Méduses : un dimanche piquant sur la plage de Trévani

Si l’été austral est l’occasion pour aller se baigner dans les eaux du lagon pour de nombreux habitants de l’île, c’est aussi celle de la rencontre avec les méduses. Et donc avec des piqûres et des douleurs, comme ça été le cas pour Maxime et sa famille.

Ce dimanche après-midi, cette famille profitait des joies d’une baignade sur une plage de Trévani. « Mon fils était dans l’eau, vraiment aux abords de la plage, lorsqu’il est sorti de l’eau en hurlant de douleur », explique Maxime. Son enfant de six ans venant de toucher un filament de méduse. « Il a réellement senti les filaments sur son bras », ajoute ce papa. Sur le coup et désarçonnés par les cris de douleur de son enfant, les parents ont mené des recherches sur internet afin de soulager sa douleur. « Après quelques minutes, nous avons trouvé une solution et nous avons désinfectés sa brûlure avec du désinfectant que nous avions sur nous », confie-t-il.

Cette famille n’était pas seule présente sur la plage et quelques instants plus tard, un deuxième enfant est sorti de l’eau en hurlant de douleur. D’après le père de famille, « cette petite fille s’était également faite piquée par une méduse. On voyait très bien la trace du filament autour de son bras », explique-t-il. Pour ces deux enfants, les brûlures étaient fortes, « c’était vraiment boursoufflé ».

Les méduses de plus en plus présentes

Depuis plusieurs dizaines d’années, une augmentation des méduses est remarquée. « Cette augmentation est liée à plusieurs facteurs », remarque le parc naturel marin de Mayotte. En premier lieu, cela s’explique par la présence marquée des humains en milieu côtier et de ce fait, « les rencontres entre les humains et les méduses augmentent », constate l’institution. Les records d’apparition des méduses peuvent aussi être expliqués par les variations climatiques, notamment les changements de température, la salinité de l’eau, les pluies, et l’upwelling (remontées d’eau). « La température semble être un élément important affectant les populations de méduses, en favorisant leur augmentation et donc aussi être sous influence saisonnière », ajoute le parc marin.

A Mayotte, « le « risque méduse » n’est pas encore prégnant », affirme le parc. Cependant, la population côtière augmentant au fil des années, « la dégradation des écosystèmes aquatiques s’accroît et les conditions environnementales deviennent de plus en plus favorables au développement des méduses », concède le parc, qui continue d’étudier le phénomène de très près.

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