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Des équipes mahoraises aux championnats de France UNSS

L’Union nationale du sport scolaire (UNSS) de Mayotte a le plaisir d’annoncer la participation de jeunes sportifs mahorais aux championnats de France UNSS. Deux délégations représenteront fièrement notre territoire. Une équipe de douze basketteurs a quitté Mayotte, le dimanche 9 mars pour disputer les matchs nationaux qui se tiennent à Lille jusqu’à ce jeudi. Et une deuxième délégation de 18 athlètes s’est envolée, ce mardi matin, pour participer au cross national, prévu les 16 et 17 mars à l’Île de Loisirs du Val de Seine, dans les Yvelines.

“Ces jeunes talents portent haut les couleurs de Mayotte dans l’Hexagone et illustrent l’engagement fort de notre territoire en faveur du développement du sport scolaire, de l’esprit d’équipe et de la réussite de la jeunesse”, souligne le rectorat.

Les régions de France apportent 1,5 million d’euros d’aide à Mayotte

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Carole Delga, présidente de l’association des régions de France (ARF), a signé une convention avec l’ONG Acted, ce mercredi.

En visite sur le territoire mahorais jusqu’à ce jeudi matin, la présidente de l’association des régions de France (ARF), Carole Delga, a signé plusieurs conventions, ce mercredi, pour formaliser différentes aides, notamment pour assurer l’accès à la nourriture des plus précaires.

La présidente socialiste de l’association des régions de France (ARF), Carole Delga, est venue apporter le soutien des différentes régions à Mayotte, ce mercredi. Depuis le cyclone Chido, les Régions ont voté une aide de 3,5 millions d’euros pour Mayotte, dont deux millions d’euros d’interventions directes et un fond collectif inter-régional de 1,5 million d’euros. Ce mercredi, celle qui est également présidente de la région Occitanie a ainsi rendu visite à des acteurs de différents secteurs ciblés par ce fond interrégional. Dans la matinée, elle s’est rendue à la Protection maternelle infantile (PMI) d’Acoua rencontrer du personnel de santé, l’ARF ayant offert une aide de 250.000 euros pour financer des postes de médecins, infirmiers et autres personnels soignants. Carole Delga s’est ensuite rendue à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) à Mamoudzou avec qui son association a signé une convention dotant l’institution de 550.000 euros pour des bons alimentaires. Une manière de soutenir à la fois les plus précaires et le commerce local, selon la présidente.

La journée s’est clôturée au siège du conseil départemental de Mayotte, à Mamoudzou, pour la signature d’une convention avec l’ONG Acted. 250.000 euros issus du fonds interrégional leur sont ainsi versés afin de distribuer 90.000 repas à travers les cantines solidaires installées par l’association présente à Mayotte depuis la première semaine qui a suivi Chido. “Les régions ont souhaité être en solidarité avec Mayotte”, déclare Carole Delga au moment de la signature. “Ce n’est pas un fonds lambda qui met du temps à arriver. Il est important d’avoir des partenaires sur le terrain pour l’accès au soin, à l’alimentaire. Ainsi, nous sommes au plus près des publics, tous les publics”, poursuit-elle.

7.500 de personnes aidées par jour

“Aujourd’hui, on distribue plusieurs repas par jour à 7.500 personnes. Cette aide va nous permettre de continuer”, commente Gaëtan Gueguen, chef de projet Acted. Depuis le début de la crise post-cyclonique, l’ONG a installé 36 cantines solidaires ouvertes à tous, dans des quartiers précaires et où les habitants s’occupent eux-mêmes de la cuisine. Acted s’occupe du ravitaillement. À terme, la phase d’urgence passée, l’idée est de former les habitants à perpétuer cette aide selon les modalités qu’ils trouvent le plus adapté.

Présent lors de la signature de la convention, le président du conseil départemental, Ben Issa Ousseni, a remercié l’ARF pour cette démarche. “C’est l’ensemble des Mahorais qui doivent être accompagnés. Même dans des quartiers corrects, il y a des gens en grande détresse. C’est grâce à ce genre d’action que nous gardons un semblant de sécurité, de sérénité sur le territoire”, salue-t-il.

Des colis alimentaires pour alléger le quotidien de jeunes

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L'association pour les étudiant·e·s et les jeunes de Mayotte (AEJM) a organisé, ce mercredi, une distribution de colis alimentaires destinée à seize étudiants en contrat d’alternance.

L’association pour les étudiant·e·s et les jeunes de Mayotte (AEJM) a organisé, ce mercredi, une distribution de colis alimentaires destinée à des étudiants en contrat d’alternance. Une manière de soutenir des jeunes qui vivent une situation ardue des suites du cyclone.

