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Crise de l’eau : Des captages d’eau illégaux détruits à Bouyouni

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Ce mardi matin, dès tôt dans la matinée, les équipes mobilisées pour la Misen ont commencé la démolition d’un premier captage d’eau illégal à Bouyouni.

Une opération de destruction de six captages d’eau illégaux s’est déroulée, ce mardi matin, dans la forêt en hauteur du village de Bouyouni. Ces démolitions, menées dans le cadre de la mission inter services de l’eau et de la nature (Misen), permettront de rétablir l’écoulement de l’eau.

Six captages d’eau illégaux, installés à l’abri des regards, ont été détruits ce mardi matin aux abords de la rivière Bouyouni. Découverts par des agents de l’unité de la police de l’eau et de l’environnement de la Dealm (Direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer de Mayotte), ces captages permettaient l’alimentation et l’irrigation de cultures agricoles. Ces derniers étaient installés sur des affluents de la rivière, propriété du domaine public fluvial du conseil départemental de Mayotte. Un ciblage des cours d’eau où des captages d’eau potable sont présents a été mené pour « trouver tous les prélèvements non autorisés », explique Jean-François Le Roux, chef de service environnement, préventions des risques à la Dealm.

Préserver la ressource

La rivière Bouyouni est une ressource non négligeable en termes d’apport en eau potable. « Nous intervenons sur les cours d’eau importants en priorité », admet le chef de service. Afin de mener cette opération, des équipes de la Dealm, du conseil départemental de Mayotte, et de l’Office français de la biodiversité étaient réunies, représentant une quarantaine de personnes, dont les gendarmes présents pour assurer la sécurité de l’intervention. Dans cette « situation extrême où on recherche la moindre goutte d’eau », ces destructions permettent de préserver les captages d’eau et ainsi, gérer la ressource en eau.

Rendre l’eau à la rivière

Ces captages installés dans l’illégalité avaient pour vocation d’arroser les cultures installées plus loin. Le premier micro-barrage démoli retenait de l’eau qui allait en irrigation et n’alimentait donc plus la rivière Bouyouni. L’objectif de ces destructions est donc « de récupérer l’eau qui était détournée pour la rendre à la rivière », complète Jean-François Le Roux. En plus des ouvrages, les tuyauteries sont-elles aussi démolies. Pour cela, les équipes utilisaient masses, perforateurs, disqueuses ou tronçonneuses. Organisées dans le cadre de la mission inter services de l’eau et de la nature (Misen) de Mayotte, visant à détruire des captages illégaux en rivière et lutter contre les pollutions de l’eau, ces actions de destructions continueront dans les semaines à venir, car « la moindre goutte d’eau compte », concède le chef de service.

« Notre application pourrait aider à repérer les bouteilles vides »

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Omar Saïd, directeur général de Wenka Culture, et Ansoim Ahamadi, chargé de projet innovation sociale.

L’association mahoraise Wenka Culture a pour projet de lancer une application destinée à signaler les décharges sauvages. En quelques clics, chacun pourra avertir les services dédiés de la présence de déchets, qui seront ensuite transportés dans l’endroit adéquat.

Lutter contre les décharges sauvages : c’est la mission que s’est donnée l’association Wenka Culture. Depuis 2020, cette structure d’insertion par l’activité économique (SIAE) travaille sur la création d’une application mobile qui permettrait à n’importe quel citoyen de signaler les dépôts illégaux de déchets. « Les agents de notre chantier propreté urbaine, qui nettoient Kawéni cinq fois par semaine, ont remarqué que certaines entreprises et personnes jetais des déchets dans des endroits non prévus à cet effet. Ils ont aussi noté que certains espaces étaient mal aménagés et rendaient difficile le passage des véhicules chargés de récupérés les détritus », raconte Omar Saïd, directeur général de Wenka Culture.

Une géolocalisation précise

C’est ce constat qui a motivé la conceptualisation de Wezo. Sur cette application, il est prévu que les utilisateurs puissent prendre une photo de la décharge sauvage et ajouter un commentaire. Ces informations seraient ensuite envoyées instantanément, avec une géolocalisation très précise, à l’association, à la Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) et au service technique de la ville de Mamoudzou. « La géolocalisation permettrait de savoir exactement où sont les déchets. Puis, le plus proche d’entre nous trois irait les récupérer pour les emmener au quai de transfert d’Hamaha », explique Omar Saïd. Si l’application a été pensée pour Kawéni, le directeur de l’association assure qu’elle pourra également servir aux habitants du reste de Mamoudzou puis de l’île entière.

En marge de sa fonction principale, l’application proposera des informations sur l’environnement, le tri, les déchets, les horaires et lieux de passage des collectes d’ordures ménagères et autres déchets.

Un coût restant de 27.000 euros

Ansoim Ahamadi, apprenti et chargé de projet innovation sociale pour l’association, a eu pour mission de faire le cahier des charges de Wezo. « Il ne reste plus qu’à développer l’application. Cela devrait prendre environ quatre mois », précise Ansoim Ahamadi. « Nous avons déjà trouvé les développeurs, il ne manque plus que le financement », complète le directeur de l’association.

Wenka Culture a financé la conceptualisation du projet. Elle espère maintenant pouvoir obtenir des subventions pour payer les développeurs, qui pourront concrétiser l’application. Un coût estimé à 27.000 euros. Omar Said pense qu’une fois réelle, cette application pourrait réellement se présenter comme une solution contre les décharges sauvages : « Avec le nombre de bouteilles d’eau en plastique qui arrivent pour pallier la pénurie d’eau, la situation va être catastrophique pour l’environnement. Notre projet pourrait permettre de repérer ces bouteilles vides. De plus, une application, cela parle à la jeune génération. »

Un cluster agroalimentaire pour développer la filière

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Jeudi 5 octobre, le cluster agroalimentaire s’est constitué à la mairie de Ouangani, lors d’une assemblée générale constitutive menée par Denis Brichon, responsable de service à la CCI.

