui permettront de distribuer des repas chauds à l’ensemble de nos élèves du second degré. Dans le plan 2024-2027, on prévoit d’engager 100% des projets des cuisines manquantes dans le second degré. Ce qui fait 24 cuisines. La première moitié sera livrée durant cette période et l’autre moitié est prévue dans le plan suivant. Pour les nouvelles constructions tout est déjà inclus dedans. Ce qui permettra qu’à l’horizon 2030 on soit en capacité de distribuer des repas chauds à tous les élèves du second degré.

MH : Concernant le collège de Cavani stade, la ligue mahoraise de football n’est pas favorable au projet à cause du stade. Avez-vous trouvé un accord ?

J.B : On a trouvé un accord. Nous nous sommes engagés à mutualiser certains équipements au profit du stade, ainsi que certaines fonctions comme le parking. Tout cela permet de maintenir l’objectif souhaité par le département qui est de classer le stade à un niveau 2. Nous nous sommes engagés à ce que le collège ne dégrade pas ce niveau de classement de la Fédération Française de Football. Cet accord sera prochainement contractualisé dans le cadre du transfert foncier entre le département et le rectorat.

MH : Est-ce que ces nouvelles constructions sont envisagées pour mieux faire face aux potentielles crises de l’eau à Mayotte ?

J.B : C’était déjà le cas sur les établissements neufs. On prévoit certaines choses comme la récupération des eaux de pluie. Et on ira plus loin maintenant. On réfléchit à la récupération et au traitement des eaux grises (l’eau des toilettes), à la récupération des eaux de lavage des cuisines etc.

MH : Existe-t-il des secteurs à Mayotte qui n’ont pas d’établissements du second degré et qui en ont besoin ?

J.B : Pour nous techniciens, on a deux voire trois points d’entrée pour construire un collège ou un lycée. Il y a l’effectif, avec le nombre de collégiens ou lycéens dans la commune. L’objectif est que chaque enfant puisse aller au collège et au lycée. Pour l’instant la projection sur 2030 est favorable, sauf déplacement de population qu’on ne verrait pas venir. Grâce à tous ces projets, on arrivera à répondre aux effectifs demandés par les villages et les communes. Beaucoup mieux que dans la situation actuelle d’ailleurs puisque les transports scolaires seront optimisés. Par exemple aujourd’hui les élèves de Longoni sont obligés de prendre le bus et aller au collège à Dzoumogné. Lorsque le lycée et le collège de Longoni seront livrés, ils pourront y aller à pied. On pourra optimiser le transport principalement pour les collégiens.

Le deuxième point d’entrée est le déplacement des élèves de certains villages dont l’effectif est insuffisant pour y développer un établissement du 2nd dégré. Pour ceux-là, on travaille avec les mairies sur un partenariat d’une cité scolaire commune rassemblant une école et un collège. Pour l’instant, on esquisse le sujet avec Mamoudzou au profit de Tsoundzou 2. C’est un travail de longue haleine.

En somme, nous offrons une place en classe à tous les élèves du 2nd degré, idéalement à proximité de chez eux, ce qui garantit une meilleure qualité d’enseignement à terme.

Un troisième point concerne la carte de formation concernant les lycées, notamment les formations professionnelles. Pour celles-ci, nous complétons les équipements de façon répartie sur le territoire afin d’offrir à nos élèves l’ensemble des formations nécessaires à l’avenir de Mayotte.

MH : Qu’en est-il de la rénovation des établissements scolaires existants ?

J.B : La maintenance des établissements est un point non négligeable. Le prochain contrat implique un budget de maintenance et d’aménagement largement supérieur à l’ancien contrat. On prévoit 50% de plus qu’au budget précédent, soit un total de 8 millions d’euros par an. Ce qui nous permettra de maintenir nos établissements qui deviennent un peu plus vétustes chaque année.

On a aussi quelques projets d’amélioration de nos équipements sportifs déjà construits. Sous réserve que le budget soit validé, on devrait pouvoir investir environ 4 millions d’euros par an pour compléter et améliorer les équipements, notamment les plateaux sportifs présents dans nos établissements scolaires. 

En ce qui concerne les nouvelles constructions, il y a toujours un équipement sportif à l’intérieur. La question se pose au niveau du nombre. Par exemple, si nous avons convenu avec la municipalité de payer ou co-financer leurs équipements sportifs, on ne va pas le faire une deuxième fois chez nous.

MH : Avez-vous également prévu des internats dans vos projets de construction ?