Huile, bouteille de lait, sac de riz, lait de coco, sardines sont regroupés parmi une quinzaine de sacs cabas nominatifs, au sein des locaux de la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (Cress), à Combani. Ce mercredi 12 mars, l’association pour les étudiant·e·s et les jeunes de Mayotte (AEJM) a distribué des colis alimentaires à une quinzaine d’élèves de Bachelor en troisième année en contrat d’alternance. « C’est un public qui vit dans la précarité en temps normal, le statut de jeune ou d’étudiant n’offre aucun avantage sur notre territoire, il n’y a pas de carte étudiante, ni d’offre de transport. Le cyclone est simplement venu aggraver la situation », explique Mélissa Keisler, chargée de développement au sein de l’association. Pour l’AEJM, ces jeunes représentent une population vulnérable qu’il faut soutenir.

Une aide alimentaire nécessaire

Tour à tour, les bénévoles de l’AEJM se relaient afin de mettre en place cette distribution. Créée il y a six ans, cette association, financée par l’Agence régionale de santé (ARS) et le conseil départemental de Mayotte, tente d’accompagner les étudiants, les apprentis et les stagiaires de la formation professionnelle sur l’insertion professionnelle, l’animation de la vie étudiante et la prévention en santé.

C’est par la mise en place d’une enquête que l’idée d’une distribution de colis alimentaires a été décidée. « Selon notre enquête, un étudiant consomme en moyenne cinq euros par jour pour le taxi et le repas. Imaginez le budget pour des salaires d’apprentis ou des bourses étudiantes… Certains nous ont confié ne manger qu’un seul repas par jour. On sait qu’à Mayotte, un habitant sur deux est un jeune, et pourtant, c’est encore compliqué sur l’île », raconte la chargée de développement.

Rachid Ousseni est responsable de formation au sein de la Cress Mayotte. C’est cette situation qu’il a pu observer chaque jour dans son métier. « Certains apprentis étaient vraiment dans le besoin, j’ai fait appel à l’association, car ça risquait de freiner leur apprentissage. » C’est de cette manière que les étudiants en contrat d’apprentissage ont pu être ciblés et bénéficier de cette distribution.

En cette période de mois de jeûne de Ramadan, depuis l’épisode cyclonique, il est difficile de trouver des légumes variés sur les étals des marchés et en grande surface à Mayotte. Zainati Youssouf Ali est ainsi la première à recevoir son colis, dont elle se réjouit. « J’ai fait les magasins, mais beaucoup de produits sont en rupture de stock », déclare-t-elle. « Je n’ai pas vu les aides de l’État, mais recevoir ces denrées alimentaires est un bon début. » Un don qui lui permettra d’alléger son budget.

Chido : “La situation n’est plus tenable” pour les maires et présidents d’intercommunalités

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Dans une lettre, les élus locaux alertent sur les dépenses dues au passage du cyclone Chido qui amputent une bonne partie de leur budget.

Dans un courrier destiné à Manuel Valls, les maires et présidents d’intercommunalités de Mayotte demandent que leurs collectivités soient dédommagées pour les charges engendrées par les conséquences du cyclone Chido.

“Monsieur le ministre d’État, ministre des outre-mer,

Nous avons l’honneur d’attirer votre attention sur la situation extrêmement préoccupante des finances de nos collectivités locales, communes et intercommunalités, qui ont été au premier plan pour parer aux urgences post-cyclone Chido, dès le 15 décembre dernier jusqu’à maintenant. En effet, devant l’ampleur des dégâts causés par l’intensité du phénomène et le paysage de désolation laissé après son passage, nos collectivités se sont mobilisées rapidement pour déblayer les routes, ramasser les ordures, soutenir, sécuriser et assister nos concitoyens dans ces moments difficiles. C’est dans ce contexte particulier que nous avons été amenées à engager des dépenses non prévues dans nos budgets et qu’on continue toujours à le faire quotidiennement. Ces charges pèsent lourdes et fragilisent de plus en plus nos états financiers alors que nous n’avons toujours pas bénéficié d’un centime en retour de la part du gouvernement, trois mois après la catastrophe.