Le cluster agroalimentaire de Mayotte a été constitué, jeudi matin, lors d’une assemblée constitutive, à la mairie de Ouangani, organisée par la Chambre de commerce et d’industrie. Huitième cluster à voir le jour dans le territoire, dans le cadre d’une convention avec le conseil départemental, il a pour objectif de fédérer les acteurs de la filière.

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Un bureau a été nommé avec un président (Mouslim Payer du Verger de Mayotte), un secrétaire (Ambody Ali, président du syndicat des éleveurs mahorais) et une trésorière (Sophie Dupille, secrétaire générale de l’association interprofessionnelle de Mayotte).

Tenant compte de son enjeu pour le territoire, le secteur agroalimentaire est l’une des principales filières à structurer, afin de tendre vers une souveraineté alimentaire de l’île, « mais l’exportation sera toujours là. L’idée c’est de ne pas importer plus, mais mieux », note Denis Brichon, responsable du service compétitivité et développement durable à la Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte. En réponse à cet enjeu fort, le cluster agroalimentaire s’est constitué, jeudi matin, au cours d’une assemblée générale à la mairie de Ouangani. Ce huitième cluster repose sur « l’idée de fédérer tous les acteurs de la filière agroalimentaire au sens large ».

Un point de départ avant le plan d’action

Cette démarche a été initiée il y a plus d’un an. Ce nouveau cluster réunit des professionnels et porteurs de projets issus du domaine de l’agroalimentaire « dans sa définition la plus large englobant aussi l’agriculture, l’agro transformation et la distribution », précise le responsable. Au départ, un travail a été mené lors d’ateliers pour faire un état des lieux du secteur, pour, par la suite, travailler sur des enjeux communs. Pour la CCI, le but est « de les aider pour concrètement travailler sur un plan d’action commun ». L’institution a pour vocation d’amener la démarche à se lancer et à se cristalliser. Pour cela, un accompagnement de plusieurs mois aura lieu.

Neuf membres au conseil d’administration

Le cluster s’est constitué sous forme d’association loi 1901, afin de soutenir une vision de progrès pour cette filière. Avec l’objectif de favoriser le développement de l’agroalimentaire et des adhérents promouvant les activités et métiers de ce secteur, un plan d’action en faveur de la valorisation économiques des acteurs et structures sera mis en place. « Il y a encore du travail derrière », prévient Denis Brichon. Après une présentation globale du projet, un rappel des ateliers déjà menés et une étude des statuts associatif, le conseil d’administration a été élu. Ce sont donc neuf membres qui le constituent. Parmi eux, un président (Mouslim Payet du Verger de Mayotte), un secrétaire (Ambody Ali, président du syndicat des éleveurs mahorais) et une trésorière (Sophie Dupille, secrétaire générale de l’association interprofessionnelle de Mayotte) ont été nommés pour le bureau.

Le footballeur El Fardou Ben Nabouhane foule les pelouses européennes

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El Fardou Ben Nabouhane a joué pour l’Étoile Rouge de Belgrade de 2018 à 2023. Photo : courtoisie de El Fardou Ben Nabouhane

On ne présente plus El Fardou Ben Nabouhane, le joueur de foot qui fait rayonner Mayotte à l’étranger. Première Ligue des Champions avec l’Olympiakos, attaquant vedette de l’Étoile Rouge de Belgrade, Capitaine de l’équipe des Comores lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021… Le footballeur mahorais a su se faire une place au-delà nos frontières.

Du haut de ses trois ans, El Fardou Ben Nabouhane avait déjà commencé à dompter le ballon rond à Barakani, commune qui l’a vu naître. Puis c’est à Passamainty, dans son village maternel, qu’il a grandi. Une enfance durant laquelle le football a parfois pris la place de l’école coranique, admet El Fardou Ben Nabouhane, qui se souvient être arrivé plusieurs fois en retard en cours, le temps de finir un match avec ses amis. « C’était l’insouciance de l’enfance », se rappelle le joueur, qui rêvait déjà, alors, de jouer la Ligue des Champions. Et il voyait juste.

À dix ans, il s’envole pour La Réunion et rejoint la JS Saint-Pierroise. Là, il joue dans toutes les catégories, jusqu’à rejoindre l’équipe première du club à l’âge de 15 ans. Un an plus tard, un autre départ attend l’adolescent : à 16 ans, il est recruté par le Havre Athletic Club, avec lequel il signe son premier contrat en tant que joueur professionnel. L’aspirant champion évolue ensuite dans différents clubs de métropole.

« À ce moment-là de ma carrière, je voulais mieux »

Mais les opportunités qui l’intéressent ne sont pas sur les pelouses françaises. « Mon objectif était de rester professionnel, et on ne me proposait pas de meilleure opportunité que ce que j’avais déjà eu. À ce moment-là de ma carrière, je voulais mieux, et on m’a proposé un club en Grèce », explique le joueur de 34 ans, qui a alors un objectif en tête : intégrer le plus grand club grec, l’Olympiakos. Mais pour cela, il doit d’abord faire ses classes. C’est ainsi qu’il rejoint le club grec PAE Veria.

La vie du jeune homme change alors du tout au tout : nouveau pays, nouvelle langue. C’est d’ailleurs là-bas qu’il apprend l’essentiel de l’anglais qu’il connaît aujourd’hui. « Maintenant, je vois l’importance que cela a eu dans ma carrière », souligne rétrospectivement celui qui a depuis fouler les terrains de plusieurs pays.

