Bon courage. Pour la quatrième année consécutive, l’association Casec, qui organise le bootcamp trainer Mayotte, a lancé le début de l’événement depuis le restaurant « La Croisette » sur la place de la République à Mamoudzou. A 13h, les aventuriers ont appris que les portables ne seraient pas du voyage. Une surprise qui en a déçu plus d’un. Une ambiance conviviale et chaleureuse régnait sur la terrasse du restaurant, chacun cherchant un ou deux compagnons de route pour « souffrir ensemble » comme ils disent avant qu’un autre ajoute « c’est un challenge personnel et je sais ce qui m’attend.
Ça va être très dur ». Tous habillés d’un t-shirt Bootcamp, un repas leur a été servi pour les préparer à un week-end qui s’annonçait physique. Les 39 participants, qui ne se connaissaient pas pour la plupart, formeront trois équipes de dix et une équipe de neuf. « Les équipes sont toutes équilibrées. Comme je suis coach sportif de métier, j’ai pu construire les équipes selon la pratique sportive, le poids, la taille… » a expliqué Fahdédine Madi Ali, organisateur de l’événement. Ensemble, les candidats vont devoir se dépasser en équipe pour réaliser des épreuves plus dures les unes que les autres. Au programme, course en relai avec des noix de coco, parcours du combattant de nuit, épreuves d’orientation… mais également des épreuves inspirées des activités culturelles sur Mayotte pour sensibiliser les participants à l’environnement. « Nous voulons mettre en avant la promotion de notre île et rappeler les activités que faisaient leurs ainés. Il y a un partage de la culture mahoraise » a assuré l’organisateur. Le site du camp se trouve au sud entre Hamouro et Hajangua.
Problème de trésorerie
Normalement, le Bootcamp devait accueillir plus de particpants cette année. « Il y a eu énormément de désistements » a indiqué Fahdédine Madi Ali, déçu par la tournure des évènements. En cause, plusieurs autres évènements le week-end comme la course de pneu, le match de l’équipe de France de football ou encore le beach volley. Les partenaires ne sont pas non plus au rendez-vous cette année ce qui n’aide pas dans la trésorerie du Bootcamp. « Heureusement, le Conseil départemental nous est venu en aide » a assuré le coach sportif. Un budget de plus de 40 000 euros qui est dédié aux équipements, à l’organisation de l’événement, le matériel et son transport, la location de bateaux et de voitures… « C’est un budget pour être au plus près de la qualité de Koh lanta. Le but est de réaliser un bel événement autour de la promotion du département mahorais » a conclu Fahdédine Madi Ali.
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