Un représentant du pape François 1er, Monseigneur Tomasz Grysa, a fait escale à Mayotte le temps de quelques jours. Ce voyage est le premier déplacement qu’il effectue dans les diocèses où il est le représentant du Saint-Père. Ce lundi soir, l’église Notre-Dame-de-Fatima, organisait une grande messe à Mamoudzou en son honneur, où de nombreux fidèles étaient présents. Après un séjour à Moroni, il reviendra sur l’île aux parfums jeudi où il officiera une messe en soirée, en Petite-Terre.
Flash Infos : Pourriez-vous expliquer la raison de votre venue à Mayotte pendant ces quelques jours ?
Monseigneur Tomasz Grysa : La raison est très simple, je commence ma mission. Alors en début de mission, je voulais connaitre la communauté catholique de Mayotte et des Comores, donc toutes les communautés que le Saint-Père m’a confiées comme délégué apostolique.
F.I. : Mayotte est une île majoritairement de confession musulmane. Quel message adresseriez-vous à la communauté catholique ici présente ?
Monseigneur Tomasz Grysa : Surtout de ne pas avoir peur d’être une minorité, ce n’est pas l’unique cas au monde. Il faut écouter le message du Saint-Père qui parle beaucoup de fraternité, notamment universelle. Je pense que Mayotte est un bon exemple de comment vivre ensemble, travailler ensemble et faire beaucoup de bien ensemble.
F.I. : Au cours de votre programme, vous avez rencontré différents représentants des institutions mahoraises (préfecture, conseil départemental). Quel regard portez-vous sur ces échanges ?
Monseigneur Tomasz Grysa : C’étaient des rencontres très positives, dans lesquelles nous avons pu échanger nos opinions. Mais surtout, j’ai appris beaucoup de choses sur Mayotte, sur plusieurs domaines de l’activité du préfet, du président du Département, mais aussi du maire. Donc, en ce sens, ma mission est accomplie parce que je voulais connaitre ce qui est la réalité de Mayotte. Grâce à la présence de fidèles, de prêtres et de l’évêque, et aussi grâce à ces visites, mon regard est certainement plus complet.
F.I. : Quel sera le programme ensuite aux Comores ?
Monseigneur Tomasz Grysa : Le programme est le même qu’ici, je vais rencontrer les fidèles des Comores. S’il est possible, je vais aussi rencontrer des autorités. Et je vais également célébrer une messe pour la communauté catholique des Comores.