J.B : Oui et ils sont souvent en lien avec les pôles des métiers. Nous avons l’internat de Kaweni qui est en démarrage de construction. En 2025, Il offrira 200 lits au pôle des saveurs et du bien-être à Kaweni. Nous prévoyons également l’internat de Longoni, qui sera rattaché au lycée des métiers du bâtiment. Il y aura 100 lits. Et enfin, nous développons un internat à Chirongui, rattaché au lycée du bois. Il y aura également 100 lits. Enfin, on tente d’obtenir le financement auprès de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine pour développer un internat en Petite-Terre et un autre à M’tsangamouji.

« Mayotte acteur de son développement » par l’Adim

-

L’événement de l’Agence de développement et d’innovation de Mayotte, « Mayotte Acteur de son Développement » revient cette année les 21 et 22 septembre. Ces deux jours seront dédiés au développement économique de Mayotte. Au programme de cet événement : comment développer les entreprises au niveau local et à l’international ? Comment accompagner les entrepreneurs mahorais dans leur montée en compétences ? Où trouver du financement pour accélérer son développement au niveau local et à l’international ?

Sixième campagne en faveur des droits de l’enfant à Mayotte

-
sixieme-campagne-en-faveur-des-droits-de-lenfant-a-mayotte

L’ensemble des associations membres du Collectif CIDE et leurs partenaires institutionnels lancent pour la sixième année consécutive une campagne commune en faveur des Droits de l’enfant à Mayotte.

Celle-ci débute par publication de l’affiche et la diffusion dès ce soir sur Mayotte la 1ère et les réseaux sociaux des clips jeunes sur l’égalité. Par la suite, suivront deux mois d’actions et de sensibilisation, menés notamment par les personnels de l’éducation nationale et populaire répondant à l’appel à projet HZW-CIDE mis en ligne sur le site du rectorat. L’ensemble des projets réalisés avec et pour les jeunes seront valorisés en deux temps : à Mayotte le 20 novembre, date anniversaire de la CIDE dans chaque établissement, association et commune partenaire, ainsi que le 24 novembre, à l’occasion d’un colloque dédié. A Paris, le 8 novembre, une délégation de huit Mahorais(e)s sera reçue à l’Assemblée nationale par la présidente de la délégation aux Droits de l’enfant Perrine Goulet, dans le cadre des États généraux des Droits de l’enfant organisés par le COFRADE.

Les articles 2, 12, 19, 28 et 29 de la Convention Internationale des Droits de l’enfant #CIDE seront particulièrement mis en avant cette année, à savoir la lutte contre tout type de violence, la non-discrimination, l’égalité de genre et le droit de s’exprimer librement.

Le Pôle culturel de Chirongui a lancé sa nouvelle saison

-
le-pole-culturel-de-chirongui-a-lance-sa-nouvelle-saison

Le site du Pôle culturel à Chirongui a accueilli le public, samedi après-midi, pour le premier événement de sa saison 2023-2024. Plus de 400 spectateurs ont participé aux actions de la journée, dès l’ouverture des portes jusqu’à la fin du concert. Outre les spectacles, « une Fotokabine a capturé des centaines de sourires et de rencontres », estime l’équipe du lieu culturel, qui a pu avoir la première représentation scolaire de l’année avec le spectacle « Nawak » de la compagnie Bêstîa, et un échanges bord plateau entre les élèves et les artistes.

Le prochain rendez-vous est fixé au 4 octobre pour le prochain spectacle « Fenwar » de la Cie Aberash – théâtre & marionnettes.

Le cabinet Mahorais d’assurances Allianz fête ses trente ans

-
le-cabinet-mahorais-dassurances-allianz-fete-ses-trente-ans

Le cabinet Mahorais d’assurances, agent général Allianz, a célébré sa trentième, ce vendredi soir. C’est en zone industriel Nel qu’environ 200 personnes se sont réunies pour fêter cet anniversaire. Après un discours de Jean-Luc Henry (photo), agent général, une ambiance musicale avec Maoré Jazz Band été proposée.

Crise de l’eau 2 : Pamandzi lance un appel aux personnes vulnérables

-

Tout comme dans la ville de Mamoudzou, la commune de Pamandzi identifie les populations vulnérables ou exposées aux risques sanitaires (femmes enceintes, enfants de moins de 2 ans, personnes âgées de plus de 65 ans, personnes en situation de handicap). Pour bénéficier de cette distribution, les personnes relevant de ces catégories doivent se faire connaitre auprès du CCAS de Pamandzi.

