Dans le cadre d’une grève nationale pour l’abrogation de la loi sur les retraites, les salaires ou encore la défense des services publics, une cinquantaine de personnes étaient réunies devant le rectorat, à Mamoudzou, ce mardi matin. A l’appel des syndicats d’enseignants de Mayotte (CGT, FSU, SUD éducation, FO), les manifestants s’alignent sur les demandes nationales, mais ont des revendications supplémentaires propre à la situation de l’île. « La sécurité, la problématique des postes vacants et les conditions de travail dans les établissements scolaires à Mayotte doivent être prises en compte dans le débat », plaident Alli Habla, professeur en éco-gestion, et Sabrina Hassani, professeure en restauration, tous deux secrétaires académiques du Snuep-FSU. D’autres sujets sont mis sur la table, comme la possibilité pour les contractuels d’ouvrir un plan de titularisation et de cotiser aux complémentaires retraite (Ircantec). Ce matin, tous sont dans l’expectative des annonces du nouveau Premier ministre, Michel Barnier, qui prend la parole plus tard dans la journée pour dévoiler les grandes orientations de son programme (voir par ailleurs).
Fraîchement arrivée sur l’île, je suis journaliste à Mayotte Hebdo et Flash Infos. Passionnée par les actualités internationales et jeunesses, je suis touche-à-tout. Mon allure lente et maladroite à scooter vous permettra de me repérer aisément.