Après deux bonnes saisons, El Fardou Ben Nabouhane se fait remarquer et signe enfin avec l’Olympiakos pour une durée de trois ans. Mais alors qu’il touche son rêve du bout des crampons, une grave blessure vient ternir le tableau. « Au moment où je signe, je me blesse et doit rester six mois sans jouer. » Un souvenir amer. À son retour de convalescence, il est prêté à l’APO Levadiakos pendant six mois, puis au Paniónios GSS pendant un an, ce qui lui permet de reprendre confiance en son jeu. « Là-bas, j’ai rencontré un coach qui a changé ma vie et ma carrière, Vladan Milojevic. » El Fardou Ben Nabouhane recroisera la route de Vladan Milojevic, mais en attendant, il effectue une très bonne saison avec Paniónios. Cette performance lui vaut de jouer enfin avec l’Olympiakos, qui ne sera pas déçu. Et pour cause : « Début de saison, je joue, je marque et on se qualifie pour la Ligue des Champions ! »

L’enfant en rêvait, l’adulte l’a fait. El Fardou Ben Nabouhane se souvient qu’il y a toujours cru, et que c’est cette confiance en lui qui l’a amené à ce moment précis. « Tout ce dont je rêvais était enfin là. C’est ce qui m’est venu à l’esprit en foulant la pelouse et en entendant la fameuse musique. Se dire qu’on est face aux joueurs qu’on regarde depuis toujours à la télévision, c’est incroyable. » Il en profite pour affirmer qu’avec travail, confiance en soi et persévérance, tout est possible, que ce soit dans le foot ou ailleurs.

S’adapter au froid pour poursuivre son but

Après cet accomplissement, son chemin a bifurqué vers la Serbie pendant cinq ans. C’est le coach Vladan Milojevic, devenu entre-temps entraîneur là-bas, qui lui propose de rejoindre l’Étoile rouge de Belgrade. « J’ai accepté sans hésiter car c’est quelqu’un que j’admire. » Si l’adaptation au climat froid est compliquée lorsqu’il arrive en plein hiver, le rêve du mahorais va jouer les prolongations : cette fois, la Ligue des Champions, il va la jouer comme titulaire à tous les matchs. Une qualification historique pour le club, qui n’avait pas participé à ce championnat depuis 20 ans. « On joue contre Paris, Liverpool, Naples, donc des gros clubs. Liverpool gagne cette année-là. Se dire qu’on a joué contre les vainqueurs, c’est juste énorme. En plus je suis un grand supporter de Liverpool, donc c’était incroyable de jouer ces matchs », décrit El Fardou Ben Nabouhane.

D’autres matchs d’envergure attendent le joueur. En 2021, il est capitaine de l’équipe des Comores lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) : « Le fait d’y être, c’était quelque chose d’extraordinaire. Sachant que c’était la première CAN du pays. »

En janvier dernier, le footballeur est parti rejoindre un climat plus clément, à Chypre, après avoir signé avec l’Apoel Nicosie. Malheureusement, il s’est gravement blessé en fin de saison et est actuellement en convalescence. Ce nouveau pays lui rappelle Mayotte, avec ses plages et son beau temps. Quand on lui demande s’il envisage un jour de revenir vivre sur son île natale, le joueur est partagé. D’un côté sa mère, toujours à Mayotte, ses proches, le ciel bleu, ses souvenirs d’enfance et la nourriture mahoraise, de l’autre, la Serbie, pays dans lequel il envisage de retourner à l’avenir, où il a fondé sa famille et dont il a obtenu la nationalité.

2.185 cartouches de cigarettes saisies

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Ce dimanche, la brigade nautique de Pamandzi a intercepté un kwassa-kwassa au large de M’tsangamouji. Ce dernier transportait 2.185 cartouches de cigarettes de contrebande. D’après la gendarmerie, depuis le 1er janvier 2023, 15.291 cartouches ont été saisies. À cela, s’ajoutent 88 kg de bangué, animaux et autres marchandises.

« Trésor caché » : signature de convention dans le Grand nord

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Dans le cadre de l’appel à projet « Trésor caché » de 2023, 22 projets ont été reçus et 13 ont été sélectionnés par la commission de l’environnement, de la biodiversité et de la prévention des risques de la communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte. L’enveloppe totale de l’appel à projet est de 80.000 euros et s’adresse aux associations, aux communes et aux entreprises qui souhaitent s’engager dans la lutte contre la prolifération des déchets, la préservation des ressources naturelles et l’amélioration du cadre de vie et la résilience des territoires. C’est dans cette optique que la communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte a signé ce samedi 7 octobre, les conventions avec les 13 associations du Grand Nord retenues (ADSEK, Maman de Trevani, Mavadzani Environnement, Ourahafou wa Bandrajou, EUMA, Nya Moja, Le Regard du Cœur, AMFT Grand Nord, ATM, FMAE, Hilary c’est Haido, Association Marsha Loisir & Culture (MLC) et Maorecycle). « Chaque projet ici présent est une nouvelle étape dans la construction d’un avenir plus vert et plus résilient pour notre communauté d’agglomération et reflètent notre détermination politique pour agir en faveur de l’environnement et du développement durable », a déclaré Marib Hanaffi, vice-président de la communauté d’agglomération. Chaque association sélectionnée sera accompagnée techniquement et financièrement à hauteur de 6.000 euros pour la mise en œuvre de son projet. Les projets ont été retenus pour leur pertinence et leur potentiel d’impact positif sur le territoire à long terme.

Proposez des thèmes de contrôle à la Cour des comptes

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Jusqu’au dimanche 15 octobre, tout citoyen peut proposer des thèmes de contrôle à la Cour des comptes et aux Chambres régionales et territoriales des comptes, via le lien https://participationcitoyenne.ccomptes.fr/ La semaine du lundi 16 au dimanche 22 octobre sera consacrée à la collecte de soutiens et de commentaires pour les citoyens ayant déposé une proposition de contrôle. Pour participer, il suffit de s’inscrire sur la plateforme et de proposer un sujet ou de soutenir d’autres contributions.

