Une crise de l’eau, des finances en berne, un mouvement social qui la prend en grippe, Mlezi Maore n’a pas connu des mois faciles. Dans un entretien, Fahoullia Mouhamadi, la présidente, et Hugues Makengo, le directeur, réfutent l’image d’« usine à délinquants » qu’on lui colle parfois. Car, si une quarantaine de jeunes lui sont confiés chaque année par la protection judiciaire de la jeunesse, l’association œuvre bien davantage dans le handicap et le social.