Depuis le 19 août dernier, Fahdédine Madi Ali occupe le poste de directeur du comité régional olympique et sportif, en remplacement d’Émeline Froger. Une belle récompense pour le diplômé d’État supérieur de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (DESJEPS) qui a pour ambition de continuer à professionnaliser le mouvement sportif et de se battre pour que Mayotte décroche l’organisation des Jeux des Îles de l’océan Indien en 2027.
« Je souhaite apporter ma pierre à l’édifice », indique avec détermination Fahdédine Madi Ali, à la tête du comité régional olympique et sportif depuis le 19 août dernier. Une sacrée ascension pour le médaillé d’or aux Jeux des Îles de l’océan Indien organisés à La Réunion en 2015, qui a définitivement abandonné son javelot après dix ans de carrière au plus haut-niveau.
Le voilà désormais dans un costume taillé sur mesure ! En témoignent ses expériences passées en tant que formateur (2017), coordinateur de formation (2018) ou encore chef de service Sport, politique publique et haut-niveau (2020) jusqu’à l’obtention en septembre 2021 de son diplôme d’État supérieur de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (DESJEPS) – directeur de structure et de projet. Une reconversion professionnelle validée et appuyée par son mentor, le président Madi Vita : « Il m’a beaucoup soutenu dans ce projet. Nous avons été en phase dès notre première rencontre. »
2027 en ligne de mire
Ne lui reste plus qu’à mener à bien ses différentes missions, comme l’encadrement des jeunes et des éducateurs du territoire, « la priorité numéro un », mais aussi la structuration des clubs sportifs. Pour cela, il peut s’appuyer sur une équipe de 12 salariés à plein-temps, dont il se dit « beaucoup à l’écoute » et « sans qui je ne serais pas arriver-là ».
Fahdédine Madi Ali doit également relever un défi d’envergure : obtenir l’organisation des JIOI en 2027. « Ce n’est que le début d’un gros investissement quand on voit le chemin à parcourir. » Toutefois, le Chiconien d’origine se montre déterminé et confiant pour réussir ce challenge qui se présente face à lui. « Pour la première fois, j’ai le sentiment que l’ensemble des forces vives sont véritablement réunies et tirent dans le même sens. » Un clin d’œil joliment adressé à l’État et au conseil départemental, « nos partenaires institutionnels sans qui nous ne pouvons rien faire ».
Quoiqu’il en soit, l’ancien athlète de 34 ans ne cache pas son enthousiasme à l’idée d’inscrire une nouvelle ligne à son palmarès. « Ce ne sera pas facile, mais chaque problème à ses solutions… Le travail finit toujours par payer, c’est comme dans le sport. »