Nous vous avons saisi, à plusieurs reprises, lors de vos déplacements sur notre territoire ainsi que le représentant de l’État à Mayotte par rapport à cette problématique sans avoir reçu de réponses ni un engagement clair de votre part. Nos collectivités ont, en effet, besoin d’un soutien fort et d’un accompagnement financier conséquent de la part de l’État pour pouvoir relever, ensemble, les défis de la reconstruction de l’île. Vous avez-vous-même reconnu et salué, dans votre courrier du 24 février 2025 adressé aux élus du territoire notamment à ceux du bloc communal, leurs engagements et leurs mobilisations sur le terrain aux côtés des services de l’Etat. Cette contribution ayant permis de stabiliser cette situation de crise hors norme et sans précédent. Or, ces mêmes collectivités ont été exclues du fond de secours pour les outre-mer (FSOM), un fond géré par votre ministère et qui est présenté comme l’expression de la solidarité nationale en cas de catastrophe naturelle dans les territoires ultramarins. Est-il nécessaire de vous rappeler que l’état de calamité naturelle exceptionnelle avait été activé sur l’ensemble du département de Mayotte, le 19 décembre dernier pour un mois soit presque en même temps que la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle ? Alors qu’il est stipulé dans la circulaire du 10 février 2025 exposant les conditions dans lesquelles le fonds de secours pour les outre-mer (FSOM) intervient dans le département de Mayotte à la suite du passage du cyclone Chido du 14 décembre 2024 que « l’aide aux collectivités locales est renvoyée à d’autres outils budgétaires à déterminer par ailleurs », ces outils budgétaires ne sont toujours pas déterminés à ce jour.

Mayotte exclue du fonds d’amorçage

Monsieur le ministre d’État, les collectivités mahoraises ne comprennent pas cette décision d’exclusion du fonds d’amorçage du ministère des outre-mer pourtant destiné à soutenir les populations et les collectivités fragilisées par des cataclysmes naturels ou des évènements catastrophiques. Pourtant, ce fonds a déjà servi dans plusieurs autres territoires ultramarins touchés par des aléas climatiques et des collectivités en ont bénéficié. Ce fût le cas aux Antilles en 2022 avec la crise des sargasses où des avances de trésorerie avaient été accordées à certaines communes touchées par ce phénomène où plus récemment chez nos voisins de La Réunion où ce dispositif a été activé avec un déblocage de 200 millions d’euros, presque trois jours après le passage du cyclone Garance alors que nous restons toujours en attente depuis trois mois. Nous vous demandons solennellement, compte tenu de l’urgence à agir, de débloquer rapidement un fond spécial d’urgence pour que les dépenses faites par nos collectivités ne grèvent pas davantage nos budgets 2025 car la situation n’est plus tenable, ni acceptable. Il faut enfin passer de la parole et des écrits aux actes afin que nous puissions répondre efficacement aux enjeux liés à l’éducation de nos enfants, à la salubrité publique, au fonctionnement normal de nos administrations et à la continuité du service public et au paiement de nos prestataires à qui nous demandons des efforts énormes pour engager des travaux de sécurisation, de mise aux normes de nos équipements publics, de réhabilitation des écoles pour un retour dans les classes de nos enfants sans savoir quand est ce qu’ils seront payés.

Espérant pouvoir compter sur votre engagement pour Mayotte, Nous vous prions de croire, Monsieur le ministre d’État, ministre des outre-mer, l’expression de nos considérations distinguées.”

Les maires et présidents d’intercommunalités de Mayotte

La présidente de Régions de France en visite à Mayotte

Carole Delga, présidente du conseil régional d’Occitanie et de l’association Régions de France, est arrivée, ce mardi soir, à Mayotte pour une visite d’un jour. Ce mercredi, elle visitera la mission médicale EMT1 avec Super Novaé, puis prendra la route pour Acoua afin de visiter la Protection maternelle infantile (PMI) et échanger avec le personnel de santé. Elle ira ensuite à Mamoudzou dans les locaux de la Chambre de commerce et d’undustrie (CCI) de Mayotte pour la signature d’une convention. Elle ira ensuite signer une autre convention au conseil départemental de Mayotte.

Des distributions alimentaires pour le ramadan à Combani

L’Association pour les étudiants et les jeunes de Mayotte (AEJM) organise une opération de distribution d’aides alimentaires à l’occasion du ramadan à destination des étudiants et des apprentis du département. Cette initiative s’inscrit dans la continuité des actions d’aide alimentaire mises en place par l’association et ses partenaires à la suite du passage du cyclone Chido. Une prochaine distribution est prévue le mercredi, de 11h45 à 12h45, à l’Institution régionale de l’économie sociale et solidaire (IRESS) à Combani, suivie d’une distribution sur le terrain et, potentiellement, d’une autre action au CFA de Créa’Pépites.

L’eau à Vahibé à nouveau conforme

La SMAE – Société mahoraise des eaux – indique la levée de la non-conformité bactériologique de l’eau distribuée à Vahibé, dans la commune de Mamoudzou. Les derniers contrôles sanitaires de la qualité de l’eau distribuée dans le village sont conformes à la norme sur la qualité des eaux destinées à la consommation humaine sur l’ensemble des paramètres, notamment bactériologiques. Par conséquent, il n’est plus nécessaire de faire bouillir l’eau pour la consommer comme recommandé initialement.