Crise de l’eau : les personnes vulnérables invitées à se faire connaître

-

La ville de Mamoudzou et son centre communal d’action sociale (CCAS) se mobilisent, avec le soutien des services de l’État, du Département (PMI) et en coordination avec l’Union départementale des CCAS (UD-CCAS), en vue d’organiser la distribution de bouteilles d’eau aux populations vulnérables ou exposées aux risques sanitaires (femmes enceintes, les enfants de moins de 2 ans, les personnes âgées de plus de 65 ans ainsi que les personnes immunodéprimées ou lourdement handicapées). Pour bénéficier de cette distribution, les personnes relevant des catégories listées ci-après et domiciliées dans la commune doivent se faire connaître « à partir du JJ/MM » auprès du CCAS en présentant les justificatifs indiqués : femmes enceintes : certificat médical de grossesse (CHM, PMI, Médecin de ville) ; enfants de moins de 2 ans : livret de famille ou carte nationale d’identité ou passeport ou acte de naissance et carnet de santé ; personnes de plus de 65 ans : carte nationale d’identité ou passeport ou titre de séjour. Pour se faire, à partir de demain mardi 19 septembre 2023, les habitants de la ville de Mamoudzou concernés, sont invités à se présenter à l’hôtel de ville, aux mairie annexes de Vahibé, Passamainty et Kawéni munis des justificatifs cités ci-dessus ; afin de procéder à leur recensement, pour ainsi les inscrire en tant que bénéficiaire de bouteilles d’eau.

Les personnes relevant des autres catégories (motifs médicaux/handicap), pré-identifiées par les services compétents (communauté médicale, Maison Départementale des Personnes Handicapées), pourront se présenter directement à leur CCAS. Pour les personnes ne pouvant se déplacer, un proche ou un aidant pourra faire les démarches, muni obligatoirement de la pièce d’identité de la personne concernée ainsi que du justificatif de recensement.

Remise en état des quais à Dzaoudzi : le stationnement impacté

-
remise-en-etat-des-quais-a-dzaoudzi-le-stationnement-impacte

Dans le cadre des travaux de réhabilitation des infrastructures maritimes, menés par le Département de Mayotte, qui auront lieu au niveau des quais Ballou et Issoufali, à Dzaoudzi, le conseil départemental informe que le parking Issoufali sera ouvert aux usagers du 18 au 24 septembre 2023 de 5h à 20h. En dehors de ces horaires, le stationnement des véhicules est strictement interdit. Aussi, la date de mise en place des navettes, initialement prévue le 18 septembre, est reportée au lundi 25 septembre afin de coordonner au mieux les services de navettes pour une meilleure prise en charge.

Volcan Fani Maoré : Le Marion Dufresne II et les scientifiques font leur retour

-
volcan-fani-maore-le-marion-dufresne-ii-et-les-scientifiques-font-leur-retour
Le Marion Dufresne II est arrivé sur les côtes mahoraises pour effectuer une nouvelle mission scientifique autour du volcan sous-marin. (image d’archives)

La nouvelle campagne de surveillance du volcan sous-marin Fani Maoré a commencé le lundi 11 septembre, au large de Mayotte. En mai 2018, une éruption avait secoué l’île et fortement marqué la population, qui a également subi plusieurs séismes au cours de l’année 2019. Depuis, le Réseau de surveillance volcanologique et sismologique de Mayotte (Revisoma) a pour mission de surveiller l’activité de ce volcan.

Réhabilitation des quais : de la fluidité sur le boulevard des Crabes

-
rehabilitation-des-quais-de-la-fluidite-sur-le-boulevard-des-crabes
La circulation a été inhabituellement fluide, ce lundi matin, sur le boulevard des Crabes.

Pas de chambardement au niveau du quai Issoufali à Dzaoudzi, ce lundi matin. Pourtant annoncées, les navettes de bus pour faire face à la forte circulation tôt le matin et en fin de journée n’étaient pas au rendez-vous. Il faudra attendre encore une semaine avant qu’elles ne soient opérationnelles. Un mécontentement des chauffeurs de taxis sétait fait ressentir, mais la mesure ne concerne que les automobilistes exerçant une activité professionnelle quotidienne en Grande-Terre.

Du chahut, les chauffeurs de taxis de Petite-Terre en font depuis vendredi après-midi pour manifester leur mécontentement contre la mise en place de navettes gratuites sur le boulevard des crabes, entre le rocher de Dzaoudzi et les deux villes de Labattoir et Pamandzi, et inversement. Des navettes destinées à transporter les automobilistes empruntant ce tronçon de route nationale pour se rendre au travail en Grande-Terre.

En effet, le département a annoncé d’importants travaux d’aménagements des infrastructures maritimes, aux quais Ballou et Issoufali. Un chantier qui devrait durer un an et qui va lourdement impacter la circulation sur le boulevard des crabes. Pour éviter une accumulation de véhicules aux abords des deux futurs chantiers, le département interdit l’accès aux parkings et autres espaces le long de la route et du front de mer de Dzaoudzi. Bien que cette information soit connue du grand public depuis des mois au travers dinformation implantés à la sortie du « grand parking du bouilleur », nombreux ont été les automobilistes ayant choisi de braver cette interdiction, bien qu’il ne s’agisse que d’un tiers environ des véhicules habituellement stationnés à cet endroit. Il faut dire que la réaction des conducteurs de taxis en fin de semaine dernière a fait penser à tous que la mise en place des navettes gratuites était une opération huilée qui allait démarrer sans encombre ce lundi. Point n’en a été le cas ! Presque jamais auparavant la circulation n’a été aussi fluide un lundi matin comme ce fut le cas ce lundi. Nul besoin de rouler à tombeau ouvert sur le boulevard des crabes pour rallier les quais Issoufali à Dzaoudzi, à l’aéroport de Pamandzi. Mieux encore, les chauffeurs de taxis d’ordinaire avaient inhabituellement changé de comportement à l’égard de leurs usagers.

Changement réel d’attitude ou simple opération de communication ?

Très avenants, ils ont été nombreux sur la route à demander aux passants le long des trottoirs s’ils désiraient un taxi. Certains poussant l’opération de séduction jusqu’à proposer une course gratuite. Cette histoire de navettes gratuites n’est absolument pas à leur goût. Elle préfigure, selon eux, une future concurrence déloyale. « Vous savez les autorités ne font jamais rien au hasard. Aujourd’hui, on nous dit que ces bus sont là juste pour un an et que nous ne les verrons plus à la fin des travaux. Nous, notre crainte cest quelles ne finissent définitivement par faire partie du paysage sur cette route. Nous sommes des entrepreneurs et devons remplir des obligations légales. Qui va compenser notre manque à gagner durant ces 12 prochains mois ? », interroge Darouèche H de Labattoir.

Une question qui peut sembler légitime mais que d’autres n’hésitent pas à balayer d’un revers de la main. A commencer par deux agents du Département de Mayotte installés sur le parking du bouilleur. « C’est archi faux ce que raconte les chauffeurs de taxi. Absolument rien ne va changer pour eux dans leur activité quotidienne. Ces navettes sont exclusivement destinées aux personnes disposant d’un véhicule pour se rendre à leur travail en Grande Terre ou inversement. Leur clientèle habituelle va continuer à recourir à leurs services, sans que cela n’impacte en rien leur chiffre d’affaires ». Peine perdue, pour linstitution, il n’est plus question que d’une enveloppe de 24.000 euros, qui aurait été attribuée par les pouvoirs publics en guise de compensation pour un manque à gagner au cours du premier mois de travaux d’aménagement. L’unique questionnement porte sur la manière par laquelle cette enveloppe va être répartie entre les différents chauffeurs de taxi.

Des usagers peu tolérants à l’égard des chauffeurs de taxis

Du côté du public, le sujet divise, certains usagers trouvent cette mesure choquante et non méritée pour une profession accusée d’être « peu consciencieuse » à l’égard de sa clientèle. « Pourquoi refuser la mise en place de ces navettes de bus ? Cela fait partie de l’évolution du territoire, ils n’ont qu’à l’accepter au lieu de tergiverser » assène Fatima Hamidou, un agent de la CDM résidante à Pamandzi. Pour Abdelhamid, employé au port de Longoni qui prend la barge tous les jours, « si cela est bien organisé ce serait franchement une bonne chose. Ces chauffeurs de taxis qui essaient de faire bonne figure aujourd’hui se comportent très mal en temps ordinaire. Vous pouvez passer des heures sur la route ou à un arrêt dédié sans qu’ils ne daignent vous regarder. Ils affichent éternellement complets, même lorsqu’ils sont vides, parce qu’ils ne travaillent que sur la ligne Dzaoudzi/aéroport de Pamandzi. Et pourtant cette ligne traverse obligatoirement Labattoir et Pamandzi. Allez comprendre quelque chose ». Halidina Abdelkader travaille dans un commerce dans la zone industrielle de Kawéni, pour elle « s’endetter pour acheter une voiture n’est absolument pas un luxe, surtout si c’est pour se retrouver quotidiennement coincée dans d’infernaux bouchons à l’entrée du rocher de Dzaoudzi pour prendre la barge. Mais c’est la seule garantie que j’avais d’espérer arriver à l’heure au travail. Comment vais-je faire maintenant pendant un an » ? Ce genre de questions ont fusé de partout tout au long de la journée d’hier en Petite-Terre, sans réponse véritable.