La deuxième édition porte deux évolutions importantes comme l’élargissement des propositions aux chambres régionales et territoriales des comptes (CRTC) pour faire émerger des sujets de contrôle locaux et la participation des 15-18 ans permise par la loi instaurant la majorité numérique à 15 ans (loi du 7 juillet 2023). Dans ce cadre, un Twitch lycéen a été organisé avec plus de 10 lycées présents en direct vendredi 22 septembre avec le journaliste Hugo Couturier.

Jeudi 14 septembre, le troisième rapport d’initiative citoyenne issu de la campagne 2022 a été publié. Il porte sur la politique en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes conduite par l’État. Il succède au rapport sur le recours par l’État aux cabinets de conseil et à celui sur les soutiens publics aux fédérations de chasseurs. Trois autres rapports suivront au cours des prochaines semaines : la fraude fiscale des particuliers, l’école inclusive et l’intérim médical.

À la clôture de la plateforme, le 23 octobre, débutera la phase de sélection par la Cour et les CRTC qui examineront chacune des propositions déposées au prisme de différents critères : popularité, nouveauté, auditabilité, plus-value apportée au programme de contrôle, adéquation à leurs moyens… La liste des thèmes retenus sera rendue publique mercredi 3 janvier 2024.

Des jeunes de M’tsangamouji à Zanzibar

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Dans le cadre de ses actions, l’association Hippocampe 976 organise un projet VVV/Solidarité Internationale, qui s’intitule « Semaine culturelle » du 6 au 20 octobre à Zanzibar.
« Notre action a pour but d’accompagner neuf jeunes de la commune de M’tsangamouji à découvrir d’autres cultures, à s’engager dans des actions solidaires et à contribuer au développement d’une citoyenneté mondiale. Nous souhaitons développer à ces jeunes la confiance en soi et donner envie de participer à la vie de son territoire et à la construction d’un monde plus solidaire, équitable, un monde des droits humains pour tous », écrit Saïd Maoulida, le directeur de l’association Hippocampe 976.
« Notre démarche est de leur donner l’occasion d’être acteur de leur action toute en vivant une expérience citoyenne à l’échelle internationale. L’accompagnement de projet en solidarité internationale permettra leur émancipation, mais aussi la possibilité de mieux se connaître, de travailler leur positionnement au monde en participant à la construction d’une société interculturelle, de défense des droits humains, où les acteurs locaux et partenaires internationaux sont acteurs. » Ce projet se fait en partenariat avec la Drajes (délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports), le Fonjep (Fonds de coopération de jeunesse et d’éducation populaire), le ministère des Affaires étrangères et l’association Émanciper Mayotte.

Gilles Halbout, copilote de la mission sur « l’exigence des savoirs »

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Voulant « accroître le niveau des élèves », Gabriel Attal a décidé de lancer une mission en rapport avec « l’exigence des savoirs ». Ce travail sera porté par un comité de pilotage comprenant Édouard Geffray, le directeur général de l’enseignement scolaire, Caroline Pascal, la doyenne de l’inspection générale, Stanislas Dehaene, président du conseil scientifique de l’éducation nationale, et Gilles Halbout (en photo avec le préfet Thierry Suquet, en novembre 2022). L’ex-recteur de Mayotte, aujourd’hui à la tête de l’académie de Tours-Orléans, est toujours dans les petits papiers du ministère de l’Éducation nationale. Dans Le Monde, Gabriel Attal va jusqu’à qualifier de « référence » les travaux conduits par Gilles Halbout sur les fondamentaux à Mayotte.

Deuxième CRA à Mayotte : il sera inscrit dans une loi de programmation

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Lors de sa dernière visite, en juin, le ministre de l’Intérieur et des Outremer avait indiqué qu’un deuxième centre de rétention administrative (CRA) allait voir le jour en Grande-Terre. Gérald Darmanin l’a à nouveau confirmé lors d’une interview donnée à nos confrères du Parisien, ce week-end, tandis que son ministère a rédigé un communiqué de presse à cet effet. Le futur établissement de la police nationale fait partie d’un lot de huit nouveaux CRA prévus « d’ici 2027 » et inscrits dans la future loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur et des Outremer. Selon ce dernier, il sera établi à Koungou et disposera d’environ 140 places, comme l’actuel de Pamandzi dont la capacité théorique est de 136 places.

L’association des maires condamne l’agression à Majicavo

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Alors qu’il se trouvait dans son habitation, à Majicavo, dans la nuit de samedi à dimanche, un couple a été violemment attaqué par une bande armée de machettes et de couteaux. Le mari de 37 ans est mort le jour de l’agression, des suites de ses blessures. Nous avons appris par sa famille que sa compagne, qui était grièvement blessée, va mieux. Par l’intermédiaire d’un communiqué, l’association des maires de Mayotte « condamne avec la plus grand fermeté l’agression violente dont a été victime une famille à Majicavo dans la commune de Koungou qui s’est soldée par le décès du père de famille et l’hospitalisation de sa femme ». L’instance dirigée par Madi Madi Souf présente ses condoléances à la famille. « Les circonstances entourant ce décès de plus doivent rapidement être éclaircies et que les auteurs soient arrêtés et traduits en justice. Il en va de même pour toutes les agressions et dégradations de biens publics et privés commises récemment sur l’ensemble du territoire et plus particulièrement dans les communes de Mamoudzou, de Dembéni et de Koungou », poursuit-elle.

L’association se dit préoccupée par « l’aggravation du climat d’insécurité et exhorte l’État à redoubler d’efforts et à déployer les moyens nécessaires pour rétablir rapidement la sécurité sur l’ensemble de l’île afin de permettre à la population de jouir de tous ses droits fondamentaux, notamment celui de circuler librement et sans entrave ».

« Nous, parents d’enfants autistes, avons besoin d’une main tendue »

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L’accueil de jour, assuré par Autisme Mayotte, s’occupe d’enfants âgés de 2 ans à 20 ans.