Une opération anti-fraude à Koungou

Le comité opérationnel départemental anti-fraude a mené ces derniers jours une opération de contrôle dans la commune de Koungou pour lutter contre la contrefaçon, le travail illégal et le non-respect du droit de la consommation. Trois commerces ont été contrôlés, menant à la saisie de 200 articles de contrefaçon, une sanction administrative pour non-affichage des prix et une amende administrative pour non-conformité sanitaire.

Chido : une aide de 200 euros versée aux agriculteurs mahorais

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Affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA) d’Armorique, 1.342 exploitants agricoles mahorais vont percevoir une aide de 200 euros après le passage du cyclone Chido, le 14 décembre 2024. “Outre cette aide ponctuelle, la MSA d’Armorique a versé, le 15 janvier, 1.000 euros à chaque exploitant agricole mahorais, au titre de secours, pour faire face aux besoins de première nécessité”, rappelle la structure.

En matière de protection sociale, les mesures dérogatoires, du 24 février dernier, prolongées par la loi d’urgence pour Mayotte, permettent, jusqu’au 30 juin 2025, de suspendre le recouvrement des cotisations des exploitants agricoles et de maintenir le bénéfice des droits et des prestations sociales, lorsqu’il venait à expiration à compter du 14 décembre 2024, même en l’absence de demande de renouvellement.

La modification du droit du sol est “un leurre” selon le sénateur Saïd Omar Oili

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Le 25 mars, les sénateurs seront amenés à débattre de nouvelles restrictions au droit du sol à Mayotte.

Alors que le Sénat sera amené, le 25 mars, à discuter d’un rallongement de la durée de résidence de parents étrangers pour qu’un enfant acquiert la nationalité française, Saïd Omar Oili fait part de son scepticisme dans un long communiqué. Il rappelle qu’une modification est en vigueur depuis 2018, sans qu’elle ait donnée de résultats escomptés.

Adoptée par l’Assemblement nationale, le 6 février, la proposition de loi de la Droite républicaine visant à restreindre les conditions d’accès à la nationalité française à Mayotte arrivera dans deux semaines au Sénat. Le texte doit permettre un allongement de la durée de résidence légale des parents étrangers pour que leur enfant puisse acquérir la nationalité française par le droit du sol. Les députés ont voté un amendement portant ce délai à trois ans avant la naissance et pour les deux parents, contre trois mois aujourd’hui pour au moins l’un des deux parents. Contrairement à Estelle Youssouffa et Anchya Bamana qui ont voté favorablement ces nouvelles conditions, le sénateur Saïd Omar Oili s’interroge sur l’utilité de la mesure. Il s’en explique dans un long communiqué. Il revient notamment sur l’absence de bilan de la précédente modification datant de 2018, notamment pour voir si l’instauration d’un délai de résidence légale avait bien réduit l’attractivité de Mayotte aux yeux des îles voisines. “En l’absence de bilan sur les effets de la loi de 2018, cette nouvelle disposition est un « nouveau leurre » qui masque de fait un échec de la lutte contre l’immigration clandestine depuis 20 ans”, alerte-il. Au cours des débats sur la loi Immigration et intégration de 2023, Thani Mohamed Soilihi lui-même, alors sénateur de Mayotte, avait demandé un bilan de son amendement rentré en vigueur en 2018, mais le nouvel amendement avait été écarté par le gouvernement.

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Le sénateur mahorais Saïd Omar Oili fait part de son scepticisme quant à l’utilité d’une nouvelle modification du droit du sol à Mayotte.

L’ancien maire de Dzaoudzi-Labattoir liste plusieurs effets de la loi de 2018. “Dans la société mahoraise et selon certaines autorités, des effets pervers de cette mesure ont été constatés : avec une augmentation des reconnaissances frauduleuses de paternité, qui parfois sont octroyées en moyennant une somme d’argent”, explique-t-il. Il s’en prend à “l’inefficacité de la politique conduite contre l’immigration clandestine”, malgré les 320.605 clandestins qui ont été expulsés de Mayotte vers Anjouan de 2004 à 2023 (certains l’ayant été plusieurs fois). Il fustige l’absence du “rideau de fer” maritime annoncé en février 2024 par Gérald Darmanin, alors ministre de l’Intérieur et de l’Outremer. “Quelles sont les véritables raisons de cette absence de navires dans nos eaux territoriales pour dissuader ces vagues d’immigration avec des kwassa kwassa ? Si la raison non dite de cette mesure non mise en œuvre concerne les relations diplomatiques avec les Comores, alors il faut relancer un dialogue avec ce pays afin de construire une véritable politique de lutte contre l’immigration clandestine”, demande-t-il.

