Devant le rectorat de Mayotte et sous une pluie battante, quelques dizaines de professeurs et enseignants se sont réunis pour un rassemblement prévu de longue date. Le jeudi 5 décembre était annoncé comme jour de grève nationale, par les syndicats de l’Éducation nationale. Sur l’île aux parfums, s’ils s’alignent contre la réforme des retraites, un troisième jour de carences, ils veulent protester également contre la situation jugées injustes des contractuels. « Il y aussi le souci de violence à Mayotte, les retards de paiement de salaires, des heures supplémentaires, de recrutement », résume Bruno Dezile, secrétaire départemental de la CGT Éduc’ation. Ce jour de manifestation coïncide avec la chute du gouvernement de Michel Bernier, qui a démissionné. « Tout est incertain. Maintenant, tout est dans les mains du président Emmanuel Macron. Il doit nommer rapidement un Premier ministre de manière qu’on puisse repartir sur de bonnes bases. C’est pour ça aussi que ce mouvement, il a été maintenu au niveau national et local », explique le syndicaliste.
Fraîchement arrivée sur l’île, je suis journaliste à Mayotte Hebdo et Flash Infos. Passionnée par les actualités internationales et jeunesses, je suis touche-à-tout. Mon allure lente et maladroite à scooter vous permettra de me repérer aisément.