Sauvetage en mer, un nouveau bateau pour la SNSM de Mayotte

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Fort d’un nouvel appareil plus vaste et performant, les bénévoles de la SNSM vont pouvoir améliorer leurs capacités d’intervention dès le début du mois prochain. Un travail capital qui nécessite également le concours des donateurs.

Cadeau de Noël en retard pour les amateurs du lagon. Dès le début du mois prochain, leur sécurité pourra être améliorée grâce au nouveau bateau de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer). « Contrairement à la métropole, nous n’avons qu’une seule station de sauvetage à Mayotte. Nous avions donc besoin d’un navire spécifique capable de couvrir l’ensemble du littoral, tout en prenant en compte la faible profondeur des fonds marins« , retrace Thibault Demonet, secrétaire adjoint de la SNSM 976. Après tractations, un semi-rigide de 9m de long poussé par deux fois 300 chevaux est retenu. Son nom : Tamani.

Plus rapide, plus performant

Actuellement en conteneur, ce nouveau bateau remplacera le « Haraka » dont la longueur ne dépassait pas 7m. La SNSM 976 dispose désormais du plus gros navire de sa flotte nationale. « Nous pourrons transporter deux victimes allongées« , apprécie Thibault Demonet. Autre source de réjouissance : la rapidité du semi-rigide. « Quand il s’agit d’intervenir à l’autre bout de l’île pour un problème cardiaque par exemple, nous avons intérêt à bénéficier d’une rapidité d’intervention« , rappelle-t-il. Au terme d’un long processus administratif de deux ans accélérés par les récents accidents, pêcheurs, plongeurs et plaisanciers disposent ainsi d’un outil plus adapté pour assurer leur sécurité. Montant de l’acquisition : environ 90 000 euros. Une somme financée par « les différents partenaires de la SNSM » remercie le secrétaire adjoint, mais également par des donateurs moins institutionnels. « Nous sommes une association qui a besoin de mécènes pour vivre« , insiste Thibault Demonet qui souligne que « les membres sont bénévoles« . Il en appelle donc à l’investissement de chacun pour financer l’entretien et le carburant de l’appareil : « Sans les mécènes et le don d’entreprise, le bateau pourrait être cloué au sol« , déplore-t-il. Pour réaliser un don, rendez-vous www.snsm.org.