Les députées pour

Le sénateur mahorais n’est pas sur la même longueur d’onde que ses co-parlementaires mahoraises à l’Assemblé nationale. En effet, longtemps portée par l’ancien député Mansour Kamardine (Les Républicains), Estelle Youssouffa a fait sienne cette idée de revenir sur le droit du sol à Mayotte en déposant elle aussi une proposition de loi. Elle a suivi ainsi la promesse de Gérald Darmanin en février 2024, sur le tarmac de l’aéroport de Pamandzi, de mettre sur la table la fin du droit du sol en le conditionnant à cette suppression du droit du sol. Celle-ci étant plus compliquée à obtenir du fait du changement constitutionnel qu’elle implique, le député Philippe Gosselin (l’auteur de la dernière proposition de loi) a préféré jouer la carte de la sécurité en allongeant le délai de résidence en vigueur.

Plutôt que la modification du droit du sol, Saïd Omar Oili défend la suppression du titre de séjour territorialisé. Il rappelle que les Forces vives, qui avaient érigé des barrages sur l’archipel au début de l’année 2024, étaient favorables à la fin de cette exception mahoraise qui ne permet pas à son détenteur de se rendre sur un autre territoire français. “Cette mesure diminuerait la pression démographique sur l’archipel et limiterait le côté « pompe aspirante » vis- à-vis d’Anjouan située à 80 km de Mayotte”, estime le sénateur, qui demande la suppression de l’article du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda) qui l’a instauré.

“À la rentrée, la mise au travail sera beaucoup plus rapide”

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Les élèves du collège M’tsangamouji révisent les mathématiques sur les ordinateurs dans le cadre de l’école ouverte, ce mardi.

Pendant les vacances scolaires, le collège de M’tsangamouji organise l’école ouverte, permettant aux élèves de participer à des ateliers éducatifs et extrascolaires. Durant trois jours, professionnels, enseignants et animateurs, encadrent les élèves par des activités variées. 150 élèves ont bénéficié de ces sessions éducatives.

« L’école ouverte, c’est permettre aux élèves de vivre des apprentissages avec des activités extrascolaires », résume Aline-Marie Gardey, principale adjointe du collège de l’île aux parfums, à M’Tsangamouji. Ce mardi, une dizaine de professionnels ont accueilli les élèves du collège au sein de l’établissement, durant cette période de vacances scolaires, de 8h à midi. Sur la base du volontariat, seize encadrants ont accepté d’animer des ateliers qui visent à l’épanouissement éducatif des enfants. Au sein de l’une des innombrables salles que compte l’établissement scolaire, cinq élèves avec des besoins éducatifs particuliers suivent un atelier mathématique. Une intervention menée par madame Boughazi, enseignante au premier degré. « Dans le cadre de l’école ouverte, la relation n’est pas la même. Nous sommes en petit groupe. Ça permet de ne pas avoir de cassure avec les élèves, mais d’avoir une continuité. À la rentrée, la mise au travail est beaucoup plus rapide », affirme l’enseignante. Derrière la cour de récréation du collège, des élèves sont initiés au tennis de table. Erwan et Karim, de l’association sportive de tennis de table du village, animent l’atelier sport de manière ludique. « On est dans le cadre d’une initiation, on essaie de proposer plusieurs exercices pour les garder en activité. »

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Le collège de l’île aux parfums, à M’tsangamouji, permet aux élèves de participer à des ateliers éducatifs et extrascolaires durant ces vacances scolaires.

L’école ouverte permet aussi aux élèves de découvrir les matières autrement. Sous les ventilateurs de la salle informatique, une élève de cinquième s’entraîne à la géométrie. Madame Dieudhiou, enseignante en mathématique, anime un atelier de programmation, il s’agit de traduire des mathématiques en langage informatique : « Au sein d’un cours classique, ils ne voient pas l’utilité de faire des maths encore et encore. Des maths appliquées à l’informatique, ça, ça intéresse les élèves. Ce qu’on ne peut pas faire en cours normal ». Au total, durant cette journée, ce sont plus de 150 élèves qui seront accueillis. Rayanna, élève de cinquième, qui a pu participer à un atelier cinématographique et découvrir l’ancien acteur Charlie Chaplin, y voit un bénéfice pour la suite : « Je participe au collège ouvert depuis la sixième. J’aime le fait qu’il y ait des activités et que l’on puisse s’amuser ». Un élève en classe de sixième, quant à lui, reste limpide sur les raisons de sa présence et affirme qu’il a « envie d’apprendre ».

De bon augure avant la rentrée prévue le 17 mars.