Ce lundi 9 octobre, une plateforme dédiée à l’autisme a été inaugurée à Mamoudzou. Située au 16 rue Madi Mché à Doujani, cette structure accueille depuis plusieurs mois des enfants autistes la journée. Mais pas que. Ce projet propose d’autres formes d’accompagnement, adaptées au territoire mahorais.

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Les sprinteurs mahorais à la poursuite d’un titre national en relais

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Le relais mahorais composé, de gauche à droite, de Raphaël Mohamed, Djassim Ahamada, Mohamed « Benji » Ousseni, Kamel Zoubert et Soyifidine Saïd vise haut en Coupe de France, ce week-end.

Après la médaille d’argent aux Jeux des Iles de l’océan Indien à Madagascar, l’équipe mahoraise du 4×100 mètres se présente en Coupe de France, le week-end prochain à Blois (Loir-et-Cher). Kamel Zoubert, Djassim Ahamada, Raphaël Mohamed et Soyifidine Saïd, aidés de Mohamed « Benji » Ousseni, ont pour eux le meilleur temps français de référence de la saison (40’’05).

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Les Mahorais ont déjà des certitudes grâce à leur deuxième place aux Jeux des Iles de
l’océan Indien, le 1er septembre.

Grand pourvoyeur de médailles aux derniers Jeux des Iles de l’océan Indien, l’athlétisme mahorais a une nouvelle chance de briller, ce samedi. L’équipe composée de Kamel Zoubert, Djassim Ahamada, Raphaël Mohamed et Soyifidine Saïd, avec Mohamed « Benji » Ousseni en remplaçant, est inscrite en Coupe de France, à Blois (Loir-et-Cher). C’est la même qui est arrivée deuxième du 4×100 mètres sur la piste d’athlétisme du stade Alarobia, à Tananarive, le 1er septembre, derrière les Mauriciens. Leur temps, 40’’05, est d’ailleurs la meilleure performance réalisée cette saison par un relais français. « A titre d’exemple, le club d’athlétisme de Limoges qui est le deuxième est à 41’’96 », fait remarquer Sébastien Synave, le président et coach du Racing club Mamoudzou. Celui qui suit personnellement le sprinteur Kamel Zoubert décolle bientôt avec son champion pour rejoindre Paris. Il y retrouvera rapidement « Benji », qui lui est domicilié à La Réunion. Les trois hommes prendront ensuite la direction de Tours (Indre-et-Loire) pour s’entraîner avec Djassim Ahamada, le porte-drapeau de la dernière délégation. Soyifidine Saïd, le spécialiste du 400 mètres (médaillé d’or à Madagascar), et Raphaël Mohamed, titré lui en 110 mètres haies, complèteront l’équipe 100% mahoraise, jeudi.

La belle occasion

L’opportunité de présenter un relais aussi performant est donnée par la règle qui prévaut avant les Jeux des Iles. Pour s’inscrire, les athlètes mahorais, même s’ils vivent en métropole d’habitude, doivent justifier d’une licence dans un club de l’île aux parfums. Soyfidine Saïd, par exemple, a dû quitter temporairement son club de Bressuire, dans les Deux-Sèvres. Il mutera sans doute dès la fin de saison pour poursuivre sa progression dans l’Hexagone. En attendant, l’alignement des cinq fusées mahoraises, toutes inscrites pour le moment au RC Mamoudzou, permet pour la première fois qu’une équipe mahoraise se présente en Coupe de France. « Je leur en ai parlé dans l’euphorie des Jeux. « Benji » a créé ensuite une conversation Whatsapp pour motiver les autres », explique leur entraîneur.

Ce dernier les sent en forme pour ce dernier grand rendez-vous en commun. « Ils sont autant affutés qu’il y a un mois. Ils sont dans une dynamique de préparation, donc il y a un coup à jouer », fait-il observer.

Pas de 10 kilomètres de Mamoudzou en octobre

Organisateur du 10 kilomètres de Mamoudzou, Sébastien Synave annonce que la course n’aura pas lieu le dimanche 22 octobre comme c’était initialement prévu. « J’ai vu nos partenaires et c’est trop compliqué de fournir des bouteilles d’eau en si grand nombre », reconnaît-il. Il espère que la course puisse se produire d’ici la fin de l’année ou en début d’année prochaine.

Une manifestation des agents publics pour dénoncer les conditions sur l’île

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Ce lundi matin, à l’appel de l’intersyndical, les agents du service public se sont rassemblés sur la place de la République, à Mamoudzou.

Ce lundi matin, à l’appel de l’intersyndicale aux agents publics, environ 300 personnes se sont mobilisées à Mamoudzou pour dénoncer les conditions de travail et de vie sur l’île. Après s’est réuni sur la place de la République, le cortège s’est rendu devant la préfecture.

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Aux alentours de 10h, les manifestants ont formé un cortège pour se rendre devant la préfecture en traversant le chef-lieu.

Les syndicats CFE-CFC, CFTC, Sgen-CFDT, Unsa, FSU-Mayotte, Sud Solidaires, UD-FO et UI-CFDT ont appelé les agents publics à la grève illimitée dès ce lundi 9 octobre. C’est dans le cadre de cet appel, qu’une manifestation s’est tenue ce lundi matin sur la place de la République à Mamoudzou. Face aux difficultés rencontrées dans les services publics, ce rassemblement avait pour but de dénoncer les conditions de vie et de travail, le phénomène d’insécurité et la cherté de la vie. Dans un premier temps, réunis sur la place de la République, les 300 manifestants ont formé un cortège pour se rendre en direction de la préfecture, bloquant la circulation pendant plusieurs minutes.

Lutter contre l’insécurité

Les revendications de l’intersyndicale portent sur trois points qui « concernent la responsabilité directement de l’État », informe Anli Rigotard, responsable organisation CFDT Santé – sociaux. Abordant le point sur l’insécurité, ce dernier a rappelé au micro que « ça touche tout le monde » et que « quand on n’est pas traumatisé physiquement, on l’est moralement ». C’est face à cette insécurité, que les syndicats exigent une meilleure protection des agents sur les lieux de travail et la sécurisation des trajets pour s’y rendre.

Vers une meilleure attractivité

L’attractivité, qui doit « être réfléchie pour ceux qui habitent sur le territoire » est également dans la ligne de mire de cette grève. « On veut de l’indexation ! », était-il possible d’entendre au cours de la manifestation. « Il faut une hausse de l’indexation, car les services publics se dégradent et au final, personne ne viendra plus. Il doit y avoir une hausse qui doit être importante pour relancer l’attractivité de l’île », lance au micro Henri Nouri, co-secrétaire départemental de la FSU Mayotte. C’est pourquoi, afin de favoriser l’attractivité du territoire et la stabilisation des agents du publics sur le territoire, les syndicats revendiquent une augmentation du taux d’indexation des salaires.

Nilda Chadhouli promeut la culture mahoraise au Kenya

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Nilda Chadhouli a fait des études d’anglais et d’espagnol à la Sorbonne.

Nilda Chadhouli travaille actuellement pour l’Alliance française de Mombasa. De Mayotte au Kenya, en passant par Paris et la Tanzanie, la jeune Mahoraise de 26 ans revient sur son parcours et sur la façon dont elle a vécu ces différentes expériences à l’international. Retrouvez dans le dernier numéro de Mayotte Hebdo, les portraits de Mahorais, qui comme Nilda Chadhouli, ont réussi à l’étranger.

« Je suis une personne de nature plutôt réservée, un peu dans sa bulle. Depuis, je suis vraiment sortie de ma zone de confort. » C’est ainsi que, depuis le Kenya, Nilda Chadhouli décrit ce qu’elle retire de son expérience à l’étranger. La jeune femme nait à La Réunion, puis vient vivre à Mayotte pendant quatre ans. Elle part ensuite en métropole jusqu’à ses quinze ans, puis revient sur l’île aux parfums. Vivant alors à Sada, elle garde précieusement le souvenir de son passage au club de handball local, Haima. « On avait gagné la coupe de Mayotte », se souvient la Mahoraise de 26 ans.

Puis vient le temps de partir de l’île pour poursuivre ses études. Elle va à Paris, où elle suit une licence en langues étrangères appliquées à la Sorbonne. Un cursus pendant lequel elle étudie notamment l’anglais et l’espagnol, et qui laisse dès lors présager l’attrait de la jeune femme pour les autres contrés. Puis, elle continue ses études dans le domaine de la communication, à l’ISEE Business School, près de Nanterre. « Là, j’ai pu faire des stages à l’étranger : à Liverpool en Angleterre et à Barcelone en Espagne », complète Nilda Chadhouli. Deux expériences qui font naître chez elle l’envie de travailler hors de France.

« J’ai eu un ras le bol général »

Puis, les bouleversements en 2020 liés à la pandémie de Covid-19 la poussent à prendre la décision de partir pour de bon. « J’ai eu un ras le bol général, cela faisait cinq ans que j’étais à Paris, j’avais envie de voir autre chose », justifie celle qui, fraîchement diplômée, peine à ce moment-là à trouver un emploi. 

Si elle se met à chercher un travail en Europe, la tâche est compliquée sans expérience. Puis, elle entend parler d’une offre de volontariat de solidarité internationale (VSI) auprès de l’Association franco-zanzibarite (AFZ), en Tanzanie, qui, comme une Alliance française, promeut l’apprentissage du français et organise des événements en lien avec la culture locale. Une destination qu’elle n’avait pas vraiment envisagée au premier abord. « Je ne connaissais vraiment pas la Tanzanie, encore moins Zanzibar, si ce n’est ce qu’on peut en voir sur les cartes postales et les réseaux sociaux. Je n’avais aucune idée de l’environnement dans lequel j’allais être envoyée, mais j’ai quand même tenté ma chance », explique Nilda Chadhouli.

« Vivre à Zanzibar en tant qu’étranger n’est pas facile »

Si l’expérience professionnelle lui plaît et lui apprend beaucoup de choses, la vie là-bas est plus compliquée. « Vivre à Zanzibar en tant qu’étranger n’est pas facile, et encore moins quand on est une femme noire et musulmane. J’ai été victime de beaucoup de harcèlement, les rapports homme-femme sont très compliqués. Ce n’était pas non plus facile de créer des liens avec les locaux. Ça a été l’une de mes plus grandes déceptions », regrette la jeune femme qui, avant de partir, pensait que les similarités culturelles entre Zanzibar et Mayotte lui permettraient de s’intégrer plus aisément.

Elle tient une année là-bas, à travailler pour la communication de l’AFZ, cadre dans lequel elle fait venir des artistes mahorais en Tanzanie. Elle réussit ensuite à obtenir le même poste à l’Alliance française de Mombasa, au Kenya. Là, elle assure les mêmes missions de promotion de la coopération entre Mayotte et le pays, gagne en expérience rapidement, mais cette fois, dans une meilleure ambiance. « Ici cela se passe très bien. La population est très mélangée, il y a beaucoup de musulmans, de chrétiens, de bouddhistes, donc chacun vit sa religion et sa culture comme il l’entend. Les gens sont beaucoup plus ouverts. Quand ils voient un étranger, ils sont très curieux : ils veulent tout de suite en apprendre plus sur lui et lui faire découvrir leur culture et leurs coutumes », décrit la jeune Mahoraise, qui vit là-bas depuis un an et demi.

Sortir de sa zone de confort

Son contrat doit prendre fin dans un an. Si elle n’a encore aucune idée d’où elle se trouvera à l’issue de son séjour au Kenya, une chose est sûre : elle ne compte pas rentrer en métropole. « Je vais chercher un poste similaire en Afrique anglophone, donc plutôt à l’est. Si je n’arrive pas à trouver, je miserai sur le Canada », projette-t-elle.

Une expérience internationale qu’elle souhaite donc prolonger. « Cela m’apprend beaucoup de choses et me sort de ma zone de confort. Je veux dire aux autres jeunes Mahorais qu’il y a beaucoup d’opportunités à l’étranger, il ne faut pas laisser la langue être une barrière. Ce sont des expériences vraiment enrichissantes », assure Nilda Chadhouli. Mais ce périple prendra fin un jour. La jeune femme se donne encore deux ou trois ans pour accumuler le plus d’expérience possible avant de revenir à Mayotte, où se trouve sa famille et dont la culture lui manque.

Retrouvez les portraits de « ces Mahorais réussissent ailleurs » dans le Mayotte Hebdo numéro 1060.

Crise de l’eau : les coupures seront plus longues en Grande-Terre à partir de ce mercredi

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La retenue collinaire de Combani est remplie à 13,6 % de ses capacités et celle de Dzoumogné à 7 %. (image d'archives)

Si le planning reste inchangé jusqu’à la fin de la semaine, la remise en eau interviendra « entre 16h et 18h » et les coupures du lendemain « entre 10h et midi », dès le mercredi 11 octobre. En Petite-Terre et dans la zone industrielle de Kawéni, il n’y a pas de changements d’ici la fin de semaine. L’interruption de l’alimentation en eau est procédée de 16h à 8h pendant la semaine et une coupure de 36 heures dans le week-end. Cependant, il est annoncé que dès le lundi 16 octobre, Dzaoudzi-Labattoir et Pamandzi seront au même rythme que Grande-Terre.

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A partir de ce mercredi, des changements ont lieu, notamment pour les coupures d’eau qui interviendront « entre 10h et midi ».
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Il n’y a pas de changements de secteurs jusqu’au dimanche 15 octobre. Toutefois, dès le lundi 16 octobre, les communes de Dzaoudzi-Labattoir et Pamandzi intégreront des secteurs soumis aux coupures d’eau deux jours sur trois.

« Le système de tours d’eau mis en place depuis le début de l’année a permis de repousser la date de vidange des retenues collinaires initialement prévue en mai de plus de cinq mois. Malgré l’élargissement progressif des périodes de coupures, le niveau des retenues collinaires continue de diminuer à une vitesse alarmante », annonce la préfecture de Mayotte, dans un communiqué daté de ce lundi soir. Afin de préserver la ressource au moins jusqu’à la mi-novembre, en attente des travaux d’urgence (interconnexion Grande-Terre/Petite-Terre, nouveaux forages et captages, réparation de fuites), les coupures d’eau sont allongées dès ce mercredi, a décidé le comité de suivi de la ressource en eau. « À compter du mercredi 11 octobre, les tours d’eau de deux jours sur trois sont maintenus dans l’ensemble des communes de Grande-Terre, mais la période d’accès à l’eau est réduite à 18 h au lieu de 24 h. L’ouverture se déroule entre 16 h et 18 h avant une nouvelle coupure entre 10 h et 12 h le lendemain, selon les secteurs. L’eau est rétablie entre 16 h et 18 h deux jours plus tard », est-il précisé.

Fin des coupures nocturnes en Petite-Terre

A Pamandzi et Dzaoudzi-Labattoir, le système des coupures nocturnes et une autre de 36 heures le week-end prévaut. Toutefois, il changera à partir du lundi 16 octobre. Les deux communes passeront au rythme de deux jours sans eau et un autre en alimentation. La remise en eau sera la même qu’en Grande-Terre, « entre 16 h et 18 h » le premier jour et la coupure « entre 10 h et 12 h le lendemain ». Selon le comité, « ces aménagements en Petite-Terre doivent permettre de réduire les importations d’eau depuis Grande-Terre et la retenue de Dzoumogné ». La zone industrielle de Kawéni est la seule à conserver des coupures nocturnes en semaine, avec une coupure de 36 h le week-end.

« Au regard de cette situation critique, il est essentiel que chacun veille à ses habitudes de consommation. Il est impératif de faire des économies et de respecter l’arrêté préfectoral de limitation des usages. Le surstockage de l’eau durant les périodes d’ouvertures doit être évité. L’eau conservée au-delà de 48 h peut être utilisée pour tous les usages à l’exception des consommations d’eau potable (boire, cuisiner, se laver les dents), pour faire la vaisselle, se laver ou encore faire fonctionner les chasses d’eau », font remarquer le préfet et le comité de suivi, qui en appellent « à la participation de chacun à cet effort collectif ».

Distribution d’eau : le nouveau calendrier du CCAS de Mamoudzou

Depuis deux semaines, la Ville de Mamoudzou et son centre communal d’action sociale procèdent à la distribution gratuite de bouteilles d’eau aux résidents appartenant à un public vulnérable. Des permanences sont ainsi exercées dans les quartiers de la commune pour que les bénéficiaires puissent récupérer leur stock chaque semaine. La municipalité indique qu’il y aura quelques changements, à partir de ce mercredi (voir tableau).

« Les ayants droit non recensés à ce jour par le CCAS peuvent se faire recenser sur site le jour de la distribution. Ils peuvent également déléguer un mandataire adulte pour récupérer leurs bouteilles d’eau », rappelle-t-elle également.

Pour inciter au recyclage des bouteilles, la condition instaurée par la Ville est de ramener celles qui sont vides. « Les distributions ne seront effectuées qu’aux personnes ayant ramené les précédentes bouteilles distribuées vides. »

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Quelques changements ont lieu, cette semaine, dans le calendrier de permanence pour que les bénéficiaires puissent récupérer leur stock.

Prévention des déchets : une enquête publique a commencé à Mayotte

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Sous le nom de plan de prévention et de gestion des déchets (PPGD), une feuille de route concernant la collecte et le traitement des déchets a vu le jour au conseil départemental de Mayotte. Le texte, qui a pris du retard par rapport à Mayotte par rapport au décret initial (qui date de 2016) liste tout ce qui est fait sur le territoire à ce sujet, mais émet aussi des objectifs à atteindre. Avant qu’il soit confirmé, une enquête publique est menée dans les intercommunalités de l’île et permet de recueillir de nouvelles observations. Après ces ultimes retours et une validation des élus du Département, le PRGD devrait renter en application l’année prochain.

Calendrier des permanences : au siège de la Cadema, mardi 10 et mercredi 25 octobre, de 9h à midi, lundi 16 et mardi 31 octobre, de 13h30 à 16h30 ; au siège de la communauté de communes de Petite-Terre, mercredi 11, jeudi 12, mercredi 18, jeudi 19 et mercredi 25 octobre, de 8h à 11h30 ; à la mairie de Bandrélé (CCsud), mercredi 11 et mardi 24 octobre, de 13h30 à 16h30, mardi 17 et mardi 31 octobre, de 9h à midi ; au siège de la communauté d’agglomération du Grand Nord, mercredi 11, lundi 23 et mardi 31 octobre, 9h à midi, mercredi 18 octobre, 13h30 à 16h30 ; au siège de la 3CO, mercredi 11 et mardi 24 octobre, de 9h à midi, mardi 17 et mardi 31 octobre, de 13h30 à 16h30.

Quatre bus caillassés chaque jour selon le réseau Halo’

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Le mardi 3 octobre, s’est tenue une réunion transport scolaire du réseau Halo’. Cette réunion fait partie des rendez-vous réguliers permettant de réunir l’ensemble des acteurs, à savoir la préfecture de Mayotte, le conseil départemental de Mayotte, le rectorat de Mayotte, les états-majors de la police et de la gendarmerie, les transporteurs scolaires et le gestionnaire Transdev Mayotte. Ce moment d’échange a permis de faire un bilan sur les problématiques d’insécurité du réseau Halo’ depuis de cette rentrée scolaire 2023-2024. Les Indicateurs clés depuis le début de cette rentrée (soit 33 jours), montrent comparativement à l’an dernier une aggravation des incidents.

35 interruptions du réseau en raison de barrages ou affrontements sur la voie publique ont été comptabilisés (+35%), 100 bus ont été caillassés, soit quatre bus caillassés par jour (en hausse de +83%). Au-delà des coûts directs supportés par les transporteurs, « ce sont les conducteurs et les élèves transportés qui sont exposés chaque jour à cette violence, des élèves qui ne sont plus transportés et déscolarisés faute de bus immobilisés », fait remonter le réseau. 400 services, soit 20.000 places n’ont pas pu être assurés depuis le début d’année.

« Nous remercions l’ensemble de la profession, conducteurs, médiateurs, contrôleurs pour leur résilience face à cette montée de violence, mais il apparaît important de rappeler que la sécurité du transport des élèves de Mayotte est un objectif qui doit se coconstruire, non seulement avec les acteurs du transport et les représentants étatiques, mais également avec le tissus associatif (parents d’élèves, associations locales), ainsi que les acteurs sociaux. Aussi, nous comptons sur la responsabilité morale de tous pour stopper ces faits de caillassages », rappelle le réseau de transporteurs.

Bu$hi débarque au pôle culturel de Chirongui, le 17 octobre

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Le pôle culturel de Chirongui, en partenariat avec le Kabardock, salle de musiques de La Réunion, a le plaisir d’accueillir l’artiste Bu$hi. Il se produira le mardi 17 Octobre, à 20h30, à Chirongui, avec Mussy en première partie. Originaire de La Réunion, membre du groupe Saturn Citizen et du collectif « Lyonzon » avec son binôme Mussy, le jeune artiste lyonnais évolue rapidement et impose son style et sa manière de faire, créant son label Saturn Record avec son frère et son manager : mélange de trap aux 808 saturés, de balade cloud mélodieuse ou encore de 2-step. Ses projets artistiques s’ancrent dans un univers futuriste et avant-gardiste, qui lui ouvrent les portes de nombreuses collaborations à l’international. Après une tournée « Bu$hi Tape Tour 2022 » qui a affiché complet dans quasiment toutes les villes de l’Hexagone, il repart à l’assaut des scènes des festivals de l’été 2023, et débarque à Mayotte pour une tournée inédite dans l’océan Indien.

Tarifs : plein 10 euros, habitant de la communauté de communes 7 euros, réduit 5 euros, famille 20 euros et gratuit pour les enfants. Lien pour réserver : yurplan.com/events/Concert-BUSHI/109874

Football : Auryane Abdourahim convoquée avec les U17 françaises

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Habituée des sélections en équipe de France U16, la Mahoraise Auryane Abdourahim intègre cette fois l’effectif des U17 en vue du premier tour qualificatif pour l’Euro. Une belle récompense pour la jeune joueuse de bientôt 16 ans qui se fait une place petit à petit chez les U19 du Paris-Saint-Germain, après avoir évolué longuement à l’ASJ Soyaux (le club a déposé le bilan en fin de saison dernière). Trois matchs sont au programme du rassemblement, avec l’Écosse, dès le lundi 9 octobre, l’Italie, le 12 octobre, et la Slovénie, le 15 octobre. On lui souhaite de rester dans ses standards des sélections précédentes. En U16, elle avait marqué cinq fois en neuf rencontres.

A noter aussi l’excellent début de saison de Samir Saïd Haribou dans le championnat national U19. Le FC Lorient est actuellement en tête de sa poule grâce à vingt buts inscrits, dont douze du natif de Ouangani âgé de 16 ans aussi, en sept rencontres

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes