Ce mardi 3 octobre, la deuxième opération de décasage de l’année dans Mamoudzou a eu lieu aux abords du futur stade de Bamana, suite à l’arrêté préfectoral du 23 juin dernier. Les services de la préfecture de Mayotte ont procédé à la destruction de 18 habitations insalubres en tôles, qui abritaient 14 familles françaises ou étrangères en situation régulière. Cinq d’entre elles, soit une vingtaine de personnes, ont accepté la solution d’hébergement proposée par la préfecture. Ce mardi, les neuf autres avaient soit déjà quitté leur logement, soit étaient présentes lorsque les agents et les associations sont arrivés, vers 6 h. « Une femme va peut-être accepter une solution d’hébergement avec ses enfants », a indiqué Psylvia Dewas, chargée de la résorption de l’habitat illégal à la préfecture.
Des solutions d’hébergements notamment à Tsoundzou, sont assurées par les associations Coallia et Mlezi Maoré. Ces familles seront logées pour une durée de six mois renouvelables, et auront un accompagnement social. « Depuis le début de l’année, 610 habitations illégales et insalubres ont été détruites, sur les 1.550 bangas que nous avons numérotés », déclare Psylvia Dewas. Ce décasage, qui s’opère dans le cadre de la loi Elan, doit permettre la continuité des travaux du stade.