Crise de l’eau : des coupures imprévues dans le centre et le sud de Grande-Terre ce mardi

Des problèmes de turbidité de l'eau affectent l'usine de potabilisation d'Ourouvéni, qui fournit le centre et le sud de Grande-Terre.

Les précipitations de ces derniers jours compliquent le fonctionnement de l’usine d’Ourouvéni, l’une des plus grosses de Mayotte. Ainsi, ce mardi, la Société mahoraise des eaux (SMAE) confirme « qu’une turbidité excessive a entrainé un arrêt total de la production ». Ceci affecte les secteurs du centre et du sud de Grande-Terre, car « les niveaux des réservoirs principaux et secondaires ne permettent pas d’assurer une alimentation correcte ».
Initialement alimentés pendant toute cette journée, les villages du secteur 1 connaissent ainsi une coupure générale. « Dès que les niveaux de ces réservoirs le permettront et sauf nouvel incident, l’alimentation des villages du secteur 1 sera rétablie, le secteur 2 devrait être remis en service suivant le planning habituel », explique le délégataire du syndicat Les Eaux de Mayotte.

Le président de la Fedom visite la future ZAE des Badamiers

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Le président de la Fedom (Fédération des Entreprises des Outre-mer), Hervé Mariton, a visité la future ZAE (Zone d’activités économiques) de Badamiers, ce samedi 8 mars. Il a été accueilli par la communauté de communes de Petite-Terre pour lui présenter ce projet qui vise à renforcer l’offre foncière pour les entreprises et à structurer les équipements nécessaires au développement économique du territoire. 28.000 m2 d’infrastructures dédiées à l’activité économique sont prévus dans la ZAE. Cet écoparc comprend également, et entre autres, une modernisation du quai de transfert maritime, plusieurs infrastructures publiques comme un lycée des métiers de la mer, des places publiques. Le projet entend également se développer en préservant le patrimoine naturel mahorais et en axant sur l’économie circulaire. Une labellisation environnementale de type EcoQuartier est en cours d’étude.

Cadres d’avenir recrute la promotion 2025 / 2026

Le dispositif Cadres d’avenir pour Mayotte recrute la promotion 2025/2026. Il vise à promouvoir la formation de cadres locaux pour soutenir le développement de Mayotte. Les étudiants et professionnels à fort potentiel peuvent candidater pour effectuer une formation universitaire dans l’Hexagone ou à La Réunion dans un secteur jugé prioritaire, pour une durée maximale de prise en charge de cinq ans et avec une obligation de revenir exercer à Mayotte. Une prise en charge qui comprend le transport pour rejoindre le lieu d’études, une aide pour les frais d’installation et une indemnité mensuelle. Les candidatures doivent obligatoirement être déposée en ligne sur le site https://beneficiaire.ladom.fr/dispositifs/cam. Des comités de sélection auront lieu le 7 mai, 10 juin et le 10 juillet 2025. À l’issue de la formation, les étudiants bénéficieront d’un accompagnement personnalisé par l’association Mayotte Entraide Étudiants afin de faciliter leur emploi dans des postes d’encadrement dans les entreprises, les collectivités publiques et les établissements publics de Mayotte.

Une cinquième cagnotte pour les plus démunis pendant le ramadan

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Oirdi Anli lance pour la cinquième année consécutive une cagnotte pour pouvoir distribuer des vivres aux plus démunis pendant le ramadan. « De nombreuses familles sont confrontées à beaucoup de difficultés. Avec les cyclones que l’île a connu la situation s’est encore dégradée », écrit-il dans le texte qui accompagne sa cagnotte. L’année dernière plus de 210 personnes ont pu bénéficier de cet élan de solidarité.

Manuel Valls en visite dans les Antilles

Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, sera en visite aux Antilles du 14 au 19 mars. Le déplacement commencera à Saint-Martin. Puis le ministre ira à Saint-Barthélemy le 15 mars. Ce même jour, il rejoindra ensuite la Guadeloupe où il restera jusqu’au 17 mars avant de se rendre en Martinique jusqu’au 19 mars. Le but de cette visite est d’entendre les « préoccupations concrètes » des habitants, notamment face au défi de la vie chère.

Une randonnée nocturne à M’tsamboro le 14 mars

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L’association Challenge Mayotte Tour organise une randonnée nocturne au départ de M’tsamboro, ce vendredi, de 20h à 23h. « Cette édition sera mise à l’honneur avec un reportage de l’émission « C pas si loin » pour France 5, dédié aux Outremer. Une belle opportunité de valoriser notre territoire et le dynamisme associatif local à travers une couverture médiatique nationale », annoncent les organisateurs. Trois parcours sont prévus (huit, douze ou quatorze kilomètres).

