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Un lycéen tué en marge d’affrontements entre bandes d’Iloni et Dembéni

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Un lycéen a perdu la vie au cours d’une rixe entre jeunes de Dembéni et Iloni, ce vendredi. Photo d’illustration

Au cours de l’après-midi du vendredi 21 février, une rixe a éclaté aux abords du collège d’Iloni entre des bandes du village et celles de Dembéni. Un lycéen a perdu la vie. Si la municipalité a appelé au calme, la situation est restée tendue le lendemain.

Vendredi 21 février, la ville de Dembéni a été le théâtre de violences opposant des jeunes des villages de Dembéni et d’Iloni. “Un jeune a tragiquement perdu la vie à Dembéni après avoir succombé à ses blessures”, annonce la municipalité dans un communiqué daté de samedi. Selon nos confrères de Mayotte La 1ère, la victime sortait de chez elle au moment de la rixe.

Ce même vendredi, l’établissement T19 qui allait bientôt ouvrir ses portes aux élèves a été également incendié “portant un coup brutal aux efforts engagés pour l’éducation de nos enfants”, poursuit le communiqué. “Le maire Moudjibou Saïdi condamne avec la plus grande fermeté ces actes qui mettent en péril la sécurité des habitants et compromettent au développement de la commune”, peut-on lire. Le communiqué indique que les élus “ne reculeront devant rien pour lutter contre cette montée de violence et rétablir l’ordre. Toutes les mesures seront prises […] pour que de tels actes ne soient pas impunis”. La Ville appelle à la mobilisation de tous et à la responsabilité de chacun.

Si une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du meurtre et de l’incendie, la situation n’était calmée pour autant au cours de ce week-end. Des bandes étaient à nouveau en action dans la journée de samedi. Ailleurs sur Grande-Terre, d’autres violences ont été perpétrées à Kahani, Kawéni et Bandrélé.

Kick-boxing, six Mahorais ramènent des médailles d’or du championnat de France

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Six combattants mahorais ont décroché un titre de championnat de France, ce week-end, à Nanterre (Hauts-de-Seine).

Les représentants de cinq clubs mahorais étaient au championnat de France de kick-light, ce week-end, à Nanterre (Hauts-de-Seine). En obtenant six titres, Mayotte établit son record sur une même édition.

Le kick-boxing mahorais continue de faire trembler les rings. Ce week-end, à Nanterre (Hauts-de-Seine), c’était à nouveau le cas aux championnats de France de kick light puisque six combattants de l’île aux parfums ont pu repartir avec un titre de champion. Les membres de la famille Rafion, licenciés au C MTKB Chirongui, ont été les plus prolifiques, puisque Ciane, Yoan et Yvan repartent avec une médaille d’or chacun. Les autres ont été obtenues par Kayel Soulamaina du C2M M’roalé, Charifoudine Vita Madi du Bandrélé Boxing Club) et Keylice Moichoura Nassur du Mayotte Boxing, club situé à Mamoudzou. A noter que pour le deuxième, il ne s’agissait pas d’une première car il a déjà remporté cette même médaille, l’an dernier, à Saint-Étienne (Loire). “Avec ces six breloques dorées, la Ligue mahoraise de kick-boxing établit ainsi un nouveau record de titres de champions de France acquis sur une même édition (cinq en 2023)”, se félicite la LMKMDA (la Ligue mahoraise de kick-boxing, muaythaï et disciplines associées).

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Mayotte repart encore des championnats de France avec le plein de médailles.

Des entraînements avec la Konateam

Le contingent de jeunes combattants mahorais issus de cinq clubs (CMTBK Chirongui, Bandrélé Boxing Club, Mayotte boxing club, NKOSI Petite-Terre et C2M Centre Multisports de M’roalé), n’a pas fait que briller lors de l’évènement de ce week-end. Ils ont aussi pu visiter la délégation de Mayotte à Paris, le mercredi 19 février. “Ces jeunes ne sont pas seulement des compétiteurs ; ils sont les ambassadeurs d’une Mayotte forte, debout et résiliente, qui rayonne bien au-delà de nos frontières. Leur parcours est une véritable source d’inspiration, démontrant que l’excellence, l’engagement et le talent sont des marqueurs de notre territoire”, estiment l’instance représentant le conseil départemental de Mayotte. Zouhourya Mouayad Ben, la vice-présidente en charge de la culture et du sport, Jacques Martial, adjoint au maire de Paris et délégué aux Outre-mer, Thomas Collin, conseiller Outre-mer en charge de la cohésion sociale, de la jeunesse et du sport auprès du Ministre d’État chargé des Outre-mer et l’ancien boxeur Jean-Marc Mormeck étaient pour les accueillir.

Deux clubs, Chirongui et Bandrélé, ont également eu la chance de pouvoir s’entraîner avec la Konateam à l’Escale Boxing Club, à Villiers-sur-Marne, la salle de Moussa Konaté, l’ancien champion du monde et de France de kick-boxing.

Football : Keyliane Abdallah passe professionnel

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Keyliane Abdallah est lié à l’Olympique de Marseille jusqu’en 2028.

Attaquant de l’Olympique de Marseillle, Keyliane Abdallah vient de signer son premier contrat professionnel. C’est le club phocéen qui l’a annoncé, ce vendredi. Le neveu de Toifilou Maoulida, âgé de 18 ans, a signé un contrat le liant à Marseille jusqu’en 2028. Déjà apparu deux fois en Ligue 1, dont la dernière fois en août 2024 contre Toulouse, il évolue davantage avec l’équipe réserve cette saison (six matchs et un but), après avoir fait le bonheur des équipes jeunes. En effet, débarqué de La Réunion à 15 ans, le jeune homme de Kani-Kéli a aidé l’OM à remporter le championnat de France U17 en 2023 et la Coupe Gambardella, l’année d’après.

Pas de finale à Miramas pour Raphaël Mohamed

Vainqueur de la finale B du 60m haies au meeting de Miramas (en 7’’68), le 31 janvier, l’hurdler mahorais Raphaël Mohamed a été moins performant sur la piste du complexe des Bouches-du-Rhône, ce dimanche. Pour les championnats de France Elite indoor, le sportif du Racing club de Mamoudzou a terminé quatrième de sa série avec un temps de 7’’86. Un chrono insuffisant pour atteindre la finale (remportée finalement par Wilhem Belocian (7’’52) devant Just Kwaou-Matey (7’’53)) car la première série a été plus rapide avec les cinq premiers qualifiés.

Grève illimitée du personnel de l’agence de voyages Issoufali

Ce jeudi 20 février, les salariés de l’agence de voyages Issoufali ont débuté une grève illimitée. Ils protestent contre la dégradation des conditions de travail et demandent une prime Chido de 1.600 euros, la restitution intégrale des prélèvements sur salaires sans consultation ou encore la revalorisation salariale des minimas.

La grève de la communauté de communes de Petite-Terre se poursuit

Depuis le mardi 11 février, une grève a lieu à la Communauté de Communes de Petite-Terre (CCPT). Une réunion s’est déroulée ce mercredi 19 février avec plusieurs vice-présidents de la collectivité. « Cette réunion qui s’apparentait à un dialogue de sourds, s’est malheureusement soldée par un échec. Force est de constater qu’aucun accord n’a pu être trouvé, et nous avons eu l’impression d’assister à une parodie de concertation », écrivent les agents grévistes. Ces derniers demandent  de vraies négociations et « invitent Monsieur le Président de la CCPT à prendre place à la table des négociations ». En attendant, ils annoncent « maintenir et durcir le mouvement de grève. »

Fermeture temporaire du CCAS de Mamoudzou

Le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Mamoudzou a subi d’importants dommages suite au passage du cyclone Chido. En raison de cette situation, l’état des locaux ne permet pas d’accueillir les administrés dans un cadre optimal et les agents sont délogés temporairement du bâtiment. Afin de continuer à répondre aux besoins urgents des administrés, des permanences seront mises en place à compter du lundi 24 février 2025 (Voir planning ci-dessous).

Agriculture : une parcelle ouverte aux postulants à M’tsangamouji

Dans le cadre de sa stratégie de développement agricole, via sa compétence de Safer, l’Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte (Epfam) met à disposition une parcelle agricole de 2,89 hectares située dans la commune de M’tsangamouji. L’appel à projets est ouvert du jeudi 20 février au jeudi 20 mars à minuit. Les candidats devront soumettre des projets agricoles ou des services liés à la production agricole. Le bénéficiaire de la parcelle devra, au terme d’une période de cinq ans, ou exceptionnellement de dix ans être en mesure de l’acquérir. Ce foncier peut également être attribué à un ou plusieurs porteurs de projets. Une visite de la parcelle est prévue le jeudi 27 février, à 9h au carrefour Milou sur la commune de M’tsangamouji. Cette visite permettra aux porteurs de projet de découvrir la parcelle et d’évaluer son potentiel pour leur exploitation. Pour toute question concernant la visite, vous pouvez contacter les agents de l’Epfam au 06 39 21 53 39 ou au 06 39 67 57 39.

Les candidats sont invités à soumettre des projets de production agricole végétales et/ou animales. Le dossier de candidature est disponible en téléchargement sur le site de l’Epfam (Appel à projets pour une parcelle agricole à M’tsangamouji – Epfam) ou peut être retiré en version papier dans les bureaux de l’établissement public situé au boulevard Marcel-Henry, Cavani – 97600 Mamoudzou. Le dossier complété et accompagné des pièces justificatives est à envoyer par mail à projet.agricole@epfam.fr avant le 22 mars 2025 à minuit ou déposer au siège de l’Epfam.

L’eau du robinet est désormais potable sur le territoire

Depuis le passage du cyclone et la reprise du contrôle sanitaire le 24 décembre 2024, l’agence régionale de santé (ARS) Mayotte a réalisé 422 analyses d’eau à destination de la consommation humaine, soit plus de 170% de plus qu’en période hors crise. “Ces analyses ont révélé une amélioration de la qualité de l’eau, et à ce jour, le niveau de conformité atteint est comparable à celui observé avant le passage du cyclone Chido”, indique l’agence dans un communiqué publié ce jeudi.

À l’exception des villages de Mbouini, Passi-Kéli et Mronabéja, l’eau est potable sur tout le territoire. Néanmoins, en cas de coupures d’eau/interruption de l’approvisionnement en eau, les préconisations de l’ARS doivent être appliquées.

Pour les coupures d’eau inférieures à 24h : un délai d’attente de 6h est nécessaire à la remise en eau avant de consommer l’eau pour les usages alimentaires. Pour la consommer avant ce délai, il conviendra de la faire bouillir pendant 5 minutes ou d’utiliser les comprimés de chlore.

Pour les coupures d’eau supérieures ou égales à 24h : un délai d’attente de 12h est nécessaire à la remise en eau avant de consommer l’eau pour les usages alimentaires. Pour la consommer avant ce délai, il conviendra de la faire bouillir pendant 5 minutes ou d’utiliser les comprimés de chlore. L’ARS poursuit de façon très attentive le suivi de la qualité de l’eau sur le réseau. De nouveaux contrôles seront effectués dans les tous prochains jours afin de suivre l’évolution de la situation.

Justice : Alain Chateauneuf quitte l’Océan Indien

Premier président de la cour d’appel de Saint-Denis de La Réunion, Alain Chateauneuf prend la direction de celle de Dijon (Côte-d’Or) pour y exercer les mêmes fonctions. Celui-ci est un fidèle de l’Océan Indien pour y avoir passé quatorze ans, dont la moitié sur le territoire mahorais pour lequel il gardait une affection et bien sûr un œil attentif puisqu’il dépend de la cour de Saint-Denis. Il a été ainsi le président du tribunal de première instance de Mamoudzou de 1997 à 2004.

« Je quitte [La Réunion] avec regret bien sûr. J’en suis à mon troisième séjour dans la zone puisque j’ai passé sept ans à Mayotte, j’ai passé cinq ans au tribunal judiciaire de Saint-Denis et quasiment sept ans ici. Donc, il y a un vrai attachement pour ces départements”, a-t-il déclaré lors de sa dernière audience de rentrée de la juridiction réunionnaise, à nos confrères du Quotidien.

Les élus LR mahorais penchent pour Bruno Retailleau

Dans la course à la présidence du parti Les Républicains, les élus mahorais encartés à droite ont annoncé leur choix via un communiqué. Ambdilwahedou Soumaïla, le maire de Mamoudzou, Ben Issa Ousseni, le président du conseil départemental de Mayotte, ou les vices-présidentes Zamimou Ahamadi et Zouhouria Mouayad Ben ont une préférence pour Bruno Retailleau, l’actuel ministre de l’Intérieur. « Homme de conviction et de valeurs, il est le

mieux placé aujourd’hui pour redonner confiance et espérance à nos militants à

travers un projet de refondation de notre mouvement politique », estiment les signataires de l’appel, aux côtés d’autres élus LR, Zaounaki Saindou, Saindou Attoumani et Soihirat El Hadad, conseillers départementaux, ainsi que les maires de M’tsangamouji et Tsingoni, Saïd Maanrifa Ibrahima et Hamada Issilamou.

Tsingoni fait l’objet d’un rapport critique sur sa gestion 2019-2023

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Le rapport de la Chambre régionale des comptes La Réunion-Mayotte est très critique sur la gestion de la commune de Tsingoni.

La commune de Tsingoni a fait l’objet d’un rapport salé de la chambre régionale des comptes La Réunion-Mayotte. Publiées le 29 janvier, les observations font part d’un fonctionnement opaque du conseil municipal, des frais d’élus difficiles à justifier, des finances dans le rouge ou des règles des marchés publics qui ne sont pas respectées.

Conseil municipal

Pierre angulaire de la vie politique de la commune, le conseil municipal de Tsingoni a la particularité de connaître deux maires lors de cette mandature. Le premier, Bacar Mohamed, a dû laisser sa place suite à une décision de justice en mai 2023 (il est décédé quelques mois plus tard) et a été remplacé par son adjoint, Hamada Issilamou. Les deux ont été investis de nombreuses attributions par leur conseil qui ne respecte pas toujours les règles du code général des collectivités territoriales, comme le montre le dernier rapport de la chambre régionale des comptes La Réunion-Mayotte. Ainsi, la première recommandation est de “rendre compte au conseil municipal des décisions prises par le maire en vertu de sa délégation”. Dans le même registre, les délégations pour les adjoints restent vagues, des délibérations sont prises sans le quorum nécessaire et les actes ne sont pas publiés numériquement comme la loi l’oblige.

Appelé à répondre, le maire actuel avance que le problème des délégations a été réglé lors du conseil municipal du 29 septembre 2024.

Finances

C’est la partie la plus critique du rapport d’observations. “Non seulement la qualité des comptes de la commune ne s’est pas améliorée depuis le précédent contrôle de la chambre mais elle s’est dégradée au cours de la période 2019-2023”, observent les magistrats. Ils ont cependant été confrontés à un gros problème, le manque de fiabilité des comptes. Il est fréquent que la municipalité fasse des erreurs en les remplissant ou ne les tenant pas à jour. A cela s’ajoutent une émission de recettes qui intervient trop tardivement. “44 % des titres émis par la commune sont rejetés par le comptable public entre 2019 et 2023, principalement en raison d’absence de pièces justificatives ou de mauvaises imputations : 67 % des titres émis en 2021 et 50 % des titres émis en 2022 sont concernés.”  Faute de suivi, des subventions deviennent caduques, tandis que la capacité d’autofinancement est devenue nulle voire négative, tandis que les charges de gestion ont progressé de 60 % entre 2019 et 2023. Cela plombe le budget de la commune qui se retrouve avec des dépenses largement supérieures aux recettes. “De ce fait, le déficit du compte administratif est plus de deux fois supérieur aux 10 % des recettes de fonctionnement de l’exercice (soit 1,5 M€) et devrait avoir pour conséquence une saisine de la chambre par le préfet”, estime la CRC. Pire, la trésorerie est tellement dans le rouge que cela fait de Tsingoni un mauvais payeur avec un délai de paiement porté à 108 jours en 2022. “Les difficultés de trésorerie perdurent en 2024 et causent des menaces d’abandon de chantier. Par exemple, malgré un ordre de paiement en ce sens, le comptable n’a pas pu procéder au paiement d’une facture de 130.000 € concernant les travaux de réhabilitation de la mosquée”, fait remarquer l’instance.

“Conscient des manquements liés à la qualité comptable et compte tenu de vos observations provisoires, la commune a engagé la voie du redressement. C’est dans ce contexte que j’ai mis en place un plan de restructuration de la direction des finances avec le renforcement d’un agent de catégorie A”, se défend le maire.

Marchés publics

“Le précédent rapport d’observations de la chambre soulignait de nombreuses carences en matière de marchés publics. Force est de constater que celles-ci persistent”, cingle la CRC, qui note un recours au fractionnement des marchés, qui avait déjà provoqué la chute du précédent édile. La commune a ainsi peiné à fournir les justificatifs demandés par les magistrats pour un échantillonnage. Sur le fractionnement des marchés, l’exemple du plateau sportif de Tsingoni est mis en exergue avec des travaux de réhabilitation qui ont fait l’objet de lots avec plusieurs montants hors marché. La Chambre recommande vivement à la commune de “cesser sans délai de scinder ses achats en méconnaissance des dispositions de l’article R. 2121-4 du code de la commande publique”. A ce sujet, la mairie reconnaît des manquements à laquelle elle tente de mettre fin. “C’est dans ce contexte que, dès mon élection en mai 2023, j’ai organisé des sessions de formations pour les élus et les cadres sur les risques pénaux liés aux manquements aux principes de la commande publique”, explique le premier magistrat.

Ressources humaines

Sur les recrutements, la CRC rappelle que les communes peuvent recruter un directeur général des services avec des contrats d’une durée de trois ans maximum pour permettre à de nouvelles majorités municipales de changer si la confiance avec le directeur n’est plus. A Tsingoni, celui-ci a la particularité d’être embauché en contrat à durée indéterminée avec “une rémunération perçue qui dépasse celle fixée par le cadre réglementaire”.  Même chose pour les collaborateurs de cabinet dont “les actes de recrutement sont insuffisamment précis”.

L’augmentation des charges est aussi scrutée. “Eu égard au besoin de ressources propres pour le financement des investissements, la maîtrise des charges de personnel constitue un enjeu prioritaire nécessitant une gestion pluriannuelle du plafond d’emploi conduisant à sa diminution. La commune doit engager une réflexion afin de contenir ses charges de personnel”, est-il recommandé. Cette dernière répond qu’elle connaît des difficultés de recrutement pour expliquer les avantages alloués et maintient que le CDI de son directeur est autorisé par la jurisprudence.

Frais des élus

A Tsingoni, les frais de déplacement, de missions et de représentation en 2023 ont explosé avec 140.000 euros. Cinq ans auparavant, la préfecture de Mayotte avait pourtant tiré la sonnette d’alarme, rappelle l’instance. Car outre l’accompagnement des équipes sportives, les magistrats s’interrogent sur le mandat accordé en moyenne à cinq conseillers municipaux pour participer au congrès de l’association des communes et collectivités d’outre-mer (ACCDOM) et à celui de l’association des maires de France (AMF). Les frais de représentation du maire souffrent de la même opacité. Ainsi, aucun justificatif n’est donné pour l’enveloppe de 10.000 euros qui est allouée entièrement au maire. “La commune prend pourtant également en charge divers autres frais, notamment liés à ses déplacements en dehors du département”, ajoute la Chambre. La municipalité a adopté un règlement pour les déplacements de ses élus et agents depuis juillet 2023.

Scolarisation

C’est un mal que connaîssent bien les mairies de Mayotte, la poussée démographique sur le territoire amplifiée par l’immigration fait que les effectifs scolaires ne cessent d’augmenter et imposent des rotations de classe faute de nouveaux établissements construits. “Entre les années scolaires 2018-2019 et 2023-2024, la population scolaire communale a enregistré une augmentation de 38 % de ses effectifs. L’augmentation est la plus importante pour les enfants de maternelle dont le nombre a crû de 82 % au cours de cette période”, est-il ainsi relevé. Faute d’établissements supplémentaires, les trois-quarts des élèves de la commune sont dans ce système de rotations pour l’année 2025. La Chambre rappelle également que dresser chaque année la liste des enfants résidant dans la commune et soumis à l’obligation scolaire figure dans le code de l’éducation. En parallèle, le coût de fonctionnement de la compétence scolaire continue d’augmenter pour atteindre 2,8 millions d’euros en 2023.

“Comment agir efficacement sur les mangroves après le cyclone Chido ?”

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Durement touchée à la fois par le vent et la houle pendant le cyclone Chido, la mangrove mahoraise reprend des couleurs.

Sur mer comme sur terre, le cyclone qui a touché Mayotte au mois de décembre a porté un coup terrible à la biodiversité. Pour prendre soin de la mangrove et en s’appuyant sur les connaissances du Conservatoire du littoral, le Réseau EDD976 (Réseau d’éducation à l’environnement et au développement durable de Mayotte) donne des conseils pour préserver ce poumon vert de l’archipel.

“Le cyclone Chido a frappé Mayotte, le 14 décembre 2024. Les mangroves bien que résistantes ont également subi des dégâts très visibles. La mangrove est une forêt composée d’arbres résistant à la salinité et aux marées. Ces arbres sont principalement des palétuviers et jouent un rôle important pour : la protection des côtes, la mangrove forme une barrière naturelle contre les phénomènes météorologiques extrêmes (tempêtes, submersions marines, inondations) et limitent l’érosion côtière ; la préservation de la biodiversité, la mangrove abrite de nombreuses espèces animales comme des poissons, des mollusques ou des oiseaux ; le stockage du carbone, le sol de la mangrove stocke plus de carbone que les forêts terrestres ; la ressource économique locale, la mangrove est un lieu de pêche et de tourisme.

Sans les mangroves de Mayotte, il est fort probable que nous aurions observé des submersions marines lors du cyclone. Ainsi cet événement dévastateur nous a rappelé l’importance de protéger cet espace naturel d’exception. Actuellement, les acteurs environnementaux du territoire (Parc naturel marin de Mayotte, Université de Mayotte, Conservatoire du littoral, etc.) font un état des lieux des mangroves de Mayotte afin de décider conjointement des actions à mener pour protéger la mangrove. Ce qu’il ne faut pas faire : ne pas couper les arbres de la mangrove ou de l’arrière-mangrove ni même récupérer les troncs et branches tombés à terre avec le cyclone. Des espèces végétales repartent déjà et sont essentielles à la régénérescence de la mangrove. Ne pas construire, même de manière temporaire, dans la mangrove ou l’arrière-mangrove. Ne pas transformer l’arrière-mangrove et la mangrove en parcelle agricole. Ne pas initier des actions de replantation, car à ce stade la restauration naturelle est privilégiée.

Les bons gestes pour protéger les mangroves : ramasser les déchets présents dans les mangroves et arrières-mangroves, déblayer les cours d’eau des embâcles et des déchets encombrants et suivre l’évolution de la mangrove en prenant régulièrement des photos. Actuellement, la restauration naturelle des mangroves est privilégiée. Les mangroves sont des écosystèmes qui sont adaptés aux évènements climatiques exceptionnels. La plupart des palétuviers sont déjà en train de repartir avec une repousse des feuilles sans intervention humaine. Prenons soin ensemble de cet écosystème précieux.”

Réseau EDD976

Un plateau de danse au pôle culturel de Chirongui, ce samedi

Danse Chirongui

Venez découvrir le plateau partagé de l’artiste Aliféyini Mohamed-lil’c & de Hamaza Lenoir – Cie Kazyadance au pôle culturel de Chirongui, ce samedi, à 19h30. En première partie, il y a “Shido, un solo du premier. « Je suis celui qui n’est pas malade mais qui souffre ». Dans Shido, je place mon corps comme un objet de recherche qui revisite tous les sens, les gestes, les vibrations sonores corporelles, pour essayer de rentrer « dans la peau » d’un autre corps, de percevoir, ressentir et vivre l’état primaires de la corporalité d’un frère autiste. » En deuxième partie, “Le Corps de Jésus” est un voyage aux confins des Comores, le récit d’une naissance, par l’auteur et performeur Hamza Lenoir. Évocation sensible d’histoires intimes et mythiques, des rites, des traditions et des cultures d’une terre en mutation.

Lien de réservation : https://billetterie-poleculturel-chirongui.mapado.com/event/444036-plateau-partage-kazyadance-shido-et-le-corps-de-jesus

Fani Maoré : le Revosima débarque sur le réseau Bluesky

Dédié à la surveillance de l’activité sismique à Mayotte, et notamment celle du volcan Fani Maoré, le Revosima (Réseau de surveillance volcanologique et sismologique) continue d’étendre ses moyens de communication. Il vient de créer son compte Bluesky sur ce réseau social qui a pour but de concurrencer X (ex-Twitter). Ses rapports, dont son bulletin mensuel est donc désormais via l’adresse https://bsky.app/profile/revosima.bsky.social.

Un nettoyage de la rivière Mro Popo à Acoua ce dimanche

nettoyage Acoua

L’association Tarehi Tsika et HCA ont le plaisir de vous inviter à une opération de nettoyage de la rivière Mro Popo, à Acoua. Elle se tiendra le dimanche 23 février, de 7h à midi, avec un rassemblement prévu devant cher Darling. Il est recommandé d’avoir des chaussures fermées, de l’eau pour s’hydrater et des outils pour ramasser. “Votre participation est précieuse pour préserver notre environnement ! Venez nombreux, chacun donne le temps qu’il peut”, encouragent les organisateurs. Contact : 06 39 96 53 77.

Le maire de Pamandzi s’oppose aux distributions dans les mosquées

Le mercredi 12 février 2025, Madi Madi Souf, maire de Pamandzi, a reçu au sein de l’hôtel de ville de Pamandzi, le préfet Philippe de Mester, ancien préfet de Mayotte de 2001 à 2002, préfet honoraire en renfort au sein de la préfecture de Mayotte, afin de faire le point sur la situation de l’ile, suite au passage du cyclone Chido et de la tempête tropicale Dikeledi. Après un tour d’horizon de tous les dossiers concernant les urgences mais aussi l’avenir de Mayotte, un point concernant la distribution des aides alimentaires pendant le mois de ramadan a été évoqué. Celui qui est également président de l’association des maires de Mayotte a fait part au préfet que, pour le mois de ramadan, de l’intérêt de constituer un ou deux colis alimentaires assez complet et consistant en faveur des familles. Le préfet a souligné le souhait de la préfecture de confier la distribution des denrées alimentaires durant le mois de ramadan, aux mosquées. Toutefois, le maire de Pamandzi a émis une réserve sur cette hypothèse, et souhaite pour sa commune, de continuer l’expérience de la distribution actuelle à savoir « quartier par quartier », une méthode qui a fait ces preuves et a permis d’établir les éléments du bilan ci-joint.

Handicap : une convention de 70 millions d’euros entre l’État et le Département

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À l’occasion du déplacement de Charlotte Parmentier-Lecocq, à Mayotte, du 17 au 19 février, la ministre déléguée chargée de l’Autonomie et du Handicap, ainsi que le président du conseil départemental de Mayotte, Ben Issa Ousséni, ont signé une convention ambitieuse visant à renforcer et structurer l’offre médico-sociale sur le territoire. Il s’agit de la première convention entre l’Etat et un Département, visant à la fois à améliorer l’accompagnement des personnes en situation de handicap, mais également celui des personnes âgées ou en perte d’autonomie. Avec un engagement budgétaire total de 70 millions d’euros, cette convention marque une avancée majeure pour l’accompagnement des personnes en situation de handicap et celui des personnes âgées, à Mayotte.

L’État mobilise ainsi 40 millions d’euros via la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA), tandis que le conseil départemental de Mayotte engage 30 millions d’euros pour le développement des infrastructures et services nécessaires. Mayotte fait face à un déficit de structures adaptées pour les personnes âgées et les personnes en situation de handicap. Cette convention s’inscrit dans le cadre du plan national de rattrapage pour les territoires ultramarins, engagé à la suite de la sixième conférence nationale du handicap de 2023 et du comité interministériel des outre-mer, de juillet 2023. L’objectif est de garantir à chaque personne concernée un accompagnement adapté et accessible, en structurant l’offre médico-sociale autour de cinq bassins de santé. « Cette convention représente une avancée majeure pour Mayotte. L’État est pleinement engagé aux côtés des acteurs locaux pour garantir aux personnes en situation de handicap et aux personnes âgées un accompagnement digne et adapté à leurs besoins », défend la ministre. Pour Ben Issa Ousseni : « il s’agit de mesures concrètes que nous allons mettre en place pour accompagner les personnes vulnérables. Ces personnes doivent pouvoir sortir de leur isolement, vivre leur âge et leur handicap d’une manière épanouie ».

Pêche : les redevances seychelloises ne profitent à Mayotte qu’aux Affaires maritimes

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Manuel Valls, le ministre de l’Outremer, ici avec les pêcheurs à M’tsapéré, le 1er janvier, a confirmé que les redevances perçues n’ont servi qu’aux Affaires maritimes.

Un accord européen permet aux thoniers seychellois d’opérer dans les eaux mahoraises contre des redevances destinées au développement de la pêche locale. En réalité, suite à une demande du sénateur mahorais Saïd Omar Oili, le gouvernement concède que cet argent n’a pour l’instant financé que l’équipement des Affaires maritimes.

Parmi les pêcheurs mahorais, on n’a pas été surpris par le courrier de Manuel Valls, le ministre en charge de l’Outremer, à Saïd Omar Oili. L’argent des thoniers-senneurs seychellois, ils n’en ont jamais vu la couleur. Pourtant, l’accord européen datant de 2014 avait pour objectif initial le développement de leur secteur grâce à des redevances. Relancé régulièrement par le sénateur mahorais, le gouvernement peinait à donner des explications à propos des sommes qu’il percevait bel et bien. Par un courrier daté du 17 février, le ministre de l’Outremer a finalement permis de faire la lumière sur les montants et leur destination. En tout, 2.749.594 euros ont été récupérés en échange de l’exploitation des eaux mahoraises. Et depuis, la majeure partie de cette somme a servi aux affaires maritimes. “Ces premiers éléments confirment les craintes du sénateur. Les redevances ont principalement servi à l’équipement en navire, ponton, véhicule des services des Affaires maritimes sur Mayotte, et pour le développement de la filière pêche les projets sont en cours, mais aucune dépense depuis 2014 pour ce secteur”, déplore le sénateur.

1,2 million d’euros restant

Dans sa réponse, Manuel Valls concède que le dernier projet en date, permettre à des pêcheurs mahorais d’obtenir un titre de navigation maritime, “n’a pas été concrétisé”. Il ajoute cependant que toute l’enveloppe n’a pas été encore consommée et qu’il reste 1,2 million d’euros. Un reliquat que le parlementaire de Petite-Terre souhaite absolument conserver pour aider une filière décimée par le cyclone Chido, le 14 décembre. “Le sénateur va demander que ce solde soit exclusivement utilisé pour le développement de la filière pêche de Mayotte, très fortement impactée par le cyclone Chido. Le sénateur va solliciter une rencontre auprès des instances de l’Union européenne sur la mise en œuvre de cet accord. Enfin, il a sollicité une réunion de travail avec le préfet de Mayotte afin de faire une analyse approfondie du bilan notamment sur la partie dépenses”, précise-t-il, espérant que ces redevances puissent enfin rester dans les filets des pêcheurs mahorais.

A Mayotte, 80% des dettes proviennent de la consommation

A Mayotte, 80% des dettes proviennent de la consommation
En 2024, 61 dossiers ont été traités, marquant une hausse significative par rapport aux années précédentes.

La commission de surendettement de Mayotte a présenté son rapport annuel d’activité, ce mercredi 19 février. En 2024, 61 dossiers ont été traités, marquant une hausse significative par rapport aux années précédentes.

Le mercredi 19 février, la commission de surendettement de Mayotte, au sein de l’Iedom (Institut d’émission des départements outremer), a présenté son rapport annuel d’activité. Cette commission, composée de représentants de la préfecture, de la direction régionale des finances publiques (DRFIP), d’établissements bancaires et d’experts divers, accompagne les personnes en situation de surendettement. L’objectif de la commission reste de soutenir les Mahorais confrontés à des difficultés financières, principalement liés à la consommation, et d’étendre son action pour mieux faire connaître ses dispositifs d’accompagnement.

Des profils de plus en plus locaux

La majorité des personnes en situation de surendettement ont un salaire et sont des employés. Âgés de 25 à 80 ans, la plupart sont des actifs. « Les profils ont évolué : il y a moins de personnes originaires de la métropole, et davantage de Mahorais, souvent confrontés à des accidents de travail ou des situations de veuvage. » explique l’un des membres de la commission. Quant à la nature des dettes, il ressort que 80% des dettes concernent la consommation, tandis que 8% sont liées à des crédits immobiliers.

En 2024, 51 dossiers, représentant un montant total de 2,1 millions d’euros, ont été suivis, avec une dette moyenne par dossier de trois montants différents. Les personnes concernées, fichées à la Banque de France, peuvent bénéficier d’aménagements de dettes pouvant aller jusqu’à 84 mois, voire l’effacement complète de la dette.

Le rapport de cette année fait état d’une hausse notable du nombre de dossiers étudiés. En 2024, 61 dossiers ont été traités, soit une augmentation de 8,9% par rapport à 2023 et de 50% par rapport à 2019. Ce chiffre pourrait toutefois sous-estimer la réalité, certains cas de surendettement restant sans doute non recensés sur l’île. Pour mieux atteindre les personnes concernées, la commission de surendettement a exprimé sa volonté de se rapprocher des différents centres communaux d’action sociale (CCAS) du département afin de faire connaître davantage son dispositif d’accompagnement.

Le taux de redépôt, c’est-à-dire le pourcentage de personnes retournant à la commission après un premier traitement de leur dossier, a connu une augmentation importante, atteignant 16,1% en 2024 contre 7,1% en 2023.

Les demandes d’aide peuvent être faites en ligne, par courrier, ou lors des permanences d’accueil, qui ont lieu chaque mardi matin.

Les policiers réclament une indexation similaire aux gendarmes

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Les policiers mahorais souhaitent bénéficier du même régime indiciaire que les gendarmes.

Le syndicat policier Unité976 est déterminé à obtenir gain de cause sur sa demande d’alignement de l’indexation de vie chère entre policiers et gendarmes. Il rejette catégoriquement la mise en avant du statut militaire des gendarmes pour justifier l’inégalité de traitement entre agents des forces de sécurité intérieure.

Si ce débat sur l’indexation de vie chère entre policiers et gendarmes n’est pas, à proprement parlé, nouveau dans les rangs de la police à Mayotte, il s’invite cette fois sur la place publique. En effet, par un communiqué publié ce mercredi matin, le syndicat Unité976 dénonce « la scandaleuse différence de traitement entre policiers et gendarmes à Mayotte ».
En clair, les policiers qui bénéficient d’une majoration de salaire de 40 % pour faire face à la cherté de la vie sur le territoire demandent à présent une indexation de 90 % à l’instar des gendarmes. Ils soulignent qu’un tel écart de traitement n’existe nulle part ailleurs dans l’Hexagone ou les Outre-mer, à l’exception de Mayotte qui serait selon leurs dires « manifestement le territoire des iniquités admises« . Une situation que le syndicat Unité n’est pas seul à dénoncer, notamment au lendemain du passage du cyclone Chido sur l’île. Djamaldine Djabiri, secrétaire départemental du syndicat Unité, explique que les autorités compétentes font valoir, à chaque fois, le statut militaire des gendarmes pour justifier leur refus d’accorder l’alignement à 90 % demandé. Il estime que « cet argument ne tient plus car gendarmes et policiers remplissent les mêmes missions à la demande d’un même ministère (N.D.L.R. l’Intérieur). Il est donc normal que nous soyons traités de la même manière étant donné que nous subissons tous la cherté de la vie à Mayotte ». Pour le syndicaliste, cet alignement de l’indexation doit être automatique et sans débat.
Autre fait mis sur la table par Unité976, l’absence totale de compensation vie chère pour les policiers adjoints, « contrairement aux contractuels hospitaliers ou de l’éducation nationale« , mentionne le communiqué. La balle est désormais dans le camp du ministère de l’Intérieur.

Report de la cérémonie de médailles à Dembéni

La municipalité de Dembéni souhaitait initialement récompenser ses agents mobilisés suite au passage du cyclone Chido, au cours d’une cérémonie, ce vendredi. Elle annonce finalement que l’événement “est reporté à une date ultérieure” et qu’une nouvelle date sera communiquée ultérieurement.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes