L’intersyndicale du Département de Mayotte prévient qu’à partir de ce lundi, « les actions de mobilisation se renforceront, entraînant une paralysie importante des services départementaux. Les perturbations affecteront notamment les transports maritimes, avec une interruption significative des rotations des barges reliant les îles ». Dans son communiqué daté de samedi, les syndicats à l’origine du mouvement commencé le lundi 28 octobre regrettent « une rupture totale de communication avec les élus du conseil départemental ». Sur une plateforme, ils avaient égrené une série de revendications allant des conditions de travail, au dialogue social, à l’évolution des carrières et aux rémunérations.
En sus, il y a la volonté du Département de Mayotte d’appliquer la durée de travail légale dans la fonction publique, à savoir 1.607 heures par an. Les agents ont exprimé des inquiétudes concernant les jours fériés musulmans. Dans sa décision du 10 octobre, la commission permanente du CD actait pourtant que le temps de travail hebdomadaire est fixé à 36 heures et 30 minutes pour dégager quatre jours supplémentaires, l’Aïd-el-fetir, l’Aïd-el-kébir, Miradji et Maoulida.
Des réunions pour trouver une issue ont eu lieu, dont la dernière, le jeudi 31 octobre. Selon l’intersyndicale, « les autorités ont une nouvelle fois refusé de prendre en compte les revendications légitimes des agents ». Elle demande toutefois « aux citoyens de comprendre les raisons profondes de cette mobilisation et les sacrifices que les agents consentent pour défendre la dignité de leurs métiers et garantir un service public de qualité », assurant rester ouverte « à toute reprise des discussions ».
Rédacteur en chef de Flash Infos depuis 2022. Passionné de politique, sport et par l'actualité mahoraise, ainsi que champion de saleg en 2024. Passé un long moment par l'ouest de la France, avant d'atterrir dans l'océan Indien au début de l'année 2022. Vous me trouverez davantage à la plage quand je ne suis pas à la rédaction.