Des t-shirts au prix de douze euros sont disponibles sur la page Facebook de l’association. Les commandes y sont possibles avant ce mercredi 12 mars au matin.

ZAC Coconi-Ouangani : l’enquête publique commence

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L’enquête publique concernant la déclaration d’utilité publique du projet de la ZAC de Coconi-Ouangani est ouverte depuis ce lundi 10 mars et jusqu’au 24 mars. Pour exprimer son avis, il est possible de le faire dans le registre d’enquête mis à disposition à l’accueil de la mairie de Ouangani. Il est aussi possible de passer par voie électronique via l’adresse pref976-enquete-publique@mayotte.gouv.fr. Les administrés peuvent aussi envoyer un courrier à l’adresse de la mairie de Ouangani, à l’attention de Monsieur le commissaire enquêteur, M. Bertrand Huby, en mentionnant clairement sur l’enveloppe : « enquête publique – ZAC de Coconi – Ouangani ». Il est possible de rencontrer le commissaire enquêteur à la mairie ce mardi de 9h à 12h, mercredi de 13h à 16h, jeudi de 9h à 12h et vendredi de 9h à 12h. Enfin, le dossier d’enquête est disponible sur le site internet de la préfecture ou bien directement dans les locaux de la mairie de Ouangani.

Solidarité : des dons bloqués sur le port de Longoni

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Plusieurs conteneurs de dons à destination de Mayotte restent dans le port de Longoni pour des questions financières.

[AJOUT réponse de la préfecture de Mayotte] L’association Solidarité Saint-Martin Moselle, aidée du sénateur Saïd Omar Oili, fait des pieds et des mains pour empêcher des conteneurs remplis de dons de rester bloqués à Longoni, pour des raisons financières. Car les frais demandés pour les sortir sont exorbitants pour les expéditeurs.

“Il n’y a pas 36 solutions, j’ai demandé des réquisitions à la préfecture de Mayotte”, raconte Arnaud Gufflet. Le président de l’association Solidarité Saint-Martin Moselle, née en réponse au passage de l’ouragan Irma en 2017, est désemparé. Deux conteneurs envoyés par des associations et des entreprises de métropole à destination de la population mahoraise touchée par le cyclone Chido demeurent bloqués sur le port de Longoni. Les transitaires, l’un de Mayotte et un autre de La Réunion, avaient pourtant promis qu’ils ne factureraient pas l’envoi de dons sur l’île aux parfums à destination de deux structures locales, la Ligue d’haltérophilie et de musculation de Mayotte et Mayotte Presta. Sauf qu’à l’arrivée au port de Longoni, c’est une autre partition qui se joue.

Ceux qui se sont démenés pour collecter les dons ont eu la désagréable surprise de recevoir des devis salés des transporteurs locaux pour des contenants regroupant de l’aide alimentaire, de l’eau et des vêtements. Car si l’octroi de mer et les frais de douanes ne sont pas applicables dans le cas de dons, les tarifs demandés par les transporteurs, la société gérant le port et celle assurant la manutention sont bien au-delà des capacités financières des expéditeurs. Pour le premier envoi par exemple, destiné à la Ligue d’haltérophilie, le devis est estimé à 3.896 euros, ce qui comprend le tarif de la redevance sur les marchandises (RSM) qui est calculé en fonction du poids (1.008 euros ici), 370 euros pour Mayotte Channel Gataway (la société qui gère le port), 922 euros pour le manutentionnaire du port, 350 euros pour le transitaire, un bon de livraison de la compagnie MSC de 345 euros et 800 euros pour “la sortie dehors du port”. Le devis pour Mayotte presta est du même acabit (3.637 euros), même s’il comporte une erreur avec la mention d’un octroi de mer à 1.114 euros.

“L’armée sait faire”

Habitué à envoyer des dons en Outremer après son expérience pendant Irma, Arnaud Gufflet, qui compte aussi sur l’aide du sénateur Saïd Omar Oili (voir encadré), ne voit plus que la réquisition des services de l’État* comme solution pour aider les donateurs-expéditeurs. Il en a fait la demande auprès du secrétaire général de la préfecture de Mayotte, Daniel Fermon, et du directeur de cabinet du préfet, Aurélien Diouf, sans avoir eu de réponses jusque-là. Cet ancien militaire estime que l’armée pourrait être mise à contribution, plutôt que laisser le déchargement des dons à des acteurs du port qui se renvoient la balle sur le blocage de l’aide à Mayotte qui arrive par bateau. “Elle sait faire. Il a le matériel pour”, estime-t-il, alertant sur les risques d’embouteillage. “Un autre conteneur de quarante pieds arrive”, prévient celui qui note également d’autres blocages comme celui du matériel scolaire qui pourrit dans la zone militaire de l’aéroport de Pamandzi.

Outre le problème des denrées qui font partie de l’envoi, il rappelle qu’il y a urgence à trouver une solution. Car le stockage des conteneurs sur le site de Longoni, faute de solution, fait lui aussi grimper la note.

*La préfecture de Mayotte fait savoir que « contrairement à ce qui est répandu sans aucune justification, l’État ne réquisitionne pas les containers au port. Réquisitionner reviendrait à perturber les flux logistiques des marchandises habituelles du port de Longoni. Au contraire, on travaille avec les acteurs pour fluidifier la chose : horaires élargis, travail le dimanche. Par ailleurs, la réquisition n’est pas conçue pour supporter des frais financiers de transporteurs : c’est un outil juridique qui intervient dans un cadre précis et limité ».

Saïd Omar Oili soutient les réquisitions

Contacté par l’association, comme les autres parlementaires mahorais, Saïd Omar Oili appuie lui aussi la demande de réquisitions auprès du préfet de Mayotte. Il lui a transmis un courrier pour une demande en ce sens. L’arrêté de réquisition concernerait “l’ensemble des containers de dons humanitaires arrivant sur l’île et destinés aux associations locales. Une telle mesure permettrait de garantir une distribution rapide et efficace des aides aux populations sinistrées et de lever les blocages logistiques actuellement rencontrés”, juge le sénateur qui a déjà alerté l’État sur ce problème.

Andjize Darouèche lance une gamme de plats à l’inspiration mahoraise

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Le chef cuisinier mahorais Andjize Darouèche a noué un partenariat avec Sodifram pour développer une gamme de plats.

Des barquettes de salades made in Mayotte respectueuses des normes européennes, y compris en matière de traçabilité ont débarqué sur les étals de Sodifram sous la houlette du chef cuisinier mahorais Andjize Darouèche. Des sandwichs et des desserts viendront d’ici peu compléter sa gamme de produits.

Beaucoup plus renommé à l’extérieur que dans son île natale, Andjize Darouèche, surnommé « Rocheteau », est sans conteste un chef de cuisine bourré de talent et d’imagination, une émanation de la culture hôtelière française. Connu des meilleurs chefs étoilés ultramarins, il a eu l’occasion de concourir avec eux dans les Caraïbes avec son fameux duo de mérou et de palourdes en mtsolola. Un succès culinaire qui lui a valu alors une place sur le podium des vainqueurs et un trophée au passage. Le célèbre magazine Marie-Claire lui avait alors consacré un entretien de trois pages sur la cuisine mahoraise. Le cyclone Chido ayant conduit à une rareté des produits agricoles et maraîchère nécessaire à sa saladerie sise à M’tsapéré, Andjize Darouèche a choisi de concrétiser un partenariat avec le groupe Sodifram. En gestation depuis trois ans déjà, il repose sur le concept de saladerie à destination d’une grande clientèle. Il utilise les produits frais agricoles fourni par son partenaire pour réaliser des recettes de crudités revendues dans les rayons des différents enseignes du groupe.

« Lorsque le groupe Sodifram m’a proposé de lancer cette ligne de produits, un temps de réflexion m’a été nécessaire car ce n’était pas vraiment mon type de restauration quand bien même je m’y connais pour avoir fait l’école hôtelière », fait remarquer le chef. Une façon pour Andjize Darouèche de démontrer qu’il pouvait lui aussi, à travers la cuisine mahoraise, participer au développement économique du territoire et produire de bonnes choses. « Aujourd’hui, quand on va dans les rayons des magasins du groupe Sodifram (du centre Baobab à celui des Hauts-Vallons), on ne trouve plus des salades conçues à base de produits locaux telle que la papaye depuis le passage du cyclone. En tant que cuisinier, nous devons travailler à partir des produits à notre disposition, les transformer et leur redonner de la valeur. C’est ce que nous faisons en proposant des salades de carottes marinées, de betteraves, de pâtes au saumon, pâtes au thon et d’autres.”

Des recettes avec les produits du groupe

Ses salades ont été sélectionnées pour cette ligne de produits en raison de la disponibilité de la matière première chez Sodifram. Les barquettes d’Andjize Darouèche n’ont rien à envier à celles de ses confrères nationaux ou européens, elles trônent en bonne place aux côtés des salades grecques et italiennes. Un défi réussi pour le chef cuisinier mahorais qui a décidé de créer exclusivement des recettes par rapport aux produits du groupe. « Comme ça j’ai mon fournisseur qui est aussi mon partenaire, ainsi il n’y a pas mieux pour faire du vrai business. » Il se prépare à élargir sa gamme de produits à destination du consommateur mahorais avec des sandwichs et des desserts.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes