Ce samedi 13 juillet se tenait la première fête de la Ruralité mahoraise sur la plage de M’Bouini dans la commune de Kani-Kéli. Un événement organisé à la suite de la publication de “l’Atlas de la ruralité mahoraise” qui célèbre les traditions et savoir-faire locaux. Artisans et associations mis en valeur dans l’ouvrage étaient présents pour rencontrer le public venu en nombre.
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Raïma Fadul, biologiste et ethno-botaniste travaille le baobab “un arbre plein de richesses et de vertus”. Elle décline ses fruits en plusieurs produits naturels : confiture, shampoing, poudre pour faire des jus.
L’association Chiromani Chirongui a présenté un Wadaha géant, une danse traditionnelle féminine, où les femmes sont vêtues de salouva.
Le Wadaha est une danse traditionnelle où les femmes brandissent un pilon et dansent autour d’un mortier en formant un cercle. Elles viennent ensuite le frapper à tour de rôle avec le pilon.
Un stand d’artisanat de Mzouazia était présenté par Fatima Boinarizik de Hazi za zamani. On y trouve du zoukouba, une poudre issue de fleurs séchées utilisée comme produit cosmétique mais aussi des râpes coco.
Tissus mahorais, tour de hanche, colliers portés lors des mazanrakas, ces produits mahorais étaient en vente.
Des jeunes ont participé à un défilé pour montrer les vêtements et accessoires d’autrefois organisé par Fatima Boinarizik de Hazi za zamani. Sans électricité, les habitants utilisaient de l’huile de coco dans un pot qu’ils allumaient pour s’éclairer.
Chacun des jeunes présentait une pratique d’antan, l’un d’entre eux a fait une démonstration de ce qui était utilisé en guise de chaussures, à savoir des tongs à partir de noix de coco et de ficelles.
Journaliste à Mayotte Hebdo et à Flash Infos Mayotte depuis juin 2024. Société, éducation et politique sont mes sujets de prédilection. Le reste du temps, j’explore la magnifique nature de Mayotte.