Côté pratique, il convient de savoir que tous les usagers remplissant les critères exigés (habiter en Petite-Terre et travailler tous les jours en Grande-Terre) doivent retirer une fiche de renseignement à remplir et à restituer avant la fin de la semaine, (avec éléments complémentaires à fournir) à un stand préposé à cet effet, à coté du camion pizza sur le grand parking adjacent au quai Issoufali. Un ticket provisoire leur sera attribué pour prendre le bus, en attendant l’attribution d’une carte définitive.

Le Département en visite à Chirongui, le 13 septembre

-
le-departement-en-visite-a-chirongui-le-13-septembre

Sur invitation de Bihaki Daouda, maire de Chirongui, Ben Issa Ousseni, le président du conseil départemental de Mayotte s’est déplacé dans la commune de Chirongui, le mercredi 13 septembre. « Un moment républicain, salué par l’ensemble des élus et des notables présents. Le maire a saisi l’occasion, pour remercier et encourager l’action du département en faveur de la commune », indique la mairie du sud de Mayotte.

Plusieurs projets y sont portés par le Département. C’est le cas du centre sportif de haut niveau, de la caserne des pompiers, de l’aménagement du boulevard urbain Malamani-Mramadoudou ou encore le centre de recherche agronomique. Bihaki Daouda « a aussi appelé de ses vœux la concrétisation des orientations des différents plans de développement et schéma d’aménagement régionaux inscrivant Chirongui parmi les cinq pôles d’équilibre économique et administratif » et « a souligné la nécessité d’un engagement fort du département sur ses missions premières, notamment en poursuivant les différentes conventions initiées avec le CCAS en matière d’action sociale mais également de politique de la ville ».

De son côté, Ben Issa Ousseni « a pris l’engagement d’actionner tous les leviers possibles pour aider la commune, à la condition que les dossiers présentés respectent les critères réglementaires. Car selon lui, aider Chirongui, c’est aider Mayotte », poursuit la municipalité. Suite à leur réunion, les élus et leurs collaborateurs ont déambulé dans la commune pour mieux se rendre compte des enjeux.

Une matinée consacrée à l’accompagnement des parents le 23 septembre

-

L’Union départementale des associations familiales (Udaf) convie les familles à la « Matinée des parents ». Cet événement, organisé par le Réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents (Reaap) avec l’appui du Conseil départemental, aura lieu le samedi 23 septembre, de 8h30 à 12h, au collège Bouéni M’Titi, à Labattoir. Cette matinée rassemblera le réseau de Petite-Terre autour d’activités de soutien et d’accompagnement à la parentalité. Des ateliers informatifs et interactifs seront proposés, et les parents pourront recevoir conseils et ressources.

Gastro-entérite : une explosion du nombre de cas

-
gastro-enterite-une-explosion-du-nombre-de-cas

Présente habituellement à Mayotte en cette saison, la gastro-entérite se propage davantage ces dernières semaines et le nombre de passages aux urgences n’a jamais été aussi élevé sur ces quatre dernières années. Santé publique France relève « une forte augmentation de l’ensemble des indicateurs sur les trois dernières semaines ». « On observe en semaine 36, une forte augmentation des prélèvements positifs ainsi que du taux de positivité à rotavirus, virus fréquemment responsable des épidémies saisonnières de gastro-entérites. Le nombre de prélèvements positifs à rotavirus était de 38 en S36-2023 avec un taux de positivité de 42% », poursuit l’agence nationale. Le taux de passages aux urgences pour gastro-entérites chez les enfants de moins de 5 ans est en forte augmentation depuis la semaine 33 (il y a quatre semaines). Ce taux est ainsi passé de 7% à 32% (89 passages) pour cette dernière semaine.

Si Santé publique estime « qu’il n’y a pas de recrudescence de maladies hydriques en lien direct avec la pénurie d’eau en cours », l’agence nationale reconnaît que le manque d’eau peut avoir des conséquences sur les mesures d’hygiène, notamment le lavage des mains. Elle n’exclut pas « des conséquences sur l’intensité ou la durée de l’épidémie de gastro-entérites en cours par rapport à ce que l’on a observé les années précédentes ».

Crise de l’eau 2 : le SNE-FSU exprime sa solidarité

-

« La situation de pénurie d’eau dans laquelle sont placés les Mahoraises et les Mahorais est humainement et sanitairement inacceptable. Le SNE-FSU (N.D.L.R. Syndicat national de l’environnement – Fédération syndicale unitaire) exprime sa totale solidarité avec l’entièreté des résidents mahorais. Cette situation est d’autant plus inacceptable qu’elle est le fruit d’une incurie récurrente des différents responsables publics et des opérateurs privés ayant une responsabilité, directe ou indirecte, dans la gestion de la ressource et la distribution d’une eau de qualité au robinet de la population, telle que le prévoit la règlementation.

Si le risque de pénurie est identifié de longue date avec de premières alertes dès le début des années 1970, les réponses n’ont jamais été à la hauteur de ce risque : succession d’une gestion ponctuelle des crises avec le recours abusif à des solutions provisoires, vite oubliées jusqu’à la crise suivante, sous-estimation du besoin en eau potable lié au déni démographique et migratoire, effets du changement climatique sur la raréfaction de la ressource en eau mobilisable trop longtemps ignorés, insuffisance chronique d’investissements sur la connaissance, la protection des ressources en eau et pour des infrastructures durables efficientes et pérennes et absence d’organisme public à même de financer et garantir la bonne utilisation de l’euro investi.

La crise actuelle n’était et n’est toujours pas une fatalité et les seules incantations n’y répondront pas! Pour la population mahoraise, l’accès à l’eau sans contrainte et dans les plus brefs délais est la priorité absolue au-delà de la gestion d’urgence de la pénurie provocant les restrictions. Même s’il déplore la gabegie environnementale qu’elles pourraient constituer, le SNE-FSU estime que des mesures d’exception existent et doivent être prises sans délai (transport d’eau, unités de traitement d’eau…). L’État et les autorités locales ont le devoir de décider et de s’en donner réellement les moyens. Mayotte doit sortir au plus vite d’une gestion de l’eau se résumant au traitement d’une succession de crises de plus en plus graves. Pour ce faire, l’État doit mettre en œuvre sans délai les mesures inscrites aux documents de planification (SDAGE Mayotte…) : connaissance des masses d’eau, fiabilisation des réseaux de distribution, projections à cinq, dix et trente ans des besoins en eau, choix des investissements les plus responsables et les plus résilients, programmation à court et moyen terme des investissements nécessaires. »

Crise de l’eau : une nouvelle manifestation le 27 septembre

-
crise-de-leau-une-nouvelle-manifestation-le-27-septembre

Une première mobilisation, le samedi 9 septembre, avait réuni environ 200 personnes, dans les rues de Mamoudzou. Avec comme toile de fond la pénurie d’eau qui touche le territoire mahorais, les manifestants y avaient demandé plus de transparence sur la gestion de cette crise de l’eau, des sanctions à l’encontre des responsables du manque d’investissement dans les infrastructures de l’île et des mesures telles qu’une baisse du prix des bouteilles d’eau ou le gel des factures d’abonnement de la Société mahoraise des eaux (SMAE). Dans le cortège, des échanges ont eu lieu entre les organisateurs et la promesse que d’autres actions seront menées a été faite.

Ce sera le cas, le mercredi 27 septembre. Une nouvelle mobilisation est prévue, à partir de 8h, sur la place de la République à Mamoudzou.

Crise de l’eau : Une équipe de sapeurs-sauveteurs pour potabiliser de l’eau

-
crise-de-leau-une-equipe-de-sapeurs-sauveteurs-pour-potabiliser-de-leau
L’unité militaire de sapeurs-sauveteurs de la sécurité civile, qui a atterri ce vendredi à Mayotte, est constituée de quarante personnes.

Une unité militaire de sapeurs-sauveteurs de la sécurité civile a atterri à Mayotte, ce vendredi matin. Ce dispositif, envoyé pour lutter contre la crise de l’eau actuellement vécue sur l’île, compte quarante personnes. Chaque jour, les équipes pourront, grâce à leur matériel, potabiliser de l’eau douce jusqu’à 200 m3 d’eau. Le ministère de l’Intérieur des Outre-mer a également annoncé qu’un bateau transportant 600.000 litres d’eau potable destinés aux plus vénérables a quitté La Réunion et arrivera le 20 septembre.

Le futur terre-plein de M’tsapéré au stade de la co-construction

-
le-futur-terre-plein-de-mtsapere-au-stade-de-la-co-construction
Vendredi soir, une centaine de personnes ont voulu en savoir plus sur les ambitions de la municipalité sur le terre-plein de M’tsapéré.

Vendredi soir, un groupe d’habitants de M’tsapéré étaient rassemblés sur le terre-plein qui sépare le village de la rocade. Y ont été rapidement évoqués les futurs projets de la Ville de Mamoudzou, un palais des congrès, un parc, la mairie annexe, la darse nautique, avant que la parole ne soit laissée au public pour recueillir les idées.

« Il faut faire attention au niveau de la mer, il y a toujours un risque d’inondation. Il faut aussi prendre le littoral en considération, les jeunes ici sont toujours allés s’y baigner, encore aujourd’hui », donne comme conseil Dhinouraini Boina à Gjerj Miçari, l’architecte-urbaniste du cabinet AEI. Celui qui a grandi à M’tsapéré sait de quoi il parle, il a vu le village se transformé avec l’arrivée du terre-plein, qui accueille une réunion publique, ce vendredi soir. Il fait partie des nombreux intervenants qui ont assisté à la présentation du projet faite à la fois par le cabinet d’architecture et le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla. « On le fait avec vous », promet l’élu, qui est aussi là pour écouter les propositions. Pour rappel, en parallèle de la première ligne du Caribus (qui reliera Passamaïnty et les Hauts-Vallons), la Ville de Mamoudzou compte ajouter plusieurs éléments au terre-plein. Outre la mairie annexe à côté des locaux de la Dealm, la refonte de la darse nautique et la halle des pêcheurs devraient former un nouvel ensemble dédié évidemment à la pêche. Tandis que tout au bout du terre-plein, à proximité du rond-point de Doujani, un palais des congrès entouré d’un parc doit aussi voir le jour.

Une caserne de pompiers

Le public présent a loué ces futurs équipements sur le rare foncier disponible à proximité du centre de Mamoudzou. Il n’a pas non plus oublié de faire des propositions. Une résidence pour personnes âgées, un parc, « on n’en a très peu », fait observer une participante à la réunion, ou une future caserne de pompiers ont été émis comme idées. Le lieu dispose encore d’espace disponible et nécessitera sans doute des aménagements, voire des arbitrages. Car la préfecture ne serait pas contre une future cité administrative sur le terre-plein. « Pour la caserne des pompiers, ça répond à la même logique que le poste de la police municipale (N.D.L.R. prévu en décembre). Ça réduirait le temps d’intervention au sud de Mamoudzou, notamment à Tsoundzou, Passamaïnty et Vahibé », note Dhinouraine M’Colo Mainti, le premier adjoint au maire.

L’aspect économique n’est pas non plus oublié. Djadid Abdourraquib a rappelé l’importance de ce type de projet pour les entrepreneurs locaux et demandé qu’une partie des appels d’offres prenne en compte leurs services. « Rien ne se fera sans eux », avertit-il.

Résidence des gouverneurs : Le grand coup de pouce de la Fondation du patrimoine

-
residence-des-gouverneurs-le-grand-coup-de-pouce-de-la-fondation-du-patrimoine
La Résidence des gouverneurs à Dzaoudzi, haut lieu de l'exercice du pouvoir à Mayotte pendant deux siècles.

Comme annoncé en mars, Stéphane Bern et sa Fondation du patrimoine viennent secours de la Résidence des gouverneurs sur le rocher de Dzaoudzi. La quarantième édition des Journées européennes du patrimoine (JEP), ce week-end, a permis à un large public de découvrir les secrets architecturaux du quartier historique, en particulier son patrimoine historique issu de la colonisation.

residence-des-gouverneurs-le-grand-coup-de-pouce-de-la-fondation-du-patrimoine
La rénovation de la Résidence de Dzaoudzi est le fruit d’un partenariat entre le Département, la direction des affaires culturelles (Dac Mayotte), et les deux communes de Petite-Terre.

Haut lieu de l’exercice du pouvoir à Mayotte durant deux siècles, la Résidence des gouverneurs à Dzaoudzi (bâtie en lieu et place de l’ancien palais des sultans) est pour le moins dans un sale état. Devenue propriété du département en 2004, le lieu (déjà vétuste) s’est très rapidement dégradé au fil des années, au point que son accès est désormais limité aux seuls techniciens chargés d’étudier sa rénovation. Une rénovation qui se fait attendre depuis 2011 et qui s’inscrit globalement dans le projet de musée de Mayotte. Ce joyau de l’architecture coloniale à forte prédominance de métal est attribué au génie de Gustave Eiffel, le créateur de la tour du même nom, un des monuments le plus visités à Paris. Samedi matin, lors de la deuxième journée de la célébration des quarantièmes Journées européennes du patrimoine (JEP), cétait le moment de la remise officielle d’un chèque de 500.000 émanant de la Fondation du patrimoine portée par le très médiatique journaliste Stéphane Bern et soutenue par le ministère de la Culture et la Française des jeux.

« Un soutien à point nommé »

« Un soutien qui arrive à point nommé et honore l’institution », selon le Département de Mayotte pour lequel ce financement va permettre « de mieux envisager, avec la Fondation et la direction des affaires culturelles de la préfecture de Mayotte (DAC), notre principal partenaire, la restauration de la splendeur de la Résidence des gouverneurs qui recevra la partie du projet du musée ». Cette cérémonie organisée dans le vaste jardin entourant l’édifice à sauver, sous le patronage de M. El Anrif Assani, conseiller départemental de Mamoudzou 1 et vice-président de l’Office culturel départemental (OCD), a permis au public (qui était composé en très grande partie de scolaires, d’enseignants et de parents d’élèves) de suivre sur un écran de télévision la retransmission du message vidéo de Stéphane Bern, félicitant Mayotte pour son désir de restauration du site historique de Dzaoudzi.

Crise de l’eau : la préfecture interdit désormais les manzarakas

-
Les manzarakas sont dès maintenant interdits à Mayotte en raison de la pénurie d’eau. (image d'archives)

En accord avec le conseil cadial, la préfecture de Mayotte a durci les restrictions d’usage de l’eau depuis ce jeudi 14 septembre, en raison de la pénurie qui touche le territoire. Les manzarakas, les grandes cérémonies de mariage, sont interdits, tout comme le lavage des véhicules hors des stations de lavage professionnelle sans système de recyclage de l’eau. Le nouveau calendrier des tours d’eau a aussi été annoncé avec des changements (voir ci-dessous). Ainsi, les coupures d’eau de 48 heures s’étendent à Kawéni village, Mamoudzou village, Koungou village et Passamaïnty.

Le Grand cadi de Mayotte, Mahamoudou Hamada Saanda, avait donné comme recommandation de ne pas faire de manzarakas en cette période de sécheresse. Le préfet de Mayotte a entériné la mesure via un arrêté datant du jeudi 14 septembre. « Ce nouvel arrêté complète le dispositif de tours d’eau décidé par les membres du Comité de suivi de la ressource en eau, pour repousser la date de vidange des retenues collinaires », prévient la préfecture de Mayotte. S’y ajoute « l’interdiction du lavage des véhicules hors des stations de lavage professionnelles équipées d’u système de recyclage de l’eau ».

Ces nouvelles dispositions rejoignent tout un panel d’interdictions préfectorales qui peuvent entraîner des amendes si elles ne sont pas respectées (1.500 euros d’amende, 3.000 euros en cas de récidive). Il n’est pas autorisé de laver des trottoirs, des bâtiments, façades, terrasses, l’arrosage des espaces verts, des jardins potagers (de minuit à 18 heures), le remplissage et le maintien à niveau des piscines privées ou des manifestations de type « pool party » par exemple.

Un nouveau calendrier avec quelques changements

Si le principe de coupures d’eau de 48 heures ou nocturnes est inchangé, le nouveau calendrier comporte quelques changements pour des villages. « L’attention des usagers est appelé sur certaines adaptations au niveau du découpage des secteurs pour limiter le risque du vidange des réservoirs », confirme la Société mahoraise des eaux (SMAE). Deux secteurs, le quartier Convalescense à Mamoudzou et le village de Bandraboua seront divisées en deux. A Bandraboua par exemple, il y aura désormais le Village Nord (secteur 1) et le Village Sud (secteur 2).

L’autre modification concerne Kawéni Village (dès maintenant), Mamoudzou village, Koungou village et Passamaïnty qui passent aux coupures d’eau de 48 heures. Les quatre étaient jusqu’alors sur un rythme de coupures nocturnes du lundi au vendredi, puis une de 36 heures le week-end. Désormais, seule la zone industrielle de Kawéni et Petite-Terre restent sur ce rythme, au moins jusqu’au 1er octobre selon le planning